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3 Mot de la directrice4 Mot du vice-recteur à la recherche

et à la création de l’Université LavalMot du doyen de la FSAA

5 25 ans d’innovation, de formation et de partenariat

6 Table ronde sur les 25 ans de vie au Centre STELA

8 Une histoire en trois temps9 Un partenaire de premier choix

10 Les directeurs de 1985 à aujourd’hui...et les chercheurs d’hier à aujourd’hui

12 Réseauter, collaborer, transférer13 Transfert de connaissances14 Transfert de technologies

16 Le lait sous la loupe de chercheurs élites

18 Témoignages – Un partenariat remarquable... et apprécié

20 Rayonnement international

22 Témoignages – Les étudiants du STELA... une relève qui transfère son savoir

25 Le STELA tourné vers l’avenir

26 Merci aux partenaires financiers des 25 ans du STELA !

Table des matières

Coordonnatrice du document : Andrée Lagacé

Chargée de projet et rédactrice : Louise Thériault

Collaborateurs : Marielle Morissette, Paul Paquin, Yves Pouliot, Sylvie Turgeon

Graphisme : Isabelle Jobin

Photos : Marc RobitailleArchives de l’Université Laval, des PLC et Centre STELA

25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

Le Centre STELA fête ses nocesd’argent ! Depuis 25 ans, cecentre de recherche représenteun milieu de travail stimu-lant pour tous les chercheurs, professionnels, étudiants, sta-giaires et le personnel admi-nistratif. Je peux en parler àtitre de directrice, mais aussiparce que je suis tombéededans dès sa création, ayantété parmi les premières étu-diantes à y poursuivre ses

études de maîtrise et de doctorat. J’ai aussi été du côté des colla-borateurs en début de carrière et y suis revenue comme chercheureet maintenant comme directrice. J’ai le privilège et le plaisir deconstater l’appréciation du Centre STELA par les partenaires, les anciens et les chercheurs internationaux. Nous partageons avecvous dans ce document les visions de plusieurs d’entr’eux que je remercie d’avoir accepté de témoigner au nom des nombreusespersonnes que nous avons côtoyées depuis 25 ans.

Le STELA, c’est avant tout une histoire profondément humaine, unegrande famille dont les membres sont de provenances variées, qui se rejoignent dans leur intérêt et leur engagement à perpétuerle succès d’un secteur non moins dédié. Ce n’est pas un hasard sila qualité du lien tissé par le STELA avec le secteur laitier est unique.Il repose sur les caractéristiques mêmes de ses acteurs; produc-teurs, transformateurs, intervenants gouvernementaux et autres quiconstituent un réseau accueillant, d’un grand support, quoique tou-jours exigeant. C’est ce contexte qui amène tous ceux et celles quipassent par le STELA à vouloir se surpasser. Au-delà des succès definancements et de formation évoqués dans ces pages, je tiens àsouligner la contribution de tous ceux qui ont mis l’épaule à la rouependant toutes ces années : les chercheurs qui préparent le futuravec des sujets de recherche stimulants bien ancrés dans le pré-sent pour former les meilleurs étudiants et chercheurs postdocto-raux; les professionnels de recherche et le personnel administratifqui concourent à offrir cet environnement compétent et stimulant etnon moins chaleureux; nos collaborateurs d’autres organisationsdont quelques-uns font maintenant partie intégrante du STELA, ainsi

que tous les collaborateurs internationaux qui ont offert des milieuxde recherche diversifiés pour nos étudiants ayant voulu aller cher-cher une expérience externe. Tous ont partagé leur passion pour larecherche, et ce sont ces actions qui permettent d’enrichir le vécude ceux qui nous côtoient.

Si le STELA peut viser les plus hauts objectifs, c’est grâce à l’impli-cation humaine et financière du secteur laitier et à ses partenairesfinanciers privés et gouvernementaux, que nous ne pourrons tousnommer ici. Mentionnons toutefois certains partenaires de longuedate, comme le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie (CRSNG) qui a supporté plusieurs actions majeures de partenariat, les organismes provinciaux que sont le ministère del’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)et le Fonds pour la formation des chercheurs et l’aide à la recherche(FCAR), devenu le Fonds québécois pour la recherche sur la natureet les technologies (FQRNT), ainsi que le financement concerté enrecherche laitière administré par Novalait depuis plus de dix ans.

Si le passé est garant du futur, les défis seront toujours là, mais jesuis confiante que le Centre STELA saura continuer d’être le noyaud’expertise qui supportera le secteur par la réalisation de projetspertinents, la formation de ressources humaines qualifiées et letransfert des connaissances et des technologies. Car même si lesproblématiques évoluent, les expertises demeurent concrètes etutiles à leur résolution.

Sylvie TurgeonDirectrice du STELA

« En mariant expertise, innovation et accessibilité, le STELA prouve son excellenceen sciences et technologie du lait, jour aprèsjour depuis 25 ans. Tournez les pages, vousverrez bien. »

Mot

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Mot de la directrice

Le Centre STELA est un desfleurons de la recherche àl’Université Laval. Le STELAs’est imposé comme réfé-rence en matière de coo-pération université-industrieavec une mission centrée sur l’avancement des con-naissances, combinée à unepréoccupation de transfertdes résultats à l’industrie et la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée.La constance de ses accom-

plissements, de son implication et de sa performance au fil des ans ont contribué à façonner le secteur laitier québécois. Demultiples innovations scientifiques sont issues de ses rechercheset de nombreux étudiants formés au STELA détiennent despostes importants au sein d’entreprises nationales et interna-tionales.

Reconnu pour son leadership, sa vision et son engagement dansdes actions mobilisatrices et tangibles, le secteur laitier se distingue par son implication dans la recherche fondamentale.Ce constat en dit long sur la confiance et la crédibilité que leSTELA a su se mériter au fil des ans. Pour l’Université Laval, ils’agit d’une grande source de fierté, une fierté qui rejaillit surchacun des membres du STELA et sur les acteurs du secteur laitier québécois et canadien.

Paul FortierVice-recteur à la recherche et à la création, Université Laval

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Mots du vice-recteur... et du doyenÀ 25 ans, le Centre STELAsemble bien jeune, mais il estplus que mûr pour un centreuniversitaire d’une « vie »moyenne de 15 ans. Malgrécet âge vénérable, l’UniversitéLaval le cite en exemple pourla pertinence de ses travaux,la qualité de la recherche etsa contribution à la formation.Dès sa fondation, le Centre sedonnait comme objectifs devaloriser le lait et ses consti-tuants, de former des diplô-

més aux trois cycles universitaires et d’établir avec l’industrielaitière des collaborations favorisant le transfert des savoirs; objectifs encore pertinents aujourd’hui et qui ne cessent d’êtreatteints. C’est près de 400 étudiants et stagiaires postdoctorauxqui ont été encadrés par les chercheurs du STELA; plusieurs d’en-tre eux occupent maintenant des postes clés de la filière laitière.Le Centre peut aussi s’enorgueillir de ses solides liens avec lespartenaires institutionnels, gouvernementaux et industriels, sepositionnant ainsi comme un leader à l’échelle nationale et internationale. La vitalité du STELA s’explique notamment par le dynamisme extraordinaire de ses membres, sa capacité à serenouveler ainsi que par ses relations étroites avec les utilisa-teurs des résultats de la science. Bon anniversaire STELA et« many more » !

