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SS-UtfT^lMi.ilE Administrateur - Déiésué - Gérant O. RAN DO LET iteistratiao. Impressions it Annonces, TEL. 10.4? 35, Rue Fontenelle, 35 AdresseTélégraphique : EAITDOLET Havre Ce Journal ne proi sire orié CtntlMM bbse*» "fflmiiiNf* ITjanwvf Petit Havre REDACTHUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Télépbone t l i.^O SsorétaireGénêral • TH. VALLÉS Rédacllon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60 AN O CE® AU HAVRE Bukeac do Journal. 112,bout' de Stras Dourg. iL'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. Li PETITHAVf!Eestdèsignipoer les AnnoncesJadlctalreset léga1st ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIQÜB Le plus fort Tirage des Journaux üe la Region ABONNEMENTS o lO GO Fr. aan. Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure, l'Oiss et la Somme | Autres Département» Union Postale Ont'Ebonneegaloment,SANSPdAIS, dans toas les Bureauxde Paste de Franse ilis HMrüTTM- Trois MOIS! Sn Mots O Ft. %* go jsa so Fr, i -fi. R»iPil des Jours Le « rabiot » re long des grilles oil chaque matin les rantène, les pauvres diables s'alignent, iil- quiets et frissonnants. Mines désolées et blêmes. Aux tristesses de la gnerre, Ie ciel a joint les siennes. II pleut. Sous l'averse qui plaque les loques, les misères apparaissent plus navrantes et plus noires. Les pauvres gens se sont rappt'ochés et se serrent, comme si la fraternité des peines se faisait plus confiaiite et plus süre dans la fraternité des nippes. Ils se glissent le long du Mtiment avec des frölements timides. Quelques enfants escortent le groupe, a demi roulés dans ia jupe des mères. L'angoisse qui point dans leur ame d'oiselet tombé du nid a déja mis sur leurs tronts palis, dans leurs yeux sans fiamme, la resignation des êtres qui souf- l'rent. — Entrez i Précédée du planton, Ia file des affamés s'avanee, portant des recipients de fer-blanc que retiennent des anses en ficelle. On gagne le coin des cuisines. Après la soupe du matin, la caserne abandonne voloritiersa ces Lazare les miet- tes de ce qui ne fut point, hélas ! un fes¬ tin. Le « rabiot » em pêche plus d'un gueux de mourir. L'un après l'autre. ils ont tendu leurs ga¬ melles. Un liquide brunatre tombe de la cuillère des cuisiniers; il entraine des pois; des fragments de pommes de terre. des morceaux de viande qui piongent dans le bouillon avec des éclaboussures de graisse figée... Un ho-mme se baisse, ramasse une miche de pain égarée, la porte a sa bouche et mord a pleines dents. Un autre allonge le bras, ramène un bout de carotte et le fait disparaitre dans les profondeurs de sa po¬ ch e. Ils restent un instant immobiles et pa- més, les yeux sur le Iburneau qui chante. Ils humeiit avec une joie infinie la,bonne odeur de soupe fraiche qui monte des tnar- mites dans "les petits nuages de vapeur bleutée . . . — Rompez! La petite bande a repris sa roarche. Elle traverse a nouveau la cour, trainant dans les plaques des semelles baillantes qui font k clouf! clouf! » La pluie achève de noyer les gucnilles, le vent d'effiloeher les lo¬ ques. La misère s'avanee d'nn pas plus alerte : le pain de la journée est assuré. Devant la Vitre La place de lTIötel-de-Ville, le boulevard de Strasbourg, les abords des journaux, il semble que ces endroits concentrent la vie havraise, dans son mouvement, sa mobilité, sa fièvre.Mais c'estsurtout devantia vitrine, devant l'affiche manuscrite encore humide d'encre que bat, plus fort qu'ailleurs, le pouls de la cité. Les visages reflètent ici les impressions avec une fidélité saisissante. L'impatience, l'énervement, la joie a l'an- nonce d'une bonne