Programme Opéra Underground

janvier juin2020

Concertspeinture sonore,

somaliland groove, tango greco-porteño,

country blues touareg, avant-rock surréaliste…

2

WATCHDOGLes

animaux qui

n’existent pas

Vendredi17 janvier

20hDe 15 à 19 €

Après une résidence dans les tréfonds de l’Opéra cet automne, le duo lyonnais nous offre la première de leur nouveau projet, Les animaux qui n’existent pas, en collaboration avec la comédienne Maud Chapoutier. Après un album entièrement instrumental, le magnifique Can of Worms, cette nouvelle création incorpore des textes, déclamés et chantés, qui font figure de fables contemporaines.Les claviers d’Anne Quillier et les clarinettes de Pierre Horckmans forment la bande-son de ce bestiaire imaginaire qui oscille entre la pop expérimentale, la musique électronique vintage et le jazz.

Une musique méticuleusement arrangée avec des envolées lyriques et des ambiances cinématographiques qui restent au service de l’émotion.

Anne Quillier : piano, Fender Rhodes, Moog, voix Maud Chapoutier : textes, voix parlée Pierre Horckmans : clarinette, clarinette basse, effets Adrian Bourget : traitement sonore Benjamin Thielland : lumières

3

TOM RAINEY TRIO New York City Jazz

Samedi18 janvier

20hDe 15 à 19 €

Tom Rainey est l’un des batteurs les plus inventifs de la scène new-yorkaise ; voilà plus de trente ans qu’il a trouvé un équilibre parfait entre les aventures avant-gardistes et les plaisirs d’un jazz plus ludique. Collaborateur de longue date de Tony Malaby, Tim Berne et Nels Cline, Tom a choisi, depuis plusieurs années, de s’investir dans sa propre musique. Son trio atypique comprend Mary Halvorson, probablement la guitariste la plus en vue de la nouvelle génération – elle vient d’être adoubée par la fondation MacArthur qui lui a décerné son « prix du génie ».

Le trio comprend également la saxophoniste allemande Ingrid Laubrock, une habituée des projets d’Anthony Braxton. De sa musique, le critique Josef Woodard (Downbeat magazine) dit qu’elle « reste magnifique sans être sentimentale. »

Tom Rainey : batterie Mary Halvorson : guitare Ingrid Laubrock : saxophone

4

L’histoire commence ainsi : The Very Big Expérimental Toubifri Orchestra est né en 2006 du désir du compositeur, arrangeur, musicien et grand connaisseur de la musique balinaise Grégoire Gensse, « un génie » […]. Ce « gros ensemble » excentrique composé de 18 musiciennes, musiciens acharnés, solistes et arrangeurs de talent, pousse loin le bouchon de l’expérimentation. Emmené par la fougue de son extra-terrestre directeur artistique, la formation joue une musique inclassable apparentée au jazz, dans le sens libre du terme. Un jazz puissant qui n’hésite pas à s’aventurer vers la pop ou à virevolter avec des mandalas du gamelan balinais.Un beau jour, Greg Gensse, chaviré par « la dose d’humanité, de sincérité, de vie, de vraie » de Loïc Lantoine invite ce dernier à rencontrer sa « bande infernale ». Coup de foudre entre l’orchestre fou et le chanteur, diseur, poète […]. Autre détonation, cette fois terrible, la mort subite de Grégoire Gensse qui laisse le champ dévasté. Le Very Big soigne ses plaies dans la douleur et le chagrin mais la graine qu’a plantée son druide est indestructible […].

