LA COMMUNE MUNICIPALITE ECONOMIE JEUNESSE...

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Mairie de Guillos : La commune http://guillos.fr/z/site.php?act=0_4[30/06/2012 15:45:19] LA COMMUNE MUNICIPALITE ECONOMIE JEUNESSE LOISIRS La commune Eglise L'EGLISE SAINT-MARTIN Parvis de l'Eglise Place de l'Eglise

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    LA COMMUNE MUNICIPALITE ECONOMIE JEUNESSE LOISIRS

    La commune › Eglise

    L'EGLISE SAINT-MARTIN

    Parvis de l'Eglise Place de l'Eglise

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    Au XIIème siècle , l'église paroissiale de Guillos, romane, était trop exigüe pour accueillir tousses fidèles habitants. Elle fut un lieu de passage, de prière et de repos pour les "Jacquets" deCompostelle venant du village voisin, Saint-Michel de Rieufret.Il est à noter que l'église romane aujourd'hui démolie, était implantée au bourg du village,au niveau du "chemin de la Cure", sur une parcelle cadastrée n°1564, section B, devenueune plantation de vigne. Sur la parcelle existait l' ancien cimetière communal. Il ne resteaucun vestige de cette église, aujourd'hui, et sur le sol subsistent encore des pierres,témoignage de son édification. Une autre preuve historique qui vient étayer les argumentsselon lesquels cette église existait (date ?) : un agriculteur local découvrit fortuitementune statue en bois, de Vierge à l'enfant, alors qu'il labourait son champ. Du fait de manquesde documents anciens ou d'archives, on ignore l'époque d'édification de cette église...C'est précisément cette même statue qui se trouve dans l'église actuelle, laquelle dans le bourg du village, est située à environ 200 m de cette église disparue.

    La commune , et donc l'église, faisait partie du Pays de Cernès, dans l'Archiprêté de Cernèscomme le relate l'Abbé BAUREIN. Il se composait de 51 communes et le chef-lieu étaitGradignan. Nous retrouvons parmi ces communes , les 13 communes actuelles du Canton dePodensac. "Giloutz" (Guillos) et "Custen" (Hostens) appartenaient à la "Jurisdiction" deLandiras, et ainsi à la Seigneurie de Landiras.Au XIXème, l'église Saint-Martin va subir des travaux , remaniements et aggrandissement.Plus précisément en 1862. C'est l'entrepreneur Pierre Gaston sous la direction de l'architectePierre-Paul Courau qui va réaliser les travaux. Elle est reconstruite en style néoroman. Ellecomporte une nef unique avec croisée de transept et abside. Un clocher porche sommé d'uneflèche s'élève à l'ouest, il présente un portail d'une grande simplicité.

    Paul Courau, né en 1918 à Bordeaux, a bâti l'église de Branne en 1864. Il a restauré l'églisede Saint-Emilion et a construit plusieurs maisons à Bordeaux, cours d'Alsace-Lorraine ; il atravaillé au percement de cette large avenue. Léo Courau, son frère (1823-1886), a construit l'église de Périssac, qui est la paroisse natale de sa famille, et le clocherde Langon, remarquable copie du "clocher vieux" de Chartres ; la chapelle latérale du Sacré-Coeur à Saint-Seurin (côté nord), la chapelle et une partie de la maison des Petites Soeursdes Pauvres, au 181 rue Judaïque, à Bordeaux. A noter enfin, que Pierre-Paul Cou-rau réalisa, entre 1852 et 1854, le clocher de l'église Saint-Vincent de Preignac.

    Puis en avril 1953, grâce au Conseil Municipal et à son Maire Hector PEYS, grâce aussi auxfidèles de la Paroisse , et enfin à de généreux bienfaiteurs, l'église subit à nouveau unerestauration de toutes les peintures (oeuvre de M.M. Mano frères) en présence del'abbé Latour et sous la présidence de Mr Richaud, archevêque de Bordeaux.Plus récemment, notre église a été équipée d'une sonorisation en cette année 2012, à la demande de bons nombres d'habitants, et parce que le Maire et le Conseil Municipall'avaient largement souhaitée.

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    La Vierge à l'Enfant (XVe siècle) représente le Christ enfant se tenant sur le bras droit de la Vierge. Il est tourné vers son visage légèrement incliné qui laisse apparaître une expression de bonté maternelle. Le traitement des plissés des habits donne de l'ampleur à la statue et indique le savoir-faire du sculpteur. On peut noter une trace de peinture rougeLe bois est fissuré, attaqué par les Insectes. L'enfant est amputé de son bras droit et d'unepartie de la fesse droite, la Vierge des extrémités des doigts de la main droite.[XVème siècle, (C) classée objet 1903].La tradition orale rapporte que pendant la Révolution, la statue a été abritée dans untombeau, et qu'alors elle aurait été endommagée : c'est à cette période que le bras del'enfant serait tombé. Cette statue est peut-être la figure de "Notre Dame", mentionnée dansla visite pastorale du 10 mai 1688.

    Le Maître-Autel (XIXe siècle), en marbre. L'autel tranche par sa richesse sur la sobriété de l'extérieur de l'Eglise. Le matériau utilisé fut un don d'une famille guillossaise.Il est en marbre massif, orné dans les angles de colonnettes jumelles dont les chapiteaux cubiques présentent un décor ciselé. Le devant reçoit une triple arcature sculptée en bas-relief.La restauration du Maître-Autel fut réalisée sous le sacerdoce de l'Abbé Roger DASSE, (1922-1985), Curé de la commune de Saint-Magne, responsable de la Paroisse de Guillos,ancien déporté de Dora. Il s'illustra notamment au cours de la Résistance...

    In memoriam...

