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5 A RTE Magazine 27 janvier 2001 > 2 février 2001 L’odyssée Niemeyer Portrait de l’architecte le plus prolifique du XX e siècle dans “Profil”, mercredi 31 janvier

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5A RT E Magaz ine27 janvier 2001 > 2 février 2001

L’odysséeNiemeyerPortrait de l’architecte le plus prolifique

du XXe siècle dans “Profil”, mercredi 31 janvier

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06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite

14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

5Semaine du 27 janvier au 2 février 2001

amedi 27 Dimanche 2 8 Lundi 29 Mardi 30 Mercredi 31 Jeudi 1er Vendredi 2

4.00a Sardaigne

4.30racks

5.15ur les tracesu crime

6.20verest :

e sommet e la mort

7.20e fait bien fait

8.55étéo

9.00istoirearallèle

9.40étéo

9.45RTE Info

0.00Musica

equiem e Verdi

1.30etropolis

2.30ictione pianiste

0.00Music Planet

aterinaalente

1.00aisse un peuamour

1.30

14.00Voilà l’Europe

14.30Vilnius

15.15Et Sapiensinventa l’homme

16.20Les foreurs de mémoire

17.25Laisse un peud’amour

18.55Météo

19.00MaestroDes sopranesverdiennes

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15CartoonFactory

20.45-00.35ThemaLes phares

20.45Le phare dubout du monde

22.55Le cyclope de la mer

23.05Pharos -Sentinelles de la mer

00.30Metropolis

01.35Jeunesse sansdieu

14.00Archimède

14.45Animaux de contrebande

15.15Metropolis

16.15Les angesgardiens de la République

17.15Paracelse

18.55Météo

19.00Nature Attention :n a t u re en danger

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageLibres enfantsde Pouchkino

20.45CinémaConte d’hiver

22.35Court-circuit (1)BSSS

22.40Cinéma Lola et Bilidikid

00.10Court-circuit (2)Le nombre i

00.40Au-delà

02.25Le cyclope de la mer

14.00Renata Scotto

14.45Belgrade :triste ÉtoileRouge

15.15BuenaventuraDurruti,anarchiste

17.10La femme du port

18.55Météo

19.00Archimède

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageBienvenuechez Pikachu

20.45 La vie en faceUn aller simplepourl’Allemagne

21.40Comedia Loups et brebis

00.25Le phare dubout du monde

14.00Malte

14.45La mèredes éléphants

15.15Le secret des alchimistes

16.45CartoonFactory

17.25Le pianiste

18.55Météo

19.00Connaissance Alzheimer

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageLa route du cheveu

20.45Les mercredisde l’histoire La patrieperdue (2)

21.40Musica La vie secrètede GiuseppeVerdi

22.50ProfilOscarNiemeyer,un architecteengagé dans le siècle

23.50La lucarne La quatrièmedimension

00.20Conted’automne

02.10Cartoon

14.00Les neutrinos

14.45Rivales de Dieu

15.15La patrieperdue (1)

16.10La patrieperdue (2)

17.05L’ a p p re n t i s s a g ede la ville

18.55Météo

19.00Voyages,voyages Le sultanatd’Oman

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageBig MacCormack

20.45-00.40ThemaQuel climatpour demain ?

20.45Pour quelquesdegrés de plus

21.55Conflitsclimatiques

22.50La course du temps

23.45La vache a sauté au-dessus de la lune

00.40La femme du port

14.00Nature

14.45Chasseur de primes

15.15Dans la maisonde mon père

16.20C a rtoon Factory

16.50Le pavillon aux pivoines

18.55Météo

19.00Tracks

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageLe venin des pauvres

20.45 Fiction Denis

22.15Grand format Amazonie : la terreet la peine

23.45CinémaKhroustaliov,ma voiture !

02.10Le nombre i

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Les grands rendez-vous P. 4, 8 et 22 Centenaire de VerdiL’hommage à Verdi continue cette semaine surARTE : le Requiem en direct de la Philharmonie de Berlin, les sopranos verdiennes dans “Maestro”et un portrait inédit dans “Musica”. Samedi 27 janvier à 20.00, dimanche 28 à 19.00

et mercredi 31 à 21.40

P. 23 Architecture engagéeEn l’an 2000, le Brésil a commémoré le 40e

anniversaire de la fondation de sa capitale, Brasilia, conçue par Oscar Niemeyer. Aujourd’hui âgé de 93 ans, l’architecte évoque son rêve d’unmonde harmonieux.Profil

Oscar Niemeyer

Mercredi 31 janvier à 22.50

P. 27 Tiens, v’là le soleil ! Réchauffement de la planète, gaz à effet de serre…Deux mois après l’échec de la conférence de LaHaye, ARTE fait le point sur notre avenir climatique. Thema

Quel climat pour demain ?

Jeudi 1er février à 20.45

Les films de la semaineLe phare du bout du mondede Kevin Billington Dimanche 28 janvier à 20.45 et mardi 30 janvier à 00.25

Conte d’hiverd’Éric RohmerLundi 29 janvier à 20.45

Lola et Bilidikidde Kutlug AtamanLundi 29 janvier à 22.40

Conte d’automne d’Éric RohmerMercredi 31 janvier à 00.20

La femme du portd’Arturo Ripstein Jeudi 1er février à 00.40

Khroustaliov, ma voiture ! d’Alexei Guerman Vendredi 2 février à 23.45

La vraie vie sous Staline,

dans Khroustaliov,

ma voiture !, vendredi.

Coups de soleil, pot au noir

et autres phénomènes

atmosphériques, jeudi dans Thema.

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14.00

La Sardaigne Rediffusion du 7 janvier 2001)

14.30

racks Rediffusion du 19 janvier 2001)

15.15

Sur les traces du crime Rediffusion du 14 janvier 2001)

16.20

Everest : e sommet de la mortRediffusion du 20 janvier 2001)

17.20 (PDC : 17.25)

ite fait bien fait Rediffusion du 26 janvier 2001)

18.55

Météo

19.00

Histoire parallèle emaine du 27 janvier 1951

951-2001 : l’Inde,

uels changements ?

Marc Ferro reçoit

acques Pouchepadass

19.40

Météo

19.45

ARTE Info

20.00

Musica En direct de laPhilharmonie de Berlin

Requiem Direction musicale :Claudio Abbado Réalisation : Bob Coles

21.30

Metropolis Magazine culturel européen

22.30

FictionLe pianiste

éléfilm de Mario Gas

00.00

Music Planet Caterina ValenteDocumentaire de Dieter Bartetzko

01.00

Laisse un peu d’amour Rediffusion du 20 janvier 2001)

01.30

36Rediffusion du 22 janvier 2001)

19.00Histoire parallèle Semaine du 27 janvier 1951

1951-2001 : l’Inde,

quels changements ?

Marc Ferro reçoit Jacques

Pouchepadass

Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz (2001-40mn)ARTE FRANCE

En partenariat avec

N° 599

En 1951, l’Inde commémore à la fois l’anni-v e r s a i re de son indépendance et celui de la proclamation de la République.L’indépendance s’est accompagnée de lap a rtition et, plus tard, pour le Pakistan, de la sécession du Bangladesh. LaRépublique, qui s’est voulue démocratique,continue à pâtir de maux hérités de la colo-nisation et d’avant elle. Quel diagnosticpeut-on faire sur la situation actuelle ?

Actualités Paramount (1951) : – P re m i e ra n n i v e r s a i re de la République indienne (n° 49). Conférence de religieux : influencede l’hindouisme militant en politique (n° 75).– Préparation des pre m i è res électionsgénérales (n° 21).

Pathe British News : Janvier 1952 :– Succès écrasant de Nehru aux premièresélections populaires. – Réunion duCommonwealth à Londres. Juillet 1951 :– Le problème de la faim et du ravitaille-ment en Inde.

Journey Man Pictures : – La condition desintouchables (doc. danois, 1996). – Lem a s s a c re des intouchables dans la plainedu Gange (doc. australien, 1999). – Lacolonisation économique de l’Inde (doc.australien, 1995).

Jacques Pouchepadass

D i recteur de re c h e rche au CNRS. Chercheur auCentre d’études de l’Inde etde l’Asie du Sud (École deshautes études en sciencessociales, Paris). Ouvrages :

L’Inde du XXe s i è c l e (1975, PUF), Planteurs et paysans du Bihar ( 1 9 8 4 ,L’ H a rmattan), Paysans du Bihar ( 1 9 8 9 ,P resses de l’École française d’Extrême-Orient), Colonisations et enviro n n e m e n t ( 1 9 9 2 ,Société française d’histoire d’Outre - M e r ) .

De Giuseppe VerdiAvec les solistes Angela Gheorghiu (soprano),Daniela Barcellona (alto), Roberto Alagna(ténor), Julian Konstantinov (basse)Le Chœur Orfeon Donostiarra Le Chœur de la Radio suédoiseL’Orchestre philharmonique de Berlin Direction musicale : Claudio Abbado Réalisation : Bob Coles (2001-1h30mn) ZDF

s a m e d i 27 janvier

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

En partenariat avec

et

Diffusion en simultané

sur

Viva

Verdi !

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de la mort de Manzoni. L’ i m p ression esté n o rme. Il a mis dans cette œuvre beau-coup de lui-même, c’est sans doute pourcela qu’il la dirigera plus souvent que n’im-p o rte quelle autre, et dans toute l’Euro p e .S’il est vrai que le R e q u i e m c o m p o rte dese ffets dramatiques, ce n’est toutefois pasun opéra qui serait transposé de la scèneà l’église. Avec ses sept mouvements, saf o rme est proche de celle des messes demort traditionnelles.

L’année Verdi continue sur ARTE avec

les grandes sopranos verdiennes demain

dans “Maestro” à 19.00. Rendez-vous

aussi avec Verdi dans “Musica”, mercredi

31 janvier pour un portrait inédit.

En ce jour précis du 100e a n n i v e r s a i re de la mort du compositeur,

A RTE se rend à la Philharmonie de Berlin pour re t r a n s m e t t re en dire c t

un concert exceptionnel. Voici l’émouvant R e q u i e m, avec des solistes

de rêve – Angela Gheorghiu, Daniela Barcellona, Roberto Alagna

et Julian Konstantinov –, accompagnés par l’Orc h e s t re philharm o n i q u e

de Berlin placé sous la direction de Claudio Abbado.

Giuseppe Ve rdi n’a jamais prétendu êtreparticulièrement pieux. Il n’avait donc aucu-ne raison d’écrire autre chose que princi-palement de la musique profane. “ D e smesses des morts, il y a en déjà tellement !P o u rquoi en ajouter une de plus”, disait-ilpeu de temps avant d’en commettre une.Toutefois, le décès du grand poète etromancier italien Alessandro Manzoni, le 22 mai 1873, le fait changer d’avis. Verdi enest si bouleversé qu’il est incapable d’as-sister aux funérailles. Espère-t-il se libére rde son chagrin en composant ? To u j o u r sest-il qu’il décide d’écrire une messe desm o rts en mémoire de celui qui lui avait étési cher, en quelque sorte pour lui ériger unmémorial. Ve rdi termine l’œuvre en seule-ment huit mois, à temps pour qu’elle soitcréée en l’église Saint-Marc de Milan, soussa direction, le jour du premier anniversaire

> Gagnez deux places

sur le site Internet d’ART E

(www.arte-tv.com)

pour assister au Requiem

à Berlin.

20.00 En direct de la Philharmonie de Berlin

Requiem

Soirée présentée

par Annette Gerlach

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21.30Metropolis Magazine culturel européen coordonné parPierre-André Boutang et Peter Wien (France, 2001-58mn)Rédaction : Dominique Rabourdin Production : On Line Productions ARTE FRANCE

● Vlady

Réalisation : Carmen Castillo et Régis DebrayLe grand peintre mexicain VladimirKibaltchitch, dit “Vlady”, n’a jamais étéexposé en France. Son père, Victor Serg e ,russe d’origine mais écrivain français, estl’un des tout premiers à avoir dénoncé laterreur stalinienne. Mêlé au milieu anarchis-te, emprisonné en France pendant cinq anscomme complice de la bande à Bonnot,Victor Serge rallie Lénine en URSS en 1919,où il sera ensuite arrêté et déporté parStaline avec sa femme et son fils. Libéré en1935 à la suite d’une campagne internatio-nale, il séjourne dans la France d’avant-g u e rre puis part de Marseille pour leMexique avec André Breton, Claude Lévi-Strauss et quelques autres. Il y mourra en1947. Vlady a accompagné son père par-tout, en déportation, en France puis en exilau Mexique. Par la suite il fuira la politiquedans la peinture.

● Verdi

Réalisation : Annie Chevallay et Pierre-André Boutang27 janvier 1901 : mortde Ve rdi ; 2001 : annéedu centenaire. Après ladiffusion du Requiem deVe rdi sur ART E ,Metropolis présente unei n t e rview de MichelO rcel, l’auteur de Ve rd i ,la vie, le mélodrame.Écrivain, italianiste (tra-

ducteur de Leopardi et de O r l a n d oF u r i o s o), Michel Orcel nous raconte Ve rd i ,musicien de génie mais aussi homme nour-ri de Shakespeare, de culture classique, dec u l t u re italienne, homme de passions, depessimisme, d’obsessions et surtout auteurlui-même.

