TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

155
N° d’ordre : 16/LBTP Année Universitaire : 2007 / 2008 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ----------------------------- DEPARTEMENT BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS MEMOIRE DE FIN D’ETUDES en vue de l’obtention du DIPLOME de LICENCE ES SCIENCES TECHNIQUES par : RASOANAIVO Vony Andrianaharimisa TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA CONSTRUCTION DE L’HOTEL IBIS SIS A ANKORONDRANO. Soutenance du Lundi 17 novembre 2008

Transcript of TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Page 1: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

N° d’ordre : 16/LBTP Année Universitaire : 2007 / 2008

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

-----------------------------

DEPARTEMENT BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

en vue de l’obtention

du DIPLOME de

LICENCE ES SCIENCES TECHNIQUES

par : RASOANAIVO Vony Andrianaharimisa

TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA CONSTRUCTION DE L’HOTEL IBIS SIS A

ANKORONDRANO.

Soutenance du Lundi 17 novembre 2008

Page 2: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …
Page 3: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

I

Mémoire de fin d’études soutenu par Mademoiselle RASOANAIVO Vony

Andrianaharimisa , étudiante en Troisième Année Licence ès Sciences Techniques en Bâtiment et

Travaux Publics à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo sise à Vontovorona.

Les membres de jury :

Président : Monsieur RABENATOANDRO Martin, Maître de Conférences

Examinateurs :

Monsieur RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina, Maître de conférences

Monsieur ANDRIANARIMANANA Raveloson Richard Henri, Enseignant à

l’ESPA

Directeur de mémoire : Monsieur RALAIARISON Moïse, Maître de Conférences

Soutenance du Lundi 17 novembre 2008

Page 4: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

II

SOMMAIRE

Remerciements

Liste des tableaux

Liste des figures

Liste des photos

Liste des signes

Liste des annexes

Introduction générale

Partie 1 : Généralités

Chapitre 1 : Estimation monographique de l’Hôtel IBIS

Chapitre 2 : Description du Projet

Partie 2 : Technologie d’exécution sur chantier

Chapitre 1 : Description des matériaux et des matériels

Chapitre 2 : L’infrastructure du bâtiment

Chapitre 3 : La superstructure du bâtiment

Partie 3 : Etude technique et financière du Projet

Chapitre 1 : Calcul de pré-dimensionnement d’un poteau en Béton Armée

Chapitre 2 : Evaluation du coût du Projet

Conclusion générale

Bibliographie

Page 5: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

III

Annexes

Annexe 1 : Donnée statistique du tourisme

Annexe 2 : Les Sous Détails de Prix

Annexe 3 : BDE annexe

Annexe 4 : Plan de ferraillage d’un pieu en BA

Annexe 5 : Les plans d’architecture du Projet

Table des matières

Page 6: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

IV

REMERCIEMENTS

Tout d’abord, j’adresse ma profonde gratitude à Dieu tout puissant pour la Grâce qu’Il m’a

accordée ainsi que pour la connaissance, le courage et la santé qu’Il m’a octroyés pour la réalisation

de ce mémoire et à l’avenir.

Je témoigne toute ma reconnaissance :

À Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, professeur titulaire, Directeur de L’Ecole

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo,

À Monsieur RABENANTOANDRO Martin, Maître de Conférences, Chef de Département

Bâtiment et Travaux Publics au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, qui m’ont

accueillie à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, sans quoi je n’aurais pas pu arriver à

cette finalité ;

À Monsieur RALAIARISON Moïse, Maître de Conférences, mon encadreur pédagogique qui

m’a énormément aidée au cours de cette étude malgré les fonctions diverses auxquelles il est

rattaché. Je le remercie vivement pour son dévouement et les conseils qu’il m’a prodigué au cours de

cette investigation.

Ma reconnaissance va également :

À Monsieur RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina, Maître de conférences, pour sa

disposition de bien vouloir juger ce travail en dépit de ces occupations multiples.

À Monsieur, ANDRIANARIMANANA Raveloson Richard Henri, Enseignant à l’ESPA,

qui a consacré son temps précieux pour juger ce travail.

Je suis profondément reconnaissante envers mes parents qui m’ont soutenu moralement et

financièrement durant toutes mes études et surtout lors de l’accomplissement de cette recherche.

Je leur dédie ce mémoire. Aussi je remercie vivement toute ma famille qui m’a aidée.

Enfin, je ne saurai oublier toutes les personnes qui m’ont amplement aidée de près ou de loin

dans l’élaboration du présent mémoire.

Page 7: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

V

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Pré-dimensionnement des pieux (2) .................................................................................. 31 Tableau 2 : Détermination de la section d’un poteau. .......................................................................... 92 Tableau 3 : section des poutres, acrotères et poteaux. ......................................................................... 93 Tableau 4 : Charges permanentes des éléments constituants la structure ............................................ 93 Tableau 5 : Surcharge d’exploitation ................................................................................................... 94

Tableau 6 : Descente des charges permanentes du poteau P1 ............................................................. 96 Tableau 7 : Descente des charges permanentes du poteau P2. ............................................................ 97 Tableau 8 : Récapitulation ................................................................................................................... 97

Tableau 9 : surfaces intéressées par chaque poteau. ............................................................................ 97 Tableau 10 : Surcharges d’exploitations .............................................................................................. 98

Tableau 11 : loi de dégression.............................................................................................................. 98

Tableau 12 : charges par niveau ........................................................................................................... 98

Tableau 13 : effet du vent .................................................................................................................... 99

Tableau 14 : Surface des poteaux. ....................................................................................................... 99

Tableau 15 : Positionnement de G et ................................................................................................... 99

Tableau 16 : Paramètres de calculs de Fi. .......................................................................................... 100

Tableau 17 : Valeurs de F .................................................................................................................. 100

Tableau 18 : Paramètres de calcul de l’effet du séisme ..................................................................... 100 Tableau 19 : Effet de séisme .............................................................................................................. 100

Tableau 20 : Récapitulation ............................................................................................................... 101

Tableau 21 :BDE Bâtiment R+6 ....................................................................................................... 104

Tableau 22 : BDE local technique ..................................................................................................... 108

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Appareil de niveau ............................................................................................................... 16

Photo 2: Le théodolite .......................................................................................................................... 17

Photo 3: Ecran fixé sur un pied en bois ............................................................................................... 17

Photo 4 : Appareil laser ........................................................................................................................ 17

Photo 5: Pousseur de l’étais ................................................................................................................. 18

Photo 6: Banche métallique ................................................................................................................. 18

Photo 7 : Les crabes ............................................................................................................................. 19

Photo 8: Le rail ..................................................................................................................................... 19

Photo 9: Coffrages circulaires .............................................................................................................. 19

Photo 10: Aimant ................................................................................................................................. 20

Photo 12: Commande à distance du tapis ............................................................................................ 21

Photo 11: Camion malaxeur ................................................................................................................. 21

Photo 13: Bétonnière ............................................................................................................................ 22

Photo 15 : Agglos pour linteau ............................................................................................................ 22

Photo 14 : Forme classique d’agglos ................................................................................................... 22

Page 8: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

VI

Photo 16: La grue ................................................................................................................................. 23

Photo 17: Le godet ............................................................................................................................... 23

Photo 18: La PPM ................................................................................................................................ 23

Photo 19: Exécution du test d’affaissement ......................................................................................... 27

Photo 20: Mise en œuvre des éprouvettes cylindriques ....................................................................... 27 Photo 22: Forage .................................................................................................................................. 33

Photo 21 : Bucket en début de forage .................................................................................................. 33

Photo23 : Déchargement d’un sol plastique ........................................................................................ 34

Photo 24 : Les éléments d’une tuyauterie ............................................................................................ 37

Photo 25: Réalisation d’un nœud ......................................................................................................... 39

Photo 26: Cerces .................................................................................................................................. 40

Photo 28: Mise en place des cerces ...................................................................................................... 40

Photo 27: Marquage sur les filants ....................................................................................................... 40

Photo 29: Mise en place des spires ...................................................................................................... 41

Photo 30 : Poteau à section circulaire .................................................................................................. 44

Photo 31: Poteau à section rectangulaire ............................................................................................. 44

Photo 32: Cale à béton ......................................................................................................................... 45

Photo 33: Ferraillage des poteaux inclus dans les voiles ..................................................................... 47 Photo 35: Poutres du local technique ................................................................................................... 48

Photo 34: Poutres des étages courants ................................................................................................. 48

Photo 36: Ferraillage d'une poutre noyée ............................................................................................. 49

Photo 38 : Réalisation de la fouille ...................................................................................................... 50

Photo 37: Niveau de référence ............................................................................................................. 50

Photo 41 : Répartition des granulats ............................................................................................. 51

Photo 40 : Sol compacté....................................................................................................................... 51

Photo 39: Compactage du sol........................................................................................................... 51

Photo 42: Mise en place de la polyane ................................................................................................. 51

Photo 43: Ferraillage du dallage .......................................................................................................... 51

Photo 44: Coulage du béton ................................................................................................................. 52

Photo 45: Coffrage inférieur ................................................................................................................ 53

Photo 47: Armatures d’une dalle pleine ............................................................................................... 54

Photo 46: Etais des coffrages ............................................................................................................... 53

Photo 48: Coulage de béton ................................................................................................................. 54

Photo 51: Finition à la taloche en polystyrène ..................................................................................... 54

Photo 49 :: Finition à la règle ............................................................................................................... 54

Photo 50: Finition à la taloche en bois ................................................................................................. 54

Photo 52: Pré-dalles pour une gaine technique .................................................................................... 55

Photo 53: Forme de pré-dalle rectangulaire ......................................................................................... 55

Photo 54: Plaque métallique de fabrication ......................................................................................... 56

Photo 55: Ferraillage. ........................................................................................................................... 56

Photo 56: Boucle de levage .................................................................................................................. 56

Photo 58: Stockage............................................................................................................................... 57

Page 9: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

VII

Photo 57: Bétonnage des pré-dalles ..................................................................................................... 57

Photo 59: Support des pré-dalles ......................................................................................................... 58

Photo 60: Pose de la pré-dalle .............................................................................................................. 59

Photo 62: Armatures de jonction ......................................................................................................... 60

Photo 61: Armatures ............................................................................................................................ 60

Photo 63: Traçages de l’implantation du mur au cordex ..................................................................... 62 Photo 66: Armatures d’attentes cachetées ........................................................................................... 65

Photo 64: Ferraillage du mur ............................................................................................................... 64

Photo 65: Cale à béton ......................................................................................................................... 64

Photo 67: Après décoffrage .................................................................................................................. 65

Photo 68: Dépliage des armatures ........................................................................................................ 65

Photo 69: Mannequin voile droit ......................................................................................................... 66

Photo 70: Mannequin pour voile courbe .............................................................................................. 66

Photo 71: Huisserie .............................................................................................................................. 67

Photo 72: Banche métallique ............................................................................................................... 68

Photo 73: Coffrage voile courbe .......................................................................................................... 68

Photo 74: Bétonnage du mur ................................................................................................................ 69

Photo 75 : Tige filetée ......................................................................................................................... 70

Photo 76: Vide pour le cône d’ancrage ................................................................................................ 70

Photo 77: Moulage ............................................................................................................................... 70

Photo 78: Démoulage ........................................................................................................................... 70

Photo 79: Cônes d’ancrage prêts à l’emploi ........................................................................................ 70

Photo 81: Maçonnerie du mur de séparation du local .......................................................................... 72 Photo 80: Mise en œuvre de la maçonnerie des murs extérieurs ......................................................... 72 Photo 82 : Support du linteau ............................................................................................................... 73

Photo 83: Ferraillage palier .................................................................................................................. 75

Photo 85: Buttage latéral ...................................................................................................................... 76

Photo 84: Coffrage de l’escalier ........................................................................................................... 76

Photo 86: Application de l’huile de décoffrage sur le coffrage de l’escalier ....................................... 77 Photo 89: Bétonnage de l’escalier ........................................................................................................ 78

Photo 88: Ferraillage de l’escalier ....................................................................................................... 78

Photo 87: Montage des armatures ........................................................................................................ 78

Photo 92: Relevage de l’escalier .......................................................................................................... 79

Photo 91: Câbles de la PPM ................................................................................................................. 79

Photo 90: Boucle de levage .................................................................................................................. 79

Photo 93: Réglage de la pose avec les palans. ..................................................................................... 80

Photo 94: Scellement avec du mortier de ciment ................................................................................. 80 Photo 96: Vue de face du coffrage ....................................................................................................... 81

Photo 95: Vue de dessus du coffrage d’une gaine technique. .............................................................. 81 Photo 98: Gaine technique après bétonnage ........................................................................................ 82

Photo 97: Ferraillage de la gaine technique ......................................................................................... 82

Photo 99: Installations dans la dalle ..................................................................................................... 82

Page 10: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

VIII

Photo 100: Installations dans la gaine technique ................................................................................. 82

Photo 102: Mise en place du joint de dilatation ................................................................................... 83

Photo 101: Séparation des 2 zones ....................................................................................................... 83

Photo 103: Réalisation de la fouille ..................................................................................................... 84

Photo 107: Coffrage d’un caniveau fermé ........................................................................................... 85

Photo 105: Buttage ............................................................................................................................... 85

Photo 104: Pose de la buse ................................................................................................................... 85

Photo 106: Alignement des buses ........................................................................................................ 85

Photo 109 : Coffrage de l’acrotère ....................................................................................................... 86

Photo 108: Ferraillage de l’acrotère. .................................................................................................... 86

Photo 110: Acrotère ............................................................................................................................. 86

Photo 111: Coffrages des ouvertures de la toiture ............................................................................... 87

Photo 112: Cotation d’un point de la forme de pente .......................................................................... 88

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Organigramme SCB ................................................................................................... 9 Figure 2: Schéma simplifié d’une foreuse ............................................................................... 32 Figure 3 : Bucket ...................................................................................................................... 33 Figure 4 : Ouverture des volets ................................................................................................ 34 Figure 5 : Secouement du bucket ............................................................................................. 34 Figure 6: Centrale à bentonite .................................................................................................. 36

Figure 7: Les éléments d’un dessableur ................................................................................... 36 Figure 8: Schéma de fonctionnement ....................................................................................... 37 Figure 9 : Surface intéressée par chaque poteau. ..................................................................... 95

Page 11: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

IX

LISTE DES ABREVIATIONS

BPE : Bétons Prêts à l’Emploi

CIMELTA : Compagnie Industrielle Mécanique Electricité Téléphone Ascenseur

COMESA : Common Market of Eastern and Southern Africa

ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

HOLCIM : HOLder CIMent

HQE : Haute Qualité Environnementale

IOR : Indian Ocean Ream

ISO : International Standard Organization

LNTPB : Laboratoire National des Travaux Publics et des Bâtiments

OSTIE : Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter Entreprise

PK : Point kilométrique

PPM : Prescription Particulière de Massif

R.D.C : Rez de chaussée

RN : Route nationale

SADC : South Africa Development and Corporation

SCB : Société de Constructions et de Bâtiments

SDP : Sous Détails des Prix

SOCOTEC : SOciété de Contrôle Technique et d’Expertise de la Construction

VRD : Voiries et Réseaux Divers

Page 12: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

X

LISTE DES SIGNES

C Celcius P charge maximale Pd pénétromètre dynamique pH Potentiel d’hydrogène P charge maximale MPa MégaPascal M Mètre Kg Kilogramme N Newton daN Décanewton Cm Centimètre s Seconde L Litre Mm Millimètre

fc28 : la résistance caractéristique du béton en compression à 28 jours d’âge

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Donnée statistique du tourisme

Annexe 2 : Les Sous Détails de Prix

Annexe 3 : BDE annexe

Annexe 4 : Plan de ferraillage d’un pieu en BA

Annexe 5 : Les plans d’architecture du Projet

Page 13: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

INTRODUCTION

GENERALE

Page 14: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Introduction générale

1

INTRODUCTION GENERALE

Au terme de la troisième année de licence ès Sciences Techniques en « Bâtiment et Travaux

Publics », mon mémoire de fin d’étude se porte sur un stage de deux mois auprès de la Société S C B

ou « Société de Construction et de Bâtiments ». Le maximum de la période de stage s’est passé au

chantier de construction de l’Hôtel IBIS à Ankorondrano. Voilà en quoi le travail de recherche de fin

d’Etudes s’intitule « Technologie d’exécution des Travaux pour la Construction de l’Hôtel IBIS sise

à Ankorondrano ».

Madagascar semble actuellement démarrer une phase de haute productivité en matière de

grandes constructions. De nos jours désormais, l’édification de grands complexes d’habitats, de

bureaux administratifs, de centres d’affaires, de diverses infrastructures modernes se multiplie grâce

à la mondialisation de l’économie. Le domaine en question ne se contente plus de styles classiques

mais tend à afficher un design. L’essor économique du pays exige alors une solidité, un confort, une

architecture, une décoration… de par cette ouverture. Les éditions annuelles du Salon de l’Habitat à

Antananarivo expliquent bien l’importance de ce contexte et de la nécessité de se conformer aux

normes établies afin d’être à la hauteur des exigences requises. L’arrivée des vagues incessantes de

touristes et des investisseurs étrangers nous pousse à nous mettre en phase aux demandes et

recommandations internationales du secteur Bâtiment.

Le présent travail exposera en détail la démarche d’exécution des Travaux cités plus haut.

L’Hôtel IBIS étant une infrastructure qui répond à des réalisations à caractère international.

Ainsi, ce manuel parlera, dans une première partie des généralités sur l’impact socio-

économique de l’Hôtel IBIS et la description du Projet. La deuxième partie nous montrera les

technologies d’exécution des Travaux proprement dits. Enfin la troisième partie se centrera sur

l’étude financière de ce Projet. Notons que ce travail concerne uniquement les Travaux de gros

œuvres.

Page 15: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Partie 1 : Généralités

Page 16: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

2

Introduction :

L’Hôtel IBIS, dont l’étude technologie fait l’objet de ce mémoire, fait partie du groupe

ACCOR. Ce groupe détermine les critères et les réglementations d’implantation d’un Hôtel IBIS

dans un pays. De même, il en définit les caractéristiques sur les plans : technique, technologique,

Environnemental, économique, etc. Dans cette partie nous parlerons d’abord des impacts socio-

économiques de l’implantation de l’Hôtel IBIS à Antananarivo et ensuite de la description du Projet

de la construction de cet Hôtel.

Page 17: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

3

CHAPITRE 1 : ESTIMATION MONOGRAPHIQUE DE L’HOTEL IB IS

1.1. Historique :

L’actuel « Hôtel du Louvres » situé à Antaninarenina était l’ancien Hôtel IBIS. Et, suite à la

facilitation des procédures d’accès à la propriété foncière, la Société immobilière EDEN construit le

nouveau bâtiment pour l’Hôtel IBIS à Antananarivo. Madagascar n’est donc plus un pays à risque

pour l’investissement. L’implantation de cet Hôtel IBIS à Antananarivo le confirme une fois de plus.

1.2. Critère d’implantation de l’Hôtel IBIS :

1.2.1. Critère géographique :

Le lieu d’implantation du site est choisi en fonction du segment de clientèle : individuels,

affaires, loisirs, courts séjours. Il doit répondre à la règle fondamentale de l’Hôtellerie : un marché

porteur existe ou est en passe d’exister. Notons que le marché le plus proche est la tenue du sommet

de l’Union Africaine à Madagascar en 2009 et d’autres sont déjà en vue.

La clientèle accèdera au site par voiture. Les attraits dominants de l’Hôtel sont par exemple :

le confort des chambres, une piscine, de l’espace vert et l’image de marque de l’Hôtel IBIS.

Le terrain est viabilisé. Le bâtiment est visible, saillant et indépendant.

Les touristes sont aussi des clients potentiels même s’ils ne seront que de passage. D’ailleurs,

la priorité actuelle de l’Etat accordée au tourisme constitue une source de motivation pour la mise en

œuvre réussie d’une politique orientée vers un tourisme durable (1).

Notons aussi que les sites touristiques et historiques de la Région d’Analamanga dont l’Hôtel

IBIS fait partie peuvent être visités en quatre jours.

1.2.2. Critères de confort :

L’Environnement est propice à la quiétude et la sérénité du client : sécurité, isolation

acoustique, le génie climatique, l’éclairage, la plomberie, l’ascenseur, l’hygiène. La construction, le

bâtiment, l’exploitation, le confort et la santé suivent la démarche HQE : Haute Qualité

Environnementale.

Page 18: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

4

1.2.3. Critères d’agencement :

L’Hôtel IBIS dispose :

• D’une salle de réunion qui peut accueillir des séminaires, des réunions de travail, des

rencontres entre hommes d’affaires, de conférences ;

• D’un coin affaire (business corner): coin où l’on peut utiliser des moyens de

bureautique pour assurer à ses clients en déplacement les services élémentaires

(photocopie, envoi/réception fax, etc.) ;

• D’un coin informations touristiques ;

• D’une borne d’informations trafic d’aéroport et enfin chaque chambre est connectée à

l’internet.

1.3. Impacts socio-économiques proprement dits :

1.3.1. Sur le marché du travail :

L’Hôtel IBIS contribue directement et indirectement au développement du marché du travail

à Madagascar depuis la construction du bâtiment jusqu’à l’ouverture. La grande majorité du

personnel seront des malgaches (personnel de cuisine, chambre, buanderie, entretien, etc.). Il en sera

de même pour les partenaires locaux (transporteurs, fournisseurs, guides, etc.).

1.3.2. Sur le commerce et la finance :

L’Hôtel IBIS est bâti à proximité :

• De centres commerciaux (grandes surfaces, complexes commerciaux, etc.) ;

• De zones industrielles (usines, sociétés, etc.) ;

• Des zones d’affaires (banques, concessionnaires de voiture, etc.) ;

• Des bâtiments consulaires (ambassades, etc.) ;

• De show room de produits artisanaux et bien d’autres qui longent la Route des

Hydrocarbures d’Ankorondrano. De ce fait, la clientèle de l’Hôtel IBIS sera

probablement attirée à s’approvisionner en ces lieux. Ce qui crée de la valeur ajoutée

pour Madagascar.

Page 19: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

5

1.3.3. Sur l’ouverture multinationale :

L’Hôtel IBIS est implanté au Centre ville d’Antananarivo. La décentralisation n’est pas

encore totalement effective à Madagascar même si de grandes exploitations minières, pétrolières,

etc, initiées par des investisseurs étrangers sont implantées dans les autres Régions. La plupart de

services partent encore d’Antananarivo. En effet, la Télécommunication et la Communication y sont

plus fiables, les différentes transactions avec les autres pays plus rapides, l’administration plus

proche.

De même, le groupe ACCOR, par le biais de l’Hôtel IBIS, plus précisément de sa clientèle

peut s’étendre grâce à l’appartenance de Madagascar à la zone de libre échange (libre circulation des

personnes et des marchandises). Ce groupe associe plusieurs pays.

De plus, l’intégration Régionale de l’île Madagascar peut faire d’elle un carrefour ; vis-à-vis

de la COMESA (Marché Commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe), le SADC

(Conférence de coordination du Développement de l’Afrique Australe), l’IOR (Indian Ocean Ream).

Elle peut ainsi bénéficier de franchises douanières stipulées dans l’objet de SADC en 2012.

Ceci constitue une opportunité à saisir pour les nationaux qui ont l’intention de se lancer dans le

commerce internationale, notamment dans l’exportation.

A l’issue de toutes ces considérations, on peut dire que l’Hôtel IBIS apporte une bonne part à

l’exploitation de l’immense potentialité touristique à Madagascar. D’autre part, le secteur tourisme

figure parmi les activités qui rapportent le plus de devises au pays. Le capital touristique de

Madagascar va au-delà du tourisme balnéaire classique malgré les 5000 Km de côtes littorales.

En fait, Madagascar a ses réserves naturelles, ses aires protégées, ses faunes et flores endémiques, etc

qui fait de lui une destination unique au monde.

Quant aux Relations Internationales, nos produits artisanaux, locaux …ne demandent qu’à

être exportés. C’est l’essence née de l’essor économique de Madagascar sans oublier les

investissements des partenaires étrangers.

Page 20: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

6

CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU PROJET.

2.1. Le Bâtiment IBIS selon le groupe ACCOR :

Les critères imposés par le groupe ACCOR concernent principalement : l’architecture et

l’implantation de l’Hôtel IBIS. Ces critères doivent être tenus en compte dès le début de construction

du bâtiment en question. L’objectif général étant d’assurer le confort, la sécurité et la durabilité du

bâtiment IBIS.

