Espace d’art contemporain

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DOSSIER DE PRESSE Espace d’art contemporain Où donc est passé le réel ? Florent Belda, Valérie Belin, Damien Cabanes, Philippe Cognée, Esther Ferrer, Didier Hébert-Guillon, Christian Lhopital, Loriot & Mélia, Marguerite Peltzer, Philippe Ramette, Lionel Sabatté, Ji-Yeon Sung, Natacha Dubois Dauphin & Stéphane Vigny Exposition du 28 juin au 28 septembre 2014 Vernissage public le vendredi 27 juin à 18h30 Contact Claire-Lise Chamot Chargée de presse 04 50 81 63 61 [email protected] Service Culture 04 50 70 69 49 [email protected] Chapelle de la Visitation Philippe Ramette Contemplation irrationnelle, 2003 Photographie couleur 150 x 120 cm Photo : Marc Domage © Philippe Ramette / ADAGP, Paris 2014 Courtesy galerie Xippas

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DOSSIER

DE PRESSE

Espace d’art contemporain Où donc est passé le réel ? Florent Belda, Valérie Belin, Damien Cabanes, Philippe Cognée, Esther Ferrer, Didier Hébert-Guillon, Christian Lhopital, Loriot & Mélia, Marguerite Peltzer, Philippe Ramette, Lionel Sabatté, Ji-Yeon Sung, Natacha Dubois Dauphin & Stéphane Vigny

Exposition du 28 juin au 28 septembre 2014Vernissage public le vendredi 27 juin à 18h30

Contact Claire-Lise Chamot Chargée de presse04 50 81 63 [email protected]

Service Culture 04 50 70 69 49 [email protected]

Chapelle de la Visitation

Philippe RametteContemplation irrationnelle, 2003

Photographie couleur150 x 120 cm

Photo : Marc Domage© Philippe Ramette / ADAGP, Paris 2014

Courtesy galerie Xippas

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2 Ville de Thonon-les-Bains Chapelle de la Visitation Espace d’art contemporain

Question de modèleOù donc est passé le réel ?Pour la saison 2014-2015, la programmation de la Chapelle de la Visitation s’appuie sur une problématique transversale autour de la « Question de modèle ». Première des quatre expositions qui la composent, « Où donc est passé le réel ? » trouve son origine face à l’interrogation que suscite une sculpture aux allures de griffon, mi-animal, mi-humain, implantée en ville, et qui interpelle le regard sur la réalité d’une telle figure et de son modèle.

Al’appui de cette expérience, l’idée est de proposer un rassemblement d’œuvres visant à mettre en exergue comment nombre d’artistes s’interrogent à propos du réel en nous offrant à voir des images

troublantes, bizarres, voire incongrues, qui remettent en question notre perception de la réalité.

Il en est ainsi des images irrationnelles de Philippe Ramette, des sosies troublants de Valérie Belin, des figures diaboliques de Christian Lhopital et de celles énigmatiques de Ji-Yeon Sung. Les vrais-faux loups de Lionel Sabatté, le combat d’acariens de Florent Belda, la barrière anti-émeute ouvragée de Natacha Dubois Dauphin et Stéphane Vigny, les grimaces d’expression d’Esther Ferrer sont autant de propositions qui procèdent d’un détournement du réel remettant puissamment en cause nos habitudes perceptives. Quant aux portraits ou autoportraits de Philippe Cognée et de Damien Cabanes, ils assignent leurs modèles à l’ordre d’une vision décalée qui n’en est pas moins révélatrice de leur personnalité.

Si c’est au merveilleux que fait appel l’inventive installation-projection de Loriot et Mélia, laquelle du chaos fait butiner une abeille, les œuvres minimales de Didier Hébert-Guillon ne s’en privent pas moins, notamment dans cette façon de renvoyer le regardeur d’un cartel à sa propre image.

En fait, les œuvres présentées à la Chapelle de la Visitation le sont pour ce que le réel s’y trouve tour à tour et tout en même temps décalé, déformé, substitué, fantasmé, transcendé, etc. Bref, tout un monde de figures possiblement réelles mais plus ou moins étranges, issues tant d’expériences vécues ou rêvées que de visions éprouvées ou imaginaires.

Philippe Piguet, commissaire chargé des expositions

Informations pratiques

Chapelle de la VisitationEspace d’art contemporain25 rue des Granges74 200 Thonon-les-Bains04 50 70 69 49www.ville-thonon.fr

Entrée libreOuvert du mercredi au dimanche de 14h30 à 18h.