    Le Clergé dans la RésistanceL' histoire de deux héros parmi tant d'autres . . . Roger DASSE et Jean MERCIER"Quoi de plus naturel que d'attendre son curé un dimanche matin à l'églisepour la célébration Eucharistique à l'heure habituelle de la messe dominicale.Mais ce 27 janvier 1985, le curé de Saint-Magne, l'Abbé Roger DASSE ne futpas à l'heure contrairement à son habitude, et pour cause, il s'était éteint, ilavait rejoint son Créateur durant la nuit. Il était monté au Ciel tout seul dansson presbytère. Il avait rejoint son ami d'antan : Jean MERCIER."

    Roger DASSE (1922-1985) et Jean MERCIER (1921-1944)

    "Né le 13 janvier 1922 à Lanton, Roger DASSE finissait ses études au PetitSéminaire et venait d'entrer au Grand Séminaire de Bordeaux lorsque lestroupes nazies envahissaient la France. Voulant échapper au S.T.O. (travailobligatoire) il choisit de passer les Pyrénées en clandestinité avec ses amis :

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    Jean MERCIER et Henri MAZERES. Dès lors, les destins de Jean MERCIER et deRoger DASSE étaient liés car ils se sont fait prendre à LUCHON, avant lafrontière Espagnole, par les forces d'occupation Allemande. Plus chanceux,Henri MAZERES arriva à s'échapper mais mourut par la suite, avant d'avoir étéordonné prêtre. Captifs, les deux amis connurent l'enfer : interrogations,brimades, tortures, camp d'internement temporaire de Compiègne et ensuiteséjours et travaux forcés dans les camps de la mort des environs deBuchenwald ; les si tristement célèbres Arbeit's Lager (camps de travail) :Dora, Bergen-Belsen, etc Jean MERCIER y a fait un choix qui lui a coûté la vie : il refusait de porter lepyjama rayé en grosse toile des prisonniers. Allant contre le règlementintérieur aux camps, le jeune Ecclésiastique Jean MERCIER a gardé sasoutane, symbôle de l'homme au service de Dieu et de son prochain. Cela n'apas plu aux autorités des camps, ainsi victime de brimades exceptionnelles,Jean MERCIER n'est pas revenu de Buchenwald. Décédé dans le camp deMülsen le 1° Mai 1944 à l'âge de 23 ans suite aux mauvais traitementsrépétés, son corps fut incinéré dans un four crématoire. Roger DASSE, pourvu d'une générosité sans limite et d'une force d'âmeexceptionnelle, selon les témoignages, ne ménageait pas ses peines pourporter assistance, support humain, aide spirituelle et réconfort à sescodétenus. Son dévouement allait à un maximum de déportés. Nombreux etvibrants sont les témoignages, exemple : « Tu me parlais avec sérénité etbonté alors que je blasphémais dans ma haine des SS, des Kapos et destortionnaires » cf. le témoignage d'un compagnon de captivité, lors de lacérémonie de remise de la Légion d'Honneur. En effet, en présence de sesamis, des paroissiens de Saint-Magne et de Mgr Marius MAZIERS, l'abbé RogerDASSE fut honoré de la « Croix des Braves » le 15 novembre 1981. L'Abbé Roger DASSE rentra d'Allemagne en août 1945 et il fut ordonné prêtrele 18 décembre 1948, à l'âge de 26 ans. Il repose dans le cimetière de la commune de Lanton. Lorsqu'il fut porté enterre, conformément à ses dernières volontés, Roger DASSE était vêtu de sonhabit de prisonnier qu'il avait rapporté du camp de Dora. Chevalier de laLégion d'Honneur, une palme orne son caveau. Le séminariste Jean MERCIER est mort en déportation parce qu'il avait refuséde quitter sa soutane, grand acte de résistance, digne des plus héroïques faitsde guerre. L'abbé Roger DASSE est mort à 63 ans, toute sa vie il devait composer avecsa santé fragilisée par le séjour en centre concentrationnaire, où, plutôt qued'économiser ses forces, il s'était dévoué à fond pour les autres.Si vous allez vous recueillir devant le caveau de la famille DASSE à Lantonvous y verrez deux photos, une représentant Roger DASSE et une autrereprésentant Jean MERCIER. C'est comme si, partageant l'Immortalité auprèsde l'Eternel, les deux anciens amis et compagnons de détention continueraientà partager en ce monde la sépulture, la palme de la Légion d'Honneur, lesouvenir de leurs amis, l'admiration des passants et les « Pater Noster »récités à leur intention.« Les morts vivent tant qu'il y a des vivants pour penser à eux » (cf. E.Henriot)."

    Lien → SAINT_MARTIN_DE_GUILLOS.doc

    Ce chapitre est extrait de l'ouvrage de l'Abbé Baurein, écrit dans le français del'époque intitulé "VARIETES BORDELOISES" ou ESSAI HISTORIQUE ETCRITIQUE SUR LA TOPOGRAPHIE ANCIENNE ET MODERNE DU DIOCESE DEBORDEAUX.Par l'Abbé BAUREIN NOUVELLE EDITION TOME IIIBORDEAUX FERET ET FILS, LIBRAIRES-EDITEURS15, Cours de l'Intendance1876

    "Le livre de l'Abbé Jacques BAUREIN est certainement un des plus instructifs et

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    intéressants qui ait été publié sur Bordeaux et sur la Gironde" Ainsi s'exprimele préfacier de la seconde édition de 1878.

    Abbé Jacques BAUREIN:

    (1713-1790): Paléographe, auteur des "variétés bordeloises ou essai historiquesur la topographie ancienne et moderne du diocèse de Bordeaux" en sixvolumes (1784-1786), et qui publie en 1760 "l'inventaire des Chartes etanalyse des matières les plus importantes dans le Livre des Bouillons"; c'est luiqui a numéroté les documents transcrits dans ce livre depuis le haut Moyen-Age.

    EN l'EGLISE SAINT-MARTIN de GUILLOS en diaporama

    Double clic pour le mode "plein écran"

    Petite chronique de SAINT-MARTIN , le RELIGIEUX et la FETE...

    L'église de Guillos est dédiée à Saint-Martin...Que nous dit la définition du Dictionnaire Larousse ?

