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DateDoc Étude documentaire sur le Dépôt Légal Imprimeur 2018 14/02/2019 14:46:18 version 1 du 14 février 2019 émetteur : Philippe GOGUELY affaire suivie par : Philippe GOGUELY référence : BnF-ADM-2018-132008-01

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DateDoc

Étude documentairesur le Dépôt Légal Imprimeur

2018

14/02/2019 14:46:18

version 1 du 14 février 2019

émetteur : Philippe GOGUELY

affaire suivie par : Philippe GOGUELY

référence : BnF-ADM-2018-132008-01

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TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ................................................................................................. 3 1.

1.1. OBJET ....................................................................................................................................... 3 1.2. DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE .................................................................................................... 3 1.3. ABRÉVIATIONS .......................................................................................................................... 3

SYNTHÈSE : LE DÉPÔT LÉGAL IMPRIMEUR EN 9 POINTS CLEFS ........................ 5 2.

PHOTOGRAPHIE DES COLLECTIONS DU DLI .................................................... 6 3.

3.1. CARTOGRAPHIE DOCUMENTAIRE .............................................................................................. 6 3.1.1. Volumétrie générale ..................................................................................................... 6 3.1.2. Répartition par BDLI .................................................................................................. 6

3.2. SPÉCIFICITÉ DE L’ÎLE-DE-FRANCE ............................................................................................ 8 3.3. PROBLÉMATIQUES PROPRES AUX PUBLICATIONS EN SÉRIE.......................................................... 9 3.4. L’ACCROISSEMENT POUR LES COLLECTIONS DE 2009 À 2017 ................................................... 10 3.5. MONOGRAPHIES IMPRIMÉES EN RÉGIONS – COMPARATIF DLI / DLE ....................................... 11 3.6. HORS-CHAMP ? ....................................................................................................................... 12

LES DÉPOSANTS ET LES ÉVOLUTIONS DU SECTEUR DE L’ÉDITION ET DE 4.

L’IMPRESSION ....................................................................................................... 13

4.1. RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES DÉPOSANTS ....................................................................... 13 4.2. ÉVOLUTION DU NOMBRE DES DÉPOSANTS ............................................................................... 13 4.3. CATÉGORISATION DES DÉPOSANTS ......................................................................................... 14 4.4. LES MICRO-TIRAGES ET LES IMPRESSIONS À LA DEMANDE ........................................................ 15

ENJEUX DES ARCHIVES DE L’INTERNET .......................................................... 15 5.

USAGES ET CONNAISSANCE DE LA COLLECTION ........................................... 16 6.

6.1. COMMUNICATION AU PUBLIC ................................................................................................. 16 6.1.1. Des communications relativement peu nombreuses ............................................................. 16 6.1.2. Objet des consultations ................................................................................................ 17 6.1.3. Opération de médiation .............................................................................................. 17

6.2. DES FONDS INSÉRÉS DANS LA POLITIQUE DOCUMENTAIRE DE L’ÉTABLISSEMENT ..................... 18 6.2.1. Dimension régionale de la collection ............................................................................... 18 6.2.2. Coopération documentaire ........................................................................................... 18

TRAITEMENT DE LA COLLECTION .................................................................. 19 7.

7.1. INTÉGRATION DU DLI DANS LE RESTE DE LA BIBLIOTHÈQUE ................................................... 19 7.1.1. Une collection historiquement méconnue .......................................................................... 19 7.1.2. Place du service du DLI au sein de la bibliothèque ............................................................. 19

7.2. SIGNALEMENT DES COLLECTIONS ........................................................................................... 19 7.3. CONSERVATION DES COLLECTIONS ......................................................................................... 20

7.3.1. Localisation de la collection .......................................................................................... 20 7.3.2. Structuration de la collection ........................................................................................ 20 7.3.3. La conservation et les enjeux de valorisation de la collection ................................................. 20

7.4. ENJEUX DE LA COLLECTION DU DLI VUS PAR LES BIBLIOTHÈQUES ........................................... 20

LISTE DES ANNEXES ........................................................................................ 21 8.

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Introduction 1.

1.1. Objet

Configuré dans les années 19401, le dépôt légal imprimeur (DLI) constitue des fonds d’État en

région dans des établissements qui signent des conventions de « Pôles associés de Dépôt Légal

Imprimeur » avec la BnF. Les articles L131-2 et R131-1 du code du patrimoine stipulent que le

champ d’application du dépôt légal s’étend à l’ensemble des publications « quel que soit leur

procédé technique de production, d'édition ou de diffusion », dès lors qu'ils sont mis à la dispo-

sition d'un public. Les documents soumis au dépôt légal imprimeur sont donc tous ceux qui

sont imprimés pour diffusion en dehors du cercle de famille : les livres et brochures ; les pério-

diques et publications en série ; les affiches illustrées ou non ; les estampes, gravures et

l’imagerie ; les cartes et plans ; les partitions musicales.

Ce rapport fait suite à un rapport de l’Inspection générale des bibliothèques publié en sep-

tembre 20132, et une étude BnF sur le contexte évolutif du secteur économique de

l’imprimerie3. Cette nouvelle étude, réalisée à la demande du Service du livre et de la lecture du

ministère de la Culture, vise à mieux connaître les caractéristiques documentaires de la collec-

tion et ses usages. Pour comprendre comment s’articulent ces collections de dépôt légal, tant

vis-à-vis des autres fonds patrimoniaux au sein des établissements, que vis-à-vis de la collecte

nationale du dépôt éditeur, ce rapport présente une photographie des collections et des dépo-

sants, aborde les usages de la collection et souligne les divers choix d’intégration de cette collec-

tion au sein des établissements.

L’étude est pilotée par la Délégation de la stratégie et à la recherche (DSG) de la BnF, en col-

laboration avec le département de la Coopération (DCP) et le département du Dépôt légal

(DDL) et a été suivie par un comité de projet constitué de Jean-Charles Pajou, Thierry Pardé

(DSG), Aline Girard, Arnaud Dhermy, Valérie Louison-Oudot (DCP), Benoît Tuleu (DDL),

Frédérique Joannic-Seta (MET) et Philippe Goguely, dans le cadre d’un contrat de vacation de

6 mois financée, par le Service du livre et de la lecture.

1.2. Documents de référence

Cette étude s’appuie sur l’analyse des rapports d’activité transmis par les 26 bibliothèques de

Dépôt Légal Imprimeur de 2009 à 2017 ainsi que sur les réponses à un questionnaire envoyé à

l’ensemble des bibliothèques de DLI dans le cadre de cette étude.

Sur la base des informations récoltées, cinq visites de bibliothèques ont été réalisées en binôme

par un membre du département de la Coopération de la BnF et le vacataire du ministère de la

Culture recruté dans le cadre de cette étude.

Ce travail sur les collections de Dépôt Légal Imprimeur a été complété par une analyse des do-

cuments existants sur l’évolution du secteur de l’imprimerie ainsi que la consultation de bases

de données sur les entreprises existantes dans ce secteur d’activité.

Enfin des extractions bibliographiques de 5 BDLI ont été réalisées pour évaluer les recouvre-

ments avec le DLE et les ensembles documentaires du DLI.

1.3. Abréviations

AD : Archives départementales

BDLI : Bibliothèque(s) dépositaire(s) du dépôt légal imprimeur

BMC : Bibliothèque municipale classée

BnF : Bibliothèque nationale de France

BNUS : Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg

CCI : Chambre de Commerce et d’Industrie

DL : Dépôt légal

1 Voir Annexe n°1 2 La gestion du dépôt légal imprimeur, Rapport de l’Inspection Générale des Bibliothèques, sept. 2013 3 BnF-ADM-2017-080369-01 – Synthèse sur l’état de l’imprimerie en France en 2017 – Heurs et malheurs de l’industrie de

labeur

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DLE : Dépôt légal éditeur

DLI : Dépôt légal imprimeur

ISBN: International Standard Book Number

Kml : Kilomètre linéaire

PCPP : Plan de Conservation Partagée des Périodiques

PQR : Presse Quotidienne Régionale

SIGB : Système intégré de gestion de bibliothèque

SUDOC-PS : Système universitaire de documentation – Catalogue collectif national des pu-

blications en série

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Synthèse : Le Dépôt Légal Imprimeur en 9 points clefs 2.

1/ D'un point de vue d’ensemble, la volumétrie collectée par DLI est inférieure à celle

collectée par DLE, en raison des impressions à l'étranger ; à l’inverse, le nombre de mo-

nographies collectées par DLI est supérieur au nombre de monographies imprimées en France

et collectées par DLE. La collecte des réimpressions à l'identique par le DLI peut être un fac-

teur d'explication.

2/ Selon les territoires, les collections constituées par les BDLI sont très hétérogènes, en

quantité et en structure (notamment s’agissant des parts relatives des 4 types de documents

caractéristiques de la collecte : monographies, périodiques, brochures et imprimés traités en

recueils, documents spécialisés).