Jean-Paul LaforestDoyen, Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Université Laval

25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

-Les gens du STELA ont une passion intarissable pour le lait...sous toutes ses formes. Depuis un quart de siècle, ils en décor-tiquent les moindres molécules, lui font subir des procédés innovateurs, décodent ses mystères microbiologiques et y dé-couvrent des secrets chers à l’industrie.

En 25 ans, une vingtaine de chercheurs ont formé plus de 350 étudiants à la maîtrise ou au doctorat, encadré quelque 50 stagiaires postdoctoraux, mené des dizaines et des dizainesde projets de recherche majeurs grâce à l’obtention de plus de60 millions de dollars en subvention et écrit plus de 700 publi-cations scientifiques. Mais, ce qui démarque le Centre STELA par-dessus tout, ce sont les liens étroits et privilégiés qu’il atoujours entretenus avec l’ensemble des partenaires dusecteur laitier.

Reconnu internationalement pour son expertise en inno-vation, le STELA fait partie d’un nombre restreint de cen-tres de recherche contribuant à l’avancement desconnaissances dans le domaine des sciences et tech-nologies laitières. En termes de ressources, il cons-titue la plus importante structure de recherche depointe dans ce secteur au Canada.

Établi à la Faculté des sciences de l’agriculture et del’alimentation (FSAA) de l’Université Laval, à Québec,le Centre STELA compte une équipe multidisciplinairede 16 chercheurs réguliers et de 8 chercheurs associés,

auxquels se greffent annuellement environ 70 étudiants aux cycles supérieurs. La formation de ces derniers engendrera unerelève spécialisée de haute qualité que l’industrie laitière et lemilieu scientifique s’arracheront, tout comme ils l’ont fait avecleurs prédécesseurs.

25 ans d’innovation, de formation et de partenariat

Ce qui démarque le Centre STELA par-dessustout, ce sont les liens étroits et privilégiés qu’ila toujours entretenus avec l’ensemble des partenaires du secteur laitier.

25 ansLe Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA) a soufflé 25 bougies en 2010. Un exploit remarquable pour un centre de recherche universitaire.

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Quelle est la principale force du STELA?

La force du STELA origine de sa stratégie de recrutement qui viseà attirer les meilleurs chercheurs dont l’expertise est pertinentepour le Centre et proche des besoins de l’industrie. Les jeuneschercheurs sont intégrés dans un groupe dont la culture associele développement de la recherche fondamentale de pointe enéquilibre avec des travaux en partenariat pour le développementdu secteur laitier québécois et canadien.

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La directrice actuelle, Sylvie Turgeon, ainsi que deux ex-directeurs encoremembres, Paul Paquin et Yves Pouliot, se prononcent sur l’histoire duSTELA et son impact.

STELAQuel bilan faites-vous des réalisations du STELA après 25 ans ?

Le STELA est devenu une plaque tournante en recherche laitière et en transfert à l’industrie. Il a contribué de façon significative à l’évolution de l’industrie laitièrequébécoise par le transfert de connaissances scientifiques applicables à l’industrieet par la formation de ressources humaines hautement qualifiées qui, aujourd’hui,occupent des postes clés dans les entreprises et sont des acteurs de l’innovation.

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Table ronde sur les 25 ansde vie au Centre STELA

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Qu’est-ce que la création du STELA a changé dans l’industrie laitière?

L’industrie laitière canadienne ne serait pas ce qu’elle est si leSTELA n’avait pas contribué au développement d’un savoir-faireet de compétences scientifiques. Le plus important transfert detechnologie du STELA se traduit en ressources humaines qui ini-tient l’innovation dans les entreprises. La plupart des laboratoiresde R-D de l’industrie laitière canadienne compte des diplômésdu STELA.

Les objectifs poursuivis par le STELA aujourd’hui sont-ils différents de ceux d’il y a 25 ans?

La mission du STELA demeure actuelle (amélioration des con-naissances, formation et transfert) parce que le STELA faisait del’innovation ouverte bien avant que cela ne devienne les priori-tés des organismes subventionnaires. Le STELA est passé maîtredans ce type de recherche en partenariat puisqu’il l’appliquaitdéjà il y a 25 ans.

Comment le STELA établit-il et garde-t-il la confiance de ses partenaires financiers et de l’industrie?

Les liens avec les industriels commencent par des rapports hu-mains. Un climat de confiance et de respect mutuel s’est ins-tallé et se perpétue. La force du groupe est de respecter ladifférence et d’accepter le partage du pouvoir.

De quelle façon le STELA s’assure-t-il de demeurer un chef de file en innovation?

C’est la vision qu’ont les chercheurs du STELA qui fait que le Cen-tre demeure à l’avant-garde. Les chercheurs participent à desévènements internationaux et sont actifs au sein de la Fédérationinternationale de laiterie (FIL) qui réunit les plus grands expertsen sciences laitières. Leurs travaux sont à la fine pointe parcequ’ils sont branchés sur les tendances et qu’ils font une veille surles problématiques de l’avenir. Les chercheurs du STELA sontarmés pour étudier les questions complexes, ils sont audacieuxet n’hésitent pas à se frotter aux meilleurs dans le monde. Ilssont chefs de file en innovation et connus à l’international grâceà leur réseautage et à leurs recherches multidisciplinaires.

À quoi aimeriez-vous que les gens de la filière laitière pensent lorsqu’ils entendent le nom du STELA?

Nous voudrions qu’ils disent de ses chercheurs qu’ils sont leursexperts de calibre international, que le STELA est la référencedans le secteur.

L’industrie laitière canadienne ne serait pas ce qu’elle est si le STELA n’avait pas contribué au développement d’un savoir-faire et de compétences scientifiques.

25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

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En 1985, six professeurs du Département de sciences et tech-nologie des aliments de la FSAA décident de doter le Québecd’un groupe de recherche et de formation structuré et dyna-mique pour le secteur laitier. Ils obtiennent une subvention duministère de l’Éducation du Québec et mettent sur pied leGroupe de recherche en sciences et technologie du lait (STELA).Visionnaire, le groupe dirigé par Paul Paquin rêve d’établir avec

l’industrie laitière des liens privilégiés pour favoriser les échan-ges d’information, les transferts de technologies et les collabo-rations de recherche. Les fondateurs créent donc un bureau deliaison université-industrie. Le mandat de cette structure alorsavant-gardiste est de favoriser la mise en place de différents pro-jets en collaboration avec l’industrie et d’autres institutions de recherche. L’ouverture d’esprit des chercheurs et du secteur laitier permet rapidement d’atteindre cet objectif.

