rapport annuel 2016 Fédération suisse du tourisme · Économie touristique 26 ... tique du...

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PARTENARIAT. POLITIQUE. QUALITé. RAPPORT ANNUEL 2016 FéDéRATION SUISSE DU TOURISME

Transcript of rapport annuel 2016 Fédération suisse du tourisme · Économie touristique 26 ... tique du...

  • Partenariat. Politique. qualité.

    rapport annuel 2016 Fédération suisse du tourisme

  • Fédération suisse du tourisme (FSt) | Finkenhubelweg 11 | Case postale | 3001 Berne tél. 031 307 47 47 | Fax 031 307 47 48 | [email protected] | www.stv-st.ch Direction: Béatrice Herrmann | rédaction: Barbara Gisi, marc Fessler, Chantal Beck, Christine Zwahlen, anja Bernet, Kathrin Fortmann, nadin ryffel lectorat: lektorat Vogt, Berne | Impression: länggass druck, Berne | photo de couverture: Gaudenz danuser, Flims | layout: Béatrice Herrmann, Fst

  • 3

    SommaIre

    avant-propoS 5

    tourISme 7

    Le tourisme au niveau international 8

    Le tourisme en Suisse 11

    polItIque et économIe 17

    Politique touristique 18

    Thème spécial : Tourisme alpin 20

    Prises de position 22

    Économie touristique 26

    promotIon De la qualIté 29

    Programme qualité du tourisme suisse 30

    Classification des appartements de vacances et des chambres d’hôtes 31

    Labels «Family Destination» et «Wellness Destination» 32

    FormatIon 34

    FéDératIon 35

    Association suisse des managers en tourisme (ASMT) 37

    Présence dans les médias 38

    FInanceS 41

    Bilan 42

    Comptes de pertes et profits 43

    Rapport de l’organe de révision 44

    annexe

    Organes 45

    Membres 48

  • © Christian Perret | Valais/Wallis Promotion

  • Inutile d’indiquer que ces lignes ne sont pas écrites à la

    plume. Il n’est pas non plus nécessaire de préciser que la

    rédaction s’est faite en consultant des e-mails et en lisant

    par-ci par-là un SMS. Rien d’inhabituel, c’est du quotidien,

    du vu et du revu. Ce sont les conséquences du progrès de

    l’informatique et de la numérisation croissante. Ces techno-

    logies pénètrent notre quotidien, notre vie privée et profes-

    sionnelle, l’économie et, dans une mesure sans cesse plus

    importante, aussi le secteur touristique. C’est ainsi que des

    plateformes rapides et performantes supplantent des voies

    de réservation traditionnelles et que la robotisation se déve-

    loppe aussi dans le tourisme. Il n’est ni utile ni judicieux de

    vouloir s’y opposer.

    Il faut plutôt veiller à ce que l’égalité des chances soit main-

    tenue. Et les conditions cadres doivent être telles que tous

    puissent profiter dans une égale mesure des ressources et

    des avantages de la numérisation. En ce sens, la Fédération

    suisse du tourisme est active, par exemple avec le lance-

    ment d’une initiative par rapport à Airbnb.

    Le secteur touristique ne devrait ainsi plus voir s’échapper

    chaque année des millions d’euros de taxes de séjour. Il im-

    porte également de garder un œil sur l’évolution des tarifs

    d’itinérance en Europe pour éviter que la Suisse se trans-

    forme aussi dans ce domaine en un îlot de cherté en Europe.

    le tourISme alpIn en poInt De mIre

    Début 2016, la FST a fait du «tourisme alpin» sa priorité.

    Depuis la suppression du cours plancher, celui-ci se voit

    confronté à des défis encore plus importants. Il s’agit main-

    tenant de prendre soin du tourisme dans l’espace alpin. Il

    représente l’un des moteurs majeurs de l’économie alpine.

    Il profite à de nombreuses autres branches, telles que le

    commerce de détail, le bâtiment et les prestataires de ser-

    vices les plus divers. De plus, l’espace alpin représente un

    monde en partie préservé à l’opposé de l’univers numé-

    rique, un patrimoine unique face à un univers analogique.

    Plus le quotidien se numérise, plus les besoins de calme et

    de nature augmentent. Nous sommes convaincus que, tôt

    ou tard, l’espace alpin va vivre une renaissance à laquelle il

    doit être bien préparé. Pour cela, il faut le soutenir dès main-

    tenant.

    l’ère Du partage: Davantage De coopératIon

    La numérisation favorise l’interconnexion et la coordina-

    tion et démultiplie ainsi les effets. Nous devons nous en ins-

    pirer et relever ensemble les défis. Cela sera plus profitable

    pour la branche, car il ne sert à rien que chacun lutte à sa

    façon contre des moulins à vent!

    Pas besoin pour autant d’appliquer la devise historique «Un

    pour tous et tous pour un» de d’Artagnan et de ses mous-

    quetaires (qui d’ailleurs s’intègre parfaitement dans la pra-

    tique du storytelling). Pour avoir un maximum d’impact, il

    faut renforcer la coopération, à la fois horizontale et verti-

    cale, entre les associations, les organisations et les presta-

    taires. En économie, le partage est un sujet important qui ne

    va cesser de prendre de l’ampleur. Pour que nous puissions

    faire face à l’avenir avec confiance, il faudrait que les diffé-

    rents acteurs du tourisme prennent cette question davan-

    tage à cœur.

    Dominique de Buman Barbara Gisi

    Président Directrice

    5

    avant-propoSun Pour tous, tous Pour un

  • © toggenburg tourismus

  • 7

    tourISmeles Hôtes suisses restent Fidèles

    17,5 millions d’arrivées en Suisse

    Nuitées dans les hôtels suisses: –0,3 %

    35,5 millions de nuitées en Suisse

    Les hôtes suisses restent fidèles: +1,2 %

    Moins de visiteurs du continent asiatique: −3,4 %

    620 millions d’arrivées en Europe

    Tendance à la baisse moins marquée chez les hôtes européens: −1,5 %

    Régions de montagne sous pression

    Trafic aérien en Suisse: 51,9 millions passagers

    Franc fort

    1,235 milliard d’arrivées dans le monde

  • 8 tourisme le tourisme au niVeau international

    le tourISme au nIveau InternatIonal

    arrIvéeS InternatIonaleS 2015 – 2016 2

    CHiFFres aBsolus (en millions) et relatiFs

    128 | 132 +3,6%

    54 | 58 +8,1%

    279 | 303 +8,4 %607 | 620 +2,0%

    56 | 53 −4,1%

    65 | 69 +5,6%

    2016

    2015

    augmentatIon Du tourISme InternatIonal malgré leS DéFIS

    Le tourisme international est resté fort en 2016 malgré les

    difficultés existantes. Selon le dernier baromètre de l’Orga-

    nisation mondiale du tourisme (OMT) , les arrivées de tou-

    ristes internationaux ont augmenté de 3,9 % pour atteindre

    un total de 1,235 milliard. En 2016, le nombre de touristes

    ayant réalisé un voyage international avec hébergement a

    progressé de quelque 46 millions par rapport à 2015. 1

    2016 a été la septième année consécutive de croissance sou-

    tenue depuis la crise économique et financière mondiale de

    2009. Il faut remonter aux années 60 pour trouver une telle

    séquence de croissance solide et ininterrompue. Il s’ensuit

    que, par rapport au record atteint en 2008 avant la crise, 300

    millions de touristes internationaux de plus ont sillonné

    le monde en 2016. Les recettes du tourisme international

    se sont accrues à un rythme similaire au cours de cette

    période.

    «Le tourisme a fait preuve d’une force et d’une résilience

    extraordinaires ces dernières années malgré les nombreux

    défis auxquels il a été confronté, notamment en matière de

    protection et de sécurité. Le tourisme international conti-

    nue de se déployer vigoureusement et de contribuer à la

    création d’emplois mais aussi au bien-être des communau-

    tés dans le monde entier», a affirmé le Secrétaire général de

    l’OMT, Taleb Rifai.

    1 les chiffres pour 2016 sont des estimations de l’organisation mondiale du tourisme (omt)2 définition des régions et sous-régions de l’omt

  • 9 tourisme le tourisme au niVeau international

    En termes de régions, c’est l’Asie-Pacifique (+8 %) qui a pris la

    tête de l’accroissement des arrivées de touristes internatio-

    naux en 2016, sous l’impulsion d’une forte demande des

    marchés émetteurs tant intrarégionaux qu’interrégionaux.

    L’Afrique (+8 %) a bénéficié d’un net rebond après deux an-

    nées plutôt moroses. L’élan n’a pas faibli dans les Amériques

    (+4 %). L’Europe (+2 %) a affiché des résultats mixtes où une

    croissance à deux chiffres dans certaines destinations est ter-

    nie par un recul dans d’autres. Au Moyen-Orient, la demande

    (−4 %) a aussi été inégale, avec des résultats positifs dans quelques destinations mais une régression dans d’autres.

    Rappelant que les Nations unies ont proclamé 2017 «Année

    internationale du tourisme durable pour le développement»,

    M. Rifai a souligné «la nécessité d’une collaboration plus

    étroite pour accentuer la contribution du tourisme à la crois-

    sance économique, à l’inclusion sociale, à la préservation des

    cultures et de l’environnement ainsi qu’à la compréhension

    mutuelle, notamment à une époque où le respect et la tolé-

    rance font tellement défaut».

    réSultatS régIonaux 2016

    En Europe, les résultats ont été plutôt contrastés. Diverses destinations ont été affectées par des problèmes de protec-

    tion et de sécurité des touristes. Les arrivées internationales

    se sont montées à 620 millions en 2016, soit 12 millions

    (+2 %) de plus qu’en 2015. L’Europe du Nord (+6 %) et l’Eu-

    rope centrale (+4 %) ont enregistré des résultats satisfaisants

    alors qu’en Europe méditerranéenne les arrivées n’ont pro-

    gressé que de 1 % et qu’en Europe occidentale les résultats

    ont stagné.