La forme architecturale de l’Hôtel dépend grandement des critères géographiques de son

implantation. Il n’y a pas de règles fixes d’architecture mise à part quelques dimensionnements

obligatoires, à savoir :

- La chambre IBIS, qui a une hauteur sous plafond jamais inférieure à 2,50m ;

- La hauteur d’allège des fenêtres, qui doit mesurer 1m ;

- Les dimensions de l’ouvrant sont de 1,20m x 0,90m.

Par ailleurs, le groupe ACCOR préconise des choix judicieux des procédés et des produits de

construction. Les matériaux utilisés doivent être conformes aux règles ou normes applicables dans la

localité.

En outre, le chantier de construction répond à des critères de propreté : gestion des déchets de

chantier, disposition pour réduire les bruits, la sécurité aux abords du chantier.

2.2. Description sommaire du Projet :

Le terrain d’assise a une superficie de 10 447 m² et est limité par:

- A l’Ouest, la Route des Hydrocarbures ;

- Au Nord, une voie publique et le canal du marais masay;

- A l’Est, un lotissement avec un bâtiment en R+4 au Sud –Est ;

- Au Sud, une voie privée permettant l’accès au lotissement.

L’ouvrage comprend un grand bâtiment en R+6 qui constitue l’Hôtel et un autre bâtiment en

R+0, qui lui est juxtaposé, pour les locaux techniques.

Page 21: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

7

L’Hôtel a une longueur de 50m de long et 16m de large. Il comporte :

- 174 chambres au total dont 2 pour personnes à mobilité réduite localisées respectivement au

1er et 2ème étages ainsi que 12 suites (2 par niveau) ;

- Un hall d’accueil accessible par une galerie avec des boutiques et bar ;

- Un restaurant avec ses cuisines ;

- Un espace composé de salles de réunion ;

- Des locaux de service, bureaux et locaux du personnel ;

- Un parking de 119 places en extérieur.

- Les locaux techniques et vestiaires, sanitaires, réserves cuisines sont situés en dehors du bloc

principal dans un édifice attenant en R+0.

Tous les Travaux de gros œuvres sont réalisés en Béton Armé. Et la toiture accessible sera de

type toiture-terrasse avec étanchéité pour la protection.

2.3. Les membres du comité d’exécution du Projet:

• Maître d’Ouvrage : Société immobilière « L’Eden »,

• Maître d’Œuvre (architecte) : La Société Dubois et Conseillers sise à Ankadivato,

• Bureau d’Etudes : Bureau d’Etudes de la SCB,

• Bureau de Contrôle : La SOCOTEC,

• L’Entreprise Titulaire des Travaux de Gros Œuvres : La Société SCB Anosizato,

• L’Entreprise Titulaire des Travaux de Second Œuvre : La Société CIMELTA

Ankadimbahoaka.

2.4. La SCB – Société de Construction et de Bâtiment :

2.4.1. Description de la Société de Construction et de Bâtiment (SCB) :

2.4.1.1. Le groupe SCB – BATPRO – CIMELTA.

La Société de Construction et de Bâtiment siégée à Anosizato figure parmi les experts en

matière de construction. Sa grande renommée lui est attribuée en raison de son professionnalisme et

de ses grandes réalisations.

Page 22: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

8

Par ailleurs, la SCB forme un groupe avec la BATPRO (Ankadimbahoaka) et la CIMELTA.

Elle travaille le plus souvent avec ses deux partenaires à chaque obtention de Marché dans le

domaine du bâtiment. En effet, le principal fournisseur des chantiers de la SCB est la société

BATPRO et elle offre tous les Travaux de Second Œuvre à la CIMELTA.

2.4.1.2. Les centrales à béton et les carrières à granulats :

La Société possède 2 Centrales à béton, situées à Ankadimbahoaka (TANA SUD) et à

Tamatave. Trois carrières de la SCB ; au PK18 de la RN4 (Anosiala), au PK20 et à Ibity (Antsirabe)

assurent l’approvisionnement en granulats des chantiers et de ces Centrales à béton. Les carrières et

les Centrales à béton peuvent également offrir ses produits à d’autres Entreprises de construction.

2.4.1.3. Le laboratoire SCB :

La SCB a son propre laboratoire, équipé selon les normes appliquées à Madagascar.

Le laboratoire effectue principalement les prélèvements et les essais sur le béton. C’est pourquoi, il

est localisé à la centrale à béton Ankadimbahoaka. Il permet par ailleurs de vérifier la qualité du

béton, dès sa production, pour en assurer la qualité. Toutefois, certains résultats d’essais sont confiés

au LNTPB pour confirmation.

2.4.1.4. Le Bureau d’Etudes de la SCB :

La plupart des études techniques des marchés attribués à la SCB, sont réalisées au sein même

de son Bureau d’Etudes. Des fois, l’Entreprise ne réalise que les Travaux préalablement étudiés par

d’autres Bureaux d’Etude.

Le Bureau d’Etudes fournit tous les plans de réalisation des Travaux (plans de ferraillage,

plans de fondation, etc.). Ces plans ne seront mis en exécution qu’après approbation de la

SOCOTEC.

2.4.2. Organisation interne de l’Entreprise :

2.4.2.1. Organigramme :

L’organigramme de l’Entreprise est présenté dans la figure suivante.

Page 23: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

9

PRESIDENT DIRECTEUR DE

DIRECTION

GENERALE

DEPARTEMENT QUALITE

SECRETARIAT

CARRERES CENTRALES

ATELIER MECANIQUE

DIRECTION TECHNIQUE

COMTABILITE

ANALYTIQU E

D.A.F MAGASINS

GENERUX

SERVICE

ACHATS

SERVICE DU

PERSONNEL

COMPTABILITE

GENERALE

BUR. D’ETUDES

PLANNING MATHODE

ATELIER DE

MENUSERIE

ATELIER DE

SERRURRIE

ATELIER DE

FERRAILLA

CHANTIERS

COORDINATION

GESTION

SOUSTRAITANT

CENTRALE TAMATAVE

CENTRALE TANA SUD

IBITY

PK 20.

PK 18.

Figure 1: O

rganigramm

e SC

B

9

Page 24: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

10

2.4.2.2. La définition des fonctions de l’équipe dirigeante sur chantier :

2.4.2.2.1. Le conducteur des Travaux :

Il dépend directement du Directeur Technique.

� Autorités :

Le Directeur Technique lui délègue les autorités suivantes :

1. Assurer la gestion technique et administrative, en permanence du chantier,

2. Planifier et suivre les activités sur le chantier au jour le jour,

3. Prévoir les besoins en matériels, matériaux et personnels du chantier,

4. Assurer la logistique du chantier,

5. Mettre en place et tenir à jour les procédures nécessaires à son organisation,

6. Assurer à tout moment, la qualité du Travail réalisé,

7. Enregistrer les décisions lors des réunions et diffuser les informations à ses subordonnés.

� Responsabilité :

- Résoudre immédiatement tout le problème technique (plans mis en œuvre, mode d’exécution

des Travaux, modifications techniques avec ou sans impact sur le délai des Travaux, etc.) pouvant

survenir en cours d’exécution des Travaux,

- Assurer la relation sur chantier avec les clients, les interlocuteurs techniques et le Bureau

d’Etudes,

- Améliorer l’organisation et l’exécution technique du chantier et prendre les dispositions

nécessaires pour réduire les coûts,

- Etablir le rapport technico-financier sur l’avancement des Travaux,

- Suggérer l’acquisition de nouveaux matériels et l’adaptation des méthodes.

2.4.2.2.2. Le chef de chantier :

Le chef de chantier dépend directement des Conducteurs de Travaux.

� Autorités :

1) Mettre en place et suivre le planning quotidien des Travaux,

2) Gérer la répartition des personnels sur chantier,

3) Veiller au bon entretien et à la bonne utilisation de ressources matérielles,

Page 25: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

11

4) Relancer l’approvisionnement,

5) Emettre la demande d’approvisionnement hors planning,

6) Exécuter les Travaux conformément au contrat client : clauses techniques, délais, coûts,

7) Mettre en place et suivre les plans de contrôle,

8) Rédiger le journal de chantier,

9) Replier correctement le chantier. Faire l’inventaire matériel en fin de chantier.

� Responsabilités :

- Participer aux réunions hebdomadaires de suivi au planning du chantier,

- Participer à la réception avec le client,

- Proposer des améliorations dans l’organisation et l’exécution technique du chantier,

- Soutenir, conseiller, encourager et guider ses subordonnées dans la réalisation de leurs tâches.

2.4.2.2.3. Le chef d’équipe :

Il dépend du chef de chantier.

� Autorités :

- Exécuter les Travaux suivant les ordres et les plans donnés par le chef de chantier,

- Planifier et distribuer les tâches à chaque ouvrier de la section,

- Suivre l’état des outillages utilisés,

- Faire la demande d’intervention de maintenance par réparation au chef de chantier,

- Remplir les fiches de contrôles,

- Contrôler la qualité des Travaux,

- Contrôler le rendement de l’équipe. Veiller à la discipline et à la présence aux Travaux des

ouvriers.

� Responsabilités :

- Respecter les détails et la qualité des Travaux,

- Remonter toute information au chef de chantier concernant les problèmes rencontrés

(techniques et délais).

Page 26: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

12

2.4.2.2.4. Le magasinier de chantier :

Le conducteur de Travaux lui délègue les autorités et responsabilités suivantes.

� Autorités :

- Lancer et suivre l’approvisionnement en matériaux et matériels,

- Gérer le mouvement des matériels et outillages (chantier-chantier, chantier-atelier),

- Gérer le stock : situation, disponibilités et états des matériels et outillages, stock minimal,

- Tenir les fiches de stock. Ranger et classer les articles par catégories,

- Etablir un cahier d’affectation d’outillage pour suivre leur entrée et sortie du magasin.

� Responsabilités :

- Gérer le stock en matériels et en outillages,

- Informer régulièrement le conducteur de Travaux sur l’état des stocks pour précision

d’approvisionnement.

2.4.2.2.5. Le topographe :

Il est délégué par le conducteur de Travaux.

� Autorités :

- Exécuter les Travaux suivant les ordres et les plans donnés par le conducteur des Travaux,

- Faire l’implantation des ouvrages,

- Matérialiser le traçage des axes par la chaise,

- Matérialiser le niveau +0.00,

- Tracer les différentes côtes de niveau (poteaux, allège, fond poutre, etc.),

- Vérifier systématiquement les côtes données,

- Contrôler les différents niveaux à la fin de journée.

� Responsabilité :

Assurer l’implantation de tous les ouvrages.

2.4.2.2.6. Le pointeur de chantier :

Il dépend du chef de chantier.

Page 27: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

13

� Responsabilités journalières :

- Effectuer le pointage des heures d’arrivées et sortie des travailleurs,

- Relever et communiquer au responsable la liste des absences, retards et départs OSTIE,

- Mettre à jour le tableau des effectifs sur place,

- Etablir et communiquer au responsable les mouvements du personnel (mutation et mission),

- Remplir les bulletins de consultations pour OSTIE et informe les responsables des repos

médicaux, des hospitalisations, des repos de convalescence,

- Informer les responsables des accidents de travail et effectuer les formalités,

- Etablir les autorisations d’absences pour visa du responsable,

- Contrôler et vérifier les badges du personnel.

� Responsabilités hebdomadaires :

- Etablir les effectifs sur place et communiquer au Dépôt les états d’absences et présences,

- Effectuer le suivi et contrôle des absences et retards,

- Informer le responsable du résultat du contrôle des absences et retards,

- Communiquer au responsable, la liste des demandes de congé.

� Responsabilités mensuelles :

- Etablir et communiquer au responsable la liste des avances quinzaines,

- Etablir et communiquer au responsable la situation des absences sur chantier.

2.4.3. Certification ISO 9001 – 2000 :

L’Entreprise SCB est certifiée selon la norme ISO 9001-2000. C’est une norme internationale

de qualité relative au secteur Bâtiment et Travaux Publics.

La qualité concerne la fiabilité sur les plans : technique, technologique, Environnemental,

sûreté, sécurité, ressources humaines et organisationnels. Le but ultime étant de satisfaire au

maximum la clientèle.

Des audits réguliers sont effectués afin de s’assurer de l’efficience des Travaux et de la

pérennité de toutes les activités de la Société. Pour cette année 2008, par exemple, l’audit général a

eu lieu les 21 et 22 Juillet.

Page 28: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Généralités

14

Conclusion :

Nous pouvons aussi dire que le projet n’influera pas que le secteur du tourisme seul. Effectivement, il y aura aussi d’autres impactes sur d’autres secteurs socio-économiques du pays.

Page 29: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Partie 2 : Technologie d’exécution des Travaux

Page 30: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

15

Introduction :

Si telle est la vision du Projet dans sa généralité, nous allons enchaîner avec la phase

d’exécution des Travaux pour la construction de l’Hôtel IBIS. Cette seconde partie, intitulée,

« Technologie d’exécution des Travaux » montre en détail les modes et méthodes de réalisation des

ouvrages, appliqués sur chantier.

Comme il a été mentionné auparavant, la SCB ne s’occupe que des Travaux de Gros Œuvres.

Ces Travaux consistent à construire le bâtiment pour sa mise hors eau (de la fondation à la toiture)

sans se soucier des détails de décoration. Les éléments d’ouvrage à réaliser sont donc les poutres, les

poteaux, les murs, les escaliers, les planchers et la toiture.

Dans un premier temps, nous décrirons les matériaux et matériels utilisés sur chantier pour la

mise en œuvre de ces éléments. En second lieu, nous allons voir les Travaux en Infrastructure, pour

terminer avec les Travaux en Superstructure.

Page 31: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

16

CHAPITRE 1 : MATERIAUX ET MATERIELS UTILISES SUR C HANTIER.

L’exécution des Travaux de construction du Projet, nécessite une bonne organisation au

niveau de l’approvisionnement en matériaux et matériels. Cette tâche est assurée par le magasinier du

chantier. Des points de stockage des matériaux et des matériels sont alors aménagés sur le chantier.

L’emplacement du premier magasin est fixe. Celui du second change en fonction de l’évolution des

Travaux ; il est placé sur le bâtiment en construction.

Par ailleurs, les phases de construction passent par quatre ateliers bien distincts : l’atelier

d’implantation, l’atelier de ferraillage, l’atelier de coffrage, l’atelier de bétonnage et de maçonnerie.

Nous allons voir dans ce chapitre la description des différents matériaux et matériels utilisés dans ces

divers ateliers.

1.1. Atelier d’implantation :

L’implantation consiste à matérialiser, sur le lieu de construction, l’emplacement exact d’un

élément de l’ouvrage. Les Travaux d’implantation sont réalisés par une équipe de Topographes.

1.1.1. Les appareils de topographie :

- L’appareil de niveau : c’est un appareil destiné à trouver et à vérifier le niveau d’une surface

plane ou en pente. L’appareil de niveau est un genre de jumelle monté sur un trépied stable.

La lecture du niveau se fait sur une mire. Deux (2) types de réglages manuels sont nécessaires avant

la lecture.

Photo 1 : Appareil de niveau

- La mire : elle est une règle graduée pliable. Sa longueur peut aller jusqu’à 4m. Elle possède 2

faces : une face pour les mesures en centimètre et une autre pour des mesures plus précises en

millimètre.

Page 32: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

17

- Le théodolite : c’est appareil posé sur un trépied. Il mesure à la fois le niveau (altimétrie) et

l’alignement (planimétrie) d’un élément. Il possède un objectif et présente plus de résolution que

l’appareil de niveau. Le théodolite est doté d’un écran pour les différents réglages de positionnement.

Les lectures se font sur des décamètres.

- L’appareil laser : c’est un appareil électronique qui mesure le niveau d’une surface plane.

L’appareil laser stationne sur un trépied et le topographe y introduit, dès le début, le niveau de

référence. Il est muni d’un écran fixé sur un support en bois, mobile sur la surface à mesurer.

Les indications de l’écran permettent au topographe d’abaisser ou d’augmenter le niveau. L’appareil

laser est plus facile à manipuler que l’appareil de niveau.

1.1.2. Les divers outillages :

- Cordex : le cordex est un fil enroulé dans un plastique rempli de poudre de tracé.

Le topographe l’utilise pour faire des traçages, puisqu’il donne des précisions de ligne que le crayon.

- Peinture rouge : Parfois les traçages au cordex s’effacent facilement. Alors pour les

implantations importantes, le topographe est obligé de renforcer le traçage avec une peinture rouge.

- Niveau à bulle : c’est une sorte de règle qui est doté en son milieu d’un dispositif de

vérification de l’horizontalité et de la verticalité d’une surface.

Photo 4 : Appareil laser Photo 3: Ecran fixé sur un pied en bois

Photo 2: Le théodolite

Trépied Ecran

Page 33: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

18

- Décamètre : c’est un instrument de mesure gradué en millimètre, très utilisés par le

topographe pour les simples mesures.

1.2. Atelier de coffrage :

Le montage des coffrages est la tâche principale des charpentiers.

1.2.1. Les différents types de coffrage :

1.2.1.1. La banche métallique :

La banche métallique est le coffrage principal des voiles en béton armé. L’utilisation de la

banche métallique produit du béton banché. Il y a 2 types de banche : la banche pour le coffrage des

murs extérieurs et celle pour le coffrage des murs intérieurs.

Toutes les banches utilisées sur chantier ont une hauteur de 2,80m et une épaisseur de 5mm.

Les différentes largeurs existantes sont : 0,40m - 0,70m – 1,20m – 2,40m.

Les éléments de la banche métallique sont :

- Les étais réglables, qui ont un rôle de stabilité et de maintien de la banche. Les réglages se

font avec le pousseur de l’étais,

- Les crabes, qui accolent les banches juxtaposées,

- La tige filetée maintient les deux banches face à face,

- Le rail assure l’alignement des banches juxtaposées et évite les éventuels décalages,

- Un échafaudage monté sur le dessus de la banche, où les ouvriers peuvent se déplacer pour le

bétonnage,

- La console d’appui pour la fixation des coffrages extérieurs.

Photo 6: Banche métallique

Photo 5: Pousseur de l’étais

Echafaudage

Etai

Pousseur

Page 34: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

19

1.2.1.2. Le coffrage circulaire :

C’est le coffrage des murs extérieurs arrondis du bâtiment, il suit la courbure du mur.

Il est constitué d’un contreplaqué recouvert d’une feuille de tôle galvanisé sur toute la surface.

Ce coffrage a les mêmes éléments de fixation que la banche métallique.

1.2.1.3. Le bakélisé :

C’est une sorte de contreplaqué flexible ayant une paroi plus lisse que la banche métallique.

Il est surtout utilisé pour la fabrication des poutres, des poteaux ou des dalles. Toutefois, le bakélisé

s’use facilement.

1.2.1.4. Les madriers ou les planches en bois :

Ils sont utiles pour le montage des coffrages en bakélisé.

1.2.1.5. Les mannequins :

Ce sont les coffrages des fenêtres fixées sur les coffrages des voiles pour laisser le vide

d’emplacement des fenêtres.

Les crabes

Photo 8: Le rail Photo 7 : Les crabes

Photo 9: Coffrages circulaires

Page 35: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

20

1.2.1.6. L’huisserie :

On le définit comme l’encadrement d’une porte, elle est de nature métallique. Elle est fixée

définitivement sur le mur.

1.2.2. Les matériels divers :

- L’huile de décoffrage : c’est une huile appliquée sur le coffrage pour donner une paroi lisse au

béton et pour faciliter le décoffrage.

- Les aimants : Ils fixent les mannequins et les huisseries à la banche métallique.

Photo 10: Aimant

- Le burin : un levier en fer rond massif, utile pour déplacer les coffrages circulaires ou les

banches métalliques.

1.3. Atelier de ferraillage :

L’atelier de ferraillage concerne les Travaux de confection et de montage des armatures.

1.3.1. Les différents types d’aciers :

Principalement, la société utilise des fers tors de diamètre différents selon l’ouvrage : Ø6 ;

Ø8 ; Ø12 ; Ø14 ; Ø16 ; Ø20, etc.

La plupart du temps les ferrailleurs ne font plus que le montage des armatures. Des formes

d’armatures sont réalisées à l’atelier général du magasin général de la Société. Par ailleurs, il y a les

treillis soudés qui sont formés par des quadrillages de différentes dimensions.

Les fils recuits sont des fils de fer que les ferrailleurs utilisent pour attacher les aciers entre

eux.

1.3.2. Les outillages :

- Des coupes boulons employés pour couper les aciers,

- La tenaille pour réaliser les nœuds d’attaches des aciers en fils recuits,

Manivelle

Appui pour la manipulation

Page 36: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

21

- Une coudeuse est utilisée pour donner une courbure aux aciers.

1.4. Atelier de bétonnage et de maçonnerie :

Les bétonnages et les diverses maçonneries sont réalisés une équipe de maçons.

1.4.1. Les engins et appareillages de bétonnage :

� Le camion malaxeur :

C’est un camion qui transporte le béton de la Centrale à béton au chantier. Les éléments du

camion malaxeur sont :

- La toupie, qui tourne au cours du voyage, pour bien mélanger le béton et pour éviter le

commencement de prise. Elle a une capacité de 4��.

- L’ entonnoir, relie le camion à la Centrale à béton pendant le chargement. Les rajouts ou

adjuvants sont également versés dans le malaxeur à travers l’entonnoir.

- Le godet : le béton coule sur le godet.

- Les commandes de déchargement se trouvent à l’arrière du camion malaxeur.

- Le tapis permet le bétonnage des dallages même si les murs sont déjà montés. Le tapis passe à

travers les ouvertures des fenêtres ou des portes. Il est muni d’une commande à distance pour son

positionnement.

� La bétonnière :

On la définit comme un appareil servant à mélanger les différents composants du béton ou du

mortier à part l’eau de gâchage. Elle est utilisée pour la fabrication des cônes d’ancrage, des cales

à béton et des mortiers pour la maçonnerie.

Tapis

Toupie Entonnoir

Photo 12: Camion malaxeur Photo 11: Commande à distance du tapis

Page 37: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

22

Photo 13: Bétonnière

� Le vibreur :

C’est un appareil électrique cylindrique qui vibre le béton pendant son coulage. Il a différents

diamètres selon l’ouvrage à bétonner.

� Le compresseur d’air :

Il est utilisé pour nettoyer les armatures et les coffrages avant le bétonnage.

� Le foret à béton :

C’est une sorte de perceuse pour béton afin d’y introduire des pitons par exemple.

� La scie à béton :

Elle est utilisée pour enlever des parties en surplus, sur un élément en béton, déjà durci.

1.4.2. Les matériaux et outillages pour la maçonnerie :

� Les agglomérés :

Ce sont des éléments en béton préfabriqués, utilisés pour la réalisation de la maçonnerie d’un

mur. Ils ont des formes différentes selon leur utilisation : les formes pour la réalisation de poteau, une

forme pour les linteaux…

Photo 15 : Forme classique d’agglos Photo 14 : Agglos pour linteau

Page 38: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

23

� La truelle : Un outil qui sert à appliquer le mortier de ciment.

� Les taloches en bois et en polystyrène : qui servent à uniformiser une surface.

� La règle en aluminium : elle arase la surface du béton pendant le coulage.

� L’emaco :

C’est un produit en poudre grise. Mélangé avec de l’eau, il est utilisé, comme mortier, pour les

retouches ou finitions des murs en béton armé. Le résultat présente plus de finesse que pour les

mortiers de ciment.

1.5. Les engins spéciaux :

- La grue :

C’est un engin d’élévation des matériaux ou matériels lourds quand les Travaux se passent en

étage. Elle est dotée de câbles très résistants sur lesquelles peuvent être attachés les matériels ou le

godet pour le coulage. La grue est installée par la PPM.

- La PPM :

C’est une sorte de grue mobile, un engin pneumatique. Elle possède des appuis spéciaux pour

avoir la stabilité pendant les élévations.

Le mât Appuis

Photo 16: La grue Photo 17: Le godet

Photo 18: La PPM

Page 39: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

24

1.6. La provenance des matériaux :

Les fournisseurs en matériaux et matériels de la SCB sont nombreux. Il y a des fournisseurs

locaux et étrangers.

1.6.1. Les fournisseurs locaux :

- La BAT PRO à Ankadimbahoaka, qui est le principal fournisseur de la SCB. Elle produit les

matériaux et matériels haut de gamme (le bakélisé, l’huile de décoffrage…)

- La Quincaillerie 2000 à Mahavoky ; pour les simples matériaux et matériels, comme les

clous, les fils recuits, les tenailles, les décamètres, etc.

- La société Hazovato, pour les boiseries, les buses, les agglomérés, etc.

- Sanifer, pour les matériaux métalliques comme les huisseries, les tôleries, etc.

- La société HOLCIM pour les ciments ;

- La Centrale à béton TANA SUD sise à Ankadimbahoaka pour l’approvisionnement en béton

prêt à l’emploi.

