�� �

����

���

���

���

��

���

�����

��

�����������

������

���������������

�����������

�

50 ans déjà...

saison 2015-2016

�

1966 - 2016

«La Culture c’est ce qui répond à l’hommequand il se demande ce qu’il fait sur terre.»André Malraux

(à l’occasion de l’inauguration de la Maison de la Culture d’Amiens le 19 mars 1966)

Cinquante ans, un bel âge et surtout unebelle histoire. Sans la Maison de laCulture, Amiens aurait certainement une«couleur» différente. Ouverte en 1965 etinaugurée le 19 mars 1966, par AndréMalraux, la Maison de la Culture achangé l’identité d’Amiens et s’estinscrite dans un territoire tout entrouvant une reconnaissance dépassantlargement les frontières de notre région.Cinquante années d’une incroyablerichesse, avec l’accueil des plus grandsartistes, metteurs en scène, acteurs,musiciens, chefs d’orchestre,chorégraphes, plasticiens… On ne peut les citer tous tant la listeserait longue. Peu de villes peuvents’enorgueillir d’une telle diversitéartistique, avec une telle constance etdepuis toutes ces années. Et surtout n’oublions pas que ce fut lepremier édifice dont la réalisation a étépensée par des architectes (PierreSonrel, Jean Duthilleul et ManuelGogois) en fonction de son utilisationculturelle pluridisciplinaire… un exemplequi a été copié dans de nombreusesvilles en France et à travers le monde. Pour ce 50ème anniversaire, il fallait doncune programmation exceptionnelle, digne de cette histoire, venue du mondeentier et accessible à tous. C’est ce quej’ai essayé de faire et je vous laissedécouvrir dans les prochaines pages decette brochure la grande variété de ceprogramme.

Un autre anniversaire sera égalementcélébré cette saison, celui de Label Bleu, 30 années d’une incroyable aventure,

inventé par Michel Orier, en complicitéavec Jean-Marie Lhôte, qui en a fait l’undes plus grands labels de jazz et demusiques du monde en Europe. Un énorme succès, 2,4 millions disquesvendus, plus de 230 albums enregistrés,mais aussi une crise en 2006, des dettes, presque remboursées, et aujourd’hui une renaissance. On produit à nouveau des disques, des anciens et de jeunes musiciensreprennent le chemin de notre studiod’enregistrement, refait à neuf, l’un desplus beaux et plus spacieux de France,et vont nous offrir de merveilleux albumsque nous diffuserons dans tous les pays. Une vraie fierté pour Amiens. Et pourdignement fêter cela, nous organiseronsdès le mois mars, un temps fort inéditautour de Label Bleu, «Tendance Jazz» qui reprend le principe de «TendanceEurope» (fin janvier), vitrine du réseaueuropéen Apap, soutenu par la Commission européenne.

Quelques mots tout de même sur noscréations ou productions prochaines, au coeur de notre projet, autresambassadeurs de notre Maison et de notre Ville :- Benjamin Lazar et Louise Moaty créent à Montpellier, en ouverture du festival Le Printemps des comédiens (10 au 12juin) une version du Dibbouk, de S. An-Ski, suivi d’une longue tournée enFrance et au Luxembourg ;- Nathalie Garraud et Olivier Saccomano(Compagnie Du Zieu) présentent aufestival d’Avignon leur dernière création,Soudain la nuit ;

50 ans déjà…

2

- Nicolas Le Riche, ancien danseur étoilede l’Opéra de Paris, l’un des plus grandsdanseurs de ce siècle, à sa demande,présente PARA-II-ELES, en premièremondiale, dans le Grand Théâtre ;- Daniel Jeanneteau, metteur en scèneet scénographe, met en scène la célèbreMénagerie de Verre, texte fondateur deTennessee Williams.

Par ailleurs, le festival Art, villes &paysage - Hortillonnages Amiens, crééen 2010, est reconnu aujourd’hui commeun important festival de jardin européenet attire chaque année de plus en plus de public (42 000 personnes en 2014). Cette reconnaissance est largementrelayée par une presse enthousiasteaussi bien en France qu’au RoyaumeUni, en Italie, en Belgique et aux États-Unis… Du 13 juin au 11 octobre, vousdécouvrirez des créations paysagèresétonnantes et ludiques, en bateau ou àpied, et avec pour la première fois, unjardin en ville, à côté de l’Office deTourisme d’Amiens.

Que ce soit pour les spectacles, lesexpositions, les jardins ou encore lecinéma proposés par la Maison de laCulture, l’on constate l’adhésion d’unpublic toujours plus divers etnombreux… Je tiens ici à vous en remercierchaleureusement ainsi que tous lesartistes, les personnels, les partenairesinstitutionnels et particulièrement ceux àl’origine de la création de la Maison de la Culture (L’État, Amiens Métropole, le Conseil départemental de la Somme)et toutes les entreprises privées qui

3

accompagnent la Maison, devenueaujourd’hui Centre européen de création et de production.

Enfin, je tenais à dédier cette saison du cinquantenaire, à une personnalitéessentielle de l’histoire de ladécentralisation culturelle en France,Philippe Tiry, que nombre d’entre vousont certainement connu, qui vient denous quitter, et qui a dirigé avec talent et succès notre établissement de 1965 à 1971.

Gilbert FillingerDirecteur

Philippe Tiry devant la Maison de la Culture d'Amiens

TENDANCE EUROPE52 Extremalism - danse / coproduction Emio Greco / Pieter C. Scholten

53 Perhaps all the dragons - spectacle - vidéo BERLIN / Bart Beale, Yves Degryse

54 Saga - théâtre / coproduction Jonathan Capdevielle

55 UNTITLED_I will be there when you die - performance-jonglageAlessandro Sciarroni

56 4 - théâtre Rodrigo Garcia

57 DUMY MOYÏ - danse François Chaignaud

TENDANCE JAZZ 66 Texier invite Portal, Bojan Z, De Pourquery, Perraud, Codjia

67 Henri Texier “Sky Dancers 6”

68 The Red Star Orchestra featuring Thomas de Pourquery

69 Rokia Traoré

DANSE22 Light Bird - coproduction Luc Petton

28 OPUS 14 Kader Attou / Cie Accrorap

34 Contact - danse - comédie musicale Philippe Decouflé / Nosfell, Pierre Le Bourgeois

37 Kaash Akram Khan / Akram Khan Company

48 Casse-Noisette Ballet de l’Opéra National Tchaïkovski de Perm

60 PARA-ll-ÈLES - création - coproduction Nicolas Le Riche

79 May B Maguy Marin / Compagnie Maguy Marin

4

THÉÂTRE23 Trissotin ou Les femmes savantes Molière / Macha Makeïeff

27 Soudain la nuit - coproduction Nathalie Garraud / Olivier Saccomano

32 Le Dibbouk - production S. An-Ski / Benjamin Lazar / Louise Moaty

36 Soulèvement(s) Les Comédiens Voyageurs / Marcel Bozonnet, Judith Ertel

40 Battlefield Peter Brook, Jean-Claude Carrière, Marie-Hélène Estienne

44 La Visite de la vieille dame - coproduction Friedrich Dürrenmatt / Omar Porras / Teatro Malandro

47 George Dandin Molière / Hervé Pierre / La Comédie-Française

62 La Ménagerie de Verre - création - production Tennessee Williams / Isabelle Famchon / Daniel Jeanneteau

70 L’Annonce faite à Marie - théâtre musical Paul Claudel / Yves Beaunesne

74 Monsieur de Pourceaugnac - théâtre musical Molière / Lully / Clément Hervieu-Léger / William Christie

77 Chapitres de la chute - Saga des Lehman Brothers Stefano Massini / Arnaud Meunier

80 Polyeucte Corneille / Brigitte Jaques-Wajeman

84 Figaro Divorce Ödön von Horváth / Christophe Rauck

sommaire

5

MUSIQUE19 Dee Dee Bridgewater & Irvin Mayfield 20 Orchestre National de France Daniele Gatti

24 Marianne Faithfull

26 Orchestre de Picardie Arie van Beek / Emmanuelle Bertrand

29 Jack DeJohnette Trio

30 Akhenaton

31 Kremerata Baltica Mikhaïl Pletnev

38 Cali

42 Orchestre de Picardie Edmon Colomer / Jennifer Larmore

43 Bells are ringing - comédie musicaleJ. Styne, B. Comden, A. Green / Jean Lacornerie / Gérard Lecointe

45 Orchestre de Picardie Arie van Beek / Jacques Zoon

46 Raphaël

58 Hugh Coltman

59 Quatuor Modigliani

64 Matthias Goerne & Alexander Schmalcz

73 Les Siècles François-Xavier Roth

75 Avishaï Cohen Trio

76 Arno

78 Zic Zazou / La Clique

82 Djelimady Tounkara

83 Hilary Hahn & Cory Smythe

85 Orchestre de Picardie & De Doelen Ensemble Arie van Beek / Maarten van Veen / Colin Currie / Simon Carrrington

86 Orchestre de Picardie & Orchestre Symphonique de Bretagne Arie van Beek

OPÉRA39 Le Nozze di Figaro Wolfgang Amadeus Mozart / Alexis Kossenko / Galin Stoev

72 L’Autre Hiver - coproduction Dominique Pauwels / Normand Chaurette / Denis Marleau / Stéphanie Jasmin

CIRQUE25 Dios Proveerá - cirque / musique David Bobée / Sébastien d’Hérin 41 Celui qui tombe Yoann Bourgeois / Marie Fonte

71 Il n’est pas encore minuit... / Compagnie XY

81 Matamore / Cirque Trottola & Petit Théâtre baraque

ET AUSSI…6 La MCA, Centre européen de création et de production

87 Cinéma

88 Arts Plastiques Art, villes & paysage - Art, cities & landscape Hortillonnages Amiens 2015 en pratique

89 Arts Plastiques Expositions

92 Productions / coproductions

94 Tournées départementales

96 Un lieu ouvert sur l’Europe

98 Un lieu au service des publics

100 L’équipe de la Maison de la Culture d’Amiens

101 Saison jeune public

102 La MCA, en pratique

106 Calendrier de la saison 2015/16

110 Le Club des Entreprises

112 Les partenaires institutionnels / médias de la Saison 2015/16

La MCACentre européen de création et de production

La Maison de la Culture d’Amiens soutient et défend la création et les artistes. Metteursen scène, comédiens, circassiens, choré-graphes, performeurs, musiciens, plasticienset paysagistes, photographes… tousreçoivent des appuis financiers, logistiques,techniques, administratifs de la structure. Vous êtes très nombreux à venir apprécier,encourager, commenter les œuvres qu’ilsimaginent pour vous. Durant la saison 2014/2015, 55 500spectateurs pour le spectacle vivant, 19 000spectateurs pour le cinéma, 42 000 visiteurspour le festival Art, Villes et Paysage -Hortillonnages Amiens, 22 000 visiteurs pour les expositions. Également, 7 000 participants aux actionsculturelles, 18 spectacles produits oucoproduits en tournée dans le départementde la Somme, en France et dans le mondepour plus de 360 représentations, 26 390 albums Label Bleu vendus...

Le spectacle vivantGrâce à sa politique d’artistes associés, aux productions ou auxcoproductions, la Maison de Culture d’Amiens apporte son aide auxartistes reconnus et émergents. De dimension internationale,nationale ou locale, il s’agit de donner la possibilité aux équipesartistiques de créer leurs spectacles.

Grâce au réseau APAP (Advancing Performing Arts Project), laMaison de la Culture d’Amiens est engagée dans la production et ladiffusion de spectacles d’artistes et de projets «émergents» auniveau européen.