Téléfilm de Mario Gas(France/Espagne, 1997-1h28mn) - VFScénario : Gustavo Hernandez Mor, André Grall,Mario Gas et Pierre Javaux, d’après le romande Manuel Vazquez MontalbanAvec : Serge Reggiani (Rossel vieux), LaurentTerzieff (Doria vieux), Jordi Molla (Doria jeune),Pera Ponce (Rossel jeune), Paulina Galvez(Teresa), Xavier Deluc (Larsen), PascaleRoberts (Mme Amparo), Michel Robin (Floréal),Éric Prat (Darius Milhaud)Photographie : Thomas PladevallMusique : Carles SantosCoproduction : Pierre Javaux, ARTE France,Television Española, Television de Catalunya,Massa d’Or-Tornasol, Generalitat de Catalunya,CPFVARTE FRANCE(Rediffusion du 16 novembre 1998)

Luis Doria, chef d’orc h e s t re catalan mon-dialement connu, revient à Barcelone pourun concert. Après une représentation triom-phale, il se rend dans une boîte de traves-tis et découvre avec stupeur que le pianis-te est le compositeur Alberto Rossel. To u sdeux ont vécu à Paris au début de leur car-r i è re et partagé les mêmes engouements,avant que la guerre d’Espagne ne les sépa-re. Le puzzle du temps se reconstitue dou-loureusement…

samedi 27 janvier

22.30 Le pianisteAu soir de leur vie, deux musiciens – l’un célèbre ,

l ’ a u t re misérable – se re t rouvent à Barcelone. Une

adaptation de Manuel Vazquez Montalban avec

L a u rent Te rz i e ff et un Serge Reggiani bouleversant.

Alberto a épousé tous

les soubresauts du

siècle. Serge Reggiani

fait merveille dans

le rôle du vieux pianiste

fidèle à ses utopies.

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La symphonie du XXe siècle

P rojet audacieux dans sa forme (trois par-ties avec une construction régressive durécit, de 1996 à 1936), le Pianiste n o u se m p o rte dans le tourbillon de l’histoire quihonore ou broie le destin de deux hommes.Luis et Alberto, Catalans émigrés à Paris,p a rticipent aux combats esthétiques quiagitent la scène musicale du milieu desannées trente. Mais la guerre d’Espagnefait trébucher le destin de l’un et favorisecelui de l’autre. Il n’y a ni perdant nigagnant dans cette histoire de ManuelVasquez Montalban (popularisé par sesromans mettant en scène le privé PepeC a rvalho). Alberto l’idéaliste ne peut pasenvisager de poursuivre une carr i è re sanss ’ ê t re d’abord engagé contre le franquis-me. Malgré les années, il a conservé l’es-prit du Front populaire. Luis, égocentrique,éloigné de tout engagement, colle à l’espritdésenchanté de notre fin de siècle. Serg eReggiani (Alberto) est bouleversant envieux pianiste fourbu mais digne. Laure n tTe rz i e ff (Luis) incarne un personnage pleinde panache. Pour son premier long métra-ge, Mario Gas a soigné images et décors :il a construit son film comme un arc h é o-logue s’emploie à identifier diff é re n t e scouches d’époques ensevelies afin dem e t t re en lumière les vestiges d’un siècletourmenté.

00.00Caterina ValenteDocumentaire de Dieter Bartetzko(Allemagne, 2000-1h)ZDF

Portrait d’une chanteuse née à Paris, ita-lienne par sa mère, espagnole par son père,parlant douze langues, et qui fut la muse del’Allemagne à l’époque du miracle écono-mique.

C’est une audition à Radio Zurich, en 1953,qui marque le début de la carr i è re intern a-tionale de Caterina Valente. Walter Linder,qui dirige les enregistrements, est tellementconquis qu’il l’engage immédiatement pourquinze disques. De nombreux autres sui-vront, accompagnés de quelque cent-vingtémissions de variétés à la télévision alle-mande, plus de cinquante aux États-Unis,en tout un millier d’apparitions sur leschaînes du monde entier. Même l’Olympia,à Paris, lui réserve un accueil triomphal. Onla voit également au cinéma, dans le filmmusical Die grosse Parade (1954, inédit enFrance) ou dans Casino de Paris, tourné en1957. Récemment encore, à l’occasion ducentième anniversaire de la naissance duc o m p o s i t e u r, elle a interprété les A m e r i c a nSongs de Kurt Weill. Le documentaire rendhommage à cette grande artiste qui vientde fêter son soixante-dixième anniversaire .

Caterina Valente, née en

janvier 1931, fait sa

première apparition sur

scène à Stuttgart, en

1937. Le show dure

alors… 73 secondes.

Vingt ans plus tard, elle

triomphe à l’Olympia.

Music Planet

Laurent Terzieff (Luis) est devenu

un chef d’orchestre choyé.

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14.00

oilà l’Europe Rediffusion du 6 janvier 2001)

14.30

ilnius Rediffusion du 25 janvier 2001)

15.15

Et Sapiens inventa’homme Rediffusion du 25 janvier 2001)

16.20

es foreurs de mémoireRediffusion du 25 janvier 2001)

17.25 (PDC : 17.20)

Laisse un peu d’amour Rediffusion du 20 janvier 2001)

18.55

Météo

19.00

MaestroDes sopranes verdiennes

ocumentaire de Christian Labrande

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

Cartoon FactorySérie de dessins animés

20.45-00.35

ThemaLes phares

20.45

Le phare du bout du monde

ilm de Kevin Billington

22.55 (PDC : 22.25)

Le cyclope de la merilm d’animation de Philippe Jullien

23.05 (PDC : 22.35)

Pharos Sentinelles de la mer

m documentaire de Diego Mas Tr e l l e s

00.30 (PDC : 00.00)

Metropolis Rediffusion du 27 janvier 2001)

01.35

Jeunesse sans dieu Rediffusion du 14 octobre 2000)

02.30

36Rediffusion du 22 janvier 2001)

19.00Des sopranes verdiennesDocumentaire de Christian LabrandeRéalisation : Philippe Trauffault (2001-43mn)ARTE FRANCE

Pendant deux semaines dans “Maestro”,des voix mythiques font revivre la grandeépoque du chant verdien. Il y a les pures héroïnes sacrifiées, lesbeautés déchues, les tigresses jalouses, etbien d’autres… Les vingt-sept opéras deVerdi mettent en scène une riche typologiede personnages féminins. Les plusgrandes sopranos du siècle leur ont prêtéleur voix. Parmi celles-ci, nous re t ro u v o n sau long de cette émission Mirella Fre n i ,Maria Callas, Leontyne Price, et une voix verdienne d’aujourd’hui : AngelaGheorghiu. Au pro g r a m m e : Mirella Freni dans le rôlede la Traviata dans une mise en scène deLuchino Visconti à Covent Garden en 1967,Maria Callas dans le rôle d’Elisabetta, deDon Carlo, à l’occasion d’un concert donnéà Hambourg en 1959, Leontyne Price quifut, au cours des années soixante, une desvedettes de la télévision américaine, dansun extrait du Tro u v è re et dans son plusgrand rôle verdien, le personnage d’Aïda,en 1958. Pour term i n e r, la soprano ro u m a i-ne Angela Gheorghiu, qui figure parm icelles qui ont repris le flambeau de leursillustres aînées, dans le rôle de Leonora, dela Force du destin, en concert à CoventGarden en 1999.

20.15Cartoon FactorySérie de dessins animés (2000-26mn)ARTE G.E.I.E.

Dix-sept épisodes inédits de dessins ani-més américains des années 30.

Perpetual Motion

(1918, “Out of the Inkwell”)Koko le clown et le mouvement perpétuel.

Fairyland Follies

(1918, “Aesop’s Sound”)

Au pays des contes de la Mère l’Oie, lesélèves sont dissipés...

My Friend the Monkey

(1939, “Betty Boop”)Un jeune singe pénètre dans la demeurede Betty.

Superman and the Arctic Giant

(1942, “Superman”)Un tyrannosaure sème la terreur dans laville.

d i m a n c h e 28 janvier

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Maestro

Film

Viva

Verdi !

En partenariat avec

et

Hommage à Verdi

à travers ses grands

interprètes :

Leontyne Price.

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ARTE G.E.I.E.(Rediffusion partielle du 14 novembre 1999)

20.45 Le phare du boutdu monde(The Light at the Edge of the World)

Film de Kevin Billington (États-Unis/Espagne/Liechtenstein, 1971-2h) - VF Scénario : Tom Rowe, Rachel Billington, d’après le roman de Jules VerneAvec : Kirk Douglas (Will Denton), Yul Brynner(Jonathan Kongre), Samantha Eggar (Arabella),Jean-Claude Drouot (Virgilio), Fernando Rey(Moritz)Photographie : Henri DecaëMusique : Pierro PiccioniProduction : Jet Films, The Bryna Company,Triumfilm

Kirk Douglas et Yul Brynner s’affrontent aucap Horn.1865. Moriz, Felipe et Denton ont été char-gés de la garde d’un phare construit à lapointe du cap Horn. Un jour, Moriz et Felipevont porter secours à un voilier qui sembleen difficulté. Demeuré à terre, Denton assis-te impuissant au massacre de ses compa-

gnons par les passagers du bateau, unebande de naufrageurs. Il n’a que le tempsde fuir avant que les forbans n’investissentle phare. Le lendemain, le navire s’éloigne.Denton, sans méfiance, re t o u rne au phareet tombe dans le piège que lui a tenduJonathan Kongre, le cruel chef despirates…

Veilleur inlassable, seul au milieu des flots,

le gardien de phare excite l’imagination

et la poésie. Et les phares eux-mêmes constituent

un extraord i n a i re trésor culturel, qui touche

à la technique, à l’arc h i t e c t u re

et à l’histoire de plusieurs nations.

Ce soir, une image brille dans la nuit…

Duel au bout du monde entre le

chef des naufrageurs Jonathan

Kongre (Yul Brynner) et le gardien

de phare Will Denton (Kirk Douglas).

Film

20.45-00.30 Les phares

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“Pourquoi ces feux ?

Et cet autre à distance ?

Et quelles mains

là-haut font briller

ces signaux ?”

(L’Enfer de Dante)

22.55Le cyclope de la merCourt métrage d’animation de Philippe Jullien(France, 1998-12mn)Scénario : Philippe Jullien, Jean-PierreLemoulandDécors : Jean-Marc OgierMarionnettes : Daniel Buthiaux, Souad WedellMusique : Yann TiersenCoproduction : JPLFilms, ARTE FranceFIPA d’or 1999, Prix SACD, Prix de la

première œuvre, Prix de la presse,

Clermont-Ferrand 1999, Prix du film

d’animation, Douarnenez 1998

Un gardien de phare rencontre un petit pois-son sorti des flots. Un superbe film d’anima-tion sur une musique de Yann Tiersen. Seul dans sa tour au milieu de l’océan, ung a rdien de phare occupe tout son temps àf a i re la vigie et à constru i re des petits auto-mates. Sa particularité : il possède un seulœil, énorme, qui lui sert d’ampoule pouré c l a i rer les bateaux. La nuit, il monte en hautdu phare et prend place sur un siège tour-nant. Son œil s’allume et éclaire l’horizon...Ce matin-là, il se réveille dans la joie. Alorsqu’il donne à manger aux mouettes sur le

p a rvis du phare, il découvre un petit pois-son agonisant et le sauve de justesse. Ilveille sur lui et lui fait cadeau d’un joli phareen bois qu’il a construit de ses mains. Lesdeux personnages entrent en symbiose : lepoisson qui tourne en rond dans son bocalressemble étrangement au gardien duphare qui tourne en rond sur son siège rota-tif au sommet de la tour. Soudain, une tem-pête fait rage...

Une marée de couleurs et de sons

La musique entraînante et enfantine, lesdécors inventifs, les personnages vivantscontribuent à donner une touche fantaisis-te et poétique à ce Cyclope de la mer.Nous sommes saisis par son flot de cou-leurs et de sons qui nous emmènent loindans un univers magique, où les objetss’animent et se mettent à danser.

23.05P h a ro sSentinelles de la mer Documentaire de Diego Mas Trelles(France, 1999-1h20mn)Coproduction : La Compagnie des Phares et Balises, ARTE G.E.I.E.

De l’Égypte au golfe de Gascogne, del’Armorique à l’Amérique, de l’Écosse auxfjords norvégiens, les phares du mondeentier témoignent de l’évolution technolo-gique et architecturale de notre monde.Histoire et découvertes. Ce documentaire raconte la saga desphares, depuis Pharos à Alexandrie, la sep-tième merveille du monde, jusqu’auxp h a res d’aujourd’hui, automatisés pour lap l u p a rt. Cette histoire nous mène de l’Égypte merveilleuse aux dangere u s e scôtes bretonnes – de l’île d’Ouessant, quivit naître des générations de gardiens, auphare d’Ar Men (“pierre hargneuse” en bre-ton), qui veille face à la pointe du Raz. Nousnaviguons vers les fjords norvégiens et lesmers du Nord, en passant par l’Écosse etles États-Unis. Les phares se dressent faceau vieil océan comme témoins de l’histoiredu commerce et de la navigation. Ils re n-dent compte des prouesses de l’arc h i t e c-t u re et de l’ingénierie, des inventions de

d i m a n c h e 28 janvier

Les phares

Un petit bijou

d’animation

qui a reçu pas

moins de

dix-sept prix

dont le Fipa

d’or du court

métrage 1999.