- Enfin, la Carrière à Anosiala (PK18) de la RN4 exploitée par la SCB, pour la production de

granulats.

1.6.2. Les produits d’importation :

La SCB devra importer tous les matériaux et matériels inexistants à la BAT PRO. Ce sont :

- Les engins et appareils utilisés sur chantier,

- Les banches métalliques venant d’un pays de la Ligne Scandinave,

- Et enfin, tous les aciers d’armature provenant de Durban en Afrique du Sud.

Remarque : Certains engins sont fournis par la Société Henri Fraise Ankorondrano en cas

d’utilisation urgente.

1.6.3. La qualité des matériaux :

Des tests sont réalisés sur les aciers et le béton, avant leur utilisation, pour en assurer la

qualité. Ces tests sont réalisés par la LNTPB sise à Ankorondrano dès leur livraison. On devra alors

trouver une résistance de 500MPa.

Les tests sur le béton sont assurés par le Laboratoire de la SCB sise à Ankadimbahoaka et

éventuellement par la LNTPB.

Page 40: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

25

1.7. Le Béton :

Le Béton est un mélange de liant hydraulique, de granulats, d’eau et éventuellement

d’adjuvants suivant un dosage bien défini. Le chantier utilise des « Bétons Prêts à l’Emploi » (BPE)

produits par la Centrale à béton TANA SUD. La Centrale à béton est une installation fixe de

fabrication de béton. Elle est manipulée par le centraliste.

1.7.1. Les composants du béton :

1.7.1.1. Le ciment :

Ce sont des poudres fines obtenues par la cuisson à haute température (vers 1450°C) et le broyage

d’un mélange minéral, de calcaire et d’argile. Ces poudres forment avec l’eau, une pâte capable de

durcir progressivement, d’où le nom de liants hydrauliques.

Généralement, on utilise de CPJ 55 pour les bétons, et du CPJ 45 pour les enduits. Le dosage

diffère selon le type d’ouvrage. Le dosage Q350, par exemple, signifie qu’il doit y avoir 350kg de

ciment dans 1�� de béton.

1.7.1.2. Les granulats :

Les granulats sont des matériaux inertes comme le sable et les graviers, ayant des dimensions

différentes selon leur utilisation :

- Sablons 0/D D ≤ 1 mm avec au moins 70 % de passant à 0,063 mm.

- Sables 0/D 1 < D ≤ 6,3 mm.

- Graves 0/D D > 6.3 mm.

- Gravillons d/D d ≥ 1 et D ≤ 125 mm.

1.7.1.3. L’eau de gâchage :

C’est l’eau utilisée pour la fabrication du béton. Elle doit être propre et exempte de produits

chimiques.

1.7.1.4. Les adjuvants :

Ce sont des produits chimiques incorporés dans le béton, lors de son malaxage ou avant sa mise

en œuvre, à des doses inférieures à 5% du poids de ciment.

Page 41: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

26

Les adjuvants attribuent des propriétés particulières au béton. Ce sont :

- Plastifiant réducteurs d’eau : Il permet une amélioration de la maniabilité du béton sans

augmenter le dosage en eau.

- Superplastifiant : Il a la même action que pour le plastifiant mais avec une intensité plus

importante.

- Entraîneurs d’air : Ils augmentent la plasticité, l’ouvrabilité du béton et sa résistance au gel

après durcissement (antigélif).

- Accélérateurs de prise : Ce sont des produits solubles dans l’eau. Ils augmentent la vitesse

d’hydratation du ciment, par un déclenchement rapide du phénomène de prise, avec un dégagement

de chaleur.

- Retardateurs de prise : Ils retardent l’hydratation et le début de prise du ciment.

- Hydrofuges : Leurs fonctions principales est de diminuer l’absorption capillaire du béton et

lui donnent ainsi plus d’étanchéité.

1.7.2. Les essais effectués sur le béton :

1.7.2.1. L’essai d’affaissement ou « Slump test » :

C’est un essai effectué sur le béton frais avant sa mise en œuvre. Il est exécuté sur chantier.

1.7.2.1.1. L’appareillage :

Cônes d’Abrams, muni d’un système avec potence coulissante à vernier pour la lecture directe.

- Plaque d’appui avec deux poignées.

- Tige de piquage en acier de longueur L=6cm et de diamètre Ø= 16mm.

- Entonnoir pour verser le béton.

1.7.2.1.2. Exécution de l’essai :

- Huiler légèrement le moule et humecter la plaque de base,

- Fixer le cône sur la plaque,

- Introduire le béton homogène en trois couches de même hauteur (a),

- Piquer chaque couche de 25 coups bien répartis (b),

- Araser suivant le bord du moule, en évitant tout supplément de compactage (c),

- Démouler immédiatement avec une grande précaution pour éviter des secousses (d),

- Descendre tout de suite, la barre de la potence jusqu’au niveau supérieur du béton affaissé (e).

Page 42: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

27

Le résultat de l’affaissement est exprimé en nombre entier arrondi au centimètre près.

Exemple : 7cm pour une lecture de 7,3.

1.7.2.2. Essai de compression du béton :

Il a pour objectif de mesurer la résistance en compression du béton. C’est un essai fait sur des

éprouvettes cylindriques réalisées sur chantier. Les éprouvettes cylindriques sont des échantillons de

béton cylindriques destinés à l’écrasement après une mise en œuvre de 24 heures, de 7 jours et de 28

jours.

1.7.2.2.1. Appareillage :

Machine pour l’écrasement, contrôlée, étalonnée et propre.

1.7.2.2.2. Exécution de l’écrasement :

- Placer et centrer l’échantillon sur le plateau et le contre plateau de la machine,

- Mettre la machine à la mise en charge continue à une vitesse moyenne de 0,5 MPa/s,

- Continuer l’écrasement jusqu’à l’apparition des premières fissurations,

- Après l’écrasement, nettoyer le plateau et le contre plateau,

- Lire le résultat exprimé en N/mm² ou MPa.

a b c d e

Photo 19: Exécution du test d’affaissement

Photo 20: Mise en œuvre des éprouvettes cylindriques

Page 43: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

28

La résistance étant : �� � ��� (1)

P : charge maximale

S : section de l’éprouvette.

Page 44: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

29

CHAPITRE 2 : L’INFRASTRUCTURE DU BATIMENT.

L’infrastructure concerne en terme plus précis la fondation de l’ouvrage. Elle présente des

études préliminaires d’une importance capitale, aussi bien en laboratoire que sur le site lui-même ;

mais aussi de grandes phases de Travaux de réalisation. Dans un premier temps, nous allons voir la

reconnaissance de terrain effectué sur le site ; pour pouvoir mieux aborder les Travaux de mise en

œuvre de la fondation du Projet en question.

2.1. Reconnaissance du terrain:

2.1.1. Etude géotechnique du site :

A la demande de la Société de Construction et de Bâtiment SCB, le Laboratoire Nationale des

Travaux Publics et du Bâtiment (LNTPB), effectue une étude géotechnique du site à Ankorondrano,

lieu où se tiendront les Travaux de construction du Projet.

Cette étude consiste à faire des sondages sur terrain. Soient :

- cinq (05) sondages au pénétromètre dynamique descendus jusqu’au refus noté Pd1 à

Pd5 ;

- cinq (05) sondages à la tarière manuelle, couplées à des pressiométriques tous les

mètres linéaires (Pr) aux droits des sondages pénétrométriques.

Les sondages pénétrométriques servent à apprécier la résistance dynamique des couches à

chaque profondeur, l’homogénéité du site et le pendage de l’horizon résistant. Les sondages à la

tarière manuelle permettent d’établir la stratigraphie du site. Et les essais pressiométriques servent à

apprécier les paramètres de compressibilité du sol en place, base des calculs de fondation.

2.1.2. Coupe et résistance des couches :

La constitution du site, de surface en profondeur, se présente successivement comme suit :

- Terre végétale sur 0,20m ;

- Remblai en Limon Argilo-sableux rougeâtre à Roche Décomposée jaunâtre de 0,20 à

0,90/2,80m caractérisant une couche de faible à moyenne résistance dynamique (0≤qd≤ 8

MPa) ;

- Argile tourbeuse à tourbe noirâtre de 0,90/2,80 à 4,00/6,50m dénotant une couche molle à

faible résistance (0≤ qd≤ 5 MPa) ;

Page 45: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

30

- Sable fin légèrement argileux de 4,00/6,50 à 7,50/11m de profondeur, avec une résistance

à la pointe variant de 1 à 12 MPa,

- Sable argileux à Argile sableuse jusqu’à 15,00/19,00m de profondeur. La résistance

dynamique enregistrée varie de 1 à 30Mpa,

- En deçà, la couche de sable argileux à Argile sableuse devient de plus en plus compacte

suivant la profondeur jusqu’à la rencontre de refus à 16,50/20,50m.

La nappe phréatique a été rencontrée à 1,60/1,70m de profondeur au moment de l’intervention

au mois de Septembre 2007, beau temps.

2.1.3. Pré dimensionnement de fondation :

Les calculs de fondation se basent sur le résultat des essais pressiométriques le plus

défavorable à chaque profondeur.

En conclusion, les fondations profondes sur pieux forés en Béton Armé semblent les plus

convenables à ce Projet. Les capacités portantes enregistrées sont détaillées dans le tableau suivant.

Page 46: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

31

Tableau 1 : Pré-dimensionnement des pieux (2)

Ø (m) 0,60 0,80 1,00

D

(m)

Q (KN) Q (KN) Q (KN)

ELS ELU ELS ELU ELS ELU

13,00 174 261 260 390 360 541

13,50 195 293 293 439 407 610

14,00 216 324 324 486 450 674

14,50 243 365 366 549 510 765

15,00 261 391 392 588 545 817

15,50 309 463 470 705 661 992

16,00 331 496 503 754 705 1058

16,50 359 539 547 820 769 1153

17,00 378 567 574 860 804 1206

17,50 400 599 605 908 847 1270

18,00 413 620 623 934 869 1303

18,50 544 817 839 1259 1191 1787

19,00 613 919 944 1416 1339 2009

19,50 724 1086 1125 1687 1605 2408

20,00 855 1283 1342 2013 1829 2744

Source : LNTPB

D : ancrage des pieux.

ELS : Etat Limite de Service.

ELU : Etat Limite Ultime.

2.2. Mise en œuvre d’un pieu fore en béton armé :

2.2.1. Forage :

Le forage constitue la première étape de la réalisation d’un pieu foré. Il consiste à creuser le

sol à une profondeur de 15m minimum.

Page 47: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

32

2.2.1.1. Implantation :

Avant tous Travaux de forage, le topographe effectue d’abord l’implantation des différents

pieux à réaliser, selon le plan d’implantation. Il procède alors au positionnement du pieu et au

piquetage de l’axe. Le positionnement est marqué en creusant un peu sur la partie concernée, qui sera

bétonnée par la suite. Une petite barre en fer rond de 20cm environ, implantée dans le béton,

matérialise l’axe du pieu. Cette barre servira de repère pour le foreur.

2.2.1.2. Installation de la foreuse :

Le forage proprement dit nécessite l’utilisation d’un engin appelé foreuse. Pour la réalisation

de son Projet, la SCB a opté pour la CASAGRANDE, spécifique en raison de sa rapidité et de son

efficacité en la matière. Avant le forage, le conducteur d’engin règle sérieusement la verticalité du

kelly, afin d’assurer la verticalité du pieu. Il vérifie cette verticalité sur l’écran de la foreuse. Il place

l’appareil selon le repère fait au préalable.

Par ailleurs, le conducteur attache le bucket au câble du kelly. Le diamètre du bucket dépend

du diamètre du pieu.

2.2.1.3. Le principe du forage :

Le principe du forage consiste à creuser le sol verticalement par un mouvement circulaire du

kelly, transmis au bucket ou à la tarière.

Le bucket :

- perce la terre tout d’abord par la vis pointue fonctionnant comme une perceuse ,

- creuse la terre avec ses dents,

- lisse la paroi avec son aléseur.

Figure 2: Schéma simplifié d’une foreuse

Page 48: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

33

La terre entre dans le bucket à travers un trou située à sa base.

Le conducteur d’engin sait que le bucket est rempli au cours de l’enfoncement, en se référant

à la profondeur réalisée. Généralement un remplissage se fait tous les 50cm.

La plupart du temps, le passage dans la couche de roche décomposée ou altérée présente des

difficultés. En effet, le bucket a du mal à s’enfoncer dans ce type de roche qui présente déjà une

certaine dureté. Le conducteur utilise alors la tarière pour faire une sorte d’avant trou. Il remet ensuite

le bucket pour dégager la terre hors du pieu car la tarière ne peut pas assurer cela.

La durée du forage dépend de la coupe géologique du terrain. Plus la couche est dure plus

l’enfoncement du bucket est lente. Cette coupe géologique devra correspondre à celle faite durant le

sondage. Pour cela, un agent de contrôle vérifie, au cours du forage, la profondeur et la nature de

chaque couche successive. La nature se reconnaît par la couleur et la texture du sol.

Aléseur

Protection

Dent de bucket

Trou pour évacuation de boue

Trou d’entré de terre

Vis pointu

Photo 22 : Bucket en début de forage Photo 21: Forage

Figure 3 : Bucket

Page 49: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

34

Dès que l’enfoncement dépasse la couche de remblai, la Centrale à bentonite commence à

envoyer le produit dans le pieu. En effet, le remblai présente une stabilité convenable et ne pourrait

donc pas s’ébouler.

2.2.1.4. Déchargement du bucket :

Un manœuvre frappe le poignet du bucket avec un burin. Les deux (02) volets du bucket

s’ouvrent en clapet.

La terre en sort et retombe facilement ou difficilement selon sa nature. Le type de sol

plastique nécessite l’aide d’un manœuvre qui l’enlèvera avec une pelle. Le conducteur secoue ensuite

le bucket pour le décharger totalement. Une tractopelle dégage tout de suite la terre enlevée.

2.2.1.5. Fin de forage :

Le conducteur stoppe le forage quand ni le bucket ni la tarière ne peuvent plus s’enfoncer,

c’est le refus-bucket. La profondeur de ce refus devra aussi correspondre à la profondeur obtenue

après la reconnaissance du terrain.

Après le refus-bucket, la profondeur du pieu est reconfirmée en faisant tomber une chaîne, à

l’extrémité de laquelle est attaché un poids en plomb.

Figure 5 : Secouement du bucket

Photo23 : Déchargement d’un sol plastique

Figure 4 : Ouverture des volets

Page 50: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

35

Pour des raisons de sécurité, après le forage, des madriers bouchent le pieu. Ce dernier sera

aussi clôturé.

2.2.2. Recyclage :

Le recyclage se fait juste après le forage. Il se porte sur le recyclage de la bentonite circulant

dans les différents pieux du chantier.

2.2.2 .1. Le principe du recyclage :

Le recyclage s’effectue sur un circuit fermé entre le pieu, la pompe à boue et la centrale à

bentonite. Principalement, il a pour objet de réduire au maximum le taux de sable contenu dans la

bentonite. Effectivement, le sable pourrait avoir des conséquences néfastes sur la mise en œuvre du

pieu :

- Sa présence sur la paroi des pieux, augmente le risque d’éboulement de celle-ci,

- Se collant aux armatures, il en diminue l’adhérence au béton,

- Se mélangeant au béton au cours du coulage, il pourrait en réduire la résistance.

2.2.2.1.1. La pompe à boue :

La pompe à boue reprend la bentonite pleine de sable, du pieu et l’envoie à la station de

bentonite pour être recyclée. Cette pompe à boue est dotée de plusieurs ventouses, qui lui permettent

d’aspirer avec un tuyau, la boue à l’intérieur du pieu.

2.2.2.1.2. La Centrale à bentonite :

La Centrale à bentonite est constituée principalement :

- d’un dessableur,

- d’une rainerie qui est une sorte de malaxeur de bentonite,

- d’un bac à eau,

- de trois bacs à bentonite,

- des tuyaux de recyclage.

Page 51: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

36

Bac à eau

Dessableur

Bac à bentonite 1 Bac à bentonite 2 Bac à bentonite 3

Sac de bentonite

Rainerie

Camion citerne

Pompe flight

Figure 6: Centrale à bentonite

tamis vibrant

VibreursGros cyclone

Petit cyclone

Tuyau d'arrivée boue

Pompe2Pompe1

séparateur de copratiments

Sortie bentonite propre

Figure 7: Les éléments d’un dessableur

Comme son nom l’indique, le dessableur débarrasse la bentonite des sables et des autres

particules qu’elle contient. Il possède ainsi, deux (02) tamis vibrants de dimension inférieure à 2mm

et deux (02) cyclones.

Le tamis :

- A mailles moyennement espacées, retient les gros éléments,

- A maille serrée, retient les fines.

Page 52: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

37

Par ailleurs, les cyclones agissent comme une centrifugeuse pour séparer le sable de la bentonite.

Bentonite provenant

du pieuGros cyclonePetit cyclone

Tamis N°2: Ø < 2 mmPompe 2 Pompe 1

Bac N°1Bac N°2

Dechet (sable)Dechet (D > 2 mm)

Tamis N°1: Ø > 2 mm

Bentonite prêt à

l'emploiBac N°3

Figure 8: Schéma de fonctionnement

La tuyauterie :

La tuyauterie assure toutes les connections des différents éléments du circuit fermé pendant le

recyclage. Elle se compose de deux (02) types de tuyau :

- Flexible Ø60 en plastique présentant une certaine souplesse,

- En acier Ø60 appelé : tube bauer.

Leur liaison est assurée par : les raccords, les coudes et les tés. Un robinet appelé vanne sert à

régler le débit.

Raccord Coude Té Robinet

Photo 24 : Les éléments d’une tuyauterie

Page 53: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

38

2.2.2.2. La bentonite :

La bentonite pure se présente sous une forme en poudre, de même texture que le ciment.

Elle se compose principalement d’argile. La bentonite en solution sert à stabiliser la paroi du pieu

pendant le forage (propriété anti-éboulement) et à ramollir le sol pour faciliter le forage. Le dosage de

la bentonite dépend de la nature du terrain. Mais en général, la bentonite (en solution), se compose

de :

- 1kg de bicarbonate, pour augmenter la viscosité de la bentonite,

- 40kg soit 1sac de bentonite en poudre,

- 1m3 d’eau.

La fabrication se fait à la Centrale à bentonite. Le centraliste verse la bentonite et le

bicarbonate dans la rainerie selon le dosage. L’eau venant du bac à eau monte dans cette rainerie et se

mélange aux autres éléments. La bentonite ainsi obtenue est acheminée vers les pieux.

2.2.2.3. Les essais effectués sur la bentonite :

La prise de l’échantillon de bentonite se fait après son passage au dessableur. Quatre (04)

essais sont réalisés sur la bentonite au cours du recyclage. Ces tests concernent : la viscosité, le pH, la

densité et enfin la teneur en sable.

- Essais sur la viscosité : la viscosité de la bentonite se mesure avec le viscosimètre, qui est

une sorte d’entonnoir, et un chronomètre. Le centraliste verse la bentonite dans le viscosimètre, en

bouchant le trou à la base à la main. Il enlève sa main, et la bentonite coulera dans un récipient de 1l.

Le temps de remplissage de ce récipient est chronométré. Le temps mesuré devra être compris entre

34 et 45 secondes.

- Mesure du pH : elle se fait simplement avec un papier pH. Le pH normal d’une solution de

bentonite est de 7 à 12. Le papier pH devra donc virer au bleu.

- Test sur la densité : il nécessite l’utilisation d’un densitomètre. C’est un appareil qui sert à

connaître la masse de la bentonite par rapport au volume déjà fixé. Normalement, la densité varie de

1,01 à 1,15.

- La teneur en sable : le centraliste utilise un petit tamis à bentonite et un élutriomètre pour

déterminer la teneur en sable. L’élutriomètre est un récipient en verre, gradué à la base, de forme plus

ou moins conique.

Page 54: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

39

Principe :

• Verser la bentonite dans l’élutriomètre jusqu’à un certain niveau,

• Rajouter de l’eau jusqu’au niveau maximal indiqué sur le récipient,

• Faire passer le mélange au tamis qui retiendra la bentonite,

• Fixer un petit entonnoir à la base du tamis,

• Remettre le tout pardessus l’élutriomètre vide,

• Faire passer encore une fois de l’eau dans le récipient en passant cette fois-ci à travers le

tamis

• Laisser reposer pendant 5 minutes, le temps que le sable se dépose à la base du récipient.

Ce niveau de dépôt de sable détermine sa teneur dans la bentonite. Elle doit-être inférieure à

1 ; ce qui marquera la fin du recyclage.

Au début d’application, la bentonite est pure. Toutefois, elle s’use petit à petit au cours du

recyclage. Le centraliste la renouvelle alors toutes les 24 heures.

2.2.3. Ferraillage :

L’armature d’un pieu comporte principalement :

• De filants en armatures longitudinales,

• De cerces en forme de cercles, de rayon prédéfini dans le plan de ferraillage, en guise

d’armatures transversales,

• Et enfin, de spires, qui sont généralement des fers HA8, enroulés en spirale le long des

armatures.

2.2.3.1. Montage des armatures :

Des cales à béton en béton armé fixés sur les armatures, assurent l’enrobage.

Photo 25: Réalisation d’un nœud

Page 55: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

40

2.2.3.1.1. Les cerces :

Pour réaliser les cerces, le ferrailleur coupe la barre de fer et la courbe avec une coudeuse.

Le rayon de courbure est mentionné dans le plan de ferraillage. Trois nœuds attachent les deux bouts

au niveau du recouvrement. Le ferrailleur marque par la suite le cerce à la craie, tous les 20cm par

exemple. Ces marques signifient la disposition des filants sur les cerces.

2.2.3.1.2. Les filants :

Les filants sont eux aussi marqués à la craie selon la mise en place des cerces. Le montage des

2 éléments se fait à l’intersection des marquages.

2.2.3.1.3. Spires :

Plusieurs ferrailleurs mettent en place les spires après l’assemblage des filants et des cerces.

Ils les enroulent autour des filants en les coudant en même temps. Les spires doivent passer sur les

marquages des filants.

Photo 26: Cerces

Photo 28: Marquage sur les filants

Photo 27: Mise en place des cerces

Page 56: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

41

Photo 29: Mise en place des spires

2.2.3.2. Pose des armatures dans le pieu :

La pose des armatures dans le pieu se fait une fois le recyclage du pieu terminé. Le

conducteur de la foreuse descend alors les armatures attachées sur le câble du kelly. Les armatures ne

touchent pas le fond du pieu. Elles restent en suspension dans le pieu. Au cours du bétonnage, elles

sont soutenues avec ses croches par des barres d’acier reposant sur deux madriers. Les armatures

resteront accrochées jusqu’à la fin de prise du béton.

2.2.4. Bétonnage :

Après la mise en place des armatures, le béton du pieu est coulé. En général, le béton est dosé

à 400, son affaissement (slump) varie de 17 à 20. Le bétonnage se fait sans rupture, pour éviter

d’éventuelles discontinuités du pieu, qui pourraient nuire à sa résistance.

2.2.4.1. Colonne de bétonnage :

Le coulage du béton se fait au moyen d’une colonne de même longueur que le pieu, appelée :

colonne de bétonnage. Cette colonne se constitue d’une succession de plusieurs tubes en acier vissés

les uns aux autres.

La tête de la colonne peut se lier à :

- la tête de levage ;

- la tête de recyclage pendant le recyclage ;

- la tête de l’entonnoir ou du godet au cours du bétonnage.

Pour la mise en place de la colonne dans le pieu, un ouvrier accroche la tête de levage au

câble du kelly. Il fixe alors le bout de la colonne à la tête de levage.

Le conducteur d’engin descend la colonne dans le pieu, avec une différence de 30cm environ

par rapport au fond, pour que le béton puisse couler.

Page 57: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

42

2.2.4.2. Coulage du béton :

Une fois la colonne descendue, l’ouvrier remplace la tête de levage par l’entonnoir qui est

encore bouché.

Le camion malaxeur verse alors le béton dans le godet jusqu’à son remplissage. Ensuite, le

bouchon du godet sera enlevé subitement pour donner un bon coup de bétonnage, en vue de refouler

rapidement la bentonite du fond.

La remontée de la bentonite et le coulage du béton devra se faire en simultanée.

Effectivement, au cours du coulage, le béton prend la place de la bentonite dans le pieu.

Au cours de sa remontée, la bentonite est tout de suite aspirée par le tube de la pompe à boue.

Le malaxeur verse en permanence le béton dans le godet pour assurer la continuité du bétonnage.

D’autre part, le conducteur de la foreuse veille bien à ce que 4m de colonne reste toujours dans le

béton.