    1) MARTIN (Saint)Sabaria, Pannonie v.315-Candes, Indre-et-Loire, 397, évêque de Tours.Soldat, il se fitbaptiser à Amiens, où il aurait partagé son manteau avec un pauvre. Fondateur de nombreux

    monastères (entre autres Ligugé et Marmoutier), évêquede Tours en 370 ou 371 ?, il fut l'artisan de l'apostolatrural en Gaule au IVième siècle.

    Saint-Martin est fêté le 11 novembre (funérailles en397) et le 4 juillet (consécration épiscopale en 371), fêtedite Saint-Martin le bouillant.En France, aujourd'hui, plus de 236 communes portentson nom et plus de 4000 églises sont placées sous sonvocable et son nom de baptême est devenu un nom defamille le plus populaire et le plus fréquent en France.En Gironde, notamment, pas moins de 73 communes ou

    villages ont pour nom « église Saint-Martin ». Et, précisément, Guillos est de celles-là…Nous trouvons, dans la liste : Aubie(Aubie-et-Espessas), Balizac, Blanquefort, Bommes,Bonnetan, Cabanac-et-Villagrains, Cambes, Captieux, Carcans, Carignan-de-Bordeaux,

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    Castres-Gironde, Cazats, Cérons, Civrac-de-Dordogne, Coirac, Couquèques, Cours-de-Monségur, Cubnezais, Eysines, Francs, Fronsac, Gajac, Génissac, Guillos, Haux, Hure, Izon,Jugazan, Labarde, Ladaux, Lados, Lamothe-Landerron(Saint-Martin-deSerres), Landiras,Léognan, Listrac-Médoc, Lormont, Ludon-Médoc, Lugaignan, Lugasson, Margueron,Masseilles, Mios, Monbadon, Montagne, Montussan, Mouliets-et-Villemartin, Mouens,Nérigean,Le Nizan, Ordonnac, Pessac, Pineuilh, Pompignac, Prignac-en-Médoc, Sablons,Sadirac, Appelles(Saint-André-et-Appelles), Saint-Emilion(Saint-Martin-de-Mazerat), Saint-Martin-de-Laye, Saint-Martin-de Lerm, Saint-Martin-de-Sescas, Saint-Martin-du-Bois, Saint-Martin-du-Puy, Saint-Martin-La-Caussade, Samonac, Semens, Sigalens(Aillas-Le-Vieuxaujourd'hui N.D.Saint-Martin), Monclaris (Saint-Martin à Sigalens), Talais, Tarnes, Villandraut,Villenave-de-Rions, Villenave d'Ornon.

    2) Biographie de Saint-Martin :Saint-Martin de Tours est aussi nommé Martin le Miséricordieux.C'est un des Saints de la Chrétienté et aussi l'un des Pères de l'Eglise, c'est-à-dire despersonnalités, généralement des évêques dont les écrits, les actes, l'exemple moral,l'apostolat, ont contribué à établir, répandre, et défendre la doctrine Chrétienne.

    Martin est né en l'an 316, dans la province romaine de Pannonie, dans lacité de Sabaria. Sabaria constitue l'actuelle ville de Szombathely, enHongrie, et dont le nom hongrois moderne signifie « lieu de Shabat », lieuoù chaque samedi les croyants se rassemblaient pour prier et étudier lespréceptes divins.Entré dans l'armée romaine (25 années de sa vie), il se fit baptiser àPâques, à Amiens. En 356, il renonce à la vie militaire et se joint à Hilaire,évêque de Poitiers depuis 350. Ancien homme de guerre, il ne peut devenirprêtre, il refuse la fonction de diacre par humilité. Il devient exorciste, ce

    qui laisse penser que Martin possédait des dons de « guérisseurs ». Il faillit s'empoisonneravec l'héllébore, avec un remède issu de cette plante médicinale. En 360, il crée un petitermitage à Ligugé. Ce monastère fut le lieu de l'activité d'évangélisation de Saint-Martinpendant dix ans. En 371, il est proclamé évêque de Tours, sans son consentement. Il est unexemple de sainteté et de christianisme véritable ; Il crée un monastère à Marmoutier, avecpour règle la pauvreté, la mortification et la prière. Les Moines menaient une vie quotidienneproche, calquée sur celle des premiers apôtres, vivant dans des habitations troglodytes oùs'isolaient des Moines ermites. Le monastère de Marmoutier était construit en bois, et ilvivait dans une cabane de bois, et Martin repoussait « les apparitions diaboliques etconversait avec les anges et les saints ». Il accomplit des miracles et se fit reconnaître par lepetit peuple comme le saint homme qu'il a toujours souhaité être. Il remplaça les sanctuairespaïens par des églises et des ermitages et convertit surtout l'homme rural, et urbain, à la foichrétienne ; Marmoutier est le symbôle de la propagation du christianisme en Gaule. Seschroniqueurs de l'époque lui ont attribué des miracles : il fit jaillir des sources, guérit desparalytiques, des possédés, des lépreux, fit parler les muets ; il savait calmer les animauxfurieux et même les grêles. Le nom du substantif de l'oiseau martin-pêcheur ,vient del'anecdote suivante : voyant des oiseaux pêcheurs se disputer des poissons, il expliqua à sesdisciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des chrétiens.Epuisé, vielli, il rencontre des clercs à Candes sur Loire, prés de Tours ; Le lendemain, usépar cette vie de soldat, « d 'apôtre » du Christ, il meurt à Candes en 397. Disputé entrePoitevins et Tourangeaux, son corps est récupéré par ces derniers jusqu'à Tours où il estinhumé le 11 novembre 397. La légende veut que les fleurs se soient mises à éclore en pleinnovembre, au passage de sa sépulture entre Poitiers et Tours, d'où la naissance del'expression « été de la Saint-Martin ».Tours est resté, depuis, un foyer spirituel important ; A sa mort, ce fut un de ses disciples,Brice, qui lui succéda.En Flandre, la Saint-Martin est fétée le soir du 10 novembre ainsique le soir du 11 novembre. Les enfants chantent en Flandrefrançaise, cette chanson, le soir de la Saint-Martin, en défilantdans la rue :

