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1 I. Introduction ……………………………………………………...………………………………..3 II. Termes de references ……………………………………………………………………………..8 A. Objectifs……………………………………………………………………………………....8 B. Produits attendus………………………………………………………………………….…8 C. Etendue de l’évaluation……………………………………………………………………...8 D. Méthodologie de l’évaluation…………………………………………………………….…9 E. Critère de l’évaluation……………………………………………………………………..10 III. Leçons apprises consolidées et recommandations lors de la saison cyclonique 2011 ……...11 A. Préparation………………………………………………………………………………....12 B. Phase d’alerte et évacuation……………………………………………………………….13 C. Gestion de l’information……………………………………………………………….….15 D. Evaluation rapide……………………………………………………………………….…16 E. Coordination générale……………………………………………………………………..17 IV. Planification de la saison cyclonique 2012 …………………………………………………......18 A. Pistes de réflexion pour la planification de la saison cyclonique 2012……………….…19 (i) Principes de Protection (Cluster Protection)…………………………………..….19 (ii) Gestion des abris provisoires (Comité Thématique Abris)………………………..19 B. Planification de la saison cyclonique 2012 par thématiques…………………………….20 (i) Coordination générale de la réponse……………………………………………...21 (ii) Alerte et évacuation, gestion des abris……………………….…………………....22 (iii) Gestion du flux de l’information…………………………………………………..24 (iv) Communication d’urgence……………………………..………………………….25 (v) Rôles des secteurs dans la préparation et la réponse……………….……………27 V. Prochaines étapes et Conclusion ………………………………………………………………..28 VI. Annexes …………………………………………………………………………………………..30

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I. Introduction……………………………………………………...………………………………..3

II. Termes de references……………………………………………………………………………..8

A. Objectifs……………………………………………………………………………………....8

B. Produits attendus………………………………………………………………………….…8

C. Etendue de l’évaluation……………………………………………………………………...8

D. Méthodologie de l’évaluation…………………………………………………………….…9

E. Critère de l’évaluation……………………………………………………………………..10

III. Leçons apprises consolidées et recommandations lors de la saison cyclonique 2011……...11

A. Préparation………………………………………………………………………………....12

B. Phase d’alerte et évacuation……………………………………………………………….13

C. Gestion de l’information……………………………………………………………….….15

D. Evaluation rapide……………………………………………………………………….…16

E. Coordination générale……………………………………………………………………..17

IV. Planification de la saison cyclonique 2012…………………………………………………......18

A. Pistes de réflexion pour la planification de la saison cyclonique 2012……………….…19

(i) Principes de Protection (Cluster Protection)…………………………………..….19

(ii) Gestion des abris provisoires (Comité Thématique Abris)………………………..19

B. Planification de la saison cyclonique 2012 par thématiques…………………………….20

(i) Coordination générale de la réponse……………………………………………...21

(ii) Alerte et évacuation, gestion des abris……………………….…………………....22

(iii) Gestion du flux de l’information…………………………………………………..24

(iv) Communication d’urgence……………………………..………………………….25

(v) Rôles des secteurs dans la préparation et la réponse……………….……………27

V. Prochaines étapes et Conclusion………………………………………………………………..28

VI. Annexes…………………………………………………………………………………………..30

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I. Introduction……………………………………………………...………………………………..3

II. Termes de references……………………………………………………………………………..5

A. Objectifs

B. Produits attendus

C. Etendue de l’évaluation

D. Méthodologie de l’évaluation

E. Critère de l’évaluation

III. Leçons apprises consolidées et recommandations lors de la saison cyclonique 2011……….8

A. Préparation

B. Phase d’alerte et évacuation

C. Gestion de l’information

D. Evaluation rapide

E. Coordination générale

IV. Planification de la saison cyclonique 2012…………………………………………………......15

A. Pistes de réflexion pour la planification de la saison cyclonique 2012

(i) Principes de Protection (Cluster Protection)

(ii) Gestion des abris provisoires (Comité Thématique Abris)

B. Planification de la saison cyclonique 2012 par thématiques

(i) Coordination générale de la réponse

(ii) Alerte et évacuation, gestion des abris

(iii) Gestion du flux de l’information

(iv) Communication d’urgence

(v) Rôles des secteurs dans la préparation et la réponse

V. Prochaines étapes et Conclusion………………………………………………………………..25

VI. Annexes…………………………………………………………………………………………..27

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I. Introduction

Discours de bienvenue de Mr. Bartelus - Représentant du Secrétaire d’Etat

Madame la Directrice de la Protection Civile,

Mesdames, Messieurs,

Je me réjouis que, de concert avec l’ensemble de la population et ses différents partenaires nationaux et

internationaux, le Système national de gestion de risques et des désastres puisse pousser un grand soupir

de soulagement au terme d’une année cyclonique dont on sait qu’elle a été relativement calme dans la

Caraïbe et dans l’Atlantique. En effet, l’année 2011 n’a été marquée que par le passage quasiment en

douceur pour Haïti de deux événements hydrométéorologiques saisonniers : les cyclones Emily et Irène.

C’est le moment de faire d’une pierre deux coups à travers un atelier d’importance capitale pour le

SNGRD : évaluer de la saison cyclonique 2011 et définir les activités de planification pour la prochaine

saison 2012 avec l’espérance que nous serons pas confrontés à des événements extra-saisonniers du type

cyclone Olga qui nous avait malheureusement surpris désagréablement mi-décembre 2007.

Le travail qui regroupera les spécialistes du système pendant trois jours, soit du 30 novembre au 2

décembre 2011 sera un exercice visant à faire le bilan général des actions qui ont été mises en œuvre par

le SNGRD et la communauté internationale avant et pendant les événements de la saison cyclonique

2011. Il s’agira avant tout d’identifier les points forts et les points faibles de ces mécanismes ainsi que les

leçons apprises et les recommandations pour l’amélioration du SNGRD et au final définir les activités de

planification pour la saison 2012 ainsi que les moyens et ressources à mettre en place.

Un ensemble de produits ainsi que des actions de suivi sont attendus de la tenue de cet atelier :

Un rapport de synthèse d’évaluation de la saison cyclonique 2011 ;

La diffusion du rapport au niveau national et international ;

L’intégration des leçons apprises et recommandations dans le processus de révision des plans de

contingence pour la saison cyclonique 2012 ;

Une planification claire et logique de la saison cyclonique 2012.

Concrètement, l’exercice d’évaluation visera en termes de mécanismes, à intégrer toute une gamme

d’activités allant de la préparation à la fin de la réponse et en ce sens inclura tous les volets suivants:

- Les activités de préparation,

- La gestion de l’alerte et de l’évacuation,

- La conduite des évaluations rapides des dégâts,

- Le traitement des données et de l’information publique,

- Les opérations de réponses,

- La coordination générale,

- La désactivation des COU et la transition vers le relèvement / réhabilitation.

Cet atelier sera l’occasion de réunir les acteurs majeurs du système depuis la DPC et le SPGRD

jusqu’aux représentants de la société civile en passant par les représentants des projets d’appui,

membres de la communauté internationale, les représentants de tous les comités départementaux à

travers un coordonnateur technique, un VNU et un expert communication pour chacun des départements.

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En termes de méthodologie, cette évaluation sera réalisée en trois étapes :

- Une étape préparatoire (avant l’atelier) où un formulaire d’évaluation à visée institutionnelle sera

rempli par les participants et renvoyé au comité d’évaluation. Ce formulaire sera une sorte de base de

données qui recueillera les points de vue des secteurs, départements et/ou projets d’appui.

- L’atelier proprement dit dont l’objectif de l’atelier est d’aboutir à une mise en commun / consolidation

des informations et points de vue des secteurs, des départements, des projets d’appui, de la communauté

internationale, de la société civile et de la DPC. Cet atelier se focalisera principalement sur la

coordination générale des interventions, l’évacuation des populations pendant l’alerte et la gestion des

abris et enfin la gestion de l’information et de la communication pendant l’urgence.

- L’étape finale est l’élaboration / validation / diffusion du rapport final dans un délai ne dépassant pas

une semaine, le premier draft de rapport sera élaboré et envoyé aux différents institutions / instances

participantes pour validation.

En termes de critères d’évaluation, il s’agit d’éléments qui ont été établis d’après les grands axes définis

dans le Manuel National d’Opérations du COU, les plans d’urgence départementaux et communaux et les

plans et procédures répondant aux standards internationaux et qui s’échelonnent sur sept niveaux : le

niveau de la préparation, le niveau de la gestion de l’alerte et l’évacuation, le niveau de la gestion de

l’information (traitement de données / information publique), le niveau de l’évaluation rapide, le niveau

de l’évaluation rapide, le niveau des opérations de réponses, le niveau de la coordination générale des

opérations et coordination des structures, et enfin l’arrêt des opérations de réponse et transition vers la

réhabilitation.

Je profite de l’occasion de la tenue de cet atelier pour remercier tant les partenaires nationaux que ceux

de la communauté internationale pour l’aide qu’ils prodiguent au SNGRD depuis l’année 2004 et qui a

commencé à porter fruits notamment à travers les programmes bénéficiant de l’assistance de la Banque

Mondiale, du PNUD, de l’Union Européenne, du gouvernement américain via le US SOUTHCOM sans

oublier l’appui de la Croix Rouge Haïtienne.

Je souhaite bonne besogne à tous les participants à cet atelier qui présente un intérêt indéniable pour le

système national de gestion des risques et des désastres et en premier lieu pour la Direction de la

Protection Civile.

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II. Termes de références de l’atelier

A. Objectif de l’évaluation

Cet exercice a eu pour objectif de faire le bilan général des actions mises en œuvre par le Système

National de Gestion des Risques et Désastres (SNGRD) au niveau national et local pour répondre aux

événements de la saison cyclonique 2011.

