industrie Militaire et défense - Contact Entreprises

W

ContactEntreprises95

Bimestriel n° 134Fév.-Mars 2015

4,60 €

Entreprise du mois :

ELNOFemme du mois :Laurence PATRYDIRECTRICE GÉNÉRALEDE PATRY

industrieMilitaire et défense

©G

WE

L

Contact134_Mise_en_page_1 01/03/15 15:02 Page1

2


AnnonceursALLIECO ENVIRONNEMENT - C’CLIM - CHAMBRE DE

METIERS ET DE L’ARTISANAT - COMMUNAUTÉ

D’AGGLOMÉRATION DE CERGY-PONTOISE -

COMFORT HOTEL ERAGNY - CONSEIL GÉNÉRAL DU

VAL D’OISE - ECP PRO - EMILIE - EMIL FREY

GROUP - HEXATECH - ICS - IRIS WAGRAM -

LA POSTE - LIMPID SERVICES -

OLIVIER VIGNAL PAYSAGISTE - PROCARIST -

SIREMBALLAGE - SOMAG - VITAL FERMETURE

Sans commentaire !

Frémissements positifs et soupçonsd'optimisme… mais pas de redémarrage aussinet qu’espéré. C’est ce que nous indique laBanque de France, selon laquelle 2015 et 2016sont “deux années qui s'annoncent plutôt

convenablement, avec une reprise du commerce mondial portépar les pays avancés, et notamment les Etats Unis”. Les chiffress'améliorent, certes, grâce à des taux d'intérêt très bas, la baissede l'euro et la chute des cours du pétrole. Mais sur le vieuxcontinent, les situations restent contrastées, l’euphorie n’est pasencore pour demain. La France, désormais exclue du cerclerestreint des “AAA”, traine un peu la patte. Les perspectives sont faibles à moyen et long terme : déficit ducommerce extérieur encore important, chômage et coût du travailélevés, faible rentabilité des entreprises, investissement productiffaible, dépenses de protection sociale élevées, lourdeursadministratives et juridiques, qui mettent du plomb dans l'ailedes patrons français. Sur ce dernier point, le gouvernement nous promettait pourtant, il y a deux ans, de lancer un grand “choc de simplification” pourréduire les tracasseries bureaucratiques. Les chefs d’entrepriseont pourtant de quoi rester sceptiques face à la mise en œuvre dedeux nouvelles usines à gaz depuis le début de l’année : lecompte pénibilité et le décret de la loi Hamon sur l’obligationd’informer ses salariés en amont d’une cession. Sans compter laréforme sur le temps partiel, la représentativité syndicale… Ne devrait-on pas plutôt parler de choc de complexité ? La simplification administrative ressemble surtout à un serpent demer. Sur les 50 mesures présentées par le conseil en avril 2014,seules à peine 4 % ont été mises en œuvre à ce jour. On avance àpetits pas, sans s’attaquer vraiment au cœur du système français.Les entreprises ont le sentiment de courir avec des boulets auxpieds et ne voient pas l’horizon s’éclaircir. Mais restons optimistes, et vive la liberté d’entreprendre !

Bonne lecture à tous

Bien à vousVirginie Paviot

Édition : MF PROMOTION, Agence Conseil en Communication - BP 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex - Téléphone : 01 34 25 97 08 - Fax : 01 34 24 84 83- www.mfpromotion.fr - Directrice de la publication : Virginie PAVIOT [email protected] - rédactrice en chef : Audrey LEMEUR [email protected] - rédacteurs : Audrey Le Meur, Marie Mallot - Mise en page : Valentin Kervoern - SARL au capital de 7622,45 € - RCS Pontoise B 352 519 292 - Code APE 744B -Tirage : 8 000 exemplaires • Abonnements Tarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 45 € - Réglement à l’ordre de MF PROMOTION

Février-Mars – n°134 – Contact Entreprises 3

DOSSIERIndustrie militaire ..................p.5 à 9

DÉTENTE .................................... p. 22

INFOS ENTREPRISES ............p. 17 à 21

ENTREPRISE DU MOISELNO ..............................................p. 10

FEMME DU MOISLaurence PATRYSociété PATRY ..............................p.11

ACE .................................... p. 12 à 15


Février-Mars – n°134 – Contact Entreprises4



La France compte 4000 PME de défense qui sont,pour beaucoup, de véritables pépites, capablesd’apporter de vraies innovations dans le secteur dela défense et de faire bénéficier les marchés civilsde leurs savoir-faire. En 2014, les dépenses mili-taires de la planète sont reparties à la hausse etprogressent le plus en Russie, Chine et Moyen-Orient, tandis que laFrance se maintient ensixième position, avec unbudget de 52,6 milliardsd’euros en 2014, en légèrebaisse. Le pays qui yconsacre le plus gros bud-get, malgré une progres-sion plus limitée, reste lesEtats-Unis. C’est dans ce contexte global que Dassault Aviationa signé le 16 février dernier un premier contrat d’ex-portation du Rafale avec l’Egypte. Cet accord vapermettre de pérenniser la chaîne de production del'appareil dans un contexte budgétaire tendu.L'Egypte devient donc le premier acheteur étranger

de cet appareil. Jusque-là, l'avion de chasse, fer delance de la défense française, n'avait jamais trouvépreneur à l'étranger, en dépit des qualités dont il afait preuve en opération (Afghanistan, Libye, Maliet Irak). Depuis une quinzaine d'années, espoirs etdéconvenues dans les tentatives d'exportation del'appareil de Dassault Aviation se sont succédé.

Une vente à l'exportpourrait ouvrir la porte àd'autres contrats à l'étran-ger. L'enjeu est donc cru-cial pour le constructeurfrançais et les groupes as-sociés à la production del'appareil, l'électroniciende défense Thales et lemotoriste aéronautique

Safran, ainsi que les 500 entreprises françaisessous-traitantes. Les retombées sont aussi localespuisque c’est à Argenteuil, l’un des sites historiquesde l’avionneur depuis plus de 60 ans, que sont fabri-qués les fuselages de l’avion de chasse.

Lheritier, expert en optroniqueLHERITIER est une société innovante, appartenant augroupe technologique ALCEN (35 entreprises, 2000 per-sonnes). Cette PMI d’une trentaine de collaborateursbasée à Cergy (Parc St Christophe) est un acteur ma-jeur du domaine de l’optronique, spécialisée dans lesconditions de visibilité dégradées pour les secteurs dela défense, la sécurité, de l’énergie et du transport.Présidée par Marc GIBOUIN, la société s’appuie sur uneexpérience de trente ans dans les domaines de laconception et de la fabrication de caméras et de sys-tèmes de visions complexes. Elle développe des algo-rithmes de traitement d’image qui lui permettentd’atteindre une qualité de restitution optimale. Les ca-méras sont ainsi développées pour résister aux envi-ronnements les plus extrêmes (températures, humidité,fortes vibrations, chocs, radiations…). Sa réputations’est notamment affirmée dans le secteur militaire (sur-veillance côtière et territoriale jour et nuit, trajecto-graphie de missiles sous-marins et métrologie dechamps de tirs), mais aussi dans le monde médical (an-giographie rétinienne numérisée), l’industrie (disposi-tifs de visualisation embarqués pour la SNCF, deguidage pour tramways et bus) ou encore pour le milieu

scientifique (microscopie électro-nique et optique...). Lheritier dis-pose dans ses locaux valdoisiens denombreux outils et équipements :salle de test CEM qui permet d’en-registrer la signature électro-ma-gnétique la plus faible possible etde garantir la résistance des équi-pements à la susceptibilité électro-magnétique, ou encore potsvibrants, enceintes climatiquespour chaud/froid/humidité, chocsthermiques, moyens de tests op-tiques à bas niveau de lumière etchambre noire. Pour rester à lapointe, la société a fait le choixd’une politique d’innovation forte.La R&D représente 15% de son chiffre d’affaires, sou-tenue par une équipe dynamique d’ingénieurs et detechniciens. L’export constitue un autre axe fort.Soutenue par la DGA, organe pilote de la filière indus-trielle de défense, la société souhaite aujourd’hui ac-célérer son développement à l’international (qui

représente actuellement 40% de son chiffre d’affaires).Pour y parvenir, elle a lancé ces derniers mois un plancommercial ambitieux en direction des Etats‐Unis etde l’Inde. Tél. 01 34 24 38 20www.lheritier-alcen.com/fr

Militaireet défense

DOSSIER

©G

WE

L


Février-Mars – n°134 – Contact Entreprises

DOSSIER

6

STARTER est une PME en pleine croissance. Créée ily a 45 ans, l’entreprise, qui appartient au groupe DLDFrance, développe, construit et intègre des treuils etdes systèmes de manutention par câble. Basée àSaint-Ouen l’Aumône, la société fournit les plusgrands noms des secteurs de l’énergie et de l’industriemaritime, les constructeurs automobiles, carrossiersindustriels et acteurs du secteur militaire (notammentl’Armée française), en équipant des véhicules spé-ciaux, des navires et des installations portuaires. “Nos

treuils sont utilisés pour le levage et le halage, avecdes capacités allant de 1 à 100 t, précise Marc ME-ZERETTE, directeur commercial France et internatio-nal. Si un char ou un tank est embourbé, le treuil vapermettre de sortir le véhicule d’affaires ; il est aussiutilisé pour soulever une charge, tracter, tirer, charger,haler… Sur les théâtres d’opérations militaires, cesont des solutions qui peuvent sauver des vies.”Pour être leader dans son domaine, cette société bienfrançaise (malgré un nom à consonance anglo-saxonne) s’appuie sur un bureau d’études de 5 à 7 per-sonnes et un savoir-faire très transversal. “Chaqueexpérience acquise dans un domaine bénéficie aux au-tres secteurs. Il existe aussi des passerelles entretoutes les entités du groupe*, c’est ce qui fait la forcede nos produits. Pour l’armée par exemple, les de-mandes sont extrêmement pointues, ce sont destreuils très spécifiques et exigeants qui répondent auxcahiers des charges militaires.”Du côté des ateliers, qui s’étendent sur près de10 000 m2, on retrouve un vaste panel de compé-tences : chaudronnerie, soudage, usinage, mécanique,

transmission de puissance hydraulique, pneumatiqueet département électrique. Avant de quitter Saint-Ouen l’Aumône, tous les treuils, sans exception, sonttestés sur bancs d’essais afin de vérifier l’adéquationdes fabrications et leur conformité. Evoluant dans undomaine de niche, l’entreprise, en croissance interna-tionale, s’appuie sur une équipe commerciale récem-ment renforcée, jeune et trilingue, afin de poursuivrele développement à l’export. L’international représentedéjà 50% du chiffre d’affaires de la PMI, avec deszones cibles en Asie, Afrique ou encore Amérique dusud pour la partie militaire. “Starter a également créédeux filiales en Angleterre et en Turquie, souligneMarc MEZERETTE, ce qui n’est pas négligeable àl’échelle d’une entreprise telle que la nôtre. Nous es-pérons d’ailleurs aller plus loin avec d’autres projetsd’implantation, peut-être au Maghreb où noussommes déjà bien présents.” * Starter, Warn, Rassant, Equipmen, Outback Import, 5 entités repré-sentant une centaine de personnes