L’ovni de la chanson française qui a débuté dans le métier aux côtés d’Allain Leprest, est un humaniste, bon vivant, camarade dans l’âme, fragile et doué d’une sensibilité inouïe qu’il sait transmettre comme personne. De ses coups de gueule intimistes à ses déclarations pudiques, en passant par ses envolées improbables et jubilatoires, Loïc, le funambule n’a qu’un but : toucher les gens de son souffle pour les rendre plus beaux […]. Il confie son univers à l’orchestre qui met en musique ses mots.[…] En live c’est encore mieux. Ça groove d’enfer, ça caquète, ça explose de joie, ça chuchote magnifiquement sous les mots puissants de Loïc Lantoine et ça vous met les poils ! Impossible de se tenir en face de ces énergumènes sans verser plusieurs larmes et rire de bonheur.par Catherine Carette pour FIP, le 5 octobre 2017

Corentin Quemener / Lionel Aubernon / Mélissa Acchiardi / Alice Perret / Lucas Hercberg / François Mignot / Emmanuelle Legros / Félicien Bouchot / Yannick Pirri / Aloïs Benoit / Grégory Julliard / Stéphanie Aurières / Thibaut Fontana / Yannick Narejos / Antoine Mermet / Benjamin Nid / Elodie Pasquier / Mathilde Bouillot / Loïc Lantoine

Samedi 25 janvier à 20h

Loïc Lantoine

& The Very BigExperimental

Toubifri OrchestraBig band

et chanson libre

De 15 à 28 €

Grande scène

55

66

Django Reinhardt, guitariste virtuose et compositeur hors pair, est le premier d’une longue lignée de guitar heroes et reste une source d’inspiration pour des musiciens aussi différents que Willie Nelson, Jimmy Hendrix ou Andrés Segovia. Pourtant, les clichés qui abondent à son sujet cachent souvent le génie musical du guitariste : le gitan lunatique aux doigts atrophiés qui joue plus vite que son ombre et ne respecte aucune règle est avant tout un grand musicien.Stéphane Wrembel, guitariste français installé à New York depuis 20 ans, œuvre depuis des années à transformer l’image de Django. Plus connu comme compositeur de Woody Allen, Wrembel est aussi un des guitaristes de « jazz manouche » le plus reconnu d’Amérique du Nord. Tous les ans à New York, il organise des Django à gogo, des concerts (entre autres à Carnegie Hall) où des musiciens aux profils divers réinterprètent Django.

Pour Django 2020, Wrembel a invité une douzaine de musiciens sur le grand plateau de l’Opéra.Stochelo Rosenberg, est un héritier direct de Django et a entre autres joué avec Stéphane Grappelli. Le trio de Théo Ceccaldi a su ré-imaginer un Django qui ne serait pas esclave du swing. Simba Baumgartner, l’arrière-petit fils de Django, vient de sortir son premier disque. Le oudiste Mohamed Abozekry s’est inventé un univers qui doit autant au jazz qu’aux maqams, Caroline Bugala, élève de Didier Lockwood, navigue entre le swing manouche et le jazz. Le guitariste manouche Sébastien Félix est un des plus fidèle représentant de la tradition. Tous ont à cœur d’aller au-delà de la caricature du gitan virtuose.

Stochelo Rosenberg : guitare Stéphane Wrembel : guitare Théo Ceccaldi : violon Valentin Ceccaldi : violoncelle Guillaume Aknine : guitare Mohamed Abozekry : oud Simba Baumgartner : guitare Caroline Bugala : violon Sébastien Félix : guitare Ari Folman-Cohen : contrebasse Nick Anderson : batterie Thor Jensen : guitare

Mercredi 29 janvier 20h

DJANGO 2020Hommage

à Django Reinhardt

De 12 à 28 €

Grande scène

77

8

SARAH MURCIA

NEVER MIND

THE FUTUREUne relecture

des Sex Pistols

Samedi8 février

20hDe 15 à 19 €

Voilà déjà un moment que la contrebassiste Sarah Murcia nous avait convaincu qu’il n’existe pas de tabou musical. Que ce soit avec Jacques Higelin, Rodolphe Burger, Louis Sclavis, Kamilya Jubran ou Magic Malik, elle a toujours su garder une rare intégrité de son et d’esthétique. Arrangeuse, compositrice et metteuse en son, elle se permet tout, mais jamais gratuitement. Il était évident que si quelqu’un devait faire entrer les Sex Pistols à l’Opéra, c’était bien elle.

Avec Never Mind the Future, elle réussit à déconstruire l’album phare du punk qui constituait déjà en soit une déconstruction d’un rock and roll qui prenait de l’embonpoint. L’esprit est là : irrévérencieux mais pertinent. Une musique intransigeante et vitale qui choque par son inventivité.

