MARS 2012 DE DOCUMENTAIRES EN BRESSE BOURGUIGNONNE · 2012. 2. 16. · ses chansons, Bernard...
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I LES FILMS DE LA GUYOTTE I
I L’Écomusée de la Bresse bourguignonne II La commune de Saint-Martin en Bresse I
www.licietlailleurs
.com
23 ➔ 29 MARS 2012
FESTIVAL
DE DOCUMENTAIRES
EN BRESSE
BOURGUIGNONNE
8e
I La commune de Saint-Bonnet en Bresse II La ville de Louhans-Châteaurenaud I
DOSSIER DE PRESSE
OrganisationViolaine Labrusse / Gilbert Loreaux « Les Films de la Guyotte »St Martin en Bresse 03 85 47 02 42 / 06 11 95 70 90 Jean-Luc Cohen / Louis Bastin. « Les ateliers du réel » 06 15 15 79 82assistés par Jeanne Hadorn « Cinéressources71»
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PRÉSENTATION
Président du 8e festival 2012Hervé Guérin Producteur à France Télévisions
Nos objectifs > Faire découvrir différentes formes de documentaires, et créer uneanimation culturelle en milieu rural.
> Faire de ces rencontres unévénement pour le monde dudocumentaire.
> Réunir en Bourgogne despersonnalités de la télévision :producteurs, diffuseurs, distributeurset réalisateurs pour discuter de l’avenir de nos métiers.
> Les discussions entre le public, les réalisateurs et les artistes donnent tout son sens à ce festival.
Programmation
Chroniques bressanesréalisées par les élèves du collègede Saint Martin en Bresse
Kalbadevi Roadde Gilbert Loreaux
Mumbaï, le rêve et la démesurede Frédéric Soltan et Dominique Rabotteau
La Prison sans peined’Olga Prud’hommes Farges
Portrait de Jean-Pierre Janssende François-Xavier Demarest
La Salsade Jean-Pierre Janssen
Les Fils du ventde Bruno Le Jean
La Faim des paysansde Clément Fonquernie et Bruno Portier
Une Jeunesse bressanepar Les Films de la Guyotte
Paul dans sa vie de Rémi Mauger
La Répétitionpar Les Films de la Guyotte
Sur les traces du renardde Jérôme Bouvier
Nos partenaires Conseil Général de Saône et Loire, Conseil régional de Bourgogne, Commune de St Bonnet enBresse, Commune de St Martin en Bresse, Comité des fêtes de St Martin en Bresse, Ecomuséede la Bresse bourguignonne, France3 Bourgogne, Cinéressources71, Cinéma Eden, Ville deLouhans-Châteaurenaud, Crédit Agricole Centre Est Pierre de Bresse, Comité Interprofessionnelde la Volaille de Bresse, Radio Bresse, Soft audiovisuel.
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
Mumbaï, le rêve et la démesurede Frédéric Soltan et Dominique Rabotteau
Chaque matin, une marée humaine déferle dans le centre deBombay, rebaptisée Mumbaï en 1996. Six millions d’hommeset de femmes arrivent des banlieues nord de la ville, par lagare centrale de Churchgate. Ils sont le plus souvent employésde bureaux dans le centre financier de Bombay, le plusimportant du sous-continent.
En 20 ans Mumbaï est devenue l’une des plus grandesconcentrations urbaines de la planète avec près de 18millions d’habitants, soit plus que la population totale dela Grèce.
Dans les 10 ans à venir, de nombreux experts estiment quela capitale du Maharashtra pourrait compter jusqu’à 27millions d’habitants. Mumbaï symbolise le développementindien à 2 vitesses. D’un côté, elle accueille les plusgrandes firmes internationales et de l’autre elle abrite leplus grand bidonville d’Asie, Dharavi,
La ville fait face à de multiples problèmes, mais le plusépineux est celui du logement
Deux hommes sont à l’image de cette dualité de Mumbaï,et défendent chacun, deux visions opposées dudéveloppement urbain. Le premier s’appelle Jockin. C’estle héros des bidonvilles. Depuis 40 ans, cet homme se batpour reloger décemment les plus déshérités. Le second,Hafeez, est sans doute, l’un des plus audacieux architectesde l’Inde. Lui ne voit qu’une solution pour faire face à lasurpopulation : construire de plus en plus de gratte-ciel etfaire de Mumbaï, un nouvel Hong Kong.