Tél. : 01 39 09 19 19www.groupedld.com

Starter : ingéniérie et treuils pour toutes applications

Implantée à Domont, la société LOGICINSTRUMENT, créée en 1987, a connu quelques bou-leversements en janvier 2014, avec une prise de par-ticipation majeure par le groupe Archos, fabricantfrançais de tablettes. Enregistrant un chiffre d’affairesde 8 millions d’euros dont 50% à l’ex-port, cette entreprise de 25 personnesest spécialisée dans le “durci”, c’està dire la fabrication de PC portables,tablettes, smartphones et notebooks,destinés à des environnements hos-tiles, essentiellement pour desusages militaires et des clients telsque Sagem, MBDA, Thales, Nexter,Cassidian. La conception est assuréeà Domont, la production étant pourl’essentiel réalisée à Taiwan. Avec cerapprochement “qui lui ouvre desportes”, Logic Instrument s’attaque àun nouvel axe de diversification : lasphère professionnelle et l’univers del’entreprise. Parallèlement, la PMEpoursuit ses activités historiquesdans le cadre de sa division militaire,

bien que le secteur, reconnaît-on en interne, subisseactuellement quelques “compressions budgétaires”.Pour renforcer ses positions sur le marché de la dé-fense, la société vient de recevoir une nouvelle certi-fication attestant que le système qualité de

l'entreprise répond aux exigences qualité de l'OTANen matière de conception, de développement et deproduction. “Cette certification va nous permettred'accéder à de nouveaux marchés à travers le monde.Il s'agit d'un nouvel élan commercial qui vient dé-

montrer notre efficacité et garantir laqualité de nos processus et leur évo-lution”, précise Jacques GEBRAN, di-rigeant de Logic Instrument. Lasociété (qui possède trois filiales auxEtats-Unis, à Abu Dhabi et enAllemagne) souhaite intensifier en-core ses efforts en matière d’exporta-tions, notamment en Europe,Amérique du Sud et au Moyen-Orient.Pour séduire, elle peut s’appuyer surun produit dernière génération, laFieldbook i1, tablette durcie 10-pouces qui fonctionne sous Windows8.1, actuellement testée par de nom-breuses sociétés et grands groupesfrançais et étrangers. Tél. : 01 39 35 61 61www.logic-instrument.com

Logic instrument :informatique tout terrain



DOSSIER

7

MARTIN-BAKERest le principal et plusancien fabricant desièges éjectables, fondé

en 1929. Durant laguerre, la compagnie

étudie la faisabilitéd'un système de

secours pourles pilotes

des avions

de combat, du fait de la vitesse de plus en plus élevéedes chasseurs. Soixante dix-ans plus tard, représentéepartout dans le monde, Martin-Baker possède des uni-tés de fabrication en Angleterre, en France, en Italie,aux Etats Unis. Dans l’hexagone, le groupe est présentà travers la SEM MB (Société d’Exploitation desMatériels Martin-Baker), installée à Argenteuil depuis1959 et compte une quarantaine de personnes. Filialecommune à 50/50 de Safran et de Martin-Baker, SEMMB a fabriqué sous licence et vendu plus de 5 000sièges éjectables, utilisés sur tous les avions de concep-

tion française Dassault et auprès de plus de trente ar-mées de l’air dans le monde. Ses techniciens assem-blent en moyenne 1 à 2 sièges par mois et maîtrisentl'ensemble des techniques et technologies relatives auxsystèmes de sauvetage : comportement physiologique,mécanique, pyrotechnie, propulsion, matériaux structu-raux et textiles. Les systèmes de sauvetage les plus ré-cents permettent un déploiement du parachute en2 secondes environ.

Tél. : 01 34 34 59 00 - www.semmb.com/fr

ANTYCIP SIMULATION (Argenteuil) est le leader eu-ropéen en création de solutions pour la réalité virtuelleet la visualisation 3D. Sa clientèle est constituée degrands groupes industriels notamment dans le domainemilitaire. Il possède des filiales dans 6 pays européens(bureaux régionaux avec des antennes commerciales etd’ingénierie en France, en Grande-Bretagne, enAllemagne, en Italie ou encore en Espagne...) et une pré-sence sur les 5 continents. Grâce à ses solutions inno-vantes, son potentiel de développement est trèsimportant. Les compétences d’Antycip Simulation setournent vers le design, la création et l’installation desystèmes de projection de haute qualité. Pour cela, lasociété utilise les dernières technologies développées,

grâce à un savoir-faire fort de plus d’une décennie.Antycip Simulation distribue également des logiciels etservices associés pour la création de contenus 3D (ma-quettes 3D, applications marines, simulation de robotslunaires, sous marins...), serious game de type VirtualMaintenance Trainer. Les solutions d’Antycip Simulationsont utilisées par diverses industries comme les centresde recherche et universités, les industries du pétrole etdu gaz, l’automobile & les véhicules lourds, le médical,l’aérospatiale, la défense, la sécurité du territoire, lesmusées et l’entertainment.

Tél. : 01 39 96 22 43www.antycipsimulation.com

Martin-Baker, spécialiste du siège éjectable

Immersion dans le monded’Antycip Simulation

Référence dans le domaine de l’équipement militaire et de prestige, le groupe fami-lial industriel MARCK né en 1850, conçoit et commercialise des solutions en uni-formes et équipements auprès des administrations et des entreprises partout dans lemonde. En 2012, le Français s’est armé pour prendre la tête du marché français en serapprochant de son principal concurrent, le groupe Fasia Industries (marques AndorStar, Balsan, Promo Collectivités, VTN), devenant ainsi le nouveau n°1 de l'uniformefrançais. Depuis ce rachat, le groupe qui compte 800 personnes dans le monde, dont

500 personnes en France répartiessur 7 sites de production, se réorga-nise pour être plus efficace et perfor-mant. Tout en conservant leursemplois et leurs sites, certainesmarques ont fusionné. Balsan, four-nisseur de tradition de l'armée fran-çaise, qui jouissait d’une plus grandenotoriété, a absorbé la la Société desProductions Calaisiennes en juin der-nier. Les deux entités ne font désor-mais plus qu’une. Enregistrant unchiffre d’affaires de 107 millionsd’euros (dont 60% à l’export), Marckse positionne aujourd’hui sur des pro-duits à toujours plus forte valeur ajou-

tée : uniformes et tenues évoluant vers encore plus de techniques, matières premièresrésistantes pour usages intensifs et même vêtements connectés…. Des portailsInternet et plates-formes d’achat dédiés aux clients ont également été créés afin defaciliter les prises de commandes, en lien direct avec les services logistiques dugroupe, offrant ainsi des services renforcés.www.groupemarck.fr

Marck : leader français des uniformes



DOSSIER

8

Christophe BERTHOLET est un personnage atypique auparcours surprenant. Cet universitaire, titulaire d’unemaitrise de sciences, de formation mécanicien chi-miste, se passionne très jeune pour l’aéromodélismeà haut niveau en compétition. A 18 ans, il dessine etfabrique lui-même ses modèles (dont l’un se vend à500 exemplaires), développe ses propres solutions etmatériaux. “La prise de vue aérienne était déjà dansmon ADN, car en 1978, je montais des camérasFujicaP2 à film super8 argentique sur mesplaneurs de 4 mètres pour filmer duciel…”, confie-t-il. Ce passionné de géo-politique réalise ensuite un service mili-taire très actif, dont il sort officier, avantde passer deux ans responsable du bureaud’études d’ITW, équipementier automobilebasé à Beauchamp, spécialisé dans l’in-jection thermoplastique. “C’était une expé-rience extrêmement intéressante mais ilme manquait la dimension aéronautique.”Christophe BERTHOLET décide alors decréer Alcore Technologies en 1989, dans leParc d’Activité du Vert galant à Saint OuenL’Aumône, sur 300m2. Pour démarrer unchiffre d’affaires, il commence par déve-lopper une activité industrielle tournéevers l’injection plastique, l’usinage etl’étude de pièces, achète des machines et réinvestittout dans le développement des drones, ces “véhiculesaériens” sans pilote. Après 18 mois de travail, Alcoredonne naissance au 1er drone furtif indétectable aumonde, baptisé Chacal. Depuis, la société a financéune dizaine de systèmes en fonds propres, assurant laconception et toute la fabrication dans ses ateliers(usinage, matériaux composites, soudure, réalisationdes châssis en titane…). “La plupart de nos dronespèsent moins de 100 kg et certains font même moinsde 10kg, avec une tendance à la miniaturisation dessystèmes. Ils sont équipés de GPS, transmission et ca-méra, et peuvent voler jusqu’à 4000 m d’altitude. Lesdrones électriques sont notre fer de lance, avec desprogrammes initiés dès 1992. Nous avons égalementconçu le premier drone volant au monde avec une pileà combustible dont l’hydrogène est stocké sur des hy-drures métalliques, dans un réservoir non cryogé-nique… et sans batterie tampon… c’était en 2008 !”

Epauler les industrielsChristophe BERTHOLET et son équipe (7 personnes)ont également accompagné de nombreux programmesmilitaires (étude, fabrication et assistance technique),notamment le premier drone français envoyé en Irak,

lors de la guerre du golfe. A chaque nouveau projet,les solutions sont étudiées sur-mesure pour le client(prenant en compte les contraintes extérieures, le ni-veau de précision requis en terme d’autonomie ou dequalité d’image par exemple). La PME, qui travailleavec des noms aussi prestigieux que la DGA, Sagem,Thales, EADS, GIAT, Dassault…, est détentrice d’uneautorisation d’étude et fabrication de matériel deguerre ainsi que d’un agrément organisme de re-

cherche et consacre 50% de son activité à ses clientsdans l’industrie. “Nous développons aussi des dé-monstrateurs technologiques en vol, à l’échelle ou àéchelle réduite, réalisons des essais en vol pour dé-montrer de nouvelles possibilités, des concepts de vol,les complexités de l’aérodynamique, ouvrir d’autresmarchés en réduisant les coûts…. Ces programmesmis en œuvre pour nos clients grands comptes restentpour la plupart sous couvert de confidentialité, ex-plique Christophe BERTHOLET.” Alcore Technologiesapporte un œil extérieur sur l’innovation, tous do-maines confondus. Installé également en Bretagne,dans un bâtiment de 1200 m2 proche de la baie deQuiberon, Alcore Technologies s’est lancé depuis 4 ansdans d’autres projets. Cette fois, la société, qui joue lacarte de l’anticipation technologique, s’est plongéedans l’étude de planeurs sous-marins. Ils permettrontd’explorer le fond des mers et des océans, de réaliserdes écoutes sous-marines, de découvrir de nouvellesressources… Déjà, un premier prototype d’essais estné, ne nécessitant quasiment aucune consommationd’énergie pour se déplacer, avec des applications aussibien militaires que civiles.Tél. : 01 30 37 42 21www.alcore-tech.com

Alcore Technologiesprécurseur dans les drones

Laroche aux commandes de Vueet SemmipDirigée par Hervé POUYET (Andilly), leGROUPE LAROCHE, impliqué dans les secteurs industriels à dominante mécanique età haut contenu technologique, a repris en septembre dernier la société Vue et Semmip,basée à Saint-Leu. Laroche travaille essentiel-lement pour le secteur aéronautique, qui représente 80% de son chiffre d’affaires (avecdes clients tels que Aerolia, Airbus, Air FranceIndustries, Dassault, Safran, Snecma,Thales…). Il affiche une croissance moyenneannuelle de 15% à 20%, avec 350 collabora-teurs et CA de 40 millions d’euros. Laroche asaisi l’opportunité de reprendre la société Vueet Semip, fournisseur et fabricant de pièces vitales (attaches de pales roto-arrières), qui travaille à 80% pour le compte d’AirbusHelicopters. Ce rapprochement a pu se concrétiser grâce à l’intervention du donneurd’ordre lui-même qui a joué le rôle d’intermé-diaire. Cet accord a permis de conserver l’entre-prise et le personnel (46 personnes) dans lesmêmes locaux et d’assurer la pérennité de lasociété, en rejoignant un groupe familial enpleine croissance. www.ets-vue.fr

Semia : une spécialisationdans les vibrationsBasée à Cergy, la SEMIA (15 personnes) estspécialisée dans l’analyse vibratoire d’ensem-bles tournants dans le domaine aéronautique(spécifiquement les hélicoptères). Avec six in-génieurs, son bureau d'études a développé unegamme d’appareils de mesure dont la sociétéassure la fabrication, la maintenance et la dis-tribution au plan mondial. Ces équipementssont utilisés pour des analyses vibratoires mo-teur, réglages de voilures d’hélicoptères etd’hélices d’avions, groupes de démarrage,pompes de ravitaillement…. Avec des clientsprésents dans 35 pays, elle intervient aussibien pour le civil que le militaire avec de groscontrats en cours pour le compte du ministèrede la défense.Tél. : 01 30 75 15 07 - www.semia.fr



DOSSIER

RAPID :un dispositif d’appuià l’innovation RAPID (Régime d'Appui PME pour l'Innovation

Duale) est un dispositif mis en place par la DGA

(Direction Générale de l'Armement) et la DGCIS

(Direction Générale de la Compétitivité, de

l'Industrie et des Services). Cette aide subven-

tionne des projets de recherche industrielle ou

de développement expérimental intéressant le

secteur de la défense. Le dispositif RAPID est

ouvert en permanence et les projets peuvent

être déposés à tout moment. Les projets éligi-

bles doivent être innovants, à fort potentiel

technologique et présenter des applications à

la fois sur les marchés militaires et civils. S'ils

doivent impérativement être portés par une

PME ou une entreprise de taille intermédiaire

indépendante, les projets RAPID peuvent en re-

vanche être collaboratifs et impliquer des par-

tenaires de tout statut (PME, grand groupe,

laboratoire académique, etc.).