3/ La tendance globale de la collecte par les BDLI est à la baisse : -25% de 2009 à 2017.

Il en est de même du nombre de déposants qui, sur la même période, chute de -18% du fait du

développement de l’impression à l’étranger (notamment pour les livres et périodiques) et des

restructurations du secteur de l’imprimerie, alors que les entrées DLE (hors périodiques) se

sont accrues.

4/ 9 titres de PQR ne sont pas collectés par les BDLI au titre du DLI. Parmi les titres

PQR collectés, 19 sont imprimés et déposés dans une région différente de la zone de diffusion

PQR. 43 titres sont collectés par la BDLI qui correspond au lieu de diffusion.

5/ 20 BDLI mènent, de façon ponctuelle ou à l’occasion d’événements exceptionnels,

des opérations de médiation et de valorisation du DLI et de ses collections.

6/ Pour autant, les consultations de documents sont peu nombreuses (1 160 / an en

moyenne) et ont tendance à diminuer. Les usages pour des recherches principalement per-

sonnelles se concentrent sur les collections à dimension régionale.

7/ Les archives de l’internet sont encore peu consultées mais les BDLI sont sensibles à

ce mode de consultation complémentaire du DLI. Elles attendent des développements,

des modalités nouvelles d’exploration, de recherche et de consultation de ces fonds.

8/ Les BDLI manifestent un attachement au dispositif même si elles rencontrent des

difficultés à assurer une gestion de la totalité des missions de DLI (connaissance précise

et historique de la collection, signalement exhaustif, notamment du rétrospectif, conditions de

stockage facilitant la communication des documents…). Pour l’essentiel, le DLI permet le re-

pérage et la collecte de publications régionales ou locales et est vu comme une contribution

essentielle aux mémoires des territoires. Selon des proportions variables, les BDLI déclarent

des parts importantes de collections qui ne les intéressent pas et expriment le risque de voir se

confirmer le constat d’une inadéquation croissante entre la production locale et les documents

d’intérêts régionaux.

9/ Nombre d'établissements expriment, a minima, le souhait d’un assouplissement du

dispositif, tant en ce qui concerne la collecte que l'usage des documents, en le resser-

rant sur les collections d’intérêts locaux et régionaux.

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Photographie des collections du DLI 3.

3.1. Cartographie documentaire

3.1.1. Volumétrie générale

Le questionnaire d’enquête envoyé aux 26 BDLI leur demandait d’évaluer la volumétrie depuis

la mise en place du DLI. La volumétrie totale obtenue par les questionnaires s’élève à

7 600 247 documents, dont 5 268 848 fascicules de périodiques. En comparaison, les données

des rapports d’activité de 2009 et 2017 sont 3 117 897 documents dont 2 137 489 fascicules de

périodiques. L’écart entre la volumétrie totale et la volumétrie de ces dernières années paraît

surprenant (ratio de 2,5 pour le nombre de fascicules de presse) et signifierait soit un accrois-

sement important pendant la dernière décennie, soit des estimations incomplètes pour la partie

plus ancienne. Ces limites peuvent s’expliquer par des périodes de la collecte où le signalement

a été imparfait. La partie ci-dessous va donc majoritairement se baser sur les données recueillies

à travers les rapports d’activité entre 2009 et 2017.4

Les documents entrants par DLI se distin-

guent en 4 types : les monographies, les pério-

diques, les brochures et imprimés traités en

recueils et les documents spécialisés. La part

des fascicules de périodiques est significative

car elle représente 68,5% des documents col-

lectés par DLI. En regard de la collecte par

DLE, la part des brochures et imprimés traités

en recueil est particulièrement importante dans

la collecte par DLI5. Cette catégorie de docu-

ments représente 13,7% des documents collec-

tés contre 3,3% des entrées du DLE.

3.1.2. Répartition par BDLI

Les rapports d’activité collectés sur les 9 dernières années ont permis d’établir une cartographie

documentaire des bibliothèques6. Ces données annuelles ont été affinées à partir des volumé-

tries transmises par les BDLI pour évaluer la volumétrie de la collection DLI depuis la mise en

place du DLI. Cette cartographie permet de situer chaque BDLI non en fonction de la volumé-

trie collectée mais par rapport à la spécificité des supports qu’elle conserve en regard de

l’ensemble national collecté au titre du DLI.

4 Période qui correspond aux deux précédentes conventions triennales et l’actuelle convention quinquennale entre la BnF et les

BDLI 5 Voir Annexe n°2.3 6 Voir Annexe n°3

472 446

2 137 489

427 822 80 137

Entrées DLI 2009-2017

Documents spécialisés

Recueils

Périodiques (fascicules)

Monographies

Rennes

Rouen Montpellier

La Martinique

Ajaccio

Amiens

Dijon Orléans Lyon

Guyane

Guadeloupe

Châlons-en-Champagne La Réunion

Toulouse Bordeaux - Nancy

Limoges

Nouméa

Poitiers

Angers

Périodiques

MonographiesDLI collection

nationale

Besançon

RecueilsCaen Strasbourg

Documents spécialisés

Lille - Marseille Clermont-

Ferrand

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Le graphique suivant montre que selon les BDLI les parts représentées par chacune des catégo-

ries de document sont très variables.

En regard de ce qui a été énoncé ci-dessus, il n’est alors pas surprenant de constater que les 5

BDLI collectant le plus de fascicules de périodiques sont parmi les 6 BDLI collectant le plus de

documents. La bibliothèque d’Angers, seconde en termes de collecte, a une collection compo-

sée majoritairement de monographies. Sur la période 2009-2017, la collecte d’Angers pour les

monographies correspond à 28,9% de la collecte nationale.7

Par typologie documentaire, nous avons donc les volumétries extrêmes et moyennes suivantes :

Pour les monographies, entre 2009 et

2017 : 18 171 monographies en

moyenne par DLI – dépôt le plus impor-

tant : 136 403 monographies, dépôt le

moins important : 394 monographies ; 2

BDLI représentent près de la moitié

des dépôts de monographies (Angers

et Caen)

7 Voir Annexe n°2.4

136 403

43 769

83 456

3 475

10 309

35 183

6 989

30 525

13 141 14 919

10 009

16 575

22 415

2 914

11 151

3 664 3 432

7 659

4 340

6 216

1 815

394

902

876

1 517

398

5 380

5 667

3 032

3 445

2 813

1 836

704

2 753

2 628

1 908

2 417

3 330

2 655

2 332

1 908

1 764 2 465

2 160

2 845

2 564

272

135

244

484

70

61

15 835

57 554

4 014

61 086

33 060

13 616

39 271

11 344

27 738

20 513

24 130

15 028

6 803

15 944

11 830

17 013

17 691

10 391 12 105

3 802

5 032

3 969

0

0

0

53

1 182 3 517

53 7 512

5 153 981

4 995 3 268 4 123 5 365

2 707 3 324 2 633

11 948 5 097 4 263

2 130 2 925

1 134 1 308

2 284 1 533

1 528

285 189

700

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Documents collectés par catégories au titre du DLI entre 2009 et 2017

Monographies Titres de périodiques documents traités en recueils documents spécialisés

Ajaccio Amiens

Angers

Besançon

Bordeaux

Caen Châlons Clermont

Dijon

Guadeloupe Guyane

Lille Limoges

Lyon

Marseille

Martinique Montpellier

Nancy Nouméa

Orléans

Poitiers

Rennes

Réunion Rouen

Strasbourg Toulouse 4

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Pour les périodiques, en nombre de fasci-

cules, dépôts entre 2009 et 2017 : 82 211

fascicules en moyenne – dépôt le plus

important : 263 706 fascicules de pério-

diques, dépôt le moins important : 58

fascicules de périodiques.

Lyon et Lille, suivies de Marseille et

Nancy, sont les bibliothèques ayant reçu

le plus de fascicules.

Pour les brochures et imprimés traités en

recueils, dépôts entre 2009 et 2017 :

16 455 en moyenne – dépôt le plus im-

portant : 61 086 brochures et imprimés

traités en recueils, dépôt le moins impor-

tant : 0.

Pour les documents spécialisés, entre

2009 et 2017 : 3 082 documents spécia-

lisés en moyenne – dépôt le plus impor-

tant : 11 948 documents spécialisés, dé-

pôt le moins important : 53 documents

spécialisés.

Limoges et Strasbourg reçoivent le plus

de documents spécialisés, majoritaire-

ment affiches et cartes postales.