nouvelle, l'ennui a la lecture d'un fléchissement : tout cela se traduit sans mots, sans gestes, rapidement, rien que par l'expression du masque, rien que par la flamme qui monte dans les yeux. Au jour le jour, derrière la vitre, la guerre déroule sa tragique histoire bribes par bribes, feuillet par feuil let. Parfois, elle conduit la curiosité avide le long d'une phrase, elle l'amorce par un récit palpitant, puis, tout a coup, la laisse en suspens sur un mot, dans l'attenle du feuillet suivant. .. Et les minutes paraisserit des mois au parapluie submergé et stoïque pour lequel, cependant, le scribe est eu train de faire des prouesses. G'est a la vitrine qu'ont paru pour la première fois des mots et des noms que ton nombre d'esprits ignoraient encore. Le Communiqué nous a révélé des mots allemands, mais il nous a aussi appris la géograpbie. La Bassée, la Boisselie, Berry- au-Bac, Roye, Lassigny. . . sont entrés dans F'histoire, derrière le carreau. avec des mots pittoresqueset chnrnpêtres, La Grurie, Gonsenvoye. la Fontaine-Madame, sans par- ler de ce « Four de Paris » que le destin heureux de nos armes parait avoir pour d'autres épinglé d'ironie ». Tommy Nous nous sommes amusés au début de son rire de grand gosse, de sa mine rasée largement épanouie, de eet air a la fois candide et décidé il y avait en même temps la resolution du sportif et la surprise du troupier tout a coup expatrié. Tommy Atkins ouvrait sur les gens et les choses qu'il rencontrait pour la première fois des yeux étonnés d'enfant. Et rapide- ffiient, il se ressaisit. II apprit è dire « Bonnsoir Madémézelle » è la jeune Frartgaise qui l'avait salué d'un sourire. II lui olïrit spontanément, en guise de souvenir, les insignes de cuivre qui dé- coraient son coliet et ses pattes d'épaules. continuait, bien entendu, de chanter « It's a long way to Tipperary » et de ré- po nd re par un « No ! » trés accentué au « Are you down hearted ? » il la mode. Mais il se mil a relenir des mots francais, &'es prononcer en leur donnant une saveur piquante, une couleur souvent pittoresque. Tommy retouruera chez iui avec son brevet d'interprète. Le Havre lui doit une physionomie origi- nale. 11s'est avec lui voué au khaki. La ga- rance nationale a presque disparu de nos rues devant les bruns-jaunatres britanni- ques qui surgissenta tout instant : officiers de belle allure, taillés, campés, sanglés, évocation vivante des dessins a la plume qui iüuslrent les « advertisements » des tailleurs, sur les premières pages des jour- aaux ioudüüieus ; seldats aux jarrets uer- veux emprisonnés dans les bandes d'ordon- nanee, le torse barré de l'écharpe de cuir fauve des cartouchières, la pipe aux lèvres. Et nous nous sommes si bien habitués a cette silhouette amie, que nous serons tout étonnés un jour — il finira bien par venir, ce jour — de ne plus la voir circuler par nos rues, de ne plus sentir, parlout flot- tante, I'odeur pénétrante et miellée de la fumée dii « navy cut », de ne plus trouver devant le coihplpir du patissier des soldals anglais engouifraot des gateaux, avec des gourmaodises d'écoliers en yacances. .. Stop the train r Or voici ce que Tommy m'a raconlé, ju- rant sur ce qu'il a de plus cher au monde — le coeur de sa sweetheart qu'il par- lait de la sorte avec l'acceut e d'un soldat qui ssit mal farder Ia vêrité ». C'était l'autre jour, dans une gare du Nord. Un train devait partir. ramenantvers les camps de repos des combattants éclo- pés. Un colonel de l'annéebritannique avait la direction du convoi. 