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l’optique et de l’électricité. L’image du gar-dien de phare seul au milieu des flots sus-cite la rêverie et excite l’imagination : destextes de Pierre Loti, de Jules Laforgue, dePaul Va l é ry, des extraits de films émaillentce récit.

La forteresse imprenable

Au Moyen Âge, la plupart des feuxétaient l’aff a i re des moines. Ledonjon avait un rôle pure m e n tdéfensif, mais les moines enf i rent un guide pour la navi-gation, ce qui leur perm i td’abuser des droits de pas-sage. Dès la Renaissance,l ’ A n g l e t e rre et la Frances ’ a ff i rment comme deuxgrandes bâtisseuses dep h a res. Au Royaume-Uni,les marins anglais sere g roupent en confrériesqui prennent, en 1514, lenom de “Trinity House”.Elles comptent aujour-d’hui parmi leurs membresson Altesse royale le ducd ’ E d i m b o u rg. Afin d’étu-dier l’éclairage du littoral,Napoléon crée, au début duX I Xe siècle, une commissionqui deviendra le Service des

phares et balises. En 1819, cette organisa-tion re c rute un certain Augustin Fre s n e l ,dont les inventions vont révolutionner lestechniques d’éclairage. Vers la fin dusiècle, le littoral voit éclore des stations bal-néaires et le phare apparaît en cartes pos-

tales. Ce film très documentém o n t re que les phare s

constituent un extraord i-n a i re trésor culturel qui reflète l’évolutiontechnique, arc h i t e c-turale et historiquede maintes nations.C’est ce patrimoineculturel que tententaujourd’hui de sau-v e g a rder les gar-diens de phare ,les navigateurs etles re s p o n s a b l e smaritimes. Ils onttous en mémoiredes histoires obs-c u res qui ont ins-piré nombre deromans...

Paroles de poètes “J’habite un arbre, toute

la mer est son feuillage.”

“Je reste là, perdu dans

l’horizon lointain, et songe

que l’espace est sans

borne, sans borne, et que le

temps n’aura jamais, jamais

de fin.”

“Voyez à l’horizon se

soulever la houle : on dirait

le ventre amoureux d’une

fille de joie, en rut, à moitié

saoule.”

Les plus beaux phares du monde,

de l’Égypte aux fjords norvégiens

en passant par le golfe de Gascogne.

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14.00

Archimède Rediffusion du 16 janvier 2001)

14.45

Animaux de contrebande Rediffusion du 12 janvier 2001)

15.15

Metropolis Rediffusion du 27 janvier 2001)

16.15

Les anges gardiens de la République Rediffusion du 21 janvier 2001)

17.15

Paracelse Rediffusion du 16 janvier 2001)

18.55

Météo

19.00

Nature Attention : nature en danger Documentaire de Jeremy Bristow

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageLibres enfants de PouchkinoRéalisation : Jean-Pierre Vaudon

20.45

CinémaConte d’hiver

ilm d’Éric Rohmer

22.35Court-circuit - 1re partie

BSSSCourt métrage de Felix Gönnert

22.40

Lola et Bilidikidilm de Kutlug Ataman

00.10Court-circuit - 2e partie

Le nombre iCourt métrage e Dominique Perrier

00.40

Au-delàRediffusion du 19 janvier 2001)

02.25

Le cyclope de la merRediffusion du 28 janvier 2001)

19.00Attention : nature en dangerDocumentaire de Jeremy Bristow (Royaume-Uni, 2000-43mn)ARTE FRANCE

De l’Alaska au Costa Rica, la faune et laflore semblent être affectées par le réchauf-fement de la planète À Point Barrow, en Alaska, à 450 kilomètresau nord du cercle polaire, on se souvientde l’événement : en octobre 1988, deuxbaleines se tro u v è rent prisonnières desglaces qui s’étaient formées très tôt et trèsvite cette année-là. Aujourd’hui, le fro i dp o u rtant vif n’a rien à voir avec ces condi-tions extrêmes. Peut-on y voir un signe der é c h a u ffement ? Pas très loin de là, desours blancs souff rent des dislocations pré-maturées de la banquise qui rendent diff i-ciles leur quête de nourr i t u re. Ils se re t ro u-vent sur la toundra et y supportent mal... lac h a l e u r. Au Costa Rica, de nombre u s e sespèces animales ont disparu depuisquelques années. C’est le cas notammentdu crapaud doré, une des “spécialités” dela forêt tropicale. Dans le Michigan, lesdates de retour des migrateurs se modi-fient. Il en est de même des floraisons etdes récoltes. Dans le Pacifique, les récifsde corail sont décimés par le bleaching, unphénomène mal connu dont un réchauff e-ment brusque des eaux serait la cause…

Présomptions

Quelles conclusions tirer de ces diff é re n t sexemples ? Ce documentaire a l’honnêtetéde ne pas se montrer pére m p t o i re au sujetdu réchauffement de la planète. Il dit bienque les années 90 ont constitué la pluschaude décennie depuis mille ans et quel’année 1998 aura été la plus chaudedepuis que l’on enre g i s t re systématique-ment les températures. Que la corr é l a t i o nest pour le moins troublante entre lescourbes de température et de quantité dedioxyde de carbone dans l’atmosphère .Mais les éléments qu’il présente ne consti-tuent qu’un faisceau de présomptions. Voir également Thema, jeudi 1e r février :

“Quel climat pour demain ?”

19.50ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE(2001-25mn)ARTE G.E.I.E.

20.15Libres enfants de PouchkinoRéalisation : Jean-Pierre Vaudon (2000-26mn)ARTE G.E.I.E.

Faute de moyens pour acheter des pro-thèses, des chirurgiens russes ont mis aupoint une incroyable technique de reconsti-tution des membres.Tola, 8 ans, est né sans bras droit. ÀPouchkino, près de Saint-Pétersbourg ,dans une clinique unique au monde, deschirurgiens russes ont développé une tech-nique extraord i n a i re qui a permis de luifabriquer un vrai membre, en chair, en oset doté de véritables articulations. Leurtechnique de reconstitution, à base d’auto-greffes et de microchirurgie, a permis à desdizaines d’enfants de re t rouver une mobili-té quasi normale… Faute de moyens finan-ciers et matériels, les médecins démiurgesde cette clinique ont réalisé l’impossible enreconstituant de vrais membres, infinimentsupérieurs à toutes les prothèses qu’ilsn’ont pas les moyens de financer.L’institut To u rn a i re à Pouchkino pratiqueprès de 2 000 interventions par an ; soixan-te médecins y sont attachés dans le dénue-ment habituel du système de santé local.Alors, ils se débrouillent à la russe : lesm è res font la cuisine, les clients étrangerspayent un peu plus que les autres, le direc-teur poète cite Rimbaud et chante Bre l .Tous savourent un bonheur qui n’a pas dep r i x : les rires re t rouvés de Tola, d’Ilia, deZariv et de tous les autres.

l u n d i 29 janvier

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Nature

Reportage

Tous les jours de la semaine, de 19.50 à 20.15,

l’information est à l’honneur avec ARTE Info.

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Film d’Éric Rohmer(France,1992-1h54mn)Scénario : Éric RohmerAvec : Charlotte Véry (Félicie), Frédéric VanDen Driessche (Charles), Michel Voletti(Maxence), Hervé Furic (Loïc), Ava Loraschi(Élise), Christiane Desbois (la mère), Roger Dumas (Léontes), Danièle Lebrun(Paulina), Marie Rivière (Dora)Photographie : Luc Pagès (film) et Maurice Giraud (images du Conte d’hiver

de Shakespeare)Son : Pascal RibierMontage : Mary StephenMusique : Sébastien ErmsProduction : Les Films du LosangeARD

Un été, en Bretagne, Félicie re n c o n t reCharles. Leur séjour est idyllique et ils tom-bent follement amoureux l’un de l’autre .Mais en voulant lui laisser son adre s s eavant de re n t rer à Paris, Félicie fait unee rre u r. Cinq ans plus tard, Félicien’a toujours pas oublié Charles,resté introuvable, et élève seuleÉlise, l’enfant qu’elle a eue de lui.Elle fréquente cependant deuxhommes dont elle n’est pas réelle-ment amoureuse. Loïc est biblio-thécaire à la mairie du XVIIIe arron-dissement ; Maxence tient le salonde coiff u re dans lequel elle tra-vaille. Tous deux sont très amou-reux d’elle. Lorsque Maxence luip ropose de venir s’installer àNevers avec lui, Félicie accepte. Elle penseê t re délivrée de l’espoir de croiser Charlesdans la capitale. Mais le destin n’a pas ditson dernier mot…

Le choix d’aimer

“Félicie aime à la folie : mais la folie, c’estque cet amour se maintient depuis cinq ansdans le vide, dans la pure absence de l’ai-mé, écrit Pascal Bonitzer dans l e s C a h i e r sdu Cinéma. Cet amour n’est rien d’autre, enun sens, qu’une objection de conscienceaux autres amours qu’elle poursuit néan-

moins, dans le gris de sa vie, avec leshommes qui sont là, et qui l’aiment, ou leprétendent.” À travers ses pensées defemme simple, Félicie ressuscite Platon etle mythe de l’alter ego, qu’elle a trouvé en

la personne de Charles.Éric Rohmer examine lechoix impossible de l’hé-roïne entre deux vieségalement médiocre s(soit Loïc, soit Maxence).L’enjeu de ce choix estp o u rtant primordial : siFélicie essaye de choisirentre les deux, c’est pourne pas passer à côté desa vie, ne pas attendrequelqu’un qui ne viendra

pas. Éliminant tour à tour les deux term e sde l’alternative, elle décide finalement quel’espoir du retour de Charles vaut qu’on luisacrifie tout, message qu’elle retrouve dansle Conte d’hiver de Shakespeare. NouvelleAntigone, Félicie délaisse le petit b o n h e u rconfortable pour la passion. C’est l’hiver, lavie est monotone, la banlieue très grise…Et comme dans un conte de Noël, lemiracle se produit alors qu’on ne l’attendaitplus. Avec des dialogues toujours très tra-vaillés, Éric Rohmer fait des choix de Félicieune véritable profession de foi.

Les contes

d’ÉricRohmer

Conte de printemps

Lundi 8 janvier à 20.45

Conte d’été

Lundi 15 janvier à 20.45

Conte d’automne

Lundi 22 janvier à 20.45(diffusion en audiovision)

Conte d’hiver

Lundi 29 janvier à 20.45

“Il y a amour et amour.

Maxence non plus je ne

l’aime pas. Ce n’est pas

p a rce que j’aime faire

l’amour avec lui que je

l’aime vraiment d’amour.

Je l’aime comme l’homme

avec qui j’aime vivre tout

en pensant que j’aurais

mieux aimé vivre avec un

a u t re, mais qui n’est pas

l à . ” ( F é l i c i e )

20.45 Conte d’hiverFélicie a perdu de vue Charles, le père de son enfant, à la suite d’une erreur d’adre s s e .

Tout en rêvant de le re t ro u v e r, elle partage sa vie entre Maxence et Loïc. Un conte sur

la difficulté de choisir, tout en nuances et subtilités.

Retrouvailles inespérées entre

Félicie (Charlotte Véry)

et Charles (Den Driessche), le père

de son enfant.

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Bsss en VO, Bzzz en VF.

22.35Court-circuit - 1 re partie

BSSSCourt métrage de Felix Gönnert(Allemagne, 1999-2mn)Scénario, réalisation et animation : Felix GönnertPhotographie : Daniel HöpfnerMontage : Gregor WilleSon et musique : Markus GlunzProduction : HFF PotsdamARTE G.E.I.E.

Dans la cuisine, une mouche découvre unlivre pour enfants où l’on voit un éléphantse tenant sur sa trompe. Voilà qui l’intéres-se : elle aussi a une trompe… Ce petit film combine judicieusement l’ani-mation et la réalité : la mouche est unecréation de l’ord i n a t e u r, la cuisine une“vraie” cuisine. Felix Gönnert, né en 1975, étudie l’anima-tion à l’École supérieure de cinéma et detélévision de Potsdam-Babelsberg.

