DP Renee 27-03 OK...WALK AWAY RENEE un film de JONATHAN CAOUETTE avec RENEE LEBLANC, JONATHAN...

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Transcript of DP Renee 27-03 OK...WALK AWAY RENEE un film de JONATHAN CAOUETTE avec RENEE LEBLANC, JONATHAN...

  • UFO DISTRIBUTION présente

    une production MORGANE PRODUCTION, POLYESTER,

    LOVE STREAMS AGNÈS B. PRODUCTIONS, HUMMINGBIRD 72

    WALK AWAY RENEEun film de JONATHAN CAOUETTE

    avec RENEE LEBLANC, JONATHAN CAOUETTE, ADOLPH DAVIS, ROSEMARY DAVIS, DAVID PAZ, JOSHUA CAOUETTE

    SORTIE LE 2 MAIFRANCE - 2011 - 1h27 - format 1.85 - Son 5.1 & dolby SRD - DCP et 35mm

    Photos et dossier de presse sont disponibles sur www.ufo-distribution.com

    PRESSEAnnie Maurette

    Tél. 01 43 71 55 5234, rue Faidherbe

    75011 [email protected]

    DISTRIBUTION FRANCEUfo DistributionTél. 01 55 28 88 9521, rue Jean-Pierre Timbaud75011 [email protected]

  • SYNOPSISEn compagnie de sa mère, Renée, qui souffred’importants troubles mentaux, le réalisateurJonathan Caouette entreprend un voyage à travers les Etats-Unis, pour la ramener deHouston à New York. Les obstacles qu’ils rencontrent sur leur route sont entrecoupés de retours dans le temps qui donnent un aperçu de cette relation mère-fils hors du commun.

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    « Je suis né et j’ai été élevé à Houston,Texas, où j’ai grandi pour la plus grandepartie avec mes grands-parentspendant que ma mère Renée, atteintede psychose schizophrénique, faisaitdes allers / retours dans les hôpitaux.J’ai aussi passé du temps dans desfamilles d’accueil où j’ai souffert denégligence et de maltraitance. Filmeret raconter sont devenus une façonde dissocier, et de m’évader de mavie. En prenant une caméra quandj’étais enfant et en l’utilisant commeun bouclier pour illuminer mon univers,j’ai trouvé une façon de survivre. Filmer les choses était une manière de dialoguer avec moi-même. » « Adolescent, mes premiers essais de cinéma étaient de grossières, violentes, horribles et atmosphériquesmésaventures que je tentais d’investird’une certaine qualité hallucinogène.J’ai essayé de les rendre drôles, parceque je pense que l’humour est unemanière de surmonter les obstacles

    de la vie (mon travail est égalementinspiré par des chanteuses soulcomme Mavis Staples ou descomédiens comme Richard Pryor etdes réalisateurs tels que JohnCassavetes, Lars Von Trier et AlejandroJodorowsky). Ces différentes obsessionsm’ont mené par hasard vers les filmsd’auteurs européens que j’estime etqui m’influencent. J’y ai inclus descompositions harmonieuses maistranchantes avec une mise en scènenéo-réaliste et de l’humour. Mespremiers travaux étaient basés sur deslégendes urbaines, des slashers, mescauchemars, mes rêveries diurnes.Mon travail est de diriger mes filmsvers des lieux mystérieux et de leurdonner vie. Je considère tous mesfilms comme des fictions documentaires,des « histoires vraies » rêvées. Monbut est de faire des films qui soient un happening, une rencontre, uneconversation et je l’espère, un signalémotionnel. »

    NOTES DE JONATHAN CAOUETTE

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    Avec WALK AWAY RENEE, pourquoi êtrerevenu sur votre histoire et celle de votremère, déjà au cœur de TARNATION ?J’avais besoin d’y revenir car TARNATIONconvoyait beaucoup d’informations, à unevitesse de mitrailleuse. Il y avait tellementde choses qui s’y passaient. WALK AWAYRENEE permettait de revenir au sujet avecun point de vue différent, plus d’objectivité :je voulais me concentrer sur ma relationavec ma mère, et donner à cette relationdavantage de respiration. Et je sentais aussique c’était un bon film de transition pourmoi, pour passer du documentaire à deschoses plus narratives. Il y a en plus unpeu de fiction dans WALK AWAY RENEE,mais c’est en phase avec ce qu’on appelleaux Etats-Unis le « Cinéma Vérité », telqu’on le pratique dans un de mesdocumentaires favoris, WOODSTOCK : unéquilibre entre naturalisme et stylisation.