11 avait pris place dans le wagon, après avoir informé le chef de gare qu'il se réservait le soin, dans i'in- térêt du service, de donner le signal du dé- part. L'ordre, jeté en anglais, fut-il mal com- pris? G'est trés probable. Toujours est-ii que le chef de gare tira de sa poche sa pe¬ tite musique réglementaire et qu'a son appel nazillard la locomotive répondit aussiföt : le convoi s'ébranla. — Stop the train ! Stop the train ! criaït le colonel anglais, en faisant de graiids gestes a la portière. La foule, restée sur le quai, prit cela pour un cordial adieu. — Vive l'Angleterre !... Yivent les An¬ glais !. . . — Stop the train !. . . Stop the train ! L'oiïicier en coière multi pliait les mots, les gestes. II tendait un poing fermé vers la locomotive. La foule continuait de ne pas saisir . Elle clamait de toutes ses for¬ ces : — Parfaitement !. . .Mort a Guillaume !... Vive l'Angleterre !... Et le train était déja disparu dans, Ie bruit et la fumée, que nos compatriotes heureux d'avoir accompli un devoir patrio- tique, vibraient encore de l'enthousiasme d'u e délirante ovation, a laquelle le héros malgré iui n'a encore rien compris. Albert-Herre.nschmidt. LaFrancek {'Exposition de San-FrancSsco La construction d'nn palais national poor la participation da la France & ('exposition de Stn-Francisco a été eotreprise dés no- vetnbre 1914. La France a oftert è la Belgi- que une place d'honneur dans son palais national. A la suite des démarches faites par M. Dalimier, sous-secrétaire d'Etat aux baanx- ans, !a Beigique exposera das tableanx de maitres, das dantebes, de3 reoroduccions ar- tistiqaes de ses giorieux monuments dont quelques-ans ne sont plus aujoard'hai que des ruines. Parmi les plans en relief fieurera une impressiounante reconstitution du port d'Anvers. Dans I'exposition franpaise une large place sera réservée aux beaux-arts ainsi qu'a la viüe de Paris et a la vdle de Lyon. Nos grandes industries seront représen- tées. notamment l'industrie métallurgiqae, et en particulier le Greusot. Appel sous les Drapeaux DEB BULGES DE 18 A 30 ANS A nne réanion des ministre3, tenue A Sainte-Adresse, sous la présidence de M. de Broqu«viile, il a été décide d'appeler sous it s armes tous les Beiges entre dix-huit et trente ans. La proclamation du roi, a eet effrft, sortira prochainemeut. LesYeux s'etsraf u lllomoyiic Un des rédscteors dn jouraa! soeiaiiste hollandais Het-Voik, qui se irouvait récem- raent en Allemagne, vieut de publier dans cette fenide une appreciation des sentiments allemands. II s'exprime ainsi : « On pent dire, d'une fa^on certaine, qne Ie chauvinisme et lajnbilation entourant les ViCtoires qui se donoaient libre cours pen¬ dant les premiers taois de guerre, ont main- tenant disparu. » L'ëtat sérieux de la situation, les lon¬ gnes listos des perl.es, l'absenee dapnis des mois de toute victoire dëeisive, tous ces faits out lai -sa des traces profon les daas I'esprit du people, autrefois si confiant dans 1e triomphe de ses armées. » Ou reconnait aojo'trd'hni qua l'armée se tranve en face d'un difficile prob ème dont Tissue doit être encore considéré comme dotitenx. » Lorsqae Ie rapport aliemand fot conrn de la capture de Steinbach par les francais, je ma troovais a diner en société et ce rap¬ port üt «altre l'arnère remarque qq'endéfirii- live les détai's du communiqué fran^ -is sar l'avance a Steinbach, qui avaieat toujours été contredits obstinément par 1-s journaux abemands, étaient bien i'expressioa de ia verité. » On commence a reconnaitrc- que la presse allemande qui se troave places sur !e gril de la censure, donna une image eatièrernent fausse de ce qui se passé reeiiement. » UnPrincealiemand prisonnier Le prince héréditaire aliemand von S dm- Salm et ia priacesse ont quitté i'Afrique du Sad hier, par ie stwsuer