Les objectifs généraux de cette évaluation peuvent être énumérés comme suit :

(i) Faire le bilan et l’évaluation des différents mécanismes mis en place par le SNGRD et la

communauté internationale avant (préparation) et pendant (réponse) la saison cyclonique ;

(ii) Identifier les points forts et les points faibles de ces mécanismes ;

(iii) Identifier de manière claire les leçons apprises et les recommandations ;

(iv) Définir les activités de planification pour la saison 2012 ainsi que les moyens et ressources à

mettre en places.

B. Produits attendus / Actions de suivi :

(i) Un rapport de synthèse d’évaluation de la saison cyclonique 2011 ;

(ii) La diffusion du rapport au niveau national et international ;

(iii) L’intégration des leçons apprises et recommandations dans le processus de révision des plans de

contingence pour la saison cyclonique 2012 ;

(iv) Une planification claire et logique de la saison cyclonique 2012.

C. Etendue de l’évaluation :

L’exercice d’évaluation, tel que prévu, à visé :

(i) Au niveau des mécanismes, à intégrer ceux allant de la préparation à la fin de la réponse et en ce

sens inclura tous les volets suivants:

Les activités de préparation,

La gestion de l’alerte et de l’évacuation,

La conduite des évaluations rapides des dégâts,

Le traitement des données et information publique,

Les opérations de réponses

La coordination générale

La désactivation des COU et la transition vers le relèvement / réhabilitation

(ii) Au niveau de la participation, l’intégration de tous les acteurs impliqués : DPC, SPGRD en tant

que représentant sectoriel, les projets d’appui, la communauté internationale et la société civile

pour le niveau central. Au niveau régional, chaque département sera représenté par 3 cadres du

comité départemental, le Coordonnateur Technique, un VNU et un expert communication.

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D. Méthodologie de l’évaluation :

L’évaluation est réalisée en 3 étapes :

(i) Une étape préparatoire (avant l’atelier) :

Au cours de cette étape, un formulaire d’évaluation a été rempli par les participants et renvoyé au comité

d’évaluation. Ce formulaire est plutôt à visée institutionnelle qu’individuelle. En ce sens, les points de

vue devront refléter ceux des secteurs, départements et/ou projets d’appui.

(ii) L’atelier proprement dit :

L’objectif de l’atelier est d’aboutir à une mise en commun / consolidation des informations et points de

vue des secteurs, des départements, des projets d’appui, de la communauté internationale et société civile

et de la DPC. Considérant le contexte de la saison cyclonique 2011, l’atelier se focalisera principalement

sur les aspects suivants : (1) la coordination générales des interventions, (2) l’évacuation des populations

pendant l’alerte et la gestion des abris, (3) la gestion du flux de l’information (4) la communication

pendant l’urgence (5) le rôle des secteurs dans la préparation et la réponse.

(iii) Elaboration / Validation / Diffusion du rapport final :

Dans un délai ne dépassant pas deux semaines, le premier draft de rapport est élaboré et envoyé aux

différents institutions / instances participantes pour validation.

E. Critères d’évaluation :

Les critères d’évaluation ont été établis d’après les grands axes définis dans le Manuel National

d’Opérations du COU, les Plans d’Urgence départementaux et communaux et les Plans et Procédures

répondant aux standards internationaux.

(i) Au niveau de la préparation

Réalisation de simulations et/ou simulacres pour évaluer les plans mis en place.

Formation du personnel impliqué dans la gestion des désastres

Préparation de la coordination sectorielle et générale

Sensibilisation et préparation du public et les institutions impliquées

Pré positionnement de ressource.

Elaboration de Mécanismes de mobilisation de ressources additionnelles

Intégration des différentes institutions et groupes impliqués dans la gestion des urgences.

Elaboration / révision des plans de contingence sectoriels.

(ii) Au niveau de la gestion de l’alerte et l’évacuation

Production quantitative et qualitative des bulletins de prévisions

Diffusion des bulletins

Utilisation des messages par la population

Coordination de l’évacuation/gestion des abris

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(iii) Au niveau de la gestion de l’information : Traitement de données / Information publique

Collecte, vérification et analyse des informations.

Elaboration et transmission de bilans et rapport de situation (‘sitrep’) et de bilan préparés et

diffusés

Information publique

(iv) Au niveau de l’évaluation rapide

Conduite des évaluations

Coordination des missions d’évaluation rapide des dégâts.

Adéquation de l’évaluation rapide pour fournir les informations nécessaires

Production et Diffusion des rapports d’évaluations.

Elaboration d’un plan d’action de réponse

Identification et mobilisation des ressources nécessaires.

(v) Au niveau des opérations de réponses

Lancement des opérations de réponse immédiate

Gestion des abris, recherche et sauvetage, soins médicaux d’urgence, et protection des biens.

Application des plans d’opérations de réponse établis et/ou leur modification avec

l’information des instances de coordination.

Mobilisation d’un point de vue financier, logistique et temporel.

(vi) Au niveau de la coordination générale des opérations et coordination des structures

Délégation / Répartition de taches à l’interne des instances de coordination

Activation des Centre d’Opération d’Urgence National et Locales et des instances de

coordination internationales

Mobilisation de ressources additionnelles

Coordination entre les instances nationales et internationales

(vii) Arrêt des opérations de réponse et transition vers la réhabilitation

Désactivation des COU

Débriefing et évaluation à l’interne des groupes sectoriels, et de toutes les autres instances

de coordination.

Elaboration de rapport bilan des opérations de réponse, l’évaluation, les leçons apprises et

les recommandations.

Transition vers la phase de relèvement et de réhabilitation.

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III. Leçons apprises consolidées et recommandations issues de la saison

cyclonique 2011

En vue de la préparation de l’atelier des leçons apprises de la saison cyclonique 2011, des formulaires

d’évaluation ont été envoyés aux Coordonnateurs Techniques des 10 Départements afin d’évaluer les

différentes phases de la préparation et de la réponse de la saison cyclonique 2011.

EVENEMENTS PRINCIPAUX POUR LA SAISON CYCLONIQUE 2011

DATE TYPE LOCATION ACTEURS IMPLIQUES

1 Juin-11 Ouverture de la saison cyclonique

2011 National

GoH/DPC, SPGRD

Communauté Humanitaire,

MINUSTAH

Juillet -11 Exercice de simulation (SIMEX

2011)

National

Département de L'Ouest et Sud Est

GoH/DPC, SPGRD

Communauté Humanitaire,

MINUSTAH

3- 4 Aout -11 Tempête tropicale (EMILY) Est, Sud, Nippes et Grand' Anse.

GoH/DPC, SPGRD

Communauté Humanitaire,

MINUSTAH

22 – 23 Aout - 11 Tempête tropicale (Irene) Départements du Nord et du Centre

GoH/DPC, SPGRD

Communauté Humanitaire,

MINUSTAH

30 novembre 11 Fin de la saison cyclonique 2011 National TOUS

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A. Au niveau de la préparation

(i) Planification des activités de préparation

Points forts

Bonne motivation des différents acteurs du Système National de Gestion des Risques et

Désastres (SNGRD) pour la réalisation des différentes activités de préparation de la

saison cyclonique 2011.

Manque de ressources financières pour la réalisation des activités planifiées au niveau

départemental.

L’exercice de simulation organisé dans deux départements et dans 4 communes a permis

de tester les capacités de réponse au niveau national, départemental et communal.

Points faibles

Manque de ressources financières pour la réalisation des activités planifiées au niveau

départemental.

Exercice de simulation (SIMEX 2011) organisé trop tard dans la phase de préparation de

la saison cyclonique 2011.

(ii) Mise en œuvre des plans de contingences

Points forts :

La préparation de la saison cyclonique 2011 a permis la mise en place de plans de

contingences départementaux. Ceux-ci ont permis la mobilisation de l’ensemble des

secteurs durant les urgences et ce notamment lors de la lutte contre le choléra.

Ces plans de contingences spécifiques aux départements ont été mis en œuvres lors des

exercices de simulation/simulacre. Ceci a garanti une bonne prise de conscience et mise

en application du rôle des acteurs du SNGRD.

Points faibles :

Les plans de contingences ont été très faiblement diffusés au niveau départemental

comme au niveau communal. Ceux-ci n’ont, dès lors, pas été testés au niveau communal

et ne sont, de ce fait, pas toujours adaptés aux réalités locales.

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(iii) Prépositionnement des ressources

Point fort :

Au niveau départemental, une bonne disponibilité et accès aux ressources de réponse

immédiate a été constaté tout au long de la saison cyclonique 2011 (la nourriture, les kits

d’hygiène, les médicaments etc.)

Points faibles :

Si l’accès et la disponibilité des ressources est un point positif, il a été néanmoins

remarqué que la diffusion de l’information concernant l’existence de ces ressources ne

s’effectuait pas facilement. On constate donc un manque de communication entre les

différents acteurs concernant les ressources prépositionnees.

L’inadéquation des ressources a également été fréquemment soulevée.

Recommandations générales pour la préparation :

Meilleure budgétisation et planification des activités de préparation pour la saison cyclonique 2012

Une révision des plans de contingences départementaux est primordiale pour mettre à jour les stocks

prépositionnés;

Le plan de contingence national et départemental doit être largement diffusé et intégré par

l’ensemble des acteurs du SNGRD;

Les départements ne sont généralement pas au même niveau dans leur préparation de leur plan de

contingence. Une date doit être identifiée pour que tous les plans soient finalisés et communiqués au

niveau central.

L’organisation du SIMEX 2012 devrait être organisé avant le début de la saison cyclonique

(avril-mai 2012);

Une systématisation des activités de sensibilisation lors des fêtes champêtres au niveau communal

devrait être mise en place;

Evaluation des capacités des Comites Communaux de Protection Civile du point de vue des:

structures, compétences, bonnes pratiques en vue de la planification du programme de renforcement

pour la saison 2012.

B. Phase d’alerte et évacuation

(i) Alerte :

Points forts :

Les messages d’alerte ont été diffusés et réceptionnés dans la majorité des zones. Le

réseau de communication des messages d’alerte est, de manière général, fonctionnel.

Point faibles :

Certaines zones ne sont pas touchées par les messages d’alerte de par l’inaccessibilité

des lieux et le manque de moyens de communication.