22.40 Lola et BilidikidFilm de Kutlug Ataman(Allemagne, 1999-1h31mn) - VOSTF Scénario : Kutlug AtamanAvec : Baki Davrak (Murat), Hasan Ali Mete(Osman), Gandi Mukli (Lola), Erdal Yildiz (Bili)Photographie : Chris SquiresMusique : Arpad BondyCoproduction : Zero Film Berlin, WDR/ARTE WDR

Un adolescent d’origine turque se libère desentraves familiales et choisit sa propre voie.Un film rapide, dur et émouvant dans la nuitberlinoise.Murat a 17 ans, il est turc et vit à Berline n t re deux cultures. Il souff re du caractèrea u t o r i t a i re de son frère Osman, qui insister é g u l i è rement pour qu’il couche enfin avecune femme. Or Murat s’intéresse davanta-ge à ses copains de classe. Le milieu desgarçons qui vivent de la prostitution et lesbars fréquentés par les drag-queens le fas-cinent. Mais il se heurte au rejet brutal del’homosexualité dans le cercle familial. Lejour où il apprend la vérité sur son frère aîné“Lola”, chassé de la maison par Osmanprécisément à cause de son homosexuali-té, il décide de partir à sa re c h e rche etplonge dans le milieu gay de Berlin. Unsoir, Lola est retrouvé assassiné…

Independance gay

Avec plusieurs actions en parallèle, KutlugAtaman brosse dans Lola et Bilidikid le por-trait d’un groupe de marginaux qui, en tant

lundi 29 janvier

Court-circuit sur Internet La programmation, l’agenda, les événements, les aides, des

reportages vidéo en coulisses et toutes les infos liées au monde

du court métrage

www.arte-tv.com

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qu’homosexuels et émigrants de la deuxiè-me génération, vivent dans une doubleexclusion. Son approche sensible de cemilieu extravagant le met à l’abri des cli-chés et des représentations superficielles. Kutlug Ataman est né à Istanbul. Après desétudes à Paris et Los Angeles, il tourne sesp remiers films aux États-Unis. Cet auteur-réalisateur, considéré comme l’un des plusdoués de la jeune génération turque, s’estfait aussi connaître comme artiste vidéaste.Il vit de nouveau à Istanbul, où il est deve-nu l’un des leaders du mouvement de libé-ration gay en Tu rquie. Lola et Bilidikid e s tson troisième long métrage.

00.10Court-circuit - 2e partie

Le nombre iCourt métrage de Dominique Perrier(France, 1999-29mn)Scénario : Dominique PerrierAvec : Judith Henry, Daniel Faivre, Audrey Kukulsky et les élèves de terminale L1du lycée de MontgeronPhotographie : Jean-Claude CoutySon : Frédéric Ullmann, Laurent CharbonnierMontage : Pauline DairouProduction : La Vie est Belle, Films Associés,TéléssonneARTE FRANCEGrand Prix Côté Court, Pantin 1999

Mention du jury de la presse, Pantin 1999

Un cours de mathématique dans une clas-se de terminale L1 – ou l’histoire desnombres complexes racontée comme uneenquête policière.Daniel Faivre, professeur de mathéma-tiques en terminale, retrace l’histoire desn o m b res complexes, montrant commentquelques mathématiciensrêvèrent d’un nombre a prio-r i impossible et travaillère n tpendant trois siècles à prou-ver son existence. Il aboutitfinalement à la définitiond’un nouvel ensemble,appelé C, comprenant lesn o m b res réels et imagi-n a i res. Parallèlement aucours, le film s’attache à troisélèves : Audre y, Béatrice etMarianne. Partagées entreidéal et réalité, ces jeunesfilles sont prêtes à critiquer la société deshommes, grand ensemble dont elles aspi-rent à devenir un élément heureux…

z = a + ib

Théorème mathématique : tout nombrecomplexe z s’écrit de manière unique sousla forme a + ib, où a et ib sont appelés res-pectivement partie réelle et partie imaginai-re de z ; si a = 0, z est imaginaire pur.Théorème cinématographique : toute jeunefille de 17 ans possède en elle une partréelle et une part imaginaire ; selon lesp a r a m è t res, le rêve peut l’emporter sur letrivial… (Bref)

Une aventure de l’esprit où le tableau

noir est comme l’écran blanc.

Dans le milieu

gay de Berlin.

Gandi Mukli

(Lola) et Erdal

Yildiz (Bili).

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14.00

Renata Scotto Rediffusion du 14 janvier 2001)

14.45

Belgrade : triste Étoile Rouge Rediffusion du 18 janvier 2001)

15.15

Buenaventura Durruti,anarchiste Rediffusion du 24 janvier 2001)

17.10

La femme du portRediffusion du 26 janvier 2001)

18.55

Météo

19.00

ArchimèdeMagazine scientifique européen

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageBienvenue chez PikachuRéalisation : Anne-Corinne Maurine

20.45

La vie en faceUn aller simple pour l’AllemagneDocumentaire

Tina Radke-Gerlach

21.40

Comedia Loups et brebis Pièce d’Alexandre OstrovskiRéalisation : Richard Copans

0.25 (PDC : 00.20)

Le phare du bout du mondeRediffusion du 28 janvier 2001)

19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de PhilippeBoulanger, Jean-Jacques Henry, Pierre OscarLévy, Hervé This, Gero von Boehm (Allemagne, 2000-43mn)BR

● Les plantes ont-elles la fièvre ?

En Hollande, des scientifiques viennent dedécouvrir que les plantes se défendent desattaques de virus exactement comme lesê t res humains, c’est-à-dire par la fièvre .L’augmentation de température peuta t t e i n d re de 0,3 à 0,4 degrés. A rc h i m è d em o n t re comment on a identifié ce phéno-mène et quelle en est la cause.

● Le musée des épaves

E n t re Te l - Aviv et Haïfa, la côtedécoupée par le travail de la mer a été let h é â t re d’innombrables naufrages, spécia-lement autour de la ville de Dor fondéevoici 4 000 ans et qui fut jusqu’à laDeuxième Guerre mondiale l’un desprincipaux ports de la région.L’archéologue Kurt Raveh y a localisé dix-sept épaves de toutes les époques etconstitué une sorte de musée des épaves.Visite (sous l’eau) d’un musée unique enson genre.

● De l’eau pour les déserts

À l’institut Jacob-Blaustein, installé en pleinmilieu du désert du Néguev, on cherc h ede nouvelles solutions au problème dutraitement de l’eau en privilégiant l’emploide procédés “naturels” tels que lenticules,algues ou photosynthèse. Les scienti-fiques qui travaillent ici viennent de tous lespays du monde mais surtout, bien sûr, desrégions qui connaissent les mêmes pro-blèmes d’approvisionnement en eauqu’Israël, comme l’Afrique ou l’Asie centra-le. Ils se chargeront ensuite de développerles connaissances acquises en les adap-tant aux conditions spécifiques de leurpays d’origine.

20.15Bienvenue chezPikachuRéalisation : Anne-Corinne Maurine(2001-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., VM ProductionsARTE G.E.I.E.

Tels des enva-hisseurs, les

Pokemons sontpartout. Lancés en1996 par Nintendo,

ils sontdevenus les

jouets lesplus vendus

au monde.Il faut dire que

la firme japonai-se a décliné cespetits person-nages sur toutela gamme : jeuvidéo, cart e s ,

série télévisée,films, sans parler

des milliers de p roduits dérivés. Et ça marche : les

Pokemons ont déjà généré100 milliards de francs dans

le monde. En France, ils repré-sentent 10 % du chiffre d’affaires

des superm a rchés du jouet.L’objectif de Nintendo est clair : créer ununivers imaginaire incontournable, faire deces personnages des héros qui traverse-ront les générations. Pour y parv e n i r,Nintendo stimule sans arrêt l’appétit des jeunes adeptes en multipliant les nou-veautés, à grand re n f o rt de campagnes c o m m e rciales. Nintendo organise mêmedes tournois et des championnats dePokemons.D ’ a b o rd amusés, beaucoup de pare n t ss’inquiètent aujourd’hui de cette déferlante,d’autant que les psychiatres se déchire n tsur l’influence de ces créatures sur lese n f a n t s : aliénation ou développement del’imaginaire ?

m a rd i 30 janvier

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Reportage

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Documentaire de Tina Radke-Gerlach(Allemagne, 2000-54mn)ZDF

Jan et Viola tentent d’adopter un enfantdepuis sept ans. Leurs démarches n’ayanteu aucun succès dans leur pays d’origine,l’Allemagne, ils se sont tournés vers l’adop-tion internationale. Ils ont choisi le Népal,pays qu’ils connaissent bien, afin d’êtreplus tard en mesure de parler de ses ori-gines à l’enfant. Après une attente de plusd’un an, ils font enfin leur valises pour allerchercher l’enfant tant attendu…

Coup de foudre

Le documentaire retrace avec émotion lesétapes de la rencontre entre un couple, quisouhaite par dessus tout chérir un enfant,et le nouveau-né qu’il va adopter. Cemoment de bonheur récompense tous sese ff o rts. En effet, les candidats à l’adoptiondoivent s’armer de patience. Le périple deViola et Jan Hahn commence dans leshôpitaux où Viola subit de nombreux tests

sans parvenir à connaître les raisons de sastérilité. Puis leur tentative d’adoption enAllemagne, après des années ded é m a rches, échoue de peu : ils adoptentun enfant qu’il leur faut re n d re à sa mèreune semaine plus tard. Déçus par ceséchecs, l’adoption internationale s’imposeà eux. Mais là encore il leur faut plus d’unan pour parvenir à leurs fins. Les mois d’at-tente qu’ils passent au Népal, l’espoir d’unepremière adoption qui se révèle impossiblepour des raisons de santé, sont l’occasiond’évoquer la situation du pays. Situationd é s a s t reuse due à la pauvreté et à la sur-population : 70 % des enfants népalais sontsous-alimentés. On découvre aussi desaspects plus optimistes comme le travailre m a rquable des employés de l’orphelinat(chacun s’occupe jour et nuit de vingt-cinqenfants) ou encore des éléments de la cul-t u re népalaise que Jan et Viola veulentt r a n s m e t t re à leur fils. Des images excep-tionnelles par l’émotion qu’elles suscitent :la caméra est le témoin du premier contactdes parents avec l’enfant et de la re l a t i o nqui s’instaure entre eux. Ils contiennent leurbonheur avec difficulté, émus aux larm e s ,conscients de vivre une expérience humai-ne formidable.

Les fils perd u sde Fredrik von KrusenstjernaMardi 16 janvier

Dans la maison de monpère de Fatima Jebli Ouazzani Mardi 23 janvier

Un aller simple pourl’Allemagnede Tina Radke-GerlachMardi 30 janvier

Moi l’adoptéede Deann BorshayMardi 6 février

Séparées de Sophie Bredieret Myriam AzizaMardi 13 février

Divorce à l’iraniennede Kim LonginottoMardi 20 février

20.45 Un aller simple pour l’Allemagne“Famille perdue, famille re t rouvée” : sur ce thème, ARTE propose une pro g r a m m a t i o n

spéciale pendant six semaines dans “La vie en face”. Ce soir, Jan et Viola se re n d e n t

dans un orphelinat à Katmandou. Pourront-ils re p a rtir avec leur enfant adoptif ?

Cycle“Famille perdue,

famille retrouvée”

Jan et Viola, parents adoptifs

d’un enfant népalais.

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Précédé d’une brève

introduction

de Piotr Fomenko

“Je ne sais si Molière

est l’Ostrovski

français, ni si

Ostrovski est

le Molière russe,

mais de toutes

façons, les échelles

sont comparables.”

(Piotr Fomenko)

Pièce d’Alexandre Ostrovski Mise en scène : Piotr FomenkoAvec : Ksenia Koutepova (Meropa DavydovnaMourzavetskaïa), Roustem Youskaïev (ApollonViktorovitch Mourzavetski), Andreï Kazakov(Pavlin Savelievitch), Taguir Rakhimov (VoukolNaoumovitch Tchougounov), MadeleineDjabraïlova (Anfoussa Tikhonovna), YouriStepanov, (Mikhaïl Borissovitch), PolinaKoutepova (Evlampia Nikoïaevna Koupavina),Galina Tiounina (Glafira Alexeïevna), KirillPirogov (Klavdi Goretski), Karen Badalov(Vassili Ivanovitch Berkoutov)Décors et costumes : Tatiana SelvinskaïaRéalisation et filmage : Richard Copans (France, 1999-2h40mn) - VOSTFCoproduction : La Sept ARTE, Agat Films & Cie,Les Films d’Ici, PérifilmsARTE FRANCE

Nous sommes loin de Saint-Pétersbourg .L’action débute dans la demeure deMeropa Mourzavetskaïa, grande propriétai-re sans argent. Les créanciers attendent àla porte. Le neveu de Meropa, ApollonM o u rzavetski, ancien officier sans solde,rentre d’une nuit de beuverie… Mêlant fine-ment comédie de mœurs et comédie d’in-trigue, Loups et bre b i s met en scène despersonnages qui n’ont de cesse de seduper les uns les autres sur fond de

s o m b res histoires demariages d’intérêtcontrariés ou pro v o-qués par de faussesreconnaissances dedettes. Se penchantavec tendresse et ironiesur la cupidité et la fai-blesse trop humaines,Piotr Fomenko réussit àen faire tantôt desloups, tantôt des bre-bis. Grâce à un travail

d’une grande finesse, tout en précision, ilréalise avec ses comédiens du ThéâtreAtelier Fomenko un spectacle exceptionnel.