    Le film qui sort aujourd’hui en salles n’estpas le même que celui qui a été présentédans le cadre de la Semaine de la Critiqueau dernier Festival de Cannes…Oui. J’avais bien insisté à l’époque deCannes que je travaillerais encore et encoresur WALK AWAY RENEE. Je suis d’ailleurs

    reconnaissant envers la Semaine de laCritique d’avoir sélectionné ce que jeconsidérais comme un film en perpétuellegestation. A présent, il s’agit bien de laversion finale. Mais je n’exclus pas deréutiliser les scènes que j’ai coupées lorsdu précédent montage pour un autre projet.

    Dans le vocabulaire de la pop music, onparle du syndrome du second album,toujours peu évident à composer après laréussite du premier. Comment avez-vousabordé ce cap avec WALK AWAY RENEE ?Après TARNATION, je m’étais juré que jene ferais plus de documentaire personnel.Puis l’an dernier, je suis parti en voyageavec ma mère. J’ai filmé cela avec unepetite équipe, comme une expérience. Etj’ai décidé d’en faire un film. J’avaisconfiance dans le matériel. J’ai décidé dele juxtaposer avec des choses de monpassé et de celui de ma mère. Des chosesentendues dans TARNATION, mais jamaisvues ainsi. Après avoir vu les rushes denotre voyage, je me suis senti très inspirépar John Cassavetes. J’ai dit à une amie :« je crois que j’ai fait ma version de UNEFEMME SOUS INFLUENCE, mais en post-moderne et sous acide ». Je dis ça avec

    ENTRETIEN AVEC JONATHAN CAOUETTE

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    ne se sent pas exploitée et je ne le ressenspas ainsi. Je sens que j’ai le droit de le faire,parce que c’est ma vie. C’est ce que je suis.Je fais des films pour rappeler qu’on vit etqu’on meurt.

    Le film est très stylisé. Vous recoureznotamment aux split-screens (écranspartagés)…J’adore ça. C’est une technique de thrillerà la Brian De Palma, j’adore l’effet. Je trouveça intemporel et très efficace. Le spectateurd’aujourd’hui est à même de mieux digérerles écrans partagés, à une époque où ilest habitué à voir de multiples fenêtres surson ordinateur. Ça boucle la boucle. Maisce n’est pas un effet gratuit : je travaille avecattention l’interaction entre les deux écrans,l’image comme la musique. Je laissais lamusique dicter le montage, essayaisdifférentes combinaisons, un peu commeune mix-tape.

    La musique est au cœur de votre cinéma.Je ne peux pas m’en passer. Je suis foude Folk. Si je n’étais pas cinéaste, je seraismusicien de rue à Austin, Texas. Quandj’ai fait TARNATION, j’avais la musique entête avant l’histoire. La musique doit trouver

    un équilibre avec l’image : quand lamusique ne souligne pas la scène, elleintervient en contrepoint. Je trouve parexemple très ironique de juxtaposer deschansons à la qualité d’écoute parfaite surmes vieilles images en Super 8. L’idée d’uneBO de luxe sur des images dégradées.C’est le même contraste que j’adore dansle folk, le temps d’une chanson triste, ons’aventure dans les ténèbres mais on enressort avec quelque chose de bien, denouvelles émotions. C’est ma règle, sansbonne musique, on ne va nulle part. Parexemple, le travail de Lars Von Trier sur laBO de BREAKING THE WAVES a été trèsimportant pour moi.

    Une idée qui traverse le film est celle desunivers parallèles. Pourquoi êtes-vousfasciné par cet aspect ?Je suis fasciné par les univers parallèlesdepuis sept ans. Pour moi, c’est unemétaphore d’une nouvelle vie. C’est l’idéequ’il y a quelque chose de plus vaste quece qui se passe ici, qu’il s’agisse d’une vieaprès la mort ou d’un univers alternatif.C’est une question existentielle qui sembleêtre dans l’air du temps. C’est peut-êtredû au fait que les gens se demandent où

    beaucoup de respect pour ma mère etCassavetes. Dans les deux cas, c’estl’histoire d’une victime du systèmepsychiatrique. Un système qui vous rendesclave, et qui vous casse au premier fauxpas.