La construction du nouveau site industriel (14 bâti-ments, environ 50 000 m2) d’AIRBUS HELICOPTERS(ex Eurocopter) à Dugny et Bonneuil en France, près duBourget, se poursuit. D’un montant de 21,3 M€, ce pro-jet permettra à l'hélicoptériste (premier fabricant d’hé-licoptères civils au monde et l'un des principauxconstructeurs d'hélicoptères militaires) de modernisersignificativement son outil de production de pales d’hé-licoptères et accueillera également les équipes de re-cherche. Ce site dernière génération baptisé “Paris leBourget” regroupera les 750 salariés de l’usine de LaCourneuve, devenue trop étroite. Le site ne sera pasachevé en juin, comme initialement espéré, pour lesalon Bourget, mais devrait être livré en novembre2015. Le transfert du site de production débutera dansla foulée et s’étalera sur une durée de 7 mois pour seterminer en mai 2016.

Changement de raison sociale chez EadsLe groupe EADS avait à cœur de trouver une marquepuissante pour toutes les branches de l'entreprise. Il ya tout juste un an, le choix s’est porté sur AIRBUS,s’agissant du nom le plus connu. Le géant européen del'aéronautique est désormais constitué de trois divi-sions : Airbus (pour les avions commerciaux), AirbusDefence & Space (qui regroupe les activités spatiales et de défense, notamment les avions de transport militaire)et enfin Airbus Helicopters (qui remplace Eurocopter, pour tous les hélicoptères, qu'ils soient civils ou militaires).Airbus Helicopters emploie à ce jour 22 000 personnes à travers le monde et réalise un chiffre d’affaires de6,3 milliards d’euros.

Airbus Helicopters :le chantier avance

A Argenteuil, Dassault développe une véritable usine numérique. Ainsi organisé,l’établissement optimise l’ensemble du processus de production, avec, à la clé, desgains conséquents en cycles et en temps de fabrication. Le site regroupe 1100 colla-borateurs, qui exercent plus de 50 métiers différents, autour de l’assemblage et l’amé-nagement de fuselages des avions militaires, l’assemblage des tronçons avant des

avions d’affaires Falcon, la fabri-cation de pièces primaires mé-talliques (fraisage, tôlerie,profilés, revêtement, tuyauteries)ou encore les fabrications pyro-techniques. Pour le Rafale, l’éta-blissement réalise les structuresdes tronçons avant ainsi que l’as-semblage, l’aménagement et lesessais des fuselages. Installéconformément à la maquette nu-mérique du Rafale, l’aménage-ment consiste à monter dans lefuselage les circuits électriques

(commandes de vol, masses électriques, contre-mesures, capteurs, antennes…) ainsique le circuit de conditionnement qui assure la pressurisation et le conditionnementde la cabine, le refroidissement des équipements, la pressurisation des réservoirs et ledégivrage. C’est ensuite au tour du circuit hydraulique dont le rôle est de faire fonc-tionner les servitudes (trains d’atterrissage, trappes de train, crosse d’appontage) etles servo-commandes. Enfin, le circuit carburant assure la distribution du kérosène desréservoirs des moteurs et les transferts d’un réservoir à un autre, permettant de toujourséquilibrer l’avion. L’ensemble de ces circuits représente 25 km de câblages électriqueset environ 800 tuyauteries, soit près de 1800 mètres de tube et 20 000 points de testsélectriques. Les fuselages sont alors prêts à recevoir la voilure, la dérive et les mo-teurs, pour être mis en vol sur le site Dassault Aviation à Bordeaux Mérignac.Tél. : 01 34 11 85 85 - www.dassault-aviation.com

Dassault : les fuselages de Rafale prennent corps à Argenteuil


Fier d’évoluer au sein d’une “vraie industrie”, ThierryGAIFFE, polytechnicien de formation, confie n’avoir ja-mais été attiré par les grands groupes. “Je préfère évo-luer au sein d’entreprises à taille humaine, où tout lemonde partage la même ambition commune“, confie-t-il. Au cours de sa carrière, ce quadragénaire a participéà quelques belles réussites, en cofondant une entre-prise, qui, lorsqu’il cède ses parts, affiche un chiffred’affaires de 40 millions d’euros et compte 250 colla-borateurs. Pour Thierry GAIFFE, il n’y a pas de doute,l’innovation est une des clés de la croissance. “Nousdéposons à minima un brevet par an.” Pour tenir cerythme, Elno compte en interne une quarantaine d’in-génieurs, qui planchent sur le développement de sys-tèmes de sonorisation et de diffusion d’informations dehaute qualité, dédiées aux acteurs de la défense et dela sécurité publique, du transport, de l’aéronautique etde l’industrie. L’entreprise conçoit non seulement sesproduits propres, mais conserve également la maitrisede toute la chaine de valeur en assurant l’assemblageen interne et les opérations les plus délicates (la fabri-cation de certaines pièces électroniques et mécaniquesétant confiée à des sous-traitants).

Le militaire, un marché historiqueLe cœur technologique d’Elno est l’électro-acoustique,alliant les capteurs aux électroniques et au traitementdu signal. Pour le secteur de la défense et de la sécurité,la société produit des systèmes d'interphonie permet-

tant de communiquer à bord des véhicules les plusbruyants. La PMI fabrique également des casques deprotection des oreilles, équipés de la technologie ActiveNoise Réduction (qui atténue le bruit sourd de la cabine)et permettent, de communiquer avec l’ensemble descombattants connectés. La PMI a récemment lancé unnouveau réseau d’interphonie tout numérique, faisantl’objet d’un brevet et équipe aujourd’hui l’ensemble desvéhicules blindés de l’armée de terre française. Mais lepetit “bijou” de l’entreprise reste sans nul doute lecasque ostéophonique, utilisant une technologie uniqueau monde. Cet équipement de tête audio permet auxfantassins de communiquer par radio sans se couvrir lesoreilles et sans avoir de micro devant la bouche. Elnon’a eu de cesse, ces dernières années, de l’améliorer.Cette technologie qui fonctionne par conduction os-seuse, soutenue par plusieurs brevets, récupère les vi-brations de la mâchoire et restitue uniquement la voixde la personne, en filtrant tout le bruit environnant.

Des applications civiles“Les budgets militaires ont été globalement réduits,même si les PME ont pu bénéficier d’un maintien desprogrammes grâce au pacte Défense PME, mis en placeil y a deux ans. Ce dispositif vise à faciliter l'accès despetites entreprises aux marchés du ministère de laDéfense et à soutenir financièrement l’innovation.Néanmoins, cela ne suffit pas, indique Thierry GAIFFE.Elno a l’avantage stratégique d’être présent sur deuxautres gros marchés : l’aéronautique (avec des microsdestinés aux pilotes de lignes, des casques pour le tar-mac…), mais aussi le ferroviaire, qui représente 40%du CA. Dans ce domaine, l’entreprise fabrique des sys-tèmes complets d’information passagers embarqués

(alarme, interphone, plan deligne…), ainsi que des sys-tèmes au sol, que l’on re-trouve aujourd’hui dans lamoitié des gares françaises.“Depuis quelques années,nous avons fortement atta-qué l’international. Ce viragestratégique ciblé sur l’exportnous permet, depuis 6 mois,de redynamiser le carnet decommandes. Notre objectifest de faire passer la part duchiffre réalisé à l’export de20% à 50% dans les annéesà venir.” De belles affaires seprofilent, comme le projet dumétro de Delhi. Pour accom-pagner cet axe de développe-ment, Elno s’appuie sur un

réseau de partenaires distributeurs, présents dans plusde 40 pays (Europe, Moyen-Orient et Asie) et possèdedeux filiales en Allemagne et en Italie, chargées surplace du support technique et de la commercialisation.La PMI n’exclue pas, à terme, de s’implanter en Inde,où elle a déjà acté la présence d’un VIE (VolontaireInternational en Entreprise).

Active au niveau professionnel, Elnoest représentée dans plusieurs groupe-ments : le Comité Richelieu, associa-tion des PME innovantes ; laFédération des Industries Ferroviaires(FIF) et le Gicat, Groupement desIndustries Françaises de DéfenseTerrestre et Aéroterrestre. Pour le PDG,les PMI ont tout intérêt à faire du net-working, à partager leurs compétenceset à se rassembler pour mieux fairepasser leurs intérêts, notamment dansle domaine militaire, “où le maintiendes opérations à l’étranger ne supporteaucune économie, au risque de mettreen danger les soldats en mission sur leterrain, faute d’équipements adaptés.”Tout récemment, Elno a également re-joint l’ADPAVAB, l’association des in-dustriels d’Argenteuil - Bezons, afin dedévelopper les contacts et les relationssur le territoire.


La société Elno est née en 1927.PMI indépendante française aucapital 100 % privé, l’entreprise estspécialisée dans la conception et lafabrication de systèmes decommunication pour lesenvironnements complexes. Ladéfense représente près de 40% deson chiffre d’affaires, avec desproduits hautement technologiques,tel que le bandeau ostéophonique,casque futuriste qui fait déjà l’objetde trois brevets mondiaux. ThierryGAIFFE, président d’Elno, qui arejoint la société il y a 4 ans, mèneune politique d’innovation “àmarche forcée” et s’attache, depuisson arrivée, à développer l’export,avec des objectifs affichés àl’international. Retour sur cettesociété de 120 personnes, installée àArgenteuil, qui s’appuie sur unestratégie marketing proactive pourgagner des parts de marché hors denos frontières.

Elno, nouvelle stratégie dans le viseur entreprise du mois

Activité : Conception et la fabrication de systèmes de communication en environnements complexes.Effectif : 120 personnes - Chiffre d’affaires : 20 millions d’eurosAdresse : 43 rue Michel Carré - 95100 Argenteuil - Tél. : 01 39 98 44 44 - www.elno.fr


11

Etiez-vous “programmée” pour reprendrel’entreprise fondée par votre grand-père ?En réalité, à la maison, mon père ne parlait jamais deses affaires. Il nous disait : “Plus tard, vous ferez ce quevous voudrez”. A un moment donné, des acquéreurs po-tentiels lui ont fait une offre pour reprendre l’entreprise.Pour moi, les choses n’étaient pas du tout écrites. Demon côté, j’ai fait une école de commerce, puis, aprèsavoir travaillé un temps dans l’immobilier, je l’ai rejointpour mettre en place de nouveaux outils de communi-cation et m’occuper des questions internes à la société.Au départ, je ne me voyais pas rester, cela ne faisaitpas partie de mes projets. Et puis finalement, mon pèrem’a demandé quelles étaient mes intentions et si jesouhaitais pérenniser l’entreprise. Il est vrai que j’étaisattachée à ce bel outil de travail. Assez naturellement,j’ai accepté de le suivre : “Puisqu’on est ensemble, oncontinue !”. Aujourd’hui, tout est bien structuré et cadrésur le plan organisationnel. J’avais 30 ans lorsque j’airepris officiellement les rênes de la structure, peu avantle décès de mon père.

Etre une femme dans une PMI industrielle :comment l’avez vous abordé ?J’ai cinq frères, j’ai donc grandi entourée de garçons.

