FOOTBALL La chaleur des supporters nantais du club rennais ... · Note G & M : 16,5/20. Besserat de...

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EXCLUSIF

Heaulme parle

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« Le routard du crime », qui sera jugé en mars 2014 pour le meurtre de deux enfants à Montigny-lès-Metz en 1986, brise le silence depuis sa cellule. P.6

Francis Heaulme en 2002.

Choisissez les prochaines questions Duel du mois en utilisant l’application iPhone BVA.

Enquête réalisée par téléphone et Internet les 12 et 13 septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1 049 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

LE DUEL DU MOIS

Vin rougeou vin blanc ?Préférez-vous le vin rouge ou le vin blanc ?

Le vin rouge

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Le vin blanc

Vendredi 27 septembre 2013 N° 2526

CAHIER IMMOBILIER

Nos conseils pour acheter, aménager, investir…P.17 à 25

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Dans les coulisses de la création chez Guy LarocheP.30 et 32

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NANTES

FOOTBALL

La chaleur des supporters nantais face à l’organisation du club rennais P.44 et 45

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JUSTICELes avocats en grève

Les avocats nantais ont décidé de se mettre en grève le 4 octobre, suite à la réduction du budget de l’accès au droit au niveau national. Ils vont également « suspendre » leurs permanences juridiques gratuites et leur participation à certaines juridictions comme la cour d’assises, selon le barreau de Nantes.

RELIGIONDes chrétiens dans la rue

Des chrétiens du centre-ville offriront samedi après-midi des fleurs et des boissons aux passants, sur le parvis de l’église Saint-Nicolas. Cet après-midi – baptisé « Happy Life » – sera entrecoupé de danses tahitiennes, de chants africains et de musique afin de témoigner de leur « joie de croire au Christ » et susciter une « pause spirituelle ».

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Vendredi 27 septembre 20132 ■■■Grand Nantes

LE CHIFFRE

6quartiers sensibles

de l’agglomération nantaise vont expérimenter

les « emplois francs », une prime de 5 000 €

pour les employeurs qui recrutent des jeunes en CDI.

SEMITAN

Les violences inquiètentUne intersyndicale a été constituée à la Semitan pour dénoncer « la hausse continuelle des incivilités et des agres-sions » dans les transports en com-mun depuis trois ans. La CGT, Sud, la CFDT et la CFTC ont ainsi écrit au pré-fet pour lui demander un rendez-vous. Les syndicats déplorent, entre autres, qu’il n’y ait « aucune force de police à bord des rames en journée, en fin d’après-midi, en nuit ainsi que lors des concentrations estudiantines sur la ligne 2 entre les arrêts Boissière et Commerce ». W G.F.

Frédéric Brenon

Les candidatures se multiplient au sein de la droite nantaise. Après Laurence Garnier (UMP), Julien

Bainvel (UMP) et Hervé Grelard (UDI), Sophie Van Goethem (divers droite) a annoncé ce jeudi qu’elle briguait offi-ciellement la mairie de Nantes. Agée de 56 ans, cette conseillère municipale d’opposition soutenait pourtant Julien Bainvel dans sa quête d’investiture de l’UMP. Mais « l’immobilisme » du parti l’a poussée à « prendre ses respon-sabilités ». « Julien est sûrement le meilleur can-didat mais il est bloqué par la faute de l’UMP, explique-t-elle. Je suis écœu-rée par ce manque de sérieux ! On renvoie l’image d’une cour de mater-nelle ! Je profite donc de ma liberté pour représenter les électeurs de droite qui, comme moi, considèrent qu’on ne peut plus attendre davan-tage. » Maître de conférences en droit

du travail, Sophie Van Goethem avait également été candidate aux élections cantonales 2011 face à Johanna Rol-land. « Beaucoup de Nantais me sou-tiennent, assure-t-elle. Et ceux qui me connaissent savent que je ne lâche rien. » « Sa démarche est l’expression d’un ras-le-bol qu’on entend autour de nous », analyse Julien Bainvel. W

MUNICIPALES Sophie Van Goethem se déclare

Une nouvelle candidate à droite

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Sophie Van Goethem, 56 ans.

L’argument du bruit, avancé pour jus-tifier la nécessité de déplacer l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, aurait-il du plomb dans l’aile ? Jeudi, le Cedpa, un collectif d’élus opposés à l’aéroport du Grand-Ouest, a présenté une contre-étude remettant en cause le plan d’ex-position au bruit de l’agglomération nantaise. « Le résultat [de cette contre-étude] est sans équivoque: l’argument du bruit qui deviendrait insupportable et

empêcherait l’urbanisation de Nantes est un mensonge », assure le Cedpa. « Les données de cette étude (...) ne re-coupent pas les premiers éléments de celle menée depuis plusieurs mois par la Direction générale de l’aviation civile à la demande de la commission de dia-logue », a rétorqué la préfecture, qui invite les opposants à venir à la prochaine réunion de dialogue organisée avec les parties en présence dans le dossier. W

PROJET D’AÉROPORT

Raffut autour de la contre-étude

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Le plan d’exposition au bruit de l’agglomération a été remis en cause.

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Avec

Préparation : 30 min. Cuisson : 2 h 30. Repos : aucun. Difficulté : moyenne. Ingrédients pour 4 personnes :4 cuisses de canard à confire, 1 navet long, 1 orange, 2 cébettes, 3 échalotes, 100 g de mouron des oiseaux ou de ciboulette, du piment d’Espelette. Pour la mari-nade : 200 g de vinaigre blanc, 20 g de miel, 10 g de sucre. Pour la sauce gas-trique : 20 g de miel, 40 g de jus d’orange réduit, 10 cl de jus de viande réduit, 5 g de maïzena à délayer.

V Faire chauffer le four à 140 °C. Mettre les cuisses de canard dans un plat à four, bien saler et mettre à cuire deux heures et demie.V Préparer la marinade : mettre le miel

dans une casserole et porter à ébullition. Déglacer avec le vinaigre et ajouter le sucre. Bien mélanger et laisser refroidir.V Eplucher le navet et le tailler en fines tranches à l’aide d’une mandoline (envi-

ron 12 tranches par personne). Les mettre dans une casserole d’eau froide à peine salée, porter à ébullition et récu-pérer les tranches de navet dans une passoire. Les verser dans la marinade.V Emincer finement les échalotes et les faire confire dans une casserole. Ciseler les cébettes. Une fois les cuisses bien confites, les sortir du four et les effilocher en séparant bien la chair de la peau et les os. Mélanger l’effiloché avec les échalotes confites, saler, poivrer et ajou-ter les cébettes.V Préparer la sauce gastrique : porter à ébullition le miel, déglacer avec le jus d’orange réduit au préalable. Ajouter le jus de viande, puis lier légèrement à la maïzena afin d’épaissir la sauce.V Dressage : faire six petits tas d’effilo-ché dans chaque assiette, poser deux lames de navet sur chaque tas, parse-mer de zestes d’orange, napper de sauce gastrique, saupoudrer légèrement de piment d’Espelette et poser quelques feuilles de mouron des oiseaux. W

Tomy Gousset, chef de Pirouette, au 5, rue

Mondétour, Paris 1er. Tél. : 01 40 26 47 81.

LE VIN COUP DE CŒUR

Un champagne léger et aérienEdmond Besserat fonde sa maison en 1843 et s’impose en créant des cuvées qu’il décide de distribuer au-près des hôtels, restaurants et ca-vistes les plus renommés. En 1930, relevant le défi lancé par le directeur d’un prestigieux restaurant parisien, Victor Besserat conçoit un cham-pagne tout en finesse, à l’efferves-cence légère, pour accompagner idéalement tout un repas. C’est la naissance de la cuvée des Moines, élaborée selon un savoir-faire unique et singulier. La prise de mousse qui en résulte est plus légère, plus aé-rienne. Le style « maison » de la toute nouvelle cuvée s’y affirme : finesse de bulle remarquable, jeu-nesse et précision aroma-tique, élégance d’une ambiance fleurie, ten-sion de la bouche pour prolonger la nuit, un grand Besserat de Bellefon. W

Note G & M : 16,5/20.

Besserat de Bellefon,

cuvée BdeB, 2013.

Environ 55 €.

DR

LA RECETTE DU CHEF

Effiloché de canard à l’orange, par Tomy Gousset

Un chef formaté aux maisons de prestigeL’adresse a ouvert l’été dernier et fait le buzz d’entrée de jeu. Pas étonnant :

le jeune chef Tomy Gousset, formaté aux maisons de prestige (Taillevent,

Meurice, Boulud à New York), pioche ses recettes dans le répertoire

classique et y ajoute ses petites pirouettes de fantaisie. Le tout

accompagné d’une carte de vins malicieux dans tous les terroirs.

Vendredi 27 septembre 2013 Gourmandises■■■ 3

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LE RESTAURANT Nicolas Guiet, chef de L’U.Ni, a été sacré Jeune Talent 2013

Une révélation qui s’affirme

NANTES. Révélation l’an passé, Nicolas Guiet, ex-Mare aux Oiseaux, remet le couvert pour les Nantais. Et la deuxième saison confi rme la précédente. Une cuisine d’imagination, bien réalisée, des tarifs ajustés dans une carte courte où rien ne laisse indifférent : les langoustines marinées et asperges en vinaigrette au basilic thaï, une entrée tout en fraîcheur et justesse, une barbue iodée et douce... Cave de bonnes références en loires. A partir de 35 €. Note G & M : L’U.Ni, au 36 rue Fouré 44000 Nantes. Tél. 02 40 75 53 05.

DR

L’ARTISAN

Guerlais, l’« agitateur de papilles »Vincent Guerlais est désormais le meilleur et le plus prolifique pâtis-sier-chocolatier de la cité des Ducs de Bretagne. Alors que ses créations s’exportent aujourd’hui jusqu’à New York, ce dernier, « agitateur de pa-pilles », comme il se définit, régale les gourmands de son fief nantais depuis quinze ans. Avec notamment une ganache aux éclats de noisette diabolique et des pralinés d’antho-logie, dont celui aux amandes noi-settes hachées grossièrement, donc très croustillant et jamais sur le sucre, celui au sésame grillé, plus puissant en lait qu’en noir, ou celui à la fleur de sel dont les cristaux soulignent et renforce les notes tor-réfiées de fruits secs (75 €/kg). W

Chocolats Vincent Guerlais. Au 11, rue

Franklin 44000 Nantes. Tél. : 02 40 08 08 79

CINÉMAQui veut aider le tournage ?La réalisatrice Marie-Baptiste Roches recherche un garçon de 13 à 15 ans et une fille de 15 à 16 ans pour son court-métrage. Le casting aura lieu bientôt à Nantes. Elle recherche aussi une maison de ville ou de quartier résidentiel comprenant un étage avec un palier assez long, une très grande chambre et une grande entrée au rez-de-chaussée. Renseignements : [email protected]

CULTUREUn « vide studio » à NantesUne « bourse aux instruments » de musique et aux vinyles aura lieu samedi, de 14 h à 18 h, dans les locaux de Trempolino, à La Fabrique. Un studio équipé (batterie, guitare et basse) sera disponible pour faire des essais. Des stands communs sont prévus pour ceux et celles qui n’ont qu’un ou deux instruments à vendre. Inscriptions pour les vendeurs : [email protected]. Accès libre.

POLITIQUEConcert militant samedi soirUn « concert militant contre les

licenciements et la précarité » est organisé samedi (20 h) à la salle Bitche par le Front anticapitaliste. Kask Leone, rappeur militant et ancien salarié de PSA Aulnay, s’y produira. 3, rue de Bitche.

SOLIDARITÉA rollers contre la faimLes Six heures de Nantes auront lieu dimanche, dès 10 h, au Marché d’intérêt national. Cette course en rollers vise à venir en aide « aux personnes qui souffrent de la faim dans le monde ». Concerts et animations sont aussi prévus. Entrée gratuite pour les spectateurs.

Vendredi 27 septembre 20134 ■■■Grand Nantes

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INFOS-SERVICES

20 Minutes Nantes8, rue Elie-Delaunay, NantesTél. : 02 40 89 92 70 Fax : 02 40 89 92 [email protected] commercial :David Fumeron Tél. : 06 11 70 47 85 [email protected] Roux Tél. : 02 40 38 51 [email protected]

C’est un temps mitigé et lourdqui va dominer sur de nombreusesrégions avec une alternanced’éclaircies et de passagesnuageux. De rares ondées pourrontse produire du Bassin parisienau nord-est et près de l’Atlantique.

AUJOURD’HUI

ET EN FRANCE

DEMAINmatin après-midi matin après-midi

Le temps va se dégrader ce week-end

17 °C 31 °C 17 °C 26 °C

LA MÉTÉO À NANTES

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Vendredi 27 septembre 20136 ■■■France

Propos recueillis

par Vincent Vantighem

La dernière fois qu’on l’a entendu, c’était dans l’enceinte d’une cour d’assises. « Mon style, c’est l’Opi-

nel. Et j’étrangle à mains nues. Montigny, c’est pas moi ! », avait-il lâché. Ce jour-là, Francis Heaulme était un simple témoin. Et c’est Patrick Dils qui était l’accusé. Dix ans plus tard, Dils est libre. Heaulme est, lui, de nouveau renvoyé aux assises pour répondre du meurtre de deux en-fants commis à Montigny-lès-Metz (Mo-selle) en 1986. Ce sera en mars 2014. Par l’entremise de son nouvel avocat, Pierre Gonzalez de Gaspard, 20 Minutes a fait passer en prison, à Ensisheim (Haut-Rhin), une série de questions au « rou-tard du crime ». Les réponses nous ont été restituées le 17 septembre.