Saxon, qui les con¬ duit d'abwd a M.dère. Le p ince, doat la fsmilie réside i Anbolt, en W*st?jlia!ie, avait été arrêté eu Afrique du Sud, au débat de la guerre. S ir l'ordre du gouvernement anglais, it est gciueiiemeut trauslét ê a Gibraltar. LA GUERRE 16S« JOUKIVEB COMMUNIQUÉS OFFICIELS Paris, 1 6 janvier, 1 5 heures. En Beigique, combats d'artillerie dans la région de Nieuport et celle d'Yprés. De la Lys a la Somme, a Notre- Dame- de-Lorette. prés de Garency, l'ennemi a réoccupé nne partie des tranchées perdues le 14. A Blangy, prés d'Arras, nos pro- grès contingent. L'ennemi a prononcé une attaque énergique précéd e d'un violent bom¬ bardement sur nos positions a i'Ouest de la Boisselie ; cette attaque a été repoussée. Sur tout Ie front, de la Somma a la Meuse. aucune action d'infanterie n'est signalée. Dans les secteurs de Soissons et de Reims, notre artillerie a obtenu des lésultats appréciafoles sur plusieurs points : dispersion de régiments en voie de rassemblement, explosion dans une batterie ennemia, demolition d'ou- vrages, etc. En Argonne, action assez intense d'artillerie ennemie sur Fontaine-Ma¬ dame. De l'Argonne aux VoSges, échec complet d'une attaque assez vive diri- gée contra nos tranchées, a Flirey et évacuation par les Allemands, en raison du tir de notre artillerie, de la crête au Nord de Clemery (Est de ?ont-a Mousson). Dans le secteur des Vosges, com¬ bats d'artillerie sur tout le front, avec quelques fusillades, notamment a la Tête de-Faux. En Haute -Alsace, pas de change¬ ment [Clémëryost è 2 kil. SO'»A I'Ouestde Nométsy et a iOkit. 500a l'Est de Poni-8-Viousson.] A la Commission dasAffaires extérleures Paris, (6 janvier. La Gommission de la Chambre dea affaires extériaures et coloniales a eutendu M. Del- eassó. Après la séance, son président a adress4, ao oom de ses coilègues, au ministro des re- mercie meats pour ses declarations au-si pa- triotiqaes que eiairosetexprituó ia coefi tnce entière de ia Gommission. L'Assassin de Jaurès Paris, 56janvier. M. Drioux, ju ge d'instruction, a re?u ia rapoort des médecins iégistes chargés de iVxamen mental de Raoul Vtllain, l'assassin de Jaurès. Les praticiens out conataté des tares psy- chiques chez i'inculüé et conciaent é une responsabiiité atténuéa, Armenlisres k boumlomitarflÉe Hszebrouek, li jsnvier. On apprend ici qn'Armectières a été bom- bardëe avant hier. Uoe femme et un enfant se tcoovarit dans tine maison du qoarderdu Rond-Point ont été tués Plusieurs ruaisons ont eté bfülées par des bombus incendiaires. Malgré ia violence du bombarde men con¬ tinue!, la population de la vide et des envi¬ rons, tres r .-duite, d'ailleurs, se montre trés catrrieet trèi couiageuse. Le ravitadlement s'effect"e normalement. D s « Taubes » ont survoté bier la viile, mais n'oni pas lanca de bambes. LA FiDËUTÉ CQLQNiALE Marseille, 44janvier. Le Courrier Sa'igonnais, arrivé ce matin a Msrsedie, pnbue le compte rendu de la ses¬ sion du Conseii da gouvernement de I'lodo- Gliine. Après un discours ds M. Volleoho- ven, gouverneur gênéral intérimaire, qui a cé'ébré, en quelques paroles vibrantes de patriotisme, la gioire de ta France et de ses allies, i'Assemblee a voté a i'uaanimité I'a- dresse dn télegramme suivant au gouverne¬ ment de la Répubhque : « Le Gonseil du gouvernement de i'lndo- Chine.interprète des populations franpaise et indrgène de la colonie óiroitement unies dsns un même espoir et tin même amour de la patrie, adresse an gouvernement do ia Républioue ie témoigrage de soa raspec- tueax sttschement, et k la patrie odicase- ment attaqués i'ardente expres ion de sa filiale affection ainsi que de sa confiance ah olue dans ie