Ainée de la fratrie, j’étais en quelque sorte le chef detribu, un rôle que j’ai transposé sans mal dans l’entre-prise, où nous comptons deux tiers d’hommes. Quand jesuis arrivée chez Patry, j’ai été bien accueillie mais j’ai ra-pidement constaté que les femmes avaient peu d’auto-nomie, bien qu’ayant des compétences. Au fil du temps,elles ont pris plus de pouvoir et sont aujourd’hui totale-ment intégrées à la démarche commerciale. Pour assu-rer le passage de flambeau, mon père m’a introduiteprogressivement auprès de ses clients. Le courant estbien passé. J’ai été acceptée sans difficulté et j’ai rapi-dement pris mes marques. J’aime le contact et leséchanges, tout cela s’est donc fait assez naturellement.En interne, là aussi, les relations que j’entretiens avecmes collaborateurs sont constructives et sereines. Nousavons partagé une soirée festive en fin d’année dernièrepour les 65 ans de Patry, qui a fait l’unanimité. Cette dateanniversaire a été l’occasion de réfléchir collectivementà une communication sur les valeurs de l’entreprise où

chacun a pu, librement, exprimer ses idées. Nous enavons tiré trois mots clefs illustrant les forces de Patry :« agilité, confiance et audace », un état d’esprit que nousmettons en valeur auprès de nos clients et qui a donnénaissance à un “cri de rassemblement” : ACA !

Comment voyez-vous l’avenir ?Nous comptons plus de 4 000 clients à travers le monde.Cette clientèle va du parc d’attractions « petit train »jusqu’à l’industriel spécialisé dans les charpentes mé-talliques, en passant par l’industrie automobile, le nu-cléaire ou les travaux souterrains. Les zones portuaires(voies de grues), portiques et autres ponts roulants fontégalement appel à notre savoir-faire. Pour continuer ànous développer, nous espérons et militons pour la re-prise du Fret. La croissance passe aussi par le lancementde nouveaux chantiers de travaux publics et de projetsindustriels. Par ailleurs, depuis 7 ans, mon frère, Pierre,a rejoint l’entreprise pour développer la partie export,qui représente désormais près de 30% du chiffre d’af-faires. Nous avons identifié des fournisseurs à travers lemonde pour mieux nous adresser à l’ensemble des mar-chés et exportons vers 127 pays, répartis sur les 5 conti-nents. La société a multiplié sa présence sur les salonscomme le SEPEM à Douai, InnoTrans à Berlin ou le SIFER(Lille) en mars. Nous menons aussi des projets de recru-tement, notamment une personne qui aura en charge ledéveloppement commercial pour créer de nouvelles op-portunités de business, une assistante export ainsi qu’unresponsable communication, pour développer notreimage. L’avenir de l’entreprise passera aussi, sans doute,par certains choix stratégiques.

Femme de terrain, très relationnelle,Laurence PATRY, continue de fairevivre avec énergie et enthousiasme ce bel héritage familial.Avec honnêté et franchise, elle parvientà manager son équipe dans un environnement convivial, participe à denombreux réseaux (Femmes chefs d’entreprise, Centre des jeunes dirigeants, Association des entreprisesdu Haut Val-d'Oise), tout en menant defront une vie de famille bien remplie,auprès de ses deux jeunes enfants de 3 et 6 ans.

Spécialiste du rail et de la manutention sur rail Effectif : 32 personnes / Un site de 8,5 ha - Chiffre d’Affaires : 9 millions d’eurosBureau et atelier : 24 rue du 8 mai 1945 - 95340 PersanTél. : 01 39 37 45 45 - http://www.patry.fr

Une personnalité affirmée,un tempérament énergique,Laurence PATRY, 43 ans, avite trouvé sa place dans

l’entreprise familiale, créée en1949, dont elle a officiellementrepris la direction en 2002,

succédant à son père. La société Patry (32 personnes) s’impose aujourd’hui commele spécialiste du rail, de la manutention surrail et du locotracteur. L’activité se répartitentre le négoce de rails (2 000 tonnes enstock fournis par Arcelor et Tata Steel), la

conception et la réalisation de matériel de manutention sur rail et laremise à neuf d’engins de traction pour les entreprises embranchéessur le réseau RFF. Un univers très industriel et masculin que cette di-rigeante, en tailleur et talons, a dépoussiéré, revisitant les méthodesde travail, modernisant l’outil de gestion et développant l’internatio-nal. Rencontre avec une femme dynamique, qui a su créer une vraiecohésion en interne et fédérer ses équipes.

femme du mois


Laurence PATRY, directrice générale de la société Patry


12

Programme 1er semestre 2015

InfosACE

Vie du club…


Assemblée générale chez Pyramide

L’Assemblée Générale du club s’est déroulée le 20 février dernier chez notreadhérent, Bernard Sagnet, qui dirige lecentre d’Affaires Pyramide. Après avoirdéveloppé une société de transport qu’ila récemment revendue (Sogedem), il sedédie aujourd’hui pleinement à cette activité immobilière en développement.Le lieu, “délire d’architecte” en forme depyramide et au plafond de verre, né il y a25 ans, est implanté dans un parc paysager de 3500 m2. Un second bâtiment est dédié à des activités d’entreposage / stockage, de 20 à 1000 m2, le tout totalement modulable.Ce lieu atypique accueille aujourd’huiune douzaine d’entreprises de services,dans des domaines aussi variés que lesressources humaines, la communication, la protection/fermeture de bâtiment, le transport ouencore le conditionnement. Nous avonsété reçus dans la salle du haut, vaste ettrès lumineuse, pour dresser le bilan del’année écoulée.

En préambule, Virginie PAVIOT, la présidente arappelé que le club comptait désormais 98adhérents dont 31 nouveaux inscrits en 2014.

12 animations en 2014 :JANVIER : Galette des rois au Comfort Hôtel FÉVRIER : Assemblée Générale chez SiremballageMARS : Déjeuner des femmes au Moulind’OrgemontAVRIL : Speed Business Meeting à Université deSaint-Martin à Cergy-Pontoise AVRIL : Crédit du Nord “Mieux comprendre le

métier de la banque” au Comfort HôtelEragny. Intervention de Philippe LESAFFREMAI : Visite d’Olivarius Apart’Hotels Rencontre des réseaux d’entreprises du Vald’Oise (soirée Coaxion)JUIN : Garden Party au Cabinet Malcor etde Clairval à Pontoise JUILLET : Compétition de golf àAbleiges avec l’ADPAVAB SEPTEMBRE : Rencontre chezInitiactive 95 à Cergy St Christophe.Bernard SAGNET, administrateurd’Initiactive, impliqué dans la créationd’entreprise depuis près de 25 ans, estintervenu pour redire un mot sur cetteassociation. Suite à la rencontre du 11 septembre, plusieurs dirigeantsont manifesté leur intérêt pour épau-ler et parrainer des porteurs de projet.Les premiers accompagnements de-vraient démarrer prochainement.Bernard SAGNET a également an-noncé qu’Initiactive participait à lacréation d’un fonds de croissance avecl’Aface et Réseau Entreprendre (financé parl’Aface et la Région), destiné à accompagner lacroissance d’entreprises ayant entre 3 et 7 ansd’existence. L’objectif est de les aider à se déve-lopper, à créer des emplois et/ou à faire de lacroissance externe. Le montant octroyé pourraaller jusqu’à 25 000 €. OCTOBRE : Speed Meeting chez Olivarius “2 mi-nutes pour convaincre” en partenariat avec lesassociations de chefs d’entreprise de Jouy LeMoutier et d’Ennery et le soutien de la Chambrede Commerce et de la Communautéd’Agglomération de Cergy-Pontoise

NOVEMBRE : Tournoi Tennis de Table avec l’ASPontoise Cergy tennis de tableSpeed recrut à l'Université de Cergy-Pontoise,organisé par le Carrefour EnseignementSupérieur Entreprises (CESE95) DÉCEMBRE : Soirée Ascensionnelle au Block Out

A noter que trois mandats ont été renouvelés :celui de Virginie PAVIOT en tant que présidente,de Bernard SAGNET (vice-président) et deB’tissam TATI (administratrice).

Tél. : 01 34 25 97 08 [email protected]

En 2015, après la Galette des rois au Centaure (Cergy-Pontoise) et l’assembléegénérale chez Pyramide, les animations seront nombreuses au 1er semestre :

Vendredi 6 mars à 12h à Argenteuil : Déjeuner des Femmes au moulin d’Orgemont Programmé avec l’AIBT (association interentreprises des bassins territoriaux centre Val d’Oise), présidée par Nicole SENECAL et les FCE, présidéepar Anne-Laure NABAT FLECHER. Comme chaque année, les adhérentes, sympathi-santes et amies sont conviées à se retrouver pour partager un moment convivial. Inscription au 01 34 25 97 08 - [email protected]

Lundi 9 mars : salon Effervescence : L'ADPAVAB s’est rapprochée de l’AIBT, du club ACE et de l’AEPF pour organiser, àArgenteuil, la troisième édition de son Salon interentreprises consacré aux mé-tiers de l'industrie. Ouvert à tous, ce salon professionnel se déroulera dans lasalle Jean Vilar à Argenteuil. Une opportunité pour échanger, faire connaître sonmétier et rencontrer des chefs d'entreprise, ponctuée de deux conférences.

Programme de la journéePour les exposants - 9 h 30 : Rencontres inter-exposants 10 h 30 : Ouverture au public11 h 30 : Conférence CMGM (Caisse Mutuelle de Garantie de laMécanique) animée par Martine CLEMENT, présidente, et Céline IACOBELLI, dela Direction du Financement des Entreprises, sur le thème “SOFIRIF fusionne

avec CMGM”. L’intervention portera sur la présentation des outils financiers(système de contre garantie / Croissance PMI / garantie financières pour ICPE /Partenariat avec Crédit Coopératif prêt croissance et prêt innov&plus) et la miseen avant de la récente fusion avec SOFIRIF, ancienne coopérative financière trèsprésente sur le secteur des PME/PMI. www.cmgm.pro12 h 30 : Inauguration du Salon Effervescence 2015, en présence des per-sonnalités et présidents d’associations partenaires 14 h 30 : Conférence Comité Mécanique d’Ile de France, animée par Jean-Michel RICHOMME, Délégué Général, pour présenter l’action régionale ‘‘Mise àdisposition d’un 1er robot dans les PME/PMI’’, opération, conçue par leComité Mécanique et financée par le Conseil Régional d’Ile de France, visant àfaciliter l'intégration d'un 1er robot par son installation au sein du process de pro-duction pendant une période d'essai. www.comitemeca-idf.comInscription auprès du réseau Coaxion Val-d'Oise sur :[email protected] - www.adpavab.com

Animations à venir : Une rencontre avec le nouveau Préfet, Yannick BLANC ; Speed-meeting ; rendez-vous sur “la nouvelle réforme sur la formation”; visite d’entreprise chez RolandMONET (Alcoa) ; Garden Party au Château de Reilly avec Angélina FEYTE.Enfin, avant la trêve estivale, le club organisera son incontournable compétitionde golf, le 2 ou le 9 Juillet (lieu à définir).

Ci-dessus : de gauche à droite, Bernard SAGNET, Corinne MAITRE et Virginie PAVIOT

Ci-dessous : les locataires du centre d’affaires Pyramide



Galette chez les adhérentsdu CentaureLe mardi 27 février, les entreprises adhérentesdu Centaure, ensemble de bureaux situé au parcde l’horloge à Cergy St Christophe, se sont as-sociées pour organiser un cocktail déjeunatoiresuivi de la galette (rendez-vous annuel qui ren-contre toujours un franc succès). Nous avons pu découvrir Ergalis, dirigée parMyriam RANGAN, société d’intérim et de recru-tement spécialisée dans les métiers de l’électri-cité et de la plomberie;le cabinet d’avocats Guegan-Guerrier-Palomero s ( r eprésenté par Caro l ine PALOMEROS);l’étude des huissiers SCP Robert-Patte-Khiari, qui compte une quinzaine de collabo-rateurs (représentée par Catherine ROBERT);la société MF Promotion, agence conseil encommunication, dirigée par Virginie PAVIOT,nous a également ouvert ses portes pour nous

faire découvrir ses activités dans la création ré-dactionnelle et graphique. En tant qu’éditeur dumagazine Contact Entreprises, elle avait mis àdisposition tous les numéros parus depuis sep-tembre 1992 (collectors). Angelina (Château deReilly) a assuré la prestation dé-jeunatoire, très copieuse,comme à l’habitude et de qua-lité. Cette animation a rassem-blé près de 110 personnes(adhérents, clients, sympathi-sants, amis, sociétés voisines),venues partager un momentconvivial en toute décontrac-tion. Nous avons été très tou-chés par cette participationmassive, qui a permis d’échan-ger, comme à l’habitude, dans lasimplicité et la bonne humeur.