Sarah Murcia : contrebasse, voix Olivier Py : saxophone Franck Vaillant : batterie Gilles Coronado : guitare Benoit Delbecq : piano Mark Tompkins : voix, danse

Photographie© E. Rioufol

9

SOURDURENT —

L’OCELLE MARE

Tradition et futurisme

franco-occitan

Vendredi14 février

20hDe 15 à 19 €

SOURDURENTSourdure, l’entité solo du musicien Ernest Bergez, devient Sourdurent, une déclinaison plurielle renforcée de quatre musiciens roués aux musiques traditionnelles et aux expérimentations débridées.L’espròva, l’album de Sourdure (au singulier) paru en 2018, est une espèce de météorite improbable, disque magnifique à la fois cérébral et lyrique, traditionnel et futuriste. Avec Sourdurent, Ernest Bergez s’autorise plus de polyrythmie et de polyphonie. Toujours enraciné dans le répertoire du Massif central, les nouveaux arrangements ne craignent pas l’hybridation – répertoires imaginaires ou ré-imaginés, empruntés aux traditions grecques, perses ou maghrébines.

Une musique qui s’écoute mais qui se danse aussi.

L’OCELLE MARE Chimère musicale, mi-homme orchestre, mi-savant fou, Thomas Bonvalet a créé un univers parallèle au moyen d’instruments hétéroclites : diverses percussions et éléments mécaniques, instruments à vent, objets détournés et un dispositif d’amplification fait maison.

SOURDURENT Ernest Bergez : violon, voix, électronique Jacques Puech : cabrette, voix Elisa Trebouville : banjo, voix, percussions Loup Uberto : luth trois cordes basse, voix, percussions

L’OCELLE MARE Thomas Bonvalet : banjo, métronome mécanique, diapasons, claves, concertina, etc.

Photographie © Eloïse Decazes

10

L’ATTRACTEUR éTRANGE

Peinture sonore Composition

live

Vendredi3 avril20h

De 15 à 19 €

Le Soundpainting est un système de composition collective improvisée, mis au point par le compositeur américain Walter Thompson. Benjamin Nid, saxophoniste et compositeur, est passé maître dans l’art de diriger des ensembles de toutes tailles en utilisant la méthode de Thompson avec qui il s’est formé. Benjamin prend comme modèle l’effet papillon. Ce système chaotique qui mène d’un évènement à l’autre est, ce qu’on appelle un attracteur étrange. La technique du Soundpainting ressemble (étrangement) à un attracteur étrange – une composition chaotique au sens presque mathématique du terme.

Au cours des années, Benjamin Nid et l’Attracteur Etrange ont développé une remarquable dynamique de groupe et sont passés maîtres dans l’art de composer en direct en utilisant des sources musicales hétéroclites – ces improvisations se nourrissent de souvenirs jazz, de rock instrumental, de musiques de films, de bribes non identifiables, d’humour et de gravitas.

Jessica Martin-Maresco / Laura Tejeda / Damien Sabatier / Florent Brique / Frédéric Roudet / Simon Girard / Jean-Baptiste Lacou / Maurizio Chiavaro / Jérémy Garcia / Jean-Paul Hervé / Etienne Kermarc / Stéphane Giner / Laurent Vichard / Enrico Fiocco / Benoît Voarick / Benjamin Nid

11

UNE NOUIBA DE FèS

Musiques arabo-andalouse

et chaâbi

Jeudi9 avril20h

De 15 à 19 €

La musique arabo-andalouse originaire d’Al-Andalus (Maghreb et péninsule ibérique) est une des musiques savantes du Maghreb. Cette tradition vieille de plusieurs siècles a été très influencée par les cultures berbères, arabes, africaines, juives et chrétiennes qui ont longtemps cohabité au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Au cours des siècles, des variantes se sont codifiées dont El andalous de Fès, le ça’naa d’Alger et le malouf de Constantine. Le chaâbi, la musique populaire algéroise, est une variante du ça’naa, né dans la casbah d’Alger au début du 20e siècle.Lors d’une résidence au Conservatoire de musique arabo-andalouse de Fès,

les 5 membres du groupe Nouiba (Lyon/Alger), 6 musiciens et professeurs du Conservatoire de Fès, ont fusionné leurs traditions respectives. Avec cet ensemble, les deux groupes ont élaboré un répertoire musical poétique et festif qui mêle traditions savantes et populaires, marocaines et algériennes.