triomphe du droit et de la liberté. » L'EspionnageAlleaaad an Marcc Gasabtenca,iö janvier. Le Gonseil de guerre a rendu sou verdict d -ns I aft'»ire d'espioanag? dans laqnelle trois Allemaads étaisüt impliqués. Ficke a été eoAdaroné k mart : Grundier et N»hrkorn ont été condamnés aux travaux forcés a per- paluité. LESRENFORTS ALLEMANDS Amsterdam,56janvier. D'apfès le Telegraaf, de dirnanchc dernier, des troupes fr.ich'-s «ont arrivees k Hasselt et dans ies liiiagss voisics, provenaut d'Aile- Paris, 23 heures. Rien d'important n'est signalé, si ce n'est que nos troupes se sont empa- rées d'une nouvelle tranchée aux abords de Perthes et d'un bois a deux ou trois cents mètrës en avant de nos lignes, au Nord de Beauséjour. - " life— —— OfficialReport of the French Government Jan. 16 — 3 p. m. In Belgium artillery duels near Nieuport and Ypres. From the Lys to the Somme, at Notre- Dame-de-Lorette, near Garency, the enemy reoccupied part of the trenches wlireh he lost on the 14 th. At Blangy, near Arras, our progress con¬ tinue. The enemy made a strong attack, preceeded by violent bombardment against our positions west of Boisseile ; this attack has been repulsed. On the front from the Somme to the Meu¬ se, no infantry action is reported.. In the section of Soissons and Reims our artillery obtained good results on several points : scattering of a regiment which was grouping, explosion in a germart battery, and destruction of works. From the Argonne, to the Vosges, an attack against our trenches at Fiirev fai¬ led ; the foe was also compelled by our ar¬ tillery fire to abandon the height north of Glemery, east of Pont-a-Mousson. In the Vosges artillery duels on the whole front. No change in Alsace. COMMUNIQUÉ BILK 15 janvier1915, Bombardement intermittentdenosposi¬ tions.Pasderésultat. Ge qui masque auz Alieisands ea Beigique Rotterdam, 18janvier. A Gand, les Allemands ont saisi tont le stock d'enarais artificiei de ia niaison More¬ lere. Cette mesure s'explique par la pénurie de nitrate qui se fait sentir en Al emagne. Des iettres de soldats aüereands venant de l'Yser indiqnent qu'ils manqnent de la grais¬ se et des abmeufs gras dont ils auraient üe- soiu poar supporter la rigueur de la tempe¬ rature. LESPRÉCAUTtONS SLLESMftDES Londres, 14janvier. VEvenmg Netospnblie le télegramme sui¬ vant d'Amsterdam : « La loi martiale a été prociamée k Ham- boarg et dans les villes environnantfs. » Le gouverneur gécéral da la Beigique a lancé une proclamation requérant ia remise de toutes les armes a feu, des épées, des balles et de la poudre. » Le gouverneur promet une prime da 1 Ir. SO prr fusil rapporto avant une cer¬ taine date. » Mines pardoes surlaHebeige Amsterdam, 54 janvier. Le corresDOndant du Tyd, dans une d "pê¬ che partie de la cöte beige, piés de la fron¬ ttere, dit nue la région est journel lement et a tout instant- troublée par des détooations. Ce sont des mines rejetées sur la cóte par la tempête et qui explos-ent ou qu'on fait ex- nloser. Des soldats soot occupas a ce travail a Kuocke, Heyst et Z ebruggé. E^les sont si nomoreuses, ces mines, que l'oti est porta a croire que Ies eaux de la cote en étaient rempiies pour s'opposar a un ciê- barquement. Lessurvivants dn « Narliberg » et du « Gaeissnaa» ea Angleterre Londres, 54janvier. Deux cents survlvants des crolseurs alle¬ mands Numb rg et Gnetsenau, sont arrives en Angleterre. Le Gas du Vapeur "Dada" Washington, 16janvier. Le gouvernement asaéncain s'einploie a arrêter avec Ie gouvernement anglais ies dispositions tendant a assurer le depart im- médiat, i titre provisoire, du vapeur Dacia, pour Rotterdam, avec one cargaison üe co- ton. La question