La maison d’Ostrovski

A l e x a n d re Ostrovski (1823-1886) est unauteur très populaire en Russie. Lap resque-totalité de son œuvre (quarante-sept pièces) a été montée sur les scènesrusses. Le Grand Théâtre National Maly estd’ailleurs traditionnellement appelé “Maisond ’ O s t rovski”. Loups et bre b i s est l’une desr a res comédies d’Ostrovski, servie ici parune troupe d’exception. Richard Copans afilmé seul (avec une seule caméra) cespectacle pendant huit re p r é s e n t a t i o n spubliques à Moscou, en avril 1999 –Fomenko l’a laissé filmer sur scène au plusprès des comédiens, comme un documen-tariste filmerait ses personnages. Le réali-sateur a travaillé étroitement à la fois avecFomenko et les acteurs sur cette adapta-tion qui re s s e rre la durée initiale du spec-tacle grâce à des élipses de l’intrigue“résumée” sur scène par les comédiens. Sacaméra joue sur l’immédiateté du jeu, touten suivant de très près la chorégraphieendiablée de la mise en scène. Ce film rendainsi hommage à Fomenko et à Ostro v s k ien montrant ce que le théâtre russe peutavoir de plus éblouissant.

m a rdi 30 janvier

S e rvie par une distribution re m a rquable, cette adaptation d’une des rares comédies

d ’ A l e x a n d re Ostrovski – grand auteur de théâtre russe du XIXe siècle, scandaleusement

ignoré en France – est l’une des plus belles réussites de Piotr Fomenko et sa troupe.

21.40 Loups et brebis

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Revenir au théâtre

Piotr Fomenko occupe une place à part enRussie. Refusant les dogmes soviétiquesdes années cinquante, il a eu un parc o u r sde “perturbateur”. Il a travaillé avec passionun théâtre dont le jeu de l’acteur était lec e n t re. Lorsque l’U.R.S.S. éclate, il enseignela mise en scène en faculté à Moscou et aidedes jeunes acteurs à naître. Une histoire senoue avec ses élèves qui veulent alors, avec

lui, constituer une tro u-pe. Ce sera le ThéâtreAtelier Fomenko. “ L apédagogie m’a aidé àrevenir au théâtre ” , d i t - i l .Loups et bre b i s a ététravaillé au sein de ceta t e l i e r, puis est devenuun spectacle à parte n t i è re au début desannées quatre - v i n g t -dix. Les jeunes acteurs

de Fomenko ont grandi avec ce spectacle,qui est devenu l’un des sommets du théâtrerusse actuel, et a scellé sa renaissance.Aujourd’hui, Piotr Fomenko est très malade.Loups et bre b i s est son meilleur et pro b a-blement ultime spectacle. Il s’agit ici avanttout de jubilation et d’amour : l’amour deFomenko pour les personnages, la jubila-tion des comédiens qui se transmet à lasalle. La mise en scène joue sur le bur-lesque, l’engagement physique, une méca-nique des corps qui ferait penser à MacSennett ou Buster Keaton. Les acteurs,e x t r a o rd i n a i res, sont toujours dans le char-me et l’exaltation physique, instinctive.

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CompaySegundo(118 mn)

CesariaEvora(100 mn)

Nusrat FatehAli Khan (122 mn)

CarlinhosBrown (108 mn)

AlanStivell(105 mn)

L’adaptation

de cette pièce

ovationnée

à travers toute

l’Europe a été

enregistrée

en public à

Moscou,

en avril 1999.

“Travailler avec

ses acteurs, c’est

un bonheur mortel.

Qui coûte cher

et pour eux et pour

les metteurs

en scène qui

travaillent

avec eux.”

(Piotr Fomenko)

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14.00

Malte Rediffusion du 18 janvier 2001)

14.45

La mère des éléphants Rediffusion du 19 janvier 2001)

15.15

Le secret des alchimistes Rediffusion du 16 janvier 2001)

16.45

Cartoon FactoryRediffusion du 21 janvier 2001)

17.25

Le pianisteRediffusion du 27 janvier 2001)

18.55

Météo

19.00

Connaissance Alzheimer

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageLa route du cheveu

20.45

Les mercredis de l’histoire La patrie perdue (2)

Documentaire de Meinhard Prill

21.40

Musica La vie secrète de Giuseppe Verdi Documentaire de Kriss Russman

22.50

ProfilOscar Niemeyer Un architecte engagé dans le siècle

cumentaire de Marc-Henri Wa j n b e r g

23.50

La lucarne a quatrième dimension

Documentaire de Vladimir Eisner

00.20

Conte d’automne Rediffusion du 22 janvier 2001)

02.10

Cartoon FactoryRediffusion du 14 janvier 2001)

19.00AlzheimerEnquête dans un no man’s land Documentaire de Claudia Bissinger et Michael Jürgs (Allemagne, 2000-43mn)MDR

Quel est l’état de la recherche sur la mala-die d’Alzheimer qui, du fait du vieillissementde la population, touche un nombre crois-sant de personnes dans les pays dévelop-pés ? Comment vit-on aujourd’hui aveccette implacable maladie ? Interviews dechercheurs et de patients. Si les lésions cérébrales typiques de lamaladie sont désormais identifiées, on n’ensait toujours pas beaucoup plus sur lescauses de cette forme de démence qu’en1906, lorsqu’elle fut décrite par le neuropa-thologiste allemand Aloïs Alzheimer. Lesthéories sont nombre u s e s : troubles dumétabolisme, facteurs génétiques, hérédi-t a i res, intoxications chroniques, entrea u t res. Il est probable que la maladied’Alzheimer soit multifactorielle, ce qui rendla re c h e rche si difficile. Pourtant, les labo-r a t o i res de tous les grands groupes phar-maceutiques travaillent d’arr a c h e - p i e d .Celui qui trouvera un remède sera assuréde bénéfices se chiffrant par milliards… Une grande partie des espoirs se porte ducôté du décodage du génome humain quip o u rrait faire avancer la compréhensiondes causes et donc le traitement de lamaladie. En attendant, diverses formes dethérapie sont mises en œuvre, comme àEmmen, en Hollande, où l’on essaie pardes méthodes simples de soulager et derespecter le plus possible les “patientsAlzheimer” en fin de vie.

20.15La route du cheveuRéalisation : Haike Stuckmann (2000-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., KobaltProductionsARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 24 octobre 2000)

20 francs le kilo en Asie, mille fois plus àParis. Héroïne, ecstasy, caviar, or ? Rien detout cela : les cheveux, tout simplement… Cet étonnant re p o rtage de HaikeStuckmann nous emmène sur une nouvelleroute du commerce international, celle ducheveu. Elle débute dans un impro b a b l evillage du sud de l’Inde, en compagnie deVenkatta Ramappa. Juché sur sa bicyclet-te, il rameute des enfants qui lui cèdentleurs boucles contre une poignée de frian-dises. Lui, il revend les cheveux 20 francsle kilo à un grossiste. Mais le grossiste abien sûr d’autres fournisseurs. Notamment,une fois par an, les pèlerins de Tirutani : ilssont un million à accomplir leurs dévotionsau dieu Murga. Quand la fête se term i n e ,quand les musiciens et les éléphants sontrepartis, il n’y a qu’à se baisser pour ramas-ser les offrandes abandonnées par descentaines de coiffeurs. À partir de là, lesg rossistes comptent en tonnes. Leur récol-te part en Chine où les cheveux sont triés,nettoyés, colorés et réexpédiés vers lesm a rchés européens. Jusque sur la tête deKatja Nagel, par exemple, à Berlin. Un peucomplexée par ses cheveux trop fins, elleest prête à débourser jusqu’à 7 000 francspour une longue séance de pose “d’exten-sions”…

m e rc re d i 31 janvier

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Connaissance

Reportage

On estime à quinze millions environ le nombre

de patients atteints de la maladie d’Alzheimer

dans le monde. Ci-dessus : Aloïs Alzheimer.

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Documentaire en deux parties de Meinhard Prill(Allemagne, 2000-52mn)MDR

Après la guerre, l’Allemagne doit accueillir– réfugiés et expulsés confondus – environdouze millions de personnes déplacées. Iln’est pas exagéré de dire que cette inté-gration, réussie sans agitation sociale dansun pays encore fortement éprouvé par lag u e rre, est l’une des plus grandesp rouesses de l’Allemagne, de l’Est commede l’Ouest.

2. Un nouveau départ

La réaction la plus rapide est celle desautorités chargées de la zone d’occupationsoviétique. Dès l’automne 1945, elles distri-buent aux nouveaux arrivants les terres desgrands pro p r i é t a i res et des gros paysans(en tout un tiers des surfaces agricoles dela future RDA). Mais il est impossible d’in-t é g rer de cette manière la totalité desAllemands expulsés de Pologne et deTchécoslovaquie. Dans les zones d’occu-pation occidentales, on essaie de lesaccueillir dans des régions peu touchéespar la guerre, c’est-à-dire en Basse-Saxe eten Bavière. Grâce à leur volonté et surt o u tgrâce aux crédits du plan Marshall et auxindemnités pour dommages de guerre, lesa rtisans et chefs d’entreprise réfugiés par-viennent à se constru i re une nouvelle exis-tence. Observés bien souvent avec méfian-ce ou envie par les habitants du cru ,c o u rtisés en revanche par les associationsde réfugiés et d’expulsés, ils continuent deréclamer le droit au retour malgré la guerrefroide et contre tout réalisme politique.

Présenté par Alexandre Adler

20.45 La patrie perdue (2)

Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les pays vainqueurs ont organisé

le déplacement forcé de millions d’Allemands d’Europe centrale et orientale. Que

s’est-il réellement passé ? Une enquête inédite qui s’appuie sur l’ouvert u re récente

des archives et de nombreux témoignages d’Allemands, de Polonais et de Tchèques.

Cette seconde partie retrace et comparel’intégration des personnes déplacéesdans chaque partie de l’Allemagne à tra-vers l’évolution du petit village de Kliestowprès de Francfort-sur-l’Oder (à l’Est) et cellede Neugablonz, en Bavière, une cité nou-velle construite pour les réfugiés. Il obser-ve aussi ce que sont devenus lesAllemands restés sur le terr i t o i re de l’an-cienne commune silésienne de Poplelow,près de l’actuelle ville polonaise d’Opole. Àégalité de droits avec les Polonais depuisla chute du mur de Berlin, ils perpétuentleurs coutumes et leurs chansons tout enre g a rdant de plus en plus vers l’Ouest.Davantage en direction de l’Europe que del’Allemagne, d’ailleurs. Et en espérant quel’entrée de la Pologne dans l’Union euro-péenne marque enfin la guérison des bles-sures du passé.

1945, près de

Francfort-sur-l’Oder :

des lopins de terre

sont redistribués

aux réfugiés par tirage

au sort.

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21.45La vie secrète de Giuseppe VerdiDocumentaire musical de Kriss Russman(Royaume-Uni/Italie, 2000-1h10mn)Réalisation : Kriss RussmanAvec : Natalia Ushakova (Violetta), Jolanta Stanelyte (Teresa Stolz), RiccardoChailly, les habitants de Busseto…Coproduction : MBC, ZDF/ARTE, BBCKnowledge ZDF

Fin mélange d’images d’aujourd’hui et desouvenirs du passé, de séquences misesen scène et d’éléments documentaires, descènes d’opéra et de scènes de rue, ce por-trait inédit retrace l’histoire de Verdi, de samusique et des femmes qu’il a aimées.Mi-film musical, mi-documentaire, ce por-trait de Ve rdi rappelle d’autres amours,celles de Busseto, le pays de Ve rdi. Dansles rues de cette bourgade, avec ses ves-pas pétaradantes, ses odeurs de latte mac-c h i a t o et sa Piazza Ve rdi, le compositeurest tout aussi présent qu’il y a une bonnecentaine d’années. Ici, tout le monde estspécialiste de Ve rdi, du vendeur de bibe-lots au barbier au coin de la rue. Samusique est omniprésente, elle qui en dit

long sur lui, sans doute davantage que cequ’il avait imaginé. Quelque temps avant sam o rt, qui survient en janvier 1901, Ve rd ibrûle presque tous ses papiers personnels.Ce qui rend d’autant plus précieux lestémoignages de Giuseppina Strepponi, quif o rment la trame d’une partie du film. Lep remier rôle féminin est tenu par NataliaUshakova, une jeune cantatrice russe qui achanté le rôle de Violetta à Busseto l’annéedernière.

Au zénith

Le fils d’un modeste aubergiste qui devientl’une des plus grosses fortunes d’Italie, lepaisible provincial qui accède à une renom-mée mondiale, voilà une destinée qu’onimaginerait davantage outre-Atlantique. Labrillante carr i è re de Giuseppe Ve rdi, lecompositeur d’opéra sans doute le plusc é l è b re du monde, débute au pays du b e lcanto, en Italie. Un destin dont les revers etles intermèdes moins heureux sont volon-tiers occultés. La vie parfois instable quemène Verdi, celle qui pourtant le mènera auzénith de la gloire, ne lui convient guère .Cet homme est un patriote fervent, attachéà ses racines et profondément sédentaire .Et la peine que lui cause la répro b a t i o nqu’on lui fait longtemps sentir dans sa villede Busseto n’en est que plus grande. Saliaison avec une célèbre cantatrice,Giuseppina Strepponi, achève de le mettre

au ban de la société, mais lui inspire l’unde ses plus grands opéras, la Traviata. Desannées plus tard, longtemps après s’êtreréconcilié avec les habitants de Busseto,Ve rdi se lie avec Te resa Stolz. Lors de lap re m i è re de l’opéra, donnée à la Scala deMilan, c’est elle qui interprète Aïda. Ainsicommence un ménage à trois qui sera lecalvaire de Giuseppina…

m e rc redi 31 janvier

Musica

Viva

Verdi !

En partenariat avec

et

Natalia Ushakova dans le rôle

de Mimi, dans la Bohème.