Comment vous portez-vous ? Ça va. J’ai une cellule pour moi tout seul. Elle fait six mètres sur trois. Peut-être un peu moins. Les sanitaires sont propres. Je fais le ménage moi-même.

Quels rapports entretenez-vous avec les autres détenus d’Ensisheim ?Je suis en contact avec deux détenus. Le premier a 32 ans et a été condamné à vingt ans de prison. Il vient me voir l’après-midi. On parle, on regarde la télé et parfois on joue à la console. L’autre a 49 ans, et il est condamné à une peine de quinze ans. Cette situation me satisfait.

Recevez-vous beaucoup de visites au parloir ?Ma sœur, Christine, vient me voir sou-vent. La semaine dernière, elle m’a rap-porté des photos de ses enfants. Ils ont 8 et 10 ans. Je les aime bien. Sinon, je reçois des courriers d’anciens codéte-nus, de ma sœur et de mon avocat.Travaillez-vous ? Suivez-vous une formation particulière ?Non, je ne travaille pas. Je touche une petite pension de la Caisse d’allocations familiales à cause de mon handicap. Cela fait 232,95 € par mois.En mars 2014, vous serez jugé pour le double meurtre de Montigny-lès-Metz. Comprenez-vous pourquoi vous êtes renvoyé devant une cour d’assises ?Vingt-huit ans après les faits, non, je ne comprends pas. Surtout que j’ai déjà dit que ce n’était pas moi. Pour moi, c’est une erreur judiciaire aussi lourde que celle de Patrick Dils.Vous avez été reconnu coupable de neuf meurtres dans huit affaires et condamné plusieurs fois à la perpétuité. Pensez-vous sortir de prison un jour ?Je ne sais pas. On verra. Je verrai ce que je ferai à ce moment-là. Cela dépendra de mon âge. Je pense que j’irai vivre chez ma sœur si je sors un jour.Si vous sortez, quel accueil les Français vous réserveront-ils, d’après vous ?J’ai eu des pépins. J’ai commis des er-reurs. Mais je paye pour tout ça. Je conti-nue à payer. Je pense que les gens com-prendront. Après, je ne crierai pas sur la place publique : “Eh ! Je suis Francis Heaulme !” Si je sors un jour de prison, c’est sûr, je me ferai tout petit... W

FRANCIS HEAULME « Le routard du crime » a répondu aux questions de « 20 Minutes » depuis sa cellule

« Si je sors un jour de prison, je me ferai tout petit… »

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« C’est une erreur judiciaire aussi lourde que celle de Patrick Dils… »

Francis Heaulme, ici en 1996, sera de nouveau jugé pour meurtre en 2014

Il ne tire pas de plans sur la comète, mais Francis Heaulme évoque, dans l’entretien qu’il a accordé à 20 Minutes, la possibilité de « sortir un jour de pri-son ». Avant ça, « le routard du crime » doit surtout se concentrer sur la nouvelle étape judiciaire qui l’attend. Le 31 mars 2014, il sera jugé pour le double meurtre de Montigny-lès-Metz. Bien sûr, 20 Mi-

nutes avait intégré des questions à ce propos dans la liste transmise à Francis Heaulme. « Celles-là, c’est moi qui y réponds et non mon client », a tranché son avocat, Pierre Gonzalez de Gaspard.

L’affaire est spéciale. Alors que Patrick Dils était emprisonné, les enquêteurs se sont aperçus que les corps des enfants, morts le crâne fracassé à coups de pierre, portaient « la quasi-signature criminelle » de Heaulme.

Il a vu un « autre homme »Interrogé, le tueur en série a reconnu qu’il était présent sur place le jour des faits et qu’il avait reçu des pierres jetées par les enfants. Mais il a toujours nié les avoir tués. « Bien sûr qu’il conteste tou-jours les faits, réagit son avocat. Surtout,

il m’a confié avoir vu un autre homme sur place le jour des meurtres. C’est un élément intéressant… » Cela correspond aussi à un témoignage du dossier qui n’a pas été exploité. L’avocat a donc décidé de réclamer un supplément d’informa-tion judiciaire : « Il faut savoir qui est cet autre homme. » Jean-François Abgrall, le gendarme qui a arrêté Heaulme en 1992, se montre, lui, sceptique. « La chose dont nous sommes sûrs, c’est que Heaulme était sur place le jour des faits. C’est surtout ça qui pose question… » W V. V.

Il conteste les faits dans l’affaire de Montigny-lès-Metz

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L’avocat de Francis Heaulme, Pierre Gonzalez de Gaspard.

Une affaire qui dure depuis vingt-sept ans28 septembre 1986 Les corps de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, 8 ans,

sont découverts à Montigny-lès-Metz, le crâne fracassé à coups de pierre.

27 janvier 1989 Patrick Dils est condamné à la perpétuité.

7 janvier 1992 Francis Heaulme est arrêté pour un meurtre commis à Brest.

1993 Interrogé en prison, il évoque spontanément l’affaire de Montigny.

24 avril 2002 Patrick Dils est acquitté après quinze ans de détention.

31 mars 2014 Francis Heaulme sera jugé aux assises de Moselle pour ce

double meurtre. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

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FAITS DIVERSUne noyade peut-être liée aux disparues de PerpignanLes policiers enquêtant sur les disparues de Perpignan sont en train de vérifier si le principal suspect, Francisco Benitez, connaissait Sandra Martin, retrouvée noyée en 1999 en Ariège. Le légionnaire s’est suicidé en août.

Une fillette oubliée dans le bus scolaireLe 17 septembre, une fillette de 2 ans et demi a été oubliée toute une matinée dans un bus scolaire en Corrèze. Le chauffeur n’avait pas vu la petite qui s’était endormie et la directrice de l’école la croyait malade.

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Cécile Bourgeon avait ému l’opinion…Cécile Bourgeon, dont le désarroi avait ému l’opinion, reprochait récemment

aux policiers de ne pas travailler assez vite. L’affaire avait commencé le

12 mai, lorsqu’elle avait affirmé à la police que sa fille de 5 ans avait disparu

dans un parc de Clermont-Ferrand alors qu’elle-même, enceinte de six mois,

s’était assoupie. Jeudi soir, elle était mise en examen pour « dénonciation de

crime imaginaire », « recel de cadavre » et « dissimulation de preuve ».

Armelle Le Goff

L e parquet a requis la mise en exa-men et le placement en détention de Cécile Bourgeon et Berkane

Maklouf, la mère et le beau-père de Fiona, qui ont été présentés dans la soi-rée de jeudi au juge d’instruction. Les mises en examen pour « coups mor-tels » aggravés visant Berkane Maklouf et « dénonciation de crime imaginaire » visant Cécile Bourgeon, sont passibles respectivement de 30 et 5 ans de prison.

Devant sa sœur de 2 ansLe procureur de la République, Pierre Sennès, a révélé que la mère et le beau-père, après avoir trouvé le corps sans vie de la fillette dans son lit di-manche 12 mai, ont dit avoir mis le corps de Fiona dans un sac, puis dans

le coffre de leur voiture, avant d’aller l’enterrer nue dans les environs de Clermont-Ferrand sous les yeux de sa petite sœur de 2 ans.Plus tôt dans la journée, les fouilles visant à retrouver le corps de la petite fille près du lac d’Aydat (Puy-de-Dôme), ont été levées sans que sa dépouille ait été retrouvée. Le procu-reur a déclaré que dès le début de l’affaire, les enquêteurs s’étaient concentrés sur « deux pistes » : celle d’un « prédateur » et celle de la famille de Fiona. L’interpellation du couple avait ainsi été décidée dès « le mois de juin », et différée en raison de la gros-sesse de Cécile Bourgeon, qui a ac-couché de son troisième enfant fin août. Pour l’instant les versions de la mère et de son compagnon divergent sur les circonstances du décès. Cécile Bourgeon accuse son compagnon d’avoir mortellement frappé Fiona tandis que lui évoque « un accident domestique ». W

FAITS DIVERS La mère et le beau-père livrent au compte-gouttes les circonstances du drame

Fiona, aurait été enterrée nue

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Suivez les développements

de l’affaire sur

Les recherches de jeudi n’ont rien donné. Elles doivent reprendre ces jours-ci.

En vidéo, quand la mère de Fiona parlait aux médias de la disparition de sa fille.

Comme à chaque rentrée, des élèves n’ont pas accès à la cantine scolaire. Une situation dénoncée jeudi par la FCPE. Car ces dernières années, les demandes d’inscription ont explosé et les cantines n’ont pas toujours les moyens humains et matériels de toutes les satisfaire. Ce qui amène des collec-tivités territoriales à restreindre l’accès à la restauration scolaire. Ainsi, dans certaines communes, les élèves dont les deux parents ne travaillent pas ne sont pas jugés prioritaires pour la cantine. Dans d’autres, ce sont les enfants de

petite section. Autre cas de figure : « Les parents qui travaillent, mais qui ont une nourrice ou un proche habitant près de l’école sont parfois incités à ne pas s’ins-crire à la restauration scolaire », sou-ligne Paul Raoult, président de la FCPE. Le dernier obstacle à la cantine est financier. Car bien que le tarif du repas en fonction du quotient familial soit appliqué dans une majorité de communes, certaines s’y refusent. Le coût de la cantine est alors parfois trop lourd à assumer pour des familles modestes. W Delphine Bancaud

ÉDUCATION

Qui sont les oubliés de la cantine ?

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INSOLITEUn trésor au Mont-Blanc Un jeune alpiniste savoyard a découvert pour plusieurs dizaines de milliers d’euros de pierres précieuses sur un glacier du Mont-Blanc. Selon la gendarmerie, elles proviendraient du crash d’un avion indien vieuxd’un demi-siècle.

DROGUEAprès une saisie, Air France se constitue partie civileLa compagnie a annoncé jeudi son intention de se constituer partie civile dans l’affaire de la saisie record de 1,3 tonne de cocaïne sur un de ses vols Caracas-Paris. « Les bagages non identifiés ont été introduits de façon délictueuse dans la chaîne de chargement des conteneurs destinés à être embarqués dans l’avion », indique le point d’étape sur l’enquête interne.

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François Hollande s’est refusé jeudi à tout commentaire à propos des at-taques de Cécile Duflot contre Manuel Valls au sujet des Roms. La ministre EELV du Logement a critiqué avec viru-lence son collègue de l’Intérieur. Elle l’a accusé d’être allé « au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain » et en a appelé à « la responsabilité du pré-sident de la République ». Mardi, Manuel Valls avait jugé que les Roms étaient majoritairement incapables de s’intégrer et devaient être « reconduits » en Rou-manie et en Bulgarie. Le Premier mi-

nistre, Jean-Marc Ayrault, invité des journées parlementaires d’Europe Eco-logie-Les Verts, a quant à lui renvoyé à la circulaire d’août 2012 sur les Roms. « Nous avons fait une réunion intermi-nistérielle que j’ai présidée, cela s’est traduit par une circulaire que Cécile Du-flot a signée, que Manuel Valls a si-gnée... », a-t-il rappelé.De son côté, le président de l’UMP, Jean-François Copé, a demandé « solennel-lement » à François Hollande de « tran-cher immédiatement [ce] différend ». W

Armelle Le Goff

POLÉMIQUE

Duflot attaque Valls sur les Roms

Cécile Duflot a critiqué Manuel Valls.

LE CHIFFRE

47ans. C’est le nombre

d’années durant lesquelles un homme de 67 ans,

contrôlé mercredi dans l’Orne, a conduit sans permis. Sans jamais avoir d’accident.

Source : AFP

SOCIAL

Hollande sifflé à FlorangeArrivé et reparti sous les sifflets à Flo-range (Moselle), dont les hauts four-neaux ont fermé il y a cinq mois, François Hollande y a annoncé jeudi la création d’une plateforme pour la sidérurgie du futur en Lorraine. Dès 2014, l’Etat déblo-quera 20 millions d’euros pour ce projet. « Je viendrai chaque année ici à Florange pour veiller au respect des engagements pris », a promis le Président. « On aurait préféré quelque chose de plus concret », a commenté Walter Broccoli, élu FO. « Lui, au moins, il a eu le courage de venir nous voir », a-t-il tempéré. W O. G.

William Molinié

L es victimes de l’accident de train en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), survenu le 12 juillet,

vont-elles accepter une indemnisation « à l’amiable » ? Samedi à 14 h, une réunion d’information doit rassembler le parquet, la SNCF, RFF, les assureurs, le ministère des Transports, le Conseil national des barreaux et les victimes. Un texte, intitulé « Convention nationale d’indemnisation des victimes de l’acci-dent ferroviaire de Brétigny-sur-Orge » et dont 20 Minutes a eu communication, doit leur être présenté (lire l’encadré).L’objectif de l’indemnisation est de « replacer [la victime] dans une situa-tion aussi proche que possible de celle qui aurait été [la sienne] si l’accident n’avait pas eu lieu », précise un courrier daté du 26 août envoyé aux familles par Philippe Cebe, coordonnateur national du dispositif d’aide aux victimes de cet accident, nommé par Matignon.