    Alors que TARNATION est construitentièrement de votre point de vue, vouslaissez ici la caméra à votre équipe pourvous filmer vous et votre mère pendantvotre virée. Qu’est-ce que cela a changépour vous en tant que cinéaste ?Dès que la caméra est braquée sur vous,c’est une toute autre réalité. Mais ça neme gêne pas : j’adorerais faire l’acteur pourd’autres réalisateurs. J’avais consciencedes angles de caméra lorsqu’on était filmé,j’avais le cadrage du film en tête. Maprincipale indication à l’équipe était : « restez le plus discret possible ». Je nevoulais pas que la caméra soit une intruse,ni qu’elle provoque une réaction chez mamère. Donc, on attendait. Finalement, c’estpeut-être la préparation qui a été la plusimportante sur le tournage : planifier, êtreméthodique. Dans TARNATION je devaisd’abord organiser le chaos. Il y a de jolisimprévus : pour les scènes tournées en

    extérieur, j’ai flouté par précaution lesvisages des gens dans la rue. Ça donneun côté fantastique au film, comme si mamère et moi étions les seuls personnagesà exister.

    Comment travailliez-vous avec votre mère ?Ce sont des émotions mélangées, très Yinet Yang. C’est douloureux, mais je ne croispas la faire souffrir. Elle aime être filmée. Enplus d’être un sujet, elle a une vraie présencecinématographique. Ma mère et moi avonsvécu tant de choses inhabituelles que jeveux le partager. Quand je suis avec desgens, j’ai du mal à avoir des conversationssur le quotidien : c’est la raison pour laquelleje fais des films. Ma mère aime le fait queson histoire soit racontée par son fils. Elle

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    est-ce qu’ils vont en ce bas monde, il y abeaucoup de choses apocalyptiques dansles consciences et les conversations. Dumoins à New York ! De nombreux films ontun rapport avec l’idée d’un autre mondeet du nôtre qui s’achève : RABBIT HOLE,ANOTHER EARTH, ou même MELANCHOLIA,TAKE SHELTER, TREE OF LIFE. Il y a la série TV LOST. Les univers parallèlessont une métaphore de l’inévitable : dansl'univers alternatif, tout ce qui doit arriverarrive. Cela veut dire, que même dans l’au-delà, je serais encore en train de m’occuperde ma mère.

    Vous appréciez des réalisateurs dedocumentaires aussi différents que FrédéricWiseman, Werner Herzog ou MichaelMoore. Comment vous situez-vous parmileurs différentes approches ?Mes documentaires sont un mélange derêve et d’histoires. C’est l’équivalent detomber sur un documentaire tard la nuitsur Ray Charles, où des images du vraiRay Charles se superposent à celles d’unenfant qui jouerait le rôle de Ray Charles.Le mélange de fiction et de faits doitproduire la vérité: les séquences les plusfantasques dans WALK AWAY RENEE se

    substituent aux passages attendus desdocumentaires où les intervenants sontinterviewés face caméra. Si je dois résumerl’humeur de mon film, ce serait celle d’unepersonne qui a vécu une vie et qui est trainde la rêver à nouveau.

    Avec WALK AWAY RENEE, pensez-vousêtre arrivé au bout d’un cycle ?Peut-être est-ce la fin d’une trajectoireamorcée depuis mes neuf ans. Je crois enavoir fini avec l’histoire de ma vie. J’ai entête beaucoup d’idées de fictions que j’aienvie de réaliser - de la science-fiction. Pasavec des vaisseaux dans l’espace ! Maiscomme élément de surprise intrusif dansun milieu familier, domestique. Ou unwestern ! Mais sait-on jamais…

    Qu’évoque le titre du film ?Une chanson d’un groupe des annéessoixante, Left Banke, l’une des préféréesde ma mère. C’est une chanson sur l’amourperdu et l’impossibilité de le retrouver. Onpeut trouver au titre une connotationnégative, comme dire à quelqu’un de s’enaller. Pour moi, c’est d’abord l’image dema mère qui s’en va sans pouvoir vraimentnous quitter.

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    Jonathan Caouette joue et réalise desfilms depuis l’âge de huit ans. En 2004,il a été l’acteur principal, le réalisateur etle monteur de son premier filmTARNATION. Avec comme producteursexécutifs Gus Van Sant et John CameronMitchell, le film a été salué comme une révolution cinématographique. Mi-documentaire, mi-fiction, mi-home movie,mi-trip sous acide, TARNATION organiseun tourbillon psychédélique de photos,de films en Super-8, de messages surrépondeur, de journaux vidéo, de courtsmétrages, d’aperçus de la pop culturedes années 70 et 80 et de reconstitutionsdramatiques pour créer le portrait épiqued’une mascarade familiale en Amérique.Présenté en première mondiale par les festivals de Sundance et Cannes,TARNATION a remporté le trophéeSutherland au Festival de Londres, le prixdu meilleur documentaire au festival IFP/West Film de Los Angeles, le NSFC Award