3.2. Spécificité de l’Île-de-France

La BnF collecte le DLI pour l’Île-de-France. À la BnF, le DL est réparti entre le département

du Dépôt légal (DDL), les départements spécialisés et le département de l’Audiovisuel. Ainsi

les phonogrammes, les documents multimédias et les documents audiovisuels sont collectés par

le département de l’Audiovisuel, les partitions par le département de la Musique, les cartes

IGN par le département des Cartes et plans et les affiches par le département des Estampes. Le

département du Dépôt légal, département de flux, collecte et signale les monographies, les pé-

Ajaccio Amiens Angers

Besançon Bordeaux

Caen

Châlons

Clermont

Dijon

Guadeloupe

Guyane

Lille

Limoges

Lyon Marseille

Martinique

Montpellier

Nancy

Nouméa

Orléans

Poitiers

Rennes

Réunion

Rouen Strasbourg

Toulouse

Ajaccio Amiens Angers

Besançon

Bordeaux

Caen

Châlons

Clermont

Dijon

Guadeloupe

Guyane

Lille

Limoges

Lyon

Marseille Martinique Montpellier

Nancy

Nouméa

Orléans

Poitiers

Rennes

Réunion

Rouen

Strasbourg

Toulouse

Ajaccio Amiens

Angers

Besançon

Bordeaux

Caen

Châlons

Clermont

Dijon

Guadeloupe Guyane

Lille

Limoges

Lyon Marseille Martinique

Montpellier

Nancy

Nouméa

Orléans

Poitiers

Rennes

Réunion

Rouen

Strasbourg

Toulouse

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riodiques et les archives de l’internet et, « n’individualise pas ce dépôt de celui qui est fait par

l’éditeur »8, ne mène pas de veille particulière sur les imprimeurs d’Île-de-France. Il est donc

« impossible d’avoir une image réelle du patrimoine écrit produit par le DLI en Île de France »9.

3.3. Problématiques propres aux publications en série

Les difficultés propres aux collections de publications en série sont multiples, certaines collec-

tions de périodiques s’avèrent lacunaires, s’expliquant par des changements des lieux

d’impression et par des dépôts irréguliers). Quand un titre a de multiples éditions régionales,

pour la PQR, la collecte peut également se révéler problématique (Ouest France). La gestion

des périodiques est un point critique signalé comme une des limites du DLI par 8 établisse-

ments.

Sur les 53 titres de PQR listés par les BDLI, 43 sont déposés par DLI dans la région

correspondant aux éditions locales. 31 sont consultables dans les archives de l’internet [voir

aussi 6. Enjeux des archives de l’internet]. À l’inverse, 9 titres collectés dans les archives de

l’internet n’ont pas été déclarés comme collectés dans le cadre du DLI10. Cela porte le total de

titres de PQR identifiés à 62 titres (titres listés par les BDLI + titres collectés dans les archives

de l’internet). À noter que quand certains titres de presse couvrent plusieurs régions (comme

Ouest-France ou Sud-Ouest), certaines éditions locales ne sont pas collectées.

En 2018, la collection de presse DLI est exhaustive pour la PQR dans 16 BDLI (Ajaccio,

Châlons-en-Champagne, Clermont-Ferrand, Guadeloupe, Guyane, Lille, Limoges, Lyon,

Marseille, Martinique, Montpellier, Nancy, Nouméa, Poitiers, Rouen, Strasbourg). 4 BDLI

(Ajaccio, Amiens, Besançon, Caen) en 2018 ne reçoivent aucun titre de PQR diffusée

sur leur périmètre. À l’inverse, 12 BDLI collectent et conservent des titres dont le lecto-

rat est celui d’un autre territoire11.

9 BDLI réalisent des acquisitions pour compléter des états de collection (Angers, Besançon,

Clermont-Ferrand, Limoges, Lyon, Marseille, Rennes, La Réunion, Toulouse).

Des conventions ou des partenariats pour compléter un titre peuvent être mis en place. C’est le

cas à Orléans avec l’éditeur de la République du Centre qui envoie un exemplaire à titre gracieux

depuis que celui-ci n’est plus imprimé dans la région. C’est le cas entre BDLI avec Clermont-

Ferrand et Limoges qui ont une convention. En tout, 7 BDLI ont mis en place des partenariats

notamment par le biais des Plans de Conservation Partagée des Périodiques (Châlons-en-

Champagne, Toulouse).

8 La gestion du dépôt légal imprimeur, Rapport de l’Inspection générale des bibliothèques, sept. 2013 p.17 9 Ibid. 10 Les titres sont : l’Aisne Nouvelle (zone de diffusion correspondant à l’aire de la BDLI d’Amiens), Le Berry Républicain (zone

de diffusion correspondant à l’aire de la BDLI d’Orléans), Le Bien Public (zone de diffusion correspondant à l’aire de la BDLI

de Dijon), Le courrier Picard (zone de diffusion correspondant à l’aire de la BDLI d’Amiens), L’Écho Républicain (zone de diffu-

sion correspondant à l’aire de la BDLI d’Orléans), Le Journal de Saône et Loire (zone de diffusion correspondant à l’aire de la

BDLI de Dijon), Paris Normandie Le Progrès de Fécamp (zone de diffusion correspondant à l’aire de la BDLI de Rouen), Paris

Normandie Le Havre Lillebonne Bolbec (zone de diffusion correspondant à l’aire de la BDLI de Rouen), La République du Centre

(zone de diffusion correspondant à l’aire de la BDLI d’Orléans et imprimé dans l’aire de la BDLI de Dijon), Ouest France édi-

tions Loire Atlantique (zone de la BDLI d’Angers) et Normandie (zone de la BDLI de Caen) ne sont pas non plus déposés. La

BDLI de Dijon a précisé que les collections pour Le Bien Public et Le Journal de Saône et Loire continuent à être alimentées par

des dons. La République du Centre est envoyé par l’éditeur à titre gracieux à la BDLI d’Orléans. Paris Normandie est collecté par

la BDLI de Rouen qui n’a pas fait mention en revanche de Paris Normandie Le Progrès de Fécamp, et Paris Normandie Le Havre

Lillebonne Bolbec quand le distinguo est fait dans les archives de l’internet. 11 Voir Annexe n°4

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3.4. L’accroissement pour les collections de 2009 à 2017

En passant de 400 396

documents reçus en

2009 à 299 535 en

2017, le DLI a connu

en neuf ans une baisse

des entrées de –25%12.

Cette baisse générale

masque une hétérogé-

néité selon les BDLI.

Trois établissements

(Caen, Limoges et

Montpellier) déclarent

une volumétrie géné-

rale en progression.

Cette baisse est variable selon le type de

documents : -31% pour les fascicules de

périodiques, -11% pour les monogra-

phies et presque nulle pour les brochures

et imprimés traités en recueils (-1,7%).

Pour les documents spécialisés, le taux

d’accroissement est positif de (+9,4%).

À noter pour les monographies : si les en-

trées par DLI sont en baisse, à contrario

celles reçues par DLE progressent.

La chute des entrées périodiques est impor-

tante à la fois en fascicules (-31%), mais

aussi en nombre de titres reçus (-22%) et

surtout de nouveaux titres (-44%).

Cette tendance à la baisse des dépôts de

fascicules se retrouve également pour le

DLE à la BnF, mais en moindre

proportion : -24% de fascicules reçus.

Par type de document,

on peut observer que le

taux d’accroissement du

nombre de fascicules de

périodiques est en baisse

pour toutes les BDLI

(graph. de droite présen-

tant l’évolution, avec taille

proportionnelle au nb de

dépôts).

12 Sont pris en référence, pour les périodiques, les fascicules.

Tous les taux d’accroissement cités dans cette étude ont été calculés sur la base des deux dernières années, 2017 et 2016, et des

deux premières années, 2009 et 2010, du périmètre délimité.

Voir Annexe n°2

400 396 400 849 378 136

359 759 336 392 321 845 308 249 312 736 299 535

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Nombre de documents entrés par collecte DLI sur l'ensemble du territoire de 2009 à 2017

57 251 54 867 52 268 47 311 48 538

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Monographies DLI

288 929 265 271

229 902 208 077 195 040

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Fascicules DLI

Ajaccio

Amiens

Angers

Besançon Bordeaux Caen

Châlons Clermont

Dijon Guadeloupe

Guyane

Lille Limoges

Lyon

Marseille

Martinique Montpellier

Nancy

Nouméa Orléans

Poitiers

Rennes

Réunion

Rouen

Strasbourg Toulouse

-90,0

-80,0

-70,0

-60,0

-50,0

-40,0

-30,0

-20,0

-10,0

0,0

10,0

20,0

-5 0 5 10 15 20 25 30 35

évo

luti

on

fas

cicu

les

en

%

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Réf BnF-ADM-2018-132008-01 Étude documentaire sur le Dépôt Légal Imprimeur - V1 page 11/21

Pour les monographies, 10

BDLI voient croître leur

collecte de monographies.

Il est à noter que Caen et

Lyon, les secondes et troi-

sième BDLI par ordre

d’importance en termes de

collecte, ont connu une

hausse de leur collecte, à la

différence d’Angers. À

l’exception de la Guyane,

les dépôts ultramarins ont

progressé.