Ainsi, au fur et à mesure que le béton remonte, des ouvriers commencent à enlever un à un les

tubes de la colonne, par rapport au niveau du béton dans le pieu.

En guise de vibration, la foreuse remonte et redescend rapidement la colonne avec le godet.

Le coulage prend fin une fois que le béton remonte vraiment en surface au même niveau que le

terrain naturel.

2.2.5. Les massifs têtes de pieux :

Le massif tête de pieu, comme son nom l’indique, couvre chaque pieu à sa tête. Il possède une

forme carrée et ses dimensions sont mentionnées dans le plan.

Les massifs relient le pieu à la superstructure de l’ouvrage ou plus précisément aux poteaux.

La base du massif se trouve à la côte de recepage indiqué dans le plan de fondation.

• Recepage :

La côte de recepage se trouve en dessous du terrain naturel. Le recepage s’effectue trois (03)

semaines après le bétonnage du pieu, ou éventuellement à frais, après quelques temps de prise.

Page 58: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

43

Des ouvriers creusent le pourtour du pieu jusqu’à la côte de recepage. Ils ramènent également le

béton à ce niveau en le cassant au marteau-piqueur.

• Ferraillage :

Après le coulage du béton de forme dans la fouille, on pose les armatures réalisées selon un

plan prédéfini. Des armatures d’attentes sont réalisées.

• Bétonnage :

- Coulage du béton

- Vibration au vibreur

- Vérification de la verticalité et de l’horizontalité du dessus par le topographe.

2.2.6. Longrines :

- Par ailleurs, les longrines assurent la liaison des massifs têtes de pieux entre eux. Leurs

coffrages sont faits en bakélisé.

- Les armatures des longrines se relient directement à celles du pieu. D’autre part, les armatures

d’attente sont réalisées pour les voiles et la dalle.

- Le coulage du béton suit le même procédé que celui des massifs.

- La verticalité et l’alignement des longrines doivent être bien vérifiés par le topographe parce que

ce sera la base des voiles de la superstucture. Cette vérification se fait avant et après le coulage du

béton.

Page 59: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

44

CHAPITRE 3: SUPERSTRUCTURE DU BATIMENT.

La Superstructure d’un bâtiment vient après tous les Travaux d’Infrastructure. Elle concerne

tous les éléments de l’ouvrage situés au dessus du terrain naturel. Toute la Superstructure d’un

bâtiment nécessite des études importantes, préalablement faites par le Bureau d’Etude.

Principalement, les éléments de la superstructure sont les poteaux, les poutres, les murs de

remplissage, les planchers et enfin la toiture.

3.1. Les poteaux :

Le poteau est un élément porteur vertical en béton armé. Le bâtiment contient trois types de

poteaux, différents suivant leur forme et leur mode de mise en œuvre.

Photo 31 : Poteau à section circulaire

3.1.1. Poteau à section circulaire :

Ce type de poteau se situe au rez-de-chaussée du bâtiment. Ils se présentent sous une forme de

colonne de dimension assez considérable en raison de toutes les charges des étages qu’ils supportent.

3.1.1.1. Implantation :

Le topographe réalise l’implantation des poteaux avec une grande précision, dans le but de

connaître l’emplacement exact du poteau. Le tracé du centre et du cercle sur le sol s’avère une

opération délicate.

3.1.1.2. Ferraillage :

• Une équipe de ferrailleurs monte les armatures à l’atelier de ferraillage du chantier.

Photo 30: Poteau à section rectangulaire

Page 60: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

45

• Les dimensions des armatures et leurs dispositions sont mentionnées dans le plan de

ferraillage fait par le Bureau d’Etudes.

• Des cales à béton sont fixées sur les armatures. Elles empêchent ces dernières de coller au

coffrage et définissent ainsi l’épaisseur de l’enrobage.

Fabrication des cales à béton :

� Les cales à béton sont faites en mortier de ciment dosé à 250,

� La bétonnière mélange le sable et le ciment,

� Un maçon rajoute de l’eau à ce mélange dans un gros récipient à part,

� Il étale le mortier ainsi obtenu sur une plaque métallique enduite d’huile, à une épaisseur

égale à l’enrobage voulue,

� Ensuite, le maçon trace le mortier à la règle métallique pour le diviser en petits carrés de

mêmes dimensions (5 cm x 5 cm),

� Au centre de chaque carré est accroché un fil recuit, servant à accrocher les cales aux

armatures,

� On laisse les cales à béton se durcir avant de les découper suivant les traces,

� Les cales à béton sont stockées suivant les différentes épaisseurs.

Photo 32: Cale à béton

3.1.1.4. Coffrage :

Le coffrage est de nature métallique, formé par deux (02) demi-cylindres de même dimension

que le poteau en question. Il possède 4 étais réglables tout autour pouvant lui servir de buttage.

Principe de pose :

• Un coffreur enduit le coffrage d’huile de décoffrage,

• La grue ou la PPM soulève les coffrages et les ramènent à l’emplacement du poteau,

Page 61: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

46

• Les coffreurs accolent les 2 demi-cylindres entre eux à l’aide d’un gros boulon de chaque

côté, en haut et en bas du coffrage,

• Ils fixent les étais au sol avec des madriers,

• Cependant, un topographe vérifie la verticalité du coffrage, sur toute sa hauteur, avec un

appareil appelé théodolite,

• Les charpentiers règlent le coffrage selon les indications du topographe,

• Le réglage se fait avec les étais,

• L’opération ne se termine qu’une fois la verticalité obtenue.

3.1.1.5. Bétonnage :

Le coulage du béton des poteaux se fait au godet de la grue ou de la PPM. Pendant le

bétonnage, un ouvrier s’occupe de la vibration du béton au vibreur pour bien remplir le coffrage et ne

laisser aucun vide, surtout à la base du poteau.

3.1.2. Poteau à section rectangulaire :

Les poteaux rectangulaires se trouvent surtout dans le local technique. Ils constituent

l’ossature du local ayant des agglomérés comme mur de remplissage. Leur mise en œuvre suit à peu

près le même procédé que celle des poteaux à section circulaire, à la seule différence au niveau du

coffrage.

Pour le coffrage :

- Le charpentier emploie ici des bakélisés accolés entre eux par des planches en bois. Le

bakélisé a la propriété de rendre lisse la paroi du béton,

- Il enduit le coffrage d’huile avant le bétonnage,

Comme pour les colonnes, le buttage se fait par des étais métalliques.

3.1.3. Poteaux inclus dans les voiles en béton armé :

Les murs du bâtiment R+6 sont faits en béton armé : les voiles. Ces dernières renferment les

poteaux qui diffèrent par leur ferraillage. La mise en œuvre des poteaux s’effectue alors au cours de

la réalisation des voiles.

Page 62: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

47

En général, il existe 2 types de section des poteaux selon le plan de ferraillage des voiles :

- La section rectangulaire ;

- La section en Té.

Photo 33: Ferraillage des poteaux inclus dans les voiles

3.2. Les poutres :

La poutre joue un rôle mécanique important dans un ouvrage. Elle supporte principalement la

dalle du plancher. Trois types de poutres distincts constituent l’ouvrage :

- Les poutres simples,

- Les poutres noyées,

- Les poutres incluses dans les voiles.

3.2.1. Les poutres simples :

Les poutres simples sont celles utilisées couramment dans les constructions d’ouvrage en

général. Elles se situent principalement :

- Dans le local technique, sur tout le pourtour de la toiture : poutres longitudinales ; et

transversalement : poutres transversales.

- Dans le bâtiment R+6, an niveau de la jonction du rez-de-chaussée et du premier étage.

- Dans les étages courants, comme poutres transversales, au niveau de la dalle pleine

(zoneII).

3.2.1.1. Ferraillage :

Les ferrailleurs réalisent les armatures sur l’emplacement de la poutre suivant les

implantations du topographe.

Page 63: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

48

En principe, le ferraillage des poutres se compose d’armatures de grandes dimensions selon le

plan. L’enrobage est défini par les cales à béton.

3.2.1.2. Coffrage :

Après le ferraillage, les charpentiers procèdent au montage du coffrage en utilisant du

bakélisé.

Pour le Buttage :

- Le buttage du niveau inférieure de la poutre se fait avec des étais métalliques réglables.

Ce niveau inférieur doit être bien horizontal. La vérification se fait à l’appareil de niveau.

- Les charpentiers fixent les deux parois latérales du coffrage avec les tiges filtées, pouvant

aussi servir de buttage.

- Pour les poutres transversales du local technique, les charpentiers fixent des madriers sur

la dalle avec des pitons. Les étais métalliques prennent appuis sur ces madriers et

constituent ainsi le buttage.

3.2.1.3. Bétonnage :

- Comme pour les poteaux, le béton est coulé avec le godet de la grue.

- Un maçon vibre le béton pendant le coulage ;

- Après le coulage, les maçons procèdent ensuite à la finition à la règle, du niveau supérieur

de la poutre, qui doit être plane et horizontale. La vérification de l’horizontalité nécessite

l’utilisation d’un appareil de niveau.

- Une fois l’horizontalité réglée, les maçons passent la taloche en bois sur le dessus de la

poutre.

- Ils continuent par la suite, avec la taloche en polystyrène après un certain temps de prise

du béton.

Ferraillages

Photo 35: Poutres des étages courants Photo 34: Poutres du local technique

Page 64: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

49

Par ailleurs, les poutres transversales des étages courants du bâtiment R+6, sont coulées lors

du coulage de la dalle pleine du niveau correspondant.

3.2.2. Les poutres noyées :

Les poutres noyées se localisent dans les couloirs des étages courants du bâtiment. Elles

jouent un rôle dans le soutien de tout le couloir, surtout au niveau des voiles de contreventement

(voile de séparation doublement ferraillée).

3.2.2.1. Coffrage :

La poutre se trouve entre deux pré-dalles le long du couloir ; assurant ainsi son coffrage

latéral.

Le coffrage inférieur est en bakélisé soutenu par des étais métalliques.

3.2.2.2. Ferraillage :

Les ferrailleurs effectuent le montage à l’atelier. Une fois le coffrage fini, la grue pose le

ferraillage par-dessus le coffrage.

Photo 36: Ferraillage d'une poutre noyée

3.2.2.3. Bétonnage :

Le bétonnage de la poutre se fait avec le bétonnage du plancher du couloir.

3.2.3. Les poutres incluses dans les voiles :

Les poutres incluses dans les voiles jouent plutôt le rôle de chaînage du bâtiment. En effet,

elles sont de petite section et se trouvent au niveau supérieur des armatures des voiles.

Naturellement, toute leur mise en œuvre s’effectue pendant la réalisation des voiles.

Page 65: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

50

3.3. Les planchers :

3.3.1. Dallage du rez-de-chaussée :

Le dallage du rez-de-chaussée suit 5 étapes bien distinctes.

3.3.1.1. Le remblai :

Le remblai a pour bût de mettre le sol à niveau et d’augmenter la portance du sol.

Son Principe de mise en œuvre :

• Réalisation d’une fouille avec la pelleteuse, pour avoir le niveau du terrain naturel dans le

bâtiment. Le niveau de référence est pris au préalable.

• Une tractopelle dégage tout de suite la terre enlevée.

• Ensuite, la tractopelle verse sur le sol, les tout-venants de concassage de dimension 0/315.

• Des ouvriers répartissent les gravillons à la pelle pour uniformiser la surface du remblai à

l’état foisonné.

• En même temps, un topographe vérifie le niveau du remblai à l’appareil laser ; jusqu’à ce que

la surface soit plane et horizontale.

• Un ouvrier arrose les granulats avec de l’eau.

• Il compacte ensuite le sol avec un rouleau lisse vibrant.

• On arrête le compactage quand le sol ait la résistance voulue.

Photo 38: Niveau de référence Photo 37 : Réalisation de la fouille

Page 66: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

51

3.3.1.2. La mise place de l’étanchéité :

Après le compactage, on met une couche de film en plastique appelé polyane, sur toute la

surface du remblai. La polyane assure l’étanchéité du bâtiment. Elle est imperméable et empêche les

remontées d’eau capillaire. Sa fixation au sol se fait par des clous.

Photo 42: Mise en place de la polyane

3.3.1.3. Le ferraillage de la dalle :

Le ferraillage de la dalle est constitué de 2 couches de treillis soudés. Des cales à béton

assurent l’enrobage de la couche inférieure.

Photo 43: Ferraillage du dallage

Photo 39 : Répartition des granulats

Photo 41: Compactage du sol

Photo 40 : Sol compacté

Pige encastrée dans un tuyau

Page 67: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

52

3.3.1.4. Bétonnage :

• Avant le coulage, on enfonce dans le sol, des piges en fers ronds, cachetées dans des tuyaux

plastiques.

• Le niveau des piges détermine le niveau supérieur du béton du dallage. Avant le coulage, il

est vérifié avec l’appareil laser.

• Le bétonnage se fait directement au malaxeur doté d’un tapis roulant ;

• Le tapis roulant peut entrer dans le bâtiment à travers des ouvertures des portes ou fenêtres. Il

conduit le béton pour le couler sur dallage.

• Le chauffeur du camion malaxeur guide le tapis avec une commande à distance, pour bien le

positionner.

• Des maçons répartissent à la pelle le béton coulé, sur la surface à bétonner.

• Pendant ce temps, un maçon vibre le béton au vibreur.

• Ils passent ensuite le béton à la règle, pour uniformiser toute la surface, en tenant compte des

piges.

• Enfin, les maçons raclent le dallage avec un balai métallique spécial, pour donner une surface

rugueuse au dallage. Ce procédé permet d’avoir une adhérence entre le dallage et son

revêtement.

Photo 44: Coulage du béton

3.3.2. Plancher en dalle pleine :

Les planchers en dalle pleine concernent :

� La toiture du local technique,

� Le plancher du premier étage du bâtiment R+6 ;

Tapis du malaxeur

Page 68: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

53

� Les planchers des voiles courbes dans les étages courants du bâtiment R+6.

3.3.2.1. Coffrage :

• Le coffrage inférieur est en bakélisé s’appuyant sur des planches en bois. Les planches

reposent sur des madriers, soutenus par les tourpales ou les étais métalliques.

• La surface du coffrage doit être plane et horizontale, cela est vérifié à l’appareil de niveau.

• Ensuite, le charpentier enduit le coffrage d’huile de décoffrage.

• Les réglages se font avec les étais ou les fourches des tourpales.

• D’autre part, les tourpales et les étais assurent le buttage.

Photo 46: Coffrage inférieur

3.3.2.2. Ferraillage :

• Après la mise en place du coffrage, les ferrailleurs réalisent les armatures sur place selon

un plan préétabli,

• Les armatures de la dalle sont en liaison aux armatures des poutres qui la soutiennent,

• Des cales à béton assurent l’enrobage du niveau inférieur des armatures.

3.3.2.3. Bétonnage :

• Quand le ferraillage est fini, le grutier coule le béton avec le godet,

• Les maçons procèdent au régalage du béton à la pelle, pour bien répandre sur toute la

surface de la dalle,

• En même temps, un maçon vibre le béton.

• Pendant le coulage, le niveau du béton est vérifié au laser.

Photo 45: Etais des coffrages

Page 69: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

54

Photo 48: Armatures d’une dalle pleine

La vérification du niveau des dalles :

• D’abord, le topographe prend le niveau de référence par rapport au coffrage et tient

compte de l’épaisseur de la dalle.

• Ensuite, il enregistre ce niveau dans l’appareil laser en station.

• On remarque que le niveau de la dalle est rabaissé de 1 ou 2mm pour prévoir les erreurs

de surplus. En effet, il est préférable de rajouter du mortier que d’enlever le béton durci.

• Il positionne l’écran de l’appareil sur les étais en bois selon le niveau de référence.

• Quand le niveau est obtenu, il fixe l’écran.

• Enfin, il règle le niveau de la dalle selon les indications de l’écran.

• Une flèche apparaît sur l’écran. Elle est tournée vers le bas s’il faut descendre le niveau de

la dalle et vers le haut dans le cas contraire.

3.3.2.4. Finition :

• Après le coulage, les maçons utilisent une règle pour uniformiser la surface de la dalle.

• Ils passent ensuite, la taloche en bois.

• Enfin, ils terminent avec la taloche en polystyrène après que le béton ait un peu durci. Au

besoin, ils mouillent un peu la surface.

Photo 47: Coulage de béton

Photo 50 :: Finition à la règle Photo 51: Finition à la taloche en bois

Photo 49: Finition à la taloche en polystyrène

Page 70: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

55

Remarque :

Le bétonnage d’une dalle pleine se fait sans interruption sur toute la surface. Il ne peut pas se

faire par partie, même si la surface est considérablement vaste.

3.3.2.5. Décoffrage :

Les charpentiers procèdent au décoffrage après 14 jours d’âge du béton.

Le principe est d’enlever les étais ou de dévisser les fourches des tourpales. La manipulation

est assez dangereuse car les madriers peuvent retomber d’un coup, ainsi que les bakélisés.

Le décoffrage se fait par partie, la zone de décoffrage est délimitée par des filets de

protection.

Par précaution, aucun ouvrier ne reste dans la zone au moment du décoffrage, à part le

charpentier.

3.3.3. Plancher à pré dalle et dalle de compression :

3.3.3.1. Pré-dalle :

3.3.3.1.1. Forme :

Les pré-dalles présentent différentes formes et dimensions selon leur destination de pose sur

le bâtiment. Pour toutes les pré-dalles l’épaisseur est de 8cm. En général, la forme est rectangulaire.

Cependant, les pré-dalles qui vont se joindre aux gaines techniques possèdent des formes spéciales.

La surface supérieure de la pré-dalle présente une succession de parties rugueuses et de

parties lisses. Les parties rugueuses permettent à la pré-dalle de bien adhérer à la dalle de

compression. Tandis que les parties lisses sont destinées au stockage.

Photo 52: Pré-dalles pour une gaine technique

Photo 53: Forme de pré-dalle rectangulaire

Partie rugueuse

Armature d’attente

Partie lisse

Page 71: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

56

3.3.3.1.2. Fabrication :

• Pour le coffrage :

Une plaque métallique de préfabrication constitue le coffrage inférieur des pré-dalles. Elle est

enduite d’huile de décoffrage avant la pose des armatures. Sur les côtés, on trouve des arrêts de béton

en bois, percés pour faire sortir les armatures d’attente.

Photo 54: Plaque métallique de fabrication

• Pour le ferraillage :

Deux (02) couches de treillis soudés composent principalement le ferraillage des pré-dalles.

Par ailleurs, le ferrailleur réalise des boucles de levage en fer rond de diamètre Ø12. Les

boucles de levages permettent à la grue de soulever et de transporter les pré-dalles.

Les pré-dalles des étages courants ont le même ferraillage. Tandis que pour la toiture terrasse,

les pré-dalles sont un peu plus ferraillées ; en raison des charges du climatiseur et de l’ascenseur. La

longueur est de 5cm. Les cales à béton sont en plastique.

Les armatures d’attente servent à assembler les pré-dalles

Photo 56: Ferraillage. Photo 55: Boucle de levage

Arrêt de béton en bois

Cale à béton

Page 72: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

57

• Pour le bétonnage :

- Le camion malaxeur coule le béton des pré-dalles directement sur les moules ;

- Les maçons répartissent le béton à la pelle et vibrent le béton en même temps ;

- Ensuite, ils procèdent à la finition de toute la surface à la règle ;

- Enfin, ils raclent les parties à rendre rugueuses au râteau.

3.3.3.1.3. Stockage :

Après 24 heures de durcissement, on procède au stockage des pré-dalles.

- Au décoffrage, on attache les boucles de levage de la pré-dalle aux câbles de la grue ;

- Puis, la grue soulève la pré-dalle et la transporte au lieu de stockage.

Cette manipulation nécessite une grande attention pour éviter toute cassure de la pré-dalle.

- La première pré-dalle est posée sur des supports métalliques ;

- On dispose des madriers sur les parties lisses, une autre pré-dalle surplombera ces madriers et

ainsi de suite.

Cet empilement constitue le stockage des pré-dalles. Cependant, on ne peut empiler que 6 pré-

dalles au maximum.

Le stockage des pré-dalles se fait au minimum pendant 7 jours avant leur pose. Par ailleurs,

les dates de bétonnage et les références y sont gravées.

Photo 58: Stockage

Photo 57: Bétonnage des pré-dalles

Page 73: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

58

3.3.3.1.4. Pose :

La destination de pose des différents types de pré-dalles est prédéfinie dans un plan.

- Préparation du support des pré-dalles avant la pose :

Le support est composé de trois (03) madriers parallèles, dont chacun est soutenu par deux

(02) étais métalliques. Les étais métalliques prennent appuis sur le plancher en dessous.

- Principe de la contre-flèche :

La réalisation d’une contre-flèche, au niveau du support, permet d’éviter l’apparition d’une

flèche au niveau de la pré-dalle sous l’effet de la dalle de compression. Le principe est de remonter

un peu le niveau du madrier du milieu par rapport aux deux autres. La contre-flèche mesure 4 mm à

9mm.

L’exécution se procède comme suit :

� On pose un gabarit en bois de même épaisseur que la contre-flèche sur les 2 madriers

latéraux.

� On pose une planche s’appuyant transversalement sur les 3 madriers.

� On règle le niveau de la planche en remontant le niveau du madrier du milieu. Le réglage

se fait par les étais.

� Ensuite, on enlève la planche et les gabarits.

� Ainsi, le niveau du madrier du milieu est un peu plus supérieur à celui des 2 autres.

Photo 59: Support des pré-dalles

- Principe de pose :

• Quand le support est prêt à recevoir les pré-dalles, la grue transporte les pré-dalles une à

une du lieu de stockage au lieu de pose.

• La pose se fait doucement et délicatement pour éviter toutes cassures.

Etais Madrier surélevé pour la contre-flèche

Page 74: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

59

• Les ouvriers règlent la position de la pré-dalle avec un burin.

Toutefois, pour prévoir les éventuelles dilatations des pré-dalles, il faut laisser 1cm

d’espacement entre elles.

De même, la jonction avec la gaine technique laisse aussi un espacement qui sera complété

au cours du coulage de la dalle de compression. Les charpentiers confectionnent alors un coffrage

inférieur à ce niveau.

Photo 60: Pose de la pré-dalle

3.3.3.1.5. L’étayage des pré-dalles :

Les étais des pré-dalles soutiennent le plancher jusqu’à 14 jours d’âge du béton de la dalle de

compression au minimum. En principe, l’étayage se fait à deux étages en dessous du plancher en

question.

Prenons un exemple, pour le plancher du niveau R+5, les étais se trouvent aux niveaux R+4 et

R+3 du bâtiment. A 14 jours d’âge du béton de la dalle de compression du niveau R+4, on peut

enlever les étais situés dans R+3.

Dans les étages courants, l’étayage se fait par des étais métalliques simples. Tandis que le

support de la toiture terrasse nécessite l’utilisation des tourpales, en raison du poids du système de

climatisation et de l’ascenseur.

Chaîne de la grue

Page 75: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

60

3.3.3.1.6. Finition :

Souvent, les vides laissés entre la jonction des pré-dalles ne sont pas remplis pendant le

bétonnage de la dalle de compression. Ces vides sont colmatés au cours de la finition avec du mortier

de ciment ou de l’emaco.

3.3.3.2. Dalle de compression :

La dalle de compression a une épaisseur de 10cm. La mise en œuvre suit le même procédé

que celle de la dalle pleine.

Quoique, la dalle de compression ne nécessite pas de coffrage inférieur parce qu’il y a déjà les

pré-dalles, le ferraillage est constitué de 2 couches de treillis soudés. Des armatures en plus sont

placées au niveau des jonctions des pré-dalles.

Photo 62: Armatures de jonction

Avant le bétonnage, on nettoie les armatures avec un compresseur d’air.

3.4. Les murs:

L’ouvrage possède deux types de murs de remplissage : les voiles en béton armé pour le

bâtiment R+6 et la maçonnerie d’agglomérés pour le local technique.

3.4.1. Voile en béton armé :

La réalisation du voile en béton armé implique une mise en œuvre complexe et délicate.

Pourtant, elle présente des avantages en raison de la rapidité, de l’efficacité, mais surtout de la qualité

du mur en question.

La mise en œuvre du voile comprend six (06) étapes bien définies :

� l’implantation,

� le ferraillage,

� le coffrage,

Photo 61: Armatures

Page 76: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

61

� le bétonnage,

� le décoffrage,

� et enfin, la finition.

3.4.1.1. L’implantation :

Dans un premier abord, le topographe effectue les implantations des voiles, dans un bût de

tracer :

� l’axe du voile, sur la dalle, pour le montage des armatures ;

� les nus du mur, c’est-à-dire les parois du mur ; pour guider la pose des armatures.