La musiqueAvec le Label Bleu fort d’un catalogue en jazz, musiquesimprovisées et musiques du monde qui réunit 230 albums, laMaison de la Culture d’Amiens produit des disques de jazz à raisonde quatre à cinq nouveaux opus par an.

Les arts plastiquesLe festival des Hortillonnages - Amiens poursuit son aventureeuropéenne et s’associe à de nouveaux partenaires. En 2015, pasmoins de 90 artistes internationaux contribuent à magnifier un siteincomparable.

Les salles Giacometti et le hall Matisse de la Maison de la Cultureaccueillent des expositions. Dessins, photographies, installationsd’artistes reconnus ou émergents sont accessibles gratuitement àun large public. Cette saison, cinq expositions sont visibles.

6

artistes en production et en tournée

Benjamin Lazar a été formé à la gestuelle baroque auprès d’Eugène Green, puis à l’école Claude Mathieu, tout en pratiquant le violon et le chant. En 2004, sa miseen scène du Bourgeois Gentilhomme rencontre un très grand succès, et il crée sacompagnie, Le Théâtre de l’incrédule. Il a notamment mis en scène L’Autre monde ou les états et empires de la Lune de S. Cyrano de Bergerac et Les Amourstragiques de Pyrame et Thisbé de T. de Viau, spectacles accueillis par la Maison de laCulture d’Amiens. Dans le domaine lyrique, il a notamment mis en scène encollaboration avec Louise Moaty, Énée et Lavinie de P. Colasse et Didon et Énéede Purcell. Citons également La Vita humana de Marazzoli, Cadmus et Hermionede Lully, Il Sant’Alessio de Landi pour les Arts Florissants-William Christie. En 2010, il crée l’opéra Cachafaz de Copi, accueilli à la MCA. Parmi ses dernièrescréations : Cendrillon de Massenet avec Marc Minkowski, Egisto de F. Cavalli avec Vincent Dumestre, Ariane à Naxos de R. Strauss, Pantagruel d’après François Rabelais... En 2014, il a reçu le prix «Plaisir du théâtre» de la SACD.

Louise Moaty, metteure en scène révélée par un Rinaldo de Haendel en 2009, Mille et Une Nuits en 2011, Venus et Adonis en 2013, Le Kaiser von Atlantis en2014, est également comédienne. Elle s’est formée dans diverses écoles d’acteurs puis auprès d’Eugène Green quil’initie à la gestuelle baroque. Elle se forme aussi au piano, au chant lyrique et autrapèze. Depuis 2011 elle joue, entre autres créations, avec Jordi Savall Jeanne d’Arc et L’Éloge de la Folie, et le rôle de Thisbé dans Pyrame et Thisbé, dans la mise en scène de Benjamin Lazar auprès de qui elle collabore régulièrement (Le Bourgeois Gentilhomme, Cadmus et Hermione...). Leur fraternité théâtrale l’a conduite à prendre à ses côtés en 2013 la co-direction du Théâtre del’Incrédule. En 2014, Louise Moaty crée This is not a Dream. Lanterne magique pour Satie/Cage aux côtés du pianiste Alexeï Lubimov, présenté à la Maison de la Culture en 2015. Elle prépare pour la saison 2015-16 une mise en scène de La Petite Renarde rusée de Janácek avec l’Arcal.

Benjamin Lazarmetteur en scène, comédien

Louise Moatymetteure en scène, comédienne

Cette saison sera l’occasion de présenter le nouveau spectacle de BenjaminLazar en collaboration avec Louise Moaty, Le Dibbouk de S. An-ski, produit par laMaison de la Culture d’Amiens et créé au Printemps des Comédiens àMontpellier en juin 2015. Il sera en tournée durant la saison 2015-2016. (voir page 32)

7

artiste associé

Elève de l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg puis de l'écoledu TNS, Daniel Jeanneteau conçoit les scénographies et met enscène en collaboration avec Marie-Christine Soma, Iphigénie deJean Racine, La Sonate des Spectres d’August Strindberg,Anéantis de Sarah Kane, Into the little Hill, opéra de GeorgeBenjamin et Martin Crimp (à l’Opéra Bastille), Adam et Eve deMikhaïl Boulgakov, Feux d’après August Stramm, L’Affaire de larue de Lourcine d’Eugène Labiche, Ciseaux, papier, caillou deDaniel Keene, Bulbus de Anja Hilling,Trafic de Yoann Thommerel.Par ailleurs, en 2014, il met en scène des installationsperformances : Les Aveugles de Maurice Maeterlinck et Faits(fragments de l’Iliade) d’après Homère. Il rencontre Claude Régy en 1989 et conçoit pour lui denombreuses scénographies. Il signe également des scénographiespour Alain Ollivier, Catherine Diverrès, Jean-François Sivadier,Pascal Rambert, Trisha Brown... Daniel Jeanneteau est Lauréat dela Villa Kujoyama à Kyoto en 1998, de la Villa Médicis Hors-les-Mursau Japon en 2002, Grand Prix du Syndicat de la Critique pour lascénographie en 2000 et 2004, Artiste associé au TGP de Saint-Denis de 2002 à 2007 et au Théâtre National de La Colline de 2009à 2011. Il dirige le Studio-Théâtre de Vitry depuis 2008. La Maison de la Culture d’Amiens a produit Feux (August Stramm),Ciseaux, papier, caillou (Daniel Keene), L’Affaire de la rue deLourcine (Eugène Labiche), Bulbus (Anja Hilling) et Trafic (YoannThommerel). Elle a accueilli, par ailleurs, La Sonate des spectres(August Strindberg), Anéantis (Sarah Kane) et Adam et Eve(Mikhaïl Boulgakov). Cette saison verra la création de La Ménagerie de verre deTennessee William, produite par la Maison de la Culture d’Amiens.(voir page 62)

Daniel Jeanneteaumetteur en scène

8

artiste en coproduction

Nicolas Le Riche commence la danse avec Pierre Schwartz àPontoise. Il entre à l’École de danse du Ballet de l’Opéra nationalde Paris, où il étudie pendant six années sous la direction deClaude Bessy. Puis au Ballet de l’Opéra national de Paris, il gravittous les échelons par concours : Quadrille en 1988, Choryphée en1989 (1er au concours), Sujet en 1990 (1er au concours). il devientPremier danseur en 1991 puis il est nommé Danseur Étoile en1993. Il travaille avec les grands maîtres de la danse classique etcontemporaine du XXe siècle : Roland Petit, Rudolf Noureev,Maurice Béjart, Jerome Robbins et tant d’autres. Les chorégraphescontemporains créent pour lui : Mats Ek, William Forsythe, Jirí Kylián, Angelin Preljocaj... Au cours de sa carrière, il est invité àse produire dans les prestigieuses maisons d’opéras : ThéâtreMariinsky de Saint-Pétersbourg, Royal Opera House de Londres,New York City Ballet, Scala de Milan... Nicolas Le Riche est un artiste aux multiples facettes. Égalementcomédien, il collabore avec Julian Schnabel pour Le Scaphandre et le Papillon récompensé au Golden Globe Award 2008. Il estassistant à la mise en scène de Gao Xi Qiang (Prix Nobel deLittérature 2000) pour sa pièce de théâtre Quatre quatuors àcordes pour un week-end présentée à la Comédie-Française. Il joue au théâtre sous la direction de Guillaume Gallienne HuisClos de J-P. Sartre. Parallèlement à sa carrière de danseur, il estaussi chorégraphe et crée notamment en 2005 pour l'Opéra deParis Caligula et, en 2007, Écho. Le 17 avril 2014 à la Maison de laCulture d’Amiens, il crée Itinérances, un programme de 5 pièces,qui réunit la danse sous toutes ses formes, classique etcontemporaine. Une itinérance, d’Angelin Preljocaj à Roland Petit,pour partager avec le public l’enthousiasme procuré par laprésence sur scène des danseuses, danseurs et chorégraphiesqu’il admire. Après ses adieux à l’Opéra de Paris en juillet 2014, il travaille aujourd’hui comme danseur et chorégraphe pourdifférents projets, dont notamment l’opéra Solaris, et PARA-ll-ÈLES,créé à la Maison de la Culture d’Amiens en février 2016. (voir page 60)

Nicolas Le Richedanseur et chorégraphe

9

artistes en coproduction et en tournée

du Zieu est une compagnie théâtrale dirigée par Nathalie Garraud(metteure en scène) et Olivier Saccomano (auteur). Depuis 2006,ils ont réuni une troupe d’acteurs et de techniciens, et travaillentsous forme de cycles de création. Ces cycles sont le lieu d’unerecherche commune sur l’écriture théâtrale et sur la pratique del’acteur, ils sont aussi le lieu d’une expérience de penséecollective.De 2007 à 2010, ils mènent un premier cycle de recherche sur latragédie : Les Suppliantes. De 2010 à 2013, le cycle sur lajeunesse, intitulé C’est bien C’est mal, se bâtit sur le principe d’unlaboratoire permanent, en lien continu avec le public : deux annéesde création de formes brèves expérimentales - les Études,présentées dans des lieux accueillant des adolescents - donnentlieu à l’écriture et à la création de la pièce Notre jeunesse (LesSolitaires Intempestifs).La compagnie travaille actuellement sur le cycle Spectres del’Europe, dont deux pièces ont été créées : L’Avantage duprintemps à Bagdad en novembre 2013, Othello variation pourtrois acteurs créée en janvier 2014 et présentée lors de la 68èmeédition du Festival d’Avignon. Le cycle s’achève par l’écriture et lacréation d’une pièce originale, Soudain la nuit.Parallèlement à ces cycles de création, Nathalie Garraud estengagée dans des projets de coopération à l’étranger, notammentavec le collectif Zoukak à Beyrouth, ou pour le projet européenCities on Stage (mené par le Théâtre National de Bruxelles et leFestival d’Avignon). Olivier Saccomano poursuit une recherchethéorique en philosophie et publiera en 2015 Le Théâtre commepensée (Les Solitaires Intempestifs).La «première» de Soudain la nuit a lieu en juillet 2015 au Festivald’Avignon après une résidence de création à la Maison de laCulture d’Amiens, où le spectacle est présenté en octobre. (voir page 27)La Maison de la Culture accueille également Othello en tournéedépartementale. (voir page 94)

du ZieuNathalie Garraud & Olivier Saccomano

10

artistes associés

Superamas est un collectif d’artistes fondé en 1999.Après deux performances chorégraphiques créées avec lesoutien de La Ménagerie de Verre à Paris (Building en1999 et Body Builders en 2001), Superamas s’installe àVienne et, en 2002, le groupe Franco-autrichien entame la série des BIG avec le soutien de plusieurs partenaireseuropéens : Dans in Kortrijk, Szene Salzburg,TanzWerkstatt/Podewil Berlin, BeursschouwnburgBruxelles, La Villette Paris, BIT Teatergarasjen Bergen,Hebbel-Theater Berlin, Choreographic Center CCL Linz,Mousonturn Frankfurt, Tanzhaus NordrheinwestfahlenNorway, Impulstanz Festival Vienne, Buda Art CenterKortrijk, Tanzquartier Vienne. Reconnu à la fois commecompagnie de danse et comme compagnie de théâtre,Superamas élabore également un travail visuel original,dont chaque film et installation porte la marque. Le collectif investit les arts visuels avec une spécificitéhéritée des arts vivants. Il se démarque grâce à desœuvres aussi diverses que «Sauve qui Peut (Romania)»ou «High Art», sculpture chorégraphique pour dixdrapeaux sur une musique de Mozart présentée, entreautres, au Festival d’Avignon.Superamas détourne le kitsch et le toc de la culturepopulaire pour en faire les leviers de la subversion, etcreuse la superficialité des préjugés pour en extraire desquestions politiques. La trilogie des BIG (2002, 2004, 2006)explore le mauvais cinéma, le mauvais théâtre, le mauvaisreality show, tandis qu’Empire (Arts & Politics), créé en2008, fait converger les guerres napoléoniennes, lescocktails d’ambassade et le grand reportage, pour uneinterrogation sur la globalisation. Youdream se déclinesous forme d'un spectacle, de courts métrages et d'uneplateforme internet. «THEATRE», créé à la MCA en 2013,s’attache à représenter un monde structuré par la politiquede l’illusion en naviguant entre le réel et le virtuel. Leurdernier spectacle, SuperamaX, a été créé en 2014.Superamas est en résidence en 2015 à Saint Riquier et àla Maison de la Culture d’Amiens pour leur prochainecréation prévue la saison prochaine.