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Les messages d’alerte sont généralement rendus en français et donc incompris par la

population et traduits sommairement par la presse.

Manque de moyens de communication pour diffuser efficacement les bulletins d’alerte

(internet fait défaut au niveau des Centres d’opérations d’Urgences-COU).

La réponse n’est pas toujours considérée comme adéquate par rapport à la réception de

l’information.

(ii) Evacuation, gestion des abris :

Points forts

Les partenaires ont mis à dispositions les ressources nécessaires pour garantir la gestion

des abris.

Bonne coordination des actions.

Listes d’abris disponible et accessibles pour l’ensemble des 10 départements (celle-ci

sera mise à jour dans le courant du premier trimestre 2012).

Collaboration positive de la population en matière d’évacuation grâce aux campagnes de

sensibilisation menées durant la préparation de la saison cyclonique.

Points faibles

Peu de ressources étatiques pour supporter les activités d’évacuation (moins de 25% des

besoins).

Un grand nombre d’abris provisoires nécessitent une évaluation.

Abris ne correspondant pas aux normes et/ou de faibles capacités.

La qualité de la gestion des abris influencent les personnes à évacuer ou non.

Insuffisance de normes et de procédures de gestion des abris.

Absence d’un plan national d’évacuation.

Absence de moyens coercitifs pour la délocalisation de résidents très exposés dans

certaines zones à risques.

Faible prise en compte des principes de protection dans la gestion des abris.

Recommandations générales pour la phase d’alerte et évacuation-gestion des abris

Mise en place d’activités d’évacuations préventives pour sensibiliser la population ;

Mise en place/diffusion de procédures standards pour ouverture-fermeture des abris temporaires ;

Mise en place/diffusion et formation sur les procédures de gestion des abris provisoires ;

Mise en place de mesures coercitives pour inviter la population à évacuer en cas de désastres ;

Planification/mise à jour des rosters des équipes d’interventions rapides pendant la phase d’alerte ;

Mise en place d’activités de sensibilisation sur les principes de protection dans les abris provisoires.

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C. Gestion de l’information

Points forts

La collecte, vérification, analyse, compilation des informations fonctionne bien dans

l’ensemble des départements.

Bonne transmission des rapports de situation.

Bilans largement utilisés pour la prise de décisions.

La présence de consultants en communication dans certains départements a renforcé la

coordination des informations entre le niveau départemental et central.

Bons contacts avec les medias/nombreux points presses et large information du public.

Points faibles

La chaine de communication et de transmission des données n’est pas toujours respectée.

Difficultés de communiquer avec toutes les communes en raison de l’absence de

couverture des réseaux téléphoniques.

Manque de matériels et d’équipements au niveau départemental et communal pour

garantir une bonne communication.

Les connaissances insuffisantes du secteur (connaissance technique) par les medias

impliquent la transmission de messages erronés à la population.

Les points presses ne respectent pas toujours le timing et sont souvent organisés en

dernière minute : manque de moyens pour informer la population.

Recommandations générales sur la gestion de l’information

Respecter la chaine de communication et de transmission de l’information ;

Validation, actualisation, standardisation, vulgarisation des nouveaux outils (logbook, rapport de

situation météorologique, évaluation des besoins, site web, grille sectorielle) ;

Activer toutes les aires du COUD et COUC en cours de situation d’urgence (il n’y a pas une aire de

traitement des données dans le cas des COUD) ;

Renforcer les COUD en ressources humaines, techniques et matérielles ;

Positionnement de l’aire traitement des données dans un espace plus calme au sein des COUN ;

Vulgariser l’aide-mémoire des concepts les plus utilisés (voir glossaire Evaluation des Dégâts et

Analyse des Besoins-EDAB) ;

Traiter et adapter les bulletins de météo en fonction du langage de la population haïtienne (voir la

définition des terminologies et consignes trop scientifiques) ;

Formations nécessaires pour les journalistes sur les concepts techniques de la gestion des risques et

désastres.

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D. Evaluations rapides

(i) Remarques générales

Points forts

Excellente disponibilités et motivation des équipes d’évaluation formées dans les

communes.

La composition pluridisciplinaire des équipes d’évaluation rapide a permis d’éviter les

écarts entre les rapports des secteurs et des partenaires.

Les grilles d’évaluation sont largement utilisées et permettent d’évaluer clairement les

dommages et d’identifier les besoins.

Points faibles

Faiblesse – laxisme des structures étatiques.

Retard dans la collecte de l’information.

Grilles d’évaluation ne sont pas toujours identiques dans tous les départements.

Les informations reprisent sur les grilles d’évaluation ne sont pas toujours fiables.

(ii) Panification de la réponse basée sur l’évaluation

Points forts

Cohérence entre évaluation et plans de réponses.

Connaissance des stocks disponibles (plans de contingence) et bonne coordination avec

les partenaires disposant de ressources.

Appui du niveau central (DPC) dans la mobilisation des ressources.

Points faibles

Lourdeurs des procédures de réponse.

Faiblesse de la réponse dû au manque de ressources étatiques.

Difficultés de mobilisation des ressources.

Réponses non proportionnelles aux besoins identifiés.

Recommandations générales liées aux évaluations rapides

Renforcer les normes et procédures en matière de missions d'évaluation conjointes ;

Renforcer les formations en matière d’évaluation des dégâts et analyse des besoins ;

La bonne connaissance des stocks disponibles implique l’utilisation des ressources nationales avant

toutes requêtes de support de la communauté internationale ;

Diffusion de la grille d’évaluation commune pour l’ensemble des départements et formation sur

l’utilisation de celle-ci.

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E. Coordination générale

(i) Coordination générale des opérations et coordination des structures

Points forts

Le leadership des Délégués a été un point remarqué durant la saison cyclonique 2011 au

sein des différents COU.

La coordination et la présence des partenaires du Système des Nations Unies et

l’ensemble de la communauté internationale dans les différents COU a été renforcée.

Interaction simple et efficace avec l’Expanded Joint Operations Center

(EJOC/MINUSTAH) via des escortes/ information/support; coordination et mobilisation

rapide pour les alertes (ie. Savanettes).

Bonne organisation structurelle du COUN.

Points faibles

Peu de ressources pour le fonctionnement des COU (internet etc.)

Retard dans la transmission de l’information entre COUN/Emergency Operations Center

(E-JOINT)/EJOC/Regional Operations Center (R-JOC).

La coordination entre l’E-joint et le COUN est parfois difficile. Duplication des taches et

problème de coordination avec le terrain.

Absence d’un chef des opérations ou rôle pas exercé.

Coordination parfois difficile au sein du COUN entre les différentes aires des opérations.

(ii) Arrêt des opérations

Points forts

La désaffectation s’est généralement réalisée de manière progressive.

Débriefing et élaboration de rapports de fin de crise a été réalisé lors de la désactivation

des COU.

Point faible

Pas de procédures clairement établies pour l’arrêt des opérations et transition vers la

réhabilitation.

Recommandations générales liées à la coordination

Clarification de l’organigramme du COUN par rapport aux fonctions précises des membres/du

personnel ;

Identification des personnes clés/points focaux comme le coordonnateur des opérations au COUN

– présence continue dans la salle des opérations ;

Révision et mise à disposition du manuel de fonctionnement du COUN ;

Simplification des mécanismes de coordination avec la proposition d’approcher l’EJOINT au

COUN dans un même bâtiment;

Le rôle de la cellule technique au COUN doit être mieux définit et renforcé. Il faut, des lors, réviser

les termes de références de la cellule technique opérationnelle au COUN et assurer une routine de

la cellule au COUN sur laquelle le E-joint puisse s’adapter;

Présence d’une personne des affaires civiles de la MINUSTAH, membre de l’EJOC au COUN pour

le suivi des requêtes d’appuis logistiques/militaires.

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IV. Planification de la saison cyclonique 2012

La deuxième et troisième journée de l’atelier ont été destinées à la planification des activités de

préparation de la saison cyclonique 2012.

Dans la continuité des leçons apprises et recommandations développées lors de la première journée de

l’atelier, deux pistes de réflexion ont tout d’abord été présentées pour renforcer et orienter l’élaboration

des axes stratégique de la saison cyclonique 2012.

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A. Pistes de réflexion pour la planification de la saison cyclonique 2012

(i) Les principes de protection (Cluster Protection)

A la demande de la Direction de la Protection Civile (DPC), le Cluster protection a réalisé une

présentation sur la diffusion de la protection au sein des activités de préparation et de réponse à l’urgence,

incluant la définition des risques et les outils de diffusion de protection durant l’urgence ainsi que les

règles de base à respecter lors des évacuations et la gestion des abris provisoires.

Le Cluster a insisté sur le caractère transversal de la protection et sur le partage des responsabilités au sein

du SNGRD pour sa diffusion. En se basant sur les leçons apprises 2011 et les consultations

départementales et communales réalisées avec les acteurs de protection et de Gestions des Risques et

Désastres (GRD) nationaux et internationaux, le Cluster à également partagé les orientations pour une

stratégie de collaboration avec la DPC.

En 2012, dans un objectif de renforcement de capacités, cette stratégie se focalisera sur trois points :

L’identification et la formation d’un Point Focal Protection ;

La création d’un Comité Thématique Protection ;

La conception d’une brochure Protection à annexer au Plan de Contingence National de 2012.

(ii) La gestion des abris provisoires (Comite Thématique Abris Provisoires)

Considérant la gestion des abris provisoires comme une problématique et un défis majeur pour 2012, la

DPC a estimé important de placer cette thématique aux centre des discussions de l’atelier des leçons

apprises de la saison cyclonique 2011.

Le Comité Thématique Abris Provisoire, créé en juin 2008, se focalise sur des activités de formations

(abris provisoires, gestionnaires de camps, aspects de protection) destinées à l’élaboration d’outils

(évaluation, enregistrement etc.), au suivi de projets conjoints de gestion de camp (OIM/DPC), de

mitigation des partenaires de la DPC ainsi que de l’inventaire des abris dans l’ensemble des départements

( a ce jour, l’ensemble des abris ont été évalués pour la zone métropolitaine).