    L’Asie-Pacifique (+8 %) s’est classée en tête de la croissance des régions, en termes relatifs et absolus, avec 24 millions

    d’arrivées de touristes internationaux de plus en 2016, soit au

    total 303 millions. La croissance a été prononcée dans les 4

    sous-régions avec des taux de croissance de 10 % en Océanie,

    9 % en Asie du Sud et 8 % en Asie du Nord-Est et en Asie du

    Sud-Est.

    arrIvéeS InternatIonaleS 2005 – 2016

    Par Continent (en millions)

    éVolution 2000 – 2016

    * estimation source: organisation mondiale du tourisme (omt)

    400

    500

    600

    700

    800

    900

    1000

    1100

    1200

    20162015201420132012201120102009200820072006200520042003200220012000

    809842

    917950

    1038

    en millions

    1134

    996

    693

    898

    753

    674 673 682

    882

    1088

    1189

    1235

    2005 2010 2013 2015 2016*

    europe 453 489 567 607 620

    asie / Pacifique 154 205 250 279 303

    amérique du nord 90 100 110 128 132

    amérique central, du sud, Caraïbes 43 51 57 65 69

    afrique 35 50 55 54 58

    moyen-orient 34 55 49 56 53

    total 809 950 1 088 1 189 1 235

  • 10 tourisme le tourisme au niVeau international

    Les Amériques ont accueilli 8 millions de touristes interna-tionaux de plus (+4 %), soit au total 201 millions, consolidant

    les bons résultats des deux dernières années. La croissance a

    été légèrement plus accentuée en Amérique du Sud et en

    Amérique centrale (+6 % dans les deux cas), laissant aux Ca-

    raïbes et à l’Amérique du Nord environ 4 % d’arrivées supplé-

    mentaires.

    Les données disponibles concernant l’Afrique montrent un bond de 8% des arrivées internationales en 2016 après deux

    années problématiques. Cette progression, qui représente 4

    millions d’arrivées supplémentaires, donne un total de 58

    millions. L’Afrique subsaharienne (+11 %) vient en tête tan-

    dis qu’une reprise progressive s’est amorcée en Afrique du

    Nord (+3 %).

    Le Moyen-Orient a accueilli 54 millions d’arrivées de tou-ristes internationaux en 2016, soit environ 4 % de moins qu’en

    2015, avec des résultats contrastés suivant les destinations.

    → Les chiffres relatifs à l’Afrique et au Moyen-Orient, calculés à partir de données disponibles limitées, doivent être maniés avec prudence.

    leS expertS Sont optImISteS pour 2017

    La dernière enquête du Groupe d’experts de l’OMT fait état

    d’une confiance soutenue pour 2017; en effet, la grande ma-

    jorité (63 %) des quelque 300 répondants prévoit des résul-

    tats «meilleurs» ou «bien meilleurs» qu’en 2016. Le score du

    Groupe pour 2017 étant pratiquement identique à celui de

    2016, la croissance devrait se maintenir à un niveau simi-

    laire.

    Compte tenu des tendances actuelles, de la vision du

    Groupe d’experts de l’OMT et des perspectives écono-

    miques, l’OMT prévoit une augmentation de 3 à 4 % des arri-

    vées de touristes internationaux dans le monde en 2017.

    Cette expansion devrait atteindre 2 à 3 % pour l’Europe, 5 à

    6 % pour l’Asie-Pacifique et pour l’Afrique, 4 à 5 % pour les

    Amériques et 2 à 5 % pour le Moyen-Orient où la volatilité

    est plus élevée.

    © david Birri | Jungfrau region

  • 11 tourisme le tourisme en suisse

    le tourISme en SuISSeHôtellerie

    En 2016, le tourisme suisse a continué à faire face au franc

    fort. Mais grâce à la fidélité des hôtes indigènes (+1,2 % /

    +192 000 nuitées), l’hôtellerie n’a connu qu’une baisse mo-

    dérée de 0,3 % (−6 000 nuitées). Sur les 35,5 millions de nui-tées enregistrées, les visiteurs étrangers ont été à l’origine de

    19,3 millions de nuitées, soit une diminution de 1,5 %

    (−288 000 nuitées) par rapport à l’année précédente. Tels sont les résultats définitifs de l’Office fédéral de la statistique

    (OFS).

    légère hauSSe au SeconD SemeStre 2016

    En 2016, sept mois ont présenté des baisses de nuitées. C’est

    au cours du premier semestre que les reculs les plus impor-

    tants ont été observés. Le mois de janvier à lui seul a affiché

    un repli de 191 000 nuitées (−6,9 %). Au total, le premier se-mestre a enregistré 16,9 millions de nuitées, soit une régres-

    sion de 1,0 % (−165 000 nuitées) par rapport à la même période de 2015. Lors du second semestre, une évolution des

    nuitées plus contrastée est apparue avec 18,7 millions de

    nuitées enregistrées entre juillet et décembre, soit une légère

    progression (+0,4 % / +70 000 nuitées) par rapport au second

    semestre 2015.

    moInS De tourISteS aSIatIqueS

    Pour la quatrième année de suite, la demande indigène a

    enregistré un résultat positif en totalisant 16,2 millions de

    nuitées, soit une augmentation de 192 000 nuitées (+1,2 %)

    par rapport à l’année précédente. Avec un total de 19,3 mil-

    lions de nuitées, la demande étrangère a affiché une baisse

    de 288 000 unités (−1,5 %). Après plusieurs années de fortes croissances, les visiteurs du continent asiatique ont accusé

    une baisse de 160 000 nuitées (−3,4 %) par rapport à 2015. Cette inversion de tendance est à mettre en relation avec le

    fort recul de la clientèle chinoise qui a connu le plus grand

    repli (−248 000 nuitées / −18,0 %) de tous les pays de prove-nance, suivi du Japon avec une diminution de 34 000 nuitées

    (−8,5 %). En revanche, les Pays du Golfe (+30 000 unités / +3,2 %) et la République de Corée (+22 000 / +7,1 %) ont pré-

    senté une hausse de nuitées.

    nombre De nuItéeS et arrIvéeS

    nuitées

    suisses 16,2 millions +1,2 %

    étrangers 19,3 millions −1,5 %

    total 35,5 millions −0,3 %

    arriVées

    suisses 8,3 millions +1,8 %

    étrangers 9,2 millions −1,1 %

    total 17,5 millions +0,3 %

    nuItéeS par payS émetteurS

    euroPe

    allemagne 3,7 millions −3,9 %

    Grande-Bretagne 1,6 millions −0,4 %

    France 1,3 millions −0,8 %

    italie 0,9 millions −1,8 %

    Pays-Bas 0,6 millions +0,1 %

    Belgique 0,5 millions −4,9 %

    espagne 0,4 millions +5,6 %

    autriche 0,4 millions +3,2 %

    russie 0,3 millions −12,4 %

    Hors euroPe

    états-unis 1,8 millions +5,5 %

    Chine (sans Hongkong) 1,1 millions −18,0 %

    états du Golfe 1,0 millions +3,2 %

    inde 0,6 millions +1,2 %

    Japon 0,4 millions −8,5 %

    source: office fédéral de la statistique

  • 12 tourisme le tourisme en suisse

    En forte régression depuis quelques années, le nombre

    d’hôtes européens a affiché un nouveau recul en 2016

    (−172 000 nuitées / −1,5 %). Ce repli était toutefois moins marqué que les années précédentes. Parmi les pays euro-

    péens, c’est l’Allemagne qui a enregistré la plus forte baisse

    absolue avec 149 000 nuitées en moins (−3,9 %), ce qui a confirmé la tendance à la baisse constante depuis huit ans.

    La Russie (−46 000 / −12,4 %), la Belgique (−28 000 / −4,9 %), l’Italie (−17 000 / −1,8 %), la France (−9800 / −0,8 %) et le Royaume-Uni (−7200 / −0,4 %) ont également accusé des di-minutions de nuitées. De leur côté, les Pays-Bas ont affiché

    un résultat stable (+530 / +0,1 %), après plusieurs années de

    baisse continue. En revanche, l’Espagne a affiché une hausse

    de 22 000 nuitées (+5,6 %).

    Quant au continent américain, il a poursuivi son évolution à

    la hausse et vu le nombre de ses nuitées croître de 68 000 uni-

    tés (+2,8 %). Avec 96 000 nuitées supplémentaires (+5,5 %),

    les États-Unis ont affiché l’augmentation absolue la plus

    forte de ce continent. Finalement, les continents africain et

    océanique ont affiché des baisses respectives de 24 000

    (−7,9 %) et 1600 nuitées (−0,5 %).

    bIlan mItIgé au SeIn DeS régIonS tourIStIqueS

    Au niveau des régions touristiques, sept régions sur quatorze

    ont enregistré des reculs de nuitées en 2016 par rapport à

    2015. Ce sont principalement les régions de montagne qui

    ont accusé les plus fortes diminutions. En premier lieu

    l’Oberland bernois où une baisse de 91 000 nuitées (−2,4 %) a pu être constatée. Les Grisons (−90 000 nuitées / −1,9 %) et le Valais (−70 000 / −1,9 %) ont suivi la même tendance. En revanche, la Région lémanique a profité d’une belle hausse

    avec 121 000 nuitées supplémentaires (+4,8 %). Le Tessin

    (+100 000 / +4,6 %) et la Région Berne (+22 000 / +2,1 %) ont

    également accueilli plus d’hôtes que l’année précédente.

    StabIlIté De la Durée De Séjour

    En 2016, la durée de séjour était, comme en 2015, de 2,0

    nuits. Avec 2,1 nuits en moyenne, les hôtes étrangers ont

    séjourné un peu plus longtemps que les hôtes suisses (2,0

    nuits). Parmi les régions touristiques, les Grisons ont affiché

    la durée la plus élevée avec 2,7 nuits, suivis par le Valais avec

    2,4 nuits. La durée la plus courte a été enregistrée dans la

    Région Fribourg avec 1,6 nuit.

    taux net D’occupatIon DeS chambreS

    Au cours de l’année 2016, le taux net d’occupation des

    chambres s’élevait à 51,3 % contre 51,5 % en 2015. Parmi les

    régions touristiques, Genève a affiché le taux le plus élevé

    avec 63,5 %. Arrive ensuite la Région zurichoise avec une

    valeur de 63,0 %. Le taux le plus bas (38,4 %) a été enregistré

    dans la Région Jura & Trois-Lacs.