Pour ce faire, le topographe utilise principalement le théodolite, le décamètre et le cordex.

3.4.1.1.1. Voile du couloir :

L’implantation des murs du couloir se fait avec une grande précision. Effectivement, les

imperfections d’alignement sont facilement perceptibles le long du couloir.

Par ailleurs, l’implantation des murs du couloir peut, éventuellement, servir de repère pour

l’implantation des murs de séparation.

- Méthode d’implantation :

• Recherche de l’axe du couloir du premier étage selon les plans ;

• Transmission de cet axe fixe, d’étage en étage avec les lignettes ou avec le théodolite

stationné à l’extérieur. Effectivement, l’axe du couloir reste toujours le même pour tous

les étages du bâtiment.

• Traçage de l’axe au cordex ou poudre de tracé qui assure une grande précision des lignes.

• Tout traçage se fait sur le plancher de l’étage considéré.

• A partir de l’axe, le topographe mesure et trace les parois du mur.

- Implantation des huisseries :

L’implantation est délicate et nécessite une certaine exactitude, puisque elle définit la tenue de

la porte. Elle consiste à tracer sur le coffrage leur emplacement exact par rapport au mur. Les

traçages se font au cordex. Le topographe trace également, sur le coffrage, le niveau des serrures des

portes, qui reste le même dans tout le couloir.

Page 77: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

62

3.4.1.1.2. Murs de séparation :

L’implantation des murs de séparation vient après les murs du couloir.

- Mode d’implantation:

• Comme pour les voiles du couloir, l’équipe du topographe recherche et trace l’axe de

chaque mur de séparation du premier étage du bâtiment, en suivant le plan d’implantation

des voiles.

• De même les axes qui en résultent seront transmis d’étage en étage.

• A partir de l’axe, sont faits la mesure et le traçage des nus des voiles de séparation.

• Pour faciliter le travail des charpentiers, le topographe trace le bord externe du coffrage en

tenant compte de son épaisseur.

Photo 63: Traçages de l’implantation du mur au cordex

3.4.1.1.3. Murs extérieurs :

Les murs extérieurs possèdent 2 types d’alignement des voiles :

• Alignement droit,

• Alignement en courbure formant un demi-cercle.

3.4.1.1.3.1. Voile rectiligne :

L’implantation de ces murs doit toujours se faire à l’extérieur du bâtiment.

Le topographe stationne le théodolite dans un endroit où il peut visionner totalement le

bâtiment, c’est le déport. Ce déport ne change pas durant tous les Travaux.

Toutefois, l’implantation de l’axe des murs extérieurs peut aussi se faire en utilisant l’axe du

couloir. Le topographe mesure l’emplacement de ces murs par rapport à l’axe du couloir. Pour ce

Délimitation du coffrage

Nus du mur

Page 78: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

63

faire, il utilise une équerre afin de s’assurer que les 2 axes sont parallèles. Cependant, la vérification

des coffrages doit se faire à l’extérieur pour éviter d’éventuelles erreurs.

• Implantation des mannequins :

Les mannequins servent à laisser sur le mur, un vide correspondant aux dimensions des

fenêtres. Leur implantation consiste à tracer :

- Le niveau d’allège de toutes les fenêtres,

- Le niveau du linteau,

- La largeur des fenêtres.

Remarque : Toutes les fenêtres du bâtiment sont de mêmes dimensions et se situent au même niveau.

3.4.1.1.3.2. Voile courbe :

L’implantation du voile courbe diffère des autres à cause de son alignement. Le topographe

procède comme suit :

• Il cherche le centre de courbure situé sur l’axe du couloir. C’est l’intersection de l’axe du

couloir et de l’axe 3 du bâtiment.

• Il mesure ainsi le rayon de courbure du mur.

• Il trace la paroi intérieure du mur en ôtant au rayon, l’épaisseur du voile.

• De là, il trace l’axe et l’implantation du bord externe du coffrage.

• Pour le traçage, le topographe utilise un gabarit courbe et un crayon.

• L’implantation des mannequins suit le même procédé que celle du voile rectiligne.

Il est à noter que les mannequins suivent la courbure du voile courbe.

Pour les étages, le topographe entre un peu de 1cm l’implantation, pour éviter que le voile

courbe sorte à l’extérieur. Ce centimètre sera récupéré pendant la réalisation du revêtement du mur.

3.4.1.2. Ferraillage :

Le ferraillage vient après l’implantation. Une équipe de ferrailleurs réalise le ferraillage sur

place, après la pose d’une face de coffrage.

Page 79: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

64

3.4.1.2.1. Processus de montage du ferraillage :

Le montage des éléments de ferraillage doit être conforme au plan et doit suivre la succession

suivante :

1. Le ferraillage des poteaux ;

2. Treillis soudés, en une ou deux couches ;

3. Ferraillage des poutres ;

4. Filants des allèges et des linteaux ;

5. Fixation des cales à béton.

Remarque :

Les murs extérieurs, les murs du couloir et les voiles de contreventement (murs de séparation)

contiennent 2 couches de treillis soudés puisqu’ils supportent directement l’effet du vent.

Au rez-de-chaussée, le ferraillage des voiles se joint aux armatures d’attente des longrines.

Tandis que dans les étages courants, il joint les armatures d’attente des voiles de l’étage en dessous.

Par ailleurs, l’axe des armatures doit coïncider avec l’axe du mur.

3.4.1.2.2. Liaison des armatures des murs extérieurs et des murs de séparation :

• Des armatures d’attente sont à prévoir avant le bétonnage des murs extérieurs,

• Ces armatures d’attente sont pliées et cachetées dans du polystyrène pendant le coffrage,

• Après le décoffrage, le ferrailleur les déplie pour les joindre aux armatures des voiles de

séparation.

Linteau

Emplacement d’une porte ou d’une fenêtre

Photo 64: Ferraillage du mur Photo 65: Cale à béton

Page 80: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

65

Photo 68: Armatures d’attentes cachetées

3.4.1.3 Coffrage :

Les charpentiers utilisent 2 types de coffrage pour la réalisation des murs en béton armé :

� La banche métallique pour les voiles rectilignes,

� Le coffrage en bois, contre plaqué, recouvert de tôle galvanisé sur toute la surface, pour le

voile courbe.

3.4.1.3.1. Préparation des coffrages :

Avant la pose, les étapes suivantes sont utiles pour la préparation des coffrages :

- Le charpentier nettoie la banche pour enlever les restes de béton collé sur la paroi,

- Il enduit la banche, d’huile de décoffrage à l’aide d’un rouleau,

- Il dresse et pose le coffrage suivant les implantations du topographe.

Pour la pose des mannequins:

Les mannequins remplacent provisoirement les fenêtres ; ils ne s’utilisent alors que sur les

murs extérieurs. Les charpentiers posent les mannequins sur la banche extérieure déjà mise en place.

Il est à noter que ce procédé vient avant le montage des armatures.

• Mur rectiligne :

- Les charpentiers posent le mannequin selon les traçages de l’implantation.

- Ils sont assistés par le topographe pour les éventuelles corrections.

- Des aimants spéciaux sont fixés pour soutenir le mannequin sur la banche.

- Toutefois, sous l’effet du coulage, les aimants peuvent glisser. On fait souder alors des fers

cornières sur la banche, pour plus de fixation.

Photo 66: Après décoffrage Photo 67: Dépliage des armatures

Page 81: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

66

Photo 69: Mannequin voile droit

• Mur en courbe :

- Les charpentiers posent les mannequins sur des clous fixés sur la banche au niveau de

l’allège.

- Pour le maintien, les charpentiers clouent sur la banche, des bois en forme de pyramide.

Photo 70: Mannequin pour voile courbe

Remarque :

Une technique de pose des mannequins est de le remonter un peu par rapport au niveau de

l’allège. Si des éventuelles corrections sont nécessaires, il est plus facile de rectifier l’allège que le

linteau.

Pour la pose des huisseries :

La pose des huisseries nécessite beaucoup de prudence, parce qu’aucune correction ne pourra

être apportée s’il y a erreur.

Pendant la pose, le topographe vérifie à chaque fois la verticalité du coffrage au moyen d’une

équerre.

AimanFers cornières

Fixations en bois

Page 82: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

67

L’huisserie est posée sur un encadrement en bois. La fixation de ce dernier se fait comme

pour les mannequins.

Photo 71: Huisserie

3.4.1.3.2. Fermeture du coffrage :

Après la pose des mannequins et des huisseries, les ferrailleurs montent les armatures. Par la

suite, les charpentiers ferment le coffrage en installant l’autre face de la banche. L’installation devra

se faire suivant les implantations. Pour le dressage, le charpentier pousse la banche avec des leviers

métalliques et l’aligne suivant les traçages.

Par ailleurs, le chef d’équipe veille bien à ce que les banches face à face soient identiques.

Ceci afin de s’assurer que chaque trou de passage des tiges filetées coïncide bien de part et d’autre du

coffrage. L’écartement des coffrages définit l’épaisseur du mur à mettre en œuvre. Pour cela, le

charpentier utilise les cônes pour écartement en plastique. Ces cônes entourent chaque tige filetée.

3.4.1.3.2.1. Fixation de la banche :

Pour les murs intérieurs :

- Le charpentier réalise des trous dans la dalle afin d’y fixer les étais de la banche avec des

pitons,

- Il règle la verticalité de la banche avec le pousseur de l’étai,

- Le buttage des coffrages des voiles se fait avec les étais et les tiges filetées.

Pour les murs extérieurs :

Les charpentiers maintiennent les coffrages avec les consoles fixées sur le mur de l’étage en

dessous.

Huisserie Encadrement en bois

Page 83: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

68

Le buttage se fait aussi avec les étais, à l’intérieur, et les tiges filetées.

3.4.1.3.2.2. Réglage de l’alignement et de la verticalité des coffrages :

Les charpentiers et le topographe travaillent ensemble pour régler la verticalité et l’alignement

des coffrages.

• Murs du couloir :

- Le topographe stationne le théodolite sur l’axe du couloir.

- Il mesure la distance du coffrage par rapport à cet axe, à sa tête et à sa base, en tenant compte

de son épaisseur ;

- Les charpentiers règlent le coffrage selon les directives du topographe.

- Le réglage se fait avec les étais et les tiges filtrées.

• Murs extérieurs :

Le topographe stationne le théodolite à l’extérieur, sur le déport et c’est delà, qu’il dirige les

charpentiers.

• Murs de séparation :

Le charpentier emploie simplement le niveau à bulle, pour vérifier la verticalité.

3.4.1.3.3. Bétonnage :

Une fois que les coffrages sont bien mis en place, on peut procéder au bétonnage.

Les étapes de bétonnage :

- Le malaxeur verse le béton dans le godet de la grue ;

Photo 72: Banche métallique

Photo 73: Coffrage voile courbe

Page 84: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

69

- Le grutier remonte le godet vers le coffrage ;

- Des maçons prennent le godet et le guide vers le coffrage ;

- Ils ouvrent la trappe et versent le béton dans le coffrage.

- Pendant le coulage, un des maçons procède à la vibration. Il veille à ce que le fond soit bien

rempli. On arrête le coulage quand le béton arrive à la surface du coffrage.

Photo 74: Bétonnage du mur

3.4.1.3.4. Décoffrage :

Les charpentiers procèdent au décoffrage 15 heures de temps après le coulage au minimum, le

temps que le béton durcisse un peu.

3.4.1.3.4.1. Principe de décoffrage :

- D’abord, les charpentiers enlèvent les fixations des coffrages sur le bâtiment : les pitons pour

les étais des coffrages intérieurs, et les boulons pour les consoles des banches extérieures.

- Ensuite, ils fixent le coffrage aux câbles de la grue.

- La grue soulève la banche et les poses tout de suite à l’emplacement des nouvelles voiles à

mettre en œuvre.

Remarque : Après le décoffrage, le coffrage des voiles courbes sont tout de suite placés sur l’étage en

dessus.

Les charpentiers ôtent, un à un, les cônes d’écartement au marteau et les remplacent par les

cônes d’ancrages en béton de forme cylindrique.

Ils enlèvent les mannequins à coup de massette de 5kg. Une corde retient le mannequin pour

éviter qu’il retombe à l’extérieur.

Godet de la grue

Page 85: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

70

Photo 76 : Tige filetée

3.4.1.3.4.2. Problème de décoffrage :

Il se peut que la banche ne s’enlève pas automatiquement à la grue.

Les causes pourraient être :

- un manque d’huile de décoffrage ;

- ou un temps de coffrage supérieur à la normale (2 jours maximum).

Les charpentiers doivent donc utiliser des palans spéciaux pour tirer la banche du voile.

3.4.1.3.4.3. Mise en œuvre des cônes d’ancrages :

- Le béton des cônes d’ancrage est dosé à 250 ;

- Le ciment, le sable et les gravillons 0/15 sont mélangés à la bétonnière.

- On rajoute à ce mélange l’eau de gâchage,

- On le verse dans le moule,

- Le moule est vibré,

- Après quelques minutes, on enlève les cônes du moule.

- Les cônes sont laissés à l’air libre jusqu’au durcissement.

-

Photo 75: Vide pour le cône d’ancrage

Photo 77: Moulage Photo 78: Démoulage Photo 79: Cônes d’ancrage prêts à l’emploi

Page 86: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

71

3.4.1.3.4.4. Finition :

La finition a pour objet de rectifier les imperfections des murs dues au bétonnage. La finition

des voiles s’applique en général, au niveau :

� De la jonction des étages, à l’extérieur du bâtiment ;

� De la jonction du mur et de la dalle à l’intérieur.

Il peut y avoir des débordements de béton à ces endroits. Des débordements dus au bétonnage.

Le maçon les enlève avec un burin ou une petite pelle métallique. Il ponce ensuite la partie au papier

abrasif, et retouche à l’emaco ou à l’enduit de ciment selon le cas.

L’emaco présente plus de finesse que le ciment. Il est beaucoup plus utilisé à l’extérieur du

bâtiment qu’à l’intérieur pour des raisons économiques.

Parfois, les fenêtres nécessitent aussi quelques corrections. La plupart du temps, le niveau de

l’allège ne correspond pas au traçage fait par le topographe. Si la différence de niveau dépasse la

marge de tolérance imposée par la SOCOTEC, alors on doit enlever le surplus au burin ou

éventuellement avec le foret à béton. L’allège sera retouchée avec du mortier de ciment.

En outre, les cônes d’ancrage sont scellés avec du mortier de ciment.

Enfin, les petits trous sur les murs sont colmatés avec l’emaco ou du mortier ce ciment après

ponçage au papier abrasif.

3.4.2. Murs en maçonnerie de parpaings :

Dans cet ouvrage, les murs de remplissage en maçonnerie d’agglomérés se trouvent

uniquement dans le local technique.

3.4.2.1. Implantation des murs :

L’implantation des murs est réalisée par le topographe. Pour les murs extérieurs,

l’implantation consiste à tracer sur les longrines, les nus ou les deux parois des murs. Tandis que pour

les murs de séparations, à l’intérieur du local, le topographe trace les nus sur le plancher. Le traçage

se fait au cordex. L’épaisseur du mur est équivalente à l’épaisseur du parpaing.

3.4.2.2. Réalisation de la maçonnerie du mur :

Les parpaings sont collés entre eux à l’aide du mortier de ciment.

Page 87: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

72

3.4.2.2.1. Dosage du mortier :

• 60l de sable ;

• 1 sac de ciment ;

• Eau de gâchage selon la consistance voulue.

3.4.2.2.2. Principe de pose des parpaings :

• Le maçon pose le mortier de ciment sur les longrines ou sur dalle, avec une truelle, en tenant

compte des traçages du topographe.

• Il met en place une corde horizontale en nylon, bien étirée, parallèlement au traçage extérieur.

• Il pose un à un les parpaings sur le mortier, en alignant, suivant la corde.

• Le maçon vérifie de temps en temps l’horizontalité et la verticalité de la maçonnerie avec un

niveau à bulle.

• Pour augmenter le niveau, il rajoute un peu de mortier. Par contre, pour diminuer, il en enlève

un peu.

• Le maçon règle à la taloche en polystyrène, les débordements de mortier.

Photo 81: Maçonnerie du mur de séparation du local

Photo 80: Mise en œuvre de la maçonnerie des murs extérieurs

Page 88: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

73

3.4.2.2.3. Mise en œuvre des linteaux :

- Il y a des formes de parpaings spéciales pour linteaux ; dont la paroi intérieure est en U.

- Le maçon dresse une console en bois servant d’appui au linteau.

- Il vérifie l’horizontalité de la console avec un niveau à bulle, avant de poser les parpaings

dessus.

- Les ferrailleurs introduisent les armatures du linteau dans les parpaings bien alignés.

- Et on coule ensuite le béton dans les parpaings.

- On laisse le béton durcir assez avant de continuer la maçonnerie au dessus du linteau.

Ce procédé présente un avantage et une facilité de mise en œuvre.

Photo 82 : Support du linteau

3.4.2.3. Finition :

La finition consiste à enduire le mur de mortier de ciment.

Pour le principe de mise en œuvre :

- Le maçon Projette violemment le mortier sur le mur : c’est le crépissage.

- Ensuite, il passe la taloche en bois dessus, pour uniformiser la surface.

- Il termine avec la taloche en polystyrène en mouillant un peu la surface si nécessaire.

3.5. Escaliers et ascenseurs :

Il y a 2 cages d’escaliers et 2 cages d’ascenseurs dans le bâtiment, une dans chaque zone.

Etais pour le support

Linteau

Page 89: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

74

3.5.1. Escaliers :

Les escaliers du bâtiment sont de type droit à 2 volées contrariées, avec palier de repos. On a

le même type d’escalier dans la zone I et dans la zone II. Par contre, les dimensions ne sont pas les

mêmes.

La réalisation des escaliers se fait par partie :

• du rez-de-chaussée au premier étage, les escaliers sont coulés sur place,

• pour le reste des étages, on utilise des escaliers préfabriqués.

3.5.1.1. Palier de repos :

L’épaisseur de mur de la cage d’escalier mesure 25cm puisqu’elle encastre une extrémité de

chaque palier de repos.

Au-delà du premier étage, on fabrique d’abord tous les paliers de repos avant de poser les

escaliers.

3.5.1.1.1. Implantation :

L’implantation consiste à marquer chaque niveau de palier sur les voiles. Le topographe trace

à la fois le niveau inférieur et le niveau supérieur du palier.

Pour ce faire, il utilise une équerre, un décamètre et un gabarit de l’escalier. Ce gabarit a les

mêmes mesures que l’escalier.

3.5.1.1.2. Coffrage :

Comme pour la dalle pleine, le coffrage inférieur du palier est en bakélisé. Sur le côté du

palier non encastré dans le mur, le charpentier réalise un coffrage en bois. Ce coffrage va façonner le

palier, de sorte qu’il pourra se joindre à la première contremarche de l’escalier.

Le coffrage sera soutenu par 2 étais métalliques réglables. Ces étais resterons jusqu’à ce que

le béton ait 14 jours d’âges. Le principe est le même que pour les pré-dalles.

Après les vérifications du niveau du coffrage, le charpentier applique l’huile de décoffrage.

Les ferrailleurs peuvent alors commencer à monter les armatures.

Page 90: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

75

3.5.1.1.3. Ferraillage :

Le montage des armatures se fait sur place selon les plans. Les armatures du palier se joignent

aux armatures du mur correspondant. Pour cela, des armatures d’attentes ont été préalablement

aménagées durant la réalisation du voile de la cage d’escalier.

Photo 83: Ferraillage palier

3.5.1.1.4. Bétonnage :

Le bétonnage des paliers suit les mêmes procédés que pour celui des dalles pleines.

3.5.1.2 Escalier coulé sur place :

La réalisation des escaliers coulés sur place et leurs paliers de repos se fait en même temps.

3.5.1.2.1. Implantation :

Pour l’implantation, le topographe trace chaque position de marches et de contremarches sur

le mur. D’autre part, il trace aussi l’axe de la cage d’escalier.

3.5.1.2.2. Coffrage :

Les charpentiers utilisent principalement du bakélisé, des madriers et des étais métalliques.

• La paroi inférieure de l’escalier :

Pour la paroi inférieure de l’escalier, les feuilles de bakélisés sont accolées à des planches en

bois qui seront à leur tour fixées sur des madriers. Les madriers sont soutenus par des étais

métalliques : c’est le buttage.

• Les contremarches :

A chaque contremarche, des madriers sont disposés transversalement. Le charpentier accole

du bakélisé sur chaque madrier.

Page 91: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

76

Trois madriers longitudinaux solidarisent les madriers des contremarches.

Le buttage de ces 3 madriers se fait par une grosse vis. Pour le buttage latéral de l’escalier,

les charpentiers installent des madriers en parallèles. Ces madriers prennent appuis sur le mur de la

cage d’escalier.

Par ailleurs, les nez de marches doivent être légèrement arrondis avec un rayon R=2cm

environ. Pour cela, le charpentier fixe le long du coffrage un tube en acier refendu au quart.

3.5.1.2.3. Ferraillage :

Les ferrailleurs réalisent les armatures de l’escalier et du palier au cours du coffrage. Il y a

une liaison entre les armatures du palier et de l’escalier.

3.5.1.2.4. Bétonnage :

Avant le bétonnage, un ouvrier nettoie le coffrage au compresseur d’air.

Le bétonnage se fait à la grue. Le grutier fait descendre le godet dans la cage d’escalier. Cette

opération nécessite beaucoup d’attention, car il faut éviter au maximum les chocs entre le mur et le

godet. Pour cela, des ouvriers guident le grutier dans ses manœuvres.

Après le coulage, on procède à la vibration du béton.

Ensuite, les maçons poursuivent avec la finition de l’escalier, marche par marche. Le niveau

de chaque marche est vérifié avec un niveau à bulle.

Le maçon termine avec la taloche en bois.

Vis de buttage

Coffrage des contremarches

Photo 85: Coffrage de l’escalier Photo 84: Buttage latéral

Page 92: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

77

3.5.1.3. Les escaliers préfabriqués :

La préfabrication de ces escaliers se fait sur le chantier même. La mise en œuvre des escaliers

préfabriqués est rapide même si elle présente une certaine complexité.

3.5.1.3.1. Fabrication :

Le lieu de fabrication des escaliers doit être bien stable, comme pour les pré-dalles.

• Coffrage :

Le charpentier utilise principalement du bakélisé façonné suivant les dimensions des marches

et contremarches de l’escalier. Comme on a 2 types d’escaliers selon les dimensions, il y a alors 2

types d’escaliers.

Aux 2 extrémités de l’escalier, le coffrage est modelé pour la jonction de l’escalier au palier.

C’est une opération délicate puisque la jonction doit être exacte.

Pour avoir des nez de marches arrondis, le charpentier utilise des tubes en acier refendues au

quart. Ces tubes sont mis en place le long de l’angle formé par la marche et la contremarche.

Deux (02) serre-joints servent de buttage latéral de l’escalier. Avant, la mise en place des

armatures, on applique l’huile de décoffrage.

Photo 86: Application de l’huile de décoffrage sur le coffrage de l’escalier

• Ferraillage :

De même, il existe 2 plans de ferraillage distincts : celui de la Zone I et celui de la Zone II.

Les ferrailleurs montent les armatures dans le coffrage même. Ils utilisent des cales à béton en

plastique, incrustés dans les armatures. Des boucles de levage très solide sont mises en œuvre durant

le ferraillage.

Page 93: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

78

• Bétonnage :

Le bétonnage se fait directement au camion malaxeur.

Le maçon prend bien le temps de vibrer le béton de manière à ce que le béton arrive bien aux

nez de marches.

La finition de la paroi inférieure de l’escalier se fait à la règle, puis à la taloche en bois et en

polystyrène.

Photo 89: Bétonnage de l’escalier

• Décoffrage :

La PPM décoffre l’escalier 2 jours après le coulage et le dépose tout de suite au lieu de

stockage.

• Stockage :

Les escaliers préfabriqués reposent sur les nez de marches. On couvre le lieu de stockage de

sable de carrière, pour protéger les nez de marches.

Vibreur

Serre joint

Photo 88: Montage des armatures Photo 87: Ferraillage de l’escalier

Page 94: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

79

Le temps de stockage est de 28 jours au minimum. La date de coulage et la destination de

pose sont marquées sur chaque escalier.

3.5.1.3.2. Pose :

• Le transport de l’escalier:

Le transport de l’escalier préfabriqué du lieu de stockage vers le lieu de pose est assuré par la

PPM.

Avant le transport, des ouvriers attachent les boucles de levage de l’escalier aux câbles de la

PPM.