3.5. Monographies imprimées en régions – comparatif DLI / DLE

Les chiffres de l’Observatoire du Dépôt légal permettent d’obtenir des données sur les lieux

d’impression des monographies13. Si, en 2017, 81 263 monographies ont été collectées par

DLE contre 66 596 en 2009 (+19%), on constate par ailleurs que, sur les 74 971 monogra-

phies signalées dans la Bibliographie nationale française, environ 45 000 sont imprimées en

France : 60% de la production éditoriale reçue par DLE est donc imprimée en France,

un chiffre en légère augmentation en nombre de titres, mais en diminution en propor-

tion de la production globale (42 172 en 2009 pour 63% de la production).

Une analyse croisée par cadre de classement et par pays d’impression des ouvrages reçus par

DLE montre des différences importantes. Pour certaines catégories, la part d’ouvrages

DLE et imprimés en France est assez importante (autour de 75%) : religion (christia-

nisme, judaïsme), sciences sociales, économiques et politiques, littérature (hors jeu-

nesse), histoire. Pour la littérature, plus en détail, ce sont 64% des premiers tirages de ro-

mans qui sont imprimés en France, des proportions montant à 78% pour la poésie et 84% pour

le théâtre14. À l’inverse, la part d’impression en France est minoritaire pour les publica-

tions des cadres de classement 630 (agriculture, élevage : 40% seulement imprimés en France)

et 640 (économie domestique : 26% imprimés en France) dans lesquels on retrouve beaucoup

de publications grand public (thématiques : jardinage, soin des animaux, cuisine, ali-

mentation, bricolage), les livres d’arts (46%) et la littérature pour la jeunesse (35%) et

la bande-dessinée (34%)15.

Si l’on compare cette volumé-

trie DLE imprimée en France

avec les entrées de monogra-

phies dans les BDLI, on cons-

tate par ailleurs que ces der-

nières sont plus nombreuses :

en 2017, 48 538 monographies

ont été collectées en 2017 via le

DLI. La question peut donc se

poser de savoir si ce différentiel

est dû au fait que certains titres

échappent au DLE ou si les règles

du hors champ ne sont pas appli-

quées de la même manière entre

la BnF et les BDLI (réimpres-

sions à l’identique).

13 http://www.bnf.fr/fr/professionnels/depot_legal_definition/s.depot_legal_observatoire.html ; Voir Annexe n°2.4. La mention

d’impression est inscrite sur la publication ou à défaut est reprise de la déclaration de dépôt légal. 14 Pour la fiction, il faut noter également la surreprésentation de l’autoédition et du compte d’auteur, pour lesquels la grande

majorité est imprimée en France. 15 Voir Annexe n°2.6

Ajaccio Amiens Angers

Besançon

Bordeaux Caen

Châlons

Clermont Dijon

Guadeloupe

Guyane

Lille

Limoges

Lyon

Marseille

Martinique

Montpellier Nancy

Nouméa

Orléans Poitiers

Rennes

Réunion Rouen Strasbourg Toulouse

-200

-100

0

100

200

300

400

500

-5 0 5 10 15 20 25 30 35

évo

luti

on

mo

no

grap

hie

s en

%

57 251 55 355 54 867 54 353 52 268 50 874

47 311 51 629

48 538

66 596 67 278 70 109

72 138 74 818

80 255 76 287 77 986

81 263

42 172 41 326 40 401 39 758 40 656 45 156 39 982 38 631 37 873

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Entrées de monographies par DLI et DLE entre 2009 et 2017

Monographies entrées par DLI

Monographies entrées par DLE

Monographies entrées par DLE, imprimées en France et signalées dans la BibliographieNationale

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Réf BnF-ADM-2018-132008-01 Étude documentaire sur le Dépôt Légal Imprimeur - V1 page 12/21

Sur les 21 BDLI pour lesquelles nous avons pu croiser les volumétries DLI et DLE, 14 BDLI

de France métropolitaine et Corse ont reçu plus de monographies imprimées dans leur région

que la BnF n'en déclare via le DLE. Le plus gros écart apparaît pour la BDLI d’Angers, qui

concentre dans la région d’importants imprimeurs (Brodard & Taupin, Floch, Jouve, Pollina).

Des extractions des ISBN des ouvrages entrés au titre du DLI ont été demandées à 5 biblio-

thèques (Angers, Besançon, Montpellier, Orléans, Strasbourg). Ces listes ont été alignées avec

les données de BnF catalogue général via l’outil Bibliostratus. Pour 20% du corpus analysé,

aucun lien ark n’a été identifié. L’exploration a permis d’identifier plusieurs facteurs expliquant

cette absence de lien : données insuffisantes (notamment lorsqu’il n’y pas d’ISBN, ce qui peut

être le cas de publications diffusées en dehors du circuit habituel du livre, par ex. des éditions

dites « collector »), l’absence de notices dans le catalogue de la BnF pour des documents traités

en monographies par les DLI mais en recueil, périodique ou document accompagnant (des

rapports d’activité, des publications intergouvernementales) par la BnF, des documents traités

en réimpression à la BnF.

Pour les 80% restant (alignement réussi entre une référence DLI et BnF catalogue général), des

profils différents peuvent apparaître. Angers, et dans une moindre mesure Orléans, reçoivent

une part importante de fictions, bandes dessinées et littérature pour la jeunesse, mais aussi de

documents relevant de la discipline Dewey 640 (économie domestique, notamment ouvrages

de cuisine) et Droit, même si, pour certains genres (jeunesse, BD) on a pu voir par ailleurs que

les impressions à l’étranger étaient nombreuses.

Les éditeurs peuvent travailler avec des imprimeurs de différentes régions, surtout

pour des éditeurs généralistes ou de fiction, publiant un nombre important de titres. Il

n’y a pas nécessairement adéquation entre lieu d’édition et lieu d’impression. La BDLI

d’Angers, qui reçoit la production d’imprimeurs dont la production est élevée, reçoit ainsi des

dépôts d’éditeurs d’autres régions16 : Glénat (Grenoble), Ouest-France (Rennes), Actes Sud

(Arles), Presses universitaires de Rouen et du Havre, Artois presses université. Orléans reçoit

des ouvrages édités par de Borée (Clermont-Ferrand), Institut universitaire Varenne

(Bayonne), Chronique sociale (Lyon), Pulim (Limoges), Presses universitaires de Strasbourg.

En revanche, apparaissent de manière significative (mais pas nécessairement de manière ex-

haustive), des dépôts DLI à Montpellier de C. Lacour (Nîmes), Presses universitaires de la

Méditerranée

3.6. Hors-champ ?

Les réimpressions à l’identique sont les documents hors-champ les plus fréquemment cités et

17 BDLI en reçoivent. 11 établissements reçoivent également des travaux d’impression dits

« de ville », des documents imprimés en accompagnement des progiciels ou des phonogrammes,

et documents multimédias. Le traitement des histoires de famille, genre hors-champ selon le

mémento du dépôt légal, varie selon les établissements ; traités et conservés dans certains pour

leur contribution à l’histoire locale et régionale, elles ne sont pas gardées dans d’autres établis-

sements.

Selon les établissements, il apparaît que les définitions diffèrent, pour la définition du hors

champ ou pour le choix du mode de traitement (recueil vs monographie ou périodique). Ces

différences peuvent expliquer certains écarts dans le traitement des « réimpressions à

l’identique » malgré les critères proposés par le département du Dépôt légal17. 5 BDLI décla-

rent ne recevoir aucun document hors-champ.

16 Hors Île-de-France, dans laquelle la majorité des éditeurs est située. 17 Le mémento du Dépôt Légal propose des critères pour le repérage des doubles et réimpressions (Annexe 4 du Mémento) :

Le décret 93-1429 relatif au dépôt légal exclut les "réimpressions à l'identique" du champ du dépôt. Les nouvelles éditions

d’un ouvrage, en revanche, sont soumises au dépôt légal. Le département du Dépôt légal de la BnF propose pour distinguer

réimpression (hors champ du dépôt légal) et nouvelle édition (soumise au dépôt légal) les critères suivants.

Un ouvrage est considéré comme une réimpression lorsque il est réimprimé intégralement à l’identique dans tous ses éléments

physiques et intellectuels constitutifs. Les éléments suivants pourront avoir été modifiés sans que l’on cesse de considérer

l’ouvrage comme une réimpression « à l’identique » : numéro ISBN ; prix ; couverture ; pagination quand il s'agit d'une recom-

position qui n'affecte en rien le contenu.