ENSEMBLE DU CONSERVATOIRE DE FÈS Fadwa Tadisti : chant Salim Amri : violon Mostapha Amri : alto Ikram Bennani : oud Amine Belkaab : piano

NOUIBA Siham Moulali : chant et tar Mohamed M’sahel : derbouka Aurélie Tissot : quanun Nacer Hamzaoui : mandole et chant Aurélie Albaret : violon

12

Black Atlantic Club Live Session

DJ James Stewart

SAHRA HALGAN

Somaliland groove

Samedi11 avril

20hDe 15 à 19 €

Sahra Halgan est issue d’une famille de chanteurs traditionnels. Son parcours artistique est intimement lié à l’histoire de son Somaliland natal – ce territoire situé entre la Somalie et Djibouti. En 1988, lorsque la guerre éclate au Somaliland, Sahra s’engage et part chanter aux côtés des soldats qui luttent pour l’indépendance. Elle devient alors Sahra Halgan, « Sahra la combattante ». Contrainte de fuir le pays pendant la guerre civile, Sahra est aujourd’hui retournée y vivre après 25 ans passés en France. Sa voix puissante navigue entre l’Afrique et le Moyen-Orient et sa musique s’appuie sur des rythmes qui rappellent le funk somalien,

avec des claviers hérités de l’éthio-jazz et une guitare parfois proche de l’assouf – le blues du désert des touaregs. Son dernier album comporte de nouvelles compositions, des morceaux traditionnels, et des chansons de l’âge d’or de la scène somalienne.

Sahra Halgan : chant Aymeric Krol : batterie, percussions Maël Saletes : guitare, chœurs Régis Monte : claviers James Stewart : platines

13

MELINGOTango

greco-porteño

Vendredi17 avril

20hDe 15 à 19 €

Natif de Buenos Aires, Melingo est une sorte de poète cubiste du tango. Sa voix grave et rocailleuse rappelle plus Tom Waits que Carlos Gardel, et c’est peut-être justement pour ça qu’il est un des musiciens les plus à même de représenter la modernité d’un tango toujours urbain et toujours en évolution.Oasis, son nouveau projet, prend la forme d’un conte musical, une quête initiatique qui suit un vagabond illuminé nommé Lineyra. Melingo, argentin d’origine grecque, y mêle tango et rebetiko – musique des exclus et des fumeurs de haschich – et crée un univers de personnages possédés qui peuplent un bas-fond greco-porteño mythologique.

Au moyen d’images pré-enregistrées et de projections, Melingo dialogue avec ses personnages qu’interprètent, entre autres, Vinicio Capossela et Fernando Noy…Beaucoup plus qu’un concert, Oasis est une œuvre hallucinée, inclassable, à l’image de Melingo lui-même.

Melingo : clarinette, chant Muhammad Habbibi Guerra : guitare électrique, bouzouki, voix Rodrigo Gomez : batterie, Pads Juan Ravioli : basse Facundo Torres : bandonéon

14

AKSAK MABOUL

Avant-rock surréaliste

Vendredi15 mai

20hDe 15 à 19 €

Aksak Maboul, OVNI (belge) lancé à la fin des années 70, est responsable de deux disques cultes qui ont marqué une (ou deux) génération(s) de musiciens : Onze danses pour combattre la migraine (1977) et Un peu de l’âme des bandits (1980). Le duo original de Marc Hollander et Vincent Kenis a créé une espèce d’avant-rock mâtiné de toutes les musiques imaginables et inimaginables – avec un goût prononcé pour les harmonies grinçantes, des mélodies et des hooks hautement satisfaisants et un sens de l’humour surréaliste. En 2014, après un détour de trente ans où Marc Hollander s’est essentiellement dédié à son excellent label Crammed Disc,

il sort L’Ex-futur album, avec la chanteuse Véronique Vincent – écrit et enregistré au début des année 80, mais jamais achevé. Le succès critique les convainc de se produire de nouveau en concert – s’ensuivent quelques tournées, et un tout nouvel album prévu pour le printemps 2020.

