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    Rapport de la Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme

    et recommandations

    LA VRITABLE CRISEpar

    Dr Julian Whitaker

    DrTony P. Urbanek

    DrMary Jo Pagel

    DrRohit Adi

    *

    DE LA SANT MENTALE

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    INTRODUCTIONLE MANQUE DE MTHODOLOGIESCIENTIFIQUE EN PSYCHIATRIE

    Que devons-nous penser de tous ces rapports qui affirmentquil existe dans notre socit une vritable pidmie demaladie mentale et quune personne sur quatre dans le

    monde est touche aujourdhui par ce phnomne?Ceux qui propagent ces informations alarmistes en fait le

    milieu psychiatrique affirment que la maladie mentale est sur lepoint de tous nous contaminer et que seule une augmentationimmdiate et massive des crdits pour la psychiatrie permettradenrayer ce flau. La psychiatrie nous met constamment en gardecontre les consquences dsastreuses quentranerait linsuffisancede crdits. Mais ce que les psychiatres ne nous disent pas, cest quepour tablir leurs diagnostics, ils ont recours au Manuel diagnos-tique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) et son quivalent,la section sur les troubles mentaux de la Classification internationaledes maladies (CIM-10). Or, ces ouvrages font tous deux lobjet de

    trs vives critiques qui mettent en avant leur manque de crdibilitet de valeur scientifique ainsi que leur tendance ne proposercomme traitement presque exclusivement que des psychotropes.

    DR JULIAN WHITAKER

    Le Dr Whitaker est le fondateurdu centre de bien-tre Whitaker,en Californie.Cest un confrencier bien connu,auteur de 8 livres, dont Reversing

    Heart Disease et Reversing Diabetes.Il est rdacteur de la revueHealth and Healing(Sant et Gurison).

    DRANTHONY P. URBANEK

    Le Dr Urbanek est laurat desInstituts nationaux de la Santet spcialiste de chirurgie maxillo-faciale. Au cours de sa carrire,il a fond des centres mdicaux,parmi lesquels le projet TrelawneyOutreach Project, en collaborationavec le gouvernement jamacain,pour offrir des soins 50000

    Jamacains. Il exerce actuellement Nashville, Tennessee.

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    Les professeurs Herb Kutchins (Universit dtat de

    Californie Sacramento) et Stuart A. Kirk (Universit de NewYork), auteurs de livres dcrivant les failles du DSM, nous mettenten garde: le sujet devient particulirement grave quand on consi-dre que le DSM a tent sans succs de mdicaliser trop de problmeshumains. 1

    La publication que vous tenez entre les mains ainsi que sesrecommandations sadressent aux personnes respoonsables de

    lattribution des crdits et mme de dcider de lavenir des pro-grammes de sant mentale et de leur couverture sociale, incluantdes lgislateurs et autres dcideurs chargs de protger la sant,le bien-tre et la scurit de leurs concitoyens. Le DSM contientune liste toujours plus grande de maladies et pour chacunedentre elles, on peut prescrire en toute lgalit un mdicamentpsychiatrique.

    La confiance aveugle que certains psychiatres accordentau DSM explique en bonne partie les statistiques effrayantessuivantes:

    Dans le monde, un diagnostic de trouble mental a t tablipour 17 millions dcoliers. Le traitement comprend trs souventla prescription de stimulants similaires la cocane et de puis-sants antidpresseurs.

    La consommation et les abus de mdicaments psychia-

    triques augmentent partout dans le monde: en 2002, il y a eu plusde 100 millions de prescriptions dantidpresseurs, pour un mon-tant global de 19,5 milliards de dollars (15,9 milliards deuros).

    DR ROHIT ADI

    Le Dr Adi est membre du Conseilamricain de mdecine interne.Il pratique la mdecine durgencedepuis 1993 et il est maintenantdirecteur assistant dun centrede traumatologie qui traite72000 patients par an.