En revanche, un ouvrage est considéré comme une nouvelle édition lorsqu’un ou plusieurs des éléments suivants ont été modi-

fiés, ajoutés, remplacés : nom de l'éditeur ; titre, le sous-titre ; corps du texte (corrections, révisions, refontes, mises à jour,

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Réf BnF-ADM-2018-132008-01 Étude documentaire sur le Dépôt Légal Imprimeur - V1 page 13/21

Les déposants et les évolutions du secteur de l’édition et de 4.

l’impression

4.1. Répartition géographique des déposants

En 2017, les rapports d’activité des BDLI mentionnent 5 314 déposants DLI, avec une

moyenne de 6 089 déposants par an entre 2009 et 2017, de 5 déposants pour la BDLI signa-

lant le plus faible nombre de déposants à 761.

La répartition géographique des dé-

posants n’est pas identique à celle des

dépôts. Des DLI importantes en flux

de documents (Angers et Caen pour

les monographies, Nancy pour les

périodiques) déclarent relativement

peu de déposants, tandis que Stras-

bourg et Orléans sont les 2 BDLI dé-

clarant en moyenne chacune plus de

700 déposants (cf. graphique à

droite). En dépôts, Strasbourg reçoit

une proportion de recueils et docu-

ments spécialisés relativement impor-

tante, Orléans de monographies et

périodiques. Le maillage régional est

donc assez différent à la fois en

nombre de déposants, mais aussi en

nombre de dépôts par déposant.

4.2. Évolution du nombre des déposants

Le secteur de l’imprimerie est, ces dernières années, en pleine mutation. Le tonnage

imprimé de l’activité globale des industries de labeur est en baisse constante depuis 200718. Si

en comparaison des publications publicitaires, livres, périodiques ou affiches représentent une

part minoritaire de la production imprimée19, les analyses faites sur la filière livre montre

qu’entre 2009 et 2016, 30 à 40% des livres produits par les éditeurs français sont imprimés à

l’étranger ainsi que 20% des volumes de périodiques20. En 2013, une analyse d’une sélection de

dépôts d’une dizaine d’éditeurs21, considérés comme représentatifs de la production généraliste

française, a été réalisée. Elle montre que 30,8% de leur production est imprimée dans des pays

limitrophes et 10,7% en Chine contre 55% en France.22

En revanche, il est à signaler l’émergence de nouveaux types d’acteurs ou de pra-

tiques : les impressions à la demande et/ou liées aux plateformes d’autoédition.

L’imprimeur d’Edilivre, le plus gros déposant DLE depuis plusieurs années est ainsi

inconnu par la BDLI.

Sur la période 2009-2017, l’évolution du nombre de déposants DLI est en baisse de -18%,23

passant de 6 636 déposants en 2009 à 5 314 en 2017. La baisse du nombre de déposants n’est

pas seulement à mettre en lien avec la baisse des entrées. Les raisons s’expliquent par des fer-

metures d’imprimerie ou des fusions concomitantes au non dépôt d’imprimeurs.

ajouts) ; personne(s) ayant établi l'édition du texte ; préface, introduction, avant-propos, postface ;bibliographie, notes ; illus-

trations, planches, tableaux, cartes, dans le texte et hors du texte ; ; collection ou numérotation dans la collection ; présen-

tation matérielle sous les aspects suivants : broché/relié, pagination, format (changement conséquent) ; mention d'édition ins-

crite par l'éditeur (2e éd., éd. 2006, nouvelle édition). 18 Chiffres IDEP édition 2018 sur les données 2016 19 La gestion du dépôt légal imprimeur, Rapport de l’Inspection Générale des Bibliothèques, sept. 2013 20 BnF-ADM-2017-080369-01 – Synthèse sur l’état de l’imprimerie en France en 2017 – Heurs et malheurs de l’industrie de

labeur 21 Hachette, Editis, Madrigall, La Martinière, Actissia, Glénat, Média Participations, Albin Michel, Delcourt, Actes Sud,

Bayard 22 Imprimer en France : l’avenir de la filière livre, DGE et UNIIC, 2015 23 6 636 en 2009 et 6 656 en 2010 contre 5 557 en 2016 et 5 314 en 2017 – Voir Annexe n°5.

Ajaccio; 5 ; 0% Amiens; 137 ; 2%

Angers; 236 ; 4%

Besançon; 215 ; 4% Bordeaux; 272 ;

4% Caen; 24 ; 0%

Châlons; 99 ; 2%

Clermont; 208 ; 3%

Dijon; 306 ; 5% Guadeloupe; 122 ; 2%

Guyane; 87 ;

1% Lille; 452 ; 7%

Limoges; 419 ; 7%

Lyon; 345 ; 6%

Marseille; 152 ; 2%

Martinique; 55 ; 1%

Montpellier; 200 ; 3%

Nancy; 214 ; 4%

Nouméa; 117 ; 2%

Orléans; 709 ; 12%

Poitiers; 354 ; 6%

Rennes; 285 ; 5%

Réunion; 135 ; 2%

Rouen; 93 ; 2% Strasbourg; 761 ;

13%

Toulouse; 87 ; 1%

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Réf BnF-ADM-2018-132008-01 Étude documentaire sur le Dépôt Légal Imprimeur - V1 page 14/21

Quatre BDLI connaissent un accroissement du nombre de déposants. Deux d’entre

elles, Lille et Strasbourg, ont été visitées dans le cadre de cette étude. Le positionnement de ces

deux établissements est diamétralement opposé : si Lille ne pratique pas de veille24, Stras-

bourg25 est en étroite relation avec la CCI Alsace Eurométropole26.

La baisse du nombre de déposants est parfois très importante. Pour 5 établissements,

le nombre de déposants actifs a diminué de moitié.

4.3. Catégorisation des déposants

Dans les réponses au questionnaire, les BDLI ont signalé l’ordre d’importance des catégories

de déposants en fonction du nombre de leurs dépôts, selon une échelle allant de 0 à 5 (0=peu

important ; 5 = très important). Les catégories sont : imprimeurs professionnels du secteur

marchand, éditeurs-imprimeurs, administrations publiques, centres d’impression universitaires

et scolaires, associations, autre.

Pour une très grande majorité des

BDLI, les imprimeurs « profession-

nels » sont les déposants majoritaires au

titre du DLI.

Les associations sont des imprimeurs

importants pour seulement 4 BDLI. La

part de BDLI qui jugent ces déposants

moyennement importants et de très

faible importance est équivalente (10

réponses entre 3 et 2; 10 réponses entre

0 et 1; 2 BDLI ne se prononcent pas).

Les centres d'impression universi-

taires sont des imprimeurs importants

pour seulement 3 BDLI. Pour une ma-

jorité de BDLI ce sont des déposants de

très faible importance (19 réponses entre

0 et 2).

L'importance des éditeurs-imprimeurs fluctue en fonction des régions. Aucune tendance ne

se distingue (des déposants importants pour 8 BDLI, moyennement importants pour 11 BDLI,

peu importants pour 7 BDLI).

Les administrations publiques sont des déposants moyennement importants pour 16 BDLI

(réponses 2 ou 3)

24 Voir Annexe n°8.1 25 Voir Annexe n°8.3 26 Parallèlement les collections constituées par ces deux bibliothèques sont de natures différentes : une importante collection de

périodiques à Lille quand Strasbourg est la BDLI qui collecte le plus de brochures et imprimés traités en recueils

Ajaccio; -54%

Amiens; -5%

Angers; -36%

Besançon; -44%

Bordeaux; -41% Caen; -37%

Châlons; -8%

Clermont; -29% Dijon; -25%

Guadeloupe; -21%

Guyane; -41%

Lille; 39%

Limoges; -3%

Lyon; 46%

Marseille; -54%

Martinique; -36%

Montpellier; -68%

Nancy; -36%

Nouméa; -13%

Orléans; 6%

Poitiers; -54%

Rennes; -45%

Réunion; -2%

Rouen; -59%

Strasbourg; 22%

Toulouse; -46%

Taux d'accroissement du nombre de déposants entre 2009 et 2017

BDLI Imprimeurs

pro

Editeurs-

imprimeurs

Admin.

publiques

Impr. univ.

et scolaires

Asso Autres

Ajaccio 2 2 0 1 0 (vide)Amiens (vide) (vide) (vide) (vide) (vide) (vide)Angers 5 1 1 (vide) 3 (vide)

Besançon 5 2 3 0 4 (vide)Bordeaux 5 4 2 1 4 0Caen (vide) (vide) (vide) (vide) (vide) (vide)Châlons-en-Champagne 5 1 2 1 0 (vide)Clermont 4 1 3 2 2 (vide)Dijon 5 1 3 0 3 (vide)Guadeloupe (vide) (vide) (vide) (vide) (vide) (vide)Guyane 2 3 3 2 3 3La Réunion 4 2 2 2 3 1Lille 4 5 1 3 1 (vide)Limoges 4 2 5 4 5 5Lyon 5 3 2 2 4 0Marseille 4 4 3 2 2 (vide)Martinique 4 3 1 0 0 (vide)Montpellier 5 4 5 2 3 1Nancy 5 4 4 0 0 (vide)Nouméa 3 2 2 (vide) (vide) (vide)Orléans 5 2 3 0 3 (vide)Poitiers 5 1 2 1 1 0Rennes 4 4 3 4 1 1Rouen 5 1 3 0 1 (vide)Strasbourg 4 3 4 4 2 1Toulouse 5 5 2 1 1 (vide)

Total 99 60 59 32 46 12

Ordre d'importance 0 1 2 3 4 5

Légende 0 1 2 3 4 5

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Réf BnF-ADM-2018-132008-01 Étude documentaire sur le Dépôt Légal Imprimeur - V1 page 15/21

7 BDLI ont signalé un autre type de déposants pour faire référence en très grande majorité à

des pratiques d’autoédition.