Infos AdhérentsServices Éclair’, nouvelleoffre pour le grand publicDirigée par Marie-Noëlle MOAL, basée 14 ruedu Petit Albi à Cergy, l’entreprises a lancédébut janvier un site marchand destiné augrand public : www.maloupiote.fr. Jusqu’à présent, la société, importatrice dematériel d’éclairage intérieur (tertiaire, com-mercial et industriel) et extérieur (façades,parking, point d’eau) s’adressait essentielle-ment aux professionnels. Elle propose désor-mais de mettre à la portée du plus grandnombre, une très large gamme de luminairesdesign et de qualité pour l'éclairage résidentielintérieur et extérieur.Tél. : 01 34 33 00 00www.facebook.com/maloupiote

Au Village de Nounours :une nouvelle crèche à CergyAu Village de Nounours continue de grandir.Après Eragny, Filomène GUILLARD a inauguréune seconde crèche à Cergy St Christophe, quia ouvert ses portes le 2 janvier 2015. Le

concept est toujours le même : la micro-crèche accueille uniquement 10 enfants de3 mois à 4 ans, sous la responsabilité d'unpersonnel qualifié, avec une amplitude horairelarge, de 7h00 à 20h00 (du lundi au vendredi).L’inauguration s’est déroulée le 28 janvier2015, en présence du maire de Cergy, Jean-Paul JEANDON, de Sanaa SAITOULI, élueà la petite enfance et d’Elena LUBUELA, direc-trice de la petite enfance, ainsi que des enfants, des parents et du personnel. Lamicro-crèche est située au 1, rue de la grandeourse à Cergy St Christophe. Dans la foulée,un 3e site (rue Ampère) à Pontoise a été ouvertle 2 février dernier.Tél. : 06 51 94 33 32 - 09 52 07 81 91 [email protected]

Entretien professionnel : KG Conseil vous accompagneDans le cadre de la réforme de la formation, lesalarié bénéficie désormais tous les deux ansd'un entretien professionnel avec son employeur, consacré à ses perspectives

d'évolution professionnelle, notamment entermes de qualification et d'emploi. Cet entre-tien ne porte pas sur l'évaluation du travail dusalarié. KG Conseil, cabinet spécialisé en ac-compagnement des personnes et des entre-prises dans la gestion des compétences et desparcours professionnels, propose l’externalisa-tion de cet entretien professionnel, notam-ment pour les petites entreprises qui n’ont pasde structures RH. “Les dirigeants n’ont pas for-cément le temps ni la compétence pour réaliserce type d’entretien, qui doit aider le salarié àanticiper, à se projeter et permet de faire lepoint. C’est l’occasion pour les collaborateursde se poser certaines questions (comment faireévoluer mon poste ?) et de s’informer sur lesdispositifs existants.” Karine GASCON et sonéquipe démarreront dans les prochaines se-maines une première mission avec l’UNICEFpour réaliser l’entretien professionnel d’unevingtaine de collaborateurs.Tél. : 01 30 38 09 93 [email protected]

e



Fernando MARIA, expert comptable et commissaire auxcomptes, a grandi dans un milieu d’entrepreneurs. En 1999,il s’inscrit à l’ordre et lance son cabinet avec 2 collabora-teurs. Le cabinet FIMA est créé en 2000, installé au cœur dePontoise, et compte aujourd’hui 8 salariés. Le dirigeant pri-vilégie une approche locale, et un service client personnalisé.Avec une stratégie “full services”, il se spécialise notammentsur la cession/acquisition d’entreprises. L’idée est d’être enmesure de répondre à l’ensemble des besoins du client, enintégrant aux métiers de la comptabilité, l’indispensableconseil fiscal, juridique et patrimonial auquel aspirent les di-rigeants de PME. Fernando MARIA, qui prône dans son en-treprise un management participatif, veut continuer à faire

grandir FIMA. Il est entouré d’une équipe impliquée, pour un service al-liant qualité et dynamisme. Sa stratégie d’ouverture propose de nou-veaux services pour les entreprises innovantes (JEI, CIR…) et unaccompagnement intégral au financement (banques, levées de fonds,financement participatif). Impliqué et volontaire, Fernando MARIAprendra la présidence du Rotary Club de Pontoise le 1er juillet 2015. A46 ans, père de 3 enfants, ce sportif (qui pratique le ski et la course àpied), amateur de vin, est prêt à relever de nouveaux challenges.Tél. : 01 30 30 89 00 - [email protected]

Fernando MARIA, FIMA Conseil

InfosACENouveauxAdhérents

Gérard LARDEUR est chargé d’af-faires pour le compte de la sociétéETIT, intégrateur de solutionsréseaux informatiques et télécom.Ce lillois d’origine, 53 ans, a dé-marré comme monteur dans lesannées 80 et poursuivi toute sacarrière dans le monde des ré-seaux informatiques et la télépho-nie, d’abord en tant que monteur,puis technicien et chargé d’af-

faires. Dans le cadre de la formation continue, ilvalide en 2000 un CES (certificat d’enseigne-ment spécialisé ingénierie réseaux). Il y aquelques mois, il rejoint la société ETIT (50 col-laborateurs), spécialisée dans les solutions opé-rateur “fixe, mobile et Internet”, implantée surquatre sites : Saint Ouen (siège), Cergy, Meaux etLille. Grâce à une offre globale, Etit cherche à sepositionner comme un interlocuteur unique et àoptimiser les coûts de communication de sesclients, avec des pack tout compris incluant voixdata, architecture réseaux, déploiement de ré-seaux informatiques, offre mobile, maintenanceou encore télégestion…). La PME est aussi mem-bre de Resadia, association d’intégrateurs qui luipermet de bénéficier d’une couverture nationale,d’obtenir les meilleurs prix d’achat et d’accéderà des marchés nationaux comme celui del’UGAP. Son temps libre, Gérard LARDEUR lepasse en pratiquant la marche, le footing, laphotographie et joue de la guitare. Tél. : 01 30 31 01 02 / 06 38 83 03 [email protected] - www.etit.fr

Gérard LARDEUR, ETIT

Déjà adhérente en 2008, Véronique PIZZAFERRI rejoint une nouvelle fois le club ACE pourle compte de la SARL Grégoire et Associés (Cergy), au sein de laquelle elle travaille depuisplus de 25 ans, en tant qu’expert comptable et commissaire aux comptes. D’abord asso-ciée, elle y œuvre depuis ces 12 dernières années en qualité de Directeur Général Délégué,puis gérant . Âgée de 50 ans, cette passionnée de danse classique, littérature et de pein-ture a été également expert judiciaire près de la Cour d’Appel de Versailles pendant plusde 15 ans. Depuis septembre 2014, elle co-préside avec Gilles ROUSSEAU, RéseauEntreprendre Val d’Oise, association qui soutient la création et la reprise d’entreprises surle département. Créé en 1973, Grégoire et Associés est un cabinet à taille humaine de 50personnes structuré en 7 bureaux sur Paris, Cergy Pontoise, Reims, Nancy, Strasbourg,Vannes et Dijon et disposant de services spécialisés en paies et droit social (basés à Cergy)et en droit des sociétés et fiscalité des personnes. Le bureau de Cergy est particulièrement

spécialisé dans le domaine du social, l’accompagnement des PME /TPE et la recherche de financement grâceà des partenariats mis en place avec les banques du Val d’Oise.Tél : 01 34 22 00 84 - [email protected] - www.sagg.fr

Véronique PIZZAFERRI, Cabinet Grégoire et associés

Créatrice de LCK (La Communication Kervéguen),Dorothée DE KERVEGUEN, 45 ans, diplôméed’une licence de LEA (langues étrangères appli-quées) à la Sorbonne, et de l’ISERP, école desprofessionnels de la communication, a passé20 ans en tant qu’attachée de presse et respon-sable communication presse en agences, princi-palement sur Paris. Son domaine de prédilection: le tourisme, l’art de vivre et l’hôtellerie. Bien in-troduite dans ces milieux, elle possède un solidecarnet d’adresses, mais ne souhaite pas resteruniquement cantonnée à ces secteurs. Il y a un

an, elle décide de monter sa structure pour mieux concilier vie pro-fessionnelle et vie privée. Dorothée DE KERVEGUEN intervient dansles RP, mais peut aussi accompagner les entreprises et les dirigeantsdans leur communication globale et sur toute la partie rédaction-nelle. Installée à Vigny et mère de trois enfants, elle pratique le ten-nis régulièrement.Tél. : 06 22 27 63 88 - [email protected]

Dorothée de KERVEGUEN, LCK



Angelina LEITE, 55 ans, travaille dans le domaine de la restauration -traiteur depuis près de 20 ans. Après avoir débuté sa carrière profes-sionnelle dans la parfumerie, elle rejoint la société franck BriandTraiteur à Cergy où elle s’occupe du développement commercial. Sonmari est responsable de production dans la même entreprise. Le cou-ple cherche alors à se mettre à son compte et rejoint le château deReilly, dont ils reprennent en 2011 la gérance. Angelina et Olivier ex-ploitent aujourd’hui trois sites prestigieux : le château de Reilly, quisurplombe un parc de 12 hectares (capacité de 200 personnes), ledomaine de St Germer situé également à Reilly (80 adultes), ainsi quela Grange des Triplés dans l’Eure (160 personnes), avec possibilité d’hé-bergement sur place. Les lieux sont très prisés pour les mariages, sé-minaires, repas de fin d’année… Olivier, qui travaille dans la

restauration traiteur depuis l’âge de 14 ans, propose une cuisine maison tradition-nelle de qualité. Le couple intervient également pour des prestations extérieures(comme lors de la Galette ACE), épaulé par 5 collaborateurs à temps complet, ainsique des extras.Tél : 03 44 49 03 [email protected] - www.chateaudereilly.fr

Angelina LEITE, Château de Reilly

Après 20 ans d’expé-rience bancaire sur lemarché de la PME,Isabelle JEGER, 43 ans,diplômée de l’EM LYON(école de commerce,banque et finances) apris la direction del’agence du CIC CergyEntreprises en décembre2013. Cette agence, si-tuée au 3, allée del’Etoile, rassemble uneéquipe de 11 personnes

dont cinq chargées d’affaires. Elle in-tervient dans l’ensemble du départe-ment jusqu’à la Croix Verte auprèsdes entreprises réalisant de 1,5 à 50millions d’euros de chiffre d’affaires.Pour Isabelle JEGER, l’équipe du CICse distingue par sa réactivité et saproximité. Toutes les opérations sonttraitées et décidées sur place, direc-tement au sein du centre d’affaires.Chaque client est suivi à la fois parun chargé d’affaires et un gestion-naire de clientèle attitré. Mariée,2 enfants, Isabelle JÉGER aime lesvoyages ; elle est aussi amatriced’aviation. Tél. : 01 53 48 67 [email protected]

Après des études à l’ILEPS, l’école supérieure des métiers du sport,Romain BERLAND obtient un MBA en management du sport àl’ESG. Ce sportif inconditionnel, amateur de tennis de table, dis-cipline qu’il continue de pratiquer activement, a réussi à conci-lier vie professionnelle et passion du sport. Après ses études, ilcrée avec plusieurs associés une entreprise, By Night Sport, quidéveloppe un concept original dans l’événementiel sportif. La so-ciété organise des manifestations festives fluo avec du matérielde jeu luminescent. Parallèlement, il rejoint en 2010 la Base deloisirs, (fraîchement rebaptisée Ile de Loisirs de Cergy-Pontoise),en tant que responsable du service promotion, communicationet commercialisation. A 29 ans, Romain BERLAND s’attache à

faire connaître et à valoriser l’ensemble des services proposés par le site(salles, restauration, activités sportives dans le cadre de challenge…) auprèsd’une clientèle entreprises, mais aussi du grand public. Il assure par ailleurstoute l’élaboration du plan de communication (site internet, dépliants, af-fichage, relations institutionnelles, plan media et web, relations media…)pour mieux faire connaître les offres de ce site exceptionnel. Tél. : 01 30 30 87 72 - romain.berland@basedeloisirs95.comwww.cergy-pontoise.iledeloisirs.fr

Isabelle JEGER, CIC Cergy Entreprises

Romain BERLAND, l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise



Changement de direction et d’organisa-tion chez BNP Paribas dans le Vald'Oise. Le groupe renforce ses équipeset sa proximité au service des entre-prises. Dans le cadred'une réorganisation, leschargés d’affaires en-trepreneurs (en chargedu suivi des relationsavec les entreprisesdont le chiffre d’affairesva jusqu'à 2 Millionsd’€), encore physique-ment rattachés àl’agence Quai duPothuis, à Pontoise,s’implanteront en avrilprochain à Cergy (im-meuble Grand Axe),sous la responsabilité dePatrick PELISSIER (quisuccède à Jean-PierreGUÉNARD), directeurcommercial. Les char-gés d'affaires "PME" (chiffre d’affairesde 2 à 50 Millions d’€), jusqu’ici instal-lés au centre d’affaires de La Défense,seront également basés dans les locauxdu Grand Axe, au sein du nouveau cen-tre d'affaires de Cergy, afin d’offrir auxentreprises du Val d'Oise plus d'accom-pagnement et d'expertise de proximité.