Dès le lieu de stockage, l’angle de relevage de l’escalier doit être plus ou mois égal à l’angle

de pose dans la cage d’escalier. Le réglage de cet angle se fait par les chaînes de la PPM appelées

palans. En outre, les palans assurent la sécurité du transport.

La descente de l’escalier dans la cage s’avère une manipulation délicate et dangereuse. Il ne

doit y avoir aucun ouvrier dans la cage d’escalier au cours de cette descente. Par ailleurs, le

conducteur de la PPM devra éviter les chocs entre l’escalier et les paliers.

• Principe de pose :

Arrivée au niveau du palier, la PPM descend doucement l’escalier jusqu’à sa jonction au

palier. Des ouvriers montent sur l’escalier et règlent la position avec le tire-fort de la PPM.

Pendant la pose, on vise à ce que l’emmarchement de l’escalier et le palier de repos soient sur

le même niveau. La jonction entre les deux, nécessite une certaine exactitude. Dans le cas où, la

dimension de l’escalier est supérieure à la normale. On corrige avec une scie à béton.

Ensuite, on accole le palier à la dernière marche avec une colle spéciale pour béton.

Enfin, un maçon scelle le dessus de la jonction, avec du mortier de ciment pour uniformiser la

surface.

Photo 92: Boucle de levage Photo 91: Câbles de la PPM Photo 90: Relevage de l’escalier

Page 95: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

80

3.5.2. La cage d’ascenseur :

La cage d’ascenseur est utile pour la mise en place de l’ascenseur. Elle ne présente qu’un

grand vide dès le rez-de-chaussée jusqu’au sixième étage.

Le coffrage des voiles intérieurs de la cage d’ascenseur suit le même principe que pour les

coffrages des voiles extérieurs.

Des mannequins sont disposés pendant le coffrage pour les ouvertures de l’ascenseur à chaque

étage.

Comme pour les voiles extérieurs, un maçon effectue la finition, de chaque jonction d’étage

dans la cage d’ascenseur, avec de l’emaco.

Enfin, le topographe trace l’axe de la cage pour la mise en place des câbles de l’ascenseur.

3.6. Gaine technique :

La gaine technique se définit comme une chambre renfermant les diverses tuyauteries du

bâtiment. Ce sont :

- Les conduits d’eaux usées ;

- Les tuyaux d’adduction d’eau ;

- Les divers tuyaux électriques ;

- Les tuyaux des téléphones.

Il y a une gaine technique pour deux chambres. Elle est faite en béton armé de 10cm

d’épaisseur et se présente sous plusieurs formes et dimensions. La gaine technique ne possède pas un

rôle mécanique.

Photo 94: Scellement avec du mortier de ciment

Photo 93: Réglage de la pose avec les palans.

Palan du PPM

Page 96: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

81

3.6.1. Implantation :

Les implantations des gaines techniques suivent un plan bien défini. Le topographe trace alors

les pourtours intérieur et extérieur de la gaine pour l’emplacement du coffrage.

Les tuyaux passent d’étage en étage à travers des vides sur le plancher de chaque gaine. Le

coffrage de ces vides est fait pendant la réalisation du plancher.

3.6.2. Coffrage :

On a un coffrage métallique façonné suivant la forme prévue pour la gaine technique. Les

charpentiers disposent une huisserie sur le coffrage, pour permettre l’accès dans la gaine.

Par ailleurs, les tuyauteries passent de la chambre vers la gaine à travers des vides. Les

charpentiers collent des coffrages en bois sur le coffrage métallique pour ces vides.

3.6.3. Ferraillage :

Le ferraillage se compose d’une seule couche de treillis soudés, monté suivant la forme du

coffrage. Le ferraillage des gaines techniques est relié aux armatures d’attente des voiles de

séparation.

3.6.4. Bétonnage :

On a le même principe de bétonnage que pour les murs, quoique le coulage du béton prenne

beaucoup plus de temps que pour les murs (45 minutes environ) à cause des réservations.

Mur de séparation

Gaine technique

Photo 95: Vue de face du coffrage

Photo 96: Vue de dessus du coffrage d’une gaine technique.

Page 97: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

82

Le bétonnage de la gaine se fait avec le bétonnage du voile de séparation qui lui est lié.

D’autre part, pour la vibration, l’ouvrier utilise un vibreur qui correspond à l’épaisseur de la gaine.

La finition se fait avec la finition des murs.

3.7. Les installations électriques :

Toutes les installations électriques sont assurées par la société CIMELTA. Les ouvriers de la

CIMELTA travaillent parallèlement avec les ouvriers de la SCB pendant les Travaux de gros œuvre,

de la fondation à la toiture.

En effet, ces ouvriers installent des tubes en plastiques grises, appelées tubes annelées, au

cours du ferraillage des voiles et des dalles de compression. Ces tubes renferment les différents fils

conducteurs : de la télévision, du téléphone, de la phase, du neutre et de la prise de terre. Elles seront

donc encastrées dans le mur et les planchers.

Les conduits électriques peuvent se trouver dans les plafonds, dans les gaines, dans les

planchers, dans les voiles…

3.8. Joint de dilatation :

Le bâtiment R+6 se divise en 2 zones : la zone 1 et la zone 2. A l’intersection des 2 zones, on

met en place une couche de feuille de polystyrène d’environ 2cm d’épaisseur : c’est le joint de

Tubes annelées

Fils électriques

Photo 98: Ferraillage de la gaine technique

Photo 97: Gaine technique après bétonnage

Photo 99: Installations dans la dalle

Photo 100: Installations dans la gaine technique

Page 98: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

83

dilatation. On trouve également un joint de dilatation à la jonction du grand bâtiment et du local

technique.

On sait que le béton se dilate sous l’effet de la chaleur. Le joint de dilatation permet à chaque

zone du bâtiment de se dilater, sans qu’il y ait fissuration. Par ailleurs, en cas de défaillance de la

fondation, le joint de dilatation évite une fissuration totale de tout le bâtiment. La fissuration ne se

trouverait alors que dans la zone concernée.

La mise en œuvre du joint de dilatation commence depuis les longrines. En effet, la

discontinuité du bâtiment commence au niveau des longrines jusqu’aux acrotères de la toiture.

3.9. Voiries et Réseaux Divers – V.R.D :

Les Voiries et Réseaux Divers ou VRD concernent les divers réseaux dont les canalisations et

les voiries dans l’enceinte du Projet. Ce paragraphe étudie principalement les canalisations

d’adduction d’eau et d’évacuation des eaux usées.

Dans ce Projet, la Société SCB ne s’occupe que des évacuations des eaux usées. L’adduction

d’eau est assurée par la CIMELTA.

3.9.1. Les éléments du VRD pour l’évacuation des eaux usées :

Il y a trois éléments fondamentaux :

- Les buses : élément cylindrique en béton de dimensions différentes.

- Les regards, placés le long des buses pour la vérification de leur état et leur curage.

- Caniveaux : ouvrage en béton armé, qui rejettent les eaux du site vers un égout public.

Joint de dilatation en polystyrène

Ligne de séparation des 2

Photo 102: Séparation des 2 zones

Photo 101: Mise en place du joint de dilatation

Page 99: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

84

3.9.2. Principe d’évacuation :

Les eaux usées venant du bâtiment, à travers les différents conduits comme les gaines

techniques, sont renvoyées dans les buses correspondantes.

Ces buses souterraines les acheminent vers les caniveaux.

Ces derniers rejettent le tout dans un égout public après avoir subi un traitement chimique

préalable. Dans le cas de notre Projet, les eaux usées sont rejetées dans le marais Masay.

3.9.3. Mise en place des buses :

3.9.3.1. Implantation :

Toutes les implantations sont réalisées par le topographe suivant le plan donné par le Bureau

d’Etudes. La largeur de fouille à faire et l’alignement sont matérialisées sur le terrain naturel avec du

traçage avec de la poudre de chaux.

3.9.3.2. Fouille :

L’excavation du sol se fait avec une pelleteuse avec une profondeur aux environs de 1,50m.

Le conducteur d’engin suit les traçages de l’implantation.

Photo 103: Réalisation de la fouille

3.9.3.3. Pose :

La pelle verse ensuite du sable de carrière dans la fouille pour le réglage du niveau des buses.

La buse est soutenue par une sorte de croche métallique. Cette croche sera accrochée à la pelle

de l’engin. Le conducteur descend ensuite la buse dans la fouille.

A chaque pose, le topographe vérifie à la fois l’altimétrie et l’alignement de la buse.

Page 100: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

85

La vérification de l’altimétrie permet la mise en pente des buses. Elle se fait avec l’appareil de

niveau. Alors que pour l’alignement, le topographe utilise le théodolite.

Pendant la vérification, les buses sont fixées de part et d’autre par des madriers. Les maçons

scellent ensuite les jonctions des buses entre elles avec du mortier de ciment.

Après la pose, on verse du sable par-dessus les buses. Le bût est d’amortir les chocs au

passage des charges et d’éviter les cassures.

Remarque : La pente est très faible à raison de 1 à 2%o et il n’y a aucune tolérance.

3.9.4. Les caniveaux :

Les caniveaux sont également des ouvrages souterrains en béton armé. Dans ce Projet, on

rencontre le type de caniveau fermé. Il a une section rectangulaire.

Photo 107: Coffrage d’un caniveau fermé

3.10. La Toiture :

La toiture de cet ouvrage est constituée d’une terrasse en béton armé. Le principe est le même

que pour les planchers des étages courants. A une seule différence qu’après la réalisation de la

terrasse, on effectue une mise en pente.

Croche de maintien

Buttage en bois

Photo 105: Pose de la buse

Photo 104: Buttage Photo 106: Alignement des buses

Page 101: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

86

3.10.1. Les acrotères :

Les acrotères se trouvent sur tout le pourtour de la toiture et au niveau du joint de dilatation.

Sa hauteur est de 1m.

Pour le coffrage, les charpentiers suivent les implantations faites par le topographe. Les

coffrages sont en bakélisé. A l’intérieur, le buttage se fait avec des madriers et des étais métalliques.

Tandis que pour l’extérieur, les coffrages sont montés sur des consoles.

Sur la partie courbe, les coffrages suivent la même courbure que les coffrages des voiles

courbes.

Des chanfreins sont réalisés au niveau des angles de bordure des acrotères. Ils se présentent

juste par une petite inclinaison. Pour avoir le chanfrein, le charpentier fixe le long du coffrage, à

l’intérieur, une tige refendue selon l’inclinaison voulue. Cette tige délimitera le niveau supérieur du

béton.

Le ferraillage et le bétonnage se font comme pour les poutres.

3.10.2. Les ouvertures de la toiture :

Des ouvertures sont réalisées sur la toiture terrasse. Des murettes en béton armé contournent

ces ouvertures.

Les ouvertures ou trémies concernent :

• La trappe de visite,

• La couverture de la cage d’ascenseur,

Chanfrein

Photo 109: Ferraillage de l’acrotère.

Photo 108 : Coffrage de l’acrotère

Photo 110: Acrotère

Page 102: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

87

• L’éclairage zénithale ou skydôme pour la cage d’escalier.

Le topographe effectue les implantations de ces trémies après la réalisation de la terrasse.

Ensuite, les ferrailleurs montent les armatures constituées simplement par une couche de treillis

soudés. Viennent après, les charpentiers pour le coffrage en bois et en bakélisé. Enfin, on procède au

bétonnage.

Remarque : Il existe aussi sur la terrasse des petites ouvertures liées chacune à une gaine technique

déjà scellée.

3.10.3. Les formes de pente :

Après la réalisation des acrotères et des ouvertures de la toiture, on procède à la mise en pente

de la terrasse, avec une couche de chape en mortier de ciment.

La mise en pente de la toiture a pour objectif d’évacuer les eaux pluviales vers les ouvertures

des gaines techniques. Effectivement, pour éviter toutes stagnations d’eau, aucune surface de la

terrasse ne doit être plane et horizontale.

Les formes de pente sont mentionnées dans un plan venant du Bureau d’Etudes. A partir de ce

plan, le topographe effectue les implantations, le but étant de chercher les points de références et leur

côte respective. Il marque ensuite ces points sur la dalle avec une peinture rouge. La mise en œuvre

s’effectue à l’aide d’un théodolite.

Après la mise en pente de la toiture, on procède à la mise en œuvre de l’étanchéité et du

revêtement. Ces taches sont assurées par la CIMELTA.

Photo 111: Coffrages des ouvertures de la toiture

Page 103: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

88

Photo 112: Cotation d’un point de la forme de pente

Après la réalisation de la toiture, le bâtiment est mis hors-eau, et c’est là que prennent fin les

Travaux de gros œuvres.

Page 104: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Technologie d’exécution sur chantier

89

Conclusion :

En conclusion, la technologie appliquée par la SCB diffère des technologies rencontrées dans

les constructions ordinaires. L’Entreprise adopte ici des technologies modernes et professionnelles.

Les avantages sont facilement perceptibles au niveau de la rapidité d’exécution, la qualité et la

précision de l’ouvrage ; particulièrement pour le béton. Cependant, l’application de ces technologies

nécessite l’utilisation des matériaux coûteux et des matériels perfectionnés. Cela explique la rareté

des Entreprises qui en possèdent, actuellement, à Madagascar. C’est pourquoi, ces genres de

technologies ne sont adoptés que par les grandes Entreprises comme la SCB.

Page 105: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Partie 3 : Etudes Technique et Financière du Projet

Page 106: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

90

Introduction :

Avant toute réalisation de Projet de construction, des études préalables sont effectuées pour

pouvoir guider les divers Travaux d’exécution. Ces études concernent les Etudes Techniques et

l’Etude Financière. Les Etudes Techniques de Bâtiment se portent sur les calculs de

dimensionnement et des armatures des éléments en BA ; tandis que l’Etude Financière offre une

estimation du Projet. Dans cette troisième partie, voyons dans le premier chapitre un exemple de

calcul d’un poteau en BA. Ensuite, élaborons au cours du second chapitre, le devis estimatif du Projet

IBIS avec les BDE Annexes et les Sous Détails de Prix que nous retrouverons dans les Annexes 2 et

3.

Page 107: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

91

CHAPITRE 1 : CALCULS D’UN POTEAU EN BETON ARMEE.

1.1. Calcul de pré-dimensionnement :

Pour faire le pré dimensionnement d’un poteau, on a les formules suivantes :

� � � � ��.���� Avec ���� � ��� � �.��������� ��� � 14.17$%� & 14.2$%� si ���� � 25$%�+ � 1 ; Υ. � 1.5 / (2)

0.9 : coefficient de sécurité ou taux de travail du béton ; ���: Contrainte admissible du béton ;

fc28 : Résistance à la compression du béton dosé à 350Kg ;

Υb : coefficient de sécurité du béton (combinaison fondamentale)

Q=1 car la durée d’application t de la combinaison d’action 24h

Calculons ��� : Avec + � 1 ; Υ. � 1,5 12 ���� � 25$%�

��� � ��� � �.��34��3�.� � 14,17$%�

Déterminons S :

5 � 62,65 � 2 8 0,60: � 4,98 � 29,38 �² Déduisons N :

? � 1 � 1,30 � 29,38 � 38,19 @�?

Soit à trouver B :

� � � � 38,19 � 10A�0.9 � 14,17 � 0,003

� � � � 0,003

Page 108: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

92

Prenons donc B=0,18m²

Par ailleurs, les poteaux doivent aussi remplir la condition de non flambement. Il faut que :

BCD E 14.4 pour une section rectangulaire.

Où F� est la longueur de flambement du poteau.

Et F� � 0.7F� avec F� est la longueur libre du poteau.

Avec F� � 3,88�

F� � 0,7 � 3,88 � 2,72 �

BCD � 8,06 E 14,4

Avec a = 0 ,3 m

Déterminons de la section du poteau du local technique R+0 :

Tableau 2 : Détermination de la section d’un poteau.

n S [m2] N [daN] ��� [MPa] B [m2] a [m] B /a [m] Section [cm2]

1 29,38 38,19 14,17 0,18 0,30 0,6 30-60

Source : auteur

1.2. Descente des charges.

1.2.1. Données de calcul :

Il faut d’abord considérer la nature et l’importance des forces agissant sur les bâtiments. Ce sont les charges permanentes ou poids mort, les surcharges d’exploitation, et les surcharges climatiques.

Le local technique ne comporte que des poteaux extérieurs.

- Dans le sens transversal, on trouve 2 files de poteaux espacées de 9,97m. - Dans le sens longitudinal, nous avons 13 files de poteaux espacées respectivement de :

5,31m – 5,65m – 5,07m – 5,00m – 5,07m – 5,77m – 5,31m – 5,31m – 5,30m – 5,31m – 5,31m – 4,66m.

• Dimensions :

Hauteur entre planchers = 3,88m.

Page 109: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

93

• Ossature :

Tableau 3 : section des poutres, acrotères et poteaux.

DESIGNATION SECTION Poteau Type 1 30cm * 60cm Poteau Type 2 30cm*40cm

Acrotères 20cm * 117cm Poutres transversales 60cm * 120cm

Source : auteur

• Les densités :

Tableau 4 : Charges permanentes des éléments constituants la structure

DESIGNATIONS

DENSITE PARTIELLE

[daN/m2]

Toiture terrasse Béton armé d’épaisseur e=22cm 2500x0.22=550 TOTAL 550 PLANCHER Dallage d’épaisseur 20cm 2500 0.20 = 500 TOTAL 500 ACROTERE Acrotères 500 Etanchéité 24 TOTAL 524 MUR Mur de remplissage en maçonnerie d’agglos e=20cm 250 Mur de remplissage en maçonnerie d’agglos e=10cm 200 TOTAL 450 POTEAUX 2500 POUTRES 2500

Source : auteur

Page 110: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

94

• Surcharge d’exploitation :

Tableau 5 : Surcharge d’exploitation

Type CHARGES [Kg/m2] Toiture terrasse 150 Garage 250 cloison 75

Source : auteur

• Surcharges climatiques :

Ces surcharges comprennent les effets de la neige, les effets du vent, les effets des séismes.

a) Effet de neige :

L’effet de neige est inutile en raison de son inexistence à Madagascar.

b) Effet du vent :

Ces effets sont extrêmement complexes. La direction du vent est supposée horizontale. Elle est fonction :

o De la vitesse du vent ;

o De la catégorie de la construction et de ses proportions d’ensemble ;

o De l’emplacement de l’élément considéré dans la construction et de son orientation, par rapport au vent ;

o Des dimensions de l’élément considéré ;

o De la forme de la paroi (plane ou courbe) à laquelle appartient l’élément considéré.

• Pression dynamique et coefficient de pression :

L’action élémentaire unitaire « p » exercée par le vent sur une des faces d’un élément de paroi est donnée par un produit p=c q, dans lequel :

q : pression dynamique, fonction de la vitesse du vent ;

c : un coefficient de pression fonction des dispositions de la construction.

On suppose que la structure est conçue pour supporter un vent cyclonique de 150Km/h.

La pression dynamique due au vent est fonction de sa vitesse.

Page 111: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

95

(3)

v : vitesse du vent en m/s ;

q : pression dynamique en daN/m² avec v= 150Km/h =14.66m/s

Cette pression dépend des zones d’implantation de la construction.

On doit envisager dans les calculs une pression dynamique normale et une pression dynamique extrême ; le rapport de la seconde à la première est pris égal à 1.75

250/145=1.75

Pour Antananarivo qui se trouve dans les zones des hauts plateaux, la valeur de la pression dynamique à prendre est :

• Vent normal : qn= 143 daN/m2

• Vent extrême : qex= 250 daN/m2

Figure 9 : Surface intéressée par chaque poteau.

Page 112: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

96

Figure 9 : Coupe

1.2.2. Calcul des charges permanentes pour les poteaux P1 et P2 :

Tableau 6 : Descente des charges permanentes du poteau P1

Niveau Désignation Dimensions Poids

unitaires (daN/m²)

Poids total (daN) Longueur

(m) Largeur (m)

Hauteur (m)

n1 Poutre longitudinale 5,31 0,2 1,17 2500 3 106 poutre transversale 5,31 0,6 1,2 2500 9 558 plancher toiture terrasse 5,31 5,18 450 12 378 P total n1 25 042 n2 venant de n1 25 042 poteau 0,6 0,3 3,46 2500 1 557 P total n2 26 599 n3 venant de n2 26 599 dallage 5,31 5,18 450 12 378 longrine longitudinale 5,31 1 0,2 2500 2 655 longrine transversale 5,19 0,3 0,6 2500 2 336 mur de remplissage 4,8 3,46 225 3 737 P total n3 47 704 Source : Auteur

n3

n2

n1

Page 113: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

97

Tableau 7 : Descente des charges permanentes du poteau P2.

Niveau Désignation Dimensions Poids

unitaires (daN/m²)

Poids total (daN) Longueur

(m) Largeur (m)

Hauteur (m)

n1 Poutre longitudinale 5,31 0,2 1,17 2500 3 106 poutre transversale 5,31 0,6 1,2 2500 9 558

plancher toiture terrasse 5,31 5,18 450 12 378 P total n1 25 042

n2 venant de n1 25 042 poteau 0,6 0,3 3,46 2500 1 557 P total n2 26 599

n3 venant de n2 26 599

dallage 5,31 5,18 450 12 378 longrine longitudinale 5,31 1 0,2 2500 2 655 longrine transversale 5,19 0,3 0,6 2500 2 336 mur de remplissage 4,8 3,46 225 3 737

P total n3 47 704

Tableau 8 : Récapitulation

NIVEAU P1 [daN] P2 [daN] ∑Pi=G H=G/100 n1 25 042 25 042 50084 500,84 n2 26 599 26 599 53198 531,98 n3 47 704 47 704 95408 954,08

Remarquons que les 2 poteaux supportent une même valeur de charge permanente.

1.2.3. Calcul des surcharges d'exploitation :

Il faut d’abord déterminer la surface intéressant chaque poteau.

Tableau 9 : surfaces intéressées par chaque poteau.

Longueur [m]

Largeur [m]

Surface intéressée par chaque poteau

[Si] en [m²] 5,31 5,19 S1 28 5,31 5,19 S2 28

Source : auteur

Page 114: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

98

1.2.4. Surcharges d’exploitation appliquées à chaque poteau et à chaque niveau :

Tableau 10 : Surcharges d’exploitations

Surcharges d'exploitation [daN/m²]

Cloison légère 75 Local technique 400 Toiture terrasse 150

1.2.5. Charge par niveau :

A partir des surcharges à chaque niveau et les surfaces intéressées par chaque poteau, on peut déterminer les surcharges soumises à chaque poteau, en appliquant la loi de dégression si nécessaire.

Tableau 11 : loi de dégression

i Coefficient qi [daN/m²] 1 1 150 3 1 0

Source : auteur

Où qi : valeur de la surcharge du niveau i.

On obtient alors les charges par niveau :

Tableau 12 : charges par niveau

Formule Niveau P1 P2 q1*Si (1) n1-n2 4134 4134

q3*Si (2) ajouter 0 0

(1)+(2)=(3) n3 4134 4134

Source : auteur

Où q : valeur de la surcharge en [daN/m2] ;

S : surfaces intéressées par chaque poteau ;

P : surcharge à chaque niveau pour chaque poteau.

1.2.6. Calcul des effets du vent :

On a déjà vu précédemment que la structure a été conçue pour supporter un vent cyclonique de 150km/h et on a déterminé q=106.5 daN/m2.

Page 115: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

99

Tableau 13 : effet du vent

X1 (m) 0 X2 (m) 5,31

Source : auteur

Avec X : longueur soumise à l’effet du vent.

1.2.7. Détermination de d1 et d2 :

On cherche d’abord, la surface des poteaux ; soit Pi :

Tableau 14 : Surface des poteaux.

Niveau P1 (m²) P2 (m²) ∑Pi (m²) n1

n2-n3 0,18 0,18 0,3600 Source : auteur

On détermine ensuite la position de G à chaque niveau.

Soit di la distance entre G et le poteau Pi, on a alors : ; (4)

(5)

Tableau 15 : Positionnement de G et

V =106.5 daN/m² L=5,31m

Niveau d1 d2 Ii=∑Pi*di² n1

n2-n3 2,655 2,655 2,54

Page 116: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

100

Tableau 16 : Paramètres de calculs de Fi.