Superamascollectif d’artistes

11

artiste en production et en tournée

Pippo Delbono, acteur, metteur en scène, est né à Varazze enItalie. Après avoir commencé sa formation dans le théâtre detradition, il se consacre à l’étude de la relation entre théâtre etdanse. Des rencontres avec plusieurs artistes dont Pina Bauschseront décisives. À la fin des années 1980, il fonde sa compagnieavec laquelle il crée tous ses spectacles de Il tempo degliassassini (1986) à Orchidées (2013). En 1996, sa rencontre avecBobò, à l’hôpital psychiatrique d’Aversa en Italie, sourd muet,interné dans l’hôpital depuis quarante cinq ans, marque un tournantdans son travail. Avec Bobò, commence une collaboration artistiquequi le conduira à ouvrir sa compagnie à des personnes enprovenance d’un monde éloigné du théâtre et de la danse.Naissent ainsi les premiers moments d’un langage théâtral quiconditionnera fortement une technique rigoureuse, menantl’expérience vers la recherche d’une danse moins virtuose maisprofondément liée à la vie. Actuellement la compagnie estconstituée d’acteurs, de danseurs, d’autres personnes quiaccompagnent depuis de nombreuses années ce travail. Sesspectacles ont été présentés dans les principales capitaleseuropéennes et à travers le monde. Le Festival d’Avignon a vu Il Silenzio, Guerra et La Rabbia, Urlo et Enrico V, I Racconti digiugno et La Menzogna. Depuis 2003, Pippo Delbono mèneparallèlement une activité de cinéaste dont Guerra et Grido, filmssélectionnés dans les festivals européens. Il est l’acteur principaldu film de Yolande Moreau, Henri (présenté à Cannes en 2013dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs). Sangue a étésélectionné au festival de Locarno 2013, en compétitioninternationale. Plusieurs ouvrages lui sont consacrés et ses textessont publiés en France aux éditions Actes Sud et aux éditions LesSolitaires Intempestifs. Plusieurs mises en scène de Pippo Delbono ont été présentées etcoproduites par la Maison de la Culture dont Gente di plastica, Il Tempo Degli Assassini, Questo Buio Feroce, Récits de juin, La Menzogna, Dopo la Battaglia, Amore e carne et Orchidées. La Maison de la Culture assure également les tournées en Francede ses soli : Amore e carne, La Notte d’après La Nuit juste avantles forêts de Bernard-Marie Koltès, et Sangue. (voir page 92)

Pippo Delbonometteur en scène, comédien

12

artistes Label Bleu

Contrebassiste de légende, Henri Texier côtoie les plus grands musiciens de jazz del’Hexagone et du monde entier depuis plus de 50 ans. Une si belle et longue carrière demusicien de jazz qu’il doit à ses talents d’inventeur et de défricheur de musiques. D’abordinfluencé par le free jazz, Henri Texier se produit avec Chet Backer, Bill Coleman ou DonCherry. Son quartet avec Lovano, Swallow et Romano lui donne la notoriété méritée.Henri Texier est aussi reconnu pour ses incursions dans les sonorités du monde entier(Afrique, Moyen-Orient, Amériques…). Tous ses disques en leader sont publiés chez LabelBleu (une vingtaine d’albums). Sky Dancers 6, avec une nouvelle formation, sort àl’automne 2015.

Henri Texier

Le clarinettiste new-yorkais se forme aux États-Unis puis au Conservatoire de Paris. Aprèsle jazz et la musique classique, il découvre la musique Klezmer dont il devient une figuremajeure à travers le monde. Jouant avec le groupe The Klezmatics, dans un retourpoignant à la musique juive de ses origines, le musicien signe ses albums avec LabelBleu dès 1999. Après de nombreuses collaborations artistiques avec d’autres musiciens,dont des ensembles classiques, c’est avec le DJ SoCalled qu’il se fait connaître du grandpublic. Son prochain album, The Big Picture, évoque les relations charnelles entremusique et cinéma.

David Krakauer

Thomas de Pourquery est un saxophoniste génial, au spectre musical aussi large que sagénérosité est grande. D’abord influencé par Di Battista, il joue auprès d’artistes de jazzavant de se lancer dans ses propres aventures musicales avec Daniel Zimmermann.Viennent ensuite la pop, le rock, l’électro… un patchwork de sons qui lui font décrocherune Victoire de la musique Jazz en 2014 pour son disque sur Sun Ra. Johane Myran,quant à lui, étudie la clarinette puis le saxophone complété par une formation de soliste etd’arrangeur. Avec le Red Star Orchestra, il accompagne Olivia Ruiz ou des jazzmen.Thomas de Pourquery et Johane Myran sont réunis pour un album magnifique de reprisesde standards du jazz américain, avec Thomas en «lead vocalist» qui surprend par sa voixgrave et envoûtante.

Thomas de Pourquery & Johane Myran - Red Star Orchestra

À l’âge de 10 ans, Richard Manetti découvre la guitare et ne la quitte plus depuis. Enfanceentourée de manouches, il s’imprègne du magique Django auprès de son père Romaneet du petit-fils David auprès de qui il grandit. Pas étonnant que cette forte filiation aitlaissé de beaux souvenirs mais l’artiste prend des voies de traverses et Richard Manettise plonge dans des répertoires élargis : bebop, jazz fusion… Groove Story sorti en 2014est la marque d’un artiste influencé par le passé mais résolument moderne.

Richard Manetti

13

Les 30 ans de Label Bleu,l’anniversaire du renouveau

production MCA

Depuis trois décennies, à l’initiative de Michel Orier encomplicité avec Jean-Marie Lhôte, Label Bleu consacre sonénergie à la découverte d’artistes de jazz et des musiquesdu monde dont certains sont aujourd’hui des référencesinternationales.L’aventure ne s’est jamais arrêtée malgré un marché de lamusique en pleine mutation, et continue plus que jamaisavec un nouveau souffle, de nouveaux projets d’artistesancrés chez Label Bleu mais aussi de nouvelles signatures,de nouveaux partenaires, et un studio d’enregistrementrénové. Lié à la Maison de la Culture d’Amiens, Label Bleu,depuis sa création, fait figure d’exception dans le paysagedes maisons de disques. Centre européen de création et deproduction, la Maison de la Culture accueille et produit desartistes de tous horizons et de toutes expressions. Label

Bleu s’inscrit dans cette dynamique.Outre l’édition d’albums mythiques en vinyle pour fêter ces30 ans, Label Bleu produit et édite 4 à 5 albums par an quirenforcent un catalogue de plus de 230 albums d’artistes dejazz et de musiques du monde qui ont marqué l’histoire desgenres.

Un festival pour les 30 ans : TENDANCE JAZZ.Pour cet anniversaire, Henri Texier sera à l’honneur. Artistehistorique du Label, il se produira avec le Skydancers sextetet en compagnie d’amis prestigieux. Rokia Traoré, le Red StarOrchestra avec Thomas de Pourquery feront partie de l’affichelors de deux autres soirées mémorables. (voir page 65)

14

Henri Texier «Henri Texier Sky Dancers 6»sortie en octobre 2015 ou février 2016

Les disques du catalogue LABEL BLEU sont en vente à la Maison de la Culture avec un tarif préférentiel pour les détenteurs de la carte MCA.

LES NOUVEAUTÉS 2015 / 2016

LABEL BLEU ACCUEILLE À NOUVEAU LES MUSIQUES DU MONDEGrâce à sa collection Indigo, Label Bleu a permis à des artistes comme Rokia Traoré et BallakéSissoko de faire une carrière internationale. En 2015, Label Bleu fait son retour aux musiques dumonde grâce au concours de Christian Mousset, responsable du Festival Musiques Métissesd’Angoulême et figure incontournable de l’émergence des musiques d’ailleurs en France. Pour marquer l’événement, deux albums consacrés à deux figures emblématiques de la musiquemalienne ont été produits :

David Krakauer «The big picture»sortie octobre 2015

The Red Star Orchestra invite Thomas de Pourquery«Broadways A Love Opera»sortie octobre 2015

Bamba Wassoulou Groove«Farima»sortie le 27 avril 2015

Djelimady Tounkara«Djely Blues»sortie printemps 2016

UN STUDIO D’ENREGISTREMENT UNIQUE DANS LA NOUVELLE GRANDE RÉGIONSitué au cœur de la Maison de la Culture d’Amiens, le Studio Gil Evans est un outil exceptionnel mis à disposition desartistes soutenus par Label Bleu, mais également proposé à des projets extérieurs. Entièrement rénové, il offre uneacoustique naturelle unique. Grâce au 200 m2 de sa salle principale, il peut accueillir des grandes formations. Pour saréouverture, le Red Star Orchestra, avec Thomas de Pourquery, a enregistré un album consacré à des relectures degrands standards de jazz, «Broadways A Love Opera».

Location du studio : Benoît Delaquaize

DE NOUVEAUX PARTENAIRESn L’Autre Distribution, dirigée par Luc Genetay, assure la distribution nationale et internationale ducatalogue et des nouvelles productions.n Les Éditions Raoul Breton, maison historique des œuvres de Trenet et Aznavour, assurentdésormais la gestion du catalogue éditorial (plus de 1300 œuvres déposées à la SACEM) aux niveauxnational et international.