    nombre De nuItéeS par régIon

    région zurichoise 5,6 millions +0,2 %

    Grisons 4,6 millions −1,9 %

    Valais 3,7 millions −1,9 %

    oberland bernois 3,6 millions −2,4 %

    lucerne / lac des quatre-Cantons 3,5 millions −2,4 %

    Genève 2,9 millions −0,8 %

    région lémanique (Vaud) 2,8 millions +4,5 %

    tessin 2,3 millions +4,6 %

    suisse orientale 1,9 millions +0,6 %

    région bâloise 1,5 millions +0,6 %

    région Berne 1,1 millions +2,1 %

    région argovie 0,8 millions −1,5 %

    Jura & trois-lacs 0,8 millions +1,2 %

    région Fribourg 0,4 millions −1,5 %

    total 35,5 millions −0,3 %

    source: office fédérale de la statistique

  • © Will Walker | Champéry

  • 14 tourisme le tourisme en suisse

    ParaHôtellerie

    sources: office fédéral de la statistique, Bed and Breakfast switzerland, agritourisme suisse

    appartementS De vacanceS

    En 2016, les appartements de vacances ont enregistré 6,6

    millions de nuitées. Les hôtes indigènes ont cumulé 4 mil-

    lions de nuitées, ce qui correspond à 61 % de l’ensemble des

    nuitées. 2,6 millions de nuitées sont à mettre à l’actif des

    hôtes étrangers, l’Allemagne arrivant avec 1 million de nui-

    tées en tête des pays de provenance étrangère. Elle est sui-

    vie par les Pays-Bas avec 292 000 et la France avec 214 000

    nuitées. Le classement des grandes régions est dominé par

    la Région lémanique avec 2,8 millions de nuitées, suivie de

    la Suisse orientale avec 2 millions et l’Espace Mittelland

    avec 1,1 million de nuitées. En 2016, la durée moyenne de

    séjour en appartement de vacances s’élevait à 6,8 nuits. En

    moyenne, les hôtes suisses ont séjourné 5,1 nuits, alors que

    les visiteurs étrangers sont restés 3 nuits. La Suisse orientale

    a enregistré la durée de séjour la plus longue avec 7,4 nuits.

    beD anD breakFaSt

    Pour la première fois depuis 2010, la durée moyenne des

    séjours a diminué en 2016, passant de 2,4 à 2,3 nuits. Le

    nombre d’hébergements est quant à lui resté quasi iden-

    tique à celui de l’année précédente, soit 912 contre 911 en

    2015. Durant l’année 2016, ces 912 établissements ont

    hébergé 171 854 hôtes en Suisse (168 062 hôtes pour 911

    établissements en 2015), ce qui représente au total 396 017

    nuitées (2015: 396 423 nuitées). Le nombre d’hôtes suisses

    a de nouveau augmenté en 2016, atteignant 210 000 nui-

    tées, soit 53 % (204 000 nuitées, soit 51,5 % en 2015). Quant

    aux hôtes européens, ils ont une nouvelle fois représenté

    le deuxième groupe le plus important avec 149 814 nui-

    tées, soit 37,8 % (2015: 149 990 nuitées). Comme le nombre

    d’hébergements varie d’une année à l’autre, (entrées et

    sorties au cours de l’année), les résultats ne peuvent être

    directement comparés avec ceux de l’année précédente.

    hébergementS collectIFS

    En 2016, les hébergements collectifs ont enregistré 5 mil-

    lions de nuitées. Les hôtes suisses ont généré 3,7 millions de

    nuitées, soit 74 % de l’ensemble des nuitées. Les hôtes étran-

    gers ont totalisé 1,3 million de nuitées. Le plus grand

    nombre de nuitées revient à l’Allemagne avec 331 000 nui-

    tées, suivie du Royaume-Uni avec 75 000 et de la France

    avec 52 000 nuitées. L’Espace Mittelland arrive en tête des

    grandes régions avec 1,4 million de nuitées, suivi de la Ré-

    gion lémanique (1,3 million) et de la Suisse orientale (1,1

    million). En 2016, la durée moyenne de séjour était de 2,7

    nuits. En moyenne, les hôtes suisses ont séjourné 2,1 nuits,

    alors que les visiteurs étrangers sont restés 1,8 nuit.

    agrItourISme

    L’organisation faîtière nationale Agritourisme Suisse re-

    groupe environ 300 fermes. L’association encourage l’agri-

    tourisme en Suisse en reliant la communication et le mar-

    keting à l’offre, la promotion de la qualité et l’amélioration

    des conditions cadres. Les vacances à la ferme sont en

    vogue et jouissent toujours d’une grande popularité auprès

    des vacanciers. Par rapport à l’année précédente, 2016 a

    connu une augmentation du nombre des réservations de

    l’ordre de 6,5 %, alors que le chiffre d’affaires a diminué de

    5 % en raison de la situation économique instable et du

    franc suisse fort. Les hôtes apprécient la procédure de ré-

    servation simple accessible sur le portail de réservation

    électronique d’Agritourisme Suisse. Désormais, il est pos-

    sible d’y réserver non seulement des appartements de

    vacances, mais aussi des chambres et des hébergements de

    groupes.

  • 15 tourisme le tourisme en suisse

    moBilité

    Les transports publics suisses possèdent l’un des meilleurs

    et plus denses réseaux au monde. Celui-ci se distingue par la

    haute qualité de ses services, la couverture de l’ensemble du

    territoire national et par les horaires cadencés et bien har-

    monisés des bus, des bateaux et des remontées mécaniques.

    Les touristes peuvent ainsi partir à la découverte de toute la

    Suisse, même des vallées et des régions les plus reculées de

    manière écologique et durable. La Fédération suisse du tou-

    risme s’engage en faveur d’un réseau de transport puissant

    en Suisse.

    traFIc aérIen

    En 2016, les aéroports suisses ont enregistré dans le trafic de

    lignes et charter 0,5 million de décollages et d’atterrissages

    ainsi que 51,8 millions de passagers. Si le nombre de mouve-

    ments aériens dans le trafic de lignes et charter a reculé de

    13 % depuis 2000, le nombre de passagers s’est quant à lui

    accru de 50 %. Ces évolutions contraires s’expliquent par

    l’utilisation d’avions de plus grande taille et par des coeffi-

    cients d’occupation plus élevés. Zurich Kloten reste avec 27,6

    millions de passagers transportés le premier aéroport d’arri-

    vée de Suisse, suivi de Genève Cointrin avec 16,5 millions de

    passagers.

    Zurich Kloten

    Genève Cointrin

    Bâle-Mulhouse

    Mouvements du trafic de ligne et charter

    52,1%

    15,2%

    32,7%

    source: office fédéral de l’aviation civile, statistique transport aérien

    traFIc FerrovIaIre

    Le réseau ferroviaire suisse recouvre 5124 kilomètres; la

    Suisse possède l’un des réseaux ferroviaires les plus denses

    au monde. En 2016, les CFF ont transporté plus de 440 mil-

    lions de passagers. Il s’agit ainsi d’une augmentation de 2,7 %

    par rapport à 2015. La distance moyenne de voyage est d’en-

    viron 41 kilomètres par trajet.

    source: Chemins de fer fédéraux suisses (CFF)

    remontéeS mécanIqueS

    Pour la saison hivernale 2015/16, les stations de ski suisses

    ont enregistré 21,6 millions de premiers passages («jour-

    nées-skieurs»). Il s’agit là de la plus faible valeur observée

    depuis 25 ans et correspond à un recul de 11,7 % par rapport

    à la moyenne quinquennale.

    éVolution des Journées-sKieurs en suisse

    14%

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    15/1614/1513/1412/1311/1210/1109/1008/0907/0806/07

    en millions

    Le recul des produits a été plus marqué que celui des pre-

    miers passages. Les recettes moyennes par premier passage

    ont ainsi baissé.

    PaYs d’oriGine des Hôtes

    Presque deux tiers des adeptes de sports de neige sont

    domiciliés en Suisse (63 %). Les autres hôtes des domaines

    skiables suisses proviennent pour leur plus grande majorité

    d’Allemagne (13 %). Les 24 % restants se répartissent entre

    divers pays. La clientèle internationale constitue ainsi un

    marché important pour le secteur des remontées méca-

    niques.

    Suisse

    Allemagne

    Grande-Bretagne

    Pays-Bas

    France

    Belgique

    Italie

    États-Unis

    Divers

    Pays d‘origine des hôtes

    source: remontées mécaniques suisses

  • © david Birri | Jungfrau region

  • polItIque et économIele tourisme alPin en Point de mire

    17

    Table Ronde

    Promotion des sports d’hiver

    Sharing Economy: Airbnb, Uber & Co.

    L’association «Suisse sans obstacles» a été fondée

    Thème prioritaire «le tourisme alpin»

    Journée de l’économie du tourisme

    Ancrage du taux spécial de TVA hôtellerie

    NumérisationInitiative «pour des prix équitables»

    Lancement de la statistique de la parahôtellerie «PASTA»

    Promotion économique 2016 – 2019

  • 18 Politique et éConomie Politique touristique

    La FST a signé un succès en s’engageant avec les Remontées

    Mécaniques Suisses en faveur de l’exonération partielle des dameuses de l’impôt sur les huiles minérales. Cette mesure permet aux sociétés de remontées mécaniques et

    d’exploitation des pistes d’économiser à partir de la saison

    hivernale 2016 – 2017 environ entre 10 et 13 millions de

    francs suisses par an.

    L’association «Initiative en faveur des sports de neige

    Suisse» a été créée pour promouvoir les sports d’hiver en simplifiant l’organisation des journées et des camps de

    sports de neige pour les écoles. Le but est de donner aux

    jeunes n’ayant aucun ou presque aucun rapport à la neige le

    goût des sports de neige à l’école.

    Dans tout le secteur touristique, notamment dans les

    régions de montagne, la qualité est plus d’actualité que jamais. Garants d’une amélioration de la qualité, les labels

    de qualité de la FST permettent aussi aux entreprises label-

    lisées d’obtenir notamment un meilleur positionnement

    dans les campagnes de marketing.

    La FST intervient pour qu’il n’y ait pas de nouvelles restric-tions budgétaires dans le domaine du tourisme; cela ne va pas de soi en période d’austérité financière générale. Ainsi,

    les apports au fonds de la Nouvelle politique régionale, qui

    permet de soutenir régulièrement des projets touristiques

    dans l’espace alpin, n’ont pas été réduits.

    Afin d’atténuer l’image de la Suisse comme îlot de cherté, il convient d’éliminer les barrières tarifaires et non-tarifaires

    au commerce. C’est pourquoi la FST soutient l’initiative

    «Stop à l’îlot de cherté – pour des prix équitables».

    Pour pouvoir mettre en œuvre au mieux les mesures en

    faveur du tourisme comme secteur transversal au niveau

    fédéral, il est nécessaire d’impliquer le Département de

    l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) tout

    comme le Département de l’environnement, des transports,

    de l’énergie et de la communication (DETEC) et le Départe-

    ment des finances (DFF) dans la politique touristique de la

    Confédération. C’est pourquoi la FST réclame une coordi-nation accrue de la politique touristique au niveau inter-

    polItIque tourIStIque

    tourISme alpIn

    Début 2016, la FST a décidé de mettre l’accent sur le tourisme alpin et d’en faire sa priorité pour la législature actuelle 2016 – 2019.

    L’évolution des villes et celle de l’espace rural et alpin

    sont très différentes l’une de l’autre. Tandis que les villes prospèrent, entre autres grâce au tourisme d’affaires, les régions et les destinations alpines se battent pour maintenir le niveau actuel ou pour enrayer au moins la

    détérioration de la situation touristique.

    Afin de démontrer l’écart croissant entre le tourisme

    urbain et rural-alpin ainsi que l’importance du tou-

    risme dans l’espace alpin, la FST a commandé une étude

    (voir aussi p. 20). Celle-ci a clairement mis en évidence

    que le tourisme dans l’espace alpin est l’une des princi-

    pales activités économiques dont dépendent différents

    autres secteurs, tels que le commerce de détail et le bâti-

    ment, mais aussi les services les plus divers. Lorsque le

    tourisme alpin va mal, cela a aussi des répercussions

    négatives directes sur d’autres activités économiques et

    ainsi sur tout l’espace alpin. Etant donné que l’espace

    alpin et rural représente plus de 60 % du territoire natio-

    nal, il vaut la peine d’en prendre soin et pas que d’un

    point de vue économique.

    Sur la base des résultats de l’étude, la FST a publié une

    prise de position sur le tourisme alpin. Certaines me-sures sont mentionnées ci-après:

  • 19 Politique et éConomie Politique touristique

    départemental. Dès 2010, dans sa stratégie de croissance

    pour la place touristique suisse, le Conseil fédéral avait déjà

    consigné comme 2ème stratégie essentielle le développement

    des tâches transversales et donc la coordination au niveau

    fédéral.

    La table ronde sur le tourisme alpin, convoquée par le Prési-

    dent de la Confédération Johann Schneider-Ammann à l’au-

    tomne 2016, est restée sur un plan général et abstrait quant

    aux thèmes abordés, en précisant que le secteur touristique

    ne pouvait pas profiter directement de mesures concrètes

    proposées par la Confédération, entre autres d’une coordi-

    nation interdépartementale pour le tourisme comme sec-

    teur transversal.

    Organisée au printemps, l’édition 2016 de la Journée de

    l’économie du tourisme était également consacrée au thème

    prioritaire, le tourisme alpin. Des membres du Parlement,

    des acteurs économiques et des représentants des autorités

    publiques ont reçu des éclaircissements sur la situation

    actuelle et l’importance du tourisme alpin ainsi que sur les

    mesures prévues, ce qui a suscité beaucoup d’intérêt.

    evaluatIon DeS meSureS contre le Franc Fort

    Après presque deux ans de franc fort suite à l’abandon du

    cours plancher, il s’avérait nécessaire de faire le point sur les

    mesures définies début 2015 et prises par la suite. Le bilan

    est positif dans l’ensemble, même si la force du franc reste

    un défi constant pour le tourisme suisse. Il ne faut en aucun

    cas croiser les bras et de ne plus rien faire. Les mesures en-

    gagées, qu’il s’agisse par exemple de l’amélioration de la

    qualité, de la formation touristique ou de la promotion des

    coopérations, font l’objet d’une observation constante et

    implique à nouveau une prise de conscience des acteurs

    concernés.

    Malheureusement, certaines démarches ont dû être consi-

    dérées comme vouées à l’échec. En effet, les meilleures

    idées tournent court dès lors que les destinataires ne sont

    pas disposés à se montrer conciliants. Cela a été le cas par

    exemple pour les aménagements proposés au DEFR concer-

    nant les indemnités de chômage partiel pour les entreprises.

    numérISatIon

    La numérisation est un thème dominant dans tous les sec-

    teurs économiques, et c’est aussi le cas dans le tourisme.

    Compte tenu de la pléthore de nouveautés successives et

    souvent éphémères, il convient, avant de miser sur des solu-

    tions prometteuses, de rester prudent et de créer des condi-

    tions cadres judicieuses.

    D’un autre côté, il n’est plus à démontrer qu’Airbnb n’est pas

    un phénomène éphémère. Il est aussi évident que le tou-

    risme suisse voit s’échapper des millions de francs de taxe

    de séjour par an, parce que beaucoup de bailleurs Airbnb ne

    savent pas qu’ils doivent payer cette taxe ou évitent sciem-

    ment de le faire. Pour mettre fin à cette situation, le conseil-

    ler national Dominique de Buman, président de la FST, a

    déposé une motion. Elle vise à créer une base légale per-

    mettant à Airbnb de collecter et de reverser les taxes de

    séjour. Il existe une offre correspondante de la part d’Airbnb,

    car sa plateforme pratique ce système déjà dans plusieurs

    grandes villes (Amsterdam, Paris,...) et plusieurs pays (par

    ex. en Inde).

    Les médias diffusent encore peu d’informations sur l’inten-

    tion de l’UE de supprimer les frais d’itinérance d’ici à la

    mi-2017. Ainsi, la Suisse deviendra aussi à cet égard un îlot

    de cherté. De plus, il est paradoxal de fournir de plus en plus

    d’informations et de possibilités de réservation sur le web et

    de facturer en même temps aux hôtes étrangers de la zone

    UE sensible aux prix des frais considérables pour la mise à

    disposition de ces informations. Le Conseil fédéral estime

    toutefois que la législation actuelle est satisfaisante. La FST

    va étudier d’autres possibilités pour pouvoir désamorcer

    cette situation.

  • thème SpécIaltourISme alpIn

    évolutIon DeS nuItéeS

    En 2016, la Fédération suisse du tourisme a publié une prise de position

    sur le tourisme alpin avec des mesures concrètes.

    Lors de la table ronde avec le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann en septembre 2016, la FST a demandé une meilleure coordination des différents départements pour le tourisme alpin.

    Le Conseiller aux États Hans Stöckli, membre du comité de la FST, a déposé un postulat dans ce sens

    au Conseil des États.

    En liaison avec les associations membres de son Comité, la FST a commandé à Rütter Soceco une étude afin de cerner l’importance du tourisme dans les régions alpines.

    Celle-ci définit les types d’espaces suivants: «régions de montagne», «régions urbaines» et «autres régions»

    conformément aux régions marketing de Suisse Tourisme (ST).

    régions de montagne

    régions urbaines

    autres régions

    85

    95

    105

    115

    125

    135

    Autres régions

    Régions urbaines

    Régions de montagne

    Total

    2016*20152014201320122011201020092008200720062005* Janvier à février indexée, 2005=100Source: OFS / SECO

    Le nombre de nuitées dans les grandes villes a progressé de 23,3% ces dix dernières années,

    alors qu’il a subi un recul de 10,1 % dans les régions de montagne.

  • Dans les régions de montagne, le tourisme genère près de 26,9 % des emplois. Une personne sur quatre y exerce donc un emploi lié directement ou indirectement aux activités touristiques.

    Dans les régions de montagne, le tourisme présente une part totale de 20,8 % à la valeur ajoutée brute. Diverses branches autres que les prestataires touristiques classiques (hébergement, restauration, remontées mécaniques,

    etc.) sont directement tributaires du tourisme en montagne; c’est en particulier le cas du commerce de détail, du secteur

    du bâtiment ainsi que de l’industrie et des arts et métiers.

    en %

    Régions de montagne

    Régions urbaines

    Autres régions

    Suisse(uniquement direct)

    0 5 10 15 20 25 30

    VABETP

    VAB

    ETP

    VABETP

    VABETP

    Source: estimations Rütter Socecodirect indirect

    16,1 10,7 26,9

    13,1

    4,5

    3,1

    3,0

    1,9

    4,9

    3,4

    7,7

    2,7

    1,6

    1,9

    1,3

    20,8

    7,3

    4,6

    4,9

    3,2

    ETP = équivalents temps pleinVAB = valeur ajoutée brute

    60

    80

    100

    120

    140 Allemagne

    Italie

    Suisse

    Autriche

    France

    2014/152012/132010/112008/092006/072004/05Indexé 2003/04=100Source: RMS

    Index

    évolutIon DanS le tourISme D‘hIver (europe)

    Le nombre de «premiers passages» (journées-skieurs) aux remontées mécaniques diminue en Suisse

    et a chuté environ d’un quart depuis 2004/05. Pendant la saison hivernale, les remontées mécaniques suisses génèrent en moyenne 76 % de leurs produits annuels (produits de transport de personnes).

    source: remontées mécaniques suisses, Faits et chiffres

    emploIS et valeur ajoutée

  • 22 Politique et éConomie Prises de Position

    La FST prend position sur des consultations en cours qui

    concernent les entreprises touristiques en Suisse. Les prises

    de position sont un instrument important pour améliorer les

    conditions cadres des entreprises touristiques. L’année der-

    nière, la FST a pris position, entre autres, sur les affaires sui-

    vantes:

    programme De StabIlISatIon 2017 – 2019

    A la suite de l’abolition du cours plancher entre le franc et

    l’euro, les perspectives financières de la Confédération se

    sont détériorées. Le programme de stabilisation 2017 – 2019

    prévoit d’alléger le budget fédéral d’un milliard de francs à

    partir de 2017, avec pour objectif de satisfaire aux exigences

    du frein à l’endettement. La Fédération suisse du tourisme a

    pris position sur les mesures qui concernent le tourisme, en

    tenant tout particulièrement à exprimer son opposition à de

    nouvelles restrictions budgétaires dans ce domaine.

    – Les contributions en faveur des cours et des camps J+S, notamment dans le domaine des sports de neige, ne

    doivent pas être amputées de 1,05 million de francs

    par an.

    – Les apports au Fonds de développement régional (NPR) ne doivent pas être réduits de 1,6 à 2,1 millions

    de francs par an.

    – Le programme Innotour ainsi que les fonds alloués à Suisse Tourisme doivent être maintenus à hauteur de ce

    qui était prévu.

    – Dès lors qu’elle ne porte pas sur des domaines relevant

    de la sécurité, la surveillance dans les transports publics

    doit être flexibilisée, et par là même allégée.

    – Un contrôle périodique des comptes annuels des

    entreprises de transport intégrant une évaluation des

    risques doit permettre de décharger les petites exploita-

    tions de remontées mécaniques ainsi que l’Office fédéral

    des transports (OFT) sur le plan administratif, tout en

    renforçant l’efficacité des procédures.

    – La loi relative aux activités à risque (LRisque) ne doit pas être abrogée car l’économie de 150 000 francs qui en

    découlerait serait bien trop négligeable par rapport aux

    effets négatifs d’une telle suppression.

    ancrage Du taux SpécIal De tva

    La FST préconise l’ancrage définitif du taux spécial de TVA.

    Après 20 années d’application d’une solution provisoire, il

    faut maintenant ancrer définitivement dans la loi sur la TVA

    le taux spécial réservé aux prestations d’hébergement, car il

    y va de la sécurité de planification. Le taux spécial n’est en

    aucun cas un privilège, mais tient compte de la vocation ex-

    portatrice de la branche du tourisme: près de 55 % des nui-

    tées sont à mettre à l’actif de la clientèle étrangère. D’ailleurs,

    en Europe, 25 des 28 États membres de l’UE ont mis en place

    un taux spécial de TVA pour les prestations d’hébergement.

    orDonnance Sur leS maISonS De jeu

    La modification projetée prévoit de permettre dans certains

    casinos la fermeture des jeux de table jusqu’à 270 jours par

    an, ils ne seraient donc probablement ouverts que pendant

    la haute saison en hiver. Actuellement, seuls les casinos de

    Davos et de Saint-Moritz seraient concernés par cette déro-

    gation. La FST salue le projet de révision. Depuis 2008, l’es-

    pace alpin enregistre un recul continu des nuitées, ce qui se

    répercute aussi directement sur les casinos dans ces régions.

    arrÊté FéDéral Sur leS voIeS cyclableS

    Les voies cyclables comptent beaucoup pour le tourisme

    suisse. De nombreuses destinations entreprennent de gros

    efforts pour aménager les voies cyclables de façon sédui-

    sante et pour les entretenir. Leur qualité varie considérable-

    ment. C’est aussi pour cette raison qu’il est bon que la Confé-

    dération s’investisse en faveur d’un réseau de voies cyclables

    attrayant.

    prISeS De poSItIon

  • 23 Politique et éConomie Prises de Position

    plan SectorIel De l’InFraStructure aéronautIque

    Les mesures projetées, notamment les changements d’itiné-

    raire, permettraient de réduire la complexité, d’augmenter la

    sécurité et, en partie, de renforcer la capacité en service nor-

    mal. Ainsi, le trafic aérien pourrait être assuré aussi lors de

    conditions météorologiques défavorables. En combinaison

    avec les augmentations de capacité nécessaires pour un

    fonctionnement stable, il serait possible d’améliorer globale-

    ment la ponctualité et de réduire ainsi les retards. La FST

    salue les modifications envisagées.

    révISIon De la loI Sur la chaSSe

    La FST salue la transformation des districts francs fédéraux

    en zones de protection de la faune sauvage, car cela corres-

    pond à la fonction actuelle de ces zones. Le changement de

    nom ne doit toutefois pas donner lieu à une extension plus

    pesante des dispositions de protection par rapport au Tou-

    risme.

    jeux olympIqueS D’hIver 2026

    Les Jeux olympiques 2026 ont donné lieu à de nombreuses discussions,

    notamment au cours du second semestre, après les dépôts des candidatures.

    A la fin de l’année 2016, le projet «Sion 2026» est venu s’ajouter à la liste

    des candidatures.

    De manière générale, la FST attache une grande importance à ce que l’écono-

    mie touristique soit organisée selon les principes du développement durable,

    c.-à-d. que par exemple il n’y ait pas de structures surdimensionnées destinées à une utilisation unique. Précisément en

    lien avec les Jeux olympiques d’hiver, il serait possible de répondre, dans une large mesure, à ces mesures, car les instal-

    lations nécessaires existent déjà et seules quelques rares installations et constructions nouvelles devraient être réalisées.

    «Sion 2026» se rapproche considérablement de cet objectif et, du point de vue touristique, il faut se féliciter de la candi-

    dature – et encore plus du fait qu’elle ait été retenue –, car elle peut apporter une plus-value au tourisme alpin et lui

    redonner de l’élan.

  • © andrea Badrutt | Graubünden Ferien

  • 26 Politique et éConomie éConomie touristique

    accèS SanS obStacle

    L’accès sans obstacle prend de

    plus en plus d’importance en

    raison de l’évolution démogra-

    phique. Après de longues dis-

    cussions entre les organisations touristiques et les organisa-

    tions d’aide aux personnes handicapées, l’association «Suisse

    sans obstacles» a été fondée. L’association a pour but de

    rendre visibles, de manière structurée, les informations de

    voyage actuelles pour les personnes avec un handicap et de

    les rendre plus accessibles. Le secrétariat de l’association a

    son siège auprès de Mobility International Suisse (MIS).

    L’association veut simplifier le plus possible l’accès des per-

    sonnes porteuses d’un handicap aux voyages en Suisse et

    aux offres touristiques. Il existe déjà de nombreuses infor-

    mations centralisées, qui toutefois manquent de clarté et de

    cohérence. C’est précisément sur ce point que l’association

    entre en jeu en soutenant des mesures et des projets qui per-

    mettent à des personnes handicapées d’accéder aisément à

    des informations de voyage. Parallèlement aux activités de

    l’association, la FST a créé la sous-catégorie «accessible aux

    fauteuils roulants» et l’a intégrée dans sa classification des

    appartements de vacances. La parahôtellerie (Bed and

    Breakfast, appartements de vacances,...) sera, à l’instar de

    l’hôtellerie, contrôlée quant à l’accessibilité pour personnes

    handicapées, et les différents hébergements conformes aux

    critères seront répertoriés comme «accessibles aux fauteuils

    roulants», ce qui soulagera les voyageurs à mobilité réduite.

    la FSt parraIne le Forum tourISme SuISSe

    Depuis 2016, la FST parraine le Forum Tourisme Suisse, le-

    quel est organisé à la mi-novembre par le SECO autour d’un

    thème central du tourisme. Les thèmes, l’organisation et les

    intervenants font désormais l’objet de discussions avec la

    FST, ce qui permet d’intégrer les besoins et les préoccupa-

    tions de la branche directement dans l’organisation de l’évé-

    nement. En tant qu’association faîtière du secteur touris-

    tique, la FST jouera aussi un rôle actif dans la réalisation de

    l’événement.

    StatIStIque De l’hébergement

    Hôtellerie (Hesta)

    Les statistiques font également partie des domaines forte-

    ment touchés par la numérisation. Dans le secteur du tou-

    risme, cela concerne surtout la statistique de l’hébergement

    Hesta. Celle-ci est supportée en partenariat public-privé à

    moitié par le secteur du tourisme et l’Office fédéral de la sta-

    tistique (OFS). La FST a décidé de soumettre cette statistique

    à une analyse avant de conclure le nouveau contrat pour la

    période 2019 – 2022. L’analyse permettra, d’une part, de dé-

    couvrir des possibilités adaptées et modernes de collecte et

    de transfert des données, qui simplifieront les démarches

    des fournisseurs de données. D’autre part, elle servira de

    base pour les négociations avec l’OFS. La coordination de

    l’analyse incombe à la FST, les résultats devraient être dispo-

    nibles d’ici à mi-2017.

    ParaHôtellerie (Pasta)

    En 2016, l’Office fédéral de la statistique a publié pour la pre-

    mière fois les chiffres de la statistique de la parahôtellerie

    PASTA (les deux premiers trimestres). Il s’agit du nombre

    mensuel d’arrivées et de nuitées dans des appartements de

    vacances loués à des fins commerciales et dans des héberge-

    ments collectifs par grande région et par pays d’origine des

    hôtes.

    Parallèlement, la Fédération suisse du tourisme a collecté,

    avec les grands cantons touristiques et Suisse Tourisme

    comme partenaires du projet, pour la dernière fois des don-

    nées sur les appartements de vacances dans le cadre de la

    mesure de parahôtellerie «PASTA light». Malgré le fait que

    les échanges de données avec l’Observatoire Valaisan du

    Tourisme et les adaptations techniques de l’année précé-

    dente aient fait leurs preuves et que la branche touristique

    ait toujours besoin de données détaillées, les responsables et

    les partenaires du projet ont décidé de mettre fin au projet

    fin 2016. «PASTA light» a comblé de 2011 à 2016 les lacunes

    existantes dans le domaine des nuitées en appartements de

    vacances et sera remplacé par PASTA.

    économIe tourIStIque

  • 27 Politique et éConomie éConomie touristique

    Développement Durable De la branche

    En Suisse, le développement durable est déjà bien ancré

    dans le tourisme. La Charte du développement durable a

    été signée en mai 2009 par les principaux responsables des

    associations touristiques, toutes les régions touristiques,

    Suisse Tourisme et les CFF. La Fédération suisse du tou-

    risme contrôle depuis 2009 la mise en œuvre de la charte et

    veille à ce que s’opère un échange d’expériences entre les

    partenaires.

    Aujourd’hui, la Suisse fait partie des destinations touris-

    tiques les plus durables du monde. C’est ce que confirment

    plusieurs études internationales. Les éloges visent entre

    autres les transports publics établis, le concept des parcs

    naturels, le grand réseau de chemins de randonnée et de

    montagne ainsi que l’implication des populations locales.

    Les éloges concernent également les activités culturelles,

    les lois rigoureuses sur l’environnement, la faiblesse du

    taux de chômage et les libertés économiques. Il n’y a guère

    de pays qui, comme la Suisse, ne réunissent tous ces atouts.

    Le premier téléski solaire au monde se trouve en Suisse, le

    premier car d’excursion électrique au monde y circule, et le

    pays compte des lieux de villégiature sans voitures, de

    nombreux sites inscrits au patrimoine de l’UNESCO, etc.

    Le développement durable est un processus lent qui

    demande l’adhésion d’un grand nombre d’acteurs. Nous

    sommes sur la bonne voie. La Fédération suisse du tourisme

    continue de s’engager en faveur du développement durable.

    aPProCHe du déVeloPPement duraBle dans le tourisme

    Offre des produits adaptés

    localement

    Réussite durable de l’entreprise

    Création de valeurs

    régionales durables

    Réduction de la pauvreté régionale

    Infrastructure flexible

    Utilisation de produits & services

    locaux

    Sélection de produits

    indépendants

    Préservation et création

    d’emplois locaux

    Concept d’utilisation des

    ressources

    Séjours plus longs

    Préservation de la biodiversité

    Gestion des déchets

    Compensation du CO²

    Sources d’énergie

    renouvelables

    Offre de TP

    ÉCOLOGIE ÉCONOMIE

    SOCIÉTÉ

    Entretien du paysage

    Entretien de la culture locale

    Population locale intégrée

    Répartition plus équitable des

    revenus

    Communication transparente

    Prévention de la discrimination

    Conditions de travail justes

    Respecte les besoins de la

    population

    Intérêt pour la culture locale

    Préservation des sites

    source: Haute école de lucerne (Hslu), 2012

    GrouPe sPéCialisé Pour le tourisme duraBle

    Depuis 2015, il existe le groupe spécialisé pour le Tourisme durable (NaTour) qui se penche sur des thèmes d’actualité.

    L’exercice 2016 a permis, entre autres, d’organiser les activités suivantes avec des partenaires nationaux:

    «cause we care» de myclimate qui débute dès 2017 avec les pre-

    miers partenaires. L’hôte peut

    ainsi volontairement apporter

    une contribution financière à son hôtel, auprès des re-

    montées mécaniques ou à l’office du tourisme, laquelle

    est utilisée dans l’entreprise pour des projets de dévelop-

    pement durable.

    «Générateur d’innovations» de la CIPRA (Commission Interna-

    tionale pour la Protection des

    Alpes) qui, à compter de 2017,

    encourage les projets pour un développement durable

    dans le tourisme. Il s’agit de développer et de soutenir

    financièrement des projets à l’aide d’une approche de

    cocréation avec des partenaires touristiques.

  • © stefan schlumpf | Graubünden Ferien

  • promotIon De la qualItéde nomBreuses nouVeautés

    29

    Révision des critères

    Classification des appartements de vacances

    Programme qualité du tourisme suisse

    Wellness Destination

    La plus forte hausse dans la région de Fribourg

    Family Destination

    437 entreprises labellisées en 2016

    Nouveaux contenus: Programme qualité 3.0

    11 947 personnes formées depuis 1998

    28 247 locations de vacances labellisées dans toute la Suisse

    26 localités labellisées

    Partenariat avec Pro Infirmis

    Adaptation aux tendances actuelles

    Acces sans obstacle

    Philosophie du wellness

  • 30 Promotion de la qualité ProGramme qualité

    En 2016, le Programme qualité du tourisme suisse a enregis-

    tré une baisse du nombre de distinctions. L’année était mar-

    quée par la seconde phase de la révision du Programme qua-

    lité.

    DIStInctIonS 2016

    En 2016, 437 entreprises ont reçu un label de qualité. Au

    cours de l’année sous revue, c’est la région de Fribourg qui a

    enregistré la plus forte progression au niveau des labels de

    qualité (+6 %). C’est les secteurs «transports publics» (+5 %)

    et «loisirs/culture» (+3 %) qui ont connu la plus forte crois-

    sance en 2016. Au 31 décembre 2016, le label de qualité a été

    attribué à 8 586 établissements (recertifications incluses)

    depuis son lancement en 1998. En 2016, les cours de Quali-

    ty-Coach et de Quality-Trainer ont été suivis par 334 partici-

    pants, ce qui constitue une baisse par rapport à l’année pré-

    cédente. Ce recul s’explique essentiellement par le fait que

    beaucoup d’établissements attendent les nouveaux conte-

    nus pour se lancer dans l’élaboration du label de qualité.

    nouveaux labelS De qualIté 2016source: Fédération suisse du tourisme

    une révISIon en proFonDeur

    Soutenue par ses partenaires, la FST a réussi à faire pro-

    gresser la révision du Programme qualité. Ces efforts ont

    permis de développer de nouveaux outils et de nouveaux

    contenus de cours, d’élaborer de nouveaux supports de for-

    mation et de reprogrammer l’application web du Portail

    qualité. Disponible à partir du printemps 2017, le nouveau

    Programme qualité sera flexible, personnalisé et axé sur les

    résultats.

    Le Programme qualité continuera d’être basé sur trois ni-

    veaux et de garantir avec des instruments simples un accès

    aisé et peu onéreux à la gestion de la qualité. Les niveaux I

    et II offriront des modules obligatoires et à choix pour une

    flexibilité accrue.

    Pour le niveau I, le focus portera sur des processus flexibles,

    l’hospitalité et l’orientation collaborateurs ainsi que,

    comme jusqu’à présent, l’élaboration de chaînes de ser-

    vices et de plans d’actions. En plus des 3 modules obliga-

    toires, il faudra sélectionner un module à choix parmi une

    palette de modules proposée pour tous les niveaux. Pour le

    niveau II, il faudra sélectionner, outre 4 modules obliga-

    toires, au moins 2 modules à choix. L’accent des modules

    obligatoires sera mis sur l’analyse de l’entreprise et de la

    gestion, les feedbacks clients, le profil environnemental

    ainsi que le processus continu d’amélioration. Ces modules

    se pencheront aussi sur les avis clients, les réponses à ceux-

    ci et leur évaluation. Désormais, les hôtels profiteront de

    l’intégration directe des résultats de l’enquête qualité dans

    le Score TrustYou.

    Les modules à choix permettront aux entreprises partici-

    pantes de sélectionner les thématiques en fonction de leurs

    besoins et de leurs intérêts. La palette des modules à choix

    est amenée à évoluer. Les thématiques «qualité de l’expé-

    rience vécue», «coopération», «hospitalité» ou encore

    «échange d’expériences» seront proposées dès le début. Le

    contrôle Mystery ou un module de conseil permettra de

    vérifier les prestations de l’entreprise. Des évaluations ap-

    profondies et des indices de référence indiqueront où et

    comment les entreprises pourront améliorer leur service.

    programme qualItéDu tourISme SuISSe

    0 – 2021– 5051– 75

    58

    27

    48

    40

    48

    58 28

    32

    22

    3

    1113

    21

    3

    2

    3

    5

    9

  • 31 Promotion de la qualité ClassiFiCation des aPPartements de VaCanCes

    claSSIFIcatIon DeS appartementS De vacanceSet DeS chambreS D’hôteS

    pluS De 28 000 réSIDenceS De vacanceS claSSéeS

    La quatrième année de la période de classification 2013 –

    2017 a pu être menée à bien. Fin 2016, la FST a atteint un

    résultat de 28 247 appartements de vacances et chambres

    d’hôtes classés. Ce chiffre comprend désormais aussi les Bed

    and Breakfast qui depuis le 1er janvier 2016 attribuent des

    étoiles FST à ses objets. 1747 objets ont été nouvellement

    classés. La première place revient au Valais avec 11 615 clas-

    sifications, suivi des Grisons avec 7259 et de l’Oberland ber-

    nois avec 3340 objets classés. Toutes les classifications sont

    valables jusqu’à fin 2017, mais peuvent être renouvelées dès

    février 2017.

    évolutIon DeS claSSIFIcatIonS

    0

    5 000

    10 000

    15 000

    20 000

    25 000

    30 000

    20162015201420132012201120102009200820072006

    15 19517 099

    21 663

    25 117

    14 728

    18 705

    26 500

    18 102

    28 247

    18 027

    23 227

    source: Fédération suisse du tourisme

    contrôleS par SonDage auprèS De 622 objetS

    En 2016, la FST a organisé deux cours de contrôleurs et for-

    mé 13 nouveaux contrôleurs et nouvelles contrôleuses. Au

    total, ce sont ainsi environ 130 contrôleurs/contrôleuses qui

    ont vérifié la qualité de 622 appartements de vacances et

    chambres d’hôtes. Morat Tourisme a rejoint le groupe des

    organes de classification.

    nouveaux partenaIreS

    En 2016, la FST et Pro Infirmis ont conclu un nouveau parte-

    nariat. Celui-ci s’inscrit dans l’objectif de contrôler à l’avenir

    de manière professionnelle l’accessibilité aux fauteuils rou-

    lants des appartements de vacances, des chambres d’hôtes

    et des Bed and Breakfast avant de pouvoir les classer dans la

    catégorie de spécialisation «accessible aux fauteuils rou-

    lants» / «partiellement accessible aux fauteuils roulants».

    L’année 2016 a été avant tout une année de tests intensifs.

    Toutes les adaptations de la classification mentionnées l’an

    dernier ont également dû être mises en place dans le sys-

    tème de classification STnet, nécessitant des moyens tech-

    niques importants et des contrôles rigoureux.

    appartementS De vacanceS et chambreS D’hôteS 2013 – 2017

    80

    11 615

    1591

    7259

    732

    27

    1062245

    3340

    1327

    218

    98

    601

    0 – 100 101 – 10001001 – 3000

    3001 – 12 000

    52

    source: Fédération suisse du tourisme

    révISIon DeS crItèreS 2018+

    A compter de 2018, il n’y aura plus de périodes de classifica-

    tion fixes. Cela a incité le groupe spécialisé pour la classifica-

    tion des appartements de vacances et des chambres d’hôtes

    à autoriser dès février 2017 la classification selon les nou-

    veaux critères pour permettre de profiter dès maintenant des

    nouvelles catégories de spécialisation.

    IntroDuctIon De cInq catégorIeS De SpécIalISatIon

    A partir de février 2017, les bailleurs d’appartements de

    vacances et de chambres d’hôtes peuvent faire valoir leur

    engagement dans un domaine particulier. Outre la classifi-

    cation habituelle par étoiles, il est possible de valider les

    catégories de spécification suivantes:

    – Familles bienvenues

    – Vélos bienvenus

    – Animaux domestiques bienvenus

    – Accessibles / part. acces. aux fauteuils roulants

    – Rustici / cabanes de montagne / mayens

  • 32 Promotion de la qualité laBels «FamilY destination»

    123

    4

    5

    6

    7 8

    910

    1312

    14

    26

    15

    18

    19

    20

    21 22

    23

    24

    25

    1617

    11

    Wellness Destination

    Family Destination

    G

    F

    I

    A

    B

    C

    E

    H

    D

    labelS «FamIly DeStInatIon»et «WellneSS DeStInatIon»

    FamIly DeStInatIonLa période actuelle du label «Family Destination» court de-

    puis le 1er janvier 2016. La Suisse compte au total 26 localités

    labellisées. Le label de qualité «Family Destination» est dé-

    cerné aux destinations qui se positionnent clairement sur le

    créneau familial. L’attribution du label est liée à des critères.

    Des contrôles ont été effectués l’an dernier pour vérifier le

    respect de ces critères. Le label a été décerné à de nouveaux

    établissements partenaires à travers le pays. Les destina-

    tions candidates qui ne remplissent plus les conditions ou

    qui se positionnent différemment sont exclues. L’élabora-

    tion d’un plan d’action annuel répondant spécialement aux

    besoins des familles et la convocation de toutes les entre-

    prises participantes à une «Table ronde» font partie des

    obligations vérifiées par la FST.

    lIeux labellISéS 2016 – 2018

    Valais 1

    4

    6

    8

    Fiesch 2 riederalp 3 Bettmeralp

    Blatten – Belalp (nouveau) 5 Bellwald

    Crans-montana (nouveau) 7 nendaz

    Grächen 9 saas-Fee 10 Zermatt

    oberland bernois 11 lenk 12 Hasliberglucerne /

    lac des quatre-Cantons

    13 sörenberg 14 engelberg

    suisse orientale /

    liechtenstein

    15

    17

    Braunwald 16 Wildhaus – alt st. Johann

    malbun

    Grisons 18

    21

    24

    Flims, laax 19 lenzerheide 20 savognin

    arosa 22 davos 23 Klosters

    Pontresina (nouveau) 25 Zuoz (nouveau)

    tessin 26 ascona – locarno

    WellneSS DeStInatIonrévISIon DeS crItèreS

    L’année 2016 était entièrement consacrée à la révision du

    label. Que faut-il pour qu’un hôte rentre satisfait de son

    séjour de bien-être? Comment une destination peut-elle se

    spécialiser et se profiler dans ce sens? Voici quelques-unes

    des questions que la Commission d’assurance qualité a exa-

    minées pour la nouvelle période de distinction. La révision

    doit permettre de renforcer le label, tout en l’adaptant aux

    tendances actuelles.

    aperçu DeS prIncIpaleS aDaptatIonS

    D’une part, plus de poids est donné à la philosophie de

    wellness de chaque destination. Ainsi, il faudra désormais

    présenter avec la candidature un concept de wellness. Il n’y

    aura pas que les différentes entreprises qui seront détermi-

    nantes pour l’attribution du label, l’intégration de la popula-

    tion et de la politique régionale sera également prise en

    compte. D’autre part, il a été décidé de répartir les offres de

    wellness en différents domaines tels qu’offres d’activités

    physiques, offres de détente, offres de restauration, etc.

    Le conseil est dorénavant un aspect essentiel du label. Les

    hôtes d’une Wellness Destination doivent avoir la possibilité

    d’obtenir un programme adapté à leurs besoins (activités

    physiques, restauration et détente). Cette approche permet

    aux hôtes de favoriser au mieux leur bien-être et leur santé.

    Cela n’est toutefois pas possible sans certaines compétences

    spécialisées et de conseil, désormais définies dans le cata-

    logue des exigences.

    DeStInatIonS labellISéeS 201532 – 2017

    région Fribourg a Charmey

    oberland bernois b Gstaad saanenland

    Valais c loèche-les-Bains

    région argovie D rheinfelden e Bad Zurzach

    région zurichoise F Ville de Baden

    lucerne / lac des quatre-Cantons g Weggis Vitznau rigi

    tessin h ascona – locarno

    Grisons I engadin scuol

  • © Catherine Gailloud | lac retaud

  • 34 Formation

    FormatIonen PHase aVeC son temPs

    Les choses bougent dans le domaine de la formation; la transformation de l’ancien examen professionnel «d’assistant(e) en tourisme» en examen professionnel de «conseiller/conseillère en tourisme» a été menée à terme et répond aux besoins du secteur touristique en professionnels généralistes.

    La Fédération suisse du tourisme s’engage pour des forma-

    tions de base et continues de qualité dans le tourisme:

    examen proFeSSIonnel D’aSSIStant(e) en tourISme

    avec brevet FéDéral

    En décembre 2016, ce sont 28 candidat(e)s qui se sont

    présenté(e)s à l’examen professionnel d’assistant(e) en tou-

    risme sur les deux sites d’accueil à Berne et à Lausanne. La

    FST se félicite de pouvoir remettre en sa qualité d’organisa-

    tion responsable le brevet fédéral à l’ensemble des

    candidat(e)s.

    La révision de l’ancien examen professionnel de «conseiller/

    conseillère avec brevet fédéral» a été menée à terme fin 2016.

    La branche du tourisme doit pouvoir s’appuyer sur des pro-

    fessionnels justifiant d’un bagage étendu et généraliste, tout

    en étant capables de s’adapter facilement aux offres régio-

    nales et aux contraintes d’exploitation, surtout quand il s’agit

    d’assurer la prise en charge de la clientèle. Avec leur profil

    fortement orienté service et leur profonde compréhension

    du tourisme, les conseillers/ères en tourisme répondent pré-

    cisément à ce besoin.

    La formation préparatoire en cours d’emploi sur un an sera

    proposée dès l’automne 2017 par les établissements sui-

    vants: École Athéna Lausanne (fr.), Berufsbildungszentrum

    (BZI) Interlaken (all.), Centre valaisan de perfectionnement

    continu (CVPC) Sion (fr.) et Feusi Berne (all.). Le premier

    examen selon le nouveau règlement est prévu pour l’hiver

    2018.

    nouvel examen proFeSSIonnel De guIDe tourIStIque

    avec brevet FéDéral

    En 2013, la FST a constitué avec les organisations parte-

    naires Association Suisse des Guides Touristiques (ASGT)

    et l’Association Suisse des Transports routiers (ASTAG) of-

    ficiellement l’organe responsable pour le nouvel examen

    professionnel «Guide touristique avec brevet fédéral». La

    Höhere Fachschule für Tourismus de Lucerne n’ayant pas pu

    lancer, pour la deuxième année consécutive, le cours pilote

    à l’automne 2016 par manque d’inscriptions, les organismes

    responsables de l’examen professionnel devront décider en

    2017 de la suite à donner au dossier «guide touristique».

    examen proFeSSIonnel SupérIeur De geStIonnaIre

    en tourISme De Santé et D’actIvIté phySIque

    Le cours préparatoire à l’Examen professionnel supérieur de

    «Gestionnaire en tourisme de santé et d’activité physique»

    qui est donné par la Haute École de Lucerne (HSLU) est

    actuellement en révision pour permettre d’adapter son

    contenu et sa structure aux nouveaux besoins de la branche.

    Le règlement d’examen reste inchangé. Les premières infor-

    mations relatives aux changements seront communiquées

    par la HSLU au cours du second trimestre de cette année. Le

    prochain cours démarrera probablement à l’automne 2017.

  • 35 Fédération

    FéDératIoneFFiCaCe GrâCe aux memBres

    Des coopérations renforcées, des structures rigoureuses et des membres fidèles, tels sont les facteurs qui garantissent aussi à l’avenir l’efficacité de la Fédération suisse du tourisme!

    Des coopérations plus étroites, des structures ordonnées et

    des nouveaux membres, voilà ce qu’il faut pour que la Fédéra-

    tion suisse du tourisme reste efficace et dynamique! La coo-

    pération entre les organisations qui s’engagent de manière

    directe ou indirecte en faveur du tourisme est aussi impor-

    tante que celle entre les entreprises touristiques. Au sein

    d’une société pluraliste dans laquelle les organisations et

    leurs intérêts se fragmentent et se chevauchent souvent, une

    démarche solitaire mène de moins en moins au but. C’est

    pourquoi il est judicieux de coopérer avec des partenaires en

    fonction des thèmes abordés. Ainsi, la FST a pris contact avec

    différentes organisations afin de comparer les orientations

    générales et de prendre la mesure des points communs. Les

    partenariats existants ont été et continueront d’être renforcés.

    Il faut tout particulièrement mentionner la bonne collabora-

    tion existante avec le Groupement suisse pour les régions de

    montagne (SAB). C’est précisément en liaison avec le thème

    majeur «Tourisme alpin» de la FST qu’une coopération plus

    étroite apparaît aujourd’hui plus judicieuse que jamais.

    aDaptatIon DeS StructureS De la FSt

    L’évaluation des structures et du fonctionnement de l’associa-

    tion a de nouveau donné lieu à des adaptations. Le comité a,

    d’une part, décidé de dissoudre la Commission de la politique

    économique et d’intégrer ses membres dans le Comité

    consultatif. Son implication dans les thèmes actuels et à venir

    de la branche sera encore plus marquée, et des acteurs ma-

    jeurs du secteur touristique siégeront dans ce «sounding

    board». L’expérience a démontré qu’il était difficile d’utiliser

    une commission comme organe consultatif pour le comité

    sans que tous les membres de la commission soient aussi

    membres du comité. D’autre part, il a été mis en place une

    coordination opérationnelle entre les associations profes-

    sionnelles et la FST, dont le but est de définir clairement la

    responsabilité dans les différents dossiers. Pour les thèmes

    spécifiques à une branche, la responsabilité revient à l’asso-

    ciation professionnelle correspondante et, pour les thèmes

    d’ordre général, à la FST. Cette approche doit permettre d’évi-

    ter tout doublon ainsi que toute lacune dans le processus.

    appel à la SolIDarIté DanS la branche

    L’efficacité et la capacité d’action de la FST résident dans la

    pluralité de ses membres. Il faut donc espérer que la perte

    de membres pourra bientôt être endiguée. En cette période

    d’incertitude et de défis économiques, seule une approche

    commune permet d’atteindre le but recherché. A cet égard, il

    importe de pouvoir compter sur la solidarité de ceux qui

    actuellement ne profitent peut-être qu’indirectement du fait

    que le secteur touristique se porte bien. Ce fait mis à part,

    l’affiliation à la fédération offre régulièrement aussi des pos-

    sibilités intéressantes pour entretenir et élargir son réseau;

    par exemple lors des réunions du Comité consultatif ou lors

    de l’assemblée générale. Celle-ci a eu lieu en 2016 à Château-

    d’Œx, un site qui n’est pas un «hot spot» touristique clas-

    sique mais plutôt un «secret d’initiés». L’ambiance et les dis-

    cussions étaient animées, et la météo s’est montrée très

    clémente. Et comme la prochaine AG n’est jamais très loin,

    nous nous permettons de vous convier dès maintenant à

    l’AG du 18 août 2017 à Pontresina!

  • 36 Fédération

    geStIon De l’envIronnement

    Outre le maintien de la certification ISO 14001, le secrétariat

    de la FST a également continué le programme de compen-

    sation d’émission CO2 de myclimate Switzerland conservant

    ainsi son statut d’«Entreprise climat-neutre». Pour rappel, le

    bilan CO2 de myclimate Switzerland répertorie et comptabi-

    lise toutes les émissions de gaz à effet de serre. La moitié des

    émissions est compensée par des projets en Suisse, l’autre

    moitié par des projets dans les pays en développement et les

    pays émergents.

    Pour la FST, il est important de diminuer sa consommation

    de papier. Une revue de presse électronique a ainsi rempla-

    cé la version papier d’une bonne partie des journaux aux-

    quels la FST était abonnée, permettant par la même occa-

    sion de proposer à ses membres une application de veille

    médiatique sur sa plateforme Extranet. De plus, le courrier

    est passé quotidiennement au crible et toute publication

    papier jugée dispensable est résiliée.