Marc Hollander : claviers Véronique Vincent : chant Lucien Fraipont : guitare Faustine Hollander : basse, chant Erik Heestermans : batterie

15

ELYSIAN FIELDS

Jeudi28 mai

20hDe 15 à 19 €

Formé à New York en 1995, Elysian Fields est issu de la scène new-yorkaise underground de l’époque – une scène où les frontières entre le jazz, l’expérimental et le rock restent indéfinies. Fondée par la chanteuse Jennifer Charles et le guitariste Oren Blowdow, leur musique est parfois décrite comme du « rock noir » – se référant, non à la couleur d’un rocher, mais bien à une certaine ambiance de film, généralement noir et blanc. Sur une musique très atmosphérique, aux tempos souvent lents, Jennifer Charles chante des textes sombres et poétiques en alliant un mystère et une sensualité digne des grandes icônes du jazz des années 50.

Le nouvel album d’Elysian Fields met en musique les poèmes de Cao Xueqin, auteur chinois du 18e siècle qui partage avec Elysian Fields un goût pour les histoires d’amour, de désillusion et de douleur ainsi qu’une croyance en l’impermanence de toute chose.

Jennifer Charles : voix Oren Blowdow : guitare, voix Sam Levin : batterie, pads

Photographie © Michael Lavine

16

LES FILLES

DE ILLIGHADAD

Country blues touareg

Vendredi29 mai

20hDe 15 à 19 €

Les Filles viennent d’Illighadad, un village reculé du Niger situé entre la brousse et le désert. Trois femmes qui ont non seulement défié les normes masculines, mais qui en quelques années ont aussi renouvelé la musique touareg. Depuis l’introduction de la guitare électrique, apportée de Libye et d’Algérie dans les années 70, la musique touareg s’est éloignée de ses origines pastorales – le tendé – pour imposer un son urbain où la guitare électrique prend souvent la place des voix. Fatou Seidi Ghali, qui a appris la guitare seule, en empruntant l’instrument à son frère, a clairement écouté ces guitaristes

– de Tinariwen à Bombino et Mdou Moctar – mais Les Filles puisent également dans le tendé et sa tradition de chant féminin. Elles ont remplacé la batterie par les percussions traditionnelles et utilisent les riches harmonies vocales de leurs grand-mères tout en conservant le sens de l’expérimentation et le goût électrique des nouveaux groupes touaregs.

Fatou Seidi Gali : guitare, voix lead Alamnou Akirwini : voix, percussions Fitimata Ahmadelher : voix, percussions Abdoulaye Madassane : guitare

17

Black Atlantic Club Live Session

DJ James Stewart

CANALON DE TIMBIQUI

Pacifique afro-colombien

Samedi30 mai

20hDe 15 à 19 €

La chanteuse Nidia Góngora est une des icônes de la musique du Pacifique colombien. Avec son groupe, Canalon de Timbiqui, elle a beaucoup contribué à diffuser la culture de la marimba de chonta, un style aux profondes racines africaines. Nidia s’est fait connaître internationalement pour son travail avec Quantic, le producteur britannique, mais privilégie toujours son travail avec ses compatriotes de Timbiqui avec lesquels elle fait vivre des traditions héritées de générations d’afro-descendants. Avec les marimbas, les harmonies vocales et les percussions, le groupe traduit une expérience faite de conflits et de résistance,

mais également de joie collective et de danse. Une musique à la fois profonde et profondément festive.