Responsable Label Bleu : Benoît Delaquaize - b.delaquaize@mca-amiens.com / 03 22 97 79 53Attachée de presse Label Bleu : Valérie Mauge - mauge.valerie@gmail.com / 06 15 09 18 48

15

Amiens, ville jardinIl suffit de se promener dans les rues de la ville pour apercevoir, à travers les fenêtres des façades,la multitude de jardins particuliers. Avec les nombreux parcs et jardins d’Amiens, les Hortillonnagesfont partie du patrimoine historique et naturel du territoire. Prolongements de la Somme, les rieuxparcourent les terres, les transformant en espaces agricoles ou en lieu de villégiatures, apaisantset magnifiques. Depuis maintenant six ans, le festival Art, villes & paysage invite de jeunesartistes, paysagistes ou plasticiens, venus du monde entier, pour redessiner le paysage et créerdes mondes imaginaires. En quelques années, plus de 100 œuvres ont vu le jour et le festivalbénéficie désormais d’une reconnaissance internationale. Cette nouvelle édition vous permet dedécouvrir pas moins de 39 jardins et installations plastiques imaginés dans cet écrin de verdureincomparable. Au-delà, Art, villes & paysage s’étend désormais jusqu’à la Cathédrale avec unecommande d’un jardin ludique sur la terrasse de l’Office de Tourisme. En parcourant le festival àpied ou en barque, vous côtoierez maraîchers, riverains, chasseurs, pêcheurs, sportifs ou simplesflâneurs, tous conquis par ces paysages splendides. La Maison de la Culture d’Amiens est associée à Amiens Métropole, au Conseil général de laSomme, à la Région Picardie, au Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Picardie,au Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt - DRAAF Picardie, à desentreprises et aux acteurs locaux pour mener à bien ce festival.

renseignements pratiques du festival : voir page 88

production MCA

Art, Villes & Paysage Art, Cities & LandscapeHORTILLONNAGES AMIENS 2015

26 jardins, 13 installations du 13 juin au 11 octobre 2015

16

90 artistes produits par la MCA dont ceux de l’édition 2015 :

Baptiste MarquetAntoine Derrien Mathieu BlinAlexis Deconinck & Valentine BruzzoneRozenn Duley & Gregory DubuSimon Brown Sophie MasonMaxime Coache Victor LacailleThibault Barbier & Luc DallanoraYvan Cappelaere Mylene Andreoletti & David BelamyStephanie CailleauYuhsin ChangAngela KornieJeanne Tzaut

17

Une saison heureuse et en liberté avec la carte de fidélité de la Maison de la Culture d’Amiensde 40 à 60% de réductionsur tous les spectacles et le cinéma

carte de fid

élité

18

Depuis quarante ans, Dee Dee Brigdewater charme de sa voix lesamateurs de jazz. Née à Memphis au début des années 50, c’estd’abord dans l’orchestre de son père Matthew Garret qu’elleillumine la scène de sa présence. Vingt ans plus tard, elle rencontrele trompettiste Cecil Bridgewater, dont elle gardera le nom, etdevient le sourire de l'orchestre de Thad Jones et Mel Lewis. Dansle même temps de Dizzy Gillespie à Sonny Rollins, la chanteusedonne la réplique aux plus grands. C'est en 1984, lors desreprésentations au Théâtre du Châtelet de la tournée européennede Sophisticated Lady, qu’elle découvre Paris et va choisir derésider dans la ville lumière. Enfin en 89, quand sur la romance dePrecious thing elle conjugue ses inflexions chaudes au timbre briséde Ray Charles, Dee Dee Bridgewater connaîtra les hauteurs duclassement mondial. Près de quatre décennies de chant jalonnéespar des rendez-vous discographiques et dont le dernier, Dee Dee’sFeathers, sonne comme un retour aux sources du Mississipi. Destitres qui nous emmènent en Louisiane, au pied d’un berceau dujazz fortement secoué après le passage de l’ouragan Katrina. Desgrands classiques et quelques compositions originales qui, dix ansaprès, nous transportent dans le quartier historique de Treme pourun hommage moderne à la musique de la Nouvelle Orléans.

«C’est une nouvelle aventure qui s’écrit pour Dee Dee Bridgewateravec ce splendide album gorgé de swing aux savoureuses couleursmusicales de la Nouvelle-Orléans.» France Musique

Dee Dee Bridgewater k Irvin Mayfieldand the New Orleans Jazz Orchestra

jazz

samedi 26 septembre / 20h30

Grand Théâtretarif exceptionnel 1

agent artistique : Gérard Drouot Productionsmaison de disques : OKeh

La diva du jazz de retour à Amiens à l’occasion d’unetournée internationale avec le New Orleans JazzOrchestra.

19

Orchestre de Radio et première formationpermanente française, « Le National » futfondé en 1934 pour promouvoir et diffuserle répertoire des œuvres symphoniquesmajeures et la musique de notre temps.Depuis 2008, le chef italien Daniele Gatti,disciple de Claudio Abbado, a repris leflambeau porté par d’illustresprédécesseurs (Inghelbrecht, Rosenthal,Cluytens, Désormière, Martinon,Celibidache, Maazel, Dutoit, Masur). Béniedes dieux, riche de concerts, de créations,d’enregistrements et de tournées, cettephalange a promu une traditiond’interprétation aussi bien dansl’Hexagone qu’à l’étranger. Le programmeprésenté au public de la Maison de laCulture d’Amiens offre un instantané de lacapacité d’adaptation de cet Orchestreaux styles les plus variés. À l’Ouverturethéâtrale et endiablée du Don Giovanni deMozart écrite en une nuit, succédera le

mordoré Concerto pour hautbois deRichard Strauss composé en Suisse aprèsla Seconde Guerre Mondiale au soir de lavie du compositeur nostalgique d’untemps révolu. La Première Symphonie deHenri Dutilleux, créée à la Maison de laRadio en 1951 démontre, au cours de sesquatre mouvements, la parfaite maîtrised’un Maître (récemment décédé) appelé àoccuper la place que l’on sait dansl’Histoire de la musique. Aux variationsrépétées de la Passacaille succèdent unvirtuose Scherzo, un Intermezzo élégiaqueet sensuel, puis un Finale con variazioni,rêve éveillé entre un monde réel et unmonde imaginaire où s’expriment desinstants d’émotion qui parlent le langagedu cœur.

Orchestre National de France

DIRECTEUR MUSICAL :DANIELE GATTI

PROGRAMME : WOLFGANG AMADEUS MOZART DON GIOVANNI - OUVERTURE

RICHARD STRAUSS CONCERTO POUR HAUTBOIS

HENRI DUTILLEUX SYMPHONIE N°1

Productions Internationales Albert Sarfati

musique classique

mercredi 30 septembre / 20h30

grand théâtretarif exceptionnel 2

Une formation légendaire pour l’un des derniers concerts sous ladirection de Daniele Gatti.

20

21

CONCEPT : LUC PETTONCHORÉGRAPHIE, MISE EN SCÈNE :MARILÉN IGLESIAS-BREUKER

LUC PETTON

AVEC :SUN-A LEEYURA PARKGILLES NOËL LUC PETTONXAVIER ROSSELLE

LES GRUES DE MANDCHOURIE

assistant chorégraphique : Philippe Ducouscénographie : Patrick Bouchaincréation musicale : Xavier Rossellecréation lumières : Philippe Berthomécostumes : Sophie Jeandotconsultant oiseaux : Eric Bureaurégie lumières : Grégoire de Lafondrégie plateau : Yves Robbe / Pierre Sabyréalisation décors : Ateliers Devineauoiseleur principal : Pauline Folliot

production : Compagnie Le Guetteurcoproduction : Théâtre national de Chaillot - Paris, Scènenationale de l’Oise en préfiguration - Espace Jean Legendre -Compiègne, Opéra de Reims, Parc zoologique d’AmiensMétropole, Maison de la Culture d’Amiens - centre européende création et de production, L’Arsenal - Metz, La Briqueterie -CDC du Val-de-Marnepartenariats : Institut Français de Séoul, L’Échangeur -Centre de Développement Chorégraphique de Picardie, Parcde la Tête d’or - Lyon, Laboratoire Chorégraphique de Reimsremerciements à Xavier Julliot, Césaré - Centre National deCréation Musicale et à M. Won-Il, Directeur artistique del'Orchestre du National Theater of KoreaAvec le soutien de l’ADAMI

danse / coproduction

dès 7 ans

vendredi 2 octobre / 20h30samedi 3 octobre / 17h ** horaire exceptionnel

grand théâtre 1h10tarif B

Depuis toujours l’homme a voulu voler,désirer être un oiseau. Icare le paya de savie. Et danser avec les oiseaux à défaut devoler ? Oui, danser en présence d’oiseauxsur le plateau. Et pas n’importe quel typede volatile : des grues de Mandchourie,animal majestueux et ayant en lui quelquechose d’archaïque. Luc Petton est unchorégraphe et danseur ayant travaillé avecAlwin Nicholaïs, Susan Linke puis fondé lacompagnie Icosaèdre (avec MarilénIglesias-Breuker), avant de créer la sienne,«Le Guetteur». Ornithologue amateur, il s’estattelé depuis 2004 à une singulière aventurechorégraphique conjuguant les oiseaux etla danse. Deux premières versions ont vule jour sous le titre générique La Confidencedes oiseaux, une version plein air et unepour le théâtre. Suivra Swan, piècechorégraphique pour cygnes et danseurs.Et l’aventure se poursuit et s’amplifie avecce Light bird. Oiseaux menacés dedisparition, dont les zoos partenaires de la

création, ceux d’Amiens et de Lyon,participent à la sauvegarde, les grues deMandchourie sont impressionnantes sur leplateau. Danseurs et musiciens dialoguentavec cette présence à la fois incongrue etmystérieuse, créant comme un lienintangible avec un état de nature quel’homme aurait perdu au fil du temps. La chorégraphie propose alors une formede disposition à l’imprévisible, celui de laréaction, du comportement des oiseaux,une capacité des danseurs à accueillirl’aléatoire. Danser avec les oiseauxdevient alors une manière de renouer avecun temps immémorial où l’homme etl’animal dialoguaient.

«La danse sort victorieuse de cetapprivoisement des grues. Deux ansd'imprégnation de la troupe depuis lanaissance des oiseaux font surgir unegestuelle épatante, sèche, gracieuse.» Le Monde

Light Bird

Après Le Lac des cygnes, une chorégraphie pour danseurs et grues deMandchourie. Un ballet aérien hors du commun !

22

Portrait de famille au vitriol, l’avant-dernière pièce de Molière et leplus grand succès de la troupe, Les Femmes Savantes sontreprésentées pour la première fois en mars 1672 sur la scène duPalais-Royal.Philaminte, sa fille Armande et sa belle-sœur Bélise, sous l’empired’un faux savant, Trissotin, plus intéressé par l’argent que par lesavoir, sont, c’est à la mode, follement éprises de poésie, dephilosophie et de science… Chrysale, le mari de Philaminte, son frère Ariste et Henriette, la cadette des filles, n’osent pass'opposer frontalement aux «chimères» de ces maîtresses femmesà l’esprit boursouflé, mais se désolent de cette humanité à ladérive. C’est là que l’amour entre en jeu ! Clitandre qui de longuedate avait courtisé Armande qui lui préférait «les beaux feux de laphilosophie», tombe finalement amoureux de la cadette, Henriette,qu’il veut épouser avec le soutien de Chrysale et d’Ariste mais,évidemment contre les trois femmes savantes farouchementopposées à ce mariage !Satire des femmes et du savoir, d’une exquise misogynie enapparence, Les Femmes Savantes, petites sœurs de Tartuffe et duMisanthrope, sont au même titre que les plus grandes pièces deMolière, un pamphlet cinglant contre l’ordre patrimonial et masculinétabli, d’un féminisme éclairé avant l’heure. Et c’est la liberté depensée, la joie, la beauté poétique de la langue, les traits acerbes,que met en scène la talentueuse directrice du Théâtre National deMarseille, Macha Makeïeff : «Désarroi des hommes et terreur duféminin conquérant. Le bal des égoïsmes et des ridicules.Manigances, complot, systèmes de prébendes, filles sacrifiées.L’ordre domestique, le confort bourgeois mis à mal…»

Trissotin ou Les Femmes Savantes

DE MOLIÈREMISE EN SCÈNE, DÉCOR ET COSTUMES :MACHA MAKEÏEFF

AVEC :MARIE-ARMELLE DEGUYVINCENT WINTERHALTER ou LOUIS-DO DE LENCQUESAINGARTHUR IGUAL ou PHILIPPE FENWICKMAUD WYLER VANESSA FONTEGEOFFROY RONDEAUTHOMAS MORRISIVAN LUDLOWATMEN KELIFKARYLL ELGRICHIARTHUR DESCHAMPSCAMILLE DE LA GUILLONNI� RE

lumières :Jean Bellorinison :Xavier Jacquot coiffures et maquillage :Cécile Kretschmarassistants à la mise en scène : Gae� lle Hermant et Camille de laGuillonnière

André Neri

production : La Criée - Théa� tre national deMarseille coproduction : Festival des Nuits de Fourvière,Théâtre Gérard Philipe - Centre DramatiqueNational de Saint-Denis, Centre DramatiqueNational Orléans / Loiret / Centre, CentreDramatique Régional de Tours - ThéâtreOlympia

théâtre

dès 12 ans

mardi 6 octobre / 19h30 *mercredi 7 octobre / 20h30* rencontre avec le public

grand théâtre 2h15tarif C

Créatrice des Deschiens avec Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff défend la cause féminine grâce à Molière.