Les 2 BDLI ayant le plus de déposants, Orléans et Strasbourg, sont des BDLI contrastées :

grande importance des imprimeurs professionnels à Orléans quand les autres catégories ont un

poids équivalent en Alsace. Limoges, 3e DLI en nombre de déposants, a une particularité dans

son rapport aux associations. Un maillage qui peut s’expliquer par le faible nombre

d’imprimeurs en limousin et une veille significative27.

L’importance des imprimeurs-éditeurs à Lille s’explique par le poids de La Voix du Nord qui

est son propre imprimeur.

4.4. Les micro-tirages et les impressions à la demande

Il a été demandé aux bibliothèques si elles recevaient des documents imprimés en très peu

d’exemplaires. Les ensembles proposés étaient : Oui, des impressions à la demande ; Oui, des

ouvrages imprimés à moins de 10 exemplaires ; Oui, des ouvrages imprimés à moins de 100

exemplaires ; et Autre.

Seules 2 BDLI déclarent ne pas recevoir de documents imprimés en très peu d’exemplaires. À

l’inverse, 21 BDLI reçoivent des ouvrages à moins de 100 exemplaires, 7 BDLI des impres-

sions à la demande, 8 BDLI des ouvrages imprimés à moins de 10 exemplaires, 7 BDLI ont

précisé recevoir de l’autoédition28 et 1 des livres d’artiste à 5 exemplaires. L’ensemble de BDLI

collectant des impressions à la demande, des ouvrages imprimés à moins de 10 exemplaires et

de l’autoédition correspond au total à la moitié des BDLI (13 établissements)29.

L’absence de veille fait que l’émergence des plateformes d’autoédition et des sociétés de distri-

bution de web2print30 n’est pas repérée par certains établissements. Le nombre de titres impri-

més par ces sociétés et non collectés peut expliquer dans certaines régions les écarts de collecte

entre le DLI et le DLE.

Enjeux des archives de l’internet 5.

Avec le développement de l’archivage du web, la BnF a organisé des collectes électorales de-

puis 2002 pour archiver les sites actifs dans le cadre des campagnes électorales. En 2004, à

l’occasion des élections régionales et européennes, les BDLI, acteurs ancrés dans leur territoire,

avaient été sollicitées pour identifier et sélectionner dans une perspective d’archivage et de

constitution de ressources numériques les sites témoins d’une vie politique locale en ligne. En

2004, 4 BDLI31 ont participé à cette collecte32. Depuis, le nombre de BDLI associées aux col-

lectes électorales n’a cessé de croitre et 23 établissements ont contribué à la collecte de ce

corpus, en 2017.33

Un second type de corpus d’importance pour la vie locale est disponible dans les archives de

l’internet, c’est l’accès à la PQR en format PDF. Cette collecte s’est instituée progressive-

ment depuis 201234 mais les numéros antérieurs à la mise en place de ce dispositif ne sont pas

forcément disponibles dans ce format. En 2018, 40 titres de PQR sur 62 recensés sont ac-

cessibles au format pdf dans les archives de l’internet.

De plus, 3 BDLI réalisent une sélection pour la collecte de sites régionaux : « les Alsa-

tiques » pour Strasbourg, « Lorraine » pour Nancy et « Montpellier » Languedoc-Roussillon

pour Montpellier.

27 Limoges qui est la BDLI collectant le plus de documents spécialisés a signalé l'importance des autres types de déposant dans

la collecte réalisée pour la collecte de brochures et d'affiches : collègues de la bibliothèque, offices de tourisme, commerçants. 28 autoédition, auteurs éditions, auto imprimeurs, livres d’artistes, particuliers 29 Amiens, Angers, Caen, Clermont-Ferrand, Lyon, Montpellier, Toulouse, Strasbourg, Réunion, Nancy - Orléans, Poitiers,

Rennes 30 Comme Sobook ou thebookedition 31 Lyon, Caen, Rennes et Toulouse 32 BnF-ADM-2007-031419-01 - Elections 2007 : Bilan de l'organisation du projet 33 BnF-ADM-2017-096778-01 - Collectes électorales 2017 : Bilan du projet 34 Ouest France en juillet 2012 et le Républicain Lorrain en décembre 2012 sont les premiers titres collectés au format numé-

rique. Voir annexe 4 précisant la date de début pour chaque titre.

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Localement, 18 BDLI proposent l’accès aux archives de l’internet35. 19 BDLI ont toute-

fois fait l’objet d’un déploiement. À la Bibliothèque municipale de Bordeaux, un poste a été

configuré en septembre 2015, mais n’a pas encore fait l’objet d’une mise en service auprès du

public. Il reste donc 7 établissements éligibles36 (Ajaccio, Amiens, Marseille, Rennes, la biblio-

thèque départementale de la Réunion, la bibliothèque territoriale de Nouméa (Bibliothèque

Bernheim) et la bibliothèque des services d'archives départementales de Guyane) au déploie-

ment des archives de l’internet.

L’accès aux archives de l’internet se fait dans la même salle que la consultation du DLI dans 14

BDLI37 et dans une autre salle pour les 3 autres38. Aujourd’hui, les archives de l’internet sont

encore peu consultées. Les raisons peuvent être multiples : visibilité du poste et de l’écran (le

poste est éteint avant consultation quand les postes fournis par l’INA ont leur écran allumé),

restrictions d’usages en raison du statut de dépôt légal des collections (il est nécessaire d’être

identifié), ergonomie du parcours à l’intérieur des archives de l’internet, modalité de recherche,

connaissance des collections par les usagers et les professionnels.

Les visites dans les établissements font remonter deux pistes qui pourraient être explorées pour

favoriser les usages des archives de l’internet en développant des outils de médiation. Un fond

d’écran pourrait être présenté comme produit d’appel et une autre piste serait d’inclure des

corpus régionaux dans les développements de la recherche plein texte qui pour l’instant n’est

proposé que sur des corpus restreints.

Les départements du Dépôt légal et de la Coopération de la BnF envisagent de mener une en-

quête en 2019-2020, pour recueillir les usages qui sont faits des archives de l’internet et les be-

soins des établissements. Des développements pourraient être réalisés en fonction de ces re-

tours.

Usages et connaissance de la collection 6.

6.1. Communication au public

6.1.1. Des communications relativement peu nombreuses

Les collections DLI sont bien communicables dans toutes les bibliothèques. Elles le sont pour

les inscrits de la bibliothèque pour 20 BDLI et sur demande pour des chercheurs dûment ac-

crédités pour 7 établissements39.

Les communications de documents sont à un niveau relativement bas. En 2017, les 26 BDLI

ont communiqué un total de 30 162 documents, soit une moyenne de 1 160 communi-

cations par BDLI40. 12 BDLI ont déclaré avoir communiqué moins de 500 documents au

public en 2017, 5 entre 500 et 1 000 documents et 8 plus de 1 000. En croisant ces données

avec celles présentes dans les rapports d’activités, on constate une baisse de 12,5% de la con-

sultation des documents entrés par DLI.

Le DLI n’est pas la communication patrimoniale la plus consultée41. Sur les 17 BDLI

ayant pu répondre à la question 40 « part de consultations de documents du Dépôt Légal Im-

primeur par rapport au total des communications en magasin », on relève une moyenne de

17%, avec 7 établissements déclarant moins de 10% et 3 établissements avec plus de 40% (An-

gers, Châlons-en-Champagne, Orléans).

35 Au 31 décembre 2018 : Angers, Besançon, Caen, Châlons-en-Champagne, Clermont-Ferrand, Dijon, Guadeloupe, Lille,

Limoges, Lyon, Martinique, Montpellier, Nancy, Orléans, Poitiers, Rouen, Strasbourg et, Toulouse. Carte actualisée :

https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/ou-consulter-les-archives-de-linternet-de-la-bnf_73737#6/46.370/3.450 36 Arrêté du 16 septembre 2014 : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029546373 37 Angers, Besançon, Châlons-en-Champagne, Clermont-Ferrand, Dijon, Guadeloupe, Lille, Limoges, Lyon, Montpellier,

Nancy, Poitiers, Rouen et, Toulouse 38 La Martinique, Orléans et, Strasbourg 39 Orléans offre les deux possibilités. 40 D’après les réponses au questionnaire envoyé aux BDLI 41 Voir annexe n°6

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6.1.2. Objet des consultations

Les BDLI connaissant leurs usagers sont peu nombreuses. Seulement 4 BDLI (Châlons-

en-Champagne, Dijon, Lyon, Rouen) signalent avoir des données statistiques sur le public con-

sultant le DLI, soit en nombre d’usagers, soit de visites.