Dès 1989, le groupe STELA est propulsé au rang de Centre derecherche universitaire. Cette reconnaissance accordée par leConseil de l’Université Laval récompense le travail remarquableréalisé pour structurer une programmation de recherche per-tinente et permet du même coup de renforcer les assises et demettre en place des équipes multidisciplinaires. Elle s’ajoute à la confiance que lui ont démontrée, quelques mois auparavant,le Conseil de l’industrie laitière du Québec, la Fédération desproducteurs de lait du Québec et le Conseil de la coopération laitière, soit l’ensemble de l’industrie laitière du Québec, en luioctroyant un important support financier pour son bureau de liaison industrielle. La vocation du nouveau Centre s’inscrit dansla valorisation du lait et des ses constituants. Ainsi, le STELA entend sortir le lait des sentiers battus.

Composante de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), le STELA a pour mission l’avancement des connaissances fondamentales sur le lait et les procédés, la formation de chercheurs et de personnel hautement qualifié pour le secteur laitier et le transfert technologique vers l’industrie laitière.

Tous du département de Sciences et technologie des aliments de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’UniversitéLaval, les membres fondateurs du STELA. De gauche à droite : Ronald E.Simard, Jacques Goulet, Paul Paquin, Jean Amiot, Christophe Lacroix.François Castaigne était absent au moment de la photo.

1985Fondation Reconnu centre

universitaire

«»

1989Projet

Synergie

1993Première Chaire

industrielle

1995

Une histoire en trois temps

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25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

En 2004, à l’aube de la vingtaine, bien ancré sur la scène natio-nale et internationale, le STELA franchit une autre étape dans sondéveloppement en s’associant à l’Institut des nutraceutiques etdes aliments fonctionnels (INAF). Cette organisation deviendra leplus important regroupement de chercheurs au Canada à seconsacrer entièrement aux interactions complexes entre les ali-ments, leurs composantes, la nutrition et la santé. Anticipant l’es-sor des aliments fonctionnels et l’importance des attributs santédes nutraceutiques, le Centre STELA avait participé à la mise surpied de l’INAF en 2001. En plus de consolider ses effectifs et d’en-richir sa programmation scientifique des aspects santé et socio-économie, ce regroupement stratégique assurera la pérennité duSTELA en accentuant son approche multidisciplinaire et en lui don-nant accès à un réseau et à une infrastructure de pointe.

Un partenaire de premier choixLa recherche laitière aura connu un essor considérable au fil deces 25 ans de vie du STELA. En s’assurant d’une forte corrélationentre les besoins de l’industrie et la recherche initiée dans ce cen-tre de haut savoir, le STELA contribue à augmenter la rentabilité etla compétitivité de l’industrie laitière.

Facilement accessibles, connectés à la réalité de la filière laitièreet soucieux de transférer leurs connaissances, les chercheurs duSTELA ont fait, font et continueront de faire de leur centre de recherche la référence par excellence et un incontournablelorsqu’il est question d’innover et d’inventer l’avenir de la sciencelaitière et des produits laitiers.

«La maturation hâtive du fromage cheddar, des technologies de microfiltration améliorées, des produits laitiers à haute valeur nutritive, des co-produits laitiers valorisés : il y a du STELA là-dedans.»

Les industriels sont conscients de lavaleur de la recherche et de l’inno-vation. Ces connaissances, tels des secrets d’État sont encore aujourd’huijalousement gardées au sein des en-treprises. Concurrence oblige. Convain-cre, dans les années quatre-vingts, lesindustriels laitiers des avantages d’unemise en commun des ressources, défi-nir ce qui pouvait être partagé, valoriserle concept d’un patrimoine scientifiquecommun pouvant être transmis d’une

génération à l’autre, fut un défi de taille pour cette jeune équipe depromoteurs universitaires. Le STELA, en rétrospective, une leçond’audace, d’opiniâtreté et de dévouement. Une étoile au firmamentde la réussite. Un rêve devenu réalité. Bravo !

Claude LambertPrésident du Conseil des industries laitiers de 1981 à 2003

Les producteurs laitiers du Québec, au cours des années quatre-vingts, conscients que la recherche laitière évoluaitrapidement tant au niveau national que sur la scène internationale (par leur participation à la FIL), faisant du Québec le parent pauvre de la recherche laitière canadienne, a décidé de concert avec ses partenaires transfor-mateurs de supporter le développement du STELA. Cette décision s’est faite avant tout sur la crédibilité de l’équipede chercheurs et principalement de son directeur qui a su développer une approche avant-gardiste alliant recherche fondamentale et appliquée avec un souci de contribuer au business de l’industrie laitière. Vingt ans plustard, le bilan est plus qu’éloquent; que ce soit la contribution de ses experts par leurs travaux de recherche ou leurparticipation à des projets industriels, ou par les nombreux étudiants formés qui occupent aujourd’hui des postesimportants dans l’industrie, le STELA a été un acteur clé dans l’évolution et l’innovation de la filière laitière. Il a marqué et continuera de marquer l’histoire du secteur laitier au Québec et au Canada.

Claude RivardPrésident de la FPLQ de 1988 à 1998

Réseaucanadien

RBL

1997Le STELA devientGroupe d’intérêt laitier de l’INAF

2004Deux nouvelles

Chaires industrielles

2006et 2009

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Paul Paquin (1985–1992)

La période de 1985 à 1992 fut uneétape charnière pour établir la crédi-bilité du STELA et le développementde la confiance auprès de nos parte-naires. Je me rappelle très bien, lesdémarches effectuées auprès des dif-férents conseils d’administration despartenaires du secteur laitier, soit leCILQ, la CCLQ et la FPLQ, en compa-gnie du vice-doyen à la recherche

de l’époque Denis Désilet, de notre agent de liaison industrielle,Robert Masella (recruté chez Kraft Canada) et moi-même, afin deprésenter le bilan des réalisations du Centre. À la suite de cela, ces partenaires nous ont accordé un financement conjoint du 405 000 $ pour trois ans. À cette époque, cela représentaitune contribution plus que significative et démontrait bien qu’ils reconnaissaient la contribution du centre de recherche et les retombées concrètes pour le secteur laitier. À mon avis, cetteétape fut un élément clé pour le Centre qui a su ainsi implanterune culture de partenariat. Ceci deviendra sa marque de com-merce et il sera cité en exemple comme un modèle sur les scèneslocale et nationale, voire internationale.

1985-1992

Les directeursde 1985 à aujourd’hui...

directeursLes cinq chercheurs qui tour à tour ont dirigé le STELA décrivent l’époque pendant laquelle ils ont conduit les destinées du Centre.Jean Amiot (intérimaire 1992–1995)

Le STELA a été l’objet de profondschangements au cours de la périodependant laquelle je l’ai dirigé, autanten ce qui concerne son financementd’infrastructure que son mode de collaboration avec les partenaires dela filière laitière québécoise qui venaittout juste d’être créée sous ce nom.Ainsi, par le programme Synergie,

une véritable collaboration s’est établie entre les principaux organismes de la recherche œuvrant dans le secteur laitier : le Centre de recherche et de développement sur les aliments(CRDA) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, le ministère del’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec(MAPAQ) et l’Université Laval. C’est également à cette époqueque commencera à se réorganiser le financement des produc-teurs et des transformateurs autour d’un concept qui mèneraéventuellement à la création de Novalait.

1992-1995

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Christophe Lacroix (1995-2002)

À la fin des années 1990 et au dé-but des années 2000, l’approche deconcertation STELA a été appliquéesur la scène nationale. Elle a réuni deschercheurs de l’Université Laval, deMoncton, d’Edmonton, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et des partenaires privés dans un projet deRéseau d’Excellence du CRSNG sur

les bactéries lactiques et leurs activités métaboliques à fort po-tentiel dans le secteur laitier. Le modèle appliqué par le CentreSTELA est ainsi devenu la référence en matière de recherche enpartenariat au Canada.

Yves Pouliot (intérimaire 1999-2000 et 2004-2005)

Déjà en 2000, la programmation derecherche avant-gardiste dont la vi-sion à long terme comprenait l’étudedes effets santé des constituants dulait présageait la nécessité de créerl’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels dont les cher-cheurs du STELA ont été les artisans.Cette approche visionnaire a permis

au Centre STELA de poursuivre sa mission de recherche et de formation pour le secteur laitier, et ce, tout en œuvrant au seind’un réseau de recherche multidisciplinaire dédié au lien entreles aliments et la santé.

1995-2002 1999-2000 2004-2005et

25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

Chacun des chercheurs a laissé sa marque et a contribué au rayonnement du Centre

Tonyi Agbebavi Paul AngersLaurent BazinetArmand Boudreau Michel Britten François Castaigne Yvan Chouinard Thérèse Desrosiers Ismaïl Fliss Sylvie Gauthier Jacques Goulet Hélène Jacques

Julie Jean Steve Labrie Benoît Lamarche Gisèle LaPointe Sithian Pandian Denis Roy Christian Salesse Ronald E. SimardDaniel St-Gelais Muriel Subirade Jean-Christophe Vuillemard John Zee

… et les chercheursd’hier et d’aujourd’hui

Sylvie Turgeon (2002- )

On pourrait résumer cette période entrois mots : ouverture, réseautage etcroissance. Plusieurs projets d’enver-gure sont lancés, soit deux chaires derecherche industrielles dont une sur lefromage qui permet de relancer la recherche sur cette thématique.Une ouverture s’amorce pour ampli-fier le maillage; certains chercheurs

d’Agriculture et Agroalimentaire Canada sont accueillis commemembres réguliers, des initiatives de réseautage canadien sontlancées et la traduction simultanée est introduite au ColloqueSTELA. La programmation scientifique s’enrichit du volet nutritionen accueillant des chercheurs qui s’intéressent aux impacts santédu lait et en consolidant la participation active à l’INAF. Les cher-cheurs du STELA sont toujours très actifs au Canada et à l’international avec une participation accrue à FIL-Canada et sescomités internationaux. C’est dans ce contexte que la Semaineen science et technologie laitière s’est tenue à Québec en 2008.

2002-...

Le fait de demander cette subvention démontrait déjà toute l’importance que le STELA accordait à rapprocher le milieu dela recherche de la filière laitière. Ce financement du ministèrede l’Enseignement supérieur et de la Science, d’une durée detrois ans, a permis au STELA de mettre sur pied son bureau deliaison. Les gens du milieu laitier ont vite pris conscience desavantages d’un accès privilégié aux recherches et à l’expertisedes chercheurs du STELA.

Tellement, qu’au terme de ces trois années, l’industrie a pris elle-même le relais pour financer le bureau de transfert pour lestrois années subséquentes. Ce rapport étroit a par la suiteconduit à la création, en 1995, de Novalait, une corporation definancement de la recherche laitière appartenant à parts égalesaux producteurs et aux transformateurs laitiers du Québec.

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Réseauter, collaborer, transférer

En 1989, signature du financement du bureau de liaison du STELA. À l’arrière : MM. Gaston Nadeau (CILQ), Yvon Dinel (Conseil de la coopération laitière) et Paul Paquin (STELA). À l’avant, MM. Claude Rivard (FPLQ), Denis Gagnon (vice-recteur à la recherche de l’Univer-sité Laval) et Marc J. Trudel (doyen de la FSAA).

Créé en 1995, Novalait est une corporation de financement de la recherche laitière appartenant à parts égales aux producteurs et aux transformateurs laitiers du Québec.

réseauterUn de ses meilleurs coups, celui qui a façonné l’âme de ce centre de recherche,le STELA l’a réalisé dès sa fondation. Il s’agit de l’obtention de la subvention Liaison université-industrie (LUI), la première et la seule accordée à l’UniversitéLaval, à une époque où les liens entre chercheurs et industriels étaient pour ainsi dire absents.

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25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

Lancé en 1994, le Fax-Lait est distribué à plus de 500 partenaires. Il rend compte des activités de recherche et de transfert technologique du STELA afin de créer une synergie avec l’industrie laitière.

En 1987, le bureau de liaisonédite le premier Informe Lait. Cebulletin sera l’organe de commu-nication du STELA jusqu’à la finde l’année 1992.

Transfert de connaissances

Dans l’objectif de stimuler le secteur laitier à innover, le STELAmet sur pied, dès ses débuts, divers outils de diffusion capablesde contribuer à l’avancement des connaissances. Bulletins d’in-formation, fiches et cahiers techniques, colloques bisannuels,rencontres technologiques et conférences thématiques font par-tie du lot. Les échanges de services ou d’équipements, l’impli-cation directe dans des comités nationaux, l’accueil de visiteurs,les rencontres et les échanges informels contribuent aussi à assurer un développement technologique indispensable à la filière laitière. Toutefois, les étudiants formés au STELA, dès leur arrivée sur le marché du travail, demeurent sans doute les meil-leurs agents de transfert de connaissances en appui au milieu.

En mai 1987, le STELA organise le 1er colloque québécois en scienceset technologie du lait; 170 participants s’y présentent dont 40 % d’industriels. Au fil des ans, le colloque STELA demeure un évène-ment bisannuel incontournable pour le milieu scientifique laitier au Canada.

La liaison université-industrie est, dès le départ, devenue la marque de commerce du STELA et le partenariat, une culture.

Les étudiants formés au STELA, dès leur arrivée sur le marché du travail, demeurent sans doute les meilleurs agents de transfert de connaissances en appui au milieu.

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Transfert de technologies

L’impact technologique des différentes activités du STELA estvaste et les retombées sont multiples, quoique souvent difficilesà mesurer précisément, car elles s’amalgament et s’adaptent àun savoir-faire scientifique et industriel. Une chose est certaine :les chercheurs du STELA sont à l’origine de plus de 25 innova-tions technologiques dont plusieurs ont été transférées ou valo-risées par l’intermédiaire de l’Université Laval afin de contribuerà l’essor de l’industrie.

Les chercheurs du STELA sont à l’origine de plus de 25 innovations technologiques dont plusieurs ont été transférées ou valorisées par l’intermédiaire de l’Université Laval afin de contribuer à l’essor de l’industrie.