Un nouveau directeur de groupePhilippe MORON, 45 ans, a pris la direc-tion du groupe d’agences Ouest Vald’Oise, qui regroupe 200 collaborateurs,22 agences, 1 Espace Entrepreneurs et 1centre Banque Privée. Après une écolede commerce, il intègre, il y a 20 ans, legroupe BNP Paribas, en tant que chargéd'affaires « professionnels », avant dedevenir directeur d’une agence àMaison Laffitte. Il rejoint ensuite la di-rection du groupe où il occupe plusieursfonctions transversales : inspection gé-nérale (audit interne), animation et com-munication commerciale pour les

particuliers, projets stratégiques… Enposte depuis 6 mois dans le Val d’Oise, ilsouhaitait retourner à des missions plusopérationnelles et “terrain”. Son objec-

tif est de maintenir les relations deconfiance existant avec les clients endonnant à la banque une image d’inter-locuteur à taille humaine. Engagé, dési-reux de soutenir les porteurs de projet,de créer des passerelles entre les en-treprises, de développer des relationsentre start-ups et ETI ou encore d’ac-compagner les PME avec l’aide des ré-seaux d’entreprises, Philippe MORON apris en parallèle la présidence du comitéFBF (Fédération Bancaire Française) duVal d’Oise. Lieu de rassemblement, decommunication et de rencontres, le co-mité réunit chaque trimestre une quin-zaine de banquiers de la place,directeurs départementaux des princi-pales enseignes. Il fédère les banquiersautour de leur mission commune, jouel'intermédiaire entre la profession ettous les publics de la banque : mondepolitique et institutionnel, médias,consommateurs, associations profes-sionnelles…

BNP Paribas à Cergy-Pontoise : une nouvelleéquipe aux commandes

On connaissait initialement la structure sous la dénomination ACCET (Associationpour la promotion des Centres de Création d'Entreprises Tertiaires). Cet organismeassocié du Conseil général, dont les missions ont été amenées à évoluer est devenuVal d’Oise Technopole. Val d'Oise Technopole a déployé des savoir-faire pour l'ac-compagnement des entrepreneurs, notamment l’hébergement et le suivi des jeunesentreprises au sein de pépinières, incubateurs et hôtels d'entreprises ou encorel’orientation vers des dispositifs de financement si besoin. Le département lui a en-suite confié la coordination et l'animation de l'offre territoriale en matière d'innova-tion. Val d'Oise Technopole chapote également le Pôle Entrepreneuriat Etudiant pourdonner aux étudiants l'envie et l'opportunité d'entreprendre et d'innover. www.accet.asso.fr

Val d’Oise Technopole a 30 ans

Patrick PELISSIER, à gauche et Philippe MORON, à droite,les nouveaux interlocuteurs des entreprises du département

ENTREPRISES



Le 29 janvier dernier, l’équipe de la Somag, centred’affaires basé à Pontoise, a convié ses locataires,des chefs d’entreprises locaux ainsi que des éluset représentants des institutions locales. Cetterencontre sous forme de petit-déjeuner s’est dé-roulée au sein du Patio, nouveau restaurant frai-chement réhabilité, situé sur le site de la Somag.Cette matinée était l’occasion de présenter la nou-velle stratégie de la Somag, tournée vers sesclients. “Nous désirons mettre à l’honneur nos lo-cataires en les soutenant dans le cadre de leur dé-veloppement”, précise Vanessa COUPIN, quidirige le site. Cet appui passe notamment par lelancement d’un site internet refondu, la mise enligne d’un annuaire des locataires, avec des fichesdétaillées et descriptives. Cette plate-forme nu-

mérique présentera chaque entre-prise, ses activités, mais aussi sesréussites, ses actualités, les lance-ments de nouvelles offres ou ses réa-lisations”. Les locataires pourrontégalement bénéficier d’avantages surde nombreuses offres, proposées parles partenaires (centrale d’achats,produits d’assurance, équipements envéhicule, conseil...). Pour faire vivre etanimer le centre, la Somag organiseraégalement tous les deux mois des ren-contres business afin que les entre-prises se connaissent mieux etpuissent créer du lien entre elles.www.somag.fr

La Somag veut créer plus decohésion en 2015

Le début de l’année 2015 se profile plutôt bien pour la sociétéargenteuillaise ERA-SIB, dirigée par Pierre KUCHLY.Spécialisée dans la conception, la fabrication et lacommercialisation d'électrovannes pour toutes les ap-plications (de la plus simple à la plus complexe), la so-ciété se lance dans de nouveaux projets. Dans unpremier temps, la PMI va doubler sa surface, grâce àl’acquisition des locaux voisins, attenant à ses ateliers.Elle disposera désormais de 1000 m2 au sol et de 600 m2

en mezzanine et va ainsi pouvoir réorganiser, dans les se-maines à venir, l’ensemble de sa production.Ce rachat coïncide avec l’officialisation d’un partenariatmajeur, entre ERA-SIB et la société canadienne HOME-BEAVER, basée à Vancouver, qui vient de lancer un sys-tème automatique destiné au grand public, pourcontrôler et gérer sa consommation d’eau depuisson Smartphone. Le système HOMEBEAVER iden-tifie automatiquement les usages et habitudes del’utilisateur et établit ainsi son profil de consom-mation. Si une seule consommation semble inhabi-tuelle, la personne est alertée en temps réel, oùqu’elle soit, et peut fermer l’eau à distance. C’est surce dernier aspect, et non des moindres, qu’intervientERA-SIB. “Notre bureau d’étude a mis spécialement aupoint une électrovanne wifi bistable (à impulsion électrique), équipée d’undébitmètre qui calcule le débit du réseau d’eau et est capable d’ouvrir et de

fermer à distance l’alimentation, commente PierreKUCHLY. Nous avons investi dans notre outil de

production afin de pouvoir en fabriquer aumoins 200 000 unités, dès la première année.

Ce système est très avant-gardiste et vapermettre à ses utilisateurs d’éviter de

nombreuses contrariétés. Il faut noterque le système HOMEBEAVER peut être

en communication avec tous les ob-jets connectés de la maison. Cette

coopération ouvre des portes àERA-SIB au monde des objets

connectés”.La stratégie de développementà l’international de l'entreprise,

qui s’est intensifiée depuis quelques années, se veut au-jourd’hui payante. Elle lui permet de réaliser près de 60% de

son chiffre d’affaires à l’export, dans tous les pays du monde,grâce à un réseau de distribution dynamique qui s’étoffe régulièrement.

Souvent citée dans la presse et présentée dans les médias, y compris surles grandes chaines de télévision (plusieurs JT à son actif), l’entreprise dé-montre son dynamisme et sa capacité d’innovation, avec d’autres projets enphase de développement, notamment dans le domaine de la sécurité incen-die, des distributeurs de boissons et des machines spéciales.

www.era-sib.com - www.homebeaver.com

ENTREPRISES

Rénovation de la plate-forme logistique d’Emil Frey Group Une philosophie d’entreprise basée sur le professionnalisme et la qualité duservice. C’est l’atout premier du groupe Emil Frey présent depuis plus de 40 ans en France, et qui y exerce différentes activités, principalement liées aumonde de l’automotive. Le groupe est implanté dans le Parc d’Activités desBéthunes, à Saint Ouen l’Aumône. Outre un ensemble de bureaux, un centrede formation technique et des ateliers automobiles, il comprend un centre destockage et de distribution de pièces détachées automobiles de 20 000 m²,hautement spécialisé, sécurisé et performant, dont des marques commeMitsubishi, Subaru, ou Ssangyong notamment, sont partenaires depuis plu-sieurs années. Emil Frey France offre également à ses clients une gestion com-plète du magasinage. Fin 2015, après 18 mois de travaux afin d’optimiser ses prestations et ses capacités, la société exploitera son nouveaucentre logistique entièrement rénové avec 3 cellules de stockage indépendantes, dont 1 spécialisée pour le stockage de produitsréglementés et conforme aux installations classées pour la protection de l’environnement (pièces en plastique et inflammables,batteries, pneus…), 20 quais de chargements, 15 000 emplacements de palettes, 3 niveaux de mezzanines pour le stockage de petites pièces avec un convoyeur. Une présentation de ce nouveau centre sera organisée courant mars 2015. Les sociétés intéressées par cette présentation peuvent prendre contact avec Mme Florence GALLOIS au 01 34 30 62 93

publ

i-inf

o

Era Sib : agrandissement et innovations en marche



ENTREPRISES

Nés il y a plus de 40 ans, les Parcs d’Activitésde St-Ouen l’Aumône comptent parmi les pre-miers nés en France. Pour assurer la gestiondes services communs et l’organisation admi-nistrative de ce territoire en plein développe-ment, la SACV et le GIE sont alors créés. En juin2014, des changements majeurs s’opèrent : unenouvelle équipe, volontaire et motivée, est for-mée pour prendre la suite, constituée d’adminis-trateurs issus du monde de l’entreprise : PierreCOYAUD (Président à titre bénévole), Pierre AL-LAIRE (vice-Président à titre bénévole), PascalBEAUDOIN, Nicole BELLET et Alain RICHARD. Leur objectif : faire un état des lieux, remettre àplat les questions financières, apporter des ser-vices adaptés aux attentes des entreprises etrenouer le dialogue avec les dirigeants desparcs. Après plusieurs mois de travail, l’équipea convié fin janvier les entreprises à une pre-mière rencontre d’information. Une occasiond’échanger et de parler sans langue de bois dela situation et des orientations choisies.

Dès son arrivée en juin dernier, la nouvelle équipes’est mise au travail pour établir un plan d’actionen priorisant les points à mettre en place au plusvite. Mission première : faire baisser le budget defonctionnement et réaliser des économies en di-minuant les coûts liés à la masse salariale. Denombreux contrats ont été renégociés, notam-ment l’entretien, le gardiennage, la sécurité et lesespaces verts, avec une reprise en main des dé-lais de règlement fournisseurs. L’ensemble deces efforts a permis de réaliser près de 400 000euros d’économies, sur un budget annuel de 1,8million d’euros. “Malheureusement, un certainnombre d’entreprises ne se sont pas acquittéesde leurs charges, précise Pierre COYAUD. Nouscomptons 300 000 euros d’impayés sur l’année2014. De ce fait, les économies réalisées serventà couvrir les charges non perçues. Cette situa-tion est injuste pour ceux qui payent. En 2015, leservice recouvrement va continuer son action.Dans un souci de respect de la coopérative etpar principe d’équité, nous gardons un ton fermeet impératif. Il faut rappeler que tous les avis ren-dus par la justice (cours d’appel de Versailles ouParis) nous ont jusqu’à présent donné raison.Dans le même esprit, un effort de recensementsera mené en 2015 pour faire le point sur les en-

treprises installées sur les parcs dont nousn’avons pas connaissance.”