Nidia Góngora : leader, voix, guasá Yuli Castro : voix, guasá María Zuñiga : voix, guasá Policarpa Angulo : voix, guasá Danilo Cuenú : bombo arrullador Duván Diaz del Castillo : cununo Lisandro Vallecilla : bombo Cristian Bonilla : marimba James Stewart : platines

1818

Sahariennes célèbre les héritages communs des femmes d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie et du Sahara occidental. Au-delà des conflits qui définissent trop souvent les relations de leurs pays respectifs, ces sahariennes partagent leurs traditions cousines et une volonté commune d’imposer leur parole d’artiste. Traditions profanes ou sacrées, héritages berbères, touaregs, ou gnawa – les musiques des quatre côtés de cette frontière de sable appartiennent à une grande famille. En mettant cet héritage en commun et en créant des formes nouvelles, ces femmes affichent une solidarité artistique qui fait fi des adversités quotidiennes ou géopolitiques. Noura Mint Seymali, issue d’une famille de griots, est la grande chanteuse mauritanienne d’aujourd’hui. La chanteuse Aziza Brahim porte son histoire de réfugiée sahraouie mais demeure une artiste tournée vers le futur. Souad Asla milite pour diffuser le patrimoine musical des femmes algériennes, entre autres avec les musiciennes de Lemma. Malika Zarra est une artiste marocaine qui partage son temps entre le Maroc,

la France et les États-Unis et est une habituée des collaborations.Avec cette création, ces sahariennes nous promettent une aventure artistique nouvelle qui allie solidarité artistique et célébration festive.

Souad Asla : chant, percussion Aziza Brahim : chant Noura Mint Seymali : chant, ardine Malika Zarra : chant Hasna el Bachira : guembri, guitare El Jeich Chighaly : guitare

Dans le cadre de la saison des cultures africaines en France : Africa 2020

Photographie © Mohamed Nohassi

Vendredi 19 juin20h

SAHA-RIENNES

Algérie/Maroc/ Mauritanie/

Sahara occidental

De 15 à 28 €

Grande scène

1919

Les Amphimidis 12h30Concerts du CNSMDAu programme, des concerts au répertoire éclectique, proposés et interprétés par les étudiants du CNSMD de Lyon.

Sur les docs Perles rares, grands classiques, créations contemporaines, premiers films : Sur les docs propose une sélection de documentaires d’auteur concoctée avec tënk.fr.Une discussion autour de l’œuvre, animée par le réalisateur Samuel Aubin, clôturera la séance.

Le disque du siècleL’expression est courante. Quand un disque plait un peu, qu’il plait assez, mais que l’on sent qu’il n’est peut-être pas « important », qu’il ne marquera pas sa génération – on dit alors que « ce n’est pas le disque du siècle ». Alors, ce disque du siècle, où le trouve-t-on ? Qui peut nous en parler ?Une fois par mois, un(e) invité(e), sélectionnera un album qui l’a marqué et le présentera au public. Après une introduction, l’album sera joué dans son intégralité, dans une obscurité relative, sur un système d’écoute optimal. Les règles de sélection sont simples :— l’enregistrement doit avoir été pensé et produit en tant qu’album— l’album doit avoir un aspect « historique » que nous définissons comme ayant au moins dix ans. — L’album sera diffusé dans le format dans lequel il aura été originalement publié : en vinyle, cassette, CD, voire même en version numérique.  — Il ne sera permis aucune interruption pendant l’écoute d’album…

Dates à consulter sur le siteopera-lyon.com

L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture, la Ville de Lyon, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon

04 69 85 54 54opera-underground.com#operaunderground@operaunderground

Phographie couverture : © Sergueï Prokoudine-GorskiDesign : ABM Studio

17.01 20h Concert Watchdog

18.01 20h Concert Tom Rainey Trio

25.01 20h Grande Scène

Concert Loic Lantoine &  The Very Big Experimental Toubifri Orchestra

29.01 20h Grande Scène

Concert Django 2020

08.02 20h Concert Sarah Murcia : Never Mind The Future

14.02 20h Concert Sourdurent – L’Ocelle Mare

03.04 20h Concert L’Attracteur Étrange

09.04 20h Concert Une Nouiba de Fès

11.04 20h Black Atlantic Club17.04 20h Concert

Melingo15.05 20h Concert

Aksak Maboul28.05 20h Concert

Elysian Fields29.05 20h Concert

Les Filles de Illighadad30.05 20h Black Atlantic Club19.06 20h Grande Scène

Concert Sahariennes

calendrierLes gratuits