Le chercheur Ronald E. Simard et son équipe ont réalisé des travauxnovateurs sur l’affinage des fromages. Des méthodes d’accélérationde la maturation ont permis un transfert d’expertise aux industriesfromagères canadiennes qui se démarqueront sur le plan international.

Les travaux sur la dénaturation des protéines du lac-tosérum, entrepris dans les années 1990, ont permisd’aller plus loin dans la récupération de ce coproduit.À l’avant-garde des préoccupations environnementales,cette approche permettait déjà d’optimiser l’utilisationde la matière première et contribuait à réduire les rejets.

Les chercheurs ont développé une expertise sur l’utilisation des pro-cédés membranaires telles l’ultrafiltration et la microfiltration. Dansl’industrie laitière, ces connaissances permettent d’optimiser des procédés, de créer des produits différenciés comme le lait à longuedurée de conservation et des ingrédients à haute valeur ajoutée.

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L’Organisation mondiale de la santé a récemment recommandéque les acides gras trans alimentaires soient considérés diffé-remment, selon qu’ils sont naturellement synthétisés par les ru-minants ou fabriqués industriellement (WHO Scientific Updateon Trans Fatty Acids, 2009). Cet avis se base principalement surles conclusions de deux études cliniques. La première a étémenée à l’INAF par l’équipe de Benoît Lamarche, chercheur duSTELA. La seconde a été réalisée à l’INRA de Clermont-Ferrandsous la direction d’un jeune chercheur de Nestlé lui-même issudu STELA, Frédéric Destaillats, qui a obtenu son doctorat en 2003.

Les travaux de chercheurs du STELA ontpermis l’élaboration des recommandationsde l’Organisation mondiale de la santé sur les gras trans.

25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

La caractérisation des flores successives des fromages canadiens, le rôlede ces souches et le contrôle de leurs activités métaboliques ont été misà jour par de nouvelles approches métagénomiques conçues au STELA.

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le laitCette optique lui a valu l’obtention de nombreuses subventionset a fait du STELA un modèle de coopération université-industrie.D’ailleurs, plus de la moitié de ses budgets de recherche est obtenue grâce au partenariat avec le secteur.

Pour mener à bien leurs travaux de recherche fondamentale etappliquée, les membres du Centre STELA forment une grandeéquipe multidisciplinaire s’intéressant à la composition et à laqualité du lait, à l’impact des procédés de transformation et àleur rôle dans une approche nutrition-santé. Une concentrationpeu commune de chercheurs élites, détenteurs de chaires de re-cherche, évolue dans cette équipe. En effet, au cours des années, le STELA a eu à son actif trois Chaires de recherche duCanada (B. Lamarche, D. Roy et M. Subirade) et trois Chaires industrielles de recherche du CRSNG (Y. Chouinard, P. Paquin etD. Roy).

Parmi les nombreux projets particulièrement stimulants pourl’ensemble de la filière laitière auxquels a travaillé le STELA,en voici un bref échantillon.

Fabrication fromagère

Projet Synergie (1993-1995)Budget : 1 590 480 $ pour trois ans dont 45 % de financement privéOrganismes subventionnaires : ministère de l’Industrie, du Commerce,de la Science et des Technologies (MICST), Fédération des producteursde lait du Québec (FPLQ), Conseil des industriels laitiers du Québec(CILQ), Agropur, Groupe Lactel, Centre de recherche et de dévelop-pement sur les aliments (CRDA) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentationdu Québec (MAPAQ)

Responsable : P. PaquinUniversité Laval : S. Gauthier, C. Lacroix, Y. Pouliot, S. Pandian,

R.E. Simard, J.-C. VuillemardCRDA : M. Britten, C.P. Champagne, D. Roy, D. St-Gelais MAPAQ : B. Aurouze, S. Turgeon Enjeu : Doter la grappe industrielle laitière d’une technologie qué-bécoise de fabrication fromagère innovatrice et compétitive afind’améliorer la position concurrentielle des entreprises performantessur les marchés intérieurs et de potentiels marchés d’exportation.

Les priorités de recherche et les actions du STELA sont orientées de façon à faire avancer les connaissances, à développer des solutions concrètes, à les appliquer et à les transférer.

Le lait sous la loupede chercheurs élites

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25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

Utilisation des protéines laitières dans les formulations nutritionnelles spécialisées

Projet CRSNG-RDC (1995-1998)Budget : 1 572 363 $ pour trois ans dont 76,5 % de financement privéOrganismes subventionnaires : Conseil de recherche en sciences natu-relles et en génie du Canada (CRSNG), Wyeth-Ayerst, Groupe Lactel,Centre québécois de valorisation de la biomasse (CQVB)

Chercheurs : P. Paquin, S. Gauthier et Y. PouliotEnjeu : Développer la connaissance scientifique, l’expertise et latechnologie nécessaires à l’évaluation, l’amélioration et la pré-diction de la fonctionnalité des protéines de lactosérum et de leurshydrolysats utilisés dans les aliments liquides.

Propriétés fonctionnelles des protéines sériques

Chaire de recherche industrielle (1995-2000)Budget : 2 525 000 $ pour cinq ans dont 61 % de financement privéOrganismes subventionnaires : Conseil de recherche en sciences natu-relles et en génie du Canada (CRSNG), Novalait, Agropur, Aliments Ault,Centre québécois de valorisation de la biomasse (CQVB), UniversitéLaval

Titulaire : P. PaquinJeunes chercheures recrutées : S. Turgeon et M. SubiradeCollaborateurs : M. Britten (CRDA), C. Sanchez (ENSAIA),

J.L. Doublier (INRA Nantes)Enjeu : Comprendre la physicochimie des interactions des protéinesdu lactosérum avec différents constituants alimentaires afin de mieuxsaisir leur comportement dans les systèmes alimentaires.

Réseau sur les bactéries lactiques

Réseau CRSNG (1997-2002)Budget : 4 800 000 $ pour cinq ans dont 38 % de financement privéOrganismes subventionnaires : Conseil de recherche en sciences natu-relles et en génie du Canada (CRSNG), Novalait, les Producteurs laitiersdu Canada (PLC), Institut Rosell, Agriculture et Agroalimentaire Canada

Directeur : C. LacroixUniversité Laval : I. Fliss, S. Gauthier, G. Lapointe,

S. Moineau, R.E. Simard, M. Subirade, J.-C. Vuillemard

CRDA : C.P. Champagne, D. RoyUniversité de l’Alberta : P. JelenUniversité de Moncton : P. AudetEnjeu : Caractériser et exploiter les activités métaboliques des fer-ments lactiques à fort potentiel dans le secteur laitier.