Plus de servicesDans le même temps, l’équipe souhaite renouer ledialogue avec les entreprises, s’ouvrir vers l’exté-rieur et communiquer. “La tâche n’est pas simple,car la multiplicité des structures existantes brouilleles messages. C’est pourquoi, nous avons créé unnouveau nom, une nouvelle marque forte et identi-fiable, pour que les gens ne s’y perdent plus”, in-dique Véronique VALDER, déléguée générale. Exit,les SACV et GIE, jargon jugé trop complexe, placeau “Parc de Saint-Ouen l’Aumône, territoire d’en-treprises”, slogan plus fédérateur, décliné sous laforme d’un logo unique. Afin d’appuyer cette nouvelle communication, uneplate-forme interactive vient d’être lancée, vérita-ble réseau social dédié aux chefs d’entreprises duparc, avec des articles consacrés à la vie des chefsd’entreprises, apportant une synergie géogra-phique et une meilleure connaissance des acteurséconomiques. De nombreux services complèterontau fil du temps le dispositif : annuaire, ressources

ou bureaux partagés, experts recommandés,consultations gratuites, liens privilégiés avec desacteurs économiques locaux, conciergerie... Par ailleurs, dans les semaines à venir, les BB“breakfast business” seront lancés chaque 1er ven-dredi du mois, de 8h30 à 9h30, afin d’aborder unthème spécifique ou tout simplement, de partagerun temps informel. “Nous sommes un relais pourles entreprises des parcs, qui sont toutes socié-taires de la coopérative, poursuit Véronique VAL-DER. Nous avançons dans un état d’esprit “client”,établissons avec elles la feuille de route et lesorientations stratégiques. Chacun a son mot à dire.Trouver des solutions ensemble, échanger, enten-dre leurs propositions, mettre en place des ser-vices, c’est le rôle actif que nous entendons jouer.”Dans cet esprit, un chargé des relations entreprises, Teddy QUESADA ([email protected]) a été recruté, à ladisposition des entreprises tout comme VéroniqueVALDER ([email protected]).

A noter qu’une réunion d’information est également prévue le jeudi 19 mars

prochain pour faire le point sur le déploiement en cours de la fibre optique

sur les parcs.

www.leparcsaintouen.com

Parcs de St-Ouen l’Aumône :renaissance en marche

Augeron entrede nouvellesmainsJoël SALHER cède sa place. Depuis le 1er jan-vier, le dirigeant de la société Augeron, spé-cialisée dans la création et l’aménagement desalles de contrôle, a confié “les clefs de laboutique” à Vincent MOREL, Président de lasociété Dallard. Avec plusieurs entreprises ré-parties sur le territoire national, dont deuxspécialisées dans la conception et fabricationde mobilier technique pour l'aménagement desalles de contrôle, le groupe familial MORELs'inscrit dans une dynamique de développe-ment et de complémentarité d'expertise dansles domaines de la tôlerie et de la menuiseriebois. La société Augeron, grâce à des moyensen matière de bureau d'études, de fabricationet d'installation, intervient quant à elle enFrance comme à l'étranger, dans l'industrie,les services de secours et d'incendie, lestransports, l'eau, l'énergie, l'environnement,les banques, les musées... Ses ateliers sontbasés à Saint-Ouen-l'Aumône.www.augeron.fr

Bag & Packchange d’écrinDepuis 2008, la société Bag and Pack conçoitet réalise des sacs de luxe en papier, pochettes en tissu, boîtages luxe sur mesure,des coffrets, et tout autre packaging de luxe,pour les plus grands noms. Pour accueillir son équipe de 11 personnescomprenant designers, commerciaux et administratifs (la production étant assurée enChine), l’entreprise, anciennement locataire, a acquis près de 300m² de locaux (bureaux ré-novés), comprenant 10 places de parking,dans un bâtiment, rue de la Belle Etoile àRoissy-en-France. Bag & Pack s’est forgé aufil des années une réputation solide auprèsdes plus grandes marques : sacs de luxe pourle Moulin rouge, coffrets pour Lollipops, Sonia Rykiel ou encore Raja. Tél. : 01 49 89 33 00www.bagandpack.fr

L’équipe du GIE, avec au centre Véronique VALDER entourée des “deux Pierre”: Pierre COYAUD, lunette à la main et Pierre ALLAIRE, lunettes sur le nez.



La société Limpid services, implantée depuisune vingtaine d’années à Saint-Ouen l’Aumône, di-versifie son offre. L’entreprise créée par FernandRIBEIRO s’est tout d’abord développée dans le do-maine du nettoyage de bureaux, locaux commer-ciaux et immeubles d’habitation, son cœur demétier historique. Pour répondre à la demande deses clients, le dirigeant a, depuis quelques années,élargi ses activités en proposant un panel d’offrescomplémentaires : l’électricité, la plomberie maisaussi l’entretien des espaces verts. “Nous avonsrecruté un électricien et un plombier, ce qui nouspermet d’avoir toutes les compétences en internepour satisfaire les demandes, sans faire appel àla sous-traitance, précise Fernand RIBEIRO. Nos

clients apprécient d’avoir un unique interlocuteurlorsqu’ils ont besoin de réaliser des travaux com-plémentaires. Ce peut être une mise aux normesélectriques, la réparation ou le remplacement derobinets, une intervention sur le réseau d’évacua-tion ou l’installation de chaudière… En matièred’espaces verts, il s’agit d’entretien courant : tailleélagage, tonte, ramassage de feuilles sous formed’interventions ponctuelles ou de contrats an-nuels.” Employant 25 collaborateurs, Limpid ser-vices s’adresse aussi bien aux entreprises qu’auxparticuliers désireux de confier leurs travaux derénovation à des professionnels.

Tél. : 01 34 40 40 40 - [email protected]

Limpid Services : de la propreté au second œuvre

Porté par la dynamique de son directeur,Lionel VANDERLOOVEN, le Novotel deCergy accueille une équipe commercialefraichement renouvelée, avec FionaTOPPALOFF et Christelle KIEFFER, nouvellesinterlocutrices des clients de l’établisse-ment. Parallèlement à ces changements in-ternes, l’hôtel vient de remplacerl’intégralité de la literie de ses 191 cham-bres, avec des matelas et oreillers à mé-moire de forme et des couettes anti-stress.Pour offrir toujours plus de confort et deservices à sa clientèle, le Novotel de Cergydispose depuis début février d’un abonne-ment presse digitale (“Accor Press”), pro-posant 2700 titres de journaux et magazinesen libre accès. Les clients équipés de ta-blette ou smartphone ont ainsi la possibilitéde télécharger et consulter un très largechoix de titres. A noter enfin qu’en mars,pour toute réservation d’une journéed’étude ou de séminaire, le Novotel offre lalocation de jeux en bois géants pour agré-menter ces événements Entreprises.Contact : 01 30 30 39 47

Novotel Cergy : nouvelle impulsion commerciale

ENTREPRISES

Lionel VANDERLOOVEN à gauche entouré de FionaTOPPALOFF (debout) et Christelle KIEFFER ainsi queJonathan HAECK, responsable restauration

Lemaire-Tricotel poursuit son histoire à St-Ouen-l’AumôneLa société “Lemaire-Tricotel” s’est instal-lée en janvier dernier rue de la Garenne au

Vert Galant. Spécialiste de la clôture, de laprotection périmétrique et du treillage décora-tif, cette entreprise historique, née du rappro-chement de Lemaire et de Tricotel dans lesannées 1950, était implantée depuis 1994 àHerblay. L’entreprise emploie aujourd’hui60 personnes et réalise un chiffre d’affaires de10 M€ par an. Elle commercialise l’activité“clôture et contrôle d’accès” sous la marqueLemaire, développe le treillage décoratif et lesaménagements extérieurs sous le nomTricotel. Le nouveau site de Saint-Ouenl’Aumône, plus adapté à ses activités, a per-mis à la société de passer d’une surface de8000 m2 à 20 000 m2. Présidée par BrunoPAYELLE, l’entreprise est reconnue pour sescompétences, aussi bien dans le secteur dubâtiment que celui du luxe, avec des réalisa-tions prestigieuses (notamment pour son acti-vité liée au treillage décoratif), comme cellesdu Château de Versailles et plus inattenduespour le Ministère de la justice (prisons deLiancourt, Chauconin, ou Poissy). Tél. : 01 30 26 33 44 www.lemaire-tricotel.fr



RoissyBusinessbientôt souspresseIl faut s’appeler Eric VEILLON, avoir le sens durisque et le goût du challenge pour lancer, ences temps compliqués pour la presse, un nou-veau support en version papier ! Homme depresse au sens critique aiguisé, apprécié (etparfois critiqué) pour sa liberté de parole, ilconnaît le Grand Roissy comme sa poche, lesillonne depuis près de 20 ans, et continue des’intéresser de près à ce pôle majeur de déve-loppement à l’échelle européenne. Eric VEILLON dirige l’agence conseil en com-munication VPP et édite différents supports :les 7 éditions de la carte du Grand Roissy, lanewsletter RoissyMail.com, qui compte denombreux adeptes (6200 abonnés, entre 60 et80 000 visiteurs uniques par mois). Il a aussipublié, plusieurs années durant, le magazineBénéfice.net. Il aime “ceux qui font, tous ceuxqui se ... décarcassent” et dans cet esprit,lance un nouveau produit : RoissyBusiness,destiné aux professionnels et à la promotion du territoire qui sera édité à 15 000 exemplaires, en grand format journal,imprimé par l’Imprimerie ultra moderne et performante de Tremblay. Ce nouveau magazine sera diffusé un peu partout, à l’attention des acteurs économiquesdu territoire du Grand Roissy. Pour ce premiernuméro, deux thématiques seront largementmises en valeur, au plan rédactionnel et publicitaire : les chariots élévateurs (et autresmoyens de manutention) et les véhicules utili-taires. On attend impatiemment de le décou-vrir et de le lire. Eric VEILLON (VPP) :01 30 29 04 32 / 06 60 04 69 88

ENTREPRISES

20

Installée depuis ses débuts à Bezons et spécia-liste des énergies renouvelables et des sites iso-lés, la société Energie Douce vient d’acquérirun bâtiment de près de 1000 m2, actuellement enconstruction, à Cormeilles-en-Parisis (BoisRochefort). L’équipe qui compte 10 collaborateurs,intègrera ses nouveaux locaux BBC en septem-bre. Au départ, la société se fait connaître via sonsite de vente en ligne, qui s’adresse aux particu-liers sensibles aux énergies renouvelables, sur le-quel on peut trouver tout type de matériel : kitssolaires et éoliens, économiseurs d’eau, char-geurs de batterie…. Au total, plus de 500 réfé-rences y sont proposés. Aujourd’hui, plus de 90%de son activité est tournée vers l’autonomie éner-gétique ou “comment amener de l’énergie propredans des endroits où le réseau public de distribu-tion n’arrive pas, commente Etienne COTTRANT,responsable marketing de l’entreprise. Nos ins-tallations se retrouvent dans des chalets en mon-tagne ou sur des îles isolées en Bretagne, mais le

gros du business se concentre au Maghreb et enAfrique francophone. En République démocra-tique du Congo par exemple, seuls 10% de la po-pulation a accès à l’énergie, le potentiel est doncimportant.” Dans cette dynamique, la société afortement développé l’export depuis 6 ans et ac-compagne notamment des organisations humani-taires ou de grands utilisateurs. Grâce à sonexpertise, Energie Douce étudie les projets et lesbesoins techniques, choisit les produits adaptésaux environnements extrêmes (chaleur, humi-dité…), puis, assure sur place leur installation etla maintenance. La société se positionne depuisquelque temps sur un nouveau marché qui ex-plose en Afrique mais aussi en France : les lam-padaires solaires, équipés de panneaux et debatteries. Encore embryonnaires il y a 5 ans, cessystèmes sont de plus en plus sollicités par lescollectivités ou les syndicats de copropriété. EnAfrique, ils permettent même d’éclairer des quar-tiers entiers. Pour les mettre en valeur, Energie