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3Ville de Thonon-les-Bains Chapelle de la Visitation Espace d’art contemporain

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Biographie des 13 artistes

Florent BeldaNé en 1984 à Pierrelatte (Drôme), vit et travaille à Angers (Maine-et-Loire).L’art de Florent Belda ne manque ni de référence, ni de savoir-faire, ni de dérision grinçante. Où sa démarche trouve sa justification, c’est dans le renversement qu’il opère de nos habitudes perceptives. Ainsi quand il agrandit l’image d’acariens pour en faire les héros d’un combat en porcelaine fine.

Valérie BelinNée en 1964 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), vit et travaille à Paris ; représentée par la galerie Nathalie Obadia, Paris-Bruxelles.La série des Sosies de Valérie Belin relève de l’art du portrait. Mais, à la différence de ce genre au sens convenu du terme, le prétexte de la ressemblance conduit ici le regard à percevoir le vrai pour s’apercevoir du faux.

Damien CabanesNé en 1959 à Suresnes (Hauts-de-Seine), vit à Paris et travaille à Ivry-sur-Seine et Montreuil ; représenté par la galerie Eric Dupont, Paris.Tour à tour peintre dessinateur et sculpteur, Damien Cabanes travaille exclusivement d’après modèle. Sa façon de le traiter en terre cuite émaillée en reverse l’image à l’ordre d’une figure grossièrement modelée, plus présente que ressemblante.

Philippe Cognée Né en 1957 à Sautron (Loire-Atlantique), vit et travaille à Vertou (Loire-Atlantique) ; représenté par les galeries Daniel Templon, Paris, et Alice Pauli, Lausanne (Suisse). De tous temps, Philippe Cognée s’est auto portraituré. Comme pour les autres motifs, il y emploie depuis 1993 la peinture à la cire, par suite fondue dans la matière au fer à repasser. Il en résulte une image décalée, violentée, d’une rare présence.

Esther FerrerNée en 1937 à San Sebastian (Espagne), vit et travaille à Paris ; représentée par la galerie Lara Vinci, Paris.Dans la lignée de Fluxus, l’art d’Esther Ferrer est un acte de résistance au spectaculaire. A l’auto-portrait, l’artiste accorde une attention particulière, ici dans un exercice de tête d’expression qui se joue du réel.

Didier Hébert-GuillonNé en 1984 à Saint Martin d’Hères ; vit à Apprieu (Haute-Savoie) et travaille à Genève (Suisse)Les interventions in situ de Didier Hébert-Guillon mettent en jeu des extrapolations, dans un rapport déroutant au réel, au-delà des limites physiques mêmes de chaque œuvre. Elles interrogent l’imaginaire de chacun par le biais de ses perceptions.

Christian LhopitalNé en 1953 à Lyon (Rhône) où il vit et travaille ; représenté par les galeries Polaris, Paris, et Domi Nostrae, Lyon.L’art de Christian Lhopital est requis par l’humain mais un humain diabolique tout à la fois paniqué, affolé, drôle et inquiétant. Sa série au titre gore de 5 à 6 gouttes de sauvagerie, figure des portraits de familles de monstres grotesques et hybrides, trépignants et dansants.

Loriot-MéliaNés en France en 1947, vivent et travaillent à Clisson (Loire-Atlantique).De l’incidence de l’ombre et de la lumière sur le monde chaotique d’une réunion d’objets, François Loriot et Chantal Mélia instruisent les termes d’une esthétique fantastique. Leur art conjugue sur le mode de l’émerveillement les potentialités antinomiques de l’ordre et du chaos.

Marguerite Peltzer1898, Gladenbach (Allemagne)-1991, Thonon-les-Bains.Sculpteur et photographe, Marguerite Peltzer a laissé une œuvre de style varié, entre expressionnisme et art déco.

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4 Ville de Thonon-les-Bains Chapelle de la Visitation Espace d’art contemporain

Délocalisée pour l’occasion du musée du Chablais à la Chapelle de la Visitation, sa figure de griffon, mi-humaine, mi-animale, ne manque pas d’être troublante.

Philippe RametteNé en 1961 à Auxerre (Yonne), vit et travaille à Paris ; représenté par la galerie Xippas, Paris.Le bizarre, l’étrange et l’incongru, tels sont les ingrédients de l’œuvre de Philippe Ramette. Entre le réel et le fictionnel, le rationnel et l’irrationnel, l’équilibre et le déséquilibre, son monde est proprement renversant, tous ses soins étant de nous désorienter.