Heureusement, les habitants de Mumbaï ont à portée demain, la plus grande usine à rêves de l’Inde, Bollywood. Lapopulation se passionne pour la vie des stars, véritablesdieux vivants et oublie pour quelques heures, la frénésiede cette ville, la plus dynamique du sous-continent.
Frédéric SoltanNé en 1952 à Lille, je m’intéresse très vite à la photographie et au
cinéma. Dans les années 70, je travaille comme stagiaire sur des longs-
métrages de Claude Chabrol. Devenu chef monteur, je travaille pour
la télévision pendant une quinzaine d’années. En 1988, nous décidons
avec Dominique, ma compagne, de créer notre société de production
pour laquelle nous allons réaliser une centaine de films documentaire
et de nombreuses photos le plus souvent en Inde. Le travail
photographique est le prolongement de ces nombreux voyages en Inde.
Ces films et ces photos sont l’illustration de vraies rencontres avec des
hommes et des femmes qui dans leurs tâches quotidiennes, dans leurs
créations artistiques, dans leurs fêtes et dans leurs rituels, nous ont
aidé à comprendre l’Inde, à en apprécier sa variété et sa vitalité.
Réalisation d’une centaine de films dans le monde et principalement sur l’Inde (diffusés sur France 3, France 5,Arte, National géographic…)
Livre édité chez Flammarion en collaboration avec Thalassa
L’Inde de la mer et des hommes
Livre édité aux éditions La Martinière :
Les rendez-vous de l’Inde et du sacré
En préparation aux éditions « La Martinière » sortie prévue en sept.2012
Murmures du monde
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
La Prison sans peined’Olga Prud’homme Farges
Puerto Princesa City Jail, sur l’île de Palawan, aux Philippines, n’est pas une prison ordinaire ; elle est unmodèle en son genre. Ici, le respect de la dignité humaine est un souci permanent. Les prisonniers ne restent pas confinés dans leur cellule toute la journée.Ils sont encouragés à faire du faire sport, à chanter, à danser et à s’amuser. Avec ce film, c'est une vision positive de l'univers carcéral qui nous est proposée. Bienvenue à la prison !
Olga Prud’homme FarguesAprès des études universitaires en histoire et en archéologie (fouilles
en Israël, Italie, Bangladesh, Sri Lanka et Inde) et un DEA en Sciences
de l’information (IFP-Paris II), Olga Prud’homme Farges a publié des
reportages dans la presse écrite et audiovisuelle (Libération, Le Monde,
Historia, Passé Simple, la Marche du Siècle etc.). Elle vient à la
réalisation en 1997 avec 30 portraits d’enfants (1000 enfants versl’an 2000, France 2) et consolide sa formation au documentaire grâceaux Ateliers Varan où elle signe son premier documentaire, LesVentres Bavards (26’). De 2001 à 2005 Olga réalise des documentairespour les séries Cheval Artiste (6x26’) et Ecuries Extraordinaires(18x26’) et créé Kolam Productions (www.kolam.fr) qui compte 25
heures de programme de films documentaire à son catalogue.
Les documentaires récents d’Olga demeurent fidèles à sa volonté
d’explorer les cultures étrangères. Le Téléphone portable de Halima(52’), qui traite du thème du micro-crédit comme arme contre la
pauvreté, a été tourné en 2000 et en 2007, au Bangladesh et met en
scène le professeur Yunus, Nobel de la Paix en 2006. La Prison sanspeine (52’), tourné aux Philippines en 2008 offre, avec tendresse, unevision positive de l’univers carcéral. Christiane Desroches-Noblecourt, le règne de la passion (52’) est un portrait de la grandeégyptologue, réalisé pour la collection Empreintes (France 5). Le poloen Inde, sport des rois (52’, 2011), part à la rencontre d’un champion,tout en retraçant l’histoire de ce sport, originaire d’Inde.
Parallèlement à son activité de réalisatrice et de productrice, Olga
écrit des livres : Du côté des filles (Louis Audibert - 2001), Stables(Rizzoli - 2006), Rendez-vous à Venise (Rageot - 2006) et Rendez-vous à Paris (Rageot - 2009) qui sont des recueils de nouvelleslittéraires.