Niveau H[m] S=L*h [m²] F=S*v [m3] z=h/2 [m] µ=F*z [m²] n1 0,78 4,1418 441,1017 0,39 172

n2-n3 3,88 20,6028 2194,1982 1,94 4257 Source : auteur

La formule de Fi est : (6)

Tableau 17 : Valeurs de F

Niveau F1 F2 n1 802 802

n2-n3 802 802 Total 1603

Source : auteur

1.2.8. Effet du séisme :

Tableau 18 : Paramètres de calcul de l’effet du séisme

Niveau G=∑Pi H=G/100 z=h/2 (m) n1 50084 500,84 0,39 n2 53198 531,98 1,94 n3 95408 954,08 1,94

Source : auteur

Tableau 19 : Effet de séisme

Niveau µi=Hi*zi F1=µi*di*pi/Ii F 2 n1 195,3 36,8 36,8 n2 1032,0 194,4 194,4 n3 1850,9 348,6 348,6

Source : auteur

Page 117: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

101

Récapitulation des différentes charges pour P1 et P2 :

Tableau 20 : Récapitulation

Niveau charge

permanente [daN]

Surcharge d’exploitation

[daN]

VENT [daN]

n1 25042 4134 802 n2 26599 4134 802 n3 47704 4134 802

Source : auteur

Rapportons les charges suivantes aux états limites :

ELU: 1,35G + 1,5Q + W

A.N: 1.35 x 47 704 + 1.5 x 4 134 + 802 = 71 752 daN

ELS: G + Q +0,77W

A.N: 47 704 + 4 134 + 0.77 x 802 = 52 723,9 daN

Nous remarquons que les poteaux P1 et P2 sont soumis à des charges égales que ce soit charge permanente, surcharge d’exploitation, effet du vent et effet de séisme.

1.3. Détermination des armatures :

Pour avoir une bonne continuité d’armature, on va fixer la dimension de tous les poteaux et prendre comme titre d’exemple de calcul la section 30 cm x 60 cm qui est la plus chargée.

• Géométrie :

o Section de calcul : 0.30 m x 0.60 m

o Section réduite : Br = (60 – 2)2 = 2704 cm2

o Périmètre du béton : u = (0.30+0.60) x 2 = 1.80 m

o Longueur libre Lo = 3,88 m

Ici, on a un bâtiment courant : lf = 0.7 x 3,88 = 2,71m.

• Inventaire des charges :

o Charge permanente : G = 47,704 T ;

o Charge d’exploitation : Q = 4,134 T ;

o Charge variable due au vent et au séisme : W = 0,802 + 0,349 = 1,151 T ;

Les valeurs de Q et G sont obtenues à partir de la descente des charges.

Page 118: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

102

Soit Nu : l’effort normale ultime c'est-à-dire la charge appliquée sur le poteau.

Nu = 1.35 G + 1.5 Q = 1.35 x 47,704 + 1.5 x 4,134 + (0.802 + 0,349) = 71,75 T.

• Calcul des armatures longitudinales :

o Elancement :

(6)

Avec, = 2,71 m et 0.60 m

15,65

- Coefficient β :

Pour λ = 15,65 50; on a : β = β =

β = 1,04

- Effort équilibré par le béton :

Nb = (7)

Où : Br = 2704 cm2

On a: Nb = = 425,73 T.

- Effort équilibré par l’acier:

Ns = β Nu – Nb (8)

Alors, Ns = 1,04 x 71,75 – 425,73 = -351,1 T < 0.

- Section d’armature minimale:

Elle est obtenue par l’égalité suivante:

Amin = max (4 u ; 0.2B/100) (9)

Page 119: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

103

4 u = 4 x 1,80 = 7,2 cm2 ;

0.2B/100 = 0.2 x 30 x 60 /100 = 3,6 cm2.

Alors, Amin = 7,2 cm².

D’où :

A = Amin = 7,2cm² prenons alors 8HA 12 = 9,04 cm²

• Calcul des armatures transversales:

Soit Φt l’armature transversal qui vérifie la relation suivante:

5 mm Φt 12 mm et Φt Φl/3

Où, Φl le plus diamètre des armatures longitudinaux.

Alors Φt 18/3 = 5,3 mm.

On va prendre Φt = 6 mm.

Ecartement maximal :

Stmax = minI 15JF � 15 K 1.8 � 27 L�� 8 10 L� � 60 8 10 L� � 70 L�40 L� / Soit Stmax = 27 cm.

Prenons comme enrobage des armatures e = 3 cm.

Page 120: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

104

CHAPITRE 2 : EVALUATION DU COUT DU PROJET.

2.1. BDE du Bâtiment R+6:

Tableau 21 : BDE Bâtiment R+6

N° Désignation des travaux Unité Quantité Prix

unitaire Montant en Ariary

1 INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER

1.01 Installation de chantier Fft 1 15 000 000 15 000 000

1.02 Repli de chantier Fft 1 8 000 000 8 000 000

23 000 000

INFRASTRUCTURE

2 TERRASSEMENT

2.01 Fouille m³ 681 24 500 16 684 500

2.02 Remblai dés et longrines m³ 403 91 750 36 975 250

2.03 Evacuation des terres excédentaires m³ 279 24 500 6 835 500

2.04 Remblai général en sable de carrière m³ 162 56 230 9 109 260

2.05 Remblai général en stérile m³ 1 800 78 550 141 390 000

2.06 Tout venant ép.=20cm m³ 162 91 750 14 863 500

Total TERRASSEMENT : 225 858 010

3 OUVRAGES ET BETON EN INFRASTRUCTURE

3.01 Dallage de fondation m² 840 673 223 565 507 320

3.02 Pieux D=900 U 25 23 658 080 591 452 000

3.03 Pieux D=1200 U 16 31 540 200 504 643 200

Total OUVRAGES ET BETON EN INFRASTRUCTURE: 1 096 095 200

SUPERSTRUCTURE

4 R.D.C

4.01 Béton armé D375 m³ 637 530 500 337 928 500

Page 121: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

105

N° Désignation des travaux Unité Quantité Prix

unitaire Montant en Ariary

4.02 Coffrage soigné m² 3 508 5 000 17 540 000

4.03 Coffrages circulaires m² 61 2 300 140 300

4.04 Coffrages Poteaux circulaires m² 116 1 350 156 600

4.05 Ragréage m² 1 842 3 150 5 802 300

4.06 Aciers pour armatures kg 107 793 5 800 625 199 400

4.07 Joint de dilatation en Polystyrène m² 74 4 400 325 600

4.08 Mannequins u 26 4 900 127 400

Total RDC : 987 220 100

5 ETAGE 01

5.01 Dalle étage 1 m² 826 120 526 99 554 476

5.02 Voile étage 1 m² 867 465 050 403 198 350

5.03 Poutres étage 1 m3 22 965 615 21 243 530

5.04 Poteaux étage 1 m3 36 1 100 914 39 632 904

5.05 Escalier étage 1 U 4 4 984 938 19 939 752

Total ETAGE 01 : 583 569 012

6 ETAGE 02

6.01 Dalle étage 2 m² 826 120 526 99 554 476

6.02 Voile étage 2 m² 867 465 050 403 198 350

6.03 Poutres étage 2 m³ 22 965 615 21 243 530

6.04 Poteaux étage 2 m³ 36 1 100 914 39 632 904

6.05 Escalier étage 2 U 4 4 984 938 19 939 752

Total ETAGE 02 : 583 569 012

7 ETAGE 03

7.01 Dalle étage 3 m² 826 120 526 99 554 476

Page 122: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

106

N° Désignation des travaux Unité Quantité Prix

unitaire Montant en Ariary

7.02 Voile étage 3 m² 867 465 050 403 198 350

7.03 Poutres étage 3 m³ 22 965 615 21 243 530

7.04 Poteaux étage 3 m³ 36 1 100 914 39 632 904

7.05 Escalier étage 3 U 4 4 984 938 19 939 752

Total ETAGE 03 : 583 569 012

8 ETAGE 04

8.01 Dalle étage 4 m² 826 120 526 99 554 476

8.02 Voile étage 4 m² 867 465 050 403 198 350

8.03 Poutres étage 4 m³ 22 965 615 21 243 530

8.04 Poteaux étage 4 m³ 36 1 100 914 39 632 904

8.05 Escalier étage 4 U 4 4 984 938 19 939 752

Total ETAGE 04 : 583 569 012

9 ETAGE 05

9.01 Dalle étage 5 m² 826 120 526 99 554 476

9.02 Voile étage 5 m² 867 465 050 403 198 350

9.03 Poutres étage 5 m³ 22 965 615 21 243 530

9.04 Poteaux étage 5 m³ 36 1 100 914 39 632 904

9.05 Escalier étage 5 U 4 4 984 938 19 939 752

Total ETAGE 05 : 583 569 012

10 ETAGE 06

10.01 Dalle étage 6 m² 826 120 526 99 554 476

10.02 Voile étage 6 m² 867 465 050 403 198 350

10.03 Poutres étage 6 m³ 22 965 615 21 243 530

10.04 Poteaux étage 6 m³ 36 1 100 914 39 632 904

Page 123: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

107

N° Désignation des travaux Unité Quantité Prix

unitaire Montant en Ariary

Total ETAGE 06 : 563 629 260

11 TOITURE TERRASSE

11.01 Béton armé m³ 31 548 720 17 010 320

11.02 Forme de pente m³ 61 238 400 14 542 400

11.03 Coffrage soigné toiture m² 284 5 000 1 420 000

11.04 Coffrages circulaires toiture m² 49 2 300 112 700

11.06 Ragréage toiture m² 167 3 150 524 475

11.07 Aciers pour armatures toiture kg 952 5 800 5 521 600

11.08 Joint de dilatation en Polystyrène m² 16 4 400 70 400

11.09 Etanchéité m² 254 6 400 1 625 600

Total TOITURE TERRASSE : 40 827 495

TOTAL BATIMENT R+6 5 854 475 125 Ar

Source : auteur

Page 124: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

108

2.2. Local technique :

Tableau 22 : BDE local technique

Source : auteur

PRIX BATIMENT R+6 = 5 854 475 125 Ar

PRIX BATIMENT LOCAL TECHNIQUE = 1 078 626 670 Ar

PRIX TOTAL DU BATIMENT = 6 932 101 795 Ar

PRIX AU m² = 1 072 000 Ar

1 TERRASSEMENT 1.1 Fouille m³ 705 24 500 17 272 500 1.2 Remblai dés et longrines m³ 571 56 230 32 107 330

1.3 Evacuation des terres

excedentaires m³ 134 24 500 3 283 000 1.4 Tout venant ép=20cm m³ 95 91 750 8 716 250

Sous total : TERRASSEMENT 61 379 080

2 INFRASTRUCTURE 2.1 Dallage de fondation m² 672,7 673223 452877112,1 2.2 Pieu D600 U 8 15759906 126079248 2.3 Pieu D900 U 4 22893680 91574720

Sous total : INFRASTRUCTURE 670 531 080

3 SUPERSTRUCTURE 3.1 Béton pour béton armé D375 m3 287 578 720 166 092 640 3.2 Aciers pour armature kg 20 463 5 800 118 685 400 3.3 Coffrage ordinaire m² 1 615 2 150 3 472 250 3.4 Joint de dilatation m² 138 4 400 607 200 3.5 Mur de remplissage m² 1 147 48 140 55 216 580 3.6 Mur de séparation m² 62 42 620 2 642 440

Sous total : SUPERSTRUCTURE 346 716 510

TOTAL BATIMENT LOCAL TECHNIQUE

………………………………………………………………………………………………………

1 078 626 670 Ar

Page 125: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Etude technique et financière du Projet

109

Conclusion :

Bref, les Etudes Techniques de la construction d’un Bâtiment s’avère d’une

importance considérable. D’autre part, sur le plan financier, nous pouvons dire que la

réalisation du Projet de construction de l’Hôtel Ibis nécessite un investissement onéreux. En

effet, les prix du béton et des aciers se sont accrus considérablement à Madagascar depuis

quelques temps.

Page 126: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

CONCLUSION

GENERALE

Page 127: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Conclusion Générale

110

CONCLUSION GENERALE

Les Travaux menés sur l’Hôtel IBIS nous a beaucoup aidés à approfondir les

techniques de construction et les technologies et à acquérir de nouvelles compétences.

Ce stage a conduit à une capitalisation des acquis théoriques pendant le cycle d’étude

en vue de l’obtention de la licence es Sciences Techniques en Bâtiment et Travaux Publics.

Les descentes sur terrain pendant la période de stage nous ont permis de nous approprier de

détails techniques d’exécution et aussi d’appréhender l’élaboration d’un devis estimatif de

grands Travaux. Ces découverts nous ont été bénéfiques sous son volet théorique et

enrichissant, sous son aspect pratique.

L’objectif du stage étant de mettre en pratique les théories apprises à l’ESPA et de les

tester en terme plus concrets, l’exactitude de nos acquis théoriques se confirme sur le terrain,

notamment au chantier. Le fait de travailler à longueur de journée dans une activité de grande

construction a étoffé considérablement nos connaissances et nous en sommes reconnaissant à

l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo et la SCB. L’intégration en tant que

stagiaire dans un tel Projet nous incite au terme de ce mémoire à des perspectives de second

d’œuvre. L’exploitation à long terme c'est-à-dire jusqu’à achèvement de ce Projet offrirait une

éventualité d’opérer sur le marché de l’habitat à Madagascar notamment dans le secteur

touristique. Et le développement du secteur Bâtiment constitue un atout potentiel pour

l’économie du pays.

Page 128: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

BIBLIOGRAPHIE

Page 129: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Bibliographie

111

BIBLIOGRAPHIE

[1]. « Charte de l’Hôtel IBIS » par le Groupe ACCOR – dernier mis à jour 2007.

[2]. Adam M. Neville, Propriétés des bétons, Ed. Eyrolles, 1992, p. 805.

[3]. ANONYME,http://www2.cegepoutaouais.qc.ca/fsthilaire/estimation_batiment,

coffrage et structure du béton, travaux de bâtiments, 2008

[4]. Centrale à Béton TANA SUD, Principe du bêton, édition TANA SUD

Ankadimbahoaka, 2004.

[5]. D. Didier, N. Girard, M. Le BRAZIDEC, P. NATAF, R. PRALAT et J. THIESSET,

Précis de chantier – matériel et matériaux, mise en œuvre, normalisation, Edition

Nathan, AFNOR, p.150, 1994.

[6]. Entreprise COLAS, « Technologie de mise en œuvre d’un pieu en Béton Armé » ;

édition COLAS, Atelier forage, 2005.

[7]. H. RENAUD, F. LETERTRE, Travaux de construction : technologie du bâtiment

gros-oeuvre, Les Éditions Foucher, 1995

[8]. L. KHAN, Evolution des coffrages, Annales de l’Institut Technique du Bâtiment et

des Travaux Publics, N°27, Série B, B.A., 1954.

[9]. LNTPB, Etude géotechnique du site, DOSSIER N° 07 SF 30, SCB, IVM 18D

Anosizato Est, BP 944, septembre 2007

[10]. M. LAQUERBE, « le béton », TOME-1, INSA de RENNES -1974

[11]. Mémento CATED, Notion de base sur le béton, Réf. M 97, octobre 93

[12]. Méthodes, analyses, interprétations, Laboratoire central des ponts et chaussées,

pp.468, 1994.

[13]. Michel VENUAT, La pratique des ciments, mortiers et béton, Edition Le Moniteur,

1989.

[14]. Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêt et du Tourisme,

http://www.meeft.gov.mg, Données statistiques du Tourisme à Madagascar –– année

2007.

Page 130: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Bibliographie

112

[15]. Norme NF P 06-001 Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des

bâtiments - AFNOR, juin 1

[16]. Norme NF P 06-004 Bases de calcul des constructions - Charges permanentes et

charges d’exploitation dues aux forces de pesanteur - AFNOR, mai 1977.

[17]. P. L’HERMITE, Expérience et technologie du béton, Revue Béton 189, N° 374,

juillet-août 1979.

[18]. Raymond DUPAIN, Roger LANCHON, Jean-Claude SAINT-ARROMAN, A

CAPLIEZ, Granulats, sols, ciments et béton : Caractérisation des matériaux de génie

civil par les essais de laboratoire, Editions CASTEILLA, 2004

[19]. SCB, « Procédé de calcul de pré dimensionnement d’un poteau en BA », Bureau

d’Etude SCB, Anosizato Est

[20]. Véronique BAROGHEL-BOUNY, Caractérisation des pâtes de ciment et des bétons.

[21]. Y. VANHOVE, Contribution à l’étude du frottement d’un béton auto-plaçant

contre une surface métallique – Application aux poussées contre les coffrages. Thèse de

Doctorat à d’Artois, décembre 2001.

Page 131: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

ANNEXES

Page 132: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

ANNEXE 1

Page 133: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

113

ANNEXE 1 : DONNEES STATISTIQUES DU TOURISME.

• Évolution des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières :

Tableau : Évolution des arrivées des visiteurs

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Janvier 8 377 10 632 11 209 7 174 11 861 12 011 16 590 19 908 20 138

Février 7 673 7 638 9 011 2 942 9 919 10 019 13 751 16 089 16 639

Mars 10 620 10 973 11 027 2 743 12 763 12 981 18 734 22 294 23 834

Avril 9 497 11 841 13 107 2 792 9 364 17 062 22 005 24 667 25 752

Mai 10 285 12 459 13 218 1 761 13 179 21 172 22 548 25 765 26 354

Juin 10 073 12 855 15 762 3 061 12 139 19 473 25 418 23 733 28 857

Juillet 15 504 16 942 18 034 5 123 15 053 26 970 28 943 31 956 34 104

Août 13 679 17 321 17 166 6 636 13 953 25 109 27 215 30 628 36 714

Septembre 11 876 15 417 16 008 6 392 11 707 22 361 27 280 32 165 32 213

Octobre 15 410 15 514 16 121 7 505 10 124 21 568 26 097 32 364 34 231

Novembre 13 838 14 319 14 307 7 173 10 036 20 489 24 792 28 511 32 612

Décembre 11 421 14 160 15 238 8 372 9 132 19 569 23 678 23 650 32 900

TOTAL 138 253 160 071 170 208 61 674 139 230 228 784 277 052 311 730 344 348

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et du Tourisme

• Évolution des emplois directs générés par le secteur (cumul) : Tableau : Evolution des emplois

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Hôtels et/ou Res. 12 640 13 628 14 010 14 031 14 809 15 906 16 877 17 805 19 395

EVPT 2 934 3 231 3 554 3 563 3 781 3 939 4 310 4 527 4 852

TOTAL 15 574 16 859 17 564 17 594 18 590 19 845 21 167 22 409 24 237

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et Tourisme

Page 134: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

114

• Taux d'occupation moyen des hôtels : Tableau : Taux d'occupation moyen des hôtels

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Taux (%) 60% 63% 66% 22% 40% 55% 55% 57% 63%

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et du tourisme

• Durée moyenne de séjour : Tableau : Durée moyenne de séjour

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Pays ( j ) 20 20 20 9 15 20 20 17 17

Hôtel ( j ) 4 4 4 2 4 4 4 4 4

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et du Tourisme

• Évolution de l'offre (cumul) : Tableau : Évolution de l'offre

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Nombre d'hôtels 556 644 695 717 768 853 937 1 015 1 181

Nombre d'EVPT 331 370 413 522 553 589 709 755 825

Nombre chambre 7 207 7 779 8 435 8 780 9 325 10 230 10 879 11 872 13 340

EVPT : Entreprise de Voyages et de Prestations Touristiques

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et du Tourisme

• Motifs de visite : Tableau :

Motifs TAUX

Touristes à titre principal 63%

Touristes à titre secondaire 37%

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et du Tourisme

Page 135: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

115

• Activités :

Ecotourisme Soleil et plage Activités culturelles Sports et aventures Autres

TAUX 55% 19% 15% 8% 3%

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et du Tourisme

• Les sites les plus fréquentés :

SUD NORD EST OUEST HAUTES TERRES

TAUX 38,40% 21,10% 19,30% 13,90% 7,30%

Source: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets et du Tourisme

Page 136: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

ANNEXE 2

Page 137: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

116

ANNEXE 2 : QUELQUES SOUS DETAILS DE PRIX.

Maçonnerie d'agglos de 20x20x40 R=30m²/j

Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels Outillages Fft 1 Fft 1 6 000 6 000 6 000

6 000 Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000 Chef d'équipe Hj 1 h 1 800 800 800

Ouvrier Spécialisés (OS) Hj 1 h 8 600 4 800 4 800 Manœuvre Hj 4 h 8 400 12 800 12 800

19 400 Matériaux Agglomérés U 13 U 390 1 000 390 000 390 000

Ciment kg 8 kg 240 600 144 000 144 000 Sable m3 0,06 m3 1,80 12 000 21 600 21 600

555 600 TOTAL DES DEBOURSES 581 000 PU=K*D/R où K=2 38 733 Arrondi à 38 740

Page 138: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

117

Maçonnerie d'agglos de 10x20x40 R=30m²/j Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total

Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels Outillages Fft 1 Fft 1 6 000 6 000 6 000

6 000 Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000

Chef d'équipe Hj 1 h 1 800 800 800

Ouvrier Spécialisés (OS) Hj 1 h 8 600 4 800 4 800

Manœuvre Hj 4 h 8 400 12 800 12 800 19 400

Matériaux

Agglomérés U 13 U 390 1 000 390 000 390 000

Ciment kg 4 kg 120 600 72 000 72 000

Sable m3 0,03 m3 1 12 000 10 800 10 800

472 800

TOTAL DES DEBOURSES 498 200

PU=K*D/R où K=2 33 213 Arrondi à 33 220

Remblai en stérile R=20m3/j Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total

Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels

Outillages Fft 1 Fft 1 2 500 2 500 2 500

Compacteur U 1 h 7 7 000 49 000

Camion benne U 1 h 5 15 000 75 000 75 000 77 500

Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000

Chef d'équipe Hj 1 h 8 800 6 400 6 400

Manœuvre Hj 10 h 8 400 32 000 32 000

Conducteur d'engin Hj 1 h 7 900 6 300 6 300

Chauffeur camion Hj 1 h 5 900 4 500 4 500 50 200

Matériaux 100 400

Sable de carrière m3 1 m3 50 36 720 1 836 000 1 836 000

1 836 000 TOTAL DES DEBOURSES 1 963 700 PU=K*D/R où K=2 78 548

Arrondi à 78 550

Page 139: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

118

Remblai sable de carrière

R=50m3/j

Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total

Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels

Outillages Fft 1 Fft 1 2 500 2 500 2 500

Compacteur U 1 h 7 7 000 49 000

Camion benne U 1 h 5 15 000 75 000 75 000

77 500

Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000

Chef d'équipe Hj 1 h 8 800 6 400 6 400

Manœuvre Hj 10 h 8 400 32 000 32 000

Conducteur d'engin Hj 1 h 7 900 6 300 6 300

Chauffeur camion Hj 1 h 5 900 4 500 4 500

50 200

Matériaux 100 400

Sable de carrière m3 1 m3 50 25 560 1 278 000 1 278 000

1 278 000

TOTAL DES DEBOURSES 1 405 700

PU=K*D/R où K=2 56 228

Arrondi à 56 230

Page 140: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

119

Tout Venant R= 50m3/j Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels Outillages Fft 1 Fft 1 2 500 2 500 2 500

Compacteur U 1 h 7 7 000 49 000 Camion benne U 1 h 5 15 000 75 000 75 000

77 500 Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000 Chef d'équipe Hj 1 h 8 800 6 400 6 400

Manœuvre Hj 10 h 8 400 32 000 32 000 Conducteur d'engin Hj 1 h 7 900 6 300 6 300 Chauffeur camion Hj 1 h 5 900 4 500 4 500