    DR MARY JO PAGEL

    Le Dr Pagel est diplme encardiologie de la Facult demdecine de lUniversit duTexas. Elle est spcialise enmdecine interne et prventiveet en mdecine du travail. Elleest directrice dune clinique etmembre du Conseil consultatifde la Commission des Citoyens

    pour les Droits de lHomme.

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    Malgr ces dpenses records, la plupart des pays dans le mondeentier font face une vague sans prcdent de mauvais traite-ments lgard des enfants, de divorces, de suicides, de toxicoma-nie, de cas de violence, de crimes, de problmes trs rels pour les-quels les psychiatres ne peuvent ni identifier les causes ni proposerde solutions. Il est donc logique de conclure quune rduction descrdits allous aux programmes psychiatriques ne causera aucun

    tort la sant mentale, bien au contraire. On peut mme dire quecette rduction conduira, coup sr, une amlioration de lasituation de la sant mentale.

    Les preuves exposes dans cette brochure nous ont t four-nies par des mdecins, des avocats, des juges, des psychiatres, desparents et dautres professionnels de la sant mentale ou dedomaines apparents. Ces experts partagent un avis commun: lesinitiatives psychiatriques inspires par le DSM, comme le renfor-cement des lois sur linternement sous contrainte et le dveloppe-ment de plans de pseudo-sant mentale communautaire, nuisent la socit, tant sur le plan humain que sur le plan conomique. Ilen est de mme des programmes de dpistage des troubles men-taux des jeunes enfants dans les coles.

    Laffirmation selon laquelle seule une augmentation des cr-dits pourrait rsoudre les problmes de la psychiatrie est plus que

    douteuse. De faon gnrale, les professions scientifiques doiventfournir des preuves relles pour soutenir leurs thories. Cest cette condition que sont dbloqus les crdits en faveur de la luttecontre les infections dangereuses. Leffort fourni par tous permetalors de dcouvrir la cause biologique de la maladie et de dve-lopper un traitement. Les professionnels sappuient sur des ana-lyses biologiques pour dterminer la prsence ou labsence de

    maladies physiques. La psychiatrie, elle, est un cas part. Elle nedispose daucun examen ni test objectif et physiologique permet-tant de confirmer ou dinfirmer la prsence dune quelconquemaladie mentale. Ses diagnostics sont purement subjectifs.

    Nos socits actuelles doivent relever de nombreux dfis.Afin daider les individus, des alternatives efficaces et humainesdoivent prendre le pas sur les mthodes psychiatriques nfastes.

    Nous soumettons cette information votre apprciation afin quevous puissiez tirer vos propres conclusions sur ltat de la santmentale et la capacit de la psychiatrie, ou le manque de celle-ci, contribuer sa rsolution. Ce rapport existe aussi en version pluscomplte sous forme de brochure La vritable crise de la sant mentaleet peut tre obtenu auprs de la Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme.

    Dr Rohit Adi, DrMary Jo Pagel,Dr Tony P. Urbanek, DrJulian Whitaker4

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    CHAPITRE UN :NOS ENFANTS SOUSDROGUES PSYCHIATRIQUES

    U

    n fait alarmant ressort de lexamen des donnes etdes statistiques similaires celle de la page prc-dente: lexplosion du nombre denfants qui pren-

    nent des mdicaments en raison de troubles mentaux. Or,ces chiffres augmentent en proportion du nombre detroubles mentaux que signalent la quatrime dition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux

    (DSM-IV) publi par lAssociation amricaine de psychia-trie (APA) et la section sur les troubles mentaux de sonquivalent, la Classification internationale des maladies (CIM).

    En 1952, la premire dition du DSM ne mentionnaitque trois troubles chez les enfants. En 1980, il y en avait

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    presque dix fois plus. De nos jours, on diagnostique djdes maladies mentales chezdes enfants peine sortis deleurs couches. Jusquen 2004,sept tats amricains ontpromulgu de nouvelles loisqui interdisent aux coles decontraindre les parents administrer un mdicamentpsychiatrique leur enfantou de le renvoyer si lesparents refusent.