Ce film montre un exemple de « réussite sociale », alors quetous les indicateurs invitent à penser le contraire. A priori,n’imagine-t-on pas que la vie dans les prisons des pays pauvres, est plus pitoyable encore que sous nos latitudes ?Or, dès ma première visite à Puerto Princesa City Jail, j’ai euune impression radicalement opposée. Par la suite, mesnombreuses fréquentations de ce lieu ont confirmé cette im-pression première : oui, j’ai rencontré des gens heureux danscette taule tropicale où la colère que génère la privation de liberté est canalisée et transmutée en uneénergie positive et créative.Mon intention fut donc de réaliser un film allant à l’encontre de la commisération. Celle que, trop souvent, les occidentaux éprouvent à l’égard de ces pays appelés « en voie de développement ». D’où cette question que lefilm sous-tend en permanence : et si, dans certains domaines, économique, social, culturel, les pays pauvresavaient des leçons à nous donner ?
Production : Kolam ProductionsRéalisation / director : Olga Prud’homme FargesMontage / editing : Isabelle Ouzounian Durée / duration : 52 minutesDocumentaire de création / creativ documentaryAvec le soutien du C.N.CDiffusion Planète Justice (printemps 2010)Festival Traces de vie, Clermont Ferrand, 2009Documenta Madrid 2010, section Asia SceneFestival des Libertés, Bruxelles, 2010 : Prix des prisonniers de Berkandael Echos-ci échos-là, Labastide-Rouairoux, 2010Semaine du doc de Fès, 2011
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
La Salsade Jean-Pierre Janssen
Poète migrateur, précurseur de la world-music dont il coloreses chansons, Bernard Lavilliers fait office d’artiste novateurdans le paysage français.
En 1986 toujours en quête d’aventure pour sa musique, ils’embarque pour Porto-Rico et New York avec l’équipe deJean-Pierre Janssen pour « Les enfants du rock ». Durantle tournage il va écrire un nouvel album sur fond de Salsa.
Jean-Pierre Janssen signe avec « La Salsa » un portraitintimiste de l’artiste baroudeur.
Au générique on trouve, aux côtés de Bernard Lavilliers,Willie Colon, Eddie Palmieri, Ray Baretto.
Et dans l’équipe de Jean-Pierre Janssen, Bruno Le Jeaningénieur du son, Eric Millot et Gilbert Loreaux à l’image.
Jean-Pierre JanssenLes frères Janssen Jean-Paul et Jean-Pierre ont écrit une longue page
de l’histoire du documentaire à la télévision. Un hommage spécial
est consacré cette année à Jean-Pierre…
Portrait de Jean-Pierre Janssende François-Xavier Demarest
De la Rhodésie au Vietnam, de Bob Marley à Herbert vonKarajan, de Ian Smith au Prince Sianouk, de ClaudeLelouch à Joseph Losey, Jean-Pierre Janssen va vivre oùles guerres font rage, où parlent les plus grands. Il est entrécomme caméraman à la télévision Française en 1965. Il vay rejoindre son frère jumeau. Ils ont vingt cinq ans.
Ce film est un portrait. Celui d'un homme qui, par son métier,a été un témoin privilégié de son époque, un homme dont lacarrière figure l'évolution de la société de communicationdurant le dernier quart du vingtième siècle.
Ce film de 52 minutes est un pilote pour une série deportraits en préparation sur les hommes d’images qui ontmarqué l’histoire de la télévision.
François-Xavier DemarestFrançois-Xavier Demarest se lance sur le tard dans l'audiovisuel
après être passé par l'informatique.
Il rencontre Eric Millot en 1987 et devient son assistant. Eric lui
présentera Jean-Pierre Janssen avec lequel il collaborera et se liera
d'amitié.
Aujourd'hui réalisateur opérateur, il travaille principalement sur
des films d'entreprises, mais ne raterait sous aucun prétexte un
projet documentaire.