Jolanta Stanelyte et Natalia Ushakova.

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Documentaire de Marc-Henri Wajnberg(France, 2000-1h)Écrit par Rogier van Eck et Marc-HenriWajnbergCoproduction : ARTE France, WajnbrosseProductions, Panic Productions, Polo deImagem, RTBF, WipARTE FRANCEEn compétition au Fipa 2001

Oscar Niemeyer raconte son incro y a b l eparcours d’architecte depuis les années 40au Brésil en passant par son exil en France,jusqu’à aujourd’hui où il continue à croquerses rêves de bâtisseur. Son œuvre estindissociable de la figure de JuscelinoKubitschek, avec lequel il se lie d’amitié audébut des années 40. Homme politiqueambitieux, ce dernier lui donne cart eblanche pour constru i re un nouveau quar-tier dans la ville de Belo Horizonte. En 1956,Kubitschek devenu président du Brésil faitde nouveau appel à Niemeyer pourconstruire cette fois la nouvelle capitale dup a y s : Brasilia. Au cours de cette baladebrésilienne dont Niemeyer se fait le guide,s u rgissent pêle-mêle d’autres figure s

emblématiques : Malraux, Le Corbusier,Fidel Castro, Chico Buarque et Gilbert oGil… qui gravitent autour du personnageprincipal de cette histoire, le Brésil.

Liberté, amitié, sensualité

Le réalisateur Marc-Henri Wa j n b e rg capteavec un savoir- f a i re re m a rquable l’intimerelation entre Oscar Niemeyer, son art, lan a t u re et la féminité. Les pre m i è re sséquences caressent la courbe de larampe qui mène au Centre d’art contempo-rain de Niteroï. Oscar Niemeyer esquissequelques coups de crayon sur une feuillevierge pour expliquer comment il a imaginéce bâtiment en forme de fleur. Avec dubéton armé, il a créé des stru c t u res quisoulignent la rondeur d’un mont érodé, desbaies et des plages. Imperc e p t i b l e m e n t ,les véritables prises de vues du bâtimentprennent corps dans le croquis pour totale-ment s’y substituer. Wa j n b e rg traduit avecun brio tout aussi étonnant la sensualitéd’une masse de béton flottant à l’horizon ensuggérant par exemple… un paysage quise découpe en seins et fesses épanouis.La cathédrale de Brasilia repose sur des

“Je ne crois pas que

mon architecture soit

érotique, c’est

seulement une

architecture qui vise

la beauté. Mais dedans

il doit y avoir quelque

chose de brésilien,

de spontané, le cours

sinueux des fleuves

comme disait Le

Corbusier, mais aussi

les femmes…”

(Oscar Niemeyer)

22.50 Oscar NiemeyerUn architecte engagé dans le siècle

À 93 ans, l’arc h i t e c t e

brésilien Oscar Niemeyer

est le génial créateur

de quelque cent édifices

r é p a rtis dans le monde

e n t i e r. Auteur de l’un des

paris les plus fous de ce

siècle, il a bâti en quatre

ans la nouvelle capitale

du Brésil, Brasilia, dont

on célèbre cette année

le 40e a n n i v e r s a i re .

Inspirée par son désir de

l i b e rté, l’œuvre pro l i f i q u e

de Niemeyer est

intimement mêlée à

l ’ h i s t o i re politique de son

pays. Portrait humaniste

d’un homme militant,

épris de liberté, qui

rêvait de bâtir un monde

plus harmonieux.

Oscar Niemeyer nous raconte le rêve d’un architecte

et l’espoir d’un siècle.

Le musée d’art contemporain

de Niteroï à Rio.

●●●

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“Ce n’est pas la ligne

droite qui m’attire, dur

inflexible, créée par

l’homme. Ce qui m’atti

c’est la courbe libre et

sensuelle. La courbe q

je trouve dans les

montagnes de mon pa

dans les sinuosités de

ses rivières, dans les

nuages du ciel et les

ondes de la mer. De

courbes est fait tout

l’univers, l’univers

courbe d’Einstein.”

(Oscar Niemeyer)

a rcs de béton qui semblent à peine eff l e u-rer le sol et s’élancent vers le ciel. Le bâti-ment lui-même semble défier les lois de lagravité avec ses arches de béton quiparaissent si légères que c’en est révolu-t i o n n a i re ! Des archives filmées relatent lafolle aventure de Brasilia : les terres sau-vages, le campement des ouvriers, les pre-miers piliers posés, les structures de bétontrônant au milieu d’un désert inimagi-nable… En quelques mois, la nouvelle capi-tale du Brésil voit le jour. En plein cœur duplateau central, Brasilia est née de la volon-té de bâtir une “cité radieuse”, placée sousle signe d’un monde meilleur. Niemeyerévoque sa vision d’une capitale moderne, etles conditions dans lesquelles ce rêve fou apris forme. Les courbes du béton, étrangeset fascinantes, contrastent avec les lignesd roites du plan élaboré par Costa selon unaxe en forme de croix. Brasilia devient unecité étrange, découpée à coups d’im-meubles, et pourtant tellement sensuelle etinventive. Cette projection futuriste est unea l t e rnative poétique aux lignes et aux anglesd roits du style international qui domine l’ar-c h i t e c t u re moderne de l’Europe des années30. Si l’utopie d’une métropole où le fossée n t re les classes sociales disparaîtrait nes’est pas concrétisée, la ville reste dotéed’un fort pouvoir d’attraction. Niemeyerpasse plus rapidement sur sa période d’exilen France, suite au coup d’État de 1964. Ilrelate sa sympathie pour les communistes,pour lesquels il a construit le siège du PC,place du Colonel-Fabien, dans le 19e a rro n-dissement de Paris, en 1967. Le Havre a

bénéficié d’un centre culturel réalisé parN i e m e y e r, appelé le Volcan, car il en re p ro-duit la forme naturelle. Alternant images sac-cadées et lascives, Wa j n b e rg révèle lemélange détonnant et la singularité d’OscarNiemeyer : un homme qui, dans sa viecomme dans son œuvre, s’attache plus à laf o rce de la poésie qu’à celle de la technique.

Les courbes du temps

Né en 1907, Oscar Niemeyer est diplôméde l’école des Beaux-Arts du Brésil en1935. Disciple de Le Corbusier, il collaboreavec lui, dès 1936, à la réalisation de l’im-

m e rc redi 31 janvier

Le palais des

Congrès à Brasilia.

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meuble du ministère de l’Éducation et de laSanté à Rio, puis en 1947 à la conceptiondes plans du siège de l’Organisation desNations unies. En 1941, il réalise à Pampulha son pre m i e rp rojet d’enverg u re. Le maire de la ville,Juscelino Kubitschek, est enchanté durésultat et lorsqu’il devient président de laRépublique en 1955, il off re carte blanche àNiemeyer pour imaginer la future capitale.Conçue avec l’aide de l’urbaniste LucioCosta, Brasilia constitue l’œuvre majeure deN i e m e y e r. Il y réalise tous les édifices off i-ciels : le parlement, la place des Tro i s -Pouvoirs, le palais Alvorada, le théâtre et lafameuse cathédrale, dont il dira qu’elle est“un cri d’espoir et de croyance sorti det e rre ” .Exilé du Brésil par les militaires, OscarNiemeyer s’installe en 1964 en France, quilui réservera toujours un excellent accueil.Les projets se succèdent et Niemeyerouvre son bureau sur les Champs-Élysées.L’Algérie, l’Italie et la France seront désor-mais les nouveaux pays où Niemeyer pour-ra exprimer son art librement. En 1985, la dictature s’achève. Niemeyerrevient au Brésil et travaille à de nouveauxp rojets, notamment à Sao Paulo et à Brasilia. Militant communiste depuis 1945, PrixLénine de la paix en 1962, Jean-Paul II lefera commandeur de l’Ord re de Saint-Grégoire le Grand... Avec plus de 100 pro-

jets construits (sur près de600 conçus), la contribu-tion d’Oscar Niemeyer à lacivilisation de notre tempsa été décisive. Oscar Niemeyer a signé en1999 sa biographie intitu-lée les Courbes du temps(Gallimard).

23.50La quatrièmedimensionDocumentaire de Vladimir Eisner(Russie, 1998-30mn) ARTE FRANCE

La main sur l’alambic et le nez dans lesétoiles, Andreï Sharonov est un jeune scien-tifique russe à l’imagination débridée.Portrait d’un mutant de la quatrième dimen-sion.

A n d reï Sharo n o v, adep-te de la “quatrièmedimension”, est à luiseul un condensé depoésie et d’absurd ecomme on en imaginevolontiers en ex-URSS.Dans le petit appart e-ment qu’il partage avecsa mère, ce jeunescientifique autodidac-te et farfelu fabriquedes alambics (qu’il sur-veille à distance grâceà une vidéo), porte à

incandescence de petites croix ort h o d o x e s ,et aime à philosopher. Il médite sur le bienet le mal, le cosmos et son Créateur. C’estun mélange surprenant de débro u i l l a rd i s eet de chimères qui, à l’instar de l’Eros dePlaton, vit d’expédients et de pauvre t é .Dans un cahier, il note ses rêves, et sesinventions sont celles d’un Léonard de Vi n c ifuturiste. Il aime à s’étonner de la coursedes étoiles, suivre le vol des ULM avec sontélescope. Occasionnellement, il répare destélévisions…

Scientificosmique

Le réalisateur traduit magistralement l’ima-g i n a i re scientifico-cosmique dans lequelA n d reï évolue. L’image – un noir et blancdes plus soignés – décline, entre deuxéchanges, deux expériences, des visionshabitées dans lesquelles se succèdenta rcs électriques et courses des nuages,vent dans les feuilles et... éclipse solaire .Diverses nappes de musique enveloppentle tout, et, parmi celles-ci, l’air désuet d’unopéra oublié achève de donner au port r a i tson aura mélancolique. Au delà de ce per-sonnage singulier, c’est également l’âmerusse qu’Eisner se plaît à radioscoper.

Entre trivialité et transcendance,

Andreï Sharonov est un condensé de

“russité”.

La lucarne

“Je n’ai jamais cru à la révolution

parfaite de l’individu, c’est-à-dire

à sa purification morale,

j’ai toujours été convaincu que

l’on devait, et que l’on pouvait,

réorganiser les structures

de la société, de manière

à la rendre moins inhumaine.

C’est le sens que j’ai conféré

à ma vie.” (Oscar Niemeyer)

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14.00

Les neutrinos Rediffusion du 24 janvier 2001)

14.45

Rivales de Dieu Rediffusion du 15 janvier 2001)

15.15

La patrie perdue (1)

Rediffusion du 24 janvier 2001)

16.10

La patrie perdue (2)

Rediffusion du 31 janvier 2001)

17.05

’apprentissage de la ville Rediffusion 22 janvier 2001)

18.55

Météo

19.00

oyages, voyages Le sultanat d’OmanRéalisation : Jochen Denzler

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageBig Mac CormackRéalisation : Harold Woetzel

20.45-00.40

ThemaQuel climat pour demain ?

20.45

Pour quelques degrésde plusDocumentaire de Jon Palfreman

21.55

Conflits climatiquesDocumentaire de Lars Mortensen

22.50

La course du tempsDocumentaire de David Hover

23.45

La vache a sauté au-dessus de la lune

ocumentaire de Christopher Wa l k e r

00.40

La femme du portRediffusion du 26 janvier 2001)

19.00Le sultanatd’OmanDocumentaire de Jochen Denzler(Allemagne, 2000-43mn)ZDF

Pays de marins et de légendes, le sultanatd’Oman est aujourd’hui encore plongé dansune atmosphère de tradition qui le distinguedes autres États de la péninsule A r a b i q u e .Découverte d’une région encore peu fré-quentée des touristes.Au nord-ouest de la capitale Mascate etcoupée du reste du pays par les Émiratsarabes unis, la presqu’île de Musandam estdemeurée longtemps zone militaire interd i-te au public. Elle s’ouvre aujourd’hui au tou-risme, avec ses fjords grandioses, sesplages nichées dans de paisibles baies,ses eaux claires et ses fonds poissonneux,ses montagnes et sa nature intacte. Dansle reste du pays, les occasions de décou-v e rte et d’activités ne manquent pas nonplus : traversée du désert, courses de cha-meaux, plongée sous-marine, ski nautique,s u rf et même patinage sur glace par unetempérature extérieure de 35 degrés ! Maisil ne faut surtout pas rater une sortie en mersur un “dhau”, un type de bateau qui exis-tait déjà à l’époque de Sinbad le marin.Dans les chantiers navals, ces navires debois sont construits comme autrefois, à lamain et sans plan : c’est le compagnon quitransmet aux apprentis les secrets de laconstruction.

20.15Big Mac CormackRéalisation : Harold Woetzel (2000-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., SWRARTE G.E.I.E.

