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www.primeralabel.eu www.primera.eu LA PRESSE NUMÉRIQUE COULEUR CX1200e ET FX1200e UNITÉ DE FINITION DIGITALE Un entretien avec Francis Comberton • Fondateur de la société Speed Etiq Un vigneron qui impressionne I l y a six mois , personne en dehors du petit monde du vin bordelais ne connaissait Francis Comberton, propriétaire récoltant de 17 hectares près du paisible village de Galgon. En dehors du vin, c’est le design et la création artistique qui le passionne. Ayant conçu une forme originale d’étiquette à vin, il a essayé – en vain – de trouver dans sa région un imprimeur capable d’en imprimer des petites quantités à un prix abordable. De ce constat est né un pari audacieux. Vous venez de créer votre entreprise Speed Etiq et vous avez investi dans une presse numérique « dernier cri » pour imprimer des étiquettes à vin. Aviez-vous auparavant une forma- tion ou peut-être plutôt une pratique de l’imprimerie ? Ni l’un ni l’autre. Dans la technologie de l’impression – comme dans celle du vin, d’ailleurs – je suis un autodidacte. Je n’aurais sans doute pas osé me lancer dans le métier d’imprimeur si je n’avais pas vu et apprécié la simplicité de certaines presses numériques. Je parle notamment de la CX1200e de Primera, et encore plus de la toute nouvelle unité de finition FX1200e, que Primera vient d’introduire en Europe. Mais on ne se lance pas sur le marché de l’étiquette comme ça, sans préparation ... Bien sûr j’ai fait mon étude de marché, qui m’a convaincu qu’il y avait dans ma région une demande non-satis- faite; côté technique, les deux jours de formation proposés par la société LPS et son fondateur Pascal Lambert qui a 15 ans d’expérience en étiquettes traditionnelles et qui distribue en ex- clusivité Primera en France ont suffi. Vous avez beaucoup de concurrents, surtout là où vous êtes dans le Bordelais. Quel est le « plus » que vous apportez à vos clients ? Je livre les petites séries, et je suis très, très réactif. Vous n’imaginez pas le nombre de récoltants et de négo- ciants qui recherchent de toutes petites séries pour des prototypes, pour des restaurants, ou pour des marchés à l’exportation. Un de nos clients par exemple exporte des échantillons de son vin dans de nombreux pays et notamment en Chine – eh bien, ses bouteilles partent là-bas munies de nos étiquettes ! Vous avez choisi le numé- rique pour commencer. La plupart des imprimeurs d’éti- quettes commencent avec une rotative typo, flexo ou offset, et souvent avec un équipement d’occa- sion. Pourquoi ce choix courageux ? Rien de courageux dans cela. C’est tout simplement parce que je ne suis pas un imprimeur. L’impression numérique est tellement différente que l’on a peut-être même un avan- tage si on ne connaît pas l’impression traditionnelle. Par contre vous connaissez très bien le monde du vin bordelais et cela a dû vous aider, surtout au démarrage de votre activité. C’est exact, et la bouche-à-oreille marche bien. Je n’ai pas fait d’actions commerciales de grande envergure, mais mon téléphone n’arrête pas de sonner et j’ai tous les jours de nou- veaux clients. Ce sont principalement des viticulteurs, mais j’imprime aussi des étiquettes pour pièces automobiles et pour produits cosmétiques ! C'est parce qu'il n'arrivait pas à faire fabriquer cette étiquette en spirale en petite quantité que Francis Comberton a créé Speed Etiq.

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Page 1: Un vigneron qui impressionnedtm-print.eu/fr/case-studies/CX-FX-FrancisComberton-Case... · 2019. 1. 2. · 13 rue Marie Poussepin ZI La Gaudrée 91410 Dourdan/ France Tél: +33 1

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LA PRESSE NUMÉRIQUE COULEUR CX1200e ET FX1200e UNITÉ DE FINITION DIGITALEUn entretien avec Francis Comberton • Fondateur de la société Speed Etiq

Un vigneron qui impressionne

Il y a six mois , personne en dehors du petit monde du vinbordelais ne connaissait Francis Comberton, propriétaire récoltant de 17 hectares près du paisible village de Galgon.En dehors du vin, c’est le design et la création artistique quile passionne. Ayant conçu une forme originale d’étiquette àvin, il a essayé – en vain – de trouver dans sa région un

imprimeur capable d’en imprimer des petites quantités à un prixabordable. De ce constat est né un pari audacieux.

Vous venez de créer votre entrepriseSpeed Etiq et vous avez investi dansune presse numérique « dernier cri »pour imprimer des étiquettes à vin.Aviez-vous auparavant une forma-tion ou peut-être plutôt une pratiquede l’imprimerie ?