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
Les fils du ventde Bruno Le Jean
Ils s’appellent Angelo Debarre, Moreno, Ninine Garciaet Tchavolo Schmitt.Ils sont guitaristes. Ils sont Manouches. Ils jouent et perpétuent la musique de Django Reinhardt. Pénétrant sur la pointe des pieds chez eux, dans leurscaravanes, leurs appartements, dans leur famille, sur scène ou sur la route, on découvre entre les notes et les mots, une communauté qui préserve un mode devie authentique et singulier, un goût pour la différence,où malgré les difficultés, l'important reste le plaisir de jouer et une façon bien à eux de vivre debout.
Film musical, ballade poétique, Les fils du vent – est unfilm libre, sans frontière, qui se construit tranquillement :au hasard des chemins, derrière les scènes, dans un bar,au milieu d'un champ, sur un parking ou sous les étoiles … Ce voyage ne se mesure pas en kilomètres, il commencepas si loin de chez nous, chez eux, dans leur "pays imagi-naire", à Paris, dans le 18e arrondissement….
Bruno Le JeanAuteur Réalisateur.
C'est en tant qu'ingénieur du son que Bruno Le Jean se fait
connaître dans le milieu TV et cinéma. Aux débuts des années 80,
il travaille notamment sur des émissions comme “les enfants du
rock”, “les carnets de l'aventure”, sur des films avec Ettore Scola
(“le bal”), Pierre Schoendoerffer (“L'honneur d'un capitaine”)
ou Jean claude Sussfeld (“Le Léopard)”. En parallèle, il produit et
anime diverses émissions radio (Radio 7, Couleur 3 et France Inter).
Mais le virus de la réalisation le démange et il saute le pas en 1991
avec “Album”, une émission musicale qu'il écrit et réalise pour la
Sept (Arte). Puis, s'enchaînent des clips (avec Bernard Lavilliers,
Renaud, Salif Keita, Youssou N'dour) des pubs, des docu-fictions
pour France 2, TF1 et M6.
Remarqué par Canal + en 1995, il réalise les sketches avec trucage
de Karl 0, et rencontre Michel Muller.
Il débute en 1997 sa première collaboration aux “Guignols de l'info”,
et réalisera le téléfilm (“La Fiction”) en 1999, un documentaire
sur les jardins (“Un petit coin de paradis”), Hénaut Président
et multiples programmes pour la chaîne cryptée et la Présipoté
de Groland.
Dernièrement, il vient d'écrire son premier scénario et termine son
film sur le Jazz Manouche "Les fils du vent", en salle en 2012.
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
La Faim des paysansUne ruine programméede Clément Fonquernie et Bruno Portiersur une idée de François Le Bayon
Il y a aujourd’hui 1 milliard 330 millions d’agriculteursdans le monde. Avec leur famille, ils forment la moitié del’humanité. Pourtant, plus de 800 millions d’entre eux n’ontpas suffisamment à manger pour vivre, en particulier dansles pays du Sud.Au Nord, la situation n'est guère plus brillante. Sans lesaides accordées par leurs gouvernements, la grandemajorité des agriculteurs aurait déjà disparu.
Comment est il possible de souffrir de la faim quand onest soi même producteur de nourriture ? Et pourquoi tantde paysans n'arrivent-ils pas à vivre de leur travail ?
A travers le portrait de trois agriculteurs, un Burkinabé, unAméricain et un Français, le film montre comment lapolitique actuelle des prix agricoles accroît la faim dans lemonde sans pour autant permettre aux paysans des paysriches de tirer leur épingle du jeu.
Une situation absurde qui pourrait être lourde deconséquence. Car si au Nord, les agriculteurs qui fontfaillite peuvent espérer trouver un autre travail en ville, auSud, les paysans n’ont d’autre choix que de s’accrocher
à des cultures qui ne leur rapportent plus assez pour vivreet pour moderniser leurs outils de production.
Note d’intentionLa nature, des champs à perte de vue. Derrière cespaysages, des hommes qui cultivent la terre dans sixpays différents : la France, l’Argentine, les Etats-Unis, leBurkina Faso, l’Inde et le Vietnam. Six réalités biendifférentes mais derrière, souvent, le même amour deleur travail et surtout une angoisse face à ce que pourraêtre leur avenir dans un monde globalisé qui les met enconcurrence les uns avec les autres.A l’origine des deux films, la claire intention de partirde l’expérience vécue par des hommes aux quatre coinsde la planète et de rapprocher/confronter ces manièresd’exercer un métier qui, bien plus qu’un simple moyen degagner sa vie, révèle beaucoup de notre manièred’appréhender le monde.Entre le paysan qui entretient, développe, protège uneterre qui est son seul capital et dont dépend parfois lasurvie immédiate de sa famille et l’exploitant agricoleintégré dans une chaîne de production qui cultive seschamps comme il exploiterait une mine, il y a là plusqu’un antagonisme entre deux visions de ce que devraitêtre l’agriculture. Il y a aussi deux manières d’envisagernotre avenir à tous. Doit-on laisser le marché et lesforces économiques décider seuls de notre avenir ? Mais alors quelles perspectives pour cette moitié del’humanité qui n’a que la force de ses bras pour travaillerla terre et qui semble condamnée par l’avancéeinexorable de notre modernité?Ces questions, les paysans sont aujourd’hui partoutcontraints de se les poser. C’est pourquoi leur parole estau cœur des deux films même si des personnalitésengagées comme Jean Ziegler, rapporteur spécial àl’ONU pour le droit à l’alimentation, Edgard Pisani, undes pères de la politique agricole commune européenne,Pierre Rabhi, inventeur du concept d’agro-écologie ou Thierry Kestelhoot, chercheur à Oxfam, une des plus anciennes et importantes ONG internationalesimpliquées dans les questions de souverainetéalimentaire, viennent éclairer de leur expérience, leurpropos. Ils nous montrent surtout à quel point le sort etl’avenir de ces agriculteurs concernent chacun d’entrenous puisque nous sommes tous des consommateurs denourriture mais aussi puisque nous sommes déjà tousconfrontés aux conséquences des dégâts écologiquesinduits par certains modes de production.
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
Paul dans sa viede Rémi Mauger
Fipa d’argent 2005Prix Découverte Scam 2006
Il s'appelle Paul Bedel. Il a près de soixante quinze ans. Il est vieux garçon, paysan, pêcheur et bedeau. Il vit dans une ferme d'un autre âge avec ses deuxsœurs cadettes, célibataires elles aussi. Ils demeurent à Auderville, le dernier village du cap de la Hague.L’air y est vif, les vents imprévisibles, le granit rugueux, l’horizon immense. A terre, des murs de pierre sèche dessinent une mosaïque de parcelles minuscules. C’est un Finistère évoquant l’Irlande.C'est ici au pied de leur maison que devait s'implanterl'usine nucléaire qui a offert à ce coin du monde une célébrité sans frontières. (Elle s'est finalementconstruite un peu plus haut dans la lande).
Paul, comme bien d'autres jeunes cultivateurs de son âgeaurait alors pu trouver une échappatoire à son labeur, maisil n'a pas répondu aux sirènes atomiques. L'usine, il luitourne le dos. Il a fait sa vie sans elle, préférant suivre simplement son chemin dans une très grande économie de moyens. Il a résisté à sa manière, sans aigreur ni rebuffade.Au vingt-et-unième siècle, dans la tribu Bedel, on trait encore ses vaches à la main, on fait son beurre en baratteet la moisson avec du matériel d'avant-guerre. Mais cetteannée, tout le village ne parle que de ça, "ils raccrochent,ça va faire un vide dans le paysage" !
C'était le moment ou jamais de capter cette société agraireengloutie. Paul en est l'acteur parfait, archétype d'une agriculture soucieuse de préserver le lien entre l'homme et la nature. De ce point de vue, celui qui serait longtempsapparu comme un paysan dépassé par le progrès, voire ringard ou à tout le moins pittoresque, fait désormais figure de vieux sage.Et puis il y a l'autre dimension du personnage, le « supplé-ment d'âme ». Paul Bedel est pétri de foi chrétienne et trèsengagé dans ce qui subsiste de vie religieuse sous son cherclocher d'Auderville. Il sert la messe depuis toujours et pour toujours tant qu'ilsera d'aplomb. Il apporte la communion au domicile desmalades et soutient les mourants.Paul dans son univers, dans la familiarité qu'il partage avec la terre et (l') au-delà, Paul dans son humilité, fait irrésistiblement penser à quelques uns de ses ancêtres icidans la Hague il y a un siècle et demi : les paysans croquéspar le peintre Jean-François Millet, l'enfant du pays. Paul dans sa vie, c'est « l'Angélus » et « les Glaneuses »réunis.