Technologie et typicité fromagère

Chaire de recherche industrielle (2006-2011)Budget : 2 125 000 $ pour cinq ansdont 47 % de financement privéOrganismes subventionnaires : Conseilde recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Agro-pur, Damafro, Fromage Côté, Parmalat,Saputo, les Producteurs laitiers du Canada (PLC), Novalait, Université Laval

Titulaire : D. RoyJeune chercheur recruté : S. LabrieUniversité Laval : S. Turgeon, G. LaPointeCRDA : D. St-Gelais. G. BélangerEnjeu : Décoder les secrets microbiologiques et physicochimiquesdes fromages.

Facteurs de croissance du lait bovin

Projet CRSNG-RDC (2005-2008)Budget : 1 220 000 $ pour trois ans dont 55 % de financement privéOrganismes subventionnaires : Conseil de recherche en sciences natu-relles et en génie du Canada (CRSNG), Advitech

Responsable : S. GauthierChercheur : Y. Pouliot, P. Poubelle (CRCHUL), S. TurgeonEnjeu : Extraire, caractériser et comprendre l’activité biologique dulait bovin.

Contrôle nutritionnel de la production des constituants du lait

Chaire de recherche industrielle (2009-2014)Budget : 1 582 171 $ pour cinq ans dont 55 % de financement privéOrganismes subventionnaires : Con-seil de recherche en sciences natu-relles et en génie du Canada (CRSNG),Novalait, les Producteurs laitiers du Canada (PLC), Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ), ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec(MAPAQ), Valacta, Université Laval

Titulaire : Y. ChouinardJeunes chercheures recrutées : É. Charbonneau et R. GervaisUniversité Laval : J.C. Vuillemard, D. PellerinEnjeu : Maîtriser la production du lait et de chacun de ses cons-tituants, majeurs ou mineurs afin de mieux répondre aux besoins diversifiés des consommateurs.

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partenariatÀ force d’innovation et de ténacité, les producteurs et les industriels laitiers fournissent aux consommateurs une panoplie de produits de plus en plus diversifiés, savoureux et bons pour la santé. Depuis 25 ans, le STELA les appuie dans leur démarche.

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Un partenariatremarquable... et apprécié

Marcel Groleau président de la Fédérationdes producteurs de lait du Québec (FPLQ)

Le Centre de recherche STELA a été àl’origine, au cours des 25 dernièresannées, de nombreuses innovationstechnologiques qui ont bénéficié auxindustriels laitiers et mis en valeur lespropriétés du lait ayant un effet positifsur la santé. La recherche en produc-tion n’a pas été en reste, notamment

du côté de la nutrition des troupeaux et de la composition du lait.Au fil des ans, le développement de cette expertise, qui est unedes retombées positives du STELA, a également permis la forma-tion de personnes hautement qualifiées au bénéfice du secteurlaitier.

Michel Pouliotvice-président R-D, Agropur coopérative

Nous tenons à souligner la contribution du Centre STELA à l’innovation, au transfert de connaissance, et à la for-mation de main-d’œuvre hautement qualifiée. Agropur coopérative, en tant que partenaire privilégié, a pu profiterde la présence d’un pôle d’expertise en recherche laitière de calibre international depuis maintenant 25 ans. Aucours des ans, les connaissances développées, les étudiants formés et les savoir-faire transmis ont contribué, àleur façon, au développement de la coopérative. Nous sommes fiers de compter parmi nos chercheurs des anciensdu STELA qui poursuivent une carrière prolifique au sein de l’équipe R-D d’Agropur. Bonne continuation !

Donat Roy conseiller spécial agroalimentaire, Saputo

Il y a 25 ans, l’industrie de la transfor-mation du lait était bien établie, mais ilétait difficile de prédire dans quelle di-rection elle s’engagerait. Chez Saputo,un grand respect pour la science, ainsique pour les gens qui la développent,faisait partie de la culture d’entreprise. Ilm’a donc fait plaisir de recommanderaux dirigeants de supporter la vision

des chercheurs du STELA, et ce, particulièrement sur le plan du trans-fert des connaissances. Saputo a grandement bénéficié des réali-sations scientifiques du Centre STELA, tant en ce qui concerne latechnologie de fabrication que l’utilisation des sous-produits. Noussommes fiers d’avoir contribué financièrement à l’épanouissementde ces talentueux chercheurs et je souhaite longue vie au STELA !

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Richard Doyle directeur des Producteurs laitiers du Canada (PLC)

Les Producteurs laitiers du Canadasont fiers de leur partenariat avec leschercheurs du Centre de recherche ensciences et technologie du lait. Lesproducteurs continuent de comptersur vos découvertes qui démontrent lerôle clé du lait et de ses composantesdans une alimentation saine. Le solideréseau de collaboration et le rayon-

nement scientifique du STELA rendent service à l’industrie laitièreici et ailleurs ! Nous vous souhaitons plein de succès à venir etcontinuerons d’appuyer vos réalisations avec enthousiasme.

Gilbert Riouxprésident, Novalait inc.

Le Centre STELA se distingue par la plus importante concentration au Canada de chercheurs en sciences et technologie du lait. Pour les entreprises laitières, la disponibilité de ces experts de calibre international, qui formentune relève hautement qualifiée, est un atout essentiel pour l’innovation. Novalait inc. a supporté plusieurs initiativesstructurantes qui ont mené à la création de nouveaux postes de chercheurs au STELA dans des domaines de recherche prioritaires pour le secteur laitier. Nous souhaitons au Centre STELA de poursuivre son développementexceptionnel de concert avec l’industrie laitière.

Pierre Nadeau PDG, Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ)

Félicitations pour vos 25 ans de vieactive et aux fondateurs visionnairesqui ont mis sur pied une organisationdynamique de chercheurs sur le lait etses constituants ! Bravo pour votre cul-ture de synergie active avec nousdans l’industrie ! Merci pour la fiertéque nous avons tous de vous voirrayonner sur les plus importantes tri-

bunes internationales et pour ceux que vous formez dans lemême esprit d’excellence ! Longue vie à ce joyau québécois quisoutient nos membres collectivement et individuellement et qui contribue à assurer notre succès futur !

Mario Proulx directeur R-D, Aliments Ultima inc.

Chez Aliments Ultima, le lait est notreprincipale matière première à partir delaquelle nous créons des yogourts etdes fromages frais qui accompagnentchaque instant de la vie des Cana-diens. Nous sommes privilégiés depouvoir compter sur le STELA dontl’expertise contribue aux progrès de la recherche, à la formation de main-

d’œuvre spécialisée et au transfert de connaissances dans le secteur laitier. C’est grâce à l’appui d’un centre de recherchecomme le STELA que nous pouvons créer des produits adaptésaux besoins des consommateurs canadiens.

Michel Doré directeur services techniques,Parmalat Canada

Les nombreux congrès et activités or-ganisés par le STELA depuis sa créa-tion ont favorisé le transfert des résul-tats de recherche à l’industrie laitièrede même que les échanges entre lesintervenants du milieu et les étudiants.Ces rencontres technologiques ontpermis de créer des opportunités pourles intervenants du milieu afin d’éta-

blir des relations avec une relève qualifiée et spécialisée, de suivre leur évolution académique, d’en évaluer leur potentiel, voirede mener à des partenariats d’affaires.