Les défis principaux du Comité Thématique Abris Provisoires pour 2012 sont les suivants :

(i) La validation du guide pour la gestion des abris dont le premier draft a été présenté au SPGRD

(ii) La diffusion du guide dans l’ensemble des départements et l’organisation de formation

(iii) L’évaluation structurelle des bâtiments servant d’abris sur l’ensemble des départements.

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17

B. Planification de la saison cyclonique 2012 par thématiques

La saison cyclonique 2011 ayant été relativement calme sur l’ensemble du territoire, il a été décidé de

focaliser les réflexions des groupes de travail issues de l’atelier sur 5 thématiques ciblées et considérées

comme prioritaires pour renforcer la planification de la saison cyclonique en 2012. Ces thématiques sont

les suivantes : (a) la coordination générale de la réponse, (b) l’évacuation des populations pendant

l’alerte et la gestion des abris (ce également concernant les principes de protection), (c) la gestion du

flux de l’information, (d) la communication pendant l’urgence, (e) le rôle des secteurs dans la

préparation et la réponse (infrastructure, santé, éducation, agriculture etc.).

Les différents groupes de travail (1 groupe par thématique) ont, des lors, planifiés les activités de

préparation de la saison cyclonique 2012 sur base des 5 thématiques précitées. Dans le but de déterminer

les activités à réaliser pour chaque axe d’intervention ainsi que le budget à allouer et les institutions

responsables, les ateliers ont suivi la logique suivante :

Atelier 1 : Identification des axes stratégiques et objectifs

Atelier 2 : Identification des activités à mettre en places et des résultats attendus

Atelier 3 : Identification des moyens à mobiliser, des ressources et des institutions responsables

(institutions principales et d’appuis) pour la mise en place des activités

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(i) La coordination générale de la réponse

Le groupe thématique ‘coordination générale de la réponse’ à focalisé ses discussions sur la coordination

générale entre les différentes structures faisant parties du SNGRD (national-international) ainsi que

l’organisation des structures elles-mêmes. Les pistes de réflexion sont les suivantes :

Coordination COUN/E-Joint/E-JOC – Relation avec cellule technique operationnelle au

COUN

Relation entre DTCOUN et aires des opérations

Perspectives pour 2012 sur l’élaboration d’un plan multirisque

Organisation des COU (répartition des taches)

Activation/désactivation du COUN

Fonctionnement et mise en place des nouveaux COUD (équipements…)

Révision et mise en pratique du manuel du COU

Les Axes d’intervention prioritaires pour la coordination générale de la réponse en 2012 sont les

suivants :

a) Le renforcement de la coordination générale dans la phase de préparation et de la

réponse aux urgences

Les objectifs à atteindre pour cette axe d’intervention en 2012 résident dans (1) l’amélioration de

l’échange d’information, (2) le renforcement de l’efficacité de la prise de décision et (3) la simplification

des mécanismes de coordination dans la phase de réponse.

Les activités principales proposées pour cet axe d’intervention sont les suivantes : (1) la révision et la

validation du cadre légal institutionnel, (2) la création d’une base de données communes sur les

ressources disponibles à tous les niveaux, (3) l’harmonisation et la standardisation des mécanismes de

coordination institutionnelle avec activités de formation et échange des expériences au niveau

départemental, (4) la mise en œuvre des exercices de simulation pour (minimum) cinq départements, (5)

mise en place d’un groupe de travail pour l’organisation d’un Secrétariat Exécutif au sein du Secrétariat

Permanent de Gestion des Risques et Désastres (SPGRD).

b) L’élaboration d’un plan multi-aléas/risques

Les objectifs à atteindre pour cette axe d’intervention résident dans (1) le renforcement des capacités de

réponse par rapport aux aléas spécifiques en Haïti et (2) la diffusion et vulgarisation des données

existantes par rapport aux aléas-risques.

Les activités principales proposées pour cet axe d’intervention sont les suivantes : (1) la création d’un

groupe de travail intégré pour l’élaboration d’un plan multi aléas-risques, (2) la révision et actualisation

du profil des aléas-risques en Haïti (campagne de sensibilisation et diffusion du profil du risque en Haïti),

(3) la mise en œuvre des exercices de simulation (minimum cinq) au niveau départemental, et un exercice

de simulation au niveau national, (4) la formation sur les risques-aléas spécifiques.

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c) Organisation et mise en place des structures de protection civile

L’objectif à atteindre pour cet axe d’intervention réside dans la couverture de l’ensemble du territoire

avec des structures opérationnelles pour la coordination de la préparation et de la réponse.

Les activités proposées pour cet axe d’intervention sont les suivantes : (1) l’harmonisation et définition

d’équipements pour les infrastructures, (2) la définition des effectifs à déployer dans les infrastructures,

(3) l’élaboration et révision du manuel opérationnel CTD ainsi que la rédaction et révision du manuel

institutionnel, et enfin (4) la mise en œuvre d’un système de communication efficace (radio, mobile phone

etc.)

(ii) L’évacuation des populations pendant l’alerte et la gestion des abris (ce également concernant

les principes de protection)

Le groupe chargé de la thématique ‘évacuation des populations pendant l’alerte et la gestion des abris (ce

également concernant les principes de protection)’ s’est focalisé sur le renforcement du mécanisme de

communication pour les opérations d’évacuation de la population pendant l’alerte et principalement sur la

mise en place/renforcement du système de gestion des abris provisoire. Les pistes de réflexions pour ce

groupe sont les suivantes :

Diffusion/Mise en pratique du nouveau manuel de gestion des abris

Mise en place de formation sur le manuel de gestion des abris

Développement d’une cartographie dynamique des abris

Sensibilisation concernant les messages clés sur la gestion des abris (principes de protection etc.)

Les axes d’interventions prioritaires pour l’évacuation des populations pendant l’alerte et la gestion des

abris (ce également pour les principes de protection) sont les suivants :

a) Coordination des pratiques de gestion des abris provisoires

L’objectif de cet axe d’intervention réside dans la mise en œuvre du guide de gestion des abris provisoires

(GGAP) et des standards par l’information, l’implication et l’appropriation de tous les acteurs

(institutionnels, organisationnels du système national de gestion des risques et désastres

Les activités à mettre en œuvre pour la réalisation de cet objectif sont les suivantes : (1) Validation et

diffusion du GGAP -niveau institutionnel, (2) recherche de financement pour impression et diffusion au

niveau local et organisationnel, (3) élaboration d'un module de formation pour l'utilisation du guide.

b) Planification et gestion de l’opération de l’évacuation

L’objectif de cet axe d’intervention réside dans le renforcement de la coordination et de l’efficacité des

opérations d’évacuation de la population.

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Les activités à mettre en œuvre pour la réalisation de cet objectif sont, entre autres, les suivantes : (1)

Inventaire et évaluation des capacités logistiques disponibles pour l’évacuation, (2) exercice de

simulation d’évacuation des personnes, (3) renforcer la coordination au niveau des acteurs de

l’évacuation.

c) Sensibilisation de la population sur les messages clés lies à la gestion des abris et à

l’évacuation

L’objectif de cet axe d’intervention est le suivant : réalisation d’une vaste campagne de sensibilisation sur

les messages clés qui sont liés à la gestion des abris et à l’évacuation

Les activités à mettre en œuvre pour la réalisation de cet objectif sont, entre autres, les suivantes : (1)

conception des outils de sensibilisation/standardisation, (2) adoption d'une méthodologie commune de

diffusion adaptée à des situations spécifiques, (3) renforcement et formation de comités de sensibilisation

communautaire et création si inexistant, (4) diffusion massive des messages de sensibilisation dans les

mass-médias, (5) conception et vulgarisation de posters, flyers, sms sur l'évacuation

d) Infrastructures physiques liées aux évacuations et cartographie

Les objectifs de cet axe d’intervention résident dans le renforcement et l’harmonisation des travaux,

entreprises et interventions, au niveau des infrastructures physiques liées aux évacuations.

Les activités à mettre en œuvre pour la réalisation de ces objectifs sont les suivantes : (1) évaluation des

abris (structurelle et fonctionnelle), (2) identification des infrastructures existantes pouvant servir de

nouveaux abris, (3) réhabilitation et construction de nouveaux abris, le cas échéant, (4) cartographie des

espaces d'accueil.

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(iii) La gestion du flux de l’information

Le groupe thématique ‘gestion du flux de l’information’ a eu pour objectif de réfléchir sur la chaine de

communication et transmission de l’information entre les différentes structures (ainsi qu’avec la

population), les nouveaux outils de collecte, traitement et dissémination des données en cas d’urgence

ainsi que sur les ressources humaines, techniques et matérielles pour la gestion de l’information au sein

des différents COU.

Les pistes de réflexion étaient les suivantes :

Identification et standardisation des outils de collecte des données

Maitrise et développement des nouveaux outils (Logbook etc.)

Transmission des informations entre les différentes structures

Alimentations des aires de traitement de données (principales sources)

Mise en route du site web de la DPC

Les Axes d’interventions prioritaires pour la coordination générale de la réponse en 2012 sont les

suivants :

a) Standardisation des protocoles, procédures et outils de collecte et de traitement des

données

L’objectif principal de cet axe d’intervention réside dans l’amélioration de la chaine de communication en

cas d’urgence par le billet du renforcement des outils de collecte de données.

Les activités proposées pour cet axe d’intervention sont les suivantes : (1) Evaluation des outils existants

(protocoles, procédures, outils et matériels) pour définir une stratégie commune au niveau central adaptée

au fonctionnement des structures COUN, COUD et COUC et des acteurs, (2) réalisations des formations

appropriées au personnel des COU pour le bon fonctionnement des différentes aires.

b) Renforcement des COUD en ressources humaines, techniques et matérielles

L’objectif à atteindre pour cet axe d’intervention réside dans une meilleure gestion des situations de crise

par le billet du renforcement de la capacité des centres d’opérations d’urgences.