Lionel SabattéNé en 1975 à Toulouse (Haute-Garonne) Vit et travaille à Paris.Lionel Sabatté n’a pas son pareil pour réactiver le genre de la sculpture animalière. Il le nourrit de toute une réflexion sur la vie et la mort, voire la vanité, en conjuguant savamment et subtilement naturalia et artefacts.

Ji-Yeon SungNée à Jochiwon (Corée du Sud) en 1976, vit et travaille à Paris.Les photographies de Ji-Yeon Sung mettent en scène des personnages dans des situations qui les déconnectent de tout contexte narratif précis pour les situer dans un temps et un espace innommables. Leurs faits et gestes font basculer le peu de prise que nous en avons à l’ordre d’une irrésistible ambiguïté.

Natacha Dubois Dauphin & Stéphane VignyNée en 1972 à Annemasse, vit et travaille à Ville-La-Grand (Haute-Savoie) ; né en 1977 au Mans (Sarthe), vit et travaille à Paris, représenté par la galerie Claudine Papillon, Paris.Faite à quatre mains, l’œuvre de Natacha Dubois Dauphin & Stéphane Vigny repose tant sur le processus de déplacement du ready-made que sur les modes de la transformation et du recyclage. Détournée de sa fonction initiale, leur barrière anti-émeute a perdu la rigueur verticale de ses barreaux pour un motif joliment ouvragé.

Autour de l’exposition

CONFÉRENCEJeudi 18 septembre 2014 à 20h30, conférence de Philippe Piguet : « Le réel dans tous ses états » à la Chapelle de la Visitation. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

VISITE INTERPRÉTÉESamedi 20 septembre 2014 à 16h dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine par l’association Alliage sonore qui a pour but de développer des activités artistiques et pédagogiques liées à la musique contemporaine. Une interprétation de trois pièces sonores liées à la question du réel agrémentera l’exposition : Silence Must Be, de Thierry de MeyEscher Prélude, de Luigi MorleoMarimba Phase, de Steve Reich

VISITES COMMENTÉESChaque samedi et dimanche à 16h.

ÉDITIONL’exposition « Où donc est passé le réel ? » fera l’objet de la publication d’un numéro de SEMAINE, revue hebdomadaire spécialisée en art contemporain qui consacre chaque numéro à un artiste, un lieu ou une exposition.

Partenaires

Partenaires publicsLa Chapelle de la Visitation est membre du Réseau Art Contemporain Haute-Savoie.

Partenaires privésLa librairie-papèterie Birman du groupe Majuscule fournit le matériel Beaux-arts pour l’ensemble des activités pédagogiques.

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5Ville de Thonon-les-Bains Chapelle de la Visitation Espace d’art contemporain

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Florent BeldaAcariens, 2009Biscuit de porcelaine18 x 25 x 25 cmCollection particulière, Paris

Lionel SabattéSeptembre, 2010Loup en moutons de poussière, structure en métal42 x 112 x 55 cm Courtesy de l’artiste

Visuels disponibles pour la presseOù donc est passé le réel ? du 28 juin au 28 septembre 2014

Ji-Yeon Sung Femme à la pierre, 2009 Digital C-print, Collection particulière, Paris

Philippe RametteContemplation irrationnelle, 2003Photographie couleur 150 x 120 cmPhoto : Marc Domage© Philippe Ramette / ADAGP, Paris 2014Courtesy galerie Xippas

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Exposition d’automne

« Myriam Mihindou »Du 18 octobre au 21 décembre 2014

Gabonaise d’origine, née à Libreville en 1964, installée en France depuis une dizaine d’années, Myriam Mihindou développe une œuvre d’une extrême profondeur qui interroge le statut de l’image et la question de l’être entre forces de la tradition et monde contemporain. Suite à une résidence qu’elle a faite en Haïti, en 2004, elle a réalisé une série de photographies tout à la fois inquiétantes et fascinantes - intitulée Déchoucaj’ - qui procède d’une expérience initiatique vécue par l’artiste à cette occasion.Le réel s’y combine au visionnaire et à l’halluciné dans des images d’une implacable puissance d’expression.Constituée en grande partie de cette série, l’exposition monographique de Myriam Mihindou sera complétée par différents travaux plus récents dont elle est elle-même le prétexte, sinon le sujet. L’occasion de cette exposition sera ainsi d’inviter le regardeur à une réflexion sur la photographie et sa capacité à la révélation.

Myriam Mihindou, Déchoucaj’

Haïti 2004-2006© de l’artiste

Myriam Mihindou, Déchoucaj’

Haïti 2004-2006© de l’artiste