Utilisé pour Furiani et AZF« Cette procédure s’adresse surtout aux victimes dont les blessures physiques sont légères ou qui ont des trauma-tismes et séquelles psychologiques : insomnies, phobies du train, etc. », dé-taille Stéphane Gicquel, secrétaire gé-néral de la Fédération nationale des

victimes d’attentats et d’accidents col-lectifs (Fenvac), signataire de la conven-tion. « Ce texte a déjà été utilisé une di-zaine de fois dans les accidents collectifs, comme après l’effondrement de la tri-bune du stade de Furiani à Bastia ou

encore la catastrophe AZF à Toulouse. Il offre un cadre protecteur, rapide, trans-parent et équitable pour l’indemnisation des victimes », estime-t-il.Mais tous ne sont pas du même avis. « Ils peuvent toujours proposer une indem-nisation à l’amiable. Mais il ne faudrait pas que ce soit perçu comme une tenta-tive pour étouffer l’affaire », commente Me Alexandre Varaut, le conseil d’une des victimes. Un autre avocat, Xavier-Phi-lippe Gruwez, qui défend onze d’entre elles, annonce qu’il « rejettera en bloc » cette convention. « Avec ce processus à l’amiable, on veut détourner les victimes de leurs juges naturels », argue-t-il. W

ACCIDENT DE BRÉTIGNY Les victimes et leurs proches se réunissent samedi

Une indemnisation délicate

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L’accident de Brétigny a fait sept morts et une trentaine de blessés.

Compensation financièreSur les quelque 400 personnes convoquées, 170 ont répondu à l’invitation, selon

nos informations. La convention qui leur sera présentée a pour finalité d’ouvrir

la voie à une compensation financière. « Si la victime accepte, l’argent est versé

le mois suivant », indique à 20 Minutes un connaisseur du dossier. En aucun cas,

précise le document, l’acceptation de l’indemnisation n’empêche les victimes

de se constituer « partie civile » au cours d’un hypothétique procès pénal.

##JA#91-92-http://m.20minutes.fr/tv/actus/85623-immigres-nepalais-esclaves-qatar

Propos recueillis par Alexandre Sulzer

S elon un article du quotidien bri-tannique The Guardian, au moins 44 travailleurs népalais sont

morts entre le 4 juin et le 8 août sur des chantiers au Qatar. Le pays engage d’im-portants travaux en vue de la Coupe du monde de football de 2022. Sharan Bur-row, secrétaire générale de la Confédé-ration internationale syndicale, dénonce un non-respect du droit du travail.

Le nombre de décès de travailleurs népalais au Qatar vous étonne-t-il ?Ce n’est pas une surprise. Selon les chiffres fournis par les ambassades, quelque 200 travailleurs indiens et au-tant de Népalais meurent chaque année. Si on fait une projection d’ici à la Coupe du monde, cela représente potentielle-ment 4 000 morts, voire 5000 en comp-tant les autres nationalités. Il y aura plus d’ouvriers morts pour la Coupe du monde que de footballeurs venus y jouer.

Le Qatar affirme pourtant s’assurer que les règles internationales de droit du travail sont appliquées…Il ne s’agit que de propagande, aucune action réelle n’est engagée. Le Qatar est un Etat esclavagiste. Même François Hollande n’a pas réussi à faire sortir deux

footballeurs coincés là-bas. Les actions à entreprendre sont pourtant simples : il faudrait créer un salaire minimum et abolir le système du kafala (parrainage), qui fait qu’un étranger ne peut recevoir ou quitter un travail au Qatar sans l’au-torisation d’un ressortissant qatarien.Vous appelez au boycott de la Coupe du monde. Cela sera-t-il efficace ? Notre message est le suivant : pas de Coupe du monde sans droits des tra-vailleurs. Nous sommes en contact avec différents gouvernements à ce sujet et, tout en proposant un dialogue au Qatar, nous maintenons la pression sur la Fifa (Fédération internationale de football). qui n’a toujours pas entrepris d’action concernant les droits des travailleurs. W

SHARAN BURROW Elle dénonce les décès sur les chantiers au Qatar

« Pas de Coupe du monde sans droits des travailleurs »

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Sharan Burrow dirige la Confédération internationale syndicale.

Pas de réactionContactée par 20 Minutes, l’ambassade du Qatar en France n’avait pas répondu à nos sollicitations jeudi soir.

LIBÉRIALa condamnation de Charles Taylor confirméeLa condamnation de Charles Taylor, ex-président libérien, à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité a été confirmée en appel jeudi par le Tribunal spécial de La Haye.

ITALIEDes restes humains près de l’épave du « Concordia »Des restes humains ont été trouvés jeudi à proximité de l’épave du Concordia, redressée il y a quelques jours. Le naufrage du paquebot en janvier 2012 avait fait 32 morts.

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20Vendredi 27 septembre 201312 ■■■Monde

Traquée. Moins d’une semaine après l’as-saut d’un centre com-mercial de Nairobi, le nom de Samantha Lewthwaite, dite « la Veuve blanche », a re-fait surface. Une notice rouge – de-mande d’arrestation diffusée à 190 pays, à des fins d’extradition – a été émise jeudi par Interpol à l’en-contre de la Britannique de 29 ans, à la demande du Kenya. Egalement connue sous le nom de Natalie Webb, elle est recherchée par ce pays pour détention d’explosifs et complot en vue de commettre un crime, des charges remontant à décembre 2011.Le nom de cette mère de trois enfants, en cavale depuis deux ans, est réap-paru après l’attaque à Nairobi, mais les assaillants shebab ont démenti sa présence dans le centre commercial. Elle est aussi connue pour être l’épouse de Germaine Lindsay, l’un des kamikazes des attentats du 7 juillet 2005 à Londres. W

KENYA

Interpol recherche une Britannique

CLIMAT

Un rapport sur le réchauffementLe Groupe d’experts intergouverne-mental sur l’évolution du climat (Giec) présente ce vendredi des preuves scien-tifiques encore plus précises de l’am-pleur du réchauffement dans son 5e rap-port. Le document, qui va être publié en quatre temps d’ici à l’automne 2014, a pour but de guider les pays vers un grand accord international sur le climat en 2015. Objectif : tenter de contenir le ré-chauffement sous le seuil de + 2 °C de-puis l’époque pré-industrielle.Les conclusions du Giec risquent de mettre en lumière le peu de marge de

manœuvre dont disposent désormais les pays pour atteindre cette cible. La pla-nète s’est déjà réchauffée d’environ 0,8 °C depuis le début du XXe siècle. Reposant sur les contributions de 250 scientifiques et des études déjà pu-bliées, le premier volume devrait confir-mer la responsabilité de l’homme, revoir à la hausse la montée attendue du niveau de la mer et l’intensification d’événe-ments extrêmes (vagues de chaleur, fortes pluies) dans certaines régions, au vu d’une version provisoire du résumé divulguée cet été. W Faustine Vincent

La pyramide, c’est samediHandicap International organise sa traditionnelle pyramide de chaussures samedi, dans tout le pays pour dire « non » aux mines antipersonnel et aux bombes à sous-munitions.

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NATURELes oiseaux calculent au plus justeLes oiseaux savent faire des moyennes ! Selon des chercheurs, lorsqu’une voiture arrive, ils s’envolent toujours de la route en fonction de la vitesse limite de l’ensemble des véhicules qui circulent pour ne pas se faire écraser. Donc trop tard en cas d’excès de vitesse…

ARCHÉOLOGIETunnels pour esclavesPlus de mille mètres de tunnels viennent d’être découverts sous la demeure de l’empereur Hadrien, à Tivoli, près de Rome. Ce réseau tentaculaire et insoupçonné mis au jour par des spéléologues italiens servait, semble-t-il, au déplacement souterrain de milliers esclaves, hors de la vue de l’empereur.

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Hervé Ratel

E n circulation depuis 1974 en tant que décontractant musculaire, le baclofène est beaucoup plus

connu pour ses résultats sur l’alcoo-lisme. Comme annoncé en juin par l’Agence nationale de sécurité du médi-cament (ANSM), la molécule va bientôt faire l’objet d’une recommandation tem-poraire d’utilisation, soit le début d’une reconnaissance officielle. Une validation que n’ont pas attendue les quelque 50 000 utilisateurs de ce médicament.

Effets secondairesLe virage a été amorcé en 2008, lorsque le cardiologue Olivier Ameisen a raconté dans son livre Le Dernier Verre sa guéri-son de son addiction à l’alcool par auto-médication de ce comprimé générique, alors tombé dans l’oubli. Vent debout contre ce remède, les alcoologues ne sont pas nombreux à croire au miracle annoncé. Cinq ans plus tard, il leur faut

pourtant se rendre à l’évidence : le ba-clofène est efficace. Il reste cependant à évaluer sur quel pourcentage de patients il donne des résultats et à préciser l’étendue exacte de ses effets secondaires, sur lesquels

planent les plus grandes incertitudes. Fin août, l’ANSM a publié un rapport du comité technique de pharmacovigilance relevant une augmentation des effets indésirables. Au cours de l’année 2012, 263 cas ont été rapportés, soit 163 de plus que pour l’année 2011. Actuellement en cours, un essai public, Bacloville, et un essai privé, Alpadir, réa-lisés sur de larges cohortes de patients, devraient répondre à ces incertitudes avant la fin de l’année 2014. Olivier Amei-sen n’en sera jamais témoin. Le cardio-logue est décédé le 18 juillet. W

Le numéro 800 de Sciences et avenirest actuellement en kiosque.

Deux tests sur les effets du Baclofène sur l’alcoolisme sont en cours.

ALCOOLISME La molécule va faire l’objet d’une recommandation temporaire

Le baclofène s’apprête à sortir de l’ombre

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« Au cas par cas »En 2012, l’ANSM a assoupli le régime du baclofène, admettant qu’il puisse être prescrit pour traiter l’alcoolisme, mais seulement « au cas par cas ».

Vendredi 27 septembre 2013 Sciences■■■ 13En collaboration avec

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Vendredi 27 septembre 201314 ■■■Economie

SOCIALLa Fnac annonce 180 suppressions de postesLa Fnac a annoncé « aux instances représentatives du personnel un projet d’adaptation de ses effectifs dans le métier du disque », qui prévoit 180 suppressions de postes en France sur un effectif de 800, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.

UNION EUROPÉENNEUn trou de 20 milliards d’euros dans le budgetLe budget européen va accuser un trou de 20 milliards d’euros pour l’exercice 2013 et une partie des factures présentées par les Etats devront être reportées sur le budget 2014, a-t-on appris jeudi de source européenne. La Commission européenne a réclamé une rallonge de 11,2 milliards pour le budget 2013 afin de solder les impayés dus au titre de 2012.

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Céline Boff

S a spécialité, c’est la moquette. Son innovation, c’est, non pas de la vendre, mais de la louer à ses

clients. Puis, lorsque le produit a fait son temps, de le récupérer et de le transfor-mer… en une nouvelle et fraîche mo-quette, une matière recyclable à 98 %.L’entreprise néerlandaise qui défend ce modèle s’inscrit dans ce que l’on nomme l’économie circulaire. Un système qui va au-delà du simple recyclage des dé-chets : l’idée, c’est de veiller à réutiliser, réparer, recycler 100 % des produits et des matériaux utilisés pour les construire. Et ce, dès la première étape de leur conception.

Boucle vertueuseAvec l’économie circulaire, rien ne doit se perdre, tout doit se transformer. Cette boucle vertueuse devrait couler de source et pourtant, à l’heure actuelle, 80 % des produits que nous consom-

mons sont détruits après usage et seuls 10 % de nos déchets sont recyclés.« Prélever des matières premières, les transformer, les consommer, les jeter… Ce système linéaire domine aujourd’hui,

mais il n’est pas tenable puisque nos ressources sont limitées », argue le président de l’Institut de l’économie cir-culaire, François-Michel Lambert, qui s’est exprimé sur ce sujet lors du LH Forum, événement dédié à l’économie positive et durable.S’il était appliqué en France, ce système pourrait entraîner 20 à 50 milliards d’eu-ros d’économies sur les matières pre-mières ou encore les déchets non en-fouis. Sans compter la création de nouveaux emplois, notamment dans l’ingénierie, la maintenance ou encore le recyclage. W

RECYCLAGE La réutilisation à l’infini pourrait rapporter gros

Les ressources inexploitées de l’économie circulaire

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Dans ce schéma, rien ne doit se perdre, tout doit se transformer.

Ils ont leur loi-cadreD’autres pays ont déjà sauté le pas. La Chine, les Pays-Bas ou encore le Danemark ont tous une loi-cadre sur l’économie circulaire. Le Japon a la sienne depuis dix ans déjà et révise régulièrement ses objectifs.