Les activités proposées pour cet axe d’intervention sont les suivantes : (1) Fournir des matériels

informatiques pour les différentes structures, (2) donner des formations appropriées aux personnel des

COU pour le bon fonctionnement des différentes aires.

c) Maitrise des outils de gestion de l’information

L’objectif recherché pour cet axe d’intervention réside dans la garantie d’une meilleure compréhension,

utilisation et appropriation des outils standardisés au niveau central et décentralisé.

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Les activités proposées pour la réalisation de cet axe d’intervention sont les suivantes : (1) la réalisation

des ateliers de formation dans tous les départements sur les outils tels que le bulletin météorologique,

logbook, grille d’évaluation des dégâts, google doc, cartographie sur power point, fichier Excel

d’évaluation des besoins, (2) la création d’une base de données des bilans et leçons apprises à chaque fin

de saison cyclonique, vulgarisé et accessible aux acteurs concernés, (3) la mise à jour régulière du site

Web de la DPC afin de garantir un flux d’information continu.

(iv) La communication pendant les urgences

Le groupe thématique ‘communication pendant les urgences’ a eu pour objectif de réfléchir sur la

stratégie de communication générale du système national de gestion des risques et désastres. Les pistes de

réflexion étaient les suivantes :

Gestion de l’information décentralisée (niveau central vers départements ; départements vers

communes et inversement) : Stratégie de communication du SNGRD

Alerte : temps de diffusion et moyens utilisés pour diffuser l’alerte

Dynamisation des outils internet et medias sociaux pour l’accès rapide aux outils clés et la

dissémination de l’information en temps de crise

Maximisation et identification des besoins de renforcement en termes de communication :

Le rôle des consultants en communications au niveau des départements

Renforcement du Comite thématique Education et Sensibilisation du Public CTESP

(identification de nouveaux partenaires pour le développement et la mise en œuvre du

plan du comité et liens avec le Forum GRD)

Liens de collaboration entre le CTESP et le Pool de Communication pendant les

urgences

Les axes d’interventions prioritaires pour la communication pendant les urgences en 2012 sont les

suivants :

a) Renforcement de la coordination en matière de communication entre le CTESP, Pool de

Communication, officiers de communication, le niveau communal et les partenaires

Les objectifs à atteindre pour cet axe d’intervention résident dans (1) la clarification des rôles et

responsabilités des différents intervenants du SNGRD en matière de communication, (2) le renforcement

de la collaboration, des échanges d’information et de bonnes pratiques entre les différents intervenants en

matière de communication.

Les activités proposées pour la réalisation de ces objectifs sont les suivantes : (1) la production de termes

de références spécifiques, (2) l’élaboration de protocoles définissant l’interaction entre les différents

niveaux d’intervention, (3) l’élaboration et mise en œuvre de la stratégie de communication nationale, (4)

l’élaboration de modules de formation pour la gestion interne et externe de la communication, (5) la mise

en place d’espaces de coordination opérationnelle au niveau départemental pour la prévention et la

communication d’urgence, (6) le plaidoyer pour le renforcement de la représentation interministérielle et

des partenaires nationaux et internationaux au niveau national et départemental dans les instances de

communication.

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b) Renforcement de l’efficacité de la communication de prévention et de la communication

d’urgence

Les objectifs à atteindre pour cet axe d’intervention résident dans (1) l’implication renforcée du milieu

scolaire dans la prévention tout en favorisant l’harmonisation des formations, (2) l’amélioration,

l’adaptation et l’interactivité de la communication avec la population, (3) la mise en place d’une politique

de relation avec les médias.

Les activités proposées pour la réalisation de ces objectifs sont, entre autres, les suivantes : (1) redynamisation du sous-comité Education du CTESP , (2) organisation de forums des acteurs impliqués

dans l’éducation sur la GRD en milieu scolaire, (3) élaboration et diffusion d’un guide de formation

harmonisé sur la GRD en milieu scolaire, (4) mise en œuvre de campagnes de sensibilisation spécifiques,

(5) opérationnalisation des centres d’appel *300 au niveau des départements, (6) l’élaboration des

modules de formation sur le suivi et évaluation, et (7) le développement d’une plateforme électronique

d’échange d’information (cartographie des partenaires, médiatiques des outils clés, fiches de projets des

partenaires);

c) Renforcement des capacités opérationnelles et moyens techniques

Les objectifs à atteindre pour cet axe d’intervention résident dans (1) le renforcement de l’utilisation

d’outils TIC pour l’accès rapide aux informations et leur dissémination la plus instantanée possible en

temps d’urgence, (2) le renforcement de l’expertise des intervenants en communication pour la gestion de

la communication en situation d’urgence.

Les activités proposées pour la réalisation de ces objectifs sont, entre autres, les suivantes : (1) le

développement d’une plateforme électronique d’échange d’information (cartographie des partenaires,

médiatiques des outils clés, fiches de projets des partenaires), (2) la mise à disposition des communicants

de moyens de communication (ex. minutes sur téléphone en temps d’urgence, accès à l’Internet), (3) la

formation sur la gestion des réseaux sociaux en situation d’urgence.

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(v) Le rôle des secteurs dans la préparation et la réponse

Le groupe thématique ‘rôle des secteurs dans la préparation et la réponse’ a eu pour but de déterminer le

rôle des interventions sectorielles dans les activités de préparation et de réponse. Ceci comprend, entre

autres, l’utilité des plans de contingences sectoriels, la mise en place des comités sectoriels et le

renforcement de l’implication des secteurs dans les COU.

Les axes d’intervention prioritaires concernant le rôle des secteurs dans la préparation et la réponse sont

les suivants :

a) Institutionnalisation de la réponse aux urgences dans les secteurs

L’objectif prioritaire pour cet axe d’intervention est de s’assurer que chaque ministère/agence soit

impliqué dans la réponse aux urgences.

Les activités proposées pour la réalisation de cet objectif sont les suivantes : (1) l’organisation de réunion

entre contreparties au niveau technique et politique et agences d’appui/mise en place d’une cellule de

pilotage dans chaque secteur (en suivant le plan national de gestion des risques et désastres), (2) le

développement d’un plan de contingence national pour chaque secteur.

b) Décentralisation de la préparation aux urgences

L’objectif prioritaire pour cet axe d’intervention est de s’assurer que toutes les parties prenantes

participent aux activités de préparations liées à la gestion des risques et désastres.

L’activité proposée pour la réalisation de cet objectif est la suivantes : le renforcement de capacités au

niveau central et départemental dans la préparation des urgences via la mise en place d’un plan de

formation basé sur les leçons apprises des expériences précédentes (les secteurs agricole, eau et

assainissement serviront de modèles de leçons apprises).

c) La budgétisation des moyens opérationnels

L’objectif prioritaire pour cet axe d’intervention est de pourvoir aux moyens opérationnels pour soutenir

les activités de préparation.

Les activités proposées pour la réalisation de cet objectif sont les suivantes : (1) chaque ministère alloue

une ligne budgétaire pour les activités de préparation, (2) au niveau départemental, chaque secteur élabore

un budget pour les activités de préparation accompagné d’une requête au ministère de tutelle, (3) le

renforcement de capacités opérationnelles (logistiques, moyens de communication, infrastructure,

personnel, etc).

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V. Prochaines étapes et conclusion

Ce rapport a donc très largement résumé l’ensemble des réflexions ressorties de l’atelier des leçons

apprises de la saison cyclonique 2011 et apporter les premières pistes de travail pour planifier la saison

cyclonique 2012.

En effet, l’ensemble des réflexions et objectifs ressortis des différents groupes de travail ont permis de

définir le cadre des activités qui devront être réalisées pour préparer efficacement la saison cyclonique qui

s’écoulera de juin à fin novembre 2012.

Si de nombreuses activités ont déjà été déterminées par les différents groupes de travail, il reste à définir

clairement quels activités seront considérés comme prioritaires et réalisables en tenant compte des

ressources humaines, matériels et financières des différentes organisations responsables (institutions

principales et d’appuis)

Après diffusion de ce rapport fin décembre 2011 à l’ensemble des acteurs du SNGRD, une réunion de

suivi, sur base de ce document, sera organisée début janvier 2012 afin de déterminer et fixer le cadre

définitif des activités de préparation de la saison cyclonique 2012.

Pour conclure, deux challenges/défis devraient être pris en compte dans la planification définitive des

activités de préparation à la saison cyclonique 2012 :

A. La transition des clusters

Dans un contexte où les acteurs humanitaires internationaux préparent une diminution de leur présence en

Haïti, la transition des fonctions soutenues par les clusters vers le Système National de Gestion des

Risques et Désastres (SNGRD) a également été soulevée. Cette transition devrait être une opportunité de

poursuivre des actions de renforcement de capacités des ministères dans des domaines spécifiques - des

fonctions dans lesquelles les clusters jouent actuellement un rôle important. Au cours des discussions, la

recommandation principale a été de réaliser un plaidoyer pour une implication immédiate des acteurs

nationaux/ministères concernés dans le débat actuel afin d’opérer une appropriation nationale du

processus permettant de définir un calendrier, les fonctions transférées et un financement correspondant

au contexte national et institutionnel.

Le Coordonnateur de l’Action Humanitaire a demandé aux clusters et à la coordination inter-cluster de

développer des plans de transition qui serviront de base pour un engagement avec le gouvernement sur la

transition et le renforcement des capacités des institutions nationales ainsi que de la société civile.

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B. La coopération avec le Centre d’Opération d’Urgence de la République

Dominicaine

Sur base d’une probable catastrophe naturelle pouvant toucher l’ensemble de l’ile d’Hispaniola, comme

ce fut d’ailleurs le cas lors des tempêtes tropicales Emily et Irène, une rencontre initiée par le PAM et

UNPOL s’est déroulée le 10 septembre 2011 avec le Centre d’Operations d’Urgence (COE) de

République Dominicaine (RD). La rencontre a eu pour but d’identifier les ressources et les capacités

disponibles en RD pour faire face aux catastrophes naturelles.