23

En 1964, alors âgée d’à peine 17 ans, Marianne Faithfull est présentéeau manager des Rolling Stones, Andrew Loog Oldham, et enregistreson premier album avec un titre écrit par les légendaires Mick Jaggeret Keith Richard, As Tears Go By. Parfait équilibre entre rock et influences folk plaintives, ce titre est lepremier d’une longue série de succès et d’une histoire tumultueuseaux côtés des indomptables Stones. Après une carrière au cinéma,auprès de Godard notamment, elle revient à la musique à la fin desannées 70 avec Broken English. L'innocence s'est envolée et la voixde la chanteuse devient sombre et rauque, les chansons mordanteset incisives. Influencée par les musiques de Kurt Weill et de laRépublique de Weimar, elle signe 20th Century Blues et enregistrel’opéra de Weill, Les Sept Péchés Capitaux, qui obtient un succèsmondial. D’autres albums suivent qui accompagnent des concertsdans les capitales de la planète et des collaborations avec des géniesmusicaux, Beck, PJ Harvey, Nick Cave, Dave Stewart, Damon Albarn,Gainsbourg et tant d’autres… On revoit ensuite son visage et sonallure inoubliable au cinéma auprès de Patrice Chéreau, de Gus VanSant ou de Sofia Coppola. Son rôle d’Irina Palm en 2007 lui vaut unenouvelle reconnaissance publique et les louanges méritées de lacritique. En même temps, Easy Come, Easy Go consacre la chanteuse dansdes reprises inoubliables de Billie Holiday, Bessie Smith ou DollyParton. Rock, Blues, Country, Marianne Faithfull est devenue cetteégérie qui incarne tous les styles avec une aura magnifique. En automne 2014, Marianne Faithfull revenait avec son tout nouvelalbum Give My Love to London.

«...une grâce et une élégance sans pareilles (...) une despersonnalités les plus attachantes de la scène rock.» Le Figaro

Marianne Faithfull

pop rock

jeudi 8 octobre / 20h30

grand théâtre1h30tarif exceptionnel 1

agent artistique : Gérard Drouot productionsMaison de disques : Naïve

Une icône de l’histoire du rock. Le romantisme en plus.Un concert d’exception.

24

MISE EN SCE�NE ET SCÉNOGRAPHIE :DAVID BOBÉ� EDIRECTION MUSICALE :SE� BASTIEN D’HE�RIN

AVEC LES ARTISTES DE LA GATA CIRKO DE BOGOTÁ :FELIPE ORTIZLUISA MONTOYAJOSE� MIGUEL MARTINEZ DIEGO FAJARDOGABRIEL GOMEZGABRIELA DIAZVALENTINA LINARESDAVID TRIVIN� OLAURA LLOREDAEDWARD ALEMANWILMER MARQUEZET LES MUSICIENS DE L’ENSEMBLE «LES NOUVEAUX CARACTÈRES»

assistants mise en sce�ne : Edward Aleman Wilmer Marquezcre�ation sonore : Jean Noël Franc�oiserecherche musicale : Gre�gory Addoircre�ation lumie� re : Ste�phane Aubertcre�ation vide�o : Jose Gherrakcostumes : Pascale Barré�

production : Interarts Lausanne/Chantal et Jean-Luc Larguiercoproduction : Centre dramatique national de HauteNormandie, La Brèche - Pôle national des arts du cirque deBasse Normandie, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg,Maison des Arts de Créteil

cirque / musique

dès 10 ans

lundi 12 octobre / 20h30mardi 13 octobre / 19h30

grand théâtre 1h45tarif C

Alors qu’en 2012, David Bobéechorégraphie le spectacle de sortie duCentre National des Arts du Cirque deChâlons-en-Champagne, le metteur enscène se trouve fortement impressionnépar la virtuosité du porté acrobatique desColombiens Edward Aleman et WilmerMarquez. Très vite, il lie connaissanceavec les étoiles. Puis ne tarde pas àintégrer le duo dans sa distribution deRoméo et Juliette avant d’être invité à sontour à porter un regard extérieur sur leurcréation de Quien Soy. Deux ans plustard, les deux circassiens l’invitaient àBogota à animer un atelier sous lechapiteau de la Gata Cirko. Unecompagnie de cirque dont l’action à mi-chemin de l'artistique et du social offreaux jeunes une alternative à la rue. De cevoyage en insurrection, David Bobée aengendré un brûlot circassien contre l’Étatrépressif. Confrontant présent et passéd'une Colombie héritière de traditions

révolutionnaire et dictatoriale, le récitrelate l’histoire de ces affrontementssanglants contre l’État, la religion etl’impérialisme. Des enchaînements defigures acrobatiques insensées etd’images poétiques. Une succession deprouesses accompagnées par l'ensemblemusical baroque des Nouveaux Caractèresrejouant les mêmes mélopées que cellesqui couvraient les massacres perpétréspar les conquistadors. «Le répertoirebaroque d’Amérique Latine crée uncontraste avec les corps acrobatiques etfait dialoguer sublime et brutalité, culturesavante et culture populaire, art dechambre et art de rue, sacré et profane»,dit le metteur en scène.

«Les tableaux aériens, à base de cordes,sangles, cerceau ou barrières, sontsublimes. Puissance, élégance et mêmesuspens : tout y est !» Ouest France

Après Lucrèce Borgia acclamé la saison dernière à la Maison de la Cultured’Amiens, David Bobée met magistralement en scène dix circassiens etdes musiciens baroques.

25

Dios proveerá�

Beethoven, Fauré, Jolivet font partieintégrante du patrimoine musical ;pourtant, leurs œuvres à la création purentdécontenancer les contemporains àl’oreille rétive à tout nouveau langage.Commande de l’Orchestre de Picardie, le Concerto pour violoncelle de ThierryEscaich (né en 1965) sera interprété enPremière mondiale par la sensiblevioloncelliste Emmanuelle Bertrand avecune formation Mozart dirigée par Arie vanBeek. D’un seul jet, se référant à l’espritbaroque mais aussi à la modernité, lapartition se développe à travers différentsétats d’âme tour à tour expressif,sauvage, hypnotique, débridé. Avec LesAmants magnifiques, variations sur desthèmes de Lully - musique de scènedonnée en 1954 à la Comédie-Françaisepuis sous la forme d’une Suite orchestralesept ans plus tard - André Jolivet (1905-1974) abandonne son style proche de l’artbrut pour renouer avec l’héritage de la

comédie-ballet, tout en le réinventant parune écriture divertissante, ludique, enpointes et en sourires. Quant à GabrielFauré, sous l’écume de l’apparenceformelle, il enfouit bien des secrets :Masques et bergamasques (1919) rappelleavec subtilité et sensualité la tonalitélégère et ambiguë des tableaux deWatteau et de la comédie italienne. Avec sa Huitième Symphonie (1814),Beethoven flirte avec les nerfs desViennois. Non sans humour, cerévolutionnaire-né retrouve le classicismede Haydn et fait un clin d’œil appuyé àMälzel, l’inventeur du métronome.

Orchestre de Picardie

DIRECTION : ARIE VAN BEEKEMMANUELLE BERTRANDVIOLONCELLE (dédicataire de l’œuvre)

PROGRAMME : ANDRÉ JOLIVET LES AMANTS MAGNIFIQUES, VARIATIONS SUR DES THÈMES DE LULLY

THIERRY ESCAICH CONCERTO POUR VIOLONCELLE - CRÉATIONCO-COMMANDE OPÉRA DE ROUEN HAUTENORMANDIE, ORCHESTRE DE PICARDIE ETORCHESTRE SYMPHONIQUE DE BRETAGNE

GABRIEL FAURÉ MASQUES ET BERGAMASQUES OP.112

LUDWIG VAN BEETHOVEN SYMPHONIE N°8 EN FA MAJEUR OP.93

musique classique

mercredi 14 octobre / 20h30

grand théâtre 1h30tarif C

Trois siècles en musique, de Beethoven à la première mondiale duConcerto pour violoncelle de Thierry Escaich.

26

CONCEPTION : NATHALIE GARRAUD ET OLIVIER SACCOMANOCOMPAGNIE DU ZIEU

AVEC :JULIEN BONNETLAURENCE CLAOUÉMITSOU DOUDEAULAURE GIAPPICONICÉDRIC MICHELFLORIAN ONNEINCONCHITA PAZCHARLY TOTTERWITZ

mise en scène : Nathalie Garraudécriture : Olivier Saccomanoscénographie : Jean François Garraudcostumes : Sarah Leterrier lumières et régie générale : Guillaume Tessonson : Hughes Laniessevidéo : Camille Lorin

production : du Zieucoproduction : Festival d’Avignon, Maison de la Cultured’Amiens - Centre européen de création et de production,Théâtre du Beauvaisis - Scène nationale de l’Oise enpréfiguration, le Fracas - Centre Dramatique National deMontluçon, Pôle Arts de la Scène - Friche la Belle de Mai,Scène Nationale d’Evreux-Louviers, Théâtre Massaliaavec le soutien du Préau - Centre Dramatique Régional deVire, des Scènes du Jura - Scène Nationale, duCENTQUATRE - Paris, de la Villa La Brugère, de l’Institutfrançais du Maroc dans le cadre de son programme derésidencetexte publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs

théâtre / coproduction

dès 15 ans

mercredi 14 octobre / 20h30jeudi 15 octobre / 19h30vendredi 16 octobre / 20h30

petit théâtre 2htarif A

Troisième et dernière pièce du cycle«Spectres de l’Europe» mené depuis 2013par Nathalie Garraud et OlivierSaccomano, une enquête théâtrale sur lafaçon dont l’Europe se construit dansl’obscurité de ses fantasmes vis-à-vis deceux qu’on appelle les étrangers, Soudainla Nuit se déroule dans un grand aéroportinternational. En Europe, récemment, lesjournaux et les cerveaux ont étécontaminés par deux virus : Ebola et l’Étatislamique, dont la contiguïté vire à lasuperposition, marquée d’un seul trait : cequi se joue à nos frontières ne connaît pasles frontières. Arrivées, Départs. Au cœurde l’aéroport, la chambre d’observation duservice médical d’urgence : un sas, quisuspend la libre circulation des individus.Soudain, des hommes et des femmessont arrêtés, extirpés du mouvement,déconnectés du flux ambiant. Dans lajournée, ils entendent encore les avionsqui décollent et atterrissent. La nuit, cela

aussi s’arrête. La nuit, le temps s’étire. Ilsparlent d’eux. Ils rêvent et délirent. Desfantômes apparaissent. Dans le noir, leursidées se précisent. Ni le matin ni lemonde ne parviendront plus à les dissiper.Le sel de ce projet théâtral ancré dans lemonde d’aujourd’hui n’est pas uniquementd’aborder la question du racisme ou durapport à l’autre mais d’inventer unemanière plus poétique, abstraite, politiquede s’inscrire dans la cité et de saisir, audelà des brûlantes questions de société,la vitalité des rapports humains.Le spectacle est en répétition à la Maisonde la Culture avant les représentations auFestival IN d’Avignon 2015.

Soudain la nuit

Une des écritures les plus justes d’aujourd’hui par une metteuse en scènetalentueuse. À l’affiche du Festival d’Avignon 2015.