    En 1987, un vote desmembres de lAssociationamricaine de psychiatrie adonn naissance au THADA(trouble dhyperactivit avecdficit de lattention). Depuis,

    sous prtexte quil bavarde en classe, rvasse, se trmousseou perd ses crayons, on peut considrer un enfant commesouffrant du THADA et le mettre sous traitement.

    Le Dr William Carey, pdiatre renomm de lhpitalpour enfants de Philadelphie, dclare: La formulationactuelle du THADA, qui pose un diagnostic quand un certain

    nombre de comportements perturbateurs et dautres critres sont

    runis, nglige le fait quil est trs probable que ces comportements

    soient, en gnral, normaux. 2

    Les Instituts nationaux amricains de la Sant (NIH,

    National Institutes of Health) ont admis que: [] notreconnaissance de la cause ou des causes du THADA demeure lar-

    gement spculative.

    LAPA admet quaucun test laboratoire na pu tre missur pied pour diagnostiquer le THADA.

    De nombreux pays ont class les mdicaments psy-chiatriques comme dangereux et toxicomanognes au

    mme titre que la morphine, lopium et la cocane. Les sti-mulants prescrits pour le THADA figuraient dj sur la listedes stupfiants lors de la Convention des Nations Unies surles psychotropes de 1971. En effet, ils prsentent un risqueconsidrable pour la sant publique, ne possdent que peude vertus thrapeutiques et sont trs toxicomanognes.

    En 2003, lAgence britannique de rglementation de la

    mdecine a mis en garde les mdecins contre la prescription

    Nombre de psychotropes

    prescrits aux enfants sont

    classs dangereux et sont aussitoxicomanognes que la

    morphine, lopium et la cocane.

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    dantidpresseurs des enfants en dessous de 18 ans,tels les inhibiteurs slectifs de la recapture de la sro-tonine (ISRS), en raison des risques de suicide quilsreprsentent. La FDA a mis une mise en gardeencore plus importante. Elle recommande quunetiquette de mise en garde soit place de manirevisible sur les botes dISRS. Mais on ne pourra sau-

    vegarder le futur des enfants que lorsque ltiquettenon scientifique de troubles mentaux quon utilisepour les diagnostiquer sera abolie et que les psycho-tropes dangereux seront prohibs.

    Robert Whitaker, rdacteur scientifique, dclaredans son livreMad in America (Fou en Amrique) : Lersultat dannes demploi croissant de psychotropes est

    une crise de la sant mentale, une pidmie de maladiesmentales chez les enfants. Au lieu dassister une amlio-

    ration de la sant mentale de la population, induite par un

    accroissement de la mdication, nous constatons une

    aggravation. 3

    La psychiatrie vante lefficacit des mdicaments psycho-tropes et leur innocuit pour les enfants. Cependant, nombrede parents ont dcouvert dans des circonstances tragiquesquil ne sagit l que dun mensonge. Les enfants ci-dessussont tous morts cause de lusage de psychotropes.

    Stephanie Hall 1984-1996

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    Matthew Smith 1986-2000 Shaina Dunkle 1991-2001

    Samuel Grossman 1973-1986

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    CHAPITRE DEUXLES DANGERS DE LA

    CATGORISATION PSYCHIATRIQUE

    Partout dans le monde, les psychiatres signalent desproblmes de sant mentale. Ils recommandent defortes augmentations des financements. Il est cepen-

    dant raisonnable de sinterroger: avant dy consacrer encore

    plus de millions, en savons-nous assez sur cette crise?Rpondre cette question ncessite de mieux comprendre lapsychiatrie et ses mthodes de diagnostic.