La réunion a fourni l'occasion de mieux comprendre le fonctionnement global du COE qui a exprimé le

désir de renforcer le dialogue et la collaboration entre la Direction de la Protection Civile des deux pays

dans le cadre de la réponse aux urgences. En outre, le COE a mentionné la possibilité d’initier des

activités communes, notamment la réalisation d’un exercice de simulation conjoint (SIMEX).

Cette rencontre n’est pas la première initiative de collaboration entre Haïti et la République Dominicaine :

En effet, un projet de coopération incluant Haïti, la Jamaïque et la RD en matière d’alerte précoce a été

réalisé en 2004. De plus, une mission de collaboration/rencontre entre les maires des deux pays a déjà été

organisée. Une équipe de représentants du SNGRD a également participé, en tant qu’observateur, au

SIMEX organisé en République Dominicaine en 2011 sur l’alerte Tsunami.

La planification de la saison cyclonique 2012 pourrait donc être l’opportunité de renforcer la

collaboration entre les deux pays qui pourrait être vue dans une perspective plus large. Les actions

doivent se focaliser sur une collaboration renforcée entre la Direction de la Protection Civile haïtienne et

la Défense Civile Dominicaine sur les aspects techniques de la gestion des risques et désastres.

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VI. Annexes

A. Agenda

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B. Discours du Coordonnateur Humanitaire a.i Philippe Verstraeten (Chef du bureau OCHA-

Haïti)

Mesdames et Messieurs,

J’ai le plaisir de vous transmettre ce message au nom du Coordonnateur humanitaire Monsieur Nigel

Fisher qui se trouve actuellement en dehors du pays et que j’ai l’honneur de représenter aujourd’hui

pour l’ouverture de cet atelier.

Nous sommes ici réunis dans un cadre très agréable pendant trois jours pour réfléchir sur les leçons

apprises de la saison cyclonique qui vient de se terminer et pour discuter de façon conjointe des pistes de

travail pour l’amélioration de la préparation aux catastrophes naturelles.

Cet atelier est une occasion unique pour partager les connaissances et les expériences acquises jusqu’à

présent, de dresser le bilan des résultats atteints et de définir les priorités pour l’année 2012.

Même si Haïti a été épargné cette année par des évènements climatiques de forte amplitude, on ne doit

pas oublier que le pays reste toujours très vulnérable face aux menaces liées aux catastrophes naturelles,

aux ouragans, aux tempêtes tropicales et aux inondations. Pour cela, des efforts conjoints et coordonnés

sont nécessaires afin de réduire l’impact de ces catastrophes mais aussi afin de mieux répondre aux

besoins des populations qui pourraient être affectées.

Je tiens à féliciter le gouvernement d’Haïti qui à travers le Système National de Gestion des Risques et

des Désastres et la Direction de la Protection Civile continue à démontrer un engagement fort et une

attention particulière aux thèmes liés à la préparation et réponse aux désastres. Les acteurs

humanitaires et de développement sont prêts à continuer à offrir le soutien nécessaire au Gouvernement

afin de rendre Haïti plus résilient face aux menaces d’origine naturelle.

Dans ce sens je tiens à vous rappeler que dans le cadre de la planification humanitaire stratégique pour

l’année 2012, qu’on appelle CAP, un des deux objectifs fixés par les acteurs humanitaires fait référence à

l’importance de soutenir des actions ciblées centrées sur la préparation et la réponse aux urgences. Cela

signifie que les acteurs humanitaires en 2012 comptent encore donner la priorité aux efforts de

préparation et de réponse aux désastres, ce qui s’avère crucial dans un contexte comme celui d’Haïti.

C’est avec plaisir que je souligne la collaboration particulièrement fructueuse et positive entre les

acteurs gouvernementaux et les acteurs humanitaires et de développement cette année. Cela a permis,

entre autres, la préparation d’un plan de contingence unique sous l’égide des autorités haïtiennes au

niveau national et départemental, une meilleure harmonisation des différents mécanismes de

coordination lors d’une urgence, la révision de l’outil pour l’évaluation rapide des besoins avec des

formations sur l’utilisation de cet outil et encore l’organisation d’un exercice de simulation conjoint avec

la participation de plus de 200 personnes.

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Excellence Monsieur le Ministre,

Chers bailleurs,

Chers partenaires et collègues,

Le passage de l’ouragan Emilie et de la tempête tropicale Irène en août de cette année, même s’il ne s’est

pas accompagné de dégâts importants, a fourni l’occasion de tester les mécanismes de réponse de la

communauté humanitaire, comme l’EJOINT et l’EJOC au niveau national et l’RJOC au niveau

départemental. La bonne collaboration entre les acteurs gouvernementaux et les humanitaires a été

démontrée par l’intégration d’une cellule opérationnelle technique gérée par OCHA au sein du Centre

des Operations d’Urgence. Le soutien logistique et en terme de protection des abris que la MINUSTAH a

donné tout de suite après les inondations dans les départements de l’Ouest, du Nord-est et de la Grand

Anse a aidé les autorités dans l’évacuation et la mise en sécurité des personnes menacées par les

inondations.

La collaboration entre les partenaires, comme le Ministère des Travaux Publics, Transports et

Communications, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère de l’Environnement, le Ministère de

l’Intérieur, des Collectivités Territoriales et de la Défense Nationale, le PNUD, OIM, UNOPS,

MINUSTAH et Croix Rouge, etc, ont permis la mise en œuvre de travaux de mitigation considérables

surtout dans le département de l’Ouest.

Mais beaucoup reste encore à faire surtout en ce qui concerne le renforcement des structures de

coordination sur le terrain afin de mettre en place une réponse efficace et coordonnée aux besoins des

populations.

Un autre point sur lequel je voudrais insister aujourd’hui est la nécessité de développer un plan de

préparation qui inclut les travaux de mitigation et les formations, ainsi que un plan de contingence qui

prenne en compte les risques multiples auxquels Haïti fait face. Il ne faut pas oublier qu’à part les

ouragans, Haïti est sous la menace d’autres catastrophes naturelles, comme les tremblements de terre ou

le tsunami. L’histoire du pays et des études récents démontrent que ces risques sont toujours présents et

qu’il faut être prêt à y répondre. C’est pour cela que je souhaite que les acteurs des agences des Nations

Unies, ainsi que les ONGs nationales et internationales et tous les autres acteurs concernés continuent à

travailler dans ce sens en appui du gouvernement d’Haïti.

Les bailleurs de fonds, dont certains sont ici présents, soutiennent depuis de années les efforts du

gouvernement d’Haïti et des organisations humanitaires et de développement pour mieux se préparer aux

menaces et répondre aux besoins générés par les catastrophes naturelles. Je tiens à les remercier pour le

soutien donné dans le cadre des activités de préparation et de réponse et je réitère l’importance de leur

apport financier pour parvenir à sauver des vies et soulager la souffrance des populations vulnérables

lorsque le pays est touché par un désastre.

Finalement je tiens à remercier le PNUD pour le travail fait dans l’organisation de cet atelier et pour le

soutien qu’il continue à donner au gouvernement d’Haïti dans le cadre de la gestion des risques et

désastres à travers ses projets d’appui à la DPC.

Je ne saurais terminer mon propos sans vous remercier d’avance pour le travail que nous allons

accomplir pendant cet atelier afin de dresser le bilan de la saison cyclonique qui vient de s’achever et

d’en tirer les leçons afin d’être encore mieux préparés à même d’affronter les défis du futur.

Je vous remercie.

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C. Liste des participants

PASNGRD

DPC (niveau central et terrain)/Politiques SPGRD

Alteus Jean Smith Belbrun Wilbien Adam Adam

Azema Natacha St Hubert Cadet Sony Chery Yrvelt

Bernadin Francisque Compere Roosevelt Gabriel Jean Max MPCE

Cartuyvels Corentin Crevecoeur Rodrigue Gedeon Brunel

Celestin Edgard Descolines Marie Lita Jean Baptiste Marie Alta

Charles Marjorie Deslorme Evens Jesse Marie Suze MTPTC

Cherilus Patrick Emmanuel Pierre Joseph Frantz MPCE

Cledanor Wadson Gerald Joseph Moise Jean-Pierre

Delforges Patrick Moise Jeff Pierre Louis Jocelyne MSPP

Denis Tony Pierre Michel Benoit Placius Ronald

Edouard Alex Pierre Rony Maire de Ouan Riquet Mildort PNH/DCPA

Edouard Ruth Premier Lemann Maire l'azile Rocher Anoual MTPTC

Etienne Betty Semezier Serge Russo Marie Louise Agerca

Exorde Barck Wilbrode Deon Maire Nord Semelfort Ronald CNM

Green Sophie Bartelus Smith Valbrun Eric MEF

Guillaume Sylvera Larosiliere John

Jean Baptiste Wilmine Glaude Jean Renel

Jose Rethone

Joseph Gina Cambry

Jovin Jacques Phillipe

Kavanagh Jeff

Leroy Mirlande

Lochard Nadia

Mainnemare Damien

Mathieu Luckecy

Patrick Vieux

Mr Mintsou

Mompoint Katleen

Mouliba Francklin

Museau Jean Gardy

Nicolas Fidele

Pean Musset

Petit Henry

Pitaud Thomas

Sabbat Jean-Michel

Sadik Hind

St Vil Ronald

Page 33: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

33

Tirolien Alain

Toussaint Oreb

Surena Yoleine Mainnemare Damie Clusters OCHA/Agences humanitaires/PFH Bailleurs

Armony Margin (Protection) Bien-Aime Wilfrid Point focal Nord Est Gaetano Vivo BM

Bizimana Josiane WHO De Annuntiis Vivianna WFP

CCCM/ABRIS Diab Fouad OIM

Ndoye Papa Moussa FAO Andres Antonio OXFAM

Payen Altagrace EDU Elien Rachelle OCHA

Perrone Edmondo WFP/log cluster Francois Ralph OIM

Jorges Valles Protection Enfant Joseph Claudine OCHA

Schembri Julio Herbert WASH Joseph Henoch CDAC

Wanjira Mutjone GBV UNFPA Kazadi Bruno

Representant ACF Nutrition Mellicker Brad OIM

De annuntiis Viviana WFP log clust Noble Benjamin CDAC

Noel Emmanuel

Andres Antonio OXFAM

Perrone Edmundo WFP

Pyram Wendy OCHA

Studer Nicolas

Trassari Stefania OCHA

Verstraeten Philippe OCHA

Vital Jessie OCHA

PUGRD MINUSTAH CROIX ROUGE

Etienne Richard Phils Michael Belot Raymonde

Colonel Gutierrez

Page 34: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

34

D. Grilles récapitulatives des groupes de travail

(i) Groupe 1 : coordination de la réponse

Axe d’intervention prioritaire 1 : Renforcement de la coordination générale dans la phase de préparation et de la réponse aux urgences

Objectifs : Améliorer l’échange d’informations et l’efficacité de prise de décision/simplifier les mécanismes de coordination dans la phase de la

réponse

Activités Résultat attendus Indicateur de

résultat

Moyen (ressources humaines,

matérielles et financières)

Délai

Responsabilité

Institution Principale

Institutions d’appui

Renforcement Institutionnel

Réviser et valider le cadre légal et institutionnelle.