Portrait de Mark Hume Mac Cormack, lepremier à avoir commercialisé le sport et lessportifs à grande échelle.Tout commence au début des années 60. Ilpropose la richesse et la gloire à un golfeurp ro m e t t e u r, Arnold Palmer. À unec o n d i t i o n : une obéissance totale en term ede marketing et de contrat. En quelquesannées, Palmer est devenu multimillionnai-re. Aujourd’hui, à 68 ans, son nom est enco-re associé à plus de 70 produits dérivés quilui rapportent des millions chaque année.Dans le monde du sport, Mac Cormack esti n c o n t o u rnable depuis bien longtemps viasa société IMG, installée dans tre n t e - t ro i spays. Une entreprise tentaculaire qui dis-pose d’un budget de plusieurs milliards defrancs. Harold Woetzel a pu partager lequotidien du grand manitou du sport, unhomme dont la fortune personnelle s’ap-proche du milliard de dollars.

j e u d i 1e r f é v r i e r

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Voyages, voyages

Reportage

Et si on allait faire un tour

dans le désert ?

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ARTE FRANCE

20.45Pour quelquesdegrés de plusDocumentaire de Jon Palfreman(États-Unis, 2000-1h10mn)

Le réchauffement climatique est-il alarmant ?Après les bonnes résolutions de la confé-rence de Kyoto en 1997, ce documentaireconfronte et analyse les positions contradic-toires de spécialistes du climat et d’acteurséconomiques directement impliqués dansles émissions de gaz à effet de serre. E n t re 1,5 et 6 degrés d’ici à 2100 : tellessont les estimations à propos du réchauffe-ment de la planète avancées par la com-munauté scientifique internationale. Lam a rge d’erreur est de taille. Elle témoignede la multiplicité des méthodes de calcul,et donc de l’actuel manque de fiabilité desprévisions climatiques. Reste que l’éléva-tion de la température terre s t re inspire desscénarios alarmistes, de la multiplicationdes catastrophes naturelles à la disparitiond’espèces animales et végétales en pas-sant par la montée du niveau de la mer( s u b m e rgeant de larges terr i t o i res) et lapropagation massive de maladies… autant

de scénarios qui ne sont certainement pasà pre n d re à la légère. Les nombre u s e sc o n f é rences mondiales consacrées à cesphénomènes attestent d’une prise deconscience, malgré les difficultés à trouverun terrain d’entente sur la réduction desémissions de gaz. Car voilà les coupablesle plus volontiers montrés du doigt : les gazà effet de serre, et en particulier le CO2

(dioxyde de carbone), dont la concentra-tion croissante dans l’atmosphère seraitresponsable du dérèglement de la machi-ne climatique. Une conviction semble sepropager : la bonne santé de notre planètepasse nécessairement par l’utilisation crois-sante d’autres énergies que les combus-tibles fossiles. Voir également “Nature”, lundi 29 janvier

à 19.00.

20.45-00.40 Quel climat pour demain ?N o t re bonne vieille Te rre risque-t-elle une surc h a u ffe fatale ? Deux mois après l’échec

de la conférence de La Haye, ARTE fait le point sur notre avenir climatique.

Soirée présentée

par Hervé Claude

Trois ans après les négociations

de Kyoto (avec le vice-président

Al Gore, à gauche), le combat

politique continue entre

environnementalistes et industriels,

pays riches et pays pauvres.

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21.55Conflits climatiquesDocumentaire de Lars Mortensen(Danemark, 2001-52mn)

Le soleil sur le banc des accusés ? Un phy-sicien danois développe une hypothèseparallèle à la théorie de l’effet de serre. Pour le physicien danois HenrikSvensmark, ça ne fait aucun doute : le soleil

est le responsable principal du réchauff e-ment de la planète. La proposition est pluscomplexe qu’il n’y paraît. En simplifiant,disons que la Te rre est sans cesse bom-bardée de rayons cosmiques qui condition-nent la couvert u re nuageuse, et donc lat e m p é r a t u re terre s t re. Or l’intensité de ce

rayonnement dépenddu vent solaire quie n t o u re notre planète.Par conséquent lesvariations de l’activitédu soleil influent le cli-mat terre s t re... Ced o c u m e n t a i re pas-sionnant suit pas à pasl’équipe danoise dansses re c h e rches etdans ses confro n t a-

tions avec ses détracteurs. A-t-on désignéà tort les gaz à effet de serre commeuniques fautifs en ce qui concerne leschangements climatiques ? Une chose ests û re, si les thèses de Svensmark s’avé-raient exactes, cela signifierait que les élé-vations de température observées pour-raient tout aussi bien s’accentuer que serésorber.

22.50La course du tempsDocumentaire de David Hover(France, 2000-52mn)Coproduction : ARTE France, Bleu Iroise, Morgane Production

Embarquement en compagnie denavigateurs hauturiers pour uneaventure au cœur des climats.Qu’ils se nomment ChristopheAugain, Isabelle Autissier ou MarcT h i e rcelin, tous ont en communl ’ a rt de manier aussi bien la barreque la souris. Car une courseautour du monde à la voile ne segagne pas seulement grâce à uneexcellente condition physique et àun moral d’acier, mais aussi àl’abri des embruns, face à unepanoplie d’écrans et de matérielsde pointe. Hautes pre s s i o n s ,

jeudi 1e r f é v r i e r

Quel climat pour demain ?

Selon le physicien

danois Henrik

Svensmark, nous

sommes davantage

t r i b u t a i res des

caprices du ro i - s o l e i l

que des gaz

à effet de serre . . .

Une hypothèse

c o n t ro v e r s é e .

Représentation

de courbes

isobariques en 3D.

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lignes de niveau, basses pressions... autantd’indications essentielles pour prévoir lad i rection et la force des vents. Et pas devictoire à l’horizon si le marin au long coursn’a pas l’audace de quitter les grandesroutes qui contournent ou traversent anti-cyclones, alizés et autres pots au noir pourp rofiter des raccourcis rendus possiblespar la prévision météo. Illustré d’imagess p e c t a c u l a i res ou grandioses ainsi qued’illustrations animées, ce documentaire –programmé alors que se termine le VendéeGlobe – nous propose un voyage à traversles grandes zones climatiques de la planè-te et nous fait découvrir la fabuleuse machi-ne qui régule le temps.

23.45La vache a sautéau-dessus de la luneDocumentaire de Christopher Walker(France, 1999-50mn)Production : Planète, Ardèche ImagesProduction

Des images satellite pour faciliter les trans-humances des bergers peuls. Don du cielou cadeau empoisonné ? L’initiative de la NASA est séduisante :m e t t re à la disposition des bergers peulsdes cartographies, élaborées grâce à dessatellites climatiques de télédétection, oùsont localisés les zones d’herbages et lespoints d’eau. Un don du ciel inespéré pources nomades d’Afrique de l’Ouest qui

e n d u rent une succession d’années des é c h e resse, les obligeant à traverser lefleuve Niger avec leur bétail pour le fairep a î t re sur des terr i t o i res plus fertiles sou-vent occupés par des cultures… Mais nom-breux sont les Peuls qui hésitent à sacrifierdes pratiques séculaires pour s’en remettreà une technologie moderne. Lorsqu’unscientifique explique à un nomade que dessatellites, là-haut dans le ciel, lui perm e t-tent de se diriger pour accéder à de bonspâturages, il réplique, pas vraiment épaté,que déjà “les anciens re g a rdaient lesétoiles pour savoir où aller...”

Les nomades d’Afrique

de l’Ouest doivent-ils

abandonner des pratiques

séculaires pour s’en

remettre aux techniques

modernes ?

Les marathoniens

des mers doivent

combiner le savoir

du météorologue,

l’habileté

du stratège et...

la baraka du joueur.

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14.00

NatureRediffusion du 22 janvier 2001)

14.45

Chasseur de primes Rediffusion du 16 janvier 2001)

15.15 (PDC : 15.55)

Dans la maison de mon pèreRediffusion du 23 janvier 2001)

16.20

Cartoon FactoryRediffusion du 28 janvier 2001)

16.50

Le pavillon aux pivoines Rediffusion du 24 janvier 2001)

18.55

Météo

19.00

racks Magazine musical

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageLe venin des pauvresRéalisation : Ionut Teianu

20.45

Fiction Denis

éléfilm de Catherine Corsini

22.15

Grand format Amazonie : a terre et la peine

Documentaire de Frédéric Létang

23.45

CinémaKhroustaliov,ma voiture !

ilm d’Alexei Guerman

02.10 (PDC : 02.05)

Le nombre i Rediffusion du 29 janvier 2001)

19.00TracksMagazine musical(Allemagne, 2000-43mn)WDR

● Tribal : Pink Slippers

Internet commence à faire des victimes : dejeunes cybere n t re p reneurs hyperm o t i v é ssont à la rue ou en passe d’être licenciés.À New York, on organise chaque mois desfêtes intitulées “Pink Slipper Parties” parallusion à la couleur rose de l’enveloppefatale émanant de la direction. Tr a c k s s ’ e s tlaissé pre n d re à l’ivresse d’une “fête delicenciement”.

● Dream : le label Mute

Depeche Mode, Nick Cave, Add N to (X),Erasure : tous ces groupes si différents onten commun d’être sous contrat avec lelabel britannique indépendant Mute. Sonpère fondateur, Daniel Miller, tente une nou-velle expansion à Berlin.

● Vibrations

On peut désormais tourner un film pourmoins de 100 francs. Il suffit de s’acheterle jeu vidéo “Quake” et d’utiliser ses décorsd’enfer pour y implanter un film d’animation.C’est possible depuis qu’un pirate deLeipzig a forcé le code de pro t e c t i o n : lacaméra intégrée au jeu se laisse manipulersans problèmes et, avec quelques logicielsde plus, on peut même créer de nouveauxdécors urbains et y faire évoluer sespropres personnages animés.

● Live : Phoenix

Qui dit musique française pense à la house,au hip-hop ou peut-être à la chanson, maisrarement au rock. C’est pourtant ce que faitle groupe Phoenix, une musique mélodieu-se mais très part i c u l i è re, que Tr a c k s v o u srecommande.

19.50ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE(2000-25mn)ARTE G.E.I.E.

Tous les jours de la semaine, de 19.50 à20.15, l’information est à l’honneur avecA RTE Info. En pre m i è re partie, l’actualitéi n t e rnationale du jour tout en images. Enseconde partie, l’information se décline aufutur : il ne s’agit pas tant d’expliquer lesévénements d’hier que de compre n d re lesenjeux de demain.

20.15Le venin des pauvresRéalisation : Ionut Teianu (2000-26mn)ARTE G.E.I.E.

Pieds nus dans la jungle, Muthan et lessiens traquent le crotale, le cobra ou la vipè-re pour revendre leur venin.Cette chasse part i c u l i è re se déroule prèsde Madras, dans le sud de l’Inde. Sesadeptes sont membres de la tribu desIrulas. Pendant des centaines d’années, ilsont vécu du commerce de la peau de ser-pent, capturant à la main, d’un geste sûr etrapide, ces reptiles à la morsure mort e l l e .Quand le gouvernement indien a décidé dep rotéger ces espèces en voie de dispari-tion, les Irulas ont continué de chasser lesserpents, mais sans les tuer. Depuis 1982,les Irulas attrapent donc toujours les ter-ribles reptiles mais les ramènent au villageoù une coopérative les leur rachète pour enextraire le venin. Un venin précieux qui serarevendu à prix d’or pour être transformé enantidote. Une réussite pour les Iru l a s : nonseulement le venin leur rapporte plus quela peau, mais la coopérative a engagé plu-sieurs membres de la tribu.

v e n d re d i 2 février

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Reportage

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Téléfilm de Catherine Corsini(France, 1998-1h30mn)Scénario : Catherine Corsini, Emmanuel CarrèreAvec : Pascal Cervo (Denis), DominiqueReymond (Juliette), Naguim Bendidi (Djamel),Marc Adjadj (Vincent), Clara Marchina (Élodieenfant), Sabrina Seyvecou (Élodie adulte),Zoulara Zéroug (la mère de Djamel), PascalBongart (le père de Denis)Photographie : Laurent MachuelSon : Philippe SénéchalDécors : Solange ZeitounCoproduction : A RTE France, Gaumont Télévision, M6ARTE FRANCE(Rediffusion du 22 mai 1998)Diffusion en 16/9

Dans sa cité de banlieue, Denis s’apprêteà passer l’épreuve de philo du baccalau-réat. Seulement, ce jour-là, il est en re t a rdet sa mobylette refuse ded é m a rre r. Juliette, une jeunefemme mariée et mère d’unepetite fille, le prend en stop.Denis va chercher à la re v o i r,à s’imposer dans sa vie.Débute entre l’adolescent et lafemme mariée une histoired ’ a m o u r, passionnée et sen-suelle...

Un air de liberté

Film solaire, lumineux et sen-suel, Denis est l’histoire d’unamour vécu comme un coupde sirocco. Le vent de libert équi souffle cet été-là efface lesd i ff é rences entre les âges etles milieux : Juliette, la femme,la mère, l’épouse, est séduite par la jeunes-se et la spontanéité de Denis, alors que rien

n’aurait dû les rappro c h e r. La femme etl’ado jouent alors en solo cet hymne à la

passion. Pour Denis, cetteh i s t o i re est celle de sa vie,pour Juliette, elle n’estqu’une aventure, qui luip e rmet de se sentir à nou-veau désirée. CatherineCorsini et EmmanuelC a rr è re (l’auteur de l aClasse de neige et del ’ A d v e r s a i re) laissent àcette idylle sa dimensionde rêve, de “coup de folie”passionnel, tout en distil-lant quelques fines nota-tions psychologiques : l e spersonnages du père deDenis et de la mère deDjamel, ou encore l’atti-rance de Juliette pour le

“shit”, alors que Denis “ne fume plus depuiscinq ans !”...