Pierre Doyledirecteur exécutif, Fédération internationale de laiterie (FIL-IDF Canada)

Le STELA est un centre de recherche et d’expertise laitières de réputation mondiale contribuant au rayonnementde la FIL, tant au Canada que sur la scène internationale. De nombreux chercheurs et étudiants du STELA ont participé et participent encore à l’avancement des travaux de la FIL de par la diffusion des résultats de recherche,le transfert de connaissances et la commercialisation des technologies issues de ses recherches. Le comité national canadien de la FIL (FIL-IDF Canada) est fier de compter sur la participation active du STELA et de ses mem-bres pour une plus grande efficience de l’industrie laitière canadienne et de son rayonnement international.Longue vie au STELA !

D’une part, les chercheurs et les étudiants du Centre sont invitésà séjourner dans les laboratoires d’un peu partout dans le monde. D’autre part, le STELA accueille stagiaires, étudiants, chercheurs de renom et visiteurs dans ses murs, organise ou participe à des congrès internationaux, élabore des ententes decollaboration de recherche avec des universités étrangères,siège à des comités tels ceux de la Fédération internationale delaiterie (FIL), etc.

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Rayonnement international

Jean-Louis Maubois chargé de mission pour l’INRAde Rennes, a reçu un doctoratHonoris causa de l’UniversitéLaval à l’occasion du lancementdes célébrations des 25 ansd’excellence du STELA en 2010.

Au cours de ma longue carrière dechercheur, j’ai eu la chance de bâtirdes relations solides et amicales avecla plupart des centres de recherchelaitière de la planète. Cela m’a permis

d’assister, il y a 25 ans, à la création, par un petit groupe de jeuneschercheurs à l’esprit pionnier, du Centre STELA et à son dévelop-pement. Le dynamisme, la perception avancée des domaines deconnaissance à explorer et la volonté de marier recherche cogni-tive et recherche finalisée des créateurs ont été les caractéris-tiques constantes des responsables successifs du STELA. Que cesoit au chapitre des innovations technologiques (microfluidisa-tion, cristallisation fractionnée de la matière grasse, par exemple)requérant une synthèse pluridisciplinaire des connaissances ouque ce soit sur le plan de la maîtrise de la qualité des produits fermentés par l’approche cognitive des écosystèmes ou encorede la fonction nutraceutique des composants majeurs et mineursdu lait, les chercheurs de ce Centre ont toujours été à la pointe.De plus, et quelle satisfaction cela représente, ils ont transmis à leurs étudiants leur dynamisme et leur soif de connaissances.À cause de tout cela, je peux affirmer, en toute impartialité, queSTELA appartient au « Top 5 de la Recherche laitière mondiale ».En conclusion, qu’il me soit permis de rendre un hommage cha-leureux à l’œuvre accomplie.

internationalLe STELA rayonne sur tous les continents. Les universités et les centres de recherche avec lesquels il entretient des liens se comptent par dizaines. Les formes que prennent ces échanges sont multiples.

Le symposium international « Nouvelles utilisations du lait/New Usesfor Milk », organisé par le STELA à Québec les 16, 17 et 18 novembre1988, a attiré 300 personnes.

25 ans de succèsen recherche laitière et en partenariat

Rafael Jimenez-Flores Dairy Products TechnologyCenter, California PolytechnicState University

My first contact with STELA was around1992 and received news of a Canadiancenter dedicated to dairy. Since then, I have been very aware of the high quality of research and students thatare presented in our annual meetingsfor American Dairy Science Association(ADSA) and International Food Technol-

ogy (IFT). Since 1997 have had 6 students Laval University, Quebecthat come to Cal Poly to develop research. Excellence, hard work andrelevant results is always the result from STELA students.

J. Bruce German Department of Food Scienceand Technology, University of California

It gives me great pleasure to con-gratulate STELA on its 25th anniversary. All of Canada is justifiably proud of this Institution’s bold and innovativeaccomplishments. Since before theconcept of translational science waspopular, STELA has been proving tothe world how to accomplish multi-

disciplinary, state of the art, scientific research and bringing it topractice. Among the Institutional brands around the world, STELAis now recognized as a benchmark of Canadian scientific excel-lence. From a Canadian at a distance, bravo !

Sylvie Lortal directrice de l’UMR Science et technologie du lait et de l’œuf, INRA Rennes

L’année de la création du STELA, j’arrivais au Laboratoire de recherchede technologie laitière à l’INRA deRennes ! De l’autre côté de l’Atlan-tique, nous avons tout de suite perçu ledynamisme de cette entité, son rayon-nement, l’envie de ses chercheurs defaire progresser la science laitière. En

très peu de temps, le Centre est devenu un acteur reconnu de lafilière lait. De la fonctionnalité des matrices ou des composantslaitiers, à la maîtrise de l’affinage, les sujets explorés sont variéset source d’échanges souvent fructueux entre nos instituts. Leschercheurs du STELA s’investissent de manière intensive dans unenjeu majeur : la formation de nombreux étudiants pour préparerla « relève » tant au niveau recherche qu’au niveau des cadres del’industrie laitière, favorisant ainsi les transferts de connaissance.Recherche, formation, valorisations et innovations... tout estprésent. Longue vie à une entité aussi efficace que dynamique !

La Semaine en science et technologie du lait de la FIL en 2008, jumeléeau Forum technologique Novalait, a attiré à Québec 250 personnes deplus de 20 pays.

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En mai 2009, 100 fromagers artisanaux du Québec profitent d’une journée de formation sur la technologie fromagère dispensée par le spé-cialiste français Bernard Mietton, invité par le STELA.

Le STELA se fait l’hôte de divers congrès internationaux ou s’implique activement dans leur organisation. En voici de beauxexemples : le Congrès de la FIL tenu à Montréal en 1990; l’or-ganisation en 2002 de trois symposiums dans le cadre du 97econgrès annuel conjoint de l’American Dairy Science Association(ADSA) et de l’American Society of Animal Science (ASAS) qui setient à Québec et auquel 3000 personnes participent.

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étudiants

Les étudiants du STELA...une relève qui transfère son savoirDes 400 étudiants et chercheurs postdoctoraux formés au STELA, plusieurs ont fait leur place dans la filière laitière québécoise ou canadienne et d’autres se retrouvent ailleurs dans le secteur agroalimentaire. Certains de ceux-là ont accepté de témoigner de leur expérience d’études au STELA et de leur vie professionnelle.

Julie Audy Agente, Recherche et développement, Agropur

Mes études doctorales au sein del’équipe du STELA m’ont permis dem’épanouir en tant que jeune cher-cheure. Dynamiques et enthousiastes,les professeurs créent des projets no-vateurs et en lien direct avec les be-soins du marché du travail. Forte del’expérience acquise dans le labora-toire des chercheurs Gisèle LaPointe

et Denis Roy, je me sentais parfaitement outillée pour relever lesgrands défis qu’impliquait un emploi de scientifique de rechercheà l’Institut Rosell-Lallemand et maintenant chez Agropur.