Douce prévoit d’en équiperles abords de son nouveaubâtiment, qui comporteraégalement une grosse ins-tallation solaire et desécrans plasma de démons-tration au sein d’un show-room. “Nos clients pourrontapprécier les systèmes enfonctionnement, préciseEtienne COTTRANT. Nouscapitaliserons pleinementsur ce nouveau site, vitrinede notre savoir-faire, pourvaloriser notre activité.”Tél. : 01 30 25 95 35 -www.energiedouce.com

Energie Douce s’agrandit

Le Rotarycélèbre la Saint PatrickLe Rotary Club de Cergy organise un salon de la bière artisanale et de la Pomme à Osny le dimanche 15mars 2015. Il se déroulera au Forum des Arts et des Loisirs, de 10h à 19h. Les producteurs artisanaux debière feront partager et découvrir leur passion de brasseurs à travers leurs productions ; la pommesera mise à l’honneur grâce aux producteurs locaux. Le grand public et les professionnels (hôteliers,restaurateurs, cafetiers, cavistes…) pourront déguster, apprécier et acheter les produits proposés lorsdu salon. Des animations ponctueront la journée : un groupe de musique irlandaise animera la SaintPatrick et le match de Rugby France-Italie, sera retransmis à 16h sur grand écran. Le Rotary Club deCergy versera une partie des bénéfices de cette manifestation au profit de l’I.M.E. d’Osny, InstitutMédico-Éducatif qui accueille des enfants souffrant d'un handicap.Entrée : 2 euros - gratuit pour les – de 15 ansContacts : Monique MARIN-DEGOR, Présidente Rotary-Club de Cergy 2014/2015 : 06 62 74 18 04 etXavier D’HEUDIERES, Rotary-Club de Cergy : 06 26 19 60 33


21

CARNET


Nouveau préfet : Yannick BLANC succède àJean-Luc Nevache Jean Luc NEVACHE, 55 ans, préfet du Val d’Oisedepuis deux ans, a été nommé mi-février coor-

dinateur national dela réforme des ser-vices déconcentrésde l’Etat auprès dusecrétaire général dugouvernement. Sasuccession à la pré-fecture de Cergy estassurée par YannickBLANC, bientôt 60ans, qui était préfetde Vaucluse depuis2012. Le nouveau re-présentant de l’Etat

dans le Val d’Oise a pris ses fonctions le 16 fé-vrier dernier, lors d’une cérémonie officielle. Cetancien normalien, chercheur en sciences so-ciales et énarque, a notamment occupé le postesensible de directeur de la police générale(2005-2008), une direction de la Préfecture depolice qui traite toutes les questions d’immi-gration. Fondateur et gérant d’une société deconseil en mécénat, fondations et gouvernanceassociative (Animus Donandi), il rejoint ensuitele cabinet de Jean-Paul HUCHON, président duconseil régional d'Ile-de-France en tant que di-recteur adjoint (de 2010 à 2012), avant d’êtrenommé préfet de Vaucluse. Parmi ses priorités: l’application des contrats de plan état régionet des contrats de ville. Il se penchera sur l’épi-neuse question des transports. L’enseignementsupérieur et la recherche, la lutte contre le dé-crochage scolaire, l’apprentissage, l’emploi desseniors ou encore le développement écono-mique occupent le dessus de la table.

Stéphanie BARREAU, présidente de 3M FranceElle a officiellement pris ses fonctions le 27janvier 2015 et succède à Koen WILMS, promuvice-président de la région Asie Pacifique de

3M. Agée de 51ans, StéphanieBARREAU est titu-laire d’une maî-trise de scienceséconomiques del’Université ParisX-Nanterre et d’unDESS de contrôlede gestion del’Université ParisIX-Dauphine. Elle aréalisé l’ensemblede sa carrière ausein du groupe

3M, dont elle rejoint la filiale française en1986. Elle y occupe des fonctions finances àresponsabilités croissantes. En 2003, elle estnommée directeur financier du groupe 3M enFrance et devient membre du comité de direc-tion. En avril 2007, elle se voit confier les fonc-tions de directeur général des marchés de lasanté. En février 2012, elle est promue direc-teur financier de 3M Europe de l’Ouest.

Dusan MILUTINOVIC, directeur d’AérovilleDusan MILUTINOVIC, 43 ans, vient d’êtrenommé par le groupe Unibail-Rodamco à la di-rection d’Aéroville, dernier né des centres deshopping du groupe. Après avoir démarré sacarrière dans le négoce international pour lesgroupes Gausepohl Fleisch GmbH et RudnapGroup, il intègre le Groupe Oxylane/Décathlon,de 1998 à 2004. Il y occupe successivement les

postes de directeur adjointde magasins et responsablerecrutement de la directionrégionale Paris Ouest. Il re-joint ensuite LaforêtImmobilier où il dirige unefranchise des Yvelines, puisgère le développement duréseau. En 2009, Dusan MI-LUTINOVIC arrive chezUnibail-Rodamco pour assu-rer la direction de Rosny 2,avant de rejoindre Parly 2 en

tant que directeur jusqu’à décembre 2014. Ilsouhaite aujourd’hui imposer ce centre commele cœur névralgique de la plate-forme aéro-portuaire de Roissy Charles de Gaulle.

Sylvain LE CHATTON, président CESE 95Sylvain LE CHATTON vient de prendre la prési-dence du Cese 95, Carrefour EnseignementSupérieur Entreprise du Val d'Oise, créé en 1995.Cette association est le lien favorisant la miseen relation entre étudiants, établissements, ins-titutionnels et dirigeants d'entreprises pourcontribuer à l'attractivité du territoire et à sondéveloppement économique, social et environ-nemental. Il succède à Amaury SIMON. Le nou-veau président est aussi un chef d’entrepriseaguerri, créateur, il y a 15 ans, de la société Add-On Consulting, aujourd’hui installée à Cléry enVexin, opérateur, hébergeur et intégrateur ensolutions informatiques. Très impliqué dans lavie associative et locale, Sylvain LE CHATTON estmaire de Liancourt Saint-Pierre depuis mars2014 (Oise) et membre du CJD (centre desjeunes dirigeants) depuis 2012.

François SCELLIERPrésident du CEEVO(Comité d’Expansion économique duVal d’Oise), a reçu les insignes del’Ordre du Soleil Levant (équivalentde la Légion d’honneur au Japon),remis par l’Ambassadeur du Japonen France, au titre des actions, qu’ilmène depuis de nombreuses annéesen faveur du rapprochement entrele Japon et le Val d’Oise.

Distinction



Détente

Le Théâtre 95 raconteHannah ArendtLa pièce Amor Mundi (co-produiteavec une compagnie belge) s’inspirede la vie d’Hannah Arendt, philo-sophe allemande naturalisée améri-caine, connue pour ses travaux surl’activité politique, le totalitarisme etla modernité. Amor Mundi retracel’histoire de cette femme et de satribu d’amis qui refusent que lemonde soit un désert. De 1941jusqu’à sa mort en 1975, Arendt avécu aux Etats-Unis. Le récit isole unepartie de sa vie, se recentre sur la pé-riode new-yorkaise, après-guerre.C’est au cours de 5 nuits, épingléesdans certaines époques de leur vieaméricaine, que nous verrons cette“tribu” vivre, s’aimer, parler politique,philosopher, réciter des poèmes, sedisputer, chanter, dans l’intimité de

leur maison, et forger, endialoguant, des idées pourl’amour du monde. En avril : mardi 14 à20 h 30, mercredi 15à 20 h 30, jeudi16 à 20 h 30, ven-dredi 17 à 20 h 30 auThéâtre 95 puis du 9au 19 septembre 2015au Théâtre OcéanNord-BruxellesTél. : 01 30 38 11 99www.theatre95.com

Jusqu’au 28 juin 2015, le musée de Guiry-en-Vexin pro-pose l’exposition temporaire “l’homme est-il un grand singe ?”, conçueà partir d’une exposition venue du muséum de Neufchatel. Elle placele visiteur en situation d'expérimentation et s'interroge, au final, sur laplace de l'homme au sein du règne animal. Sous une approche ludiquede l'évolution de l'homme, elle nous questionne sur nos ressem-blances, dissemblances avec les grands singes, tant physiques et ana-tomiques, que cognitives et intellectuelles. A travers une séried'expérimentations, nous sommes amenés à revisiter nos “à priori”sur nos capacités comparées à celles des grands singes, à utiliser desoutils seul ou à deux, à prendre conscience de soi et des autres, à sedéplacer, ou encore à communiquer. Entrée gratuite Place du château, à Guiry-en-Vexin Tél. 01 34 67 45 07 [email protected]

Julien Doré sort les griffesLe samedi 21 mars, à 20h30, JulienDoré se produira au Casino d’Enghiendans le cadre de son LØVE Tour.Après 2 albums, 2 Victoires de laMusique, plus de 450 000 albumsvendus, et plus de 180 dates deconcerts entre la France, la Belgique,la Suisse et le Québec, Julien Dorérevient avec ce nouvel album dont il aécrit l'intégralité et pour lequel ils'est entouré de ses musiciens descène et amis pour la composition.Un album solaire, dansant, entregroove et mélancolie, les chansonss'enchaînent avec ce subtil mélangede textes élégants et de mélodies en-voûtantes. Deux ans après Bichon,Julien Doré passe du statut d'animal"domestiqué" à celui de fauve (LØVEsignifiant "lion" en danois) et s'ex-prime ici avec davantage de force en-core.3 Avenue de Ceinture, 95880 Enghien-les-BainsTél. : 01 39 34 10 80

L’artisanat s’expose à l’IMA

Sp

ecta

cle

sE

XP

O

La Chambre de métiers et d’artisanat 95 organise le vendredi 20 mars des rencontres professionnelles etune exposition d’artisanat d’art “Matière & décor” à l’Institutdes Métiers de l’Artisanat du Val d’Oise, à Villiers le Bel. Unevingtaine d’artisans valdoisiens exposeront leur savoir-faire etrencontreront des responsables achats des entreprises de l’estdu département (grandes entreprises, architectes, décorateursd'intérieur ...). Les métiers représentés s’articulent autour dutravail de la matière et de la décoration : menuisier, tailleur depierre, ébéniste, peintre en trompe l’œil, ferronnier d’art... Cesrencontres permettent de valoriser le savoir-faire des artisanset de nouer des contacts avec des acheteurs professionnels.Des artisans talentueux made in Val d’Oise à découvrir !

MUSÉE DE GUIRY : homme et singe en question

Institut des Métiersde l’Artisanat,

“Matière & Décor”43 avenue Pierre Sémard

à Villiers le BelRencontres

professionnelles de 8h30 à 12h,

inscriptions : [email protected] 34 35 80 37 -

ouverte au grand publicde 14h à 18h

L’exposition temporaire The Van Gogh expériences’installera au Château d’Auvers du 4 avril au20 septembre 2015.Cet événement propose uneapproche immersive, sensi-ble et décalée des 70 der-niers jours de l'artiste àAuvers-sur-Oise. C’est unregard créatif et artistique,qui est porté sur cette pé-riode à la fois très pro-ductive (il peint 71 toilesà Auvers) et très tour-mentée, qui l’amène àson geste fatal, le 27juillet 1890 et à sondécès, deux joursplus tard. Le collectif

d’artistes professionnels choisi et animé par ArnaudRABIER NOWART s’attache à évoquer les différentesfacettes de cette personnalité hors du commun. Afin

de plonger le visiteur dans une expérience émo-tionnelle et interactive, l’expo-sition utilise des médiums aussi

divers que la vidéo, la mise enabîme, la création de pièces so-

nores et artistiques, issues decertaines œuvres peintes à

Auvers-sur-Oise, art in space, lightpainting, anamorphoses…

Informations pratiques : Du mardi audimanche de 14h à 18h à l’Orangerie

Sud du Château d’Auvers. Tarif : 5 €Tél. : 01 34 48 48 48 www.chateau-auvers.fr

CHÂTEAU D’AUVERS :découvrez the Van Gogh Expérience



St

l


industrie Militaire et défense - Contact Entreprises

Documents

Transcript of industrie Militaire et défense - Contact Entreprises