    Saint-MartinBoit du vinDans la rue des CapucinsIl a bu la goutteIl a pas payéOn l'a mis à la porte avec un Coup d'balai

    Cette façon de féter la Saint-Martin montre bien qu'on a cherché àchristianiser des usages anciens liés à la fête païenne de Samainqui survit sous le nom d'Halloween aux U-S-A. A la différence deSamain-Halloween qui est une fête de la nuit et de la mort, la Saint-Martin est la fête de lalumière et de la vie.Bien que d'inspiration chrétienne, la Saint-Martin était en Flandre, une fête profane, quicomme Noël, était fétée dans les écoles laïques.La vie de Saint-Martin est symbolisée en 4 bas-reliefs au-dessus des portes d'entrée dudôme Saint-Martin de Lucques (Lucca en italien), en Italie, dans la province de Toscane.

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    LES CHEMINS de SAINT-JACQUES de COMPOSTELLE

    1) HistoriqueLes PELERINS traversaient la GIRONDE et les LANDES... et aussi le villagede Guillos, venant de Saint-Michel de Rieuffret, s'y reposant et priant.Le "chemin de Cernès", tel était le nom du tracé , au XIIe, des Seigneursd'Albret, empruntés par les "jacquets", entre les bords de Garonne et lesLandes girondines. Les Seigneurs d'Albret fondèrent, au XIIe, un Hôpital pourles pauvres et les pèlerins, dans le village girondin de Cazalis, et qui devint lapropriété des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, au XIIIe siècle.A la même époque, ils fondèrent également le Prieuré-Hôpital de Cayac , àGradignan, accueillant et soignant inlassablement les pèlerins, et qui était uneréconfortante étape, comme l'était à Bordeaux l'Hôpital Saint-James, autrerefuge, dont il subsiste la chapelle, dans l'actuelle rue du Mirail. Ceremarquable Monument Historique est classé I.S. (Inscrit à l'Inventaire Supplémentaire desmonuments historiques). Situé en bordure de la RN 10 , il fut miraculeusement épargné dela démolition, grâce à l'intervention des pouvoirs publics, et du maire de l'époque, enparticulier. La route passait, autrefois entre le Prieuré et l'église. Les travaux , entrepris en1981, eurent pour résultat, de dévier la route nationale 10. Ainsi, ce site patrimonial futheureusement et jalousement épargné et conservé.Les Templiers d'abord et par la suite les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem prirent unepart active d'assistance et d'accueil aux pèlerins. Tous ces villages traversés, c'était des lieux de repos et de prière. Ils venaient de La Roche-Chalais , en Charente, empruntant des voies secondaires, pour se diriger vers Origne, puisBourideys, Cazalis, Préchac (Insos), Lucmau, Captieux et les LANDES...Parfois même, les pèlerins étaient hébergés dans les églises ou les chapelles des patelins oùils faisaient halte et passaient la nuit.Au XIème et XIIème siècle, les fidèles Pèlerins marchant vers Saint-Jacques de Compostelle,appelés aussi "Jacquaires" étaient munis de documents certifiant l'authenticité de leurstatut("credencial") et portaient les signes distinctifs du pèlerin : le large chapeau, la pèlerinelarge cape et le mantelet court(esclavine), le bourdon (grand bâton à crosse), la musette(sac), la calebasse (gourde), un couvert, une écuelle, un coffret en tôle contenant les papierset les sauf-conduits, et les insignes du pèlerinage coquille(Saint-Jacques) et médaille.Lespèlerins partaient pour Saint-Jacques au printemps. De petites pyramides de pierrejalonnaient leur chemin : "ces montjoies" constituaient des repères essentiels pour suivre lebon itinéraire, car parfois les chemins n'étaient pas sûrs. Souvent regroupés, les pèlerinsdormaient dans des hospices, des Commanderies ou à la belle étoile prés des nombreuseschapelles votives, romanes ou abbayes ou prieurés qui se trouvaient sur les routes versCompostelle. Belin fut une étape naturelle sur la route des pèlerins. Aprés avoir franchi l'Eyresur un trés vieux pont, ils firent halte dans un hospice, au lieu-dit l'Hospitalet, à 1 km deBelin. Puis dans les Landes, à Labouheyre, dés le XIIème siècle, une église Saint-Jacquesaccueillait les fidèles pèlerins...Puis ils se dirigeaient vers Ostabat (Pyrénées Atlantiques),pour rejoindre leurs compagnons arrivant de Vézelay et du Puy.Le 3ème chemin, pris par lespèlerins, menait jusqu'aux reliques de l'apôtre Saint-Jacques.Ils empruntaient les quatre chemins principaux qui traversaient la France (Paris, Vézelay, LePuy et Arles) et se rejoignaient à la frontière espagnole pour n'en former qu'un jusqu'àCompostelle, le "camino francés". On donna le nom de "jacquots", "jacotes", "jacquets" ou"jacquaires" à ceux qui parcouraient cette troisième route sacrée et ils prirent pour symboleune coquille qui contient un secret et protège la vie qui s'ouvre au monde. Pour faciliter leurvoyage, les Bénédictins de Cluny, les Templiers, les Hospitaliers ou encore l'Ordre de l'Epéede Saint-Jacques, prêtaient de l'argent, assuraient la sécurité des chemins, pourvoyaient aumaintien de leur bonne santé spirituelle.Il ne faut pas confondre les "coquillards" quiusurpent sans scrupule l'état de pèlerin pour se mêler à la foule et perpétrer leurs sombresbesognes, et dont fit partie le poète François Villon. Le mot "pèlerin", quant à lui, vient dulatin "peregrinus" dérivant de "per agrare", signifiant "parcourir, aller loin", mais aussi