    à l’Association américaine des critiquesde films et a été nommé aux IndependentSpirit Awards. Comme acteur de théâtreJonathan Caouette a interprété un Saint Jean-Baptiste schizophrène dansSalomé, un Judas queer dans Jésus-Christ Superstar et les rôles de SaintJean-Baptiste et Judas dans Godspell.Il a accompagné la tournée européennedu Rocky Horror Picture Show et celledu 30ème anniversaire de Hair à New York.On le voit également dans SHORTBUSde John Cameron Mitchell. En 2009, il réalise ALL TOMORROW’S PARTIES,un documentaire sur le festival anglaisculte de musique underground. En 2010, son court métrage ALL FLOWERSIN TIME avec Chloe Sevigny estsélectionné par de nombreux festivalsdans le monde, dont le Festival deSundance, et remporte le Prix du MeilleurCourt Métrage lors de l’Etrange Festivalà Paris.

    BIOGRAPHIEFILMOGRAPHIE

    COURTS MÉTRAGES1987 : The Ankle Slasher

    1988 : The Techniques And Sciences Of Eva

    2001 : Pig Nymph The Hospital

    2010 : All Flowers In Time

    DOCUMENTAIRE TV2009 : All Tomorrow’s Parties

    avec Patti Smith, Iggy Pop,Belle And Sebastian,

    The Gossip et Nick Cave.

    LONG MÉTRAGE2004 : Tarnation

    Sélection Festival de Sundance et Quinzaine

    des réalisateurs Cannes 2004

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    Canada, 2010 - Fiction - Couleur - 13'Le premier court métrage de fiction de JonathanCaouette sera montré en première partie deWALK AWAY RENEE dans un certain nombrede cinémas, avec le concours du réseau RADIde l'Agence du Court Métrage. Pour son casting, Jonathan Caouette faitnotamment appel, aux côtés de Chloë Sevigny,à son grand-père Adolph, à David et à son filsJoshua.

    SYNOPSIS“Je ne suis pas d'ici”, annonce le “FrenchCowboy” à la télévision. Un vieil homme édentédemande : pourquoi êtes-vous là? Ces deux personnages étranges émettent unsignal par le biais d'une émission de télévisionnéerlandaise, qui ensorcelle garçons et filles,en leur faisant croire qu'ils peuvent prendred'autres formes, y compris celles de monstres.

    Ecrit et réalisé parJONATHAN CAOUETTEAvec CHLOË SEVIGNYCHANDLER FRANTZ DAVID LOGAN RANKIN ADOLPH DAVIS JOSHUA CAOUETTE Images SEAN KIRBY JASON BANKER JONATHAN CAOUETTE Montage JESSICA BRUNETTOProduit par STEPHEN WINTER JONATHAN CAOUETTEProducteurs éxécutifsPHOEBE GREENBERG PENNY MANCUSOMICHELE CIVETTA

    ALL FLOWERS IN TIME

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    EQUIPE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE

    Ecrit et réalisé parJONATHAN CAOUETTEAvecJONATHAN CAOUETTE, RENEELEBLANC, ADOLPH DAVIS, DAVID PAZ, JOSHUA CAOUETTE, ROSEMARY DAVISImagesNOAM ROUBAH, ANDRES PEYROT,JASON BANKER, JORGE TORRESJONATHAN CAOUETTEImages additionnellesDAVID BRONSON, ANDRESSANTAMARIA, ZACHARY SANDLER,JOSHUA SANDLER, BRIAN MCALLISTERMontageBRIAN MCALLISTER, MARC VIVES,JONATHAN CAOUETTEProduit parGÉRARD LACROIX et GÉRARD PONT(PMP MORGANE), PIERRE-PAUL PULJIZ(POLYESTER) Coproduit parAGNÈS B., CHRISTOPHE AUDEGUIS et CHARLES-MARIE ANTHONIOZ (LOVE STREAMS AGNÈS B.PRODUCTIONS), JONATHAN CAOUETTE(HUMMINGBIRD 72)

    Productrice exécutiveCATHERINE ROUAULT Directrice de productionALBERTINE FOURNIERCoordinatrice de production BÉRENGÈRE BARRIERChargé de production USAJASON YAMASDirectrice de post-productionDORIS YOBAConsultante montageREBECCA HABERSupervision effets spéciaux ROBERT MORRIS, BRIAN MCALLISTERArtiste prothésiste dentaireELI LIVINGSTONResponsable techniqueJARED HUTCHINSONMontage sonDAMIEN GUILLAUMESound DesignBRIAN MCALLISTERMixageDANIEL SOBRINOAvec la participation de CINÉ+ Avec le soutien de LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE