Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3....

12
Programme du 2e Symposium SEROPP 28 Janvier 2011, Auditorium de la FIAP Jean Monet 75014 Paris Reconnaître la douleur Cette année nous avons souhaité nous intéresser à la douleur de l’enfant, douleur qui est souvent négligée, tant par les parents que les professionnels. Trop souvent le tout petit, l’enfant et même l’adolescent, sont qualifiés de nerveux, capricieux ou, au contraire, mou, indifférent. Ces qualificatifs erronés sont synonymes d’enfants qui souffrent. Outre la douleur physique, il y a le stress de la mère et/ou l’angoisse familiale quand l’enfant présente un épisode douloureux qu’on ne sait soulager ou qu’il est différent des autres parce qu’il présente une lourde pathologie qui peut l’invalider. Ce sont tous ces aspects de la douleur que nous souhaitons évoquer dans ce symposium. © SEROPP 2011

Transcript of Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3....

Page 1: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

Programme du 2e Symposium SEROPP28 Janvier 2011, Auditorium de la FIAP Jean Monet75014 Paris

Reconnaître la douleurCette année nous avons souhaité nous intéresser à la douleur de l’enfant, douleur qui est souvent négligée, tant par les parents que les professionnels. Trop souvent le tout petit, l’enfant et même l’adolescent, sont qualifiés de nerveux, capricieux ou, au contraire, mou, indifférent. Ces qualificatifs erronés sont synonymes d’enfants qui souffrent. Outre la douleur physique, il y a le stress de la mère et/ou l’angoisse familiale quand l’enfant présenteun épisode douloureux qu’on ne sait soulager ou qu’il est différent des autres parce qu’il présente une lourde pathologie qui peut l’invalider.Ce sont tous ces aspects de la douleur que nous souhaitons évoquer dans ce symposium.

© SEROPP 2011

Page 2: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Chantal Wood, Unité d’Evaluation et de Traitement de la Douleur Hôpital Robert Debré Paris"Reconnaître la douleur de l’enfant et utiliser les techniques d’hypnose"Reconnaître la douleur de l’enfant est une gageure, et ce, quelque soit la formation du soignant.En effet, la manière dont l’enfant comprend la douleur, la manière dont il l’exprime est très différente de celle d’un adulte. Reconnaître la douleur d’un enfant nécessite tout d’abord de prendre le temps del’apprivoiser » afin qu’il nous fasse confiance puis de l’aborder ensuite en nous adaptant à son niveau de développement cognitif. Par ailleurs, il est essentiel de garder à l’esprit que la douleur de l’enfant est « parlante » uniquement s’il est en bonne santé et qu’il possède assez d’énergie pour pleurer, ou se plaindre. Dès que la maladie se prolonge, dès que l’enfant est fatigué, les signes vont s’estomperlaissant place à un tableau d’inertie psychomotrice.Enfin, il faut utiliser des échelles d’évaluation adaptées au type de pathologie et à la durée de la douleur en sachant qu’une seule échelle sera bien insuffisante pour mesurer la globalité de la plainte surtout lors de douleurs prolongées.Tout ceci demande une relation empathique et du temps le temps pour approcher l’enfant, l’apprivoiser, l’observer, le comprendre et interagir avec lui.Une fois la douleur reconnue, il faut mettre en place une thérapeutique adaptée associant utilisation d’analgésiques et thérapeutiques non pharmacologiques comme l’hypnose.L’hypnose nous permet d’aider le patient de différentes manières :-nous apprenons grâce à ces techniques à modifier notre langage pour éviter les « mots qui font mal » et qui pourraient augmenter l’anxiété de l’enfant .-nous pouvons aider l’enfant à se relaxer, à se ressourcer et donc à retrouver une certaine forme d’énergie-nous pouvons par la mise en place de techniques de distraction permettre à l’enfant de mieux vivre un soin douloureux et d’en garder une mémoire positive.- enfin nous pouvons lui permettre d’acquérir des techniques d’hypno-analgésieConclusionIl faut rechercher attentivement la douleur de l’enfant, car la plainte douloureuse est très souvent absente chez l’enfant malade et fatigué. Il importe ensuite de l’évaluer puis de la prendre en charge de manière adaptée en donnant à l’enfant les possibilités d’y faire face grâce à l’acquisition de thérapies complémentaires, comme l’hypnose.

© SEROPP 2011

Page 3: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Isabelle Barbier, Orthophoniste DE, spécialisée dans les troubles de la succion/déglutition et l’éveil des tous petits"Quand se nourrir ne rime pas avec plaisir".L'alimentation est liée dans de nombreuses cultures à l'oralité/plaisir. Or près de 25% des enfants présentent des troubles du comportement alimentaires et refusent de s'alimenter. Il apparaît clairement que le moment du repas est un moment désagréable, insupportable, voire douloureux.Quels sont les éléments dont nous disposons pour répertorier ces troubles et comment prendre en charge ces difficultés?

© SEROPP 2011

Page 4: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Isabelle Barbier, Orthophoniste DE, spécialisée dans les troubles de la succion/déglutition et l’éveil des tous petits"Quand se nourrir ne rime pas avec plaisir".L'alimentation est liée dans de nombreuses cultures à l'oralité/plaisir. Or près de 25% des enfants présentent des troubles du comportement alimentaires et refusent de s'alimenter. Il apparaît clairement que le moment du repas est un moment désagréable, insupportable, voire douloureux.Quels sont les éléments dont nous disposons pour répertorier ces troubles et comment prendre en charge ces difficultés?

© SEROPP 2011

Page 5: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Patrick Mullié, Docteur en Biologie -spécialité Biochimie- et Docteur en Physique, Directeur de Recherche à URASO Lille"Donner les bases scientifiques indispensables à l'Ostéopathie"Notre "but" à URASO n'est pas de "remettre en cause les pratiques de l'Ostéopathie" ni leurs "résultats"sur les patients. Mais nous essayons de donner aux étudiants les explications réelles à leurs pratiques. Nous produisons des travaux de recherche protocolisés qui peut-être nous donneront un début de réponse. Toutes les avancées scientifiques découlent d'interrogations et de réflexions théorisées puis validées. Toujours se référer à des dogmes, des croyances, des suppositions, et, bien pire, à de fausses allégations pseudo-scientifiques ne peux que nuire à l'ostéopathie. Les moyens techniques et scientifiques nous permettent aujourd'hui de protocoliser des recherches sur des sujetsqui restent "tabous" mais qui, au fond, sont bien banaux. C'est donc dans cette optique là, non polémique, non partisane, libre, que notre équipe de recherche travaille. C‘est avant tout une démarche d'enseignants qui nous pousse à nous interroger sur les fondements théoriques de l'ostéopathie. Nous enseignons la biochimie et la biologie cellulaire à defuturs ostéopathes et c'est de ce "public" que nous avons reçu ces questions: " le MRP –mouvement respiratoire primaire- c'est quoi? Les os du crâne restent-ils mobiles etc.". De plus, si l'enseignement de l'ostéopathie devait, comme il semble, s'orienter vers une académisation (afin de permettre des passerelles universitaires), il faudra bien faire le ménage dans les théories et leurs explications données aux étudiants! L'objectif premier de ces recherches scientifiques est d'éclairer des entités et des processus que l' on ne comprend qu'insuffisamment ; pour ce faire, nous devons trouver les moyens de parler de ce que nous ne connaissons pas, des choses que nous ne faisons qu' apercevoir et deviner, sur lesquelles nous ne pouvons pour l'instant que spéculer. Il faut attirer l'attention sur des phénomènes pour lesquels il n'existe pas encore de descripteurs littéraux. Il faut inventer des modèles, mettre au point des simulations, et effectuer des bonds interprétatifs afin de relier ces phénomènes en un récit cohérent. Le réalisme scientifique s'impose toujours « par défaut. »

© SEROPP 2011

Page 6: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Joséphine Pollet, Ostéopathe DO, licence de Biologie"Recherche de fondements théoriques dans le concept os-téopathique crânien"L'ostéopathie crânienne, enseignée dans le cursus de formation des ostéopathes dans de nombreuses écoles, est une branche de l'ostéopathie très controversée aujourd'hui. De nombreux scientifiques, des médecins, des ostéopathes s'étonnent en effet du peu de fondements théoriques scientifiquement validés pouvant étayer les pratiques concernées.Les théories avancées par William Garner Sutherland restent encore à ce jour les seuls véritables arguments qui permettent aux défenseurs de l'ostéopathie crânienne d'expliquer leurs « méthodes »: les notions de Mécanisme Respiratoire Primaire (MRP) et de fluctuation du LCR sont toujours les références citées. Or, ces théories restent empiriques et ne peuvent servir de démonstrations rigoureuses.Après avoir établi un bilan des théories de l'ostéopathie crânienne et analysé leurs fondements rationnels actuels, comme la notion d'Impulsion Rythmique Crânienne (IRC), nous essayerons de trouver les méthodes scientifiques à partir de protocoles, pouvant être validées par des parutions officielles dans les principales revues de référence. Ces méthodes permettront d'analyser le concept crânien en ostéopathie afin de pouvoir enfin "débroussailler son champ d'application".

© SEROPP 2011

Page 7: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Dr Michel Lecendreux, Praticien Hospitalier Centre Pédiatriquedes Pathologies du Sommeil et Centre de Référence pour laNarcolepsie et les Hypersomnies Idiopathiques Hôpital RobertDebré, Paris"L’enfant «ADD» (Attention Deficit Desorder), quelle priseen charge ?"Le Trouble Deficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) est le trouble le plus fréquemmentrencontré en consultation de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent. Saprévalence dans le monde est rapportée chez l’enfant aux alentours de 5,9 % et uneétude menée en population française établit sa prévalence entre « et 5 % dans la tranched’âge 6-10 ans. D’après la 4e édition du Manuel Diagnostic et Statistique des troublesmentaux (DSM-IV-TR), le trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité estdéfini par un ensemble de symptômes persistants et inappropriés par rapport à l’âge,d’attention diminuée, d’hyperactivité-impulsivité ou les deux à la fois.De plus, l’apparition des symptômes avant l’âge de sept ans et un fonctionnementinadéquat dans deux « situations » ou plus de la vie courante (comme l’école, la maisonet les activités extrascolaires) sont nécessaires pour établir le diagnostic. L’hyperactivitémotrice est fréquemment le symptôme le plus bruyant et le mieux à même de mener audiagnostic.Les déficits des fonctions exécutives (définies comme l’ensemble des compétencescognitives qui sont nécessaires pour planifier, contrôler et exécuter une séquenced’actions complexes dans un but précis et incluant aussi l’inhibition, la mémoire detravail, la planification et l’attention soutenue) sont communément, retrouvés chez despatients ayant un TDAH. Les symptômes gênants d’inattention, d’agitation et d’impulsivitépersistent à l’âge adulte chez environ 40-60% des cas.Le TDAH doit donc être considéré dans bon nombre de cas comme un trouble évoluantsur la vie entière.Les psychostimulants sont les traitements pharmacologiques de première ligne pourcette affection. Les thérapies comportementales sont recommandées comme traitementde première intention si les symptômes du patient son modérés avec une gêne minimale,si le diagnostic de TDAH est incertain ou si les parents s’opposent au traitementmédicamenteux. D’autres approches thérapeutiques faisant intervenir le contrôle gestuelet postural sont utilisées chez le jeune enfant sans que soit documenté l’impact de cestechniques sur le devenir du trouble à court ou moyen terme

© SEROPP 2011

Page 8: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Dr Fabienne Rançé MD, Pédiatre Allergologue,Hôpital Purpan Toulouse"Allergie du petit enfant"Les allergies du petit enfant s’intègrent dans une marchede l’atopie encore appelée carrière de l’allergique. Les signesévocateurs d’une allergie chez le jeune enfant sont la dermatiteatopique, les signes digestifs et les sifflements répétés.Les tests d’allergie peuvent et doivent être réalisés chez le jeuneenfant sans limite inférieure d’âge.Le bilan allergologique n’est qu’un élément de la prise en chargedu petit enfant allergique qui comporta des consultationsd’information et d’éducation

© SEROPP 2011

Page 9: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Roselyne Lalauze-Pol, Ostéopathe DO,Service de Chirurgie maxillo-Faciale R Debré"Douleur en ostéopathie du développement, cas cliniques"Nombre de parents sont désemparés face à un nourrissonqui pleure trop souvent sans qu’ils arrivent à l’apaiser, qui a destroubles du sommeil, voire qui présente une pathologie pas toujoursétiquetée ; ou chez l’enfant plus grand, qui présente des troublesdu comportement, qui est en échec scolaire, etc.Après plusieurs traitements qui souvent n’ont pas donné un résultatsuffisant, le recourt à l’ostéopathie arrive souvent tardivement :pour tenter d’apaiser les angoisses parentales mais surtout diminuerles troubles de l’enfant. Certaines postures sont inconfortables voirefranchement douloureuses parce qu’elles entraînent ou rendentpérennes nombre de troubles, :voire de certaines pathologies : torticolis congénital, musculaire,RGO –reflux gastro-œsophagien non lié à une allergie-, hypertonieaxiale, une hyper excitabilité centrale, un hypotonie,etc.Après un interrogatoire parental exhaustif, il faudra aborder lenourrisson, l’enfant, l’apprivoiser. Puis par une palpationprécautionneuse, il sera possible d’identifier la douleur et de faireun diagnostic ostéopathique.Après avoir éliminé les contre-indications, l’étape suivante sera decorriger les sous-croisements suturaux, une compression synchondrale,une dysfonction articulaire, des tensions fasciales, undysfonctionnement viscéral, d’autres troubles, afin de retrouver unefonctionnement physiologique optimal.Les techniques ostéopathiques doivent être précises en s’intéressantélectivement aux zones dysfonctionnelles. Lorsque la technique estadéquate, le nourrisson, l’enfant est en confiance avec le praticien,le(s) parent(s) est étonné «il a l’air bien, on ne l’a jamais vu si détendu,calme».Chez l’enfant plus grand, il faudra fréquemment détourner l’attentionde l’enfant, le distraire: une comptine chantée par la maman, des bulles,des jeux laissant le temps au professionnel de faire son travail.La prise en charge ostéopathique pédiatrique va fréquemment améliorerl’état de l’enfant, réduire un RGO, corriger un torticolis, diminuerl’hypertonie axiale, etc. ; en «gommant» l’inconfort, voire les stigmatesde l’expérience douloureuse précoce, et aider à retrouver ou à mettreen place un lien mère-enfant plus serein.

© SEROPP 2011

Page 10: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Dr Noël Méi, Neurobiologiste, Directeur de Rechercheau CNRS retraité, ancien Directeur du Laboratoirede Neurobiologie du CNRS"Le point sur les mécanismes de la douleur somatiqueet de la douleur viscérale.Applications à la douleur de l'enfant"La douleur est un phénomène complexe que l’on commenceà bien connaître. On peut la considérer comme une modalité sensorielleparticulière (la nociception) associée à des composantes émotionnelle,cognitive et comportementale. C’est dire que la perception douloureusepeut varier à l’infini, suivant le sujet, les circonstances et le momentoù elle se produit. Si les bases morphologiques et cliniques de ladouleur, aussi bien somatique que viscérale, sont maintenant biendocumentées, il n’en va pas de même des mécanismes impliqués,surtout au niveau central. En particulier l’hyperexcitabilité centrale,qui engendre l’hyperalgie, soulève encore beaucoup d’interrogations.Mais à la lumière des recherches récentes, on entrevoit commentune stimulation algique, trop intense ou trop persistante, peut avoirdes conséquences durables sur le système nerveux central enproduisant une empreinte mnésique au niveau des neurones et plusprécisément au niveau de certaines de leurs synapses. Des étudescliniques récentes pointent du doigt l’importance de ce phénomènechez le nouveau-né (le prématuré semble particulièrement exposé enraison de l’intensité des soins qu’il exige), le nourrisson et le jeuneenfant. En effet, les « petites douleurs », liées aux soins, peuventavoir des répercussions pendant plusieurs années, voire la vie entière,en augmentant la sensibilité douloureuse ; il en est de même desdouleurs post-opératoires. Il paraît donc primordial chez ces sujetsde lutter efficacement contre la douleur par une analgésie bienconduite, non seulement pour améliorer leur confort mais aussi pouréviter la survenue de l’hyperalgie chronique

© SEROPP 2011

Page 11: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

• Danielle Vermeulen, Docteur en Anthropologiesociale et, Psychosociologue"Le coma de l’enfant"C’est un être vivant qui souffre avec une conscience mêmesi les apparences montrent le contraire.De nouvelles techniques médicales (l’IRM Fonctionnelle IRMf)permettent maintenant une véritable évaluation de la fonctionnalitécérébrale cognitive et émotionnelle du patient non décelable par lestests cliniques habituels,Il est ensuite possible d’effectuer une stimulation spécifique, qui, grâceà la neuroplasticité cérébrale, va permettre d’aboutir dans un certainnombre de cas à une sortie de coma ou d’un état végétatif,Pour ces familles confrontées à cette épreuve si difficile d’un proche,en l’occurrence, peut être d’un enfant, dans le coma, ces nouvellestechniques leur montrent qu’il est possible d’aborder cette périodede vie d’une manière active, constructive, riche en échanges et nonplus résignée, dans le désespoir telle qu’elle peut se présenter souventdans la relation sous la forme d’une douleur psychique.L’équipe soignante, par sa formation aux nouvelles techniques destimulation, sa motivation empreinte d’empathie, en sera le troisièmeacteur dans cette relation triangulaire : enfant, parents, soignants.

© SEROPP 2011

Page 12: Programme du 2e Symposium SEROPPosteopathie-perinatale-pediatrique.com/pdf/Power... · 2011. 3. 16. · de Recherche à URASO Lille "Donner les bases scientifiques indispensables

SEROPP : Association loi de 1901, N° 07/0809Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique

15 Rue Léopold Bellan, 75002 Paris • Contact e-mail : [email protected] • www.osteopathie-perinatale-pediatrique.com© SEROPP 2011