Rémi Mauger, l’auteur de ce film est né dans la Hague où son père, exact
contemporain de Paul Bedel, fut agriculteur mais aussi gardien à
l’usine nucléaire. Il en avait fait le sujet de son précédent
documentaire « Atomes crochus », réalisé en 2000. Autre acteur de ce
travail, Fabrice Adde, un garçon originaire du Cotentin venu à la
rencontre de Paul.
" Disons qu'il tient un peu mon rôle, confie Rémi Mauger. Je n’ai pas
voulu me mettre en scène et je tenais à cette différence de génération.
Paul aurait pu être grand-père… Il a beaucoup à donner, plus encore
que je ne le croyais lorsque nous avons commencé. Fabrice est son
héritier symbolique. Et son révélateur. Car j’ose le dire : par la justesse
de ses gestes et de sa parole, Paul est une révélation ».
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
Sur les traces du renard de Jérôme Bouvierraconté par Jacques Gamblin
“Sur les traces du renard” raconte, au delà de lafiction, l’extraordinaire aventure des cinéastesanimaliers à l’affût de cet animal sauvage pour tenterde l’apprivoiser…Au point de départ de cette aventure, une mission : Trouveren Europe le plus bel endroit où filmer des renardssauvages… Lieu identifié : Le fabuleux parc national desAbruzzes, en Italie.
Seconde mission : Y réaliser des images exceptionnelles,marquantes, empreintes de beauté, d’originalité, de rêveavec, en toile de fond, cette forêt unique et ses occupants.
Première nuit, premières images… Celui que nousespérions est là : un renard magnifique dans sa robed’hiver. Le temps se fige, s’accroche aux branches, sesuspend à cet instant magique : l’animal considéré commele plus craintif de la forêt, l’un des plus difficiles à filmer,et dont la ruse célèbre parvient à déjouer tous les piègesque lui tend l’homme, s’approche de nous. Il ne s’arrête
pas… Cette nuit magique fut le point de départ d’unerelation hors du commun avec ce renard. Pendant cinqmois, nous avons partagé des instants de sa vie et gagné saconfiance. Nous l’avons accompagné, attendu, espéré,traqué, perdu et… retrouvé.
Des jours à attendre, à voir vivre cette forêt, ses paysageset ses habitants : cerfs, ours, loups, surprenantspassereaux, sangliers et autres chevreuils. Des jours àrêver… Et à découvrir en profondeur les aspects les pluspassionnants de la vie des renards, entre mythes et réalités.
© Bonne Pioche 2007
Silhouette élancée, museau au vent, le renard traverse lesépoques de son pas léger. Stéphane Chopard l'a patiemmenttraqué pendant trois ans pour le débusquer au fond de sonterrier. Alors que tant d'autres espèces sont en danger, lerenard se porte comme un charme. Intelligent etopportuniste, il sait tirer le meilleur parti de sonenvironnement. Cet habile séducteur, qui brille par sa ruseet son aptitude au voyage, est aussi un conquérant. Raressont les contrées où il ne s'adapte pas, des rivages de lamer aux pâturages des montagnes, des forêts aux citésurbaines.
Jérôme BouvierIl travaille en 1995 sous la direction de Luc Jacquet pour la réalisation
d'un documentaire “Le printemps des phoques de Weddell”. En 2003
il réalise aux côtés de Jean-François Barthod le documentaire “Le
Léopard de mer, seigneur des glaces”. Il est directeur de la
photographie du documentaire “La planète blanche” en 2006, et
opérateur caméra pour Luc Jacquet et son “Le Renard et l'enfant” pour
lequel il réalise un making-of intitulé “Sur les traces du renard”.
Il reçu plusieurs prix à Ménigoute pour "La mare aux araignées" (prix
du film pédagogique), "Vie sauvage dans le roseaux" (Prix nature et
découverte en 2002).