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    "étranger, exilé, voyageur". Ainsi, de 200 000 à 500 000 "jacquets" venus à pied de toutel'Europe occidentale chrétienne se rendirent chaque année sur la tombe de l'apôtre Saint-Jacques (ce qui représente près de 1 000 pèlerins par jour pendant la période printanière) :les restes du Saint furent immédiatement l'objet de la vénération populaire. Les motivationsdes pèlerins étaient cependant différentes : par Foi, pour rendre hommage à l'apôtre Jacquesqui fut un proche du Christ, pour le remercier d'une grâce ou pour l'obtenir, pour se purifierou pour faire pénitence, etc. Des criminels se voyaient condamnés au pèlerinage pour purgerleur peine. D'autres pèlerins marchèrent par procuration, envoyés à la demande d'unpuissant qui finançait l'entreprise pour son propre salut. Et puis il y avait les opportunistesqui fréquentaient le Chemin pour faire prospérer leur commerce ou leur gloire personnelle ouencore les aventuriers à la recherche d'exotisme et de sensations fortes.″Jacques le Majeurétait un apôtre qui partit évangéliser la péninsule Ibérique, avant de revenir à Jérusalem, enl'an 44, pour devenir un des premiers martyrs chrétiens. Sa sépulture fut retrouvée en Galice(Nord-Ouest de l'Espagne) au XIième siècle dans un lieu baptisé "champ des étoiles" (campusstellae), par un ermite nommé Pelage, un saint homme.″Les années jacquaires sontcélébrées lorsque la date du 25 juillet se situe un dimanche : le prochain calendrier jacquaireest prévu en 2010.″Le Codex Calixtinius" est un manuscrit en latin daté du XIIième siècle. Ilreprésente en quelque sorte le premier "Guide du pèlerin".C'est un ouvrage en 5 volumes,rédigé par un prêtre français, Aymeri Picaud, qui comprend : un recueil de sermons,d'offices, d'hymnes en l'honneur de Saint-Jacques; le livre de ses miracles, le récit del'évangélisation de l'Espagne, le martyre de Saint-Jacques, sa légende; l'histoire deCharlemagne et de Roland;le Guide du pèlerin, la partie la plus vulgarisée où A.Picaud donnedes conseils sur les itinéraires, les reliques à vénérer, les sanctuaires à visiter, les lieux oules régions à éviter...A ce sujet, on peut lui reprocher, toutefois, de nous donner une image peu élogieuse, peuaffable, et donc quelque peu écornée, de la région des Landes. En particulier, un certainpoint de vue partisan et du mépris à l'égard des bergers et des paysans landais, ainsi queles paysages ruraux et activités pastorales, et finalement un jugement un peu sévère...Saint-Jacques de Compostelle (Santiago de Compostela), est située au pied du MontPedroso. C'est la capitale de la Galice (Galicia)au nord-ouest de l'Espagne (105 851habitants).On y vit aujourd'hui de la dentelle, de la tannerie et bien sûr du tourisme. Lepèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, l'un des plus fréquentés de la chrétientéoccidentale, prit de l'ampleur au XIièmesiècle avec la "Reconquista",(la "Reconquête"). Aucours de la bataille de Clavijo, prés de Logrono, au plus fort de la mêlée, un cavalier, d'unebeauté et d'une force surhumaine, qui est en fait Saint-Jacques, étreignant un étendard blancfrappé de la croix rouge, se mêle aux combattants chrétiens et charge les Maures. Il faitbasculer la victoire dans le camp chrétien. L'Espagne et la Galice ont trouvé en lui, en Saint-Jacques, désormais appelé le "Matamore", c'est-à-dire le massacreur de Maures, son Saint

    patron, depuis vénéré par tous les pèlerins. Il n' y a pas eu de terrain plus âprement disputé entre la chrétienté et l'islam, quel'Espagne. Ainsi le nom de Saint-Jacques devint non seulement en Espagne, mais dans toute l'Europe, le symbôle de toutes les forces vives de la "Reconquê-te" espagnole sur les Maures. La ville est depuis le Moyen Âge, un grand centre religieux qui accueilleaujourd'hui 40 000 pèlerins par an. Saint-Jacques attira des foules immenses depèlerins venus de toute l'Europe. Cachées en 1589, les reliques de Saint-Jacques

    furent retrouvées en 1879 et se trouvent aujourd'hui dans la crypte de la cathédrale romane(1078-1125). C'est à partir du XIième siècle que la ville connait son essor. Saint-Jacques deCompostelle était la troisième grande ville de pèlerinage du Monde, aprés Jérusalem et Rome,au Moyen Âge, attirant des nuées de pèlerins européens. C'est encore aujourd'hui l'une desplus remarquables cités de l'Espagne. Ses quartiers anciens et ses venelles forment unincroyable labyrinthe en pierre. C'est une ville remplie de musique, de traditions et desouvenirs. Ses rues anciennes ont conservé leur animation grâce aux étudiants de sonuniversité, aux visiteurs et à ses habitants. Ses monuments ne sont pas de l'art roman etl'époque baroque et néoclassique prédomine, donnant à la ville un aspect solennel. Lacoquille Saint-Jacques devint l'un des attributs reconnaissables des pèlerins, et ainsil'emblême du pèlerinage de Compostelle.Ils avaient pour coutume de rapporter puis de sevoir remettre comme témoignage de leur voyage de retour de Saint-Jacques, des coquillesde "Pectens" (Pecten Maximus), mollusque bivalve réputée pour sa chair et qu'ilsaccrochaient à leur chapeau ou à leur manteau, d'où le nom de "coquilles Saint-Jacques"donné par la suite, à ces coquillages. Encore appelé "Peigne de Vénus", ce mollusque estprésent en quantité sur les plages bretonnes du Cap Finistère.