de princios serai t abandon- née si le Dacia poqvait effectoer le voyage sans sahie. La proposition fut faite, k l'»m- bassadeur d'Apgleterre, par i'avocal conseii du departement de 1'Etat, qui exp iqtia que les contrats iiant les pr dueteurs amérlcaius avec les tsiaisons de B êiate seraient déckrés forfaits si !e vvpeur tie partait pas immédia- teweat de New-York. Le Journal du Commercedit que les Améri- caias s'assareet das iatwets d iss trois va- ps»s\s da la" figne Hantbarg-Amsrica, le Uas- sovia st le Georgia, actuellament a Ia Nou¬ velle- Orleans, et le Constantia, mouilté a Gienfuegos, afin d'utiliser ces vapeurs pour lecomnigjce dacolonavecBi'êtae. SUR LE FRONT Russo-Aliemand 800,000hemmesderecfortsruases On telegraphie üe Pétrograd que I'ennefni semble prêt a prennre I'offcnsive. Mais oil qu'il ia prenne, il se heurtera è des adver- saires actifs. Les Rnsses n'entendeut pas s'endormir. Sur tous Iss points, ils sont pré- parés a porter des coups viaonreux et its ajo "teront bieutöt è leurs etf-cti fa 800,000 hommes de troupes jeune* et traiches. Lestroupesallemandesssraientexténu-óes Copenhague, 56 janvier. Uue dépêche de Berlin signale que les atta¬ ches militaires sont partis pour le front oriental. D'après des informations du front oriental, les troupas aliemandes sont exiénuées. Les oommunioations entravessen Pologae Geaève, 16 janvier. Un communiqué officie! das postes impé¬ riales donna i'iöée des difficuités extraordi¬ naire que rencontrent les armées aileman- des daos la campagne de Poiegne. Le ser¬ vice de ia poste (ie campagne subit des re tards c insidérabl-s a cause de l'état dans leouel se trouvent les routes en arrière du front aliemand. Elles ont été défoncées par¬ ies charreis mdirairrs et les pluies torren- tielles. De plus les Ru-sas, avant leur re¬ traite, avaient coupé ces routes par des fos¬ ses protor.ds rernpii üe boue. Des voitnres postales s'y sont anfoocees k tel point qu'il a fallu user dn oabastan pour ies sortir. La ciTCQlation des fourgoas automobiles est im¬ possible. Le File du Chaueeliar tué es Pclogae On télégraphie de Gopeahague que le fils du chancelier Bathmaan Hoilwig fut blessé mortellement, le 7 aécemhre, a la tê'e et a l'rfbdomen par nne patrouille de cosaques, alors qu'il eff-ctoait una reconnaissance avec dix de ses hommes. li mourut pau après de ses blessures. LesForcesrusse3dansles Carpathss Rome, 16janvier. Le correspocdant de gnerre da Berliner Tageblatt, annonce que ies Russes concen- trent das forces considerables dans ies Gar pathes. LACATASTROPHE ITAL1E1E Rome, 15janvier. Le Messaggerodit one. d'après les premiè¬ res cCnstatations. 11.000 personnes seraient Cl i OV - AA' 11:U . A Cappadöt-^- toutes les maisons sonf in- habitables: l'egrjsd' s'est écroulée, la popn- latif n campe sons la nd.wo-^Oa a retire d^s décombres viugt morts et i'cp craint qu'il n'y en ait encore trente sous les f'ébris des maisons écronlées. Seurola n'est plus qu'un tas de rninös sous lesqnelies il y a d s centcines demorts, snr 900 habitants, "30 saulement ont échappé k la mort. A Maglinno de Marsi, on compte 1.300 morts. A Capelle tie Marsi, on en compte pius de 1,200 San Benedetto est détroit : 3,000 person¬ nes Dormant presque la totalité de la popu¬ lation soot ensevalies sons les mines. Sont égilement détrnits Ortncchio et Gioia da Marsi qui comptaieat respectivement 2,400 et 3,S00 habitants. A Pasciua, le nombre das morts est évalué it 4,000, soit la moitié'de la populalion. Avezzano, 15janvier. Le bean temDS facilite les travaux tie sau- vetage sffectnés par la troupe. La nmt a été trés froide ; néanmoins, les travaux ont continué. L'abnegation des sol¬ dats, dont beancoup travaillent depuis 24 hemes, est admirable. 