Le questionnaire d’étude demandait toutefois aux BDLI d’évaluer l’importance de la consulta-

tion des documents issus du DLI. Pour ce faire, il leur était demandé d’évaluer sur une échelle

allant de 0 à 5 (0=peu important ; 5 = très important) différents items selon deux grilles : l’une

en fonction du type de documents, l’autre en fonction de l’objet des consultations. Les types de

documents soumis à l’évaluation étaient les monographies régionales, les périodiques régionaux

(hors PQR), la PQR, les documents thématiques, les documents classés dans le fonds DL sans

identification complémentaire et Autre.

La dimension régionale des usages est

forte dans 20 BDLI.42 18 BDLI considère

la demande de PQR comme très impor-

tante ou importante. Les documents régio-

naux (Monographies et/ou Périodiques)

sont le second ensemble qui ressort de

l’analyse des réponses de toutes les BDLI.

Sur les 6 BDLI où la dimension régionale

est signalée d’importance moindre, voire

nulle, 3 d’entre elles soulignent

l’importance de consultations soit des do-

cuments thématiques (Orléans), soit de

documents classés dans le fonds DL sans

identification complémentaire (Angers,

Caen). Ces 3 établissements sont des éta-

blissements où les documents entrés par

DLI sont principalement des monogra-

phies.

Les objets des consultations soumis à

l’évaluation étaient la recherche person-

nelle, les travaux scolaires ou universitaires,

l’utilisation pédagogique, la recherche pro-

fessionnelle et Autre.

La recherche personnelle est le premier

des usages. Son importance est mise en

avant par 17 BDLI.43

Sont ensuite mentionnés les travaux sco-

laires, la recherche professionnelle et enfin

l’utilisation pédagogique.

6.1.3. Opération de médiation

20 BDLI font des médiations en utilisant les documents du DLI44. Pour 16 d’entre elles

pour compléter une autre valorisation. Dans 12 établissements, les collections du DLI font à la

42 Voir Annexe n°6.2 43 Voir Annexe n°6.2 44 Voir Annexe n°6.3

BDLI Monogr.

régionales

Périodiques

régionaux

(hors PQR)

PQR Fonds

thémat.

Sans

précision

Ajaccio (vide) 1 (vide) 1 (vide)

Amiens (vide) (vide) (vide) (vide) (vide)

Angers 2 1 1 (vide) 5

Besançon 4 4 0 0 0

Bordeaux (vide) (vide) (vide) (vide) (vide)

Caen (vide) (vide) (vide) (vide) (vide)

Châlons-en-Champagne 2 3 5 0 (vide)

Clermont 3 0 5 4 1

Dijon 4 4 2 2 4

Guadeloupe (vide) (vide) (vide) (vide) (vide)

Guyane 2 3 5 2 2

La Réunion 4 3 5 4 (vide)

Lille 2 2 5 (vide) (vide)

Limoges 4 5 5 3 3

Lyon 5 5 5 (vide) 2

Marseille 3 4 5 1 0

Martinique 0 4 4 (vide) 1

Montpellier 5 5 5 5 0

Nancy 3 3 5 0 0

Nouméa 2 2 4 (vide) (vide)

Orléans 2 0 3 5 0

Poitiers 3 2 (vide) (vide) (vide)

Rennes 4 4 4 1 1

Rouen 1 2 5 0 0

Strasbourg 2 3 4 0 0

Toulouse 4 3 4 1 4

Total 61 63 81 29 23

Ordre d'importance 0 1 2 3 4 5

Légende 0 1 2 3 4 5

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fois l’objet de médiations dans le cadre de la programmation culturelle de la bibliothèque et

lors d’événements particuliers comme les Journées européennes du patrimoine. Pour 4 BDLI,

c’est seulement dans le cadre de la programmation culturelle de la bibliothèque. Enfin, le DLI

est évoqué lors des présentations des collections patrimoniales d’une bibliothèque.

L’exemplaire DLI peut être présenté soit sous vitrine, soit sur un présentoir. Les médiations

numériques sont moins développées car seulement 10 BDLI présentent le dépôt légal impri-

meur sur leur site internet et l’usage des réseaux sociaux n’est pratiqué que par 4 BDLI.

Le DLI fait également l’objet de visites dédiées. Cette pratique est minoritaire et est adoptée

par 9 BDLI45.

6.2. Des fonds insérés dans la politique documentaire de l’établissement

6.2.1. Dimension régionale de la collection

Parmi le fonds BDLI, 7 BDLI ne distinguent pas d’ensembles documentaires qui les intéres-

sent, ce sont soit des BDLI dont la collecte est faible, soit des BDLI collectant majoritairement

des monographies46. À l’inverse, 19 établissements distinguent des ensembles qui les inté-

ressent. Certains distinguent des fonds thématiques mais il s’agit essentiellement du repérage

et de la collecte de publications régionales ou locales. Quand l’établissement alimente une bi-

bliographie régionale, le DLI joue dans cette perspective un rôle majeur47.

Pour une dizaine de BDLI, la collecte permet de proposer des fonds qui n’auraient pas été cou-

verts par la politique d’acquisition. Ces documents, qui peuvent se révéler atypiques, amènent

une diversification des usagers de la salle patrimoniale.

Dans quelques cas (2 BDLI), les réimpressions à l’identique servent à alimenter le réseau de

lecture publique, à l’encontre des règles du DLI.

16 établissements ont pu estimer la part

des fonds les plus intéressants, dont 7 dé-

clarant une part « intéressante » minori-

taire.

Parmi ces documents non désirés, ce sont les périodiques non régionaux, la publicité et les ca-

talogues qui sont les ensembles les plus cités. Des corpus comme l’ésotérisme ou le développe-

ment personnel sont également mentionnés. Les visites ont illustré que la collecte de PQR et de

périodiques non régionaux (Orléans) ou de titres de presse étrangère (Lille), est vue comme

une charge à la fois en raison de leur masse et de l’absence de consultation de ces fonds.

6.2.2. Coopération documentaire

La collecte par DLI peut être source de collaborations documentaires nationales : 19 BDLI

contribuent au Sudoc PS, dont 6 également à un autre catalogue48.

La collecte par DLI est également source de collaborations documentaires régionales. Si au-

jourd’hui, seuls 7 établissements participent à un Plan régional de Conservation Parta-

gée des Périodiques en incluant les collections issues du DLI, 10 BDLI jugent souhaitable sa

création ou en étudient la mise en place. Parallèlement à ce dispositif existant, 12 BDLI pour-

raient être intéressées par la mise en place d’un plan thématique de conservation partagée de

périodiques avec une BDLI d’une autre région.

Par ailleurs, pour 11 BDLI, le DLI peut aider à la réalisation des bibliographies des pu-

blications relatives à un territoire49.

45 A noter que trois de ces établissements n’ont pas cités les scolaires comme public des visites organisées. 46 Voir Annexe n°6.2 47 Exprimé lors des visites des BDLI de Montpellier et de Strasbourg mais aussi dans les questionnaires (réponses de Dijon par

exemple) 48 A noter qu’une septième BDLI contribue à un autre catalogue sans participer au SUDOC PS 49 Voir Annexe n°5.5

4 3 3 6 1

nombre de BDLI par% fonds intéressant

Entre 10% et 25 % Entre 25% et 50 % Entre 50% et 75% Plus de 75%

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Traitement de la collection 7.

7.1. Intégration du DLI dans le reste de la bibliothèque

7.1.1. Une collection historiquement méconnue

Dans un grand nombre de bibliothèques, les documents entrés par DLI ont pu jusqu’aux an-

nées 1980, voire jusqu’à la mise en place des conventions, être intégrés dans les collections gé-

nérales, voire dans les collections de lecture publique50. Cette collection a pu être disponible

pour le prêt par le passé.

Dans les réponses au questionnaire, une quinzaine de BDLI pointe la difficulté

d’évaluer la collection antérieure aux années 90 ou 80. La provenance via le DL des do-

cuments n’a pas toujours été signalée (Châlons-en-Champagne, Lille, Lyon, Strasbourg,…) et

les rapports d’entrée antérieurs aux années 90 peuvent être disparates. Certains des chiffres de

volumétrie de la collection communiqués ne sont donc basés que sur des données récentes.