    En 1995, le psychologue Jeffrey A. Schaler a dclar: Lanotion de validit scientifique, bien que ne constituant pas un acte,se rattache la notion descroquerie. La validit se rfre la

    proportion dans laquelle quelque chose reprsente ou mesure ce

    quelle est cense reprsenter ou mesurer. Quand les mesures desdiagnostics ne reprsentent pas ce quelles sont supposesreprsenter, nous disons quelles manquent de validit. Si unetransaction commerciale reposait sur un tel manque de validit, nous

    pourrions dire lors dun procs pour escroquerie que ce manque devalidit y a contribu. Le DSM-IV est bien connu pour sa faiblevaleur scientifique.

    Dun ct, la mdecine opre selon des procduresscientifiques vrifiables. De lautre, la psychiatrie nglige toute

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    approche systmatique de la sant mentale. Cette diffrenceimportante, ainsi que labsence continuelle de rsultatsmesurables de la psychiatrie ont grandement contribu audclin de sa rputation, tant chez les professionnels quau seindu grand public.

    En 1948 slaborait la sixime dition de la Classificationinternationale des maladies (CIM)

    de lOMS. Ce livre comprenaitpour la premire fois les troublespsychiatriques (en tant quemaladies). En 1952 parut auxtats-Unis leManuel diagnostiqueet statistique des troubles mentaux(DSM). Ces deux ouvrages constiturent une tentativedimiter la mdecine et de se faire accepter par elle.

    Pourtant, les troubles psychiatriques naissent par unvote main leve des membres du comit de lAssociationamricaine de psychiatrie. Lors dune audience du DSM, unpsychologue a remarqu: Le peu deffort intellectuel nous achoqus. Des votes la majorit, du type de ceux auxquels onrecourrait pour choisir un restaurant, taient employs pour statuersur lexistence dun diagnostic. Tu as envie de manger italien, moi de

    manger chinois, alors allons la caftria. partir de l, lediagnostic figure dans lordinateur. Aussi naf que cela puisse

    paratre, nous imaginions quils auraient examin le sujet de faonscientifique.

    Des mdecins rputs saccordent dire que lexistencemme dune maladie exige une anomalie physique tangible etobjective. Un test sanguin ou durine, des rayons X, une

    scanographie du cerveau ou une biopsie, entre autresexamens, permettent de la dceler. Aucune preuve scientifiquene confirme que le THADA est une maladie du cerveau ouquun quelconque trouble mental provient dun dsquilibrechimique dans le cerveau. Les affirmations psychiatriques dedsquilibres chimiques et troubles du cerveau ne sontrien de plus que des suppositions.

    Des attaques slvent de toutes parts lencontre duDSM. Aussi, nous devons mettre en garde les gouvernements:ils ne peuvent pas se fier aux statistiques drives du DSM oude la CIM afin daccorder des subventions pour la santmentale. La crise gnrale de la sant mentale qui ncessitedes fonds nexiste pas rellement. En revanche, la psychiatriela fabrique afin de maintenir ses budgets exorbitants.

    Vendre des mdicamentsimplique de vendre desmaladies psychiatriques.

    Carl Elliot, biothicien, Universitdu Minnesota

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    CHAPITRE TROISLES MESURES DE

    CONTRAINTE EN PSYCHIATRIE

    Les partisans de linternement et du traitement psy-chiatrique forc prtendent quils assurent le droit autraitement de lindividu. Une forte opposition relve,

    quen raison de leurs pouvoirs, les lois sur linternement

    incluant le traitement forc sont totalitaires.Michael McCubbin, Ph. D., chercheur, et David Cohen,

    Ph. D., professeur agrg en service social, appartiennent lUniversit de Montral. Ils disent que le droit au traite-ment est de nos jours le plus souvent le droit dtre forc suivre un traitement5

    Selon Robert Hayes, ancien commissaire de la

    Commission australienne de rforme lgale: La maladie

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    mentale est rarement dfinie, mme dans les crits psychiatriques;

    les rsultats des traitements ne corroborent pas toujours la foi en la

    psychiatrie; il manque () une vritable recherche de traitements

    curatifs utiles ; de ce fait, linternement dans un hpital peut

    constituer une forme doppression.