    5ème journée DeS labelS

    Le 17 novembre 2016, la FST a organisé à St-Gall la 5e édition

    de la «Journée des Labels. Qualité dans le tourisme suisse».

    L’organisation faîtière a proposé aux quelque 150 partici-

    pants un programme varié et présenté les nouveautés de son

    label de qualité. En plénière, le «business-rocker» Bernhard

    Schweizer a exposé ses expériences pratiques de spécialiste

    intersectoriel en développement organisationnel. Engadin

    St. Moritz s’est vu décerner le Swiss Holiday Home Award

    2016 de meilleure destination d’appartements de vacances.

    Pour les ateliers de l’après-midi et l’échange d’expériences, la

    FST a réussi à faire intervenir des spécialistes de renom tels

    que l’expert en wellness Lutz Hertel.

    © leukerbad tourismus

  • 37

    objectIFS, butS et partenarIatS De l’aSmt

    L’association compte quelque 250 membres dans toute la

    Suisse. Elle défend les intérêts des managers en tourisme et

    leur permet de pratiquer des échanges d’expériences profes-

    sionnels lors de divers événements. L’ASMT représente les

    professionnels de la branche dans les organisations faîtières

    et participe activement à la politique touristique. Elle ac-

    corde aussi une grande importance à la promotion des

    jeunes acteurs touristiques: l’ASMT s’engage dans la forma-

    tion des apprentis dans le tourisme récepteur (HGT) et en-

    courage la création de nouvelles places de formation sous

    forme de contributions financières aux formations profes-

    sionnelles. Depuis 2016, il existe également un partenariat

    avec «MILESTONE – EXCELLENCE IN TOURISM» dans la

    catégorie «Relève». Le lauréat – pour l’édition 2016 Gian-

    Luca Marongiu de Swiss Hospitality Solutions AG – bénéficie

    d’une affiliation gratuite pendant 3 ans.

    Structure

    La FST assure le secrétariat de l’ASMT sur mandat. Christine

    Zwahlen assure la direction à temps partiel. La collaboration

    entre la FST et l’ASMT a une longue tradition et aura tout son

    sens aussi à l’avenir. Il s’en dégage pour les deux partenaires

    des synergies et des contacts précieux.

    Hormis l’arrivée de Jan Steiner (directeur de Pontresina Tou-

    rismus), le comité de l’ASMT est resté inchangé en 2016:

    – Martin Bachofner (Gstaad Saanenland Tourismus),

    président

    – Nadia Fontana-Lupi (Mendrisiotto Turismo)

    – Leonie Liesch (Chur Tourismus)

    – Fabian Claivaz (Martigny Tourisme)

    – Andreas Banholzer (Office du Tourisme Canton de

    Vaud)

    – Jürgen Hofer (Solothurn Tourismus).

    manIFeStatIonS en 2016

    L’assemblée générale s’est tenue le 10 mai 2016 à Lugano.

    Situé au bord du lac de Lugano, le centre culturel est à la fois

    musée d’art, salle de concert et lieu de location événemen-

    tiel. Malgré le temps pluvieux, les participants ont profité

    d’une belle soirée dans un environnement stimulant et

    convivial.

    Les séminaires de l’ASMT ont accueilli les professionnels du

    tourisme du 2 au 5 novembre à Bad Zurzach. Les thèmes

    pratiques ont été très appréciés des quelque 80 participants:

    le professeur Hans A. Wüthrich a éclairé le rôle de leader du

    manager en tourisme, Jürg Schmid a donné un aperçu des

    perspectives de marketing de Suisse Tourisme. Gerte Udo

    d’Amsterdam Marketing a entraîné les participants au-delà

    de nos frontières et le directeur sortant de Fribourg Région,

    Thomas Steiner, a su convaincre par à son exposé «Lean

    Destination Management». Comme d’habitude, les partici-

    pants ont pu prendre du temps pour le réseautage et, ceux

    qui le souhaitaient, pour profiter des sources thermales. Le

    séminaire pour comités, qui a lieu à l’issue des conférences,

    s’adresse aux membres des comités des organisations tou-

    ristiques et vise à promouvoir leur formation continue. Le

    séminaire pour comités est un événement unique en Suisse,

    qui sous cette forme n’est proposé que par l’ASMT.

    Fédération assoCiation suisse des manaGers

    aSSocIatIon SuISSe DeS managerSen tourISme (aSmt)

  • Sites web

    Presse

    64% 36%

    Résultats total: 723

    préSence DanS leS méDIaS

    tourismus

    schweizer

    dominique

    schweiz

    tourisme

    sonntag

    präsident

    stv

    suisse

    gäste

    hotel

    bern

    bumanzürich

    airbnbhotellerie

    franken

    taux

    ferien

    hotels

    branche

    initiative

    verband

    destination

    millionen

    müssten

    malbun

    national

    sonntagsblick

    uber

    situation

    angebot

    verbandes

    bundarosa

    suisses

    nuitées

    milestonefédérationhotelleriesuissenationalrat

    familien

    prix

    président

    kinder

    termeS leS pluS cItéS

    artIcleS Sur la FSt et SeS labelS

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    News/Sites webPresse

    DecNovOctSepAouJuilJuinMaiAvrMarFevJan

    repartItIon DeS méDIaS Sur l’année

  • source: arGus data insiGHts schweiz aG

    Suprarégional

    Alpes et Préalpes

    Suisse romande

    Mittelland oriental

    Mittelland occidental

    Liechtenstein

    Suisse italienne

    réSultatS par régIon

    0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%La Liberté

    Le Nouvelliste

    Corriere del Ticino

    Der Bund

    L'Agefi

    Bündner Tagblatt

    Tages-Anzeiger

    Hotellerie et Gastronomie

    htr hotel revue

    GastroJournal

    top 10 De la preSSe écrIte

    0% 5% 10% 15% 20%aargauerzeitung.ch

    tdg.ch

    20min.ch

    jungfrauzeitung.ch

    laliberte.ch

    tagesanzeiger.ch

    derbund.ch

    reiseziele.ch

    lenouvelliste.ch

    htr.ch

    top 10 DeS SIteS Web

  • © roman tyulyakov | Proalps

  • 41

    FInanceSCHiFFres Clés

    L’excercice 2016 = Excédent de dépenses de CHF 7’605.–

    Capital propre y compris fonds/provisions en % des cotisations des membres 2016: 250,2 % 2015: 317,8 %

    Cotisations des membres en % des recettes totales2016: 29,4 % 2015: 30,5 %

    Résultat de la Fédération en % des recettes totales2016: −0,3 % 2015: 0,7 %

    Frais de personnel en % des dépenses totales2016: 57,1 % 2015: 58,7 %

  • 42 FinanCes Bilan

    actIF

    actif circulant 31.12.2016 31.12.2015

    liquidités 2 262 409 2 506 768

    Créances 52 735 63 032

    Provision de matériel 19 386 23 679

    total 2 334 529 2 593 479

    actif immobilisé

    immobilisations financières 93 737 94 210

    mobilier, installations, informatique 1 1

    total 93 738 94 211

    total des actifs 2 428 267 2 687 690

    paSSIF

    Fonds étranger

    engagements à court terme 124 685 125 181

    Comptes de régularisation de passifs 623 613 597 869

    Provisions 1 091 800 1 366 660

    Fonds tourisme et santé 9 558 11 763

    total 1 849 656 2 101 473

    Fonds propres

    solde de l’excercice prédédent au 1.1.2016 586 217 569 933

    résultat annuel 2016 −7 605 16 284

    total 578 612 586 217

    total des passifs 2 428 267 2 687 690

    bIlan au 31.12.2016

  • 43 FinanCes ComPtes de Pertes et ProFits

    compteS De perteS et proFItSau 31.12.2016

    Budget 2016 Comptes 2016 Comptes 2015

    Cotisations des membres 720 000 671 550 685 842

    Contrat de prestations seCo 132 500 132 100 132 700

    Bénéfice brut prestations de services 876 050 846 723 849 426

    bénéfice brut 1 1 728 550 1 650 373 1 667 968

    Frais de personnel −1 323 500 −1 301 033 −1 309 819

    organes de la Fédération −45 000 −29 840 −27 306

    bénéfice brut 2 360 050 319 500 330 843

    Charges d’exploitation −408 000 −382 701 −312 836

    ebItDa * −47 950 −63 201 18 007

    amortissements, provisions pour dépréciation −5 000 −473 −2 241

    ebIt ** −52 950 −63 674 15 766

    résultat financier 5 000 1 696 1 859

    impôts −2 000 −2 046 −2 063

    résultat d’exploitation −49 950 −64 024 15 562

    résultat extraordinaire 55 000 56 419 722

    résultat de la Fédération 5 050 −7 605 16 284

    * eBitda: résultat d’exploitation avant intérêts, impôts et amortissements

    ** eBit: résultat d’exploitation avant intérêts et impôts

    annexe aux compteS annuelS

    Comptes 2016 Comptes 2015

    Valeur assurée des bien mobiliers 230 000 230 000

    réserve de cotisation de l’employeur auprès de Publica 204 123 203 614

    engagements auprès d’institutions de prévoyance 14 421 14 488

  • 44 FinanCes raPPort de l’orGane de réVision

    adressé à l’Assemblée générale de la

    Fédération suisse du tourisme FST, Berne

    Conformément au mandat qui nous a été confié, nous avons vérifié les comptes annuels (bilan, compte de pertes et profits et

    annexe) de la Fédération suisse du tourisme FST, Berne, pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2015.

    La responsabilité de l’établissement des comptes annuels incombe au Comité, alors que notre mission consiste à présenter

    un rapport relatif aux comptes annuels s’appuyant sur notre examen succinct.

    Notre contrôle a été effectué selon la Norme suisse 910 relative au contrôle restreint. Cette norme requiert de planifier et

    de réaliser le contrôle de manière à pouvoir constater des anomalies significatives dans les comptes annuels, bien qu’avec

    une sécurité moins grande que lors d’une révision. Un contrôle restreint consiste principalement à interroger les collabora-

    trices et collaborateurs ainsi qu’à procéder à des opérations de contrôle analytiques relatives aux données sous-tendant les

    comptes annuels. Nous ne rendons pas d’opinion d’audit, du fait que nous avons procédé à un examen succinct et non à une

    révision.

    Notre examen succinct n’a pas fait apparaître d’éléments donnant à pen