27

DIRECTION ARTISTIQUE :KADER ATTOUCOMPAGNIE ACCRORAP

AVEC :MICKAËL ARNAUDSIM’HAMED BENHALIMADAMIEN BOURLETSISAMINE BOUSSASARAH BOUYAHYAOUIBRUCE CHIEFAREBABACAR «BOUBA» CISSÉVIRGILE DAGNEAUXERWAN GODARDNICOLAS MAJOUKEVIN MISCHELJACKSON NTCHAMARTEM ORLOVMEHDI OUACHEKNABIL OUELHADJSORIA REM

chorégraphie : Kader Attou

Mehdi Ouachek Nabil Ouelhadjmusique : Régis Baillet - Diaphanescénographie : Olivier Bornecréation des peintures originales : Ludmila Volflumières : Denis Chapelloncostumes : Nadia Genez

production : Centre Chorégraphique National de La Rochelle /Poitou-Charentes, Cie Accrorap - direction Kader Attoucoproduction : Biennale de la danse de Lyon, La Coursive -Scène Nationale de La Rochelle, Les Gémeaux - ScèneNationale de Sceaux, MA - Scène Nationale Pays deMontbéliard, CHÂTEAUVALLON Centre National de Créationet de Diffusion Culturelles

danse - hip-hop

dès 6 ans

mardi 3 novembre / 20h30

grand théâtre1h10tarif C

représentations scolaires :lundi 2 novembre / 14h30mardi 3 novembre /14h30 tarif Saison Jeune Public

La nouvelle pièce chorégraphique deKader Attou réunit 16 danseurs hip-hopd’excellence. Dans la lignée desprécédents Symphonia ou The Rootsaccueillis avec succès à la Maison de laCulture, Opus 14 est une pièce chorale.Comment 16 danseurs parviennent à nefaire qu’un ? Comment chaque singularitépeut émerger d’un ensemble ? Se jouantde l’apesanteur, entre puissance etprouesses techniques, rapport à l’autre,poésie des corps, ce spectacle de danseexplore des thèmes chers au chorégraphe.C’est une danse fragile, terriblementsensuelle, virtuose, un tableau vivantsensible, une ode à l’humanité. Opus 14est fait d’instantanés et explore lerépertoire des sens et des sensations. Surun sol couleur terre, sorte de terre glaisemalléable qui accueille les mouvementsdes danseurs, un jeu de musiques tour àtour acoustique, électro ou lyrique où peutaussi surgir la voix du grand Caruso, les

corps redonnent au hip-hop ses originescontestataires. Tous incarnent unehumanité en marche, déterminée, biendécidée à ne pas se laisser faire.Opus 14, 14ème pièce du chorégrapheinscrite au répertoire, un chiffre qui ditl’enchaînement des rechercheschorégraphiques, des applaudissementset de la reconnaissance mérités. Premierchorégraphe en danse hip-hop à devenirdirecteur de Centre ChorégraphiqueNational, Kader Attou dirige celui de LaRochelle depuis 2008 après avoir fondé sacompagnie Accrorap, ouverte au monde,au dialogue entre les cultures, les langues,les corps…

«Portée par 16 danseurs, la chorégraphieest un mouvement continu, une sorte debest-of de tout ce que le chorégraphe apu créer précédemment. Sur un sol et unfond de scène graffé, on assiste à ce quele hip-hop produit de meilleur.» Libération

La danse hip-hop à son firmament. Généreuse et poétique.

28

OPUS 14

Plus de 50 ans de carrière. Seules les starsse permettent cette longévité éblouissante.Jack DeJohnette a côtoyé les plus grandsdu jazz moderne. Le batteur, récompensépar un Grammy Award, a accompagné JohnColtrane, Miles Davis, Ornette Coleman,Sonny Rollins, Thelonious Monk, Bill Evans,Stan Getz, Keith Jarrett, Chet Baker,George Benson, Herbie Hancock, PatMetheny, John Scofield... Il a embrassé tous les styles, le hard bop,le R&B, la world music… Né à Chicago en1942, DeJohnette a grandi dans une famillemusicienne. Il a étudié le piano puis estentré au Conservatoire de Chicago. C’est à14 ans qu’il tient ses premières baguettesde batterie. Il se forme à la musiqueclassique, à l’opéra, au blues, au swing, au jazz... sans œillères et sansfrontières. Il entre dans la scène jazz deChicago dans les années 60 avant derejoindre le groupe de Miles Davis etd’entamer une carrière solo avec

l’enregistrement de son premier album.Viennent ensuite les enregistrements etles tournées mondiales prestigieuses auxcôtés des maîtres du jazz pendant plus de40 ans ! Il s’offre le luxe de créer un labelet reçoit un Grammy Award en 2005 dansla catégorie «New Age». DeJohnettepoursuit depuis ses explorations musicales,en plongeant aux sources des sonoritésafricaines.Pour ce concert exceptionnel en trio, JohnDeJohnette sera accompagné par le fils deColtrane, Ravi, saxophoniste, digne héritierdes génies de Chicago et par MatthewGarrison, fils de Jimmy Garrison, lebassiste de Coltrane. Une histoire defamille, de transmission, émouvante.

«Cette musique élégante et généreuse,balayant toutes les tendances de la culturenoire américaine, passant du bebop aufree, n'a pas pris une ride.»Le Monde

BATTERIE : JACK DEJOHNETTE SAXOPHONE : RAVI COLTRANE BASSE : MATTHEW GARRISON

agent artistique : 3D FAMILY

jazz

jeudi 5 novembre / 20h30

grand théâtretarif D

Concert-tôt à 19h

Un génie américain de la batterie qui a accompagné les idoles du jazz, de Coltrane à Jarrett…

29

Jack DeJohnette Trio

30

À 46 ans, Akhenaton a passé près de la moitié de sa vie à défendredepuis la cité phocéenne la cause d’un rap français et lettré. Desparoles lucides où il tente de réveiller les consciences face auxinégalités de la société. Pourtant en 94, c’est avec le tube léger Jedanse le mia qu’il ouvre à IAM la voie du succès. Un titrenostalgique qui rappelle les sorties en boîte des années 80 et quiva devenir un véritable hit. Après ce raz de marée, Akhenatonéprouve l’envie de défendre des textes plus personnels et produiten indépendant l’autoportrait Métèque et mat. Il y raconte sa vie,sa jeunesse américaine, ses racines italienne et méditerranéenneet professe sa vision de l’Islam. Des ponctuations régulièresintitulées Sol Invinctus (2001), Black Album (2002), Soldat defortune (2006) et dont la dernière, Je suis en vie, fut couronnée en2015 par une Victoire de la Musique. Un authentique coup de pokerqu’il enregistre pendant la tournée d’IAM en seulement six moispour le label mythique Def Jam. Album mélancolique pourtantteinté d’espoir, sur un groove jazz soul et gospel, Akhenaton poseses rimes averties sur la fatalité de la vie, l’anonymat des réseauxsociaux ou la montée des extrêmes, lui qui voudrait pourtant croireen la devise de la République «Liberté, Égalité et Fraternité».

À propos de son nouvel album Je suis en vie : «1h17 de musique empreinte de sagesse, de paroles ciselées,parcourues d’un souffle épique.» RFI

«…des musiques fines aux ambiances parfois jazzy, une plumedense trempée dans l'encre noire.» L’Express

Akhenaton«IAM ALIVE TOUR»

rap

mardi 10 novembre / 20h30

grand théâtretarif exceptionnel 1

agent artistique : Live nationmaison de disques : Def Jam Recordings

Affirmation d’un constat singulier, Je suis en vie,cinquième album d’Akhenaton, ouvre sur une renaissancedu rappeur.

30

Fondé en 1997 au Festival de Lockenhausen Autriche par le remarquable violonisteletton Gidon Kremer, l’ensembleKremerata Baltica s’est imposé commel’une des formations de chambre les plusréputées du monde. Ses vingt-troissolistes triés sur le volet et à l’énergiecommunicative se produisent sans chefen une véritable collégialité dans desrépertoires illimités allant des débuts dubaroque à la musique du temps présent.

Considéré comme l’un des plus grandspianistes actuels, vainqueur du ConcoursTchaïkovski de Moscou en 1978, égalementchef d’orchestre de renom, Mikhaïl Pletnev,est ennemi des interprétations rebattues.Son imagination se met sans cesse auservice des partitions qu’il revisite avec unregard neuf. Dans le Concerto en ré mineurpour clavier BWV 1052 de J-S. Bach à laverve roborative, et le pétillant Concerto enré majeur de Haydn au final de caractère

tzigane, ce génial interprète entraînera lesmusiciens baltes dans une courseendiablée aux rythmes syncopés. Le programme de cette soirée porte lamarque de l’approche créative duKremerata Baltica avec cet esprit originalqui insuffle à leur interprétation un ventnouveau : quelques œuvres de J-S. Bachdont les Variations Goldberg revisitées parS.K. Tirckmayer, le Quatuor à cordes dujeune Webern (1905) revu par le violonisteChristoph Poppen, ou encore l’inachevéQuatuor avec piano de Mahler dans saversion pour quatuor à cordes d’AlexanderAsteriades. Des instants de musique pure.

«Un concert de Mikhaïl Pletnev ne se ratesous aucun prétexte : qu'il soit au clavierde son piano ou sur l'estrade de chefd'orchestre, le musicien russe est l'undes plus singuliers de l'époque et chacunde ses programmes, un rendez-vous.»Le Monde

Mikhaïl Pletnev / Kremerata Baltica

DIRECTION ET PIANO :MIKHAÏL PLETNEV

PROGRAMME : STEVAN KOVACS TICKMAYER«AFTER GOULD» (ŒUVRE ORCHESTRALED’APRÈS BACH - SCHOENBERG)

ANTON WEBERN STRING QUARTET (VERSION POUR ORCHESTREÀ CORDES DE CHRISTOPH POPPEN)

JEAN-SÉBASTIEN BACHCONCERTO POUR PIANO EN RÉ MINEURBWV1052

GUSTAV MAHLERPIANO QUARTET EN LA MINEUR (VERSION POUR ORCHESTRE À CORDES DE ALEXANDERASTERIADES)

JOSEPH HAYDN CONCERTO POUR PIANO EN RÉ MAJEUR HOB. XVIII:11

Productions Internationales Albert Sarfati

musique classique

lundi 30 novembre / 20h30

grand théâtre 1h30tarif exceptionnel 1

Rencontre au sommet entre un orchestre énergique, créatif et vivifiant etun rare pianiste et chef d’orchestre russe.

31

production : Maison de la Culture d’Amiens -Centre européen de création et de production,Théâtre de l’Incrédule coproduction : Le Printempsdes Comédiens - Montpellier, MC2 - Grenoble,Théâtre de Caen, Théâtre Gérard Philipe CDN deSaint-Denis, les Théâtres de la Ville de Luxembourg,Le Théâtre du BeauvaisisRésidence d'aide à la création à La FondationRoyaumontavec le soutien de la Drac Haute-Normandie, de la Région Haute-Normandie et de la Spedidam(Société de perception et de distribution qui gèreles droits des artistes interprètes en matièred’enregistrement, de diffusion et de réutilisationdes prestations enregistrées.)avec la participation artistique du Jeune ThéâtreNational et de l’Ensatt

Enjeux esthétiques, enjeux de mémoire etenjeux politiques sont au cœur de lacréation de cette nouvelle version duDibbouk par le Théâtre de l’Incréduledirigé par Benjamin Lazar.Au cœur de la communauté juivehassidique de Brinitz, un petit village del’empire tsariste, naissent les amourscontrariés, teintés de réalisme et defantastique, de Khanan et Léa, dont ledestin tragique n’est pas sans rappelerceux de Pyrame et Thisbé, de Roméo etJuliette ou d’Héloïse et Abélard. Khanan, étudiant venu de Lituanie, tombeamoureux de Léa, fille de Sender, un richecommerçant. Mais Sender veut marier safille à un plus riche parti. Désespéré,Khanan se plonge dans les étudeskabbalistiques. Apprenant que le mariagearrangé va avoir lieu, il tombe mort etprend possession de sa bien-aimée sousla forme d’un Dibbouk, un mort venant

hanter le corps d’un vivant. Il faudral’intervention d’un rabbi et le rappel d’unevieille promesse entre les pères des deuxamoureux pour que la tragédie sedénoue…Autour d’une table pouvant être celle del'étude, du banquet ou de la prière, douzecomédiens et trois instrumentistesincarneront les trente personnages de cechef-d’œuvre du théâtre yiddish composépar An-Ski au début du XXème siècle.Pour cette nouvelle création et productionde la Maison de la Culture, Benjamin Lazara fait appel au compositeur AurélienDumont et à la chorégraphe GudrunSkamletz en leur demandant de revisitermusique et danse populaires juives etreligieuses. Au cœur de ce mystère, une questionsubsiste : Léa est-elle réellementpossédée ou bien résiste-t-elle à l’ordreétabli ?