    La plupart des lois dinternement reposent sur lidesuivante: un individu peut reprsenter un danger pour lui-mme et pour autrui sil ne reoit pas de traitement.Cependant, un groupe de travail de lAssociation amricainede psychiatrie a admis en 1979 dans le dossierAmicus Curiae la Cour suprme que la psychiatrie na pas dmontr sonexpertise en matire de prdiction de la dangerosit.

    En 2002, le vice-prsident de lAssociation japonaise depsychiatrie, Kimio Moriyama, a exprim linaptitude de lapsychiatrie prvoir correctement ce que peut tre le com-portement futur dun patient. ...Il est impossible pour la mde-cine de dire si quelquun prsente un grand risque de commettre

    nouveau un dlit. 6

    MDICAMENTS PSYCHOTROPES DANGEREUXPrenons le cas dun patient souffrant de troubles

    mentaux. Il commet un acte de violence irrationnelle. Lespsychiatres et les psychologues imputent toujours la causedu drame au fait que le patient na pas pris sesmdicaments. Ils utilisent de telles histoires pour demanderle renforcement des lois concernant les traitements forcs etlinternement sous contrainte. Mais des tudes montrentque les psychotropes peuvent engendrer la violence et

    lincapacit mentale.Selon la psychiatrie, les nouveaux neuroleptiques sont

    des mdicaments miracles. len croire, ils engendrentmoins deffets secondaires que leurs prdcesseurs. Enralit, ils en entranent de plus graves: ccit, caillotssanguins mortels, arythmie cardiaque, coup de chaleur,inflammation des seins avec perte de fluides, impotence et

    dysfonctionnements sexuels, troubles sanguins, ruptionscutanes douloureuses, attaque, fausse couche avec anxitet nervosit extrmes.

    Une tude mene par le docteur Robert Rosenheck, unprofesseur de psychiatrie et de sant publique lUniversit deYale, rvla que le nouveau mdicament cotait 3000 9000 dollars de plus par patient que le prcdent, sans bnfice

    au niveau des symptmes ou sur la qualit globale de vie. 7

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    LES CENTRES PSYCHOSOCIAUXDans les annes 60, la psychia-trie amricaine a diffus ses pra-tiques avec ltablissement decentres de psychiatrie communau-taire, appels centres psychosociaux(CMPP, hpitaux de jour). Selon lesdocteurs Henry A. Foley et StevenS. Sharfstein, auteurs du livre

    Madness in Government (Folie au gou-vernement) les psychiatres ontdonn limpression aux lus que lagurison tait la rgle, et non lex-ception et personne ne contestaleurs espoirs exagrs. Les prvi-sions financires envisageaient de

    doubler le budget de la sant mentale dans les cinq ans et de letripler dans les dix ans.

    LEurope suivit le mouvement environ dix ans plus tarddans lespoir dune efficacit accrue et dune rduction descots. Au contraire, cela se rvle plus coteux crivait leDr Dorine Baudin de lInstitut nerlandais de la sant mentale etde la dpendance. En outre, cela nous a apport des sans-abri,de la toxicomanie, de la criminalit, des troubles de lordrepublic, du chmage et de lintolrance quant la dviance. 8