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/pelerincompostelle.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/PelerinsdeCompostelle.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/coquille_Saint_Jacques.jpg

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    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/Voies_des_pelerins_de_Compostelle_1.gifhttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/cartepelerin.gif

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    Les chemins de SAINT-JACQUES en EUROPE

    ————voies de Tours, Vezelay, le Puy-En-Velay, Arles ( France )

    ————"camino francés" vers Saint-Jacques de Compostelle ( Espagne)

    Statue de pèlerin de Compostelle Statue de pèlerin de CompostellePrieuré de Cayac

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/Chemins_de_Saint_Jacques_contemporains_en_Europe.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/stjacquespelerin.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/1_statue_de_pelerin_Prieure_de_Cayac_Gradignan_33.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/2_statue_de_pelerin_Prieure_de_Cayac_Gradignan_33.jpg

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    Gradignan Gironde

    Bronze (Danièle Bigata) - 1997

    Statue de Saint-Jacques Crypte cathédrale de Statue de Saint-Jacques Le Puy en Velay Saint-Jacques de Compostelle Vezelay

    Comme tous les apôtres, Saint-Jacques le Majeur apparait à maintes reprises dans les édi-fices religieux en particulier, statues, vitraux, bas ou hauts-reliefs, retables, tableaux. Lareprésentation la plus classique est celle de l'apôtre qui tient un livre entre ses mains.Trés souvent il est facile de reconnaître Jacques le Majeur, grâce à ses attributs de pélerin, àcommencer par la coquille, le chapeau, la besace, le bourdon, la gourde et le surcot, qui seraremplacé au XIV ième siècle par la pèlerine. Et chaque pèlerin possédera tous ces attributs.

    Depuis le 2 Décembre 1998, les 4 chemins de Saint-Jacques, en France (Arles, Le Puy,Paris ou Tours, Vézelay), figurent sur la liste du patrimoine mondial établie par l'U.N.E.S.C.O, avec ce commentaire :

    "Tout au long du Moyen Âge, Saint-Jacques-de-Compostelle fut la plus importantedestination pour d'innombrables pèlerins venant d'Europe; pour atteindre l'Espagne,les pèlerins devaient traverser la France, et les monuments historiques notablesqui constituent la liste du patrimoine mondial étaient des jalons sur les quatreroutes qu'ils empruntaient".

    — la voie de Paris ou de Tours (Via Turonensis), en Ile-de-France, Touraine

    — la voie de Vézelay (Via Lemovicensis), en Bourgogne

    — la voie du Puy (Via Podiensis), en Auvergne

    — la voie d'Arles (Via Arelata), en Provence

    En Gironde, quatre sites majeurs ont été également classés au Patrimoine Mon-dial de l'Humanité :

    Bazas (l'ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste)

    Bordeaux (les basiliques Saint-Seurin et Saint-Michel, la cathédrale Saint-André)

    La Sauve-Majeure (l'abbaye et l'église Saint-Pierre)

    Soulac (l'église Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres)

    Le symbôle de la coquille Saint-Jacques, omniprésent dans tout le Sud-Ouest

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/statuesaintjacquespuyenvelay.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/tombeau.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/stjamesstonestatue.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/eglisesaintmichel.JPGhttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/cathedralesaintandre.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/Abbayedelasauvemajeure.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/eglisesaintpierrelasauvemajeure.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/BasiliqueNotreDamedelaFindesTerresSoulacsurMer.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/logocamino.gif

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    Voies principales et voie secondaire

    ———— voie de TOURS, VEZELAY, Le PUY, ARLES ———— voie LITTORALE

    2) Qui est "PÈLERIN" ?Le pèlerinage consiste en un voyage à destination d'un lieu sacré, un lieu de dévotion, dansl'espoir d'obtenir une grâce divine. Au Moyen Âge, les Pèlerins se retrouvaient à Compos-telle pour venir expier leurs péchés auprès de l'apôtre Jacques, et notamment au XIèmeet XIIème siècle, époque la plus représentative et la plus significative de la civilisationchrétienne et de la foi. "Saint-Jacques le Majeur, pêcheur, apôtre, ayant reçu la mission d'évangéliser l'Espagne,fut le premier des pèlerins. De Galilée en Galice, le saint mena une vie exemplaire, seméede miracles et d'épreuves, jusqu'au martyre qu'il subit à son retour à Jérusalem. Son corpsfut ramené en Espagne et, trés tôt, son tombeau, découvert à Saint-Jacques de Compos-telle, fit l'objet d'une vénération immense..."

    Depuis une vingtaine d'années, marcheurs, randonneurs, pèlerins, sont de plus en plusnombreux à vivre cette expérience chrétienne, sur les chemins de Compostelle...Chaque année , ils sont plus de cent mille volontaires, jeunes ou adultes, de toute confession(catholiques, athées, agnostiques...), de toute origine ethnique, de tout sexe, de touteculture, de tout milieu social. à cheminer à travers la France et l'Espagne, pour gagnerleur destination finale , en Espagne, (en Galice), Saint-Jacques de Compostelle.C'est du côté de la cathédrale que bat véritablement le coeur de la cité.La place de l'Obradoiro constitue le point de convergence de tous les "Jacquets" et touristes.En admiration devant la façade de cette splendide cathédrale baroque(1750), les Pèlerinspeuvent enfin aller se recueilir devant le tombeau de l'apôtre Saint-Jacques, et le vénérertout à leur gré.La ville de Saint-Jacques de Compostelle est ainsi devenue cosmopolite et universelle.Il est important de noter que chaque année, le nombre de pèlerins va en augmentant : en1970, 13 personnes sont recensées comme pèlerins à Saint-Jacques de Compostelle, en1980, environ quelques centaines, en 1999 elles seront près de 14 613 et en 2004, 180 000. Combien l'année prochaine , en 2010 ?