11 se confirme que le ch Are des survivants représente la dixième partie de la population. On a retire encore queiques cadavres des décombres. En plusieurs endroits on entend des gemissem-mts ; les travaux de sauvetage sont concentrés sur ces points. On procédé k l'cnsevelissement des cadavres qui com¬ menced a exhiler des émanatioas insup- portables. Le ministre des travaux publics, M. Ciaf- fetli, a visité ionguement les décombres et eu pariicud»r les lienx les travaux sont le plus acavement pous<és ; il a donna des instruciions pour les continusr. Rome, 16 janvier. Selon le Giornal d'ltalia, l'étendue da la catastrophe, a Pesciua, est immense. Sur 6.000 survivants, 1,S00 sont dépour- vns de toutes ressources, On mande de Sora è la Tribuna que des fissures ae sont prodni es a plusieurs en¬ droits. II s'en échappe des vapeurs suifu- reuses et des jets d'eau bouillante. Toatefois, dans cette vil le, le nombre des victim es n'est pas attssi éievé qu'on ie croyait. Sur 17,000 habitants, il n'y aurait que 360 morts. cioat 300 sont encore sous les decombres. M Satandra s'est renda a la gare de Rome et s'est assuré de ia bonne organisation des secours. Rome, 16 janvier. Le Giomale d'ltalia évalne approxisnative- ment ls^nomffie des tués è Avezzsno a 10,000, a Pasch a a a.000. a Coiano a 4.000 et a Sora a quelqaes mtihers. Le total ues pertts, y. compris c lie ues autres regions, serait da 30,000 environ. LAHEPTRALITS DELASDÈDE Stockholm, 15 janvier. A I'onvertnre du Riksdag, le dRcqprs du tröae rappelant ia neutraltte de R»Stiède dé- cidee au début de la gusrre, dit que ponr assurer leresp;,cte st<J- saneutralité et la dé» fense da son droit a déciser de son sort, ta Suède dol mamtenir intactes ses forces mi¬ litaires, même au prix de sérieuses souf- frances économiques. Les credits nécessaires reront dsmandés poar assurer l'appdcation das mesures que leR ksdag a décidé a cot effet. R-ppeiant l'entrevue de Mti moë. le discours du óne a exjtnrne ie vceu que les bons rapports a?s trotsStótsscaadiaave». soieateacoreconso- LESCOMBATS de l'Hisne leSfimbardeisent dsSoissons Les réfugiés oC Soissons et des régions avoisinantt-s, arrivés A Paris, par la gare du Nord, apportent des precisions nouveitea sur !a situation. Jeudi, le bombardement a été d'one vio¬ lence extraordinaire, et tous les évacués sont unammes è declarer que le séjour £ Soissons est devenu imenab e. Chaqne jour, des iucendies éclatent sur differents points. Le tribunal civil a éts tre< endommagé; ven- drpoi matin, une jeune iilie a été tuee rue de ib rie ; les projectiles allemands ont fait, parmi les enfants, de nombreuses vict mes. D'après les declarations qui nous ont eté faites, les Allemands auraient gardé quel- que temps comme otages quelques habitants des environs de Schssoos. Ls retenaient dans es trajichées lts hommes et les enfants, dannaient aux femmes des laissez -p.isser -péciaux ed leur i r jonnaient de rapporter au pain et des provisions. Ds ont er.s ute, ajoute-t on, relaché la plupart de ces otag-s. Mais ils oat gardé avec eox des femme* ds mauvai.se vie, venues de ia region de l'Est, et qui avaient commencé par occnper, daas les faubourgs de Soissons, d'éiegames villas ■tont lts p opriétcres étaient absents. La oo- liee franptise ies survrill int elles soat all.