Le système est dotée d’un cadre légal standardisée et réglementaire.

Le cadre légal standardisée et réglementaire est adopté par le Conseil des Ministres.

Estimation budgétaire pour les ressources à mobiliser,

Juin 2012

DPC/MICTDN

PNUD

Meilleur intégration des structures de coordination de la Communauté Humanitaire dans les COU,

Les structures de coordination de la Communauté Humanitaire sont intégrées d'une manière plus efficace dans le COU.

La coordination est assurée entre les partenaires humanitaires et les autorités nationales à tous les niveaux.

Ressources humaines, Atelier de Formation au niveau départemental sur les mécanismes de coordination entre la Communauté Humanitaire et le COU.

Juin 2012

DPC/ OCHA PNUD

Création d’une base de données commune sur les ressources

La base de données est créé, partagé est mise en place à tous les niveaux.

Une base commune de ressources GRD est crée et

Ressources humaines, disponibilité

Juin 2012

DPC/OCH Communauté Internationale

Page 35: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

35

disponibles à tous les niveaux.

fonctionnelle.

des équipements, atelier de validation.

Harmoniser et standardiser les mécanismes de coordination institutionnelle avec activités de formation et échange des expériences au niveau départemental.

Existence de un mécanisme institutionnelle standardisée au niveau départemental

Edition, diffusion et traduction en créole d’un Guide des Procédures. Atelier de validation dans le 10 Départements

Ressources humaines et financières.

Juin 2012

DPC/OCHA Communauté Internationale

Révision des échanges d'information pour faciliter la circulation entre les différents centres de coordination.

Mise en place d'un réseau d'information sécurisée et efficace.

Centres d’opération départementaux relient avec le COUN central.

Ressources techniques et financières. Activâtes de formation

Juin 2012

DPC Communauté Internationale

Mise en œuvre des exercices de simulation au niveau minimum de cinq départements.

Minimum de cinq Exercices de Simulation réalisée dans les départements.

Organisation des Exercices de Simulation dans cinq départements et réalisation des leçons apprises.

Ressources humaines et financières.

Mai 2012

DPC/PROJET D’APPUI

Communauté Internationale

Mise en place d’un Group de Travail pour l’organisation d’un Secrétariat Exécutif

Le Secrétariat Exécutive du SPGRD est crée et opérationnalisé.

La permanence est assurée au niveau du SPGRD.

Ressources humaines et financières.

Avril 2012

SPGRD/DPC/MICTDN

PNUD

Page 36: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

36

Axe d’intervention prioritaire 2 : Elaboration d’un plan directeur multi aléas-risques

Objectifs : Renforcer la capacité de réponse par rapport aux aléas spécifiques en Haiti/Diffusion et vulgarisation des données existantes par rapport aux

aléas-risques

Activités Résultat attendus

Indicateur de résultat

Moyen (ressources humaines,

matérielles et financières)

Délai

Responsabilité

Institution Principale

Institutions d’appui

Renforcement Institutionnel

Création d’un Groupe de Travail intégré pour l’élaboration d’un plan multi aléas-risques

Le Groupe de Travail est mise en place et est fonctionnelle

Elaboration de TdRs réalistes et mesurables pour le Groupe de Travail. Réalisation des objectifs accepté et planifié par le Groupe.

Ressources humaines et financières.

31 Janvier 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Sensibilisation

Révision et actualisation du profile des aléas-risques en Haïti. Campagne de sensibilisation et diffusion du profile du risque en Haïti.

Les analyses des aléas et des risques sont disponibles et vulgarisée.

Création de matérielle de sensibilisation; élaboration d’un registre de risque et production de la cartographie avec la consolidation de tous les donnes déjà existantes.

Ressources humaines, techniques (SIG) et financières.

Actualisation du profile des aléas-risques en Haïti. (MAI 2012). Production et diffusion de cartographie (NOVEMBRE 2012)

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Page 37: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

37

Formation

Mise en œuvre des exercices de simulation (minimum cinq) au niveau départemental, et un exercice de simulation au niveau national.

Exercice de Simulation réalisé.

Réalisation des Exercice et des leçons apprises. Les recommandations résultant de les exercices de simulation ont mise en place.

Ressources humaines, techniques et financières

Mai 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Formation par rapport aux risques-aléas spécifiques.

Organisation de la réponse opérationnelle

Elaboration des mesures opérationnelle pour faire face a chaque risque-alea spécifique.

Ressources humaines, techniques et financières

Mai 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Mutualisation des ressources.

Bonne mobilisation des intervenants

Eviter la duplication et les chevauchements.

Ressources humaines, techniques et financières

Juin 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Axe d’intervention prioritaire 3 : Structuration et mise en place des structures de la Protection Civile (COUC. COUD et COUL)

Objectifs : couverture de tout le territoire avec des structures opérationnelles pour la coordination de la préparation et de la réponse

Activités Résultat attendus Indicateur de

résultat

Moyen (ressources humaines,

matérielles et financières)

Délai

Responsabilité

Institution Principale

Institutions d’appui

Renforcement Institutionnel

Harmonisation et définition d’équipements pour les infrastructures.

Compatibilité /standardisation de matérielle (communication etc.)

Les dix départements ont des COU fonctionnelles.

Ressources humaines, techniques et financières

Juin 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Page 38: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

38

Définition des besoins de formation du personnel a tous les niveaux.

Mise en place de formation adéquate.

XXX Nombre des Atelier organisée et de personnelle formée.

Ressources humaines, techniques et financières

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Définition des effectifs à être déployée dans les infrastructures.

Déploiement des effectives.

XXX personnel adéquat est recruté et déployée.

Ressources humaines, techniques et financières

Juin 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Transmission des informations entre les différents niveaux.

Information est partagée entre tous les niveaux.

Dotée chaque COU de moyen de transmission de communication

Ressources humaines, techniques et financières

Novembre 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Elaboration et révision du manuel opérationnelle CTD et rédaction et révision du manuelle institutionnelle.

Manuel opérationnelle CTD est élaboré et révisée. Manuelle institutionnelle est rédigée est révisé.

Atelier de validation des manuelles. Diffusion au niveau national.

Ressources humaines, techniques et financières

Novembre 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Mise en oeuvre de un système de communication efficace (radio, mobile phone etc. )

Un système de communication efficace est mise en oeuvre,

Chaque COU est équipé de radio, GPS, Fax, phone satellitaire. Tous les équipements sont standardisés.

Ressources humaines, techniques et financières

Novembre 2012

DPC/PROJET D’APPUI/SPGRD

OCHA/Communauté Internationale

Page 39: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

39

(ii) Groupe 2 : Evacuation des populations pendant l’alerte et la gestion des abris

AXES Activités Résultat attendus Indicateur de résultat

Moyen

Délai

Responsabilité

(ressources

humaines,

matérielles et

financières)

Instituti

on

Principa

le Institutions d’appui

INFRASTRUCTURES

PHYSIQUES

1- Identification

des infrastructures

existantes pouvant

servir de nouveaux

abris

1- X nouveaux abris identifies

sur les dix départements

1- nombre d’abris identifies sur

tous les départements

DPC OIM

2- Evaluation des

Abris (structurelle

et fonctionnelle)

2- Tous les abris sont évalués

(du point de vue structurel et

fonctionnel)

2- nombre d’abris évalués

3- Cartographie

des espaces

d’accueils

3- Carte et liste des abris

réalisée et disponible dans tous

les départements

3- cartes et listes d’abris

disponibles et utilises par tous les

acteurs

CARTOGRAPHIE

4- Réhabilitations

et construction de

nouveaux abris

4- X abris réhabilites et X abris

construits

4- nombre d’abris réhabilités et

nombre d’abris construits

SENSIBILISATION

POPULATION

1- Identification et

Formation des

gestionnaires des

abris

1- X gestionnaires des abris

identifies et formes

(dépendamment des nombres

d’abris disponibles)

1- Nombre de gestionnaires

d’abris formes, appliquant les

principes du GGAP

DPC /

MAST /

CRH

OIM

2- Exercice de

simulation

2- Au moins un exercice de

simulation est réalisé dans

chaque département

2- L’exercice de simulation

réalisé

1- conception des

outils de

sensibilisation pour

les

évacuations/standar

disation

1- Liste de messages clés

standardises et unifiés pour

tout le pays

1- Messages validés, et diffusés

a travers les mass-media et autres

formes de communication

Page 40: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

40

2- Renforcement

et formation des

comités de

sensibilisation

communautaire, et

création si

inexistant

2- Un nombre considérable de

Spots et d’émissions radio et

télévisions, sms, sur

l’évacuation

2- Spots et émissions de radio,

télévision, sms, diffuses a travers

les mass media et autres formes

de communication

3- Un nombre considérable de

posters, journaux,

3- Nombre de comités renforcés,

équipés et opérationnels

DPC OIM/PNUD/CRF/AMRC

4- X nombre de comités

renforcés et équipés

4- Nombre de nouveaux comités

crées, équipés et opérationnels

5- X nombre de nouveaux

comites crées

MISE EN OEUVRE

GGAP

1- Validation et

diffusion du GGAP

1- Le GGAP est valide et

diffuse

1- GGAP approuve par le

SPGRD

Comite

thémati

que

gestion

d’abris

OIM

2- Mise en

application

systématique du

GGAP

2- Le GGAP est

opérationnalisé

2- GGAP est reproduit et mis en

utilisation

SUIVI-EVALUATION

1- Inventaire et

évaluation des

capacités

logistiques

disponibles pour

l’évacuation

1- capacités logistiques

inventories et actualises

(secteur public, prive,

organisations, partenaires, etc..)