    En vrit, les centres psychosociaux sont devenus, entoute lgalit, des sortes de centres de distribution de drogues.Ils soccupent des anciens pensionnaires dhpitaux. Mais ilsimposent des ordonnances des gens qui ne souffrent mme

    pas de troubles mentaux srieux.Concernant les cots des centres psychosociaux et des

    services psychiatriques de consultation, le budget psychia-trique des tats-Unis a grimp de 143 millions de dollars(115 millions deuros) en 1969 environ 11 milliards de dollars(9 milliards deuros) de nos jours: une augmentation de plusde 7500% quand le nombre de personnes recevant les services

    de ces centres ne se multipliait que par dix.Les gouvernements qui approuvent le maintien de la

    psychiatrie communautaire et dune psychiatrie coercitive nercolteront quun nombre croissant de patients forcs unevie de dpendance et daccoutumance des mdicaments dan-gereux sur le plan physique et mental, sans espoir de gurison.Seule une valuation indpendante et critique des pro-

    grammes psychiatriques rvlera au gouvernement et auxcontribuables les vritables cots de ce flau financier et social.

    Lpoque o lespsychiatres pensaient

    pouvoir gurir les

    maladies mentales est

    rvolue. Dsormais, les

    malades mentaux

    devront apprendre vivre avec leur

    maladie.

    Norman Sartorius,

    ex-prsident de

    lAssociation mondiale

    de psychiatrie, 1994

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    Alors que des professionnels non-psychiatres prodi-guent, avec art et expertise, une aide prcieuse et

    authentique, la psychiatrie la rfute avec nergie.Voici quelques pistes votre attention. Elles constituent

    des marques de soutien lgard des courageux et dvouspionniers qui ont os sopposer au lobby psychiatrique. Leurtravail a fait germer lentement une ide: les rponses nosproblmes de sant mentale existent dj, mais elles ne setrouvent pas en psychiatrie. Des troubles apparemment

    mentaux sont bien souvent la manifestation dune maladieou dune condition physique non diagnostique. Telles sont

    CHAPITRE QUATREMEILLEURES SOLUTIONS

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    les conclusions de maintes tudes mdicales effectues sur denombreux cas. Nous ne parlons pas ici de dsquilibre chi-mique ou autre maladie du cerveau ni ne disons que lamaladie mentale est physique. Cela veut dire que des pro-blmes de sant ordinaires peuvent influencer le comporte-ment et lattitude. Un examen mdical pralable srieuxviterait aux patients plus de 40% des admissions en tablis-sements psychiatriques. Tels sont les rsultats dune tudecalifornienne.

    Cela reprsente dnormes conomies potentielles tanten argent quen souffrance.

    Des mdecins ont tabli que les toxines prsentes danslenvironnement, lempoisonnement au mercure ou des aller-

    gies peuvent modifier lecomportement et les rsul-tats scolaires. Ils peuvent enoutre se manifester sous laforme de symptmes simi-laires ceux du THADA.

    Un enfant a lair desouffrir dhyperactivitou de trouble des appren-

    tissages. Il faudrait alorsvrifier dabord labsencedallergies, dintoxicationsou dautres problmesmdicaux. On devrait aussiaccorder une importanceprimordiale aux solutions

    ducationnelles et aux cours de soutien qui tiennent comptedes aptitudes scolaires de lenfant.

    Les fonds devraient tre allous aux tablissements desant mentale qui disposent dun quipement complet dediagnostics et des mdecins comptents (non-psychiatres).Avant que les assurances ne remboursent, on devrait sassu-rer que des examens physiques adquats ont t entrepris,

    qui prouvent quaucune condition physique sous-jacentenest la cause de la condition mentale de la personne. Rienque cela pargnerait un nombre incalculable de personnesde se retrouver faussement tiquetes et traites commemalades mentales suite lutilisation du DSM/CIM.

    Il est vital que le systme de diagnostic du DSMsoit universellement rejet avant quune vritable rforme

    et des progrs dans le domaine de la sant mentale puissentavoir lieu.

    Des tudes mdicalesont montr maintes

    reprises que pour de

    nombreux patients, ce

    qui pourrait passer

    pour des problmesmentaux est en fait

    caus par un tat ou

    une maladie physique

    non diagnostiqus.