LE DIBBOUKou Entre deux mondes

S. AN-SKIMISE EN SCÈNE :BENJAMIN LAZARCOLLABORATION ARTISTIQUE : LOUISE MOATY

AVEC :PAUL-ALEXANDRE DUBOIS SIMON GAUCHETERIC HOUZELOT BENJAMIN LAZARANNE-GUERSANDE LEDOUX LOUISE MOATYTHIBAULT MULLOT MALO DE LA TULLAYELÉNA RONDÉ ALEXANDRA RÜBNERSTÉPHANE VALENSINICOLAS VIAL PIERRE VIALET LES INSTRUMENTISTES : MARTIN BAUER PATRICK WIBART NAHOM KUYA

Théâtre, musique et danse, pour un texte mythique de la culture yiddish.

adaptation : Louise Moaty et Benjamin Lazard’après la traduction du russe de : Polina Petrouchina et le travail sur la version yiddish de : Marina Alexeeva-Antipovconseils sur cantilation de l’hébreu : Sofia Falkovitchconseils sur la langue yiddish : Akvile Grigoraviciuteassistant à la mise en scène : Adrien Dupuis-Hepnercomposition : Aurélien Dumontcoordination musicale : Geoffroy Jourdain chef de chant : Paul-Alexandre Duboisenregistrements : Les Cris de Parischorégraphie : Gudrun Skamletzscénographie : Adeline Caronlumières : Christophe Nailletcostumes : Alain Blanchot assisté de Julia Brochiercoiffures et maquillage : Mathilde Benmoussa

théâtre / production

dès 15 ans

lundi 23 novembre / 20h30mardi 24 novembre / 19h30*mercredi 25 novembre / 20h30jeudi 26 novembre / 19h30vendredi 27 novembre/ 20h30* rencontre avec le public

petit théâtredurée : 2h30tarif A

32

33

Sur la vague trame du mythe faustien deMephisto partant cueillir la belle Marguerite,le chorégraphe Philippe Decoufléconvoque, du noir et blanc au technicolor,ses souvenirs des grandes comédiesmusicales. Ainsi, l'ordonnateur de lacérémonie des JO d’Albertville s'amuse ànous rejouer des scènes piochées dansun Faust de Murnau, emprunte LesChaussons rouges de Michael Powell etrevisite en banlieue West side story avantde s'adonner au grand écart en citant tantJerome Robbins que Pina Bausch. Tandisque les jeux de miroir et les trucagesvisuels kaléidoscopiques puisés dans satrousse à «decouflerie» rappellent àl'écran, les rosaces et les balletsnautiques synchronisés par BusbyBurkeley. À la fois chanteur, danseur etpar instant musicien, une quinzaine decomédiens dont Christophe Salengro,échalas dégingandé et pitre présidentielde Groland, forment la troupe de ce

cabaret fantasque et joyeux. D’autre part,installés de chaque côté de la scène, lemulti-instrumentiste Pierre Louis Bourgeoiset le chanteur guitariste Nosfell interprètenten direct la bande originale pop et rock dece show qui nous emporte vers Broadway.Un spectacle tonique et coloré où lesmultiples tenues travaillées et chamarrées,queue de pie à paillette, robes de formesgéométriques aux effets optiques,contribuent au plaisir visuel de cette revuebrouillant par instants les genres.

«Avec Contact Philippe Decouflé trousseun joli hommage à la comédie musicale.»Les Echos

«…ce genre de spectacle total est rare etprécieux.» Le Monde

«Une drôle et chatoyante galerie de corpset d'humeurs. Le style féerico-fantasquede Decouflé emporte tout.» Télérama

Contact

MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE :PHILIPPE DECOUFLÉMUSIQUE ORIGINALE ETINTERPRÉTATION LIVE :NOSFELL, PIERRE LE BOURGEOIS

DE ET AVEC :CHRISTOPHE SALENGROALICE ROLANDCLÉMENCE GALLIARDÉRIC MARTINALEXANDRA NAUDETSTÉPHANE CHIVOTFLAVIEN BERNEZETSEAN PATRICK MOMBRUNOMERITXELL CHECA ESTEBANVIOLETTE WANTYJULIEN FERRANTIIOANNIS MICHOSLISA ROBERTSUZANNE SOLER

éclairages : Patrice Besombesdécor et scénographie : Jean Rabassecostumes : Laurence Chalo assistée de Léa Rutkowskiéquipe de création : Jean MaloFrançois Blaizotcoiffures : Charlie Le Minduaccessoires : Eric Halleymaquillage :Christophe Oliveiravidéo : Olivier Simolaassistante chorégraphe : Daphné Mauger

production déléguée : Compagnie DCA / Philippe Decouflécoproduction : Théâtre National de Bretagne - Rennes,Théâtre National de Chaillot - Paris, Theater im Pfalzbau -Ludwigshafen (D), Théâtre de l’Archipel - Scène Nationale de Perpignan, DeSingel - Antwerpen (B), Espace Malraux -Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie, Théâtre deNîmes - Scène Conventionnée pour la DanseContemporaine, Théâtre de Caen, Le Volcan - ScèneNationale du Havre, La Filature - Scène Nationale - Mulhouseavec le soutien de l’Adami

danse / comédie musicale

mercredi 25 novembre / 20h30jeudi 26 novembre / 19h30vendredi 27 novembre / 20h30

grand théâtre 1h40tarif exceptionnel 4

Sur la scène d'un cabaret expressionniste, des artistes rejouent avecéclats les grands moments du music-hall.

34

35

CONCEPTION COLLECTIVE DES COMÉDIENS VOYAGEURSTEXTE DE MARCEL BOZONNET ET JUDITH ERTELD’APRÈS LES TEXTES D’OLYMPE DE GOUGES,ABDELWAHAB MEDDEB, MIRABEAU,ROBESPIERRE, ANTONIN ARTAUD…

AVEC :MARCEL BOZONNETVALÉRIE DRÉVILLERICHARD DUBELSKI

musique originale : Richard Dubelskiscénographie et costumes : Renato Bianchicréation lumière : Nicolas Barraudchorégraphie : Marie Ortsdramaturgie : Judith Ertelcollaboration artistique : Julie Guichardconseillère historique : Sophie Wahnich

production déléguée : Les Comédiens Voyageurs coproduction : Théâtre de l’Union - CDN de Limogesavec le soutien du Théâtre de Chelles, la Muse en circuit,CDC atelier de Paris-Carolyn Carlson, la Maison des Métallos,le CENTQUATRE (en cours…)

théâtre

dès 12 ans

mardi 1er décembre / 19h30 * mercredi 2 décembre / 20h30jeudi 3 décembre / 19h30* rencontre avec le public

petit théâtre1h30tarif B

En 2006, Marcel Bozonnet crée lacompagnie les Comédiens Voyageurs,rassemblant artistes et chercheurs detoutes disciplines. Cette compagnienomade a pour volonté d’interroger lasociété, les cultures du monde etd’interpréter le grand répertoire. DuGavroche de Rentrons dans la rue ! auCouloir des exilés en passant par Baïbars,le mamelouk qui devint sultan etChocolat, clown nègre, Marcel Bozonnet,en résidence pendant huit ans à la Maisonde la Culture d’Amiens, réinvente uneforme de théâtre hors des lieuxtraditionnels avec «l’ambition de fairesurgir l’énergie primitive du théâtre».

Cette nouvelle création collective - avecl’apport et la présence de MarcelBozonnet, de la comédienne ValérieDréville, du percussionniste etcompositeur Richard Dubelski, de lachorégraphe Marie Orts et du costumier

Renato Bianchi - pose la question dusoulèvement, de la révolution quand ellen’est encore qu’une émeute, uneinsurrection, quand nul ne sait ce quel’évènement deviendra. D’hier etd’aujourd’hui, du Faubourg Saint-Marcelde 1792 à Tunis, Le Caire et Deraa, destextes de Mirabeau, Olympe de Gouges,Robespierre, à ceux d’AbdelwahabMeddeb et d’Artaud, Soulèvement(s) estun montage d’écritures évoquant lefoisonnement d’une parole collective, lebruissement de la révolution, sescraquements, ses inquiétudes, sa passion.

Soulèvement(s)

Valérie Dréville et Marcel Bozonnet nous emmènent sur les chemins des passions révolutionnaires.

36

Akram Khan est l’une des figures majeuresde la danse contemporaine d’aujourd’hui.Né à Londres, originaire d’une famillebengalaise, il découvre dès 7 ans la dansekathak, obtient son premier rôle à 13 ansdans le Mahâbhârata mis en scène parPeter Brook. Début 90, il entame unecarrière solo de danseur et de chorégraphe,mêlant le répertoire classique du kathakavec la danse contemporaine. Créant sapropre compagnie, il multiplie lescollaborations : avec Sidi Larbi Cherkaoui,Sylvie Guillem, Israel Galvan, JulietteBinoche, ou le cinéaste Danny Boyle. On apu le découvrir à la Maison de la Cultureavec Vertical road (2011), une œuvreimprégnée de spiritualité et d’universalité.Il remonte aujourd’hui la première créationde groupe de la compagnie en 2002, Kaash,sur laquelle il collabora avec le plasticienAnish Kapoor et le musicien NitinSawhney, deux artistes indo-anglais degrande renommée. Pièce fondatrice,

Kaash célèbre le kathak tout ens’engageant clairement dans une voiecontemporaine. Le spectacle conjuguantdynamique et virtuosité de l’écriture,aborde diverses interprétations del’origine du monde dont Shiva, déesse dela genèse et de la destruction, serait lafigure centrale. La scénographie d’AnishKapoor magnifie les interprètes, emportantle spectateur dans une sorte d’ivresseextatique. Entre l’éclat de la danseincarnée et l’absorption du regard queproduit le dispositif scénique, Kaash tisseun envoûtant dialogue entre physique etmental, matériel et immatériel.

«Les superlatifs sont de mise. Il y a dansKaash des quintets très raffinés.»Financial Times

Kaash

AKRAM KHAN COMPANYDIRECTION ARTISTIQUE ETCHORÉGRAPHIE : AKRAM KHAN

AVEC :KRISTINA ALLEYNESADÉ ALLEYNESUNG HOON KIMNICOLAS MONACOCHRISTINE JOY RITTER / SARAH CERNEAUX

composition musicale : Nitin Sawhneyscénographie :Anish Kapoorconception lumière : Aideen Maloneconception des costumes : Kimie Nakanomusique additionnelle : John Oswald par le Kronos Quartetvoix : Akram KhanBC Manjunathenregistrement son : Bernhard Schimpelsberger

coproduction 2002 : Southbank Centre (GB), Tramway -Glasgow (GB), Vooruit - Gand (B), Sampad - Birmingham(GB), DanceEast - Ipswich (GB), Maison des Arts de Créteil(F), Wexner Center for the Arts at The Ohio State University(USA)avec le soutien en 2002 du Doris Duke CharitableFoundation, The Quercus Trust, The Jerwood Space etBirmingham DanceXchangereprise 2014 en résidence au Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance - Londres (GB)

danse

mercredi 2 décembre / 20h30

grand théâtre1htarif C

Un spectacle épique, profond et d’une grande beauté.