© Jérôme Bouvier
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
Dans la classe de CM1 à l’école primaire de St Martin en Bresse, le directeur des écoles Luc Trullard commencetous les matins les cours par une dictée flash…
La responsable de la bibliothèque Madame Marie-Made-leine Gendre, nous raconte sa passion pour les livres maisaussi, les plaisirs et les soucis de son travail en tant quebénévole…
Didier Vernay est le Maire de St Martin en Bresse depuis2008.Une discussion à bâtons rompus s’engage avec les docu-mentaristes en herbe du collège. Monsieur le maire répondaux questions multiples des jeunes, sur les aléas de la viede maire d’une commune rurale…
Les chroniques bressanesUne collection de documents audiovisuelsproposée par les films de la Guyotte.
Bonjour Monsieur le maire
La bibliothèque municipale
Films réalisés par les élèves de l’atelier documentaire du collège Olivier de la Marche à St Martin en Bresse.
La dictée à l’école primaire
Au début du XXe siècle, Albert Kahn, riche banquier philan-thrope décide d’envoyer des opérateurs de prise de vues auxquatre coins du monde pour filmer « la vie où elle est, commeelle est » afin de garder une trace de modes de vie menacésde disparition. A partir de 1912, Albert Kahn commence une collection de films uniques : « Les archives de la planète »
Cent ans plus tard, Gilbert Loreaux, (fondateur du festival « L’ici et L’ailleurs ») propose de créer une série de films courts« Les chroniques bressanes » à la manière d’Albert Kahn.Avec le soutien du Conseil général de Saône et Loire et leconcours du documentaliste du collège de St Martin en Bresse,Chris Almodovar, les films de la Guyotte animent un atelier audiovisuel, traitant de la vie, de l’histoire ou de la culture en Bresse, vues par des collégiens..
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LES FILMS DU 23 AU 29 MARS
Avoir 10 ans en Bresse, un jour de pêche. La transmission d'un savoir et d'une passion par le gesteet la parole en patois !
Les chroniques bressanes Films réalisés par les élèves de l’atelier documentaire du collège Olivier de la Marche à St Martin en Bresse.
Films réalisés par les films de la Guyotte.
Une jeunesse bressane
Dans tous les villages de France il y a une rue du bourg.
C’est là généralement, rue du Bourg, qu’on trouve laboulangerie et le bureau de tabac, mais il y a toujours dessurprises à y regarder d’un peu plus près…
A St Martin en Bresse, on y trouve un collectionneur decartes postales de la rue du Bourg justement, mais aussi,une ancienne pilote de véhicule blindé qui tricote deschaussons…
Rue du Bourg
Chronique sur l’Ecole de musique de la ville de Louhans-Châteaurenaud proposée par les films de la Guyotte.
Franck Chambard, le chef de l’école de musique de Louhans-Châteaurenaud, a créé une classe orchestre.
Les jeunes élèves, tous âges confondus, partagent la même passion pour la musique. Ils ne rateraient pour rien au monde la répétition, chaque vendredi soir de 19h à 20h15.
La Répétition
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EXPOSITION AU MOULIN DE GABROT
Frédéric SoltanExposition photos“Les femmes et l’eau en Inde”
Frédéric SoltanNé en 1952 à Lille, je m’intéresse très vite à la photographie et au
cinéma. Dans les années 70, je travaille comme stagiaire sur des longs-
métrages de Claude Chabrol. Devenu chef monteur, je travaille pour
la télévision pendant une quinzaine d’années. En 1988, nous décidons
avec Dominique, ma compagne, de créer notre société de production
pour laquelle nous allons réaliser une centaine de films documentaire
et de nombreuses photos le plus souvent en Inde. Le travail
photographique est le prolongement de ces nombreux voyages en Inde.
Ces films et ces photos sont l’illustration de vraies rencontres avec des
hommes et des femmes qui dans leurs tâches quotidiennes, dans leurs
créations artistiques, dans leurs fêtes et dans leurs rituels, nous ont
aidé à comprendre l’Inde, à en apprécier sa variété et sa vitalité.