Ni l’un ni l’autre. Dans la technologiede l’impression – comme dans celle duvin, d’ailleurs – je suis un autodidacte.Je n’aurais sans doute pas osé me lancer dans le métier d’imprimeur sije n’avais pas vu et apprécié la simplicité de certaines presses numériques. Je parle notamment dela CX1200e de Primera, et encore plusde la toute nouvelle unité de finitionFX1200e, que Primera vient d’introduire en Europe.

Mais on ne se lance pas sur le marché de l’étiquette comme ça,sans préparation ...

Bien sûr j’ai fait mon étude de marché,qui m’a convaincu qu’il y avait dansma région une demande non-satis-faite; côté technique, les deux jours deformation proposés par la société LPSet son fondateur Pascal Lambert quia 15 ans d’expérience en étiquettestraditionnelles et qui distribue en ex-clusivité Primera en France ont suffi.

Vous avez beaucoup de concurrents,surtout là où vous êtes dans le Bordelais. Quel est le « plus » quevous apportez à vos clients ?

Je livre les petites séries, et je suistrès, très réactif. Vous n’imaginez pasle nombre de récoltants et de négo-ciants qui recherchent de toutes petites séries pour des prototypes,pour des restaurants, ou pour desmarchés à l’exportation. Un de nosclients par exemple exportedes échantillons de son vindans de nombreux pays etnotamment en Chine – ehbien, ses bouteilles partentlà-bas munies de nos étiquettes !

Vous avez choisi le numé-rique pour commencer. Laplupart des imprimeurs d’éti-quettes commencent avec unerotative typo, flexo ou offset, et

souvent avec un équipement d’occa-sion. Pourquoi ce choix courageux ?

Rien de courageux dans cela. C’esttout simplement parce que je ne suispas un imprimeur. L’impression numérique est tellement différenteque l’on a peut-être même un avan-tage si on ne connaît pas l’impressiontraditionnelle.

Par contre vous connaissez très bienle monde du vin bordelais et cela adû vous aider, surtout au démarragede votre activité.

C’est exact, et la bouche-à-oreillemarche bien. Je n’ai pas fait d’actionscommerciales de grande envergure,mais mon téléphone n’arrête pas de sonner et j’ai tous les jours de nou-veaux clients. Ce sont principalementdes viticulteurs, mais j’imprime aussides étiquettes pour pièces

automobiles et pour produitscosmétiques !

C'est parce qu'il n'arrivait pas à fairefabriquer cette étiquette en spirale

en petite quantité que FrancisComberton a créé Speed Etiq.

Page 2: Un vigneron qui impressionnedtm-print.eu/fr/case-studies/CX-FX-FrancisComberton-Case... · 2019. 1. 2. · 13 rue Marie Poussepin ZI La Gaudrée 91410 Dourdan/ France Tél: +33 1

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Vous êtes tout de même limité auxpetites séries. Dès que votre clientpasse à des quantités de 10 000 ou100 000 étiquettes, vous le perdez ?

Avec une série de 10 000, non. LaCX1200e tourne entre à 5 m/minuteavec une résolution maximale de2400 dpi et en largeur maximum de216 mm je peux sortir 10 000 éti-quettes à vin en une demi-heure. Pourdes séries plus importantes c’est sûrque l’impression traditionnelle estmoins chère. C’est pour cela que j’insiste que nous complétons l’offredes imprimeurs traditionnels, nous nesommes pas concurrents.

Racontez-nous l’histoire de votre étiquette « Spirale » que vous avezexposée à Emballage et à Vinitech.

Pour cela, il faut que je vous parle dela finition de l’étiquette. Je vous ai ditque je suis passionné du design : or jene trouvais personne pour faire ces

étiquettes, telle-ment leur formeest insolite.Quand j’ai vu lesystème de dé-coupe du FX1200ej’ai tout de suitecompris les possi-bilités. A la placed’une plaque dedécoupe il y a undispositif entière-ment numériquequi découpe toutce que l’on veut, - spirales, ronds...et même plusieursrangs à la fois. Lerepérage est automatique et il y apossibilité d’y ajouter un pelliculage. La seule chose quimanque pour moi à ce jour c’est la dorure mais LPS sort un système dedorure en 210 mm de laize, donc tout

est possible. Mais depuis le premierjour j’ai eu un carnet de commandesbien garni. Grâce à la CX1200e et laFX1200e je peux exploiter un créneaudont beaucoup de mes clients ignoraient l’existence.

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Tél: +33 1 60 80 67 30Fax: +33 1 60 80 67 39E-mail: [email protected]

Francis Comberton utilise le système de finitionnumérique FX1200e de Primera afin de découper sa

célèbre étiquette « Spirale » pour son Bordeaux 2005.

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Francis Comberton2 lieu-dit Chiquet33133 Galgon/ France

Tél: +33 5 57 74 38 69E-mail: [email protected]://speedetiq.com