Le gouvernement serre la vis des dé-penses de santé. Si les comptes de la Sécurité sociale vont rester dans le rouge en 2014, le déficit sera proche de son niveau d’avant la crise de 2008, à 12,8 milliards d’euros contre 16,2 milliards en 2013. La branche ma-ladie, la plus déficitaire, fera un « ef-fort historique » avec 2,9 milliards d’euros d’économies surtout sur les soins de ville et les hôpitaux. Des ex-

périmentations de vente de médica-ments à l’unité pour maîtriser les dé-penses seront menées dans quelques pharmacies. Côté dépenses, le sevrage tabagique à destination des jeunes de 20 à 25 ans sera trois fois mieux rem-boursé par la Sécu à hauteur de 150 € par an. Le tiers payant pour les jeunes filles de plus de 15 ans souhaitant re-courir à la contraception sera aussi mis en œuvre. W M. B.

SANTÉ

La Sécurité sociale rabotée en 2014

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Malgré les « efforts historiques », les comptes resteront dans le rouge.

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SPÉCIAL

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Un projet à construire

Immobilier

Investir malin, c’est aussi miser sur des endroits auxquels on ne penserait pas forcément. Nos coups de cœur inattendus en banlieue parisienne et en province.

Pour suivre un bien mis en location, certains propriétaires choisissent de ne pas gérer seuls tout ou partie de leur investissement.

Aucun détail n’est à négliger dans l’aménagement de son appartement. Au crayon à papier ou sur une application, faire un plan aide à ne pas se tromper.

PRATIQUE

OÙ ACHETER

F. D

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IPA

AMÉNAGER

Vendredi 27 septembre 201318 ■■■Immobilier

Coralie Donas

C inq ? Dix ? Quinze pourcent ? L’acheteur immobilier apprécie toujours de pouvoir négocier un

prix. « C’est culturel, sinon il a l’impres-sion de se faire avoir », sourit Delphine Rouxel, directrice réseau du groupe Sol-vimo. Mais combien peut-on négocier exactement ? Cela dépend si le prix fixé correspond déjà au marché et, donc sou-vent, de qui gère la transaction. « On estime qu’un particulier vend habituel-lement 10 à 15 % plus cher qu’un pro-fessionnel, qui a tendance à mettre le bien au prix du marché, pour qu’il y ait

du turnover », note Vincent Chauveau, notaire, délégué de l’Institut notarial du droit de l’immobilier.« Sur les six derniers mois, les baisses négociées pour les appartements n’ont pas excédé 5 %, et 7 à 8 % pour les mai-sons. Les biens les plus demandés par-tent rapidement, en un mois et demi », reprend Delphine Rouxel. La directrice donne l’exemple d’un T2 de 53 m² à Lyon métro Jean-Jaurès, vendu 189 000 € en un mois. Une offre avait été faite à 182 000 €, soit 3,7 % moins cher, mais il est parti au prix demandé. Autres exemples, un 105 m² lyonnais à

339 000 €, concédé à 4 % de moins en trois mois, ou une maison rénovée à Quimper, au prix de 205 000 € et vendue avec un rabais de près de 5 %. « Plus le bien est courant, plus la marge de négo-ciation est faible, plus le bien est aty-pique, plus elle est importante », résume Vincent Chauveau. « L’acquéreur doit, avant de proposer une offre, connaître très précisément son budget et pas ap-

proximativement, et bien cerner le mar-ché », reprend le notaire.

Efforts consentisDans certains cas de divorce ou de suc-cession, le vendeur peut avoir besoin de vendre rapidement, et donc moins cher, mais essaie habituellement de cacher ces raisons. Nathalie a cherché pendant un an et demi la maison de ses rêves.

« Nos critères étaient précis : quatre chambres, proche de l’autoroute, du tram, dans un quartier plutôt demandé. Nous avons visité une vingtaine de mai-sons en un an et demi, je savais donc que le prix affiché, 210 000 €, était raison-nable. Nous l’avons achetée 205 000 € grâce à un petit effort consenti par l’agent et le propriétaire. » Soit une baisse de moins de 3 %. W

PRIX Marchander fait partie du jeu, mais attention à ne pas laisser s’envoler de belles opportunités

Achat : les clés de la négociationA.

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Acheter sans avoir étudié le marché en amont est une mauvaise idée, d’autant plus que les données sont accessibles.

« Plus le bien est atypique, plus la marge est importante. »

Vincent Chauveau, notaire

Emmanuelle Stalla-

BourdillonArchitecte

A quoi faut-il faire attention dans l’ancien ?La notion d’ancien dans l’immobilier renvoie à une réalité très disparate. Les techniques de réha-bilitation devront prendre en compte les caractéristiques du bâtiment — qualité architecturale, matériaux… — afin de ne pas créer de dégâts inattendus. Quand il visite, le particulier doit se fier à son vécu dans ses logements, être attentif à l’orientation du bâtiment, ses ouver-tures, aux matériaux utilisés, à l’ancien-neté des équipements, à la présence de traces d’humidité.

Quels peuvent être les potentiels travaux ?C’est notamment sur l’enveloppe du bâtiment, murs, fenêtres, toit, plan-chers, et les systèmes de chauffage et de ventilation que porteront les travaux de rénovation. Avec les dernières aides gouvernementales et selon ses revenus, il est possible de financer jusqu’à 80 % des travaux de rénovation énergétique.

Quel avantage offre l’ancien ?Des possibilités de densification par rapport au neuf. Une maison individuelle peut par exemple être transformée en petit collectif, une maison de plain-pied, être surélevée, le dernier étage d’un immeuble étendu… Les collectivités permettent cette densification de l’exis-tant, qui n’est possible que dans l’an-cien. W Propos recueillis par C. D.

« L’ancien permet la densification »

C. D

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Le courtier en prêts immobiliers cherche pour ses clients à décrocher le taux de crédit le plus intéressant. Dans un contexte de taux actuellement bas, le recours à un courtier ne semble pas s’imposer, puisqu’il est possible d’obtenir soi-même un taux intéres-sant. « Le client emprunteur ne paye le courtier, à hauteur de 1 % du mon-

tant du crédit réalisé, que si l’opération lui convient et se concrétise. Il ne court donc pas de risque », plaide Pascal Beuvelet, président fondateur du cour-tier In & Fi Crédits.Il peut également intervenir dans le cadre d’une renégociation de crédit. Son rôle de conseiller peut aussi s’avérer judicieux. « Les primo-accé-dants, les travailleurs libéraux, les auto-entrepreneurs ne seront pas entendus par les mêmes réseaux ban-caires, reprend Pascal Beuvelet, notre connaissance nous permet de leur faire rencontrer les bons interlocu-teurs. » Si 25 % des personnes ayant un projet d’achat immobilier en France font appel à un courtier, ils sont plus de 50 % en Angleterre ou en Espagne. W C. D.

Le courtier, plus ou moins utile

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La chasse aux taux de crédits.

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Vendredi 27 septembre 201320 ■■ Immobilier

ACHAT Boostées par des projets d’urbanisme ou de transports, des villes tirent leur épingle du jeu

Ces coins où investir devient malinAurélie Selvi

Elles s’appellent Carros, Saint-An-dré-de-Cubzac, Carbon-Blanc… et ne vous disent peut-être rien. Dans

l’ombre de grandes agglomérations, ces villes cachent pourtant de bonnes af-faires pour les futurs propriétaires. Point commun : toutes vont voir leur attracti-vité boostée par un projet d’urbanisme ou de transports. « Quand on cherche à acheter, il faut s’intéresser à cette don-née en priorité ! Le tracé d’un tram, le changement d’un plan de circulation peuvent totalement modifier une ville, un quartier », explique Jean-François Buet, président de la Fédération natio-nale des agents immobiliers. 20 Minuteszoome sur trois zones qui vont bouger.

V La banlieue parisienne. Sur les rails depuis cet été, le projet du « Grand Paris Express », qui acte la création de 205 km de lignes de métro et de 72 gares, va se

répercuter sur l’immobilier. Président de la Fnaim Ile-de-France, Gilles Ricour de Bourgies conseille aux acheteurs de s’intéresser à l’axe entre Pont-de-Sèvres et Noisy-le-Grand, à l’ouest de la capitale. « Financé, ce tronçon sera

le premier livré. Dans les villes traver-sées, on trouve des biens à 2 500 € le mètre carré quand à Paris on peut at-teindre les 10 000 €. Des prix qui grim-peront une fois le projet achevé. »

V La campagne bordelaise. En chan-tier, la LGV Bordeaux-Paris joue aussi les accélérateurs d’opportunités pour des communes plus petites, comme Saint-André-de-Cubzac, Carbon-Blanc, Ambarès ou Saint-Loubès. « Ici, on in-vestit dans la qualité de vie, au milieu des vignobles mais près de Bordeaux, et bientôt à 2 heures de Paris avec la LGV. On peut y bénéficier de prix entre 1 500 et 2 500 € le m², à condition de s’intéresser aux annonces avant le coupé de ruban qui signera la fin du projet, en 2017 »,

souligne Dominique Rulleau, agent im-mobilier professionnel du secteur.

V L’autre Côte d’Azur. Fief des produc-teurs de fraises, la ville de Carros récol-tera bientôt les fruits d’un projet d’urba-nisme niçois. A 10 km de « l’Eco-vallée », avec un quartier de 10 000 hectares, où un centre d’affaires, des enseignes (dont Ikea, d’ici à 2016) et une gare multimo-dale verront le jour, la commune aux 10 000 habitants devient un placement sûr. « Cette attractivité nouvelle a dou-blé les demandes de locations », selon Sandrine Fusini, agent immobilier. Avec des prix à la vente dans l’ancien entre 2 500 € et 3 000 € le m², les acheteurs qui veulent se lancer dans l’investisse-ment locatif s’y retrouveront. W

Fief des producteurs de fraises, Carros récoltera bientôt les fruits d’un projet d’urbanisme niçois.

Oublié son appartement parisien. Fraî-chement retraité, à 62 ans, Patrick a troqué son studio de 25 m² contre une villa avec piscine à 250 000 €… en Indo-nésie. « En France, avec ma pension, j’ai du mal à joindre les deux bouts. A Bali, on gagne entre 30 et 40 % de pouvoir d’achat », confie cet ex-communicant, qui planche depuis deux ans sur ce pro-jet avec une agence spécialisée. « Ce type d’achat est long à finaliser mais in-

téressant (faible taxe foncière, qualité de vie…). Il faut aussi être vigilant : la régle-mentation en France protège souvent mieux l’acheteur qu’à l’étranger », sou-ligne Louis Eudes, fondateur de Deloca-lia, agence d’accompagnement vers « la retraite au soleil ». Dans sa « shortlist » : Portugal, Séné-gal, Caraïbes et Cambodge. « Au Por-tugal, par exemple, les prix ont baissé de 40 % avec la crise. On peut y trouver

des villas de 250 m² à moins de 300 000 €. » Le Sénégal offre moins d’infrastructures de santé, mais des biens avec terrains à 1 500 €/m². « On y parle aussi français, comme au Cam-bodge, où les retraités trouvent en prime une vaste offre culturelle », ajoute Louis Eudes. A Phnom Phen, les appartements coûtent environ 1 000 € le m², en plein centre-ville. Dépaysement assuré. W A. S.

Spots très exotiques pour retraite dorée

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Pour des endroits un peu reculés comme pour l’autre bout du monde, il faut parfois savoir partir pour bien investir.

Investir dans la pierre est, pour beaucoup, le placement sûr par excellence. Mais être propriétaire ne convient pourtant pas à toutes les situations. « Louer peut être un atout liberté pour de jeunes actifs susceptibles d’être mutés, et qui ne voudraient pas se retrouver avec un bien à vendre en catastrophe, les délais de transaction étant plu-tôt longs. C’est la même chose pour des personnes âgées qui pen-sent, par exemple, à simplifier leur succession en revendant leur fon-cier », détaille Emmanuel Siksik, agent immobilier. « Il est également important de comparer le prix du loyer et le montant de remboursement d’un crédit en fonction de la zone où l’on veut acheter », indique-t-on à la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers). Marie, jeune propriétaire, a fait le calcul. Tous les mois, cette Parisienne dépense 1 060 € pour amortir son duplex de 40 m², au cœur du 18e arrondisse-ment. « Si, à terme, mon achat sera forcément rentable, l’assumer seule n’est pas évident. Et j’ai tou-jours super peur qu’il y ait des tra-vaux de copropriété à financer dans mon immeuble… », glisse la jeune femme de 34 ans, qui réfléchit à mettre son bien en vente pour in-vestir en province. W A. S

Acheter, ou louer ?Le bon calcul

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Vendredi 27 septembre 201322 ■■ImmobilierGESTION Quand les particuliers décident de louer leur bien sans faire appel à une agence

Des propriétaires débrouillards Coralie Donas

Le rendement d’un investissement locatif s’obtient en calculant le rapport entre le prix d’achat frais

compris et les loyers encaissés. Pour optimiser ce bénéfice, le bailleur peut être tenté d’économiser les frais de ges-tion qui se montent entre 5 et 10 % du revenu locatif, soit environ un loyer par an. « Ma première motivation a été finan-cière, confirme Laurence, propriétaire parisienne d’un deux-pièces à Toulon, mais comme il s’agit aussi d’un premier investissement, cela m’intéressait d’en suivre la gestion ». Elle débourse 90 € par an pour bénéficier du support de Gererseul.com, une pla-

teforme Internet qui propose des ser-vices : alertes par e-mail pour les échéances, tableau de bord en ligne pour le suivi de la location, envoi automatique des quittances, service juridique, etc.

« Gérer soi-même implique de connaître les règles de l’immobilier, rappelle Christian Micheaud, consultant. On peut acheter le bail en librairie, mais si vous avez un modèle acquis il y a longtemps,

mieux vaut en prendre un neuf. Concer-nant le locataire, il est possible de lui demander des bulletins de salaire et son avis d’imposition mais pas une attesta-tion d’employeur. Le dépôt de garantie se monte à un seul mois de loyer et il faudra choisir entre caution et assurance de loyers impayés, non cumulables. »

Donner de son tempsLes charges, elles, sont calculées sur la base d’une provision, dont le propriétaire devra rendre compte chaque année, en ajustant le montant ou en restituant le trop versé, ce que peu d’entre eux font. Pour les accompagner sur Internet, les sites de référence, l’Anil ou service-pu-blic, sont les plus sérieux.

S’il choisit de se passer d’un gestionnaire le bailleur devra donner de son temps, pour s’occuper correctement de son bien et de ses locataires. « Les gérants de bien permettent une approche profes-sionnelle et objective de la sélection des locataires, ont des connaissances juri-diques pour la rédaction du bail. S’en passer est possible mais il faut être dis-ponible et réactif pour les locataires », reprend Christian Micheaud. Pour éviter les problèmes, le bien loué doit aussi être entretenu. « Si le locataire se sent respecté par son propriétaire, qui lui fournit un appartement à l’état neuf et aux normes, il remplira en retour ses obligations en payant les loyers et en en prenant », estime Laurence. W

« Gérer seul implique d’avoir une idée juste des règles de l’immobilier »

Christian Michaud, consultant

Il y a quelques mois, après une belle carrière dans l’industrie, Suzanne La-bartino a eu envie de tourner la page. Cette marathonienne savoyarde a décidé de trouver une solution pour vivre de sa passion et a fondé www.runners-andco.com, le couchsurfing.org du coureur.Si beaucoup de sites ou d’applis existent pour partager itinéraires d’entraînement ou astuces, rien n’existait jusque-là pour faciliter l’hébergement des runners.

Dommage, car les coureurs le savent : trouver un hôtel dans une ville qui ac-cueille 30 000 ou 40 000 marathoniens pour un week-end peut représenter une vraie galère… et un gros poste de dé-pense. « J’avais la chance de pouvoir m’offrir l’hôtel mais je voyais d’autres coureurs, plus jeunes ou avec moins de moyens, qui devaient batailler pour trou-ver des hébergements pas trop chers. »D’où l’idée de Runners & Co. Gratuite, la

plateforme propose à chacun d’accueillir gracieusement (ou contre une petite participation aux frais) un ou plusieurs coureurs pour une nuit ou plus. « Il suf-fit d’avoir un matelas, un canapé ou même une place de parking pour cam-ping-car à proposer pour accueillir un coureur », rappelle la fondatrice. Il est temps de faire de la place sur votre ca-napé : le week-end prochain, c’est chez vous que l’on courra. W L.B.

Runners & Co, le couchsurfing version marathon

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Baux, charges, droits du locataires et travaux n’ont plus de secrets pour ces particuliers forcément plus impliqués.

Le couchsurfing, ou littéralement le « surf sur canapé » est une pratique basée sur l’hospitalité qui s’est déve-loppée massivement depuis ces dix dernières années. Le principe est simple : entrer en relation avec des gens du monde entier qui laissent à la disposition des voyageurs leur ca-napé (ou, s’ils le peuvent, une chambre), pour une ou plusieurs nuits. Les sites sont nombreux : Hos-pitality Club, Be Welcome, ou le plus connu couchsurfing, qui affiche sur son site « Six millions de membres et des canapés dans plus de 100 000 villes ». Un véritable réseau social qui connecte les « surfeurs » pour une façon économique de voyager. Lucas, inscrit sur le site depuis 2007, a été accueilli une trentaine de fois et a reçu près de soixante fois des voyageurs chez lui, à Marseille et à Madagascar, où il vit depuis cinq ans. Chaque fois est différente mais le plaisir est entier : « Le couchsurfing me permet de découvrir un lieu par le biais des locaux, de faire de belles rencontres, de découvrir les lieux sympas pas forcément accessible aux touristes. De mon côté, je fais découvrir Madagascar, ses contrastes, ses bons plans », ex-plique-t-il. Si, chez les « couchsur-fers », la gratuité a son importance, l’idée d’échange et de rencontres a un rôle primordial dans leur dé-marche. W Romain Lescurieux

Toujours plus nombreux sur le canapé

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Vendredi 27 septembre 201324 ■■ Immobilier

Virginie Tauzin

Le style c’est bien, mais le pratique c’est mieux. Aménager son appar-tement pour le rendre aussi fonc-

tionnel que parfaitement à son goût peut facilement devenir un casse-tête. Anti-ciper est donc essentiel : que faire de ce placard fixé trop haut, de cette porte qui bute dans le meuble qu’on ne peut caser ailleurs faute de place, de ce radiateur inaccessible ? De l’emplacement des prises électriques à la fenêtre, dont l’ou-verture doit être dégagée, tous les détails doivent être pris en compte. « L’éclai-rage est également très important, sou-

ligne Laetitia Le Gall, décoratrice d’inté-rieur. La luminosité du lieu va déterminer par exemple la place de la télévision et des luminaires. »

Calculs de volumes en 3DEn ameublement, si l’on prend toujours des mesures de longueur et de largeur, la notion de profondeur est beaucoup moins systématique. Et pourtant : « L’un de mes clients a récemment acheté deux canapés, mais sans calcu-ler précisément la place qu’ils pren-draient. Résultat : ils bouffaient tout l’espace », poursuit la décoratrice, qui

conseille, pour éviter le fiasco, de faire des croquis simples au crayon à papier.Mais, puisque la technologie a décidé de se mêler de nos intérieurs, plusieurs logiciels ou applications permettent de se représenter ainsi les volumes en 2 ou 3D. Parmi eux, Homestyler, né en 2010 et disponible sur Internet, tablettes et smartphone, permet de concevoir des plans et remplir les espaces. « En char-geant une photo de la pièce à meubler

et en entrant des données comme la surface au sol ou la hauteur des pla-fonds, on peut positionner les objets proposés. Les possibilités sont quasi infinies », explique Emmanuel Di Gia-como, expert Autodesk, société créatrice d’Homestyler. Avec des centaines de canapés, lits, meubles ou plantes vertes à glisser dans la surface déterminée, impossible de se tromper.Pour les murs, on testera le papier peint

bleu clair ou le lambris en cèdre, selon ce que propose l’application. Et puisque la décoration est la prochaine étape, un grand principe qu’une application ne délivrera pas : « En général, on choisit une à deux teintes principales plus une couleur en ponctuation, selon Laetitia Le Gall. Par exemple, du gris bleu pour les murs, de l’anthracite pour le canapé et des petites touches de turquoise par-ci par-là. » Conseil de pro. W

PRATIQUE Aucun détail de son appartement n’est à négliger avant d’agencer tous ses meubles

Aménagement : évitez le fiasco

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Dessiner des plans au crayon à papier ou grâce à une application, un bon moyen de se représenter l’espace.

La déco sur le Web

V Deco.fr. Un site de loisirs créatifs

pour assurer tout(e) seul(e).

Idées d’aménagement et de déco

par pièces, fiches bricolage

et vidéos de démonstration...

Un peu (beaucoup) destiné aux

filles, deco.fr fourmille de bonnes

astuces pour ne pas se ruiner.

V Cotemaison.fr. Des exemples

de décoration moyenne gamme

pour tous les goûts, de la maison

écolo à la chambre d’enfant. Sans

oublier les bons plans design.

V Madeindesign.fr. Dans une

gamme un peu plus luxueuse,

le site expose les dernières

créations des designers.

Plusieurs logiciels ou applications permettent de visualiser ses futures pièces.

Alexia RhodierDécoratrice Sweethome

staging.fr

Quel est le principe du « home staging » ?C’est la mise en valeur de son bien dans le but de le vendre plus facilement. Une mise en scène de son intérieur, un re-looking utile et souvent peu onéreux. Ce principe s’est généralisé depuis l’émis-sion d’M6 (Maison à vendre).

Comment rend-on son bien attractif ?Il faut d’abord réparer tout ce qui pour-rait laisser une impression négative aux éventuels acquéreurs : fissures, parquet abîmé, fenêtres en mauvais état…

Puis harmoniser l’ensemble, avec une ou deux couleurs dans la même pièce, pas plus. Il s’agit de dépersonnaliser un peu, mais rien n’empêche de laisser une photo sur le frigo. Chose importante : un appartement vide ne se vend pas. Il ne donne pas envie. Mieux vaut donc le faire visiter meublé, non pas avec des meubles collés aux murs, mais en créant plusieurs espaces dans la même pièce, ce qui donne une impression de grandeur. Le but est de présenter un bien nickel afin d’éviter des négociations trop longues.

Les gens ont-ils toujours envie de vendre ensuite ?Oui, mais ils ont peut-être un peu plus de mal à se détacher car ils ont l’im-pression d’avoir déjà déménagé… W

Propos recueillis par V. T.

« Il faut présenter un bien nickel »

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« On sort peu à peu de la tendance années 50 qui était en vogue ces deux dernières années, avec ses meubles petits, légers, peu encombrants », confie la décoratrice d’intérieur Lae-titia Le Gall. Quel style alors pour les maisons tendance de 2014 ? Il semble-rait que le naturel se détache : « On est dans des couleurs très douces, pastel, avec du rose clair, du saumon, du vert amande. Côté matériaux, c’est du métal non traité, du bois brut… », annonce la spécialiste, qui reconnaît un style à la fois rassurant, mais aussi un peu enfantin et régressif. La couleur qui marche toujours : le chaleureux orange, parfait pour re-hausser le fade du gris, du taupe ou un marron éteint. W V. T.

2014, une déco douce et nature

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Benjamin Chapon

En quinze ans d’existence, Marsa-tac est devenu l’un des festivals musicaux qui compte. En cette

année Capitale pour Marseille, l’événe-ment est plus que jamais l’occasion de découvrir des musiciens du cru. Même si Dro Kildnjian, directeur artistique du festival, s’en défend par humilité, sa programmation éclectique, qui brouille les frontières entre rap, électro et rock, a sans doute contribué à légitimer les musiciens marseillais qui n’entrent pas dans les cases stylistiques.

Raffinement undergroungC’est justement ces artistes-là qu’a voulu mettre en avant Agnès Fabre dans son film Mars#Melody, présenté en ou-verture du festival. On y suit un Martien échoué sur Terre, qui découvre la scène

musicale marseillaise méconnue. « Je voulais parler de ces artistes qui sont très rarement mis en avant, explique la réalisatrice. Ils ont en commun un raf-finement, un goût de la mélodie et un amour de la musique recherchée. »A part ça, pas grand-chose à voir entre les champions du monde de beat-box, Under Kontrol, le rock de Date with Elvis ou la pop exotique de Johnny Hawaii.

Des guitares à Marseille« Ici, les artistes ont l’habitude de se battre pour exister, parce qu’il y a peu d’infrastructures ou de dispositifs pu-blics pour les aider. Il y a une culture de la contre-culture à Marseille », estime Agnès Fabre, pour qui, malgré l’adver-sité, la scène rock marseillaise est l’une des plus riches de France. « Mais ici, c’est difficile de se faire connaître quand tu ne fais pas du hip-hop. » Nasser, trio

électro-rock qui sort son deuxième album, a fait les frais de ces lieux com-muns. « Les gens sont toujours étonnés quand on dit qu’on vient de Marseille. Ils nous disent : “Ah c’est dingue, vous avez des guitares aussi à Marseille ?”»

Vitalité de la scène rockC’est d’autant plus dommage que le dynamisme n’est plus, et depuis long-temps, du côté du rap à Marseille, mais bien plus du rock. L’émergence du trio

power rock Dissonant Nation en est l’exemple parfait de la vitalité de la scène rock marseillaise. A tout juste 20 ans, ils ont déjà plus de 200 concerts à leur actif, signé chez un gros label et enregistré leur premier album à Londres. Pas mal pour les petits gars d’Aubagne. Avec la fougue de leur jeu-nesse, ils veulent croire en un avène-ment d’une véritable culture rock à Marseille : « Parce que vivre à Mar-seille, c’est rock’n’roll. » W

MARSATAC Jusqu’à dimanche, le festival prouve qu’il n’y a pas que le hip-hop dans la cité phocéenne

Les Martiens de Marseille

Le groupe d’électro-rock Nasser a souvent affaire à des réflexions comme : « Ah c’est dingue, vous avez des guitares à Marseille ? »

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Vendredi 27 septembre 2013

STYLE. Dans les coulisses d’un défilé de Guy Laroche. BIEN-ÊTRE. Les

délires make-up de Manish Arora. CULTURE. La parodie musicale déjantée

de « 50 nuances de Grey ». HIGH-TECH. Le compte-rendu du match entre

« Fifa 14 » et « PES 2014 ». MÉDIAS. Où les acteurs de « Breaking Bad »

vont-ils se recaser ? Et tout notre cahier week-end sur www.20minutes.fr.

weekend

Le programme du week-endOutre les Marseillais de Nasser, Marsatac est l’occasion de voir sur scène le meilleur passé, présent et à venir de la scène électro-rock. Ce vendredi soir, on verra de quel rock sont capables les gamins de Carbon Airways (un frère et une sœur de 16 et 17 ans) avant de s’enivrer de la techno house de Joris Voorn et l’électro noisy de Fuck Nuttons. Samedi soir, place aux têtes d’affiche Cassius et Kavinsky avant le set très attendu de Rone.

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Vendredi 27 septembre 201330 ■■■Style

Anne Demoulin

U n défilé dure quelques mi-nutes. La préparation d’une collection, plusieurs mois.

La maison Guy Laroche a ouvert ses portes à 20 Minutes pour suivre les étapes qui mènent du simple cro-quis au catwalk.V Mars 2013. « Six mois avant le dé-filé, il y a le choix des tissus, des cou-leurs, des matières », raconte Marcel Marongiu, directeur artistique de la maison. « Et après, très vite, il faut dessiner », explique le créateur. Les croquis sont numérisés en 3D, anno-tés, numérotés et accrochés au mur du studio de création.V Mai 2013. Une à deux fois par se-maine ont lieu les « fittings ». Chaque modèle est réalisé en toile écrue. Les toiles serviront à faire les patronages. Marcel Marongiu et son équipe s’affai-rent autour du mannequin cabine : « Là, il faudrait remonter d’un centimètre », estime le couturier. « C’est beaucoup trop haut, on va couper un peu », pour-suit-il, en dessinant à même les toiles les modifications qu’il désire apporter. Les fittings, c’est aussi le salon des re-fusés. « Ça ne va pas », lance Marcel Marongiu. Le modèle est éliminé.

V Juin 2013. Les patronages sont ex-pédiés dans différents ateliers en France. Guy Laroche a confié la confec-tion des pièces en python à celui de Delphine Giards à Chennevières-sur-Marne, spécialisé dans le façonnage du cuir. Une fois les peaux repassées, ran-gées et triées selon leur tonalité, place à la coupe minutieuse à l’aide d’un chasse-peau. L’assemblage relève du puzzle. Les coutures sont collées au pinceau, aplanies à l’aide d’un marteau.

Le modèle est doublé. Les finitions, exécutées à la main.V 23 septembre 2013. Casting des mannequins. Les candidates retenues essaient différents modèles. Ces der-niers sont ajustés à leur taille exacte.

A l’atelier, on s’affaire sans relâche.V 25 septembre 2013. Au Grand Pa-lais, vers 10 h, les mannequins sont maquillées et coiffées. Vers 11 h 15, répétition du défilé en musique et ta-lons aiguilles. Dernières retouches make-up, cela vaut aussi pour les jambes. Marcel Marongiu annonce vers 12 h 07 : « On va lancer l’habillage. » De l’autre côté, un parterre d’acheteurs et de journalistes s’apprête à découvrir sa collection printemps-été 2014. W

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MODE La maison Guy Laroche nous a ouvert ses portes pour suivre les étapes de création d’un modèle

Du croquis de mode au podium

« Six mois avantle défilé, choix des tissus, des couleurs,des matières. »

1, 2 et 3. Essayages sur les toiles. 4. Découpe du python. 5. Dernières retouches. 6. Backstage, juste avant le lancement du défilé.

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Sur votre smartphone, les coulissesdu défilé Guy Laroche

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Anne Demoulin

P lus d’un millier de marques ori-ginaires du monde entier se sont donné rendez vous au Silmo, le

Mondial de l’optique, jusqu’au 29 sep-tembre à Paris. Toutes les tendances en matière de lunettes, pour ne pas se mettre le doigt dans l’œil.

Dignes de James BondCertains modèles ajoutent des gad-gets. La griffe japonaise Grafik y in-tègre une clé USB. Wolfgang Porksch a imaginé des clips solaires aimantés à ajuster sur la monture.Le bleu franc est la couleur qui s’im-pose. Côté matière, le plastique reste une valeur sure, même si de nou-velles matières émergent. Papper Look lance des lunettes réalisées en papier, Viktor & Rolf en bois, Frédéric Beausoleil les imagine en cuir. Les montures rétro, style années 1950 ou rondes font aussi les yeux doux. Les montures oversized sont tendance. A réserver à ceux qui n’ont pas froid aux yeux. Alors, osez. W

SALON A l’occasion du Mondial de l’optique, découvrez les tendances en matière de montures

Des lunettes qui en mettent plein la vue

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Vendredi 27 septembre 2013 Style■■■ 31

Vendredi 27 septembre 201332 ■■■Bien-être

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L’idée des masques à pois est venue des bracelets créés par Manish Arora.

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Séance de maquillage juste avant le défilé au palais de Tokyo.

Anne Demoulin

U ne alchimie réussie. Côté ci-seaux, l’univers excentrique et coloré du couturier Manish

Arora, « le John Galliano de l’Inde ». Côté pinceaux, Kabuki, maquilleur de stars comme Lady Gaga et respon-sable pour MAC de la mise en beauté des mannequins. Dans les coulisses du défilé printemps-été 2014, ils évo-quent leur collaboration.Manish Arora travaille avec Kabuki de-puis sept ans. « On se fait confiance », poursuit le couturier. Leur méthode de travail ? « Par mail, on se demande : “Alors, qu’est-ce que tu as ?” Je viens avec plusieurs idées. Je ne sais jamais laquelle va coller. Une fois que j’ai vu les vêtements en vrai, tout devient clair », résume Kabuki. Manish Arora rend hommage à Josephine Baker et Gatsby le magnifique dans sa collection. « J’ai toujours aimé les années 1920.

Cela a été facile de transposer cet uni-vers en maquillage », se réjouit Kabuki. Les bracelets créés par Manish Arora lui donnent l’idée des masques à pois : « Une sorte d’extension 3D du make-up. J’avais la fantaisie. J’ai pu être dans le minimal pour le reste », poursuit le

maquilleur. Le teint est naturel et frais, les lèvres douces, façon Amelia Earhart. « Ensuite, j’ai appliqué des couleurs vives juste dans l’espace situé entre les deux yeux », termine le ma-quilleur. Presque un élément Art déco. « Kabuki ne se contente pas juste d’un trait d’eye-liner, il crée des concepts », conclut Manish Arora. W

« Une fois que j’ai vu les vêtements en vrai, tout devient clair. »

Kabuki, maquilleur

Expérimentation cosmétiqueMAC, marque cosmétique créée en 1984 à Toronto, est l’acronyme de Makeup Art Cosmetic. Le maquillage est donc adapté aux besoins des professionnels et résiste à la chaleur des plateaux de cinéma ou au feu des projecteurs des défilés. MAC développe parfois des teintes de make-up spécialement pour un événement comme un défilé, à la demande du « make-up artist ». Parfois, la teinte se retrouve dans les rayons.

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Le teint est naturel et frais, les lèvres douces. Les couleurs vives appliquées entre les yeux sont presque un élément Art déco.

BEAUTÉ Dans les coulisses du défilé Manish Arora, avec le couturier et son « make-up artist »

Le créateur et le maquilleur en accord majeur

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Vendredi 27 septembre 201334 ■■■Week-endEn partenariat avec Le Routard

Hostellerie SchwendiBonne hôtellerie traditionnelle, tenue par une famille de viticulteurs. Salle à manger type caveau. Pour goûter aux vins de la famille Schillé, rendez-vous sur la terrasse autour de la fontaine du village.¨ Resto tlj sf mer et jeu midi. Double 83 €. Familiale 122 €. Menus 20-62 €. Carte env. 45 €. 2, pl. Schwendi, Kientzheim. Tél. : 03 89 47 30 50. www.schwendi.fr

Chambres d’hôte chez François et Liliane EdelA 3 km au sud de Riquewihr, au mi-lieu du vignoble, grande maison sur un beau versant couvert de vignobles. La cave, du XVIIe siècle, est classée Monument historique. Adresse idéale pour dormir dans une exploitation vi-ticole qui jouit d’une vue imprenable sur les villages de la plaine.

Double avec douche 57 €. Gîtes 4-7 pers.

330-505 €/sem. selon taille et saison.

Domaine du Bouxhof, 68630 Mittelwihr.

Tél. : 03 89 47 93 67. www.edel-bouxhof.com.

Cave coopérative de Bestheim Elle produit un crémant d’Alsace (100 % pinot blanc). A découvrir avec le crémant blanc de noirs, le riesling rebgarten, les gewurz’ roemerberg

ou marckrain et quelques belles bouteilles bleues.

3, rue du Général-de-Gaulle, Bennwihr.

Tél. : 03 89 49 09 29. www.bestheim.com

Domaine Edgard Schaller et fils Il propose des vins secs là où les autres privilégient des vins aux sucres résiduels. Surprenant et grandiose riesling grand cru man-delberg et récent pinot noir. Prix très raisonnables et accueil charmant.

1, rue du Château, Mittelwihr.

Tél. : 03 89 47 90 28.

A lire : Le Routard « Alsace, Vosges 2013 ».

LES BONNES ADRESSES DU ROUTARD

La rédaction du Routard

La route des vins d’Alsace fête cette année ses 60 ans. Retar-dées à cause de la météo, les

vendanges viennent juste de com-mencer. Alors que le vignoble s’anime et que les couleurs mordorées em-brasent le paysage, ce début d’au-tomne est l’une des meilleures pé-riodes pour visiter la région.Si les 170 km de la route des vins sont jalonnés de villages tous plus typiques et jolis les uns que les autres, certains méritent plus l’attention que d’autres.

Les grands crus des « perles des vignobles »L’un des plus beaux sentiers viticoles d’Europe (17 km) permet de découvrir les grands crus des « perles du vi-gnoble » comme le schoenenbourg à Riquewihr, le froehn à Zellenberg, le rosacker à Hunawihr, le mandelberg

à Mittelwihr, le marckrain à Bennwihr, ou le sonnenglanz à Beblenheim. Tout au long du sentier, des panneaux thé-matiques présentent et expliquent les différents cépages, les grands crus, le travail des vignerons.

60 000 bouteilles de 1834 à nos joursEntre deux dégustations chez la tren-taine de viticulteurs installés à Riquewihr, on ira voir le musée-mai-son de Hansi, le plus célèbre illustra-teur d’Alsace. Ce petit musée présente près de 150 lithographies, eaux-fortes, aquarelles et cartes postale. On y re-trouve le style emblématiques du maître : netteté du trait et sujet tou-jours traditionnel, croqué avec une ironie mordante et un esprit joyeuse-ment caustique.En reprenant la route, n’oubliez pas de faire un détour par Kientzheim pour son musée du Vignoble et des Vins

d’Alsace, installé dans le château Schwendi, propriété de la plus renom-mée des confréries d’Alsace, la confrérie Saint-Etienne. Elle possède la plus importante œnothèque de vins blancs d’Alsace au monde : 60 000 bou-teilles, de 1834 à nos jours, qui vieillis-sent loin des regards. Le musée pré-sente de façon pédagogique l’histoire

de la viticulture et des techniques liées à la production du vin. Admirez les deux pressoirs à vis monumentaux, dont l’un date de 1640 et l’autre de 1716 et qui a servi jusqu’en 1955. Avec ses rues pavées et fleuries bordées de maisons anciennes, Kientzheim pos-sède sans conteste un charme indé-niable. W

BACCHUS Les vendanges ont commencé. C’est l’occasion idéale pour découvrir la route des vins

L’Alsace au gré des vignobles

Le village de Riqwihr, où l’on produit du schoenenbourg.J.

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Du crémant d’Alsace.

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Préparer la ville de demain

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Anne Demoulin

O n n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Plu-tôt que de compter sur les

pouvoirs publics, de nombreux cita-dins se bougent pour rendre leur ville plus propre, plus belle, plus écolo-gique ou encore plus conviviale. Les éclaireurs de Soon Soon Soon ont déniché trois initiatives de citoyens qui inventent la ville de demain.

V Il est 6 heures, Tokyo s’éveille.Chaque samedi matin, les 35 membres du Benjyo Group, armés d’éponges et de produits ménagers, astiquent les toilettes publiques de la capitale japo-naise. Ces samouraïs de la propreté voient dans cette tâche hebdomadaire ingrate un rituel inspiré des pratiques des moines bouddhistes pour trouver la paix intérieure. V Ceux qui lisent là, ont jeté la clé. The Little Free Library est une

petite installation en plastique jaune posée sur le trottoir, en plein cœur de NoLiTa, un quartier branché de New York. On y glisse la tête pour déposer ou emprunter un livre, mis à disposition gracieusement. The Little Free Library vise, jusqu’en sep-tembre, à favoriser l’accès à la litté-rature pour tous. Ce projet s’inscrit dans un mouvement plus vaste qui sponsorise 5 000 bibliothèques simi-laires dans le monde. V Savez-vous planter les choux.La Beacon Food Forest est un potager géant au cœur de Seattle. Cet agro-système autonome de plus de 3 hec-tares, né de l’initiative d’un groupe de citoyens et soutenu par des centaines de bénévoles, offrira aux citadins des aromates, des fruits et des légumes en libre-service. W

Innovations détectées sur SoonSoonSoon.com

Tutoriel maquillageAvec Birchbox.fr, apprenez à dessiner une joliebouche « bubble-gum ».

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Vendredi 27 septembre 201338 ■■■Culture

C’était en 2010 au théâtre Comédia, Pierre-François Martin-Laval, PEF pour ses fans et ses amis, relevait le défi de livrer 60 représentations triom-phales de Spamalot, comédie musicale sur la geste du roi Arthur librement inspirée par Sacré Graal des Monty Py-thon. Il lui aura fallu plus de trois ans pour parvenir à remonter ce spectacle hilarant sur la scène de Bobino.

« J’ai vu le spectacle pour la première fois en Espagne et j’ai été conquis ! » Au point d’adapter en français la pièce écrite par Eric Idle et John Duprez et de se voir contraint d’incarner lui-même le roi Arthur sur les planches. « J’ai essayé de trouver des acteurs qui savent chan-ter, puis des chanteurs qui savent jouer et je n’ai essuyé que des refus, alors je me suis fait passer une audition », plai-sante-t-il. Fort du triomphe de son film Les Profs au box-office français, PEF reprend le rôle et la pièce avec délice. « Je fais cela par passion, pas pour ga-

gner de l’argent », précise-t-il. Il faut dire qu’avec ses 46 personnages (entre la scène et les coulisses) et ses 180 cos-tumes, Spamalot coûte cher. Dès vendredi, le roi Arthur et ses che-valiers chantants vont remettre la Table ronde au carré. Les représen-tations dureront jusqu’en janvier avant un départ de la troupe en tournée. Les bonnes fées semblent déjà s’être pen-chées sur leur berceau : Eric Idle et Terry Jones des Monty Python seront dans la salle vendredi et samedi pour les applaudir. W Caroline Vié

THÉÂTRE

Le retour de PEF et « Spamalot »

« Je fais cela par passion, pas pour gagner de l’argent. »

B. R

ich

ebé

Au Palace puis dans toute la FranceVous pouvez découvrir la parodie musicale « 50 et des nuances ! » sur scène

du mardi au samedi à 20 h 30 et le dimanche à 16 h au Palace, à Paris

(8, rue du Faubourg-Montmartre, 9e arrondissement),

jusqu’au 10 novembre 2013. Pour les réservations, appelez le 01 40 88 60 00.

Le spectacle partira ensuite en tournée dans toute la France en 2014.

Anaëlle Grondin

Après avoir vu « 50 et des nuances ! », vous ne fantasme-rez plus de la même manière

sur l’histoire entre l’ingénue Anastasia Steele et le beau milliardaire Christian Grey dans le best-seller 50 nuances de Grey. Cette version française par Amanda Sthers du succès de Broad-way, revisite le premier tome de ma-nière décalée et hilarante. Il faut dire que le roman s’y prête parfaitement.

V Des clichés. « Le livre tient sur des clichés. En le lisant, je me suis dit qu’il y avait matière à faire quelque chose de très drôle », confie Ned Grujic, le metteur en scène. Le spectacle se moque des ressorts de l’histoire, qui frisent le ridicule. Comme le coup de foudre d’Anastasia, qui accepte une relation sado-maso par amour pour Christian. Mais attention, pas de vul-garité sur scène, malgré un langage

cru. « On reste élégant, on laisse les gens interpréter au-delà des mots », souligne le metteur en scène.V Des personnages risibles. Sur scène, les interventions de la jeune fille naïve, rebaptisée « Annabella Style », sont un délice. « On va dans le burlesque sans trop en rajouter. L’idée, c’était qu’elle soit dans des in-trospectives sincères, explique Ned Grujic. Le spectateur rit forcément de la chose. » De la même manière, les névroses de Christian Grey sont re-transcrites de manière croustillante.V Un phénomène moqué. Le spec-tateur découvre l’intrigue à travers les impressions et les fantasmes de Béa, Carole et Pam, qui se retrouvent pour une soirée entre copines. « Cela per-met d’amener des choses plus déli-rantes », pour le metteur en scène, qui « égratigne au passage ce phénomène sociologique ». Heureusement, sourit Ned Grujic, « les lectrices de 50 nuances de Grey savent en rire. » W

PARODIE L’adaptation musicale et burlesque de « 50 nuances de Grey » arrive en France

Un show très chaud

J. R

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Le spectacle a été adapté d’un succès de Broadway par Amanda Sthers.

PEF dans le rôle du roi Arthur.

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Vendredi 27 septembre 201340 ■■■High-tech

BUG

GTalk disperse vos messagesAttention à ce que vous dites sur GTalk. Enorme gaffe-malaise-rup-ture potentielle en vue. Depuis jeudi matin, de nombreux utilisateurs du service de messagerie de Google si-gnalent sur Twitter – avec plus ou moins de panique contenue – que leurs messages ne sont pas parvenus aux bons destinataires. D’autres assurent même que des personnes en dehors de leur liste de contacts ont reçu leurs messages, selon le site Internet The Verge. Le bug est aléatoire car cer-tains messages ne sont pas touchés. The Verge a une hypothèse : « Il semble que les utilisateurs de GTalk n’ayant pas encore adopté Hangouts soient affectés. » Google ne s’est pas exprimé pour l’instant. W A.L.

Clic And Walk Votre mission ? Parcourir les rayons de certaines en-seignes (Carrefour, Darty...), prendre des photos et effectuer des commentaires afin de « remonter » des infos de terrain à la distribution. Rémunération de 3 à 50 €. Gratuit sur l’App Store et Google Play.

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ScoopShot Vous assistez à un événe-ment ? Photographiez-le ou filmez-le et vendez vos images aux organes de presse. Réser-vée aux personnes majeures, cette appli ne fonctionne qu’avec vos clichés et vidéos réalisées dans l’instant. Gratuit sur l’App Store, Google Play, Windows Phone, OVI Store, Samsung Apps.

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Stootie Grâce à la géolocalisation, repérez les personnes qui ont besoin d’un coup de main, d’une course, contre rémunération. Bon point : la possibilité de se créer des alertes pour être averti. W C. S.

Gratuit sur l’App Store et Google Play.

APPLICATIONS

Arrondir ses fins de mois avec son smartphone

Jérôme Comin

C ’est l’heure du « consolico ». Comme chaque année, « Pro Evolution Soccer » et « Fifa »

sortent à quelques jours d’intervalle sur console et PC. Objectif : s’affirmer comme le champion de la simulation de football. Un match à couteaux tirés entre ces deux mastodontes avec à la clé pour le vainqueur des millions d’exemplaires vendus dans le monde.

« PES » à l’attaqueDès le coup d’envoi, les deux simula-tions font jeu égal en termes de game-play. Bien emmené par son nouveau moteur physique Fox Engine, « PES 2014 » ouvre rapidement le score (1-0) grâce à une jouabilité beau-coup plus axée sur la simulation que dans les précédents opus : courses réalistes, rythme ralenti, mise en avant du jeu de passe au détriment des raids solitaires… « Fifa 14 » gère à l’expérience cette entame de match offensive et place un contre payant grâce à des améliorations efficaces, avec notamment un ballon plus punchy sur les frappes et les passes, et une inertie des joueurs plus réaliste (1-1).

Une vilaine fauteLe match est serré et « PES 2014 » pense faire la différence grâce à ses graphismes. Le jeu de Konami en-chaîne stades bien modélisés et pe-

louse réaliste pour conclure avec une modélisation des visages des joueurs tout simplement bluffante. Problème, le but n’est pas valide et « PES 14 » écope même d’un carton rouge : car si les stars sont très bien représentées dans le jeu de Konami, le reste des joueurs sont au mieux vaguement res-semblants, au pire ratés. De quoi lais-ser un boulevard à « Fifa 14 », qui, avec des graphismes corrects mais beau-coup moins inégaux, réussit à faire la différence. Plat du pied = sécurité (1-2).

Des erreurs de débutantDésarçonné, « PES 2014 » accumule alors les fautes techniques : base de données de footballeurs trop limitée, transferts pas à jours, interface re-poussante, absence de la Bundes-liga, Ligue des Masters bâclée… Des erreurs dont « Fifa 14 » se fait une joie de profiter en proposant de son côté 26 championnats nationaux – transferts estivaux inclus – dont cinq contiennent les divisions inférieures (1-3), un mode « carrière » gargan-

tuesque (1-4) et une interface très intuitive (1-5).

Une défaite cinglanteAu final, « PES 2014 » subit une véri-table correction face à son rival histo-rique en ayant négligé des phases de jeu essentielles pour une simulation de football. « Fifa 14 » ne perd pas son titre cette année, mais doit rester tout de même prudent. Car le titre de Ko-nami possède désormais un fond de jeu ambitieux et prometteur. W

JEU VIDÉO « 20 Minutes » arbitre le match entre les deux meilleures simulations de foot du moment

Choc au sommet entre Fifa et PES

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Deux rencontres de championnat, respectivement dans « Fifa 14 » (à g.) et « PES 2014 » (à dr.).

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MOTS FLÉCHÉS N°2620 Thermalisme

SUDOKU N°1789 6 4 2 9 8 5 3 1 9 4 5 3 7 3 4 6 5 1 9 2 2 1 7 3 5 6 4 8

Expert

En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9

Solution du sudoku n° 1788 1 3 5 8 7 4 6 2 9 6 4 7 1 2 9 3 8 5 2 8 9 5 3 6 4 7 1 9 7 8 6 1 5 2 3 4 4 5 2 9 8 3 7 1 6 3 6 1 7 4 2 5 9 8 7 1 6 2 5 8 9 4 3 8 9 3 4 6 7 1 5 2 5 2 4 3 9 1 8 6 7

TOMBÉEN MER

TENUE DECURISTE

EXAS-PÈRE

PRESQUEID EST

TRAITE-MENT EN-

VELOP-PANT

PONÇA LEBÉTONVILLE

BASQUE

FACEDE MÉ-DAILLE

FORCE DEL’HYDRO-MASSAGEL’ARGON

LE 83 SURUNE

LISTEÉQUERRE

BRAMA

MESUREÀ PÉKIN

CANALINTERNE

COURSD’EAU

FORERPÊCHE

RETROU-VÉE

DIRIGER

IL ESTENTREDEUXÂGES

BRASIERDÉCON-

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PÉRÉ

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NATUREL

ERBIUMEXAMEN

INDO-LORE

AVANTLA DATE

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SOLUTIONDE LA

GRILLE N° 2619

Vendredi 27 septembre 201342 ■■■Pause

HOROSCOPEBélier du 21 mars au 20 avril

On compte sur vous afin que tout rentre dans l’ordre. Vous risquez d’avoirà arbitrer quelques conflits.

Taureau du 21 avril au 21 mai

Les situations planétaires favorisent un climat harmonieux. Vous prenez le temps de régler vos affaires.

Gémeaux du 22 mai au 21 juin

Une journée en dents de scie. Bon commencement, mais cela risque de déraper ensuite, à cause de contrariétés.

Cancer du 22 juin au 22 juillet

Vous mettez davantage l’accent sur votre vie sociale ; cela vous prend du temps, mais vous plaît vraiment.

Lion du 23 juillet au 23 août

Vous ne perdez pas votre tempsen discours inutiles. Vous allez directementà l’essentiel.

Vierge du 24 août au 23 septembre

Vous poursuivez votre ascensionen saisissant les occasions susceptiblesde vous aider à triompher.

Balance du 24 sept. au 23 octobre

Vous remettez en questionvotre fonctionnement, que ce soit dansvotre activité ou sur le plan affectif.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.

Vous présumez un peu de vos forces, que ce soit d’un point de vue physiqueou sur le plan moral. Prudence !

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.

« C’est une belle journée, mais vous n’allez pas vous coucher », comme le chante Mylène. En avant toute.

Capricorne du 22 déc. au 20 janv.

Vous abordez les questionsqui fâchent, seul moyen de faire évoluervotre situation. Vous n’avez pas le choix.

Verseau du 21 janvier au 18 février

Vous n’aimez pas les situations ambiguës et faites tout pour entretenirdes relations claires et sincères.

Poissons du 19 février au 20 mars

Prenez garde à ces petites jalousies imperceptibles au premier abord,mais qui se trament dans votre dos.

« 20 Minutes », 4 376 000 lecteurs, 1er quotidien français(Audipresse ONE 2012-2013, LNM 15+)50-52, bd Haussmann, CS 1030075427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction : 01 53 26 65 68E-mail : [email protected]é par 20 Minutes France, SAS au capitalde 5 743 392 €, RCS Paris 438 049 843

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Vendredi 27 septembre 2013 Votre soirée télé■■■ 43

FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC D8

MasterChefDivertissement. Invités : Jenifer, Garou, Florent Pagny, Louis Bertignac. « Episode 2 ». Associés en binômes, les seize chefs amateurs cui-sinent pour les coaches de l’émission «The Voice».

Boulevard du palais : Silence de mort(n°42). Réalisation : Chris-tian Bonnet (Fr., 2012). 1h30. Avec Anne Richard.Le corps d’une femme que Rovère connaissait est découvert dans un hôtel.

Faut pas rêverPrésenté par Tania Young. « Colombie, l’eldorado ».« Teyuna, la cité per-due ».« Le village sus-pendu ».« Medel l in, la renaissance ».« Les ama-zones wayuus ».« DC-3, le bus de la jungle ».

Real Steel·· Science-fiction de Shawn Levy (USA, 2011). 2h07. Avec Hugh Jack-man, Evangeline Lilly.Dans le futur, un homme et son fils construisent un robot destiné à devenir la nouvelle star du ring.

Wallander : Avant le gelRéalisation : Charles Martin (G.-B., 2012). 1h30. AvecKenneth Branagh, Jeany Spark, Maimie McCoy.Linda Wallander a rejoint les rangs de la police d’Ystad. Elle travaille avec son père.

NCIS : enquêtes spéciales« De la vieille école ». (USA, 2013). Avec Mark Harmon, Michael Weatherly.L’ équipe arrête Ajay Khan, qui figure sur la liste des personnes recherchées pour cyber-terrorisme.

20.50 Jeu 20.45 Téléfilm 20.45 Magazine 20.55 Film 20.50 Téléfilm 20.50 Série

23.25 Vendredi, tout est permis avec ArthurDivertissement.

01.10 Spéciale Bêtisier

22.25 Ce soir (ou jamais !)Magazine. En direct.

00.30 Cash investigation

22.40 Soir 323.10 Enquêtes de régions

Magazine.00.00 Doc 24 Documentaire.

23.00 Astérix et Obélix : au service de sa Majesté·· Comédie

22.20 Borgen, une femme au pouvoirSérie (3 épisodes).

01.20 Court-circuit

21.45 NCIS : enquêtes spécialesSérie (4 épisodes).

01.05 Californication

20.45 Claudia Tagbo & CoSpectacle. Un grand gala au profit de l’association CéKe-DuBonheur, qui œuvre pour les enfants hospitalisés.22.50 Les Chevaliers du fiel démontent le Zénith

20.40 On n’est pas que des cobayes !Magazine. Présenté par Agathe Lecaron, Vincent Chatelain, David Lowe. 21.35 SuperstructuresDocumentaire.

20.50 Enquête d’actionMagazine. Présenté par Marie-Ange Casalta. « Paris : quartiers chics sous haute surveillance ».22.50 Encore + d’actionMagazine.

20.50 Les CordierTéléfilm de A. Bonnot (Fr., 1993). « L’assassin des beaux quartiers ». Les Cordier enquêtent sur des meurtres et un trafic de drogue.22.40 Les Cordier

20.50 Les Experts : ManhattanSérie. « L’œil du témoin ». « 1987 ». « Les créatures de la nuit ». « Membre à part ». « Promenade nocturne ». 00.50 Suspect n°1

20.55 Au cœur de l’enquêteDocumentaire. « Séques-trations : les gendarmes traquent les kidnappeurs ».22.40 Au cœur de l’enquête Documentaire.

En journal augmenté, le choix de la rédaction de 20 Minutes

Vendredi 27 septembre 201344 ■■■Sports

FOOTBALLKurzawa prolonge avec MonacoLe latéral gauche Layvin Kurzawa a prolongé de cinq ans son contrat avec l’ASM. Le joueur de 21 ans est lié à Monaco jusqu’en 2018.

Une motion contre la taxe à 75 %L’assemblée générale de la Ligue a adopté jeudi à l’unanimité une motion quant à sa « très vive inquiétude » face à la taxe sur les hauts revenus.

ATHLÉTISMEDiniz change d’entraîneurL’emblématique représentant de la marche en France se sépare de Pascal Chirat. Il sera désormais entraîné par Gilles Rocca et l’Italien Pietro Pastorini.

secondes20

A Nantes, David Phelippeau

L a plaisanterie est surannée, mais elle amuse toujours les supporters nantais. « Qu’est-ce

qui est rouge et noir, qui monte et qui descend ? » Les aficionados des Cana-ris répondent en chœur : le Stade Ren-nais. Dimanche, les deux formations s’affrontent après quatre ans d’at-tente. Plusieurs joueurs et entraî-neurs, qui ont défendu les deux maillots, se sont risqués au jeu des comparaisons.

V Engouement, avantage Nantes.« Il n’y a rien de comparable, estime d’emblée Landry Chauvin, ex-coach des Canaris (2011-2012) et ancien forma-teur et coach adjoint du Stade Rennais. Le stade de la Beaujoire est prêt à s’en-flammer pour un rien. » Christophe Le Roux a bien connu les deux clubs, son diagnostic est identique. « En terme d’impact et d’engouement, Rennes est encore dans l’ombre. »V Le stade, avantage Rennes. Lan-dry Chauvin : « Le stade de la Route de Lorient, c’est un petit stade à l’an-glaise. La Beaujoire me semble avoir pris un coup de vieux. » En terme d’am-biance, Le Dizet voit « deux publics très exigeants ». « Si Rennes avait le poten-tiel public de Nantes, ça serait génial,

continue Chauvin. J’imagine déjà les Rennais chantant l’hymne breton comme le fait le public de Lens ! »V La pression, avantage Nantes.Le Roux, joueur de la fin des années 1990 (FCN) et du début des années

2000 (Rennes), se souvient de la pres-sion médiatique et du public à Nantes. « On sortait du titre de 1995. Le public avait été tellement gâté qu’il était exi-geant. A Rennes, il y avait plus d’indul-gence en terme de résultats. »V L’avenir, avantage Rennes. « Rennes a une longueur d’avance sur le plan structurel et sportif, analyse Chauvin. Chacun reste à sa place. On laisse les gens bosser là-bas. » Sous-entendu, à Nantes, le président Kita, qui l’a viré il y a un an, a tendance à trop intervenir dans le sportif. « A Nantes, on a du mal à définir leur stra-tégie sportive », conclut Le Roux. W

FOOTBALL Rennais et Nantais s’affrontent dimanche lors du derby

Le duel des voisins de palier

L. L

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Sipa

Le public nantais est beaucoup plus chaud que son homologue rennais.

Le canard les a fait vibrer toute la semaineEn début de semaine dernière, Rennes lance la campagne publicitaire du derby. Une affiche promotionnelle avec un canard rouge et noir et un canard jaune qui se font face, avec cette phrase : “5 ans d’abstinence, c’est long.” Quelques jours plus tard, les supporters nantais répondent sur le ton de l’ironie et détournent l’affiche. Une nouvelle phrase est inscrite : “42 ans sans titre, c’est long.” Le derby a été lancé bien avant le coup d’envoi du match.

B. C

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A défaut de dominer le classement des buteurs comme à son habitude, Ibra-himovic règne pour l’instant sur celui des passes décisives. Il en compte trois, soit autant que Grenier ou Moutinho. Il y a ceux que ça surprend et ceux qui le savaient. Ancelotti le premier au mo-ment de commenter l’arrivée du Sué-dois à Paris : « C’est un attaquant, et je ne veux pas changer ses caractéris-tiques ni son style de jeu. Mais c’est aussi un passeur fantastique, il peut faire beaucoup de passes décisives. » En général dans le même style : depuis

le milieu de terrain, où il décroche sou-vent pour servir Cavani ou Lavezzi en profondeur. Laurent Blanc a d’ailleurs choisi de mettre tous ses milieux offen-sifs au placard pour donner à Zlatan les clés du 4-3-3 parisien du moment. « Zlatan n’est ni un avant-centre ni un milieu , c’est un passeur-buteur, tran-chait Raymond Domenech après le match nul face à Monaco (1-1) sur MCS. Il faut construire l’équipe en di-sant aux autres, il est autour et sera décisif, comme Cantona à son époque. » W J. L.

FOOTBALL

Ibrahimovic, serial-passeur

Le Parisien Zlatan Ibrahimovic.

EN LIGUE 17e JOURNÉEJeudi : Montpellier-Rennes (0-0)Mercredi : Ajaccio-Lyon (2-1), Bordeaux-Reims (0-0), Guingamp-Sochaux (5-1), Nantes-Nice (2-0), Toulouse-Lorient (1-0), Valenciennes-Paris (0-1), Monaco-Bastia (3-0)Mardi : Lille-Evian TG (3-0), Marseille-Saint-Etienne (2-1)

CLASSEMENTPts Diff.

1 Monaco 17 +102 Paris 15 +63 Marseille 14 +54 Lille 13 +45 Rennes 12 +36 Saint-Etienne 12 +27 Nice 11 +18 Lyon 10 +59 Nantes 10 +1

10 Reims 10 +111 Toulouse 9 -212 Guingamp 8 +113 Montpellier 8 -214 Bastia 8 -315 Evian TG 8 -416 Lorient 7 -317 Ajaccio 6 -318 Bordeaux 6 -419 Valenciennes 3 -820 Sochaux 2 -10

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Vendredi 27 septembre 2013 Nantes Sports■■■ 45

FOOTBALLCarquefou contre le Red Star, ce vendrediLes hommes de Denis Renaud, qui restent sur deux succès en National, reçoivent, ce vendredi, 20 h, la formation du Red Star. Les Carquefoliens (6es) devraient croiser l’ex-Canari Yong-Jae Lee.

VOLLEY FÉMININC’est parti pour les filles du VB Nantes

Les Nantaises débutent leur championnat de Ligue A, ce vendredi, à 17 h, contre Béziers, lors de l’Open Generali qui se déroule cette année à Istres.

secondes

20

Le Roux a crucifié Rennes avant d’y signerLe 29 novembre 1998, Rennes accueille Nantes. Les Canaris s’imposent 3-2

grâce à un coup-franc de Christophe Le Roux à deux minutes de la fin. Un

mois plus tard, le milieu de terrain signe à Rennes. « J’ai souvent entendu

parler de ça, rigole Christophe Le Roux. Le pire c’est qu’avec Rennes, on

loupe la Coupe d’Europe pour un petit point ! On ne m’en a jamais voulu, car

on savait que j’étais un joueur entier et quelqu’un qui ne calculait jamais. »

David Phelippeau

C haker Alhadhur ne l’a sans doute pas fait exprès. Jeudi matin, au lendemain du joli

succès (2-0) contre Nice et alors que toutes les têtes sont déjà tournées vers le derby entre Rennes et Nantes de dimanche, le défenseur s’est ha-billé en rouge et noir. Les couleurs de

l’ennemi public numéro un des sup-porters nantais : le Stade Rennais.Nantes et Rennes ne se sont plus af-frontés depuis le 17 mai 2009 (1-1, à la Beaujoire). Quatre ans d’une longue attente qui a généré tout au long de cette semaine beaucoup de passion de

la part des supporters des deux camps. « Il y a toujours eu une grande rivalité entre les deux clubs, reconnaît Erwin Zelazny, le deuxième gardien nantais. Je suis ici depuis l’âge de 11 ans, on sent que ce derby fait partie de l’histoire des deux clubs. Après, je pense que la rivalité est davantage dans les tribunes. Sur le terrain, il y a vraiment beaucoup de respect. »Chaker Alhadhur, formé aussi au FCN, n’y va pas quatre chemins : « Les Ren-nais ont toujours été en quelque sorte nos ennemis. Dans les catégories jeunes, on a toujours eu plus envie encore de gagner les matchs contre eux. » Rennes-Nantes, c’est aussi « un duel de centre de formation », selon Jordan Veretout. Le milieu de terrain n’a pas oublié les retours de finale de Coupe que les deux formations effec-tuaient parfois ensemble. « Une fois, on les avait battus en finale… Ça avait chambré énormément sur le chemin du retour ! » W

FOOTBALL Trois Canaris, formés à la Jonelière, nous expliquent l’importance du derby Rennes-FCN

Addict au derbydepuis tout petit

F. E

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sChaker Alhadhur espère être une nouvelle fois titulaire, dimanche.

C’était un sacré défi : Montpellier est l’un des principaux prétendants au titre de champion. Et les hommes de Thierry Anti, privés de leurs deux pi-liers Entrerrios et Maqueda, n’ont pas su saisir la balle au bond, ce jeudi, au Palais des Sports René-Bougnol. Le MAHB, mené par un puissant William Accambray, auteur 6 buts sur 9 tenta-tives, est venu à bout de Nantes (31-26) qu’il a dominé de bout en bout. « Ça aurait pu peut-être passer, note Thierry Anti, l’entraîneur nantais. Mais on a perdu des ballons de façon in-

croyable. Je crois que l’équipe n’était pas vraiment dans le coup. Les joueurs étaient fébriles. Puis, on a commencé à jouer un peu ensemble, mais c’était trop tard. » Malgré de belles envolées du jeune Aymen Toumi, 23 ans, réalisateur de 5 buts sur 6 tentatives et du pivot Mah-moud Gahrbi, auteur de 3 buts sur 4 tirs, les Nantais sont repartis bre-douille de l’Hérault. Prochain match, le 6 octobre, face à Cesson-Rennes, pour un autre derby (lire ci-dessus). W

A Montpellier, Nicolas Bonzom

HANDBALL

Les Nantais n’ont rien pu faire

« La rivalité est davantage dans les tribunes que sur le terrain. »

Erwin Zelazny

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FOOTBALL La chaleur des supporters nantais du club rennais ... · Note G & M : 16,5/20. Besserat de...

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