50 200 Matériaux 100 400 Tout Venant m3 1 m3 50 43 320 2 166 000 2 166 000

2 166 000 TOTAL DES DEBOURSES 2 293 700 PU=K*D/R où K=2 91 748 Arrondi à 91 750

Béton Q350

R=5m3/j

Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total

Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels

Outillages Fft 1 Fft 1 6 000 6 000 6 000

Sous total 6 000

Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000

Chef d'équipe Hj 1 h 1 800 800 800

Ouvrier Spécialisés (OS) Hj 5 h 8 600 24 000 24 000

Manœuvre Hj 5 h 8 400 16 000 16 000

Sous total 41 800

Matériaux

Ciment kg 350 kg 1 750 600 1 050 000 1 050 000

Sable de rivière m3 0,4 m3 2 12 000 24 000 24 000

Gravillon 5/25 m3 0,8 m3 4 62 500 250 000 250 000

Sous total 1 324 000

TOTAL DES DEBOURSES 1 371 800

PU=K*D/R où K=2 548 720

Arrondi à 548 720

Page 141: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

120

Béton Q375

R=5m3/j

Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total

Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels

Outillages Fft 1 Fft 1 6 000 6 000 6 000

Sous total 6 000

Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000

Chef d'équipe Hj 1 h 1 800 800 800

Ouvrier Spécialisés (OS) Hj 5 h 8 600 24 000 24 000

Manœuvre Hj 5 h 8 400 16 000 16 000

Sous total 41 800

Matériaux

Ciment kg 375 kg 1 875 600 1 125 000 1 125 000

Sable de rivière m3 0,4 m3 2,00 12 000 24 000 24 000

Gravillon 5/15 m3 0,8 m3 4,00 62 500 250 000 250 000

Sous total 1 399 000

TOTAL DES DEBOURSES 1 446 800

PU=K*D/R où K=2 578 720

Arrondi à 578 720

Béton de propreté Q250

R= 5m3/j

Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total

Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels

Outillages Fft 1 Fft 1 6 000 6 000 6 000

Sous total 6 000

Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1 000 1 000 1 000

Chef d'équipe Hj 1 h 1 800 800 800

Ouvrier Spécialisés (OS) Hj 5 h 8 600 24 000 24 000

Manœuvre Hj 5 h 8 400 16 000 16 000

Sous total 41 800

Matériaux

Ciment kg 250 kg 1 250 600 750 000 750 000

Sable de rivière m3 0,4 m3 2 12 000 24 000 24 000

Gravillon 5/25 m3 0,8 m3 4 62 500 250 000 250 000

Sous total 1 024 000

TOTAL DES DEBOURSES 1 071 800

Page 142: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Annexes

121

PU=K*D/R où K=2 428 720

Arrondi à 428 720

Aciers pour armatures

R=500kg/j

Composantes des prix Coûts directs Dépenses directes Total

Désignation U Qté U Qté Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux

Matériels

Outillages Fft 1 Fft 1 15 000 15 000 15 000

Sous-total 15 000

Main d'œuvre

Chef de chantier Hj 1 h 1 1000 1 000 1 000

Chef d'équipe Hj 1 h 6 800 4 800 4 800

Ouvrier Spécialisés (OS) Hj 12 h 8 600 57 600 57 600

Manœuvre Hj 2 h 8 400 6 400 6 400

Sous-total 69 800

Matériaux

Aciers kg 1 kg 500 2400 1 200 000 1 200 000

Fil recuit kg 0,1 kg 50 3000 15 000 15 000

Sous-total 1 215 000

TOTAL DES DEBOURSES 1 299 800

PU=K*D/R où K=2 5 199

Arrondi à 5 200

Page 143: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

ANNEXE 3

Page 144: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

122

ANNEXE 3 : BDE ANNEXE

BDE ANNEXE DALLAGE DE FONDATION N° Désignation Unité Quantité P.U Montant 1 Béton de propreté m³ 6 404 000 2 424 000 2 Béton de Dallage m³ 185 496 000 91 760 000 3 Béton armé D375 m³ 274 530 500 145 357 000 4 Béton armé hydrofugé D375 m³ 53 54 500 2 888 500 5 Coffrage soigné m² 1 443 5 000 7 215 000 6 Coffrage circulaire m² 85 2 300 195 500 7 Ragréage m² 749 3 150 2 357 775 8 Aciers pour armatures kg 53 738 5 800 311 680 400 9 Polyane sous dallage m² 921 2 500 2 302 500

Total 566 180 675

Prix au m² 673 223

BDE ANNEXE DALLE N° Désignation Unité Quantité P.U Montant 1 Béton armé m³ 81 496 000 40 081 760 2 Béton prédalle m³ 55 496 000 27 280 000 3 Aciers pour armatures kg 3 377 5 800 19 586 600 4 Treillis soudés kg 1 592 5 800 9 233 600 5 Coffrage soigné m² 23 5 000 115 000 6 Coffrage en bois bakélisé m² 75 6 300 472 500 7 Coffrages prédalles m² 777 1 500 1 165 500 8 Ragréage m² 438 3 150 1 378 125

Total 99 313 085 Prix au m² 120 526

BDE ANNEXE VOILE N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Béton armé m³ 156 496 000 77 376 000 2 Aciers pour armatures kg 127 5 800 736 600 3 Treillis soudés kg 2 409 5 800 13 972 200 4 Coffrage en bois bakélisé m² 2 100 146 000 306 600 000 5 Coffrages circulaires m² 103 2 300 236 900 6 Ragréage m² 1 102 3 150 3 469 725 7 Mannequins u 98 4 900 480 200 8 Joint de dilatation en Polystyrène m² 39 4 400 171 600

Total 403 043 225 Prix au m² 465 050

Page 145: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

123

BDE ANNEXE POUTRES N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Béton armé m³ 22 496 000 10 664 000 2 Aciers pour armatures kg 1 552 5 800 9 001 600 3 Coffrage soigné m² 145 5 000 725 000 4 Coffrage en bois bakélisé m² 18 6 300 113 400 5 Ragréage m² 82 3 150 256 725

Total 20 760 725 Prix au m3 965 615

BDE ANNEXE POTEAUX N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Béton armé m³ 36 496 000 17 652 640 2 Aciers pour armatures kg 3 560 5 800 20 648 000 3 Coffrage banche métallique m² 145 4 500 652 500 4 Ragréage m² 73 3 150 228 375

TOTAL 39 181 515 Prix au m3 1 100 914

BDE ANNEXE ESCALIER N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Béton armé m³ 9 496 000 4 464 000 2 Aciers pour armatures kg 885 5 800 5 133 000 3 Coffrage soigné m² 10 5 000 50 000 4 Coffrage en bois bakélisé m² 39 6 300 245 700 5 Ragréage m² 25 3 150 77 175

TOTAL 9 969 875 Prix à l'unité 4 984 938

BDE ANNEXE PIEUX BA D1200 N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Aciers d'armatures kg 1 184 5 200 6 156 800 2 Béton Q375 m3 25 578 520 14 463 000 3 Forage Fft 1 10 000 000 10 000 000

TOTAL 30 619 800 Prix unitaire 30 619 800

Page 146: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

124

BDE ANNEXE PIEUX BA D900 N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Aciers d'armatures kg 922 5 200 4 794 400 2 Béton Q375 m3 14 578 520 8 099 280 3 Forage Fft 1 10 000 000 10 000 000

TOTAL 22 893 680 Prix unitaire 22 893 680

BDE ANNEXE MUR DE REMPLISSAGE LOCAL TECHNIQUE N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Maçonnerie d'agglos m² 1 147 38 740 44 434 780 2 Enduit en mortier de ciment m² 2 294 4 700 10 781 800

TOTAL 55 216 580 Prix au m² 48 140

BDE ANNEXE MUR DE SEPARATION LOCAL TECHNIQUE N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Maçonnerie d'agglos m² 62 33 220 2 059 640 2 Enduit en mortier de ciment m² 124 4 700 582 800

TOTAL 2 642 440 Prix au m² 42 620

BDE ANNEXE PIEUX BA D600 N° Désignation Unité Quantité P.U Montant

1 Aciers d'armatures kg 409 5 200 2 126 800 2 Béton Q375 m3 6 578 520 3 633 106 3 Forage Fft 1 10 000 000 10 000 000

TOTAL 15 759 906 Prix unitaire 15 759 906

Page 147: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …
Page 148: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Table des matières

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE ............................................................................................................................. II

REMERCIEMENTS ................................................................................................................ IV

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... V

LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................... V

LISTE DES FIGURES ......................................................................................................... VIII

LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................ IX

LISTE DES SIGNES ................................................................................................................ X

LISTE DES ANNEXES ............................................................................................................ X

INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1

Partie 1 : Généralités

Introduction : .............................................................................................................................. 2

CHAPITRE 1 : ESTIMATION MONOGRAPHIQUE DE L’HOTEL IBIS ............................. 3

1.1. Historique : ...................................................................................................................... 3

1.2. Critère d’implantation de l’Hôtel IBIS : ......................................................................... 3

1.2.1. Critère géographique : .............................................................................................. 3

1.2.2. Critères de confort : ................................................................................................. 3

1.2.3. Critères d’agencement : ........................................................................................... 4

1.3. Impacts socio-économiques proprement dits : ................................................................ 4

1.3.1. Sur le marché du travail : ......................................................................................... 4

1.3.2. Sur le commerce et la finance : ................................................................................ 4

1.3.3. Sur l’ouverture multinationale : ............................................................................... 5

CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU PROJET. ......................................................................... 6

2.1. Le Bâtiment IBIS selon le groupe ACCOR : ...................................................................... 6

2.2. Description sommaire du Projet : ........................................................................................ 6

2.3. Les membres du comité d’exécution du Projet: .................................................................. 7

2.4. La SCB – Société de Construction et de Bâtiment : ........................................................... 7

2.4.1. Description de la Société de Construction et de Bâtiment (SCB) : ............................. 7

2.4.1.1. Le groupe SCB – BATPRO – CIMELTA. ........................................................... 7

2.4.1.2. Les centrales à béton et les carrières à granulats : ................................................. 8

2.4.1.3. Le laboratoire SCB : .............................................................................................. 8

2.4.1.4. Le Bureau d’Etudes de la SCB : ............................................................................ 8

2.4.2.1. Organigramme : ..................................................................................................... 8

Page 149: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Table des matières

2.4.2.2.1. Le conducteur des Travaux : ...................................................................................... 10

2.4.2.2.2. Le chef de chantier : .................................................................................................. 10

2.4.2.2.3. Le chef d’équipe : ...................................................................................................... 11

2.4.2.2.4. Le magasinier de chantier : ....................................................................................... 12

2.4.2.2.5. Le topographe : ......................................................................................................... 12

2.4.2.2.6. Le pointeur de chantier : ........................................................................................... 12

2.4.3. Certification ISO 9001 – 2000 : ................................................................................. 13

Conclusion : .............................................................................................................................. 14

Partie 2 : Technologie d’exécution des Travaux

Introduction : ............................................................................................................................ 15

CHAPITRE 1 : MATERIAUX ET MATERIELS UTILISES SUR CHANTIER. .................. 16

1.1. Atelier d’implantation : .................................................................................................... 16

1.1.1. Les appareils de topographie : ................................................................................... 16

1.1.2. Les divers outillages : ................................................................................................ 17

1.2. Atelier de coffrage : ........................................................................................................... 18

1.2.1. Les différents types de coffrage : .............................................................................. 18

1.2.1.1. La banche métallique : ........................................................................................ 18

1.2.1.2. Le coffrage circulaire : ....................................................................................... 19

1.2.1.4. Les madriers ou les planches en bois : ................................................................ 19

1.2.1.5. Les mannequins : ................................................................................................. 19

1.2.1.6. L’huisserie : ......................................................................................................... 20

1.2.2. Les matériels divers : ................................................................................................. 20

1.3. Atelier de ferraillage : ....................................................................................................... 20

1.3.1. Les différents types d’aciers : .................................................................................... 20

1.3.2. Les outillages : .......................................................................................................... 20

1.4. Atelier de bétonnage et de maçonnerie : ........................................................................... 21

1.4.1. Les engins et appareillages de bétonnage : ................................................................ 21

1.4.2. Les matériaux et outillages pour la maçonnerie : ....................................................... 22

1.5. Les engins spéciaux : ......................................................................................................... 23

1.6. La provenance des matériaux : .......................................................................................... 24

1.6.1. Les fournisseurs locaux : ............................................................................................ 24

1.6.2. Les produits d’importation : ....................................................................................... 24

1.6.3. La qualité des matériaux : .......................................................................................... 24

Page 150: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Table des matières

1.7. Le Béton : .......................................................................................................................... 25

1.7.1. Les composants du béton : ......................................................................................... 25

1.7.1.1. Le ciment : ........................................................................................................... 25

1.7.1.2. Les granulats : ..................................................................................................... 25

1.7.1.3. L’eau de gâchage : ............................................................................................... 25

1.7.1.4. Les adjuvants : ..................................................................................................... 25

1.7.2. Les essais effectués sur le béton : ............................................................................... 26

1.7.2.1. L’essai d’affaissement ou « Slump test » : .......................................................... 26

1.7.2.1.1. L’appareillage : .......................................................................................................... 26

1.7.2.1.2. Exécution de l’essai : ................................................................................................. 26

1.7.2.2. Essai de compression du béton : ......................................................................... 27

1.7.2.2.1. Appareillage : ............................................................................................................. 27

1.7.2.2.2. Exécution de l’écrasement : ...................................................................................... 27

CHAPITRE 2 : L’INFRASTRUCTURE DU BATIMENT. .................................................... 29

2.1. Reconnaissance du terrain: ................................................................................................ 29

2.1.1. Etude géotechnique du site : ....................................................................................... 29

2.1.2. Coupe et résistance des couches : .............................................................................. 29

2.1.3. Pré dimensionnement de fondation : .......................................................................... 30

2.2. Mise en œuvre d’un pieu fore en béton armé : .................................................................. 31

2.2.1. Forage : ....................................................................................................................... 31

2.2.1.1. Implantation : ...................................................................................................... 32

2.2.1.2. Installation de la foreuse : ................................................................................... 32

2.2.1.3. Le principe du forage : ........................................................................................ 32

2.2.1.4. Déchargement du bucket : ................................................................................... 34

2.2.1.5. Fin de forage : ..................................................................................................... 34

2.2.2. Recyclage : ................................................................................................................. 35

2.2.2 .1. Le principe du recyclage : .................................................................................. 35

2.2.2.1.1. La pompe à boue : ..................................................................................................... 35

2.2.2.1.2. La Centrale à bentonite : ........................................................................................... 35

2.2.2.2. La bentonite : ....................................................................................................... 38

2.2.2.3. Les essais effectués sur la bentonite : .................................................................. 38

2.2.3. Ferraillage : ................................................................................................................ 39

2.2.3.1. Montage des armatures : ..................................................................................... 39

2.2.3.1.2. Les filants : ................................................................................................................. 40

Page 151: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Table des matières

2.2.3.1.3. Spires : ....................................................................................................................... 40

2.2.3.2. Pose des armatures dans le pieu : ........................................................................ 41

2.2.4. Bétonnage : ................................................................................................................. 41

2.2.4.1. Colonne de bétonnage : ....................................................................................... 41

2.2.4.2. Coulage du béton : ............................................................................................... 42

2.2.5. Les massifs têtes de pieux : ........................................................................................ 42

2.2.6. Longrines : .................................................................................................................. 43

CHAPITRE 3: SUPERSTRUCTURE DU BATIMENT. ........................................................ 44

3.1. Les poteaux : ..................................................................................................................... 44

3.1.1. Poteau à section circulaire : ........................................................................................ 44

3.1.1.1. Implantation : ...................................................................................................... 44

3.1.1.2. Ferraillage : ......................................................................................................... 44

3.1.1.4. Coffrage : ............................................................................................................. 45

3.1.1.5. Bétonnage : .......................................................................................................... 46

3.1.2. Poteau à section rectangulaire : .................................................................................. 46

3.1.3. Poteaux inclus dans les voiles en béton armé : .......................................................... 46

3.2. Les poutres : ...................................................................................................................... 47

3.2.1. Les poutres simples : .................................................................................................. 47

3.2.1.1. Ferraillage : ......................................................................................................... 47

3.2.1.2. Coffrage : ............................................................................................................. 48

3.2.1.3. Bétonnage : .......................................................................................................... 48

3.2.2. Les poutres noyées : ................................................................................................... 49

3.2.2.1. Coffrage : ............................................................................................................. 49

3.2.2.2. Ferraillage : ......................................................................................................... 49

3.2.2.3. Bétonnage : .......................................................................................................... 49

3.2.3. Les poutres incluses dans les voiles : ......................................................................... 49

3.3. Les planchers : ................................................................................................................... 50

3.3.1. Dallage du rez-de-chaussée : ...................................................................................... 50

3.3.1.1. Le remblai : ......................................................................................................... 50

3.3.1.2. La mise place de l’étanchéité : ............................................................................ 51

3.3.1.4. Bétonnage : .......................................................................................................... 52

3.3.2. Plancher en dalle pleine : ........................................................................................... 52

3.3.2.1. Coffrage : ............................................................................................................. 53

Page 152: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Table des matières

3.3.2.2. Ferraillage : ......................................................................................................... 53

3.3.2.3. Bétonnage : .......................................................................................................... 53

3.3.2.4. Finition : .............................................................................................................. 54

3.3.2.5. Décoffrage : ......................................................................................................... 55

3.3.3. Plancher à pré dalle et dalle de compression : .......................................................... 55

3.3.3.1. Pré-dalle : ........................................................................................................ 55

3.3.3.1.1. Forme :...................................................................................................................... 55

3.3.3.1.2. Fabrication : ........................................................................................................... 56

3.3.3.1.3. Stockage : .............................................................................................................. 57

3.3.3.1.4. Pose : ..................................................................................................................... 58

3.3.3.1.5. L’étayage des pré-dalles : ...................................................................................... 59

3.3.3.1.6. Finition : ................................................................................................................. 60

3.3.3.2. Dalle de compression : ................................................................................... 60

3.4. Les murs: ....................................................................................................................... 60

3.4.1. Voile en béton armé : ................................................................................................. 60

3.4.1.1. L’implantation : ................................................................................................... 61

3.4.1.1.1. Voile du couloir : ........................................................................................................ 61

3.4.1.1.2. Murs de séparation : ................................................................................................. 62

3.4.1.1.3. Murs extérieurs : ....................................................................................................... 62

3.4.1.1.3.1. Voile rectiligne : .................................................................................................. 62

3.4.1.1.3.2. Voile courbe : ..................................................................................................... 63

3.4.1.2. Ferraillage : ......................................................................................................... 63

3.4.1.2.1. Processus de montage du ferraillage : ...................................................................... 64

3.4.1.2.2. Liaison des armatures des murs extérieurs et des murs de séparation : ................. 64

3.4.1.3 Coffrage : ........................................................................................................ 65

3.4.1.3.1. Préparation des coffrages : ....................................................................................... 65

3.4.1.3.2. Fermeture du coffrage : ........................................................................................ 67

3.4.1.3.2.1. Fixation de la banche :..................................................................................... 67

3.4.1.3.2.2. Réglage de l’alignement et de la verticalité des coffrages : ............................ 68

3.4.1.3.3. Bétonnage : ........................................................................................................... 68

3.4.1.3.4. Décoffrage : ........................................................................................................... 69

3.4.1.3.4.1. Principe de décoffrage : .................................................................................. 69

3.4.1.3.4.2. Problème de décoffrage : ................................................................................ 70

3.4.1.3.4.3. Mise en œuvre des cônes d’ancrages : ........................................................... 70

Page 153: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Table des matières

3.4.1.3.4.4. Finition : ........................................................................................................... 71

3.4.2. Murs en maçonnerie de parpaings : ....................................................................... 71

3.4.2.1. Implantation des murs : ....................................................................................... 71

3.4.2.2. Réalisation de la maçonnerie du mur : ................................................................ 71

3.4.2.2.1. Dosage du mortier : ................................................................................................... 72

3.4.2.2.2. Principe de pose des parpaings : ........................................................................... 72

3.4.2.2.3. Mise en œuvre des linteaux : ................................................................................ 73

3.4.2.3. Finition : ......................................................................................................... 73

3.5. Escaliers et ascenseurs : ................................................................................................ 73

3.5.1. Escaliers : ............................................................................................................... 74

3.5.1.1. Palier de repos : ................................................................................................... 74

3.5.1.1.1. Implantation : ............................................................................................................ 74

3.5.1.1.2. Coffrage : ................................................................................................................... 74

3.5.1.1.3. Ferraillage : ................................................................................................................ 75

3.5.1.1.4. Bétonnage : ............................................................................................................... 75

3.5.1.2 Escalier coulé sur place : ................................................................................ 75

3.5.1.2.1. Implantation : ............................................................................................................ 75

3.5.1.2.2. Coffrage : ............................................................................................................... 75

3.5.1.2.3. Ferraillage : ............................................................................................................ 76

3.5.1.2.4. Bétonnage : ........................................................................................................... 76

3.5.1.3. Les escaliers préfabriqués : ............................................................................. 77

3.5.1.3.1. Fabrication : ............................................................................................................... 77

3.5.1.3.2. Pose : ..................................................................................................................... 79

3.5.2. La cage d’ascenseur : ............................................................................................. 80

3.6. Gaine technique : ........................................................................................................... 80

3.6.1. Implantation : ......................................................................................................... 81

3.6.2. Coffrage : ............................................................................................................... 81

3.6.3. Ferraillage : ............................................................................................................ 81

3.6.4. Bétonnage : ............................................................................................................ 81

3.7. Les installations électriques : ........................................................................................ 82

3.8. Joint de dilatation : ........................................................................................................ 82

3.9. Voiries et Réseaux Divers – V.R.D : ............................................................................ 83

3.9.1. Les éléments du VRD pour l’évacuation des eaux usées : .................................... 83

3.9.2. Principe d’évacuation : .......................................................................................... 84

Page 154: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Table des matières

3.9.3. Mise en place des buses : ....................................................................................... 84

3.9.3.1. Implantation : .................................................................................................... 84

3.9.3.2. Fouille : ........................................................................................................... 84

3.9.3.3. Pose : ............................................................................................................... 84

3.9.4. Les caniveaux : ...................................................................................................... 85

3.10. La Toiture : ................................................................................................................ 85

3.10.1. Les acrotères : ..................................................................................................... 86

3.10.2. Les ouvertures de la toiture : .............................................................................. 86

3.10.3. Les formes de pente : ......................................................................................... 87

Conclusion : .............................................................................................................................. 89

Partie 3 : Etudes Technique et Financière du Projet

Introduction : ............................................................................................................................ 90

HAPITRE 1 : CALCULS D’UN POTEAU EN BETON ARMEE. ........................................ 91

1.1. Calcul de pré-dimensionnement : .................................................................................. 91

1.2. Descente des charges. ........................................................................................................ 92

1.2.1. Données de calcul : .................................................................................................. 92

1.2.2. Calcul des charges permanentes pour les poteaux P1 et P2 : .................................... 96

1.2.3. Calcul des surcharges d'exploitation : ........................................................................ 97

1.2.4. Surcharges d’exploitation appliquées à chaque poteau et à chaque niveau : ............ 98

1.2.5. Charge par niveau : ................................................................................................... 98

1.2.6. Calcul des effets du vent : .......................................................................................... 98

1.2.7. Détermination de d1 et d2 : ........................................................................................ 99

1.2.8. Effet du séisme : ...................................................................................................... 100

1.3. Détermination des armatures : ......................................................................................... 101

CHAPITRE 2 : EVALUATION DU COUT DU PROJET. ................................................... 104

2.1. BDE du Bâtiment R+6: ................................................................................................... 104

2.2. Local technique : ............................................................................................................. 108

Conclusion : ............................................................................................................................ 109

CONCLUSION GENERALE ............................................................................................ 110

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 111

ANNEXES …………………………………………………………………………………113

Page 155: TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX POUR LA …

Nom : RASOANAIVO

Prénoms : Vony Andrianaharimisa

Date de naissance : 24 Octobre 1987

Adresse: Lot II O 113 A Anjanahary Antananarivo 101

Contacts: 033 11 638 42

Filière: Bâtiment et Travaux Publics

Thème: TECHNOLOGIE D’EXECUTION POUR LA CONSTRUCTION DE L’HOTEL IBIS SIS A ANKORONDRANO.

Rubriques: 110 pages, 22 tableaux, 112 photos, 9 figures, 5 annexes

Résumé :

Le secteur du Bâtiment connait actuellement un essor considérable à Madagascar, c’est la

raison des grandes constructions qui affluent actuellement dans les villes de la Grande Ile. Parmi ces

constructions figure celle de l’Hôtel IBIS à Ankorondrano ; un Hôtel 3 étoiles, de grande renommée

internationale, faisant partie des infrastructures d’accueil de la réunion de l’Union Africaine qui se

tiendra en 2009 à Antananarivo. Les Travaux de constructions ayant débutés vers la fin de l’année

2007, l’Entreprise SCB (Titulaire des Travaux) devra achever tous les Travaux de gros œuvres à la

fin de l’année 2008. Pour ce faire, l’Entreprise adopte des technologies d’exécution qui pourront

assurer à la fois, la rapidité et la qualité du Bâtiment. Le Bâtiment à 6 étages comporte 174 chambres

et il est intégralement fait en Béton Armé, suite aux règlementations régissant tous les Hôtels Ibis.

Ainsi, en infrastructure, nous avons une fondation profonde sur pieux en Béton Armé ; et en

superstructure, tous les éléments (poutres, poteaux, planchers, toiture et les voiles en BA) sont

également constitués de Béton Armé. Bien que les diverses technologies d’exécution des Travaux

présentent des avantages dans le respect du délai d’exécution, la réalisation du Projet nécessite des

investissements financières onéreux.

Mots clés : Bâtiment – construction – gros œuvres - Béton Armé – Infrastructure – Superstructure –

fondation profonde – poutre – poteau – voile en BA.

Encadreur : Monsieur RALAIARISON Moïse