    3) Leurs motivations sont multiples .→ Besoin de fouler ces chemins parcourus jadis par les "JACQUETS", et se découvrir soi-même.→ Engagement religieux ou émulation spirituelle.→ Soif de se découvrir, et de laisser tomber complètement notre vie quotidienne terre àterre, parfois matérialiste ou individualiste : faire un "break".→ Faire le point sur soi-même et retrouver le temps de la prière, et de la réflexion.→ Aspirer à donner un peu de sens, et de temps, à son existence.→ Défi sportif personnel.→ Pari entre amis.→ Sortie internationale, randonnée culturelle (découverte des différentes régions, françaiseset espagnoles, c'est à Puente la Reina [Navarra], que l'ensemble des chemins

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/Les4chemins_de_Saint-Jacques.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/JacquesleMajeur.jpg

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    français converge pour ne faire qu'un, "le camino francés", qui rallie Compostelle à traversla Navarre (Rioja), la Castille, le León et la Galice.→ Escapade individuelle ou collective, avec des amis chers.En bref, voilà de multiples raisons qui poussent les futurs Pèlerins , à fouler les terresfrançaises et hispaniques, via la cathédrale Saint-Jacques, et de "mériter", au final, leurcredencial.

    "J'ai voulu visiter Saint-Jacques pour obtenir le pardon de mes péchés et pourvoir un lieu vénéré par tous les peuples", écrivait Arnault du Mont à la fin du XIIèmesiècle.

    4) Associations :De nombreuses associations jacquaires dispensent conseils et informations aux pèlerins quisouhaitent prendre la route, et les accompagnent à leur retour de pèlerinage, en France.[ LE PELERIN MAGAZINE]En France et en AQUITAINE, notamment...

    Association des amis de Saint-Jacques des Pyrénées-Atlantiques39, rue de la Citadelle, 64 220 Saint-Jean-Pied-de-Port. Tél. : 05 59 37 05 09.www.aucoeurduchemin.org

    Association régionale des amis de Saint-Jacques en Aquitaine 4, rue Blanqui, 33 110 Le Bouscat.Tél. : 05 56 08 46 18.www.saint-jacques-aquitaine.com

    Société landaise des amis de Saint-Jacques et études compostellanes 2 rue Augustin Lesbazeilles 40 000 Mont-de-Marsan. Tél. : 05 58 93 38 33.Président : Mikel ETXEBARRIA http://www.compostelle-landes.org

    Association lot-et-garonnaise des amis de Saint-Jacques de CompostelleParron, 47170 Mézin. Tél. : 05 53 65 73 39.

    Association des amis de Saint-Jacques de Compostelle Gradignan Gironde Prieuréde Cayac, 1, rue de Chartrèze, 33 170 Gradignan.http://decayacacompostelle.free.fr

    L'Appel du Chemin (de Soulac à Saint-Jacques) 19, avenue de l'Europe, 33 780 Soulac-sur-Mer. Tél. : 06 85 66 53 73.http://appel-du-chemin.chez-alice.fr/

    Cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle (ultime étape des chrétiens pèlerins Credencial ou Compostela Créancial (en français)

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/PilgrimCompostela.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/cathedraledeSaint-Jacques.jpghttp://www.saint-jacques-aquitaine.com/http://www.compostelle-landes.org/http://decayacacompostelle.free.fr/http://appel-du-chemin.chez-alice.fr/

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    http://guillos.fr/z/site.php?act=0_4[30/06/2012 15:45:19]

    La Credencial est un document permettant d'attester de l'authenticité de la démarche pèlerine. Il s'agit d'un carnet dépliant sur lequel le pèlerin fait apposer àchaque étape le tampon (selloou sceau en espagnol) de la Paroisse, de la Mairie, de l'Office de Tourisme, du couvent ou autre lieu d'hébergement, avec la date du passage. Ce document constitue un "passeport" dupèlerin , utile pour accéder à certains gîtes pour pèlerins, ou à certains logements chez l'habitant, et permet d'obtenir parfois des tarifs ,réservés aux Jacquets, voire d'être hébergésgratuitement (ce qui devient de plus en plus rare). La Credencial est nécessaire pour obtenirla "Compostela", au bureau des Pèlerins de Santiago.Ce document atteste de la réalisation du pèlerinage.On peut se la procurer auprés d'une Association habilitée, ou encore au bureau des Pèlerinsdu Puy-en-Velay juste avant le départ ou même à Roncevaux.

    La Credencial est un document qui vous certifie un pèlerin bona fide, et qui vous donne accèsaux refuges en Espagne. On la fait tamponner au départ et chaque jour suivant, dans leséglises, les refuges, les bars ou les Offices de Tourisme, tout au long du Chemin. On montre la credential ainsi tamponnée au Bureau d'Accueil des Pèlerins de la Cathédralede Santiago, au 1 Calle del Villar. Après avoir rempli un petit questionnaire sur votremotivation, vous recevrez la compostela.Les associations jacquaires françaises et étrangères délivrent la credencial à toute personneentreprenant le pèlerinage à pied, en vélo ou à cheval et, en tout cas, sans véhiculed'appoint. L'Association des Amis du Chemin de Saint-Jacques / Pyrénées-Atlantiques délivre cettecredencial à ses adhérents ainsi qu'aux personnes qui n'ont pu se la procurer avant leurdépart dans leur région et ce, au moment où ils se présentent à l'Accueil Saint-Jacques, 39Rue de la Citadelle à Saint-Jean-Pied-de-Port (ouvert du 1er mars au 30 novembre). Il est également possible de l'obtenir en Espagne dans beaucoup de refuges jusqu'à PortoMarin (100 km avant Santiago).Tamponnée tout au long de l'itinéraire, il constitue une sorte de passeport symbôlique et accrédite et valide le randonneur de sa qualité de Pèlerin.

    Ne partez pas sans votre credencial : ce carnet du pèlerin est indispensable.Vous devez le faire tamponner à chaque étape, vous permettant ainsi d'obtenir en Espagne lacompostela, l'attestation officielle de la réalité du pèlerinage qui vous sera remise uniquement sivous avez fait les derniers 100 km à pied ou les derniers 200 km à vélo.