Martin Beaulieu Directeur, affaires scientifiques, Innovactiv

Au fil des ans, le STELA a forgé desamitiés sincères partout dans lemonde et j’ai eu la chance d’en êtrele témoin privilégié à plusieurs re-prises. Cette reconnaissance cheznous et à l’étranger est le fruit d’untravail rigoureux et passionné quis’inscrit dans la durée. C’est grâce àdes thématiques de recherche inno-

vantes qui répondent aux besoins de l’industrie que le STELA a fait sa marque tout en permettant la formation de nombreuxétudiants qualifiés. Merci au STELA et encore 25 ans de succès !

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Eric Émond, Ph. D. Food and Health Microbiology,Nestlé, Lausanne, Suisse

Les 25 ans du STELA, les 22 ans demon passage en son sein... Et quelssouvenirs me viennent spontané-ment de cette période ? La moustache hirsute de mon directeur Sithian Pandian ? Celle non moins mémora-ble d’Yves Pouliot ? Non, ce qui me revient, ce sont des fermenteurs 14 Lconfisqués pour préparer en secret

une gargantuesque choucroute de 20 kg, une nuit passée à préparer un brassin de 40 L de bière et, une soirée mémorableavec les « Stelliens » à consommer le produit de nos expérimen-tations illicites. Ah oui ! Je me rappelle aussi d’envoûtantes pru-nelles noisette...

Guillaume Brisson boursier postdoctoral, Riddet Institute

J’ai littéralement grandi au CentreSTELA où j’ai passé des années extra-ordinaires. Une décennie au cours delaquelle j’ai évolué comme étudiant et stagiaire en recherche, ce qui m’adonné la piqûre pour poursuivre desétudes aux cycles supérieurs. Le Cen-tre STELA jouit d’une forte réputa-tion internationale. Cette réputation

m’a ouvert les portes d’organisations de classe mondiale dansle secteur de la recherche sur le lait en Irlande, en Californie etmaintenant en Nouvelle-Zélande.

Défistravail rigoureux

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Marie-France Laporte Directrice ingénierie, ABB

De mon passage au Centre STELA, jegarde un extraordinaire bagage deconnaissances, d’excellents souvenirs,des anecdotes savoureuses et des ami-tiés durables. Mes études au STELAm’ont ouvert les portes d’un emploichez ABB dans la région de Québec à titre de scientifique d’applicationspour nos spectromètres dédiés à l’in-dustrie alimentaire. J’ai évolué vers

des tâches de chef de groupe, de gestion de projets, de directionde service à la clientèle puis finalement de direction d’un dépar-tement d’ingénierie. Ma formation m’a assurément outillée pouraffronter de nombreux défis professionnels !

Samy Gaaloul, ingénieur et Ph. D. Analyste des projets techniques, Parmalat Canada

J’ai eu la chance de faire mes étudesdoctorales au centre STELA, où unegrande importance était accordée àl’ouverture sur le monde, à l’amélio-ration du transfert des connaissances,des compétences et des technolo-gies appliquées aux industries lai-tières. Chers professeurs du centre

STELA, c’est votre engagement qui nous permet d’avoir un si beauparcours et ce sont vos actions qui nous aident à voir très loin. Je peux fièrement affirmer que le centre STELA est synonymed’engagement et d’excellence à travers le monde.

Gestionouverture sur le monde

parcours

connaissancesévolutionamitiés

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Malgré la métamorphose de l’industrie au fil des décennies, touspourraient répéter cette phrase aujourd’hui. En effet, les entre-prises doivent plus que jamais continuer à faire preuve d’audaceet de savoir-faire. Leur croissance et leur survie dépendent del’innovation. Elles doivent sans cesse répondre à l’évolution desdemandes des consommateurs et mettre au point de nouveauxproduits possédant une valeur ajoutée et une qualité nutrition-nelle élevée.

La recherche, appelée à se globaliser de plus en plus, posera le défi au cours des prochaines années de positionner le lait vis-à-vis des autres aliments face aux enjeux de l’innocuité, de la nutrition, de la santé et du développement durable.

Le Centre STELA entend bien contribuer encore longtemps à cesenjeux de taille pour l’industrie laitière. Il continuera d’être visionnaire en regroupant les meilleures ressources humainesnécessaires pour assurer le futur. Le STELA devancera l’innova-tion en demeurant branché sur les sujets les plus pertinents pourle secteur grâce à son réseau de partenaires en recherche et enindustrie. Depuis 25 ans, les entreprises laitières connaissentl’importance d’être toujours en contact avec les nouvelles per-cées technologiques et, pour elles, le STELA est motivé à de-meurer un modèle pour l’innovation et un environnement deformation unique pour assurer la relève.

Avec le STELA, le lait n’a certainement pas fini de montrer toutesses possibilités !

avenirLors du 1er colloque québécois en sciences et technologie du lait, organisé par le STELA en mai 1987, le président de la Commission canadienne du lait, M. Roch Morin, disait ceci : « Seule une recherche à long terme produira un courant continu d’idées innovatrices et de techniques nécessaires pour soutenir la croissance des ventes ».

Le STELAtourné vers l’avenir

De gauche à droite, 1ere rangée : Jean-Christophe Vuillemard, Diane Gagnon (professionnelle de recherche), Muriel Subirade, Gisèle LaPointe, Julie Jean, Sylvie Gauthier, Sylvie Turgeon, Hélène Fortier(agente de secrétariat), Andrée Lagacé (coordonnatrice des activitésde liaison) 2e rangée : Ismaïl Fliss, Paul Angers, Laurent Bazinet, Steve Labrie, Yves Pouliot, Benoît Lamarche, Denis Roy, Yvan Chouinard et Alain Gaudreault (professionnel de recherche).

Le Centre STELA continuera d’être visionnaire en regroupant les meilleuresressources humaines nécessaires pour assurer le futur.

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Diamant Platine

Or Argent

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Merci !Merci aux partenairesfinanciers des 25 ans du STELA

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Merci !Merci aux représentants des organisations partenairesqui se sont succédé au conseil consultatif du STELA

Les Producteurs laitiers du Canada (PLC)

La Commission canadiennedu lait (CCL)

Le Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ)

Agropur coopérative

La Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ)

Novalait inc.

Le Centre québécois de valorisation de la biomasse (CQVB)

Le Centre de recherche et de développement sur les aliments (CRDA) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada

Le ministère de l’Agriculture,des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec(MAPAQ)

Le Groupe de recherche en économie et politique agricoles (GREPA)

Merci également à l’Université Laval, plus particulièrementà l’INAF et au vice-rectorat à la recherche.

Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA)Centre STELA/INAF - Pavillon Paul-Comtois, local 1316Université Laval, Québec (Québec) G1V 0A6 CANADATéléphone : 418 656-2131, poste 3726 • Télécopieur : 418 656-3353Courriel : stela@fsaa.ulaval.ca

stela.fsaa.ulaval.ca

450 scientifiques à l’œuvre + 63 millions d’investissement

= 25 ans d’expériencevotre réussite en recherche, en formation et en innovation