“J’ai voulu capter ce

moment qui réunit la

frustration d’une femme

et l’intransigeance d’un

adolescent.”

(Catherine Corsini)

20.45 DenisLe Diable au corps, version 1998 : l’été de son bac, Denis, lycéen de banlieue, séduit

Juliette, une femme mariée. Catherine Corsini (les Amoure u x) réunit Dominique

Reymond (Y aura-t-il de la neige à Noël ?) et Pascal Cervo (À toute vitesse) pour

c é l é b rer ce brûlant passage à l’âge adulte.

Une passion lumineuse portée par

d’excellents acteurs, Pascal Cervo

(Denis) et Dominique Reymond

(Juliette). “Le spectateur sait dès le

départ que cette passion

amoureuse entre Denis et

Juliette est vouée à

l’échec. Ce qui m’a

intéressée, c’est le

processus de cette

dislocation, et la manière

dont les choses dérapent,

tout en douceur, pour cet

adolescent à peine sorti

de l’enfance. Le film

n’échappe jamais à cette

zone de clair-obscur.”

(Catherine Corsini)

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“C’est au cours de mon

premier voyage, en

préparant le film, que j’ai

eu l’idée de monter le

documentaire comme

une fiction, sans

commentaire : ce sont

les personnages qui

nous guident eux-

mêmes, pour découvrir

leur vie quotidienne ou

les événements

dramatiques qui

marquent la région.”

(Frédéric Létang)

Documentaire de Frédéric LétangÉcrit en collaboration avec Christian Geffray (France, 1997-1h26mn)Coproduction : Les Films d’Ici, ARTE France enassociation avec l’Orstom et Europimages FMPARTE FRANCE(Rediffusion du 6 mars 1998)

En Amazonie brésilienne, dans le Sul doPará, la possession d’une terre re p r é s e n t ele seul espoir de sortir de la pauvreté. Or iln’y a qu’une alternative pour les popula-tions défavorisées : soit conquérir de nou-veaux espaces sur la forêt, soit occuper lesterres déjà défrichées des grandes proprié-tés. Dans les deux cas, la lutte est quoti-dienne : contre les grands propriétaires quiveulent conserver leurs privilèges, maisaussi contre la dureté de cette vie loin detout au milieu de la forêt vierge.

La lutte pour la terre

Ce sont les nouveaux pionniers del’Amazonie brésilienne. Pleins d’espoir, ilsrêvent de verts pâturages et de vastes trou-peaux. “Ici, ça va être merveilleux”, affirme

une jeune femme. Pour rendre possible cetavenir doré, elle a tout quitté et se bat auxcôtés de son mari. Dans les régions voi-sines, déjà colonisées, quelques centainesde paysans sans terre occupent la fazendaMacaxeira, un domaine de 40 000 hec-tares. Ils racontent leur lutte pour cette terreque les f a z e n d e i ro s défendent avec leurshommes de main. Leur mouvement réunitdes hommes et des femmes qui se battentpour leur indépendance, leur droit au tra-vail et à la propriété. Mais chaque jour estune peine nouvelle. Loin des villes et desvoies de communication, disposant detechniques ru d i m e n t a i res, ils ne peuventpas toujours assurer leur minimum vital.Outre la menace des pistoleiros, ils se sou-viennent du 17 avril 1996, quand dix-neufd’entre eux ont été massacrés par la policem i l i t a i re alors qu’ils réclamaient la re d i s t r i-bution des terres de la fazenda. Héros mal-gré eux de la tragédie amazonienne, leuravenir se joue sur fond d’une véritableconquête de l’Ouest, dans une région où,jour après jour, les défrichements conti-nuent.

v e n d redi 2 février

22.15Amazonie : la terre et la peineAu Brésil, la conquête de terres nouvelles sur la forêt amazonienne se poursuit.

Frédéric Létang a suivi un couple de colons nouvellement installés dans le Sul do Pará

et des familles sans terre en lutte contre les grands pro p r i é t a i res.

Campement

du mouvement

des sans-terre

occupant la fazenda

Macaxeira.

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23.45 Khroustaliov,ma voiture !(Khrustaliov mashinu !)

Film d’Alexeï Guerman(Russie, 1998-2h17mn) - VOSTF Scénario et dialogues : Svetlana Karmalita,Alexeï GuermanAvec : Youri Tsourilo (le général), Nina Rouslanova (la générale), Y. Yarvet (le journaliste suédois), Michael Dementiev (le fils du général), A. Bachirov (l’idiot)Photographie : Vladimir IlyneDécors : V. Svetozarov, G. Kropatchiov,M. GuerassimovSon : N. AstakhovMontage : Irina GorokhovskaïaMusique : Andreï PetrovCoproduction : Sodaperaga Productions,Goskino, ARTE France Cinéma ARTE FRANCESélection officielle, Cannes 1998

En plein “complot des blouses blanches”, unmédecin officier de l’armée Rouge se voitbasculer dans l’illégalité. Alexeï Guermansigne un film énergique et jubilatoire, pro-posant sa vision de la condition humainesous Staline, entre absurdité et espoir.Hiver 1953, Moscou. Youri Glinski, médecinchef spécialiste du cerveau et général del ’ a rmée Rouge, partage son temps entrel’hôpital, sa famille (nombreuse) et ses maî-tresses. Cette vie rythmée et abondammenta rrosée de cognac bascule quand, à l’ini-tiative de Staline, le KGB organise le “com-plot des blouses blanches” : le général est,par sosies interposés, entraîné dans unes o m b re histoire teintée d’antisémitisme. Ildoit prendre la fuite.

Crimes et châtiments

Sur fond d’inquisition stalinienne,K h ro u s t a l i o v, ma voiture ! n o u st r a n s p o rte dans un univers déjantéoù la violence dictatoriale concur-rence la violence banale et quoti-dienne. Les personnages crient,crachent et s’injurient copieuse-ment quand ils n’en viennent pas aux mains –l’âme de l’homme russe est toujours aussit o u rmentée depuis Dostoïevski. AlexeïG u e rman dresse un portrait de Moscou sousStaline qui n’occulte pas le côté fascinant dupouvoir dictatorial. Pour lui, “le devoir d’una rtiste, ce n’est pas de cracher sur un lionm o rt, ni de lui jeter de la merde, mais de savoirce que ce lion était”. L’ a t m o s p h è re du film, quirappelle parfois Fellini, noie l’intrigue dans unmouvement débordant d’énergie, dans lesillage du terrible et sympathique général.Impossible de deviner à l’avance ce qui va sep ro d u i re : la caméra “réagit en racontant lessentiments que les personnages épro u v e n tdevant les événements, non en racontantd i rectement les événements”, explique le réa-l i s a t e u r. Les plans, dont l’action principale sejoue très souvent dans le tiers supérieur del’écran, sont enrichis par des scènes au basde l’écran, autant de contrepoints désopilants: on porte un chat, un domestique bat uneomelette… Alexeï Guerman invente un langa-ge foisonnant d’interf é rences, aux excès jubi-l a t o i res, pour dépeindre une condition humai-ne à la fois terrible et absurde, portée à l’écrandans un noir et blanc sublime, noir comme laviolence de la nuit, blanc comme la neigeomniprésente et qui assourdit la fure u r.K h ro u s t a l i o v, ma voiture ! est une fanfare mos-covite jouant l’air de la vérité : fantastique !

Cinéma

“La réalisation est

à la fois une position

et un état d’âme. Je suis

un dilettante dans

le cinéma. Je ne connais

pas mon métier,

je l’ai inventé.”

(Alexeï Guerman)

“La soûlographie !

Je pousse mon cri et je m’envole.”

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A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiques

Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45

M a r k e t i n g

L a u rence Stutzmann 03 88 14 21 47

Relations grand public

Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

M u l t i m é d i a

Edeltraud Ta u s c h e r 03 88 14 21 46

A RT E DEUTSCHLAND TV

Téléphone (49) 7221/93690

Communication et marketing

Thomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Silvain Gire 01 55 00 70 54

s - g i re @ p a r i s . a rt e . f r

Chef d’édition

Olivier Apprill 01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ p a r i s . a rt e . f r

S e c r é t a i re de rédaction

Nicolas Bert r a n d 01 55 00 70 56

n - b e rt r a n d @ p a r i s . a rt e . f r

Maquettiste

S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55

s - g u n d u z @ p a r i s . a rt e . f r

Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ p a r i s . a rt e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron, Em e l i e

De Jong, Catherine We i n z o rn, Josie Mély,

Anne Gindt, Marc Belepois, Pérrine Herv é

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : Rogier van Eck

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 5 jeudi 4 janvier 2001

I m p ression STIPA, Montre u i l

e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

nitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

RTE Magazine sur Internet

f t p : / / f t p . p a r i s . a rt e . f r

RTE France

w w w. a rt e f r a n c e . f r

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77

Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ p a r i s . a rt e . f rLilian Gay (secrétariat) 01 55 00 70 35

P u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ p a r i s . a rt e . f rFrançoise Lecarpentier 01 55 00 71 28( p a rtenariats) [email protected] e . f r

S e rvice de pre s s eResponsable Françoise Landesque 01 55 00 70 42

f - l a n d e s q u e @ p a r i s . a rt e . f r

D o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41(en remplacement d’Agnès Buiche)

c - c h e v a l i e r @ p a r i s . a rt e . f rNadia Refsi (assistante) 01 55 00 70 40

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ p a r i s . a rt e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAnne Sachot 01 55 00 70 47

a - s a c h o t @ p a r i s . a rt e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )

m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r

Soirées thématiquesFrançoise Landesque 01 55 00 70 42

f - l a n d e s q u e @ p a r i s . a rt e . f rIsabelle Courty ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 73 25

i - c o u rt y @ p a r i s . a rt e . f rRima Matta (assistante) 01 55 00 70 43

r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f r

F i c t i o n sG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 46( remplaçant Vi rginie Doré) g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEOLe dessous des cart e sCécile Braun 01 55 00 70 44(a s s i s t a n t e) c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r

Fichier pre s s eValentine Ponsy 01 55 00 70 37

v - p o n s y @ p a r i s . a rt e . f r

S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f rOlivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f rGeneviève Duigou 01 55 00 70 53( a s s i s t a n t e ) g - d u i g o u @ p a r i s . a rt e . f r

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 41 46 56 30

h - s o u k @ p a r i s . a rt e . f r

Page 35: L’odyssée Niemeyerdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2001bul05.pdf · Niemeyer, un architecte engagé dans le siècle 23.50 La lucarne La quatrième dimension 00.20 Conte d’automne

La semaine prochaine (6)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 3 février19.00 Histoire parallèle

19.50 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.15 Sten Nadolny

20.45 L’aventure humaine

21.40 Metropolis

22.40 Fiction : The Scar

00.15 Music Planet : Best of Vieilles

Charrues 2000

01.15 Vite fait bien fait (r)

Dimanche 4 février19.00 Maestro

19.50 ARTE Info

20.15 Cartoon Factory, dessins animés

20.45 Thema : Casanova, avec le film

le Chevalier mystérieux

de Riccardo Freda

00.50 Metropolis (r)

01.50 Oscar Niemeyer (r)

Lundi 5 février19.00 Nature

19.45 ARTE Info

20.15 360 ° - Le reportage GEO

20.45 Cinéma : Hölderlin, le cavalier de feu,

film de Nina Grosse

22.50 Cinéma : Si c’était à refaire,

film de Claude Lelouch

00.30 Court-circuit

01.00 Conte d’hiver (r)

Mardi 6 février19.00 Archimède

19.45 ARTE Info

20.15 360 ° - Le reportage GEO

20.45 La vie en face : Moi l’adoptée,

documentaire

21.45 Thema : Satire et propagande

00.50 Denis (r)

02.20 La vie commune (r)

Mercredi 7 février19.00 Connaissance

19.45 ARTE Info

20.15 360 ° - Le reportage GEO

20.45 Les mercredis de l’histoire

21.45 Musica : La jeune fille et la mort

22.45 Musica : J.-S. Bach

23.15 Profil : Peter Zumthor

00.15 La lucarne : Wild Blue, téléfilm

01.25 Lola + Bilidikid (r)

Jeudi 8 février19.00 Voyages, voyages

19.45 ARTE Info

20.15 360 ° - Le reportage GEO

20.45 Thema : Les habits neufs de Moscou

01.00 The Scar (r)

Vendredi 9 février19.00 Tracks

19.45 ARTE Info

20.15 Reportage

20.45 Fiction

22.15 Grand format : Série noire au Crédit

Lyonnais - L’heure des comptes,

d o c u m e n t a i re de Jean-Michel Meurice

23.50 Cinéma : Tueur à gages,

film de Darejan Omirbaev

01.10 Le dessous des cartes (r)

01.20 Le pianiste (r)

Casanova foreverC’est le plus fameux

des Vénitiens ; son nom

est devenu synonyme

de séducteur charmant.

“Thema” présente

la vie tumultueuse

et l’œuvre irrésistible

du chevalier de Seingalt,

avec le film le Chevalier

mystérieux de Riccardo

Freda. Dimanche à 20.45.

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5

ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie

67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 031 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

www.arte-tv.com