37

«C’est quand le bonheur ?», le tube d’une génération ! Depuis plusde 10 ans, l’auteur-compositeur-interprète enchaîne les succès etles scènes de l’hexagone. Mélodiste sensible et rockeur engagé,deux raisons majeures pour en faire un artiste incontournable de lachanson française. D’une énergie débordante qui peut faire vibrerdes milliers de festivaliers ou intime et chaleureux dans les salles,Cali sait tout faire avec talent et générosité. Consacré par ses pairsavec 6 Victoires de la Musique dont artiste de l’année et albumpop/rock de l’année, il sort son 6ème album au printemps de cetteannée. Lumineux, politique, tendre quand il revient vers sessouvenirs d’enfance, amoureux, l’artiste y célèbre son «âge d’or».Élans nostalgiques ou larmes de joie, ses textes prennent unenouvelle tonalité, avec la figure du grand Léo Ferré, pas très loin,l’inaccessible étoile. Puis on se prend à vouloir danser sur desrythmes plus pop. Cali, c’est un tempérament qui emporte lepublic, un incorrigible optimiste qu’on est bien tenté de suivre danssa quête de bonheur !

«Assagi, lumineux, mélancolique, attachant…» RTL

«Cali est un homme de scène. Quand il conçoit ses chansons, ildoit y penser, forcément. Et l’énergie dans l’écriture et les rythmesque cette appréhension physique du phénomène musical génèredonne des morceaux magnifiques.» Le Monde

«Il a la mémoire vive et la sensibilité intacte. Le disque débutecomme on s’ouvre à la vie et c’est son enfance qui défile aurythme lent du piano.» L’Obs

CaliL’âge d’or

CHANT, GUITARE : CALICLAVIERS : JULIEN LEBARTGUITARES : ROBERT JOHNSONBATTERIE : PHILIPPE ENTRESSANGLEBASSE : ALAIN VERDEROSA

Astérios Spectaclesmaison de disques : Columbia / Sony

chanson

vendredi 4 décembre / 20h30

grand théâtre tarif exceptionnel 1

Des chansons teintées de nostalgie par un artisteengagé et généreux.

38

La légèreté mozartienne constitue enréalité la partie apparente d’un iceberg quiplonge le plus souvent au tréfonds del’âme. Les Noces de Figaro créées en1786 à Vienne sur un livret en langueitalienne de l’abbé Da Ponte n’échappentpas à cette règle. S’inspirant de manièreédulcorée de la pièce de Beaumarchaispour contourner la censure de l’EmpereurJoseph II, cette comédie mi-figue mi-raisinbrosse en musique de véritables portraitspsychologiques vus à travers le cynismedu Comte Almaviva, l’amour désabusé dela Comtesse, la pétulance de la jeunesse(le barbier Figaro et sa fiancée la soubretteSuzanne), la quête insouciante d’émois deChérubin. Si le désir amoureux semblel’emporter sur le caractère social, la charge transparaît néanmoins sur lelibertinage et les mœurs dissolues de lanoblesse d’Ancien Régime, préparant à sa manière la contestation en marche. La parfaite adéquation du langage et de la

musique, sa simplicité quintessenciée,offrent un large éventail à l’expression desméprises amoureuses élevées à leur pointde rupture, mais aussi aux multiplesquiproquos qui parsèment l’action.Gageons que la production dirigée parAlexis Kossenko à la tête de sonEnsemble Instrumental LesAmbassadeurs, dans une distribution dehaut vol mise en scène par le génial GalinStoev (on se souvient du très réussi Jeude l’Amour et du Hasard de Marivauxavec les comédiens de la ComédieFrançaise), retrouvera à travers uneimagination théâtrale débordante cerythme étourdissant et volubile annoncédans l’Ouverture des Noces où l’orchestretout entier est emporté par l’élan vital dela Folle journée.

Le Nozze di Figaro

DEWOLFGANG AMADEUS MOZARTDIRECTION MUSICALE : ALEXIS KOSSENKOMISE EN SCÈNE : GALIN STOEV

OPÉRA-BOUFFE EN 4 ACTESLIVRET EN ITALIEN DELORENZO DA PONTE

AVEC :YURI KISSINEMMANUELLE DE NEGRITHOMAS DOLIÉDIANA AXENTIIAMBROISINE BRÉFRÉDÉRIC CATONSALOMÉ HALLERERIC VIGNAUHÉLÈNE WALTERETENSEMBLE MUSICAL : LES AMBASSADEURS

scénographie : Alban Ho Vanlumière : Elsa Revol

production : la co[opéra]tive, Les 2 Scènes - Scène nationalede Besançon, Théâtre Impérial de Compiègne - Scènenationale de l’Oise en préfiguration, Le Bateau Feu - Scènenationale de Dunkerque, Le Théâtre de Cornouaille - Scènenationale de Quimper

opéra

lundi 7 décembre / 20h** horaire exceptionnel

grand théâtre3h tarif exceptionnel 1

20 musiciens et 9 chanteurs, une grande forme d’opéra sur la scène de laMaison de la Culture.

39

En 1985 à Avignon, en plein air, les spectateurs découvrent éblouiset enthousiastes le Mahabharata, cette gigantesque fresqueépique, religieuse et philosophique écrite en Inde il y a des milliersd’années, génialement adaptée par Jean-Claude Carrière et PeterBrook et mise en scène par un Peter Brook au sommet de son art,et qui a enthousiasmé le public de la Maison de la Cultured’Amiens avec Carmen, Une flûte enchantée, The Suit... Au cœurde cette épopée, une guerre qui déchire une même famille. D’un côté cinq frères, les Pandavas. De l’autre leurs cousins, les Kauravas, les cent fils du roi aveugle Dritarashtra. Des armes de destruction massives sont utilisées. Les Pandavas finissent pargagner au prix de millions de morts. Ydishtira, l’aîné des Pandavas,doit monter sur le trône. Mais la victoire a pour lui le goût amer dela défaite. Il partage avec le vieux roi Dritarashtra le même chagrinainsi qu’un remord brûlant. Comment vont-ils pouvoir retrouver lapaix intérieure ?L’incroyable richesse de cette histoire millénaire prenant sesracines dans une tout autre culture que la nôtre, une languepoétique et foisonnante, offre de nouveau à Peter Brook l’occasionde faire revivre sous une forme théâtrale épurée, jouant de cet«espace vide» qui lui est cher, un récit qui, bien que se déroulantdans un très lointain passé, reflète les temps très durs, la spiralede violence, de fanatisme, d’obscurantisme, qui déchirent notremonde au travers des innombrables conflits qui le traversent.

Battlefield

TEXTE : PETER BROOK,JEAN-CLAUDE CARRIÈRE ETMARIE-HÉLÈNE ESTIENNEMISE EN SCÈNE :PETER BROOK ET MARIE-HÉLÈNE ESTIENNE

AVEC :CAROLE KAREMERAWILLIAM NADYLAMERY NZARAMBASEAN O’CALLAGHAN

spectacle en anglais surtitré

musique : Toshi Tsuchitorilumières : Philippe Vialatte

production : C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nordcoproduction : Young Vic Theatre

théâtre

jeudi 10 décembre / 19h30vendredi 11 décembre / 20h30

grand théâtretarif D

Le maître de la mise en scène redécouvre son Mahabharata.Une œuvre mythique revisitée 30 ans plus tard.

40

CONCEPTION, MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE :YOANN BOURGEOISASSISTÉ DE MARIE FONTE

AVEC :MATHIEU BLETONJULIEN CRAMILLETMARIE FONTEDIMITRI JOURDE ou JEAN-BAPTISTE ANDRÉELISE LEGROSVANIA VANEAU ou FRANCESCA ZIVIANNI

lumière : Adèle Grépinetson : Antoine Garrycostumes : Ginetteréalisation scénographie : Nicolas PicotPierre RobelinCénic Constructions

production : Cie Yoann Bourgeoisproduction déléguée : MC2: Grenoblecoproduction : MC2: Grenoble, Biennale de la danse de Lyon,Théâtre de la Ville - Paris, Maison de la Culture de Bourges,L’Hippodrome - Scène Nationale de Douai, Le Manège deReims - Scène Nationale, Le Parvis - Scène Nationale deTarbes Pyrénées, Théâtre du Vellein, La Brèche - Pôle nationaldes arts du cirque de Basse-Normandie / Cherbourg-Octevilleavec le soutien de l’ADAMI, la SPEDIDAM et de Petzlavec l’aide à la création de la DGCA et du Conseil Général de l’Isère

cirque

dès 8 ans

lundi 14 décembre / 20h30mardi 15 décembre / 19h30

grand théâtre durée : 1h10tarif C

Après les rebonds sur trampoline dudésordre amoureux de L’Art de la fuguedonné à la Maison de la Culture en 2014,à partir de surprenantes métamorphosesd’un monolithe, Yoann Bourgeoisrenouvelle la prouesse narrative etétonnante d’un cirque dramatique. Unrécit symbolique où dans une courseeffrénée des artistes, affranchis de lagravité, se risquent sans relâche. Acteursd’un spectacle en suspension dont lesinstants de grâce font frémir. Ainsi,émergeant des cintres dans un bruitassourdissant, un radeau de six mètressur six semble tanguer sur l’air. À sonbord, trois hommes et trois femmesmanifestement endormis glissentlentement et au péril du vide sur leplancher de bois nu. Leurs réveils passés,sur cet espace perpétuellement instable,les six acrobates tentent de vivre. Dèslors, ces exceptionnels artistes s'opposentà la plateforme, vont de l’amitié à l’amour,

trébuchent puis se relèvent, empressésde se frayer une route dans la successiondes épreuves. Cependant que pour sepréserver d’une fin fatale le combatcontre la monstrueuse machine obligera legroupe à l'entraide. Un affrontementcontre un colosse de bois, impressionnantestructure devenant tour à tour montsisyphien, balançoire faucheuse ou encorela piste d’un manège fou et qui opposeaux humains ses impressionnants défis.

«Celui qui tombe est taillé dans unesimplicité aussi lumineuse, poétique etindiscutable que le principe de Newton.»Le Figaro

«Un ravissement au bord du vide.»Les Inrockuptibles

«La prise de risque, la souplesse et laconcentration des interprètes laissentbouche bée.» Rue 89

Celui qui tombe

Dans un éblouissant jeu d’équilibre, le metteur en scène des arts de lapiste Yoann Bourgeois expérimente la lutte contre la gravité.

41

Programme de fête porté par le chefcatalan Edmon Colomer qui dirigeal’Orchestre de Picardie de 1998 à 2002 etJennifer Larmore. En ouverture de soirée,le bien-nommé Concerto grosso n°8 op.6de Corelli dit «Concerto de Noël» (1714),merveille de perfection instrumentalebaroque faisant la part belle aux cordesbondissantes et majestueuses. Clin d’œilensuite aux contes de fées avec la Suiteextraite de Tuttifäntchen pour un conte deNoël (1922), musique de scène pétillantede Paul Hindemith racontant les avatarsde la marionnette en bois Tuttifäntchen.Après l’entracte et une courte interventionsymphonique (avec le populaire SleighRide de Leroy Anderson), la célèbremezzo-soprano américaine JenniferLarmore, tempérament de feu à l’humourdécapant, proposera un bouquet d’airshaut en