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    1. Herb Kutchins and Stuart A. Kirk,MakingUs Crazy: The Psychiatric Bible and the Creation of

    Mental Disorders (The Free Press, New York, 1997),pp. 260, 263.2. Gina Shaw, The Ritalin Controversy ExpertsDebate Use of Drug to Curb Hyperactivity inChildren, The Washington Diplomat, mars 2002.3. Kelly Patricia OMeara, GAO Study PlaysGuessing Games, Insight Magazine, 16 mai 2003.4. Paula J. Caplan, They Say Youre Crazy (Addison-Wesley, New York, 1995), p. 90.5. Michael McCubbin and David Cohen, The Rights

    of Users of the Mental Health System: The TightKnot of Power, Law, and Ethics, Presented to theXXIVth International Congress on Law and MentalHealth, Toronto, juin 1999.6. Diet Mulls Fate of Mentally Ill Criminals, The

    Japan Times, 8 juin 2002.7. Erica Goode, Leading Drugs for Psychosis ComeUnder New Scrutiny, The New York Times,20 mai 2003.8. Dr Dorine Baudin, Ethical Aspects ofDeinstitutionalisation in Mental Health Care,

    juillet 2001, p. 13.

    RECOMMANDATIONS

    1Accorder aux patients et leurs compagniesdassurance le droit dtre rembourss pour les

    traitements mentaux qui nont pas permis dob-tenir le rsultat promis ou qui ont caus du tort.

    2 Des inspections cliniques et des audits financiersdevraient tre mens dans tous les tablissementspsychiatriques publics ou privs qui reoiventdes fonds publics ou privs, ceci afin de sassurerde leur transparence.

    3 Le gouvernement, la justice et les servicessociaux ne devraient pas se fier aux troublesmentaux du DSM et aucune lgislation nedevrait lutiliser comme base pour dterminerltat de sant mentale, le niveau daptitude oules droits dun individu.

    4Abolir linternement sous contrainte et le traite-ment psychiatrique obligatoire.

    15

    2005 CCHR. Tous Droits Rservs. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, CCHR et le logo deCCHR sont des marques de fabrique et de service dtenus par la Citizens Commission on Human Rights.Imprim aux U.S.A. Item #FLO 19137-FRENCH*marque dpose

    Avertissement: Personne ne devrait interrompre sa consommation de mdicaments

    psychiatriques sans lavis et lassistance dun mdecin non-psychiatre comptent.

    Cette publication a t rendue possible grce un don de lAssociation

    Internationale des Scientologues.

    CRDIT PHOTO: 8: Mark Peterson/Corbis.Impression: Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, tats-Unis.

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    LA COMMISSION DES CITOYENS

    POUR LES DROITS DE LHOMME

    La Commission des Citoyens pour les Droits delHomme (CCDH) a t fonde en 1969 par lglisede Scientologie afin de procder des investiga-tions et de dnoncer les violations des droits delhomme perptres par la psychiatrie. Sa mission

    vise assainir le domaine de la sant mentale. Soncofondateur, le Dr Thomas Szasz, est un professeurmrite de psychiatrie, auteur de renomme inter-nationale. Aujourdhui, la CCDH compte plus de130 bureaux dans 31 pays. Son comit dexperts,dont les membres sont appels commissaires,comprend des mdecins, des avocats, des

    ducateurs, des artistes, des hommes daffaires etdes reprsentants des droits de lhomme et desdroits civils.

    La CCDH a inspir et motiv des centaines derformes en tmoignant notamment devant descommissions denqute parlementaires et en orga-nisant des confrences publiques sur les abus dela psychiatrie. Elle collabore aussi avec les mdias,la police et les autorits dans le monde entier.

    POUR PLUS DINFORMATIONS :

    CCHR International6616 Sunset Blvd.Los Angeles, CA, USA 90028

    Tlphone: (323) 467-4242

    (800) 869-2247 Fax: (323) 467-3720

    Site Internet : www.cchr.org

    E-mail: [email protected]

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