1- l’inventaire est disponible

pour tous les acteurs intéressés

DPC CTGA

2- Exercice de

simulation

d’évacuation des

personnes

2- Au moins un exercice de

simulation d’évacuation des

personnes réalisé par

département

2- l’exercice est réalisé

3- Renforcer la

coordination au

niveau des acteurs

de l’évacuation

3- Tous les acteurs

s’approprient leurs rôles

respectifs dans la structure

3- les interventions sont bien

harmonisées et bien coordonnées

Page 41: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

41

(iii) Groupe 3 : Gestion du flux de l’information

1. Axe d’intervention prioritaire 1 : Standardisation des protocoles, procédures et outils de collecte et de traitement des données

Activités

Résultat

attendus

Indicateur de

résultat

Moyen

Délai

Responsabilité

Institution

Principale

Institutions

d’appui

standardisation

des outils de

collecte et de

traitement des

données

Evaluation de

l’existant

(protocoles,

procédures, outils et

matériels) pour

définir une stratégie

commune au niveau

central adaptée au

fonctionnement des

structures COUN,

COUD et COUC et

des acteurs

-Document de

stratégie

disponible

-Protocoles

outils et

matériels

validés

Protocoles,

outils et

matériels

standardisés

Document de

stratégie

disponible

-Protocoles

outils et

matériels

validés

Protocoles,

outils et

matériels

standardisés

Ressources

humaines,

matérielles et

financières

• Avril

2012

-Direction de la

Protection

Civile/SPGRD

Appuyé par

PNUD, OCHA

etc

Formation

Réalisations des

formations

appropriées au

personnel des COU

pour le bon

fonctionnement des

différentes aires

Séances de

formation

réalisées

Meilleure

maitrise des

outils de

collecte

Nombre de

séances de

formation

réalisées

Nombre de

personnes dans

le système

ayant une

meilleure

maitrise des

outils de

collecte

Ressources

humaines,

matérielles et

financières

• Avril

2012

-Direction de la

Protection

Civile/SPGRD

Appuyé par

PNUD, OCHA

etc

Page 42: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

42

Axe d’intervention prioritaire 2 : Renforcement des COUD en ressources humaines, techniques et matérielles

Activités Résultat attendus

Indicateur de

résultat

Moyen

(ressources

humaines,

matérielles et

financières)

Délai

Responsabilité

Institution

Principale

Institutions

d’appui

Renforcement

de la capacité

des centres

d’opération

d’urgence pour

une meilleure

gestion des

situations de

crise

Fournir des

matériels

informatiques aux

différentes structures

Toutes les aires

sont activées dans

tous les COU

concernés

# de COU ayant

leurs aires

activées

# d’unités

représentées

dans les aires

# Matériels

disponibles

# de réseaux

disponibles

Ressources

humaines,

matérielles et

financières

Avril 2012

DPC/SPGRD

Partenaires

nationaux et

internationaux

Formation Formations

appropriées aux

personnels des COU

pour le bon

fonctionnement des

différentes aires

Le personnel de

l’aire de traitement

des données est

bien informé des

procédures et

protocoles qui

régissent la chaine

de l’information

de l’intrant à

l’extrant

Nbre de séances

de formations

réalisées

Nbre de

personnes

formées

Ressources

humaines,

matérielles et

financières

Avril 2012

DPC/SPGRD

Partenaires

nationaux et

internationaux

Page 43: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

43

Axe d’intervention prioritaire 3 : Maitrise des outils de gestion de l’information

Activités

Résultat

attendus

Indicateur de

résultat

Moyen

(ressources

humaines,

matérielles et

financières)

Délai

Responsabilité

Institution

Principale Institutions d’appui

Faciliter une

meilleure

compréhension,

utilisation et

appropriation des

outils standardisés

au niveau central et

décentralisé

Réaliser des ateliers de

formations dans tous les

départements sur les

outils tels que le bulletin

météorologique, logbook,

grille sectorielle, google

doc, cartographie sur

power point, fichier excel

d’évaluation des besoins

Ateliers de

formation dans

tous les

départements

réalisés

# d’ateliers

réalises

# d’outils

standardisés

# d’outils

validés

Ressources

humaines,

matérielles et

financières

Avril

2012

Direction de

la Protection

Civile/SPGR

D

Appuyé par PNUD, OCHA etc

Création d’une base de

données des bilans et

lecons apprises à chaque

fin de saison cyclonique,

vulgarisé et accessible

aux acteurs concernés.

Une base de

données des

bilans et leçons

apprises à

chaque fin de

saison

cyclonique, est

créée, vulgarisée

et accessible aux

acteurs

concernés.

base de données

créée

# d’acteurs

touchés

Ressources

humaines,

matérielles et

financières

Avril

2012

Direction de

la Protection

Civile/SPGR

D

Appuyé par PNUD, OCHA etc

Rendre beaucoup plus

visible le site web de la

DPC par la mise à jour

régulière

Le site web de la

DPC est mise à

jour

régulièrement

Site web

opérationnel

# de mises a

jour effectuées

sur le site

Ressources

humaines,

matérielles et

financières

Avril

2012

-Direction de

la Protection

Civile/SPGR

D

Appuyé par PNUD, OCHA etc

Page 44: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

44

(iv) Groupe 4 : La communication d’urgence (grille à finaliser)

Page 45: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

45

(v) Groupe 5 : Le rôle des secteurs dans la préparation et la réponse

Axe d’intervention prioritaire 1 : Institutionnalisation de la réponse aux urgences dans les secteurs

Objectif : Assurer l’implication de chaque ministère/agence dans la réponse aux urgences

Activités Résultat

attendus

Indicateur de

résultat

Moyen

Délai Responsabilité

Institution

Principale

Institutions d’appui

Renforcement

Institutionnel

Réunion entre

contreparties au niveau

technique et politique

et agences

d’appui/Mise en place

d’une cellule de

pilotage dans chaque

secteur (en suivant le

PNGRD)

Une cellule de

pilotage des

urgences est

opérationnelle

dans chaque

ministère et une

table sectorielle

existante au

niveau

départemental.

Au moins 45%

des ministères

disposent d’une

cellule de

pilotage avant

juin 2012/X

Tables

sectorielles sont

opérationnelles

et intègrent

l’aspect

préparation et

réponse aux

urgences au

niveau

départemental

Trésor public

(50%) et/ou

bailleurs

(50%)

Les ministères

concernés

ONG/bailleurs,

agences

Compilation

présentation/ formation

sur les outils

disponibles (plan de

contingence)

Un plan de

contingence

national pour

chaque secteur

est disponible

Nombre de Plans

de contingence

sectoriel

opérationnels

Page 46: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

46

Axe d’intervention prioritaire 2 : Décentralisation de la préparation aux urgences

Objectifs : s’assurer que toutes les parties prenantes participent aux activités de préparation liées aux risques et désastres

Activités

Résultat

attendus

Indicateur de

résultat

Moyen

(ressources

humaines,

matérielles et

financières)

Délai

Responsabilité

Institution

Principale Institutions d’appui

Formation

Renforcement de

capacités au niveau

central et

départemental dans la

préparation des

urgences

1.1 Un plan de

formation est

mis en place

selon les leçons

apprises des

expériences

précédentes

(secteur agricole,

eau et

assainissement

seront servis de

modèles de

leçons apprises)

Au moins une

formation est

réalisée tous les

trois(3) mois

Trésor public

(50%) et/ou

bailleurs (50%)

Les ministères

concernes

ONG/bailleurs,

agences

Mettre en place des

mesures

d’accompagnement

Suivi (niveau central-

départemental et

départemental-

communale)

Les outils de

gestion et un

programme de

suivi /supervision

sont mis en place

au niveau

national et

départemental

Au moins une

mission de

suivi/supervision

est réalisée avec

un rapport produit

chaque trimestre

Page 47: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

47

Axe d’intervention prioritaire 3 : Budgétisation des moyens opérationnels

Objectifs : Pourvoir aux moyens opérationnels pour soutenir les activités de préparation

Activités

Résultat

attendus

Indicateur de

résultat

Moyen

(ressources

humaines,

matérielles et

financières)

Délai

Responsabilité

Institution

Principale Institutions d’appui

Chaque ministère

alloue une ligne

budgétaire pour les

activités de préparation

Le budget est

reparti en

fonction des

requêtes

établies au

niveau

départemental

Montant

transféré pour

les activités de

préparation

Trésor public (50%)

et/ou bailleurs

(50%)

Les ministères

concernés

ONG/bailleurs,

agences

Au niveau

départemental, chaque

secteur élabore un

budget pour les

activités de préparation

accompagné d’une

requête au ministère de

tutelle

Le budget et les

requêtes sont

élaborés et

expédiés au

niveau national

Nombre de

requêtes reçues

d’ici la fin du

mois de mai

2012

Renforcement de

capacités

opérationnelles

(logistiques ; moyens

de communication ;

infrastructure ;

personnel ; etc)

Les ressources

humaines

recrutées

formées, les

moyens

logistiques sont

disponibles,

Quantité de

moyens

effectivement

mis à la

disposition de

chaque

département

dès le début du

2eme trimestre

Page 48: I. ……………………………………………………………………………………..3 II. A. B. C. ..8 D ... · 6 D. Méthodologie de l’évaluation: Lévaluation

48