Réalisateur d’une centaine de films dans le monde et principalement sur l’Inde (diffusés sur France 3, France 5,Arte, National géographic…)
Exposition de photographiesl’Unesco en 2001 : « L’Inde des jours et des hommes »
Les galeries FNAC : « L’Inde des jours et des hommes »
Lors de l’inauguration de la FNAC de Lorient en 2004 :
« L’Inde de la mer et des hommes »
La galerie « Le Voleur d’images » en 2007 : « Les rendez-vous de l’Inde
et du sacré »
St Brieuc et à Morlaix à la maison des Indes de novembre 2009 à
mars 2010 : « Les rendez-vous de l’Inde
et du sacré »
Pondichery en janvier 2010 : « murmures du monde »
« Festival de l’Oh » en juin 2010 (le conseil général du Val de Marne)
« Les femmes et l’eau en Inde »
Fête de l’humanité en 2010 : « Les femmes et l’eau en Inde »
« Festival de l’eau » sur le Gange en juin 2011 (le conseil général du
Val de Marne) : « Sacré fleuve »
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CALENDRIER DU FESTIVAL 8e ÉDITIONVendredi 23 mars ST MARTIN EN BRESSE
20h30 PRÉSENTATION DU FESTIVAL AU PUBLIC
EN PRÉSENCE DE DIDIER VERNAY, MAIRE DE ST MARTIN EN BRESSE
ET GUY BOUCHARD, MAIRE DE SAINT BONNET EN BRESSE
20h45 Bonjour Monsieur le Maire par l’atelier documentaire du collège de Saint Martin
Rue du Bourg par l’atelier documentaire du collège de Saint Martin
21h30 APRÈS LA VIE ORDINAIRE À ST MARTIN EN BRESSE … PLACE À BOMBAY UNE DES PLUS GRANDES VILLES AU MONDE.
Kalbadevi road de Gilbert Loreaux
22h45 Mumbaï, le rêve et la démesure de Frédéric Soltan et Dominique Rabotteau
23h VERRE DE L'AMITIÉ
Samedi 24 mars ST MARTIN EN BRESSE Moulin de Gabrot
11h VERNISSAGE EXPOSITION DE PHOTOS DE FRÉDÉRIC SOLTAN
Samedi 24 mars ST BONNET EN BRESSE
14h30 OUVERTURE OFFICIELLE EN PRÉSENCE DE GUY BOUCHARD, MAIRE DE ST BONNET EN BRESSEDE HERVÉ GUÉRIN PRÉSIDENT DU 8e FESTIVAL ET DES PARTENAIRES DU FESTIVAL
15h La Prison sans peine d’Olga Prud’homme Farges
16h Portrait de Jean-Pierre Janssen de François-Xavier Demarest. Film inédit.
17h15 PAUSE BUVETTE
18h La Salsa de Jean-Pierre Janssen
19h VERRE DE L'AMITIÉ ET REPAS SUR PLACE
21h L’ÉVÈNEMENT DU FESTIVAL Les fils du vent de Bruno Le Jean. Film inédit.
23h ANIMATION MUSICALE AVEC DES MUSICIENS DU FILM
Dimanche 25 mars CHÂTEAU DÉPARTEMENTAL DE PIERRE DE BRESSE
EN PRÉSENCE DE DOMINIQUE RIVIÈRE CONSERVATEUR EN CHEF
DE L'ECOMUSÉE DE LA BRESSE BOURGUIGNONNE
14h30 La Faim des paysans de Clément Fonquernie et Bruno Portier
15h45 Une Jeunesse bressane par Les Films de la Guyotte
16h CARTE BLANCHE À AGNÈS BERT (LAURÉATE DE LA PLUME D’OR 2011)
Paul dans sa vie de Rémi Mauger
18h ANNONCE PAR LE PRÉSIDENT DU JURY, DU FILM « PLUME D’OR » 2012. VERRE DE L’AMITIÉ
Lundi 26 mars CHÂTEAU DÉPARTEMENTAL DE PIERRE DE BRESSE
JOURNÉE CONSACRÉE AUX SCOLAIRES DES COLLÈGES
EXTRAITS DE FILMS DU FESTIVAL AVEC DES INTERVENANTS INVITÉS DE LA 8E ÉDITION.
Jeudi 29 mars CINÉMA EDEN À LOUHANS
20h30 La Répétition chronique sur l’école de musique de Louhans
21h Sur les traces du renard de Jérôme Bouvier
22h BEST OF DU FESTIVAL “L’ICI ET L’AILLEURS” 2012
Remise du prix du jury « La plume d’or » par les partenaires du festival. Extraits du documentaire primé et des meilleurs moments de la 8e édition.
23h VERRE DE CLÔTURE DU FESTIVAL 2012