7.1.2. Place du service du DLI au sein de la bibliothèque

Dans 12 BDLI, le DLI est traité intégralement par un service dédié51. L’enregistrement est tou-

jours traité par le service du DLI. À l’inverse, dans certaines BDLI, la conservation, le signale-

ment et la veille sont traités par d’autres services. Dans ces cas-là, le DLI est perçu comme un

flux d’entrée de documents qui alimentent les collections de la bibliothèque.

Les visites ont fait ressortir que le DLI pouvait être perçu comme un service à part, « un ov-

ni »52. La question du sens est importante pour comprendre la place occupée par le DLI au sein

de la bibliothèque et la mobilisation des équipes dans cette mission.

7.2. Signalement des collections

Aujourd’hui, une large majorité de BDLI présente une volumétrie de catalogage en

adéquation avec le flux des entrées pour les monographies. Mais des écarts apparais-

sent pour le rétrospectif. Le signalement dans le SIGB des documents entrés par DLI est

complet dans 5 BDLI (Ajaccio, Montpellier, Nouméa, La Martinique et en Guyane). À

l’exception de Montpellier, ce sont les 4 BDLI dont la volumétrie de collections est la moins

importante. Si les monographies sont signalées par toutes les BDLI, ce signalement n’est pas

exhaustif. Pour le tiers des BDLI, les monographies collectées avant les années 80 et 90 ne sont

pas signalées53.

La situation est différente selon les catégories de documents. Entre 2009 et 2017, un nombre

restreint d’établissements signale de manière exhaustive leurs titres de périodiques ou

leurs documents spécialisés54 Il est également à souligner que quand les collections de pé-

riodiques sont signalées dans le SIGB, une partie non négligeable est encore signalée sur un

autre support non accessible au public dans 15 BDLI.

Le traitement des brochures et éphémères traités en recueils peut se révéler complexe et les col-

lègues être en attente d’expertise BnF ou d’un outil d’indexation. La typologie d’un plan de

classement à mettre en œuvre n’est pas toujours évidente. 5 BDLI ont fait part de cette com-

plexité (Bordeaux – Clermont-Ferrand – Nancy – Orléans – Poitiers). Un peu moins de la moi-

tié des BDLI ne signalent pas les recueils dans leur SIGB. Ces données posent la question de

savoir si un lien existe entre le choix du traitement d’un document en Recueil et les capacités

de signalement des BDLI. Lors des visites, la question de savoir comment chaque établisse-

ment définissait les brochures et les recueils a été posée. Il en ressort que la définition du re-

cueil est plutôt « instinctive », celle d’un éphémère qui ne justifie pas un traitement à la pièce et

50 BnF-ADM-2002-000646-01 – Le Dépôt Légal Imprimeur : Bilan du réseau des pôles associés en 2002 – rapport rédigé par

Noémie Lesquins à l’occasion de la journée de travail avec les pôles associés pour le dépôt légal imprimeur, organisée le 21

octobre 2002 à la BnF - Tolbiac 51 Voir Annexe n°6.1 52 Voir Annexe n°7.4 53 Voir Annexe n°6.3 54 Voir Annexe n°6.3

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qui n’est pas non plus une publication en série. Les BDLI visitées ont communiqué leur plan

de classement.

Des subventions exceptionnelles attribuées à certaines BDLI entre 2009 et 2014 ont permis de

traiter des retards de catalogage55. Aujourd’hui, les effectifs affectés au DLI permettent de trai-

ter le flux des entrées mais pour une quinzaine de BDLI, un traitement du rétrospectif n’est pas

d’actualité.

7.3. Conservation des collections

7.3.1. Localisation de la collection

17 BDLI conservent la collection entrée par DLI sur un seul lieu, généralement la bibliothèque

centrale à l’exception de Caen (lieu de stockage externe) et de Toulouse (bibliothèque d’étude

et du patrimoine).

9 BDLI (Angers, Besançon, Dijon, Limoges, Nancy, Poitiers, Rennes, La Réunion, Rouen)

indiquent que la collection est conservée sur plusieurs lieux. 7 d’entre elles tiennent compte du

type de document dans la répartition des collections. Seule Besançon conserve ses collections

en fonction du plan de classement. Ce qui n’est conservé ni dans les fonds patrimoniaux, ni

dans le fond régional et est dans le fonds DLI est ainsi conservé dans un lieu de stockage exté-

rieur. Les documents sont alors conservés en carton ou en conteneur.

A la Réunion, une partie des collections DLI est conservée aux Archives départementales.

7.3.2. Structuration de la collection

Les politiques de conservation de la collection entrée par DLI sont diverses. Le questionnaire

envoyé aux BDLI permettait de préciser si les documents du DLI étaient conservés dans un

fonds propre au DLI, au sein d’un fonds régional, au sein d’un fonds thématique, avec

l’ensemble des collections patrimoniales ou l’ensemble des collections, tout en indiquant plu-

sieurs réponses possibles.

De ces réponses, il apparait une diversité de situations de conservation du DLI. Ainsi 7 BDLI

ont un fonds propre DLI ; à l’inverse, 5 établissements conservent leurs documents au sein

d’un fonds régional sans qu’il n’y ait de fonds propre pour les collections issues du DLI. De

manière médiane, 10 établissements conservent à la fois leurs documents dans un fonds propre

au DLI et au sein d’un fonds régional. Pour les 4 BDLI ne rentrant pas dans ces catégories, les

collections sont rangées avec l’ensemble des collections patrimoniales sans plus de précisions. 2

de ces établissements conservent également avec l’ensemble des collections.

7.3.3. La conservation et les enjeux de valorisation de la collection

7 BDLI ont indiqué que leur collection entrée par DLI n’était pas entièrement rangée en maga-

sins ou qu’un certain nombre de documents se trouvait toujours en carton. La saturation des

magasins fait que certaines collections, conservées dans des boîtes, ne bénéficient de conditions

(rangement sur étagères ou compactus) facilitant leur communication.

Sur 7 établissements ayant déclaré une volumétrie de collection supérieure à 5kml, 4 sont les

établissements ayant collecté le plus de monographies sur ces 9 dernières années. Les 3 autres

sont des établissements conservant d’importantes collections de documents traités en recueils

ou de documents spécialisés.

7.4. Enjeux de la collection du DLI vus par les bibliothèques

En fin de questionnaire, une question ouverte demandait aux directeurs des BDLI, quels

étaient selon eux les principaux enjeux et limites du DLI aujourd’hui56. Pour une majorité

d’établissements, le principal enjeu du DLI est l’enrichissement de la documentation

régionale. Le DLI est vu comme une contribution essentielle aux mémoires des territoires qui

a également permis de constituer le patrimoine industriel des imprimeurs régionaux (Lyon).

55 Bordeaux (2010), Caen (2011), Châlons-en-Champagne (2011), Clermont-Ferrand (2011 et 2014), Lyon (2011 à 2014),

Marseille (2009 à 2014) et, Rouen (2011). 56 Voir Annexe n°8

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Mais parallèlement, le constat est fait d’une inadéquation croissante entre la produc-

tion locale et les documents d’intérêt régional.

Les limites pointées sont celles du signalement et de la complétude des collections, y compris

pour les collections régionales (PQR). Les changements d’imprimeurs par un éditeur de publi-

cations en série peuvent impliquer des ruptures de collection. Les problèmes de stockage peu-

vent se révéler problématiques quand ceux-ci entraînent un surcoût pour la collectivité. La

veille auprès des imprimeurs et les relances sont limitées, ce pan d’activité étant souvent délais-

sé alors même que les imprimeurs ne respectent pas forcément leurs obligations.

Face à ces problèmes, et alors que certains ensembles de la collection sont très faiblement con-

sultés par le public, soit par manque de signalement, soit par manque d’intérêt, certains éta-

blissements aimeraient pouvoir alléger le traitement des collections non régionales

afin de dégager du temps et des ressources pour mieux valoriser les collections régio-

nales.

Enfin, il convient de signaler la spécificité des BDLI ultramarines qui peuvent collecter

le DLE en outre-mer pour le renvoyer à la BnF57 : le circuit n’est pas homogène, no-

tamment pour les déposants utilisant l’Extranet du dépôt légal.

Liste des annexes 8.

Annexe1 : Évolution du traitement du dépôt légal imprimeur.

Annexe 2 : Évolution de la collecte du DLI

Annexe 3 : Volumétrie de la collection du DLI

Annexe 4 : Cartographie de la PQR

Annexe 5 : Les déposants du DLI

Annexe 6 : Traitements de la collection

Annexe 7 : Visites aux BDLI

Annexe 8 : Enjeux et limites du DLI du point de vue des Bibliothèques de Dépôt Légal Imprimeur

Annexe 9 : Bibliographie

Annexe 10 : Questionnaire

57 BnF-ADM-2015-004492 « DDL DLE outremer parution du décret 2015-03 »/ Lettre des 26 et 27 mars 2015 adressée par la

Directrice du département du Dépôt légal Hélène Jacobsen à destination des BDLI ultramarines