    PourlesPelerins.pdf

    Fichiers pdf :

    1) Hisoire de Compostelle2) La coquille Saint-Jacques de Bretagne3) Santiago ayer y hoy (Espagnol)4) La ruta jacobea (Espagnol)

    Fichiers word :1) La peregrinacion a Compostela (Espagnol) The pilgrimage to Compostela (Anglais)2) Quien era Santiago (Espagnol) Who was Santiago (Anglais)

    http://guillos.fr/upload/fichiers/PourlesPelerins.pdfhttp://guillos.fr/upload/fichiers/HistoiredeCompostelle.pdfhttp://guillos.fr/upload/fichiers/CoquilleSaintJacquesBretagne.pdfhttp://guillos.fr/upload/fichiers/Santiagoayeryhoy.pdfhttp://guillos.fr/upload/fichiers/rutajacobea1.pdfhttp://guillos.fr/upload/fichiers/La_peregrinacion_a_Compostela.dochttp://guillos.fr/upload/fichiers/The_pilgrimage_to_Compostela.dochttp://guillos.fr/upload/fichiers/Quien_era_Santiago_.dochttp://guillos.fr/upload/fichiers/Who_was_Santiago.doc

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    http://guillos.fr/z/site.php?act=0_4[30/06/2012 15:45:19]

    Carte des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle éditée en 1648

    A VTT sur les chemins de COMPOSTELLE : Pour les vététistes et les marcheurs

    Lien vers SITE WEB

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/cartechemins_desaintjacques.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/Pelerin4.jpghttp://pagesperso-orange.fr/vtt.compostelle/accueil.htm

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    http://guillos.fr/z/site.php?act=0_4[30/06/2012 15:45:19]

    Statue de Saint-Jacques le Maure ( bois polychrome du XVème ) Eglise Saint-Michel exposée Musée d'Aquitaine BORDEAUX

    Pour clôturer le chapitre sur Saint-Jacques, il est impossible de ne pas faire allusion à cetincontournable Monument Historique (classé en 1862) qu'est la "Tour Saint-Jacques" . Située dansle 4ème arrondissement, au square de la Tour Saint-Jacques (39 rue de Rivoli 75004), elle fut leclocher de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie et fut vendue pendant la Révolution et dépecéecomme carrière de pierre par son acquéreur(1792). En 1836, la ville de Paris fit l'acquisition duclocher subsistant , isolé, et abandonné, qui devint au XIXème siècle la Tour Saint-Jacques . On yaccède par les stations de Métro : Châtelet et Hôtel de ville. Elle est trés proche de la Place duChâtelet et de l'Hôtel de ville. Son jardin est une merveille avec ses pelouses bien dessinées et sesarbustes gracieux. C'est un des plus beaux paysages de Paris, en tant que jardin public. Le squareSaint-Jacques s'étend entre la rue de Rivoli et l'Avenue Victoria. Le projet de restauration est validéen 2004 par la Commission Supérieure des Monuments Historiques (la tour est protégée au titre desMonuments Historiques depuis 1862 !) Depuis mars 2006, il a été décidé de la restaurer, et la fin duchantier a eu lieu en avril 2008, donc récemment. Aprés 7 ans de travaux, en fait, ils ont réellementcommencé en 2006, à cause des tracasseries administratives: obtenir les agréments, le budget, définirle cahier des charges, choisir les Entreprises, bref la tour a fait peau neuve, ravalement, pierresabimées remplacées, vitraux restaurés. Haute de ses 58 mètres, elle offre le plus beau des spectaclesaux parisiens et aux touristes."Empaquetée" depuis l'année 2001, de façon à protéger les passants desrisques d'éboulis de pierres, débarrassée de ses échaffaudages, elle est totalement restaurée. Un an detravaux , encore , pour redessiner le square et espaces verts. La statue du clocheton représente Saint-Jacques le Majeur, en costume de pèlerin, (haute de 3,5 mètres), à l'angle nord-ouest de la tour. Lessymbôles sculptés des 4 évangélistes, le lion, le taureau, l'aigle et l'homme, apparaissent dans lesangles. Les parois de la tour sont décorées par des statues datant du début du XXème siècle, desgargouilles et de dix-huit statues de saints.

    La voie "Turonensis", voie de Paris ou de Tours, encore appelée "grand chemin de Saint- Jacques",avait comme point de départ Paris, plus précisément, l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dont ilne subsiste aujourd'hui que le clocher, ultime vestige gothique. C'est du square Saint-Jacques que serassemblaient les jacquets, en partance pour Saint-Jacques de Compostelle, troisième grand lieu depèlerinage dans le monde, aprés Rome et Jérusalem. A Rome , les pèlerins se recueillaient devantles tombeaux de Saint-Pierre et Saint-Paul . A Jérusalem, devant le Saint-Sépulcre. A Saint-jacques,devant la crypte de la cathédrale dans laquelle se trouve une urne contenant les restes supposés del'apôtre Jacques le Majeur. Cerise sur le gâteau, l'illumination finale est en cours, pour majorer labeauté de cette Tour. Elle fut construite sous l'égide de Jean de FELIN , entre 1508 et 1522. Le

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/statuedeSaint-Jacques%28bois_polychrome_XV%29.jpg

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    physicien et écrivain Blaise PASCAL fit ses expériences sur la pesanteur au sommet de la tour, etdepuis 1891 jusqu'à nos jours, le haut de la tour est devenu une station météorologique (on y mesurela qualité de l'air et le niveau de pollution de la ville de Paris).

    La tour Saint-Jacques en quelques chiffres :Hauteur de la tour : 62 m avec la statue et son socle,Hauteur de la statue de Saint-Jacques : 3,5 m,Hauteur du socle de la statue de Saint-Jacques : 5,5 m,Dimensions à la base 12 m par 12 m.

    La Tour Saint-Jacques (photo WIKIPEDIA), aprés restauration de 2006 à 2009, classée MonumentHistorique (M.H, en 1862)

    Tour Saint-Jacques

    http://guillos.fr/upload/fichiers/medias/toursaintjacquesparis4.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/TourSaint-JacquesParis.jpghttp://guillos.fr/upload/fichiers/medias/Toursaint-jacques1Paris.jpg

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    Tour Saint-Jacques PARIS

    ADAGE JACQUAIRE

    "Celui qui n'a pas la foi marche vers unlieu ; celui qui cherche marche

    vers quelqu'un"

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