ées dans ies carrières, i'oa suppose qu'eiles contmnent de séjourner — voiontaireaaeut ou nou — au mil eu des troupes eaocmies. Lh rameur pubiique s'est vivemeat pteoo- cupèe de cede question des otages. Les autorités militaires ont fait évecuer i'hópita! et les ambulances. Tous aos blessés soat ea sócurité. Un tormldabla dual ö'artüisrio pendant latraverses dai'Aisna L'affaire de Crony, encore qu'elle se soit passre sur un front qui n'avrtit pas plus de dix kilonaètres, -restera comma une des plus kor>s et des pius sanglarites de cette guerre de tranchées que nous raenons sur l'Aisiie depuis qua re mois. G'est la 8 janvier qua commeopa l'attaque franpiise sur l'éperon 132. Prisa da tran¬ chées, contra-at'.aques aiiemandfts repous- sées, tel fot- ie bilan de cette première Of¬ fensive. Le landemain, nouverux progrè3 des nöires ; nous nous insiallons sur t'epe- ron. L'ennemi cotnpread toute l'importauce de cette avance. .La possession de cette hau¬ teur menace la iigne da communication das Allemands avec toutes leurs positions a l'ouest de l'Oise. G'est alors qnc Ie généra! von Kluck, voyant qu'ii ne réussirait pas k déloger nos troupes de la position conquise, s'employa de tons ses móyecs par une pression a t Est, c'esi-è- dire sur notre droits, a nous obhger a céder l'éperon. Des masses de troupes ailemaucies attaquèreat l'eperon de trois cötés a la fois ; cGpendant qu'aidé de nonveaux renforts et avec üD6 énorme ar ilierie insfallée sur le plateau de fetierre i'ennemi nous obligeait k reen Ier du cófe ds Moncel, Sainte-Marguerito et Vregny. Dans ca coin, la lette prC"d un caraclère particnlièrement sauvage. Qudnd nos trou¬ pes reculent un peu, les Alièisands re- doubient le tir de leur artillerie. Les ex¬ plosions des obus qui se succèdent saus interruption sont terrifiantes. Ils tireul des coups jumelés, dans i'intention d'et- frayer nos soldats qui se replient sur Cffivres. A ce momant, les bruits les pins extraor- diuaires circulent. Au dire des paysans qui s'enfnianten hate, les bamges de l'Atsne en amont ont sauté et Ia rivière qui déborde a em porté toas les ponts. Nos soldats seraient done accalés k l'Aisne sans autre ressource que de mourir ou de se jeter a l'ean. Ileureusement, notre commaoderaent a pris ses mesures. L'ordre de la retraite a été donné, et sur la rive droite notre artillerie, en force, arrête les teotatives de ('infanterie allemande qui voudrait talonner le retrail de cos troupes. C'est le plus infernal vacar- tne qu'on putsse entencre. Cependant que nous re ra versons l'Aisne pour nous mettre a l'abri, les canons des deux cötés tonnenl sans arrêt. Des tlocons de nuages bh nes sa mêlant aux coionnes de fumée noire, aux poussióresde terra projetées vers ie ciel, et la nuit descend. Rapidement, nos fantassins fatignés, mais toujours héroïques, sont revenus sur la nve drotto. Qaatre de nos canons restés sor i'au- tre rive pour protéger noire retraite sont abandonnés, mais rendus inuiiiissbles. La fusillade crepite et s'eteint pen a peu. Seul, le tonnerre des batteries continue a grander. Mais les oötres sont en süreté. L'ennemi a attaqué la ferme da Saint-Paul au Nord-est de la ville. G'e t la una propriété de Mme Marcherez, dont on c.onnait la con¬ duite hsreï jue a Soissons. D'abord les Alle¬ mands s'emparèrent de la métairie sitaée i la base de la vallée de Crouy, mtis nos ro!- dats les contre attaqnèrent et les repoussè- rent aisément. Nous sommes d'ailleurs main- tenant en mesure d'arrêter toute nouvelle tentative des Boches, et notre artillerie sul les hiateursqui dorninent i'Aisue fait dubos travail chez l'ennemi. LesSxagérations Aliemandes La Norddeich (station radiotélégraphiquo), dont i'imaginatioo s'é'ait un peu c lmee de¬ puis qoelqua temps, s'est proposé de trapper un grand coup, eo faisant tout «implement, des combats livrés autour de Soissons, uae victo re analogue a celle remportée par les Allemands le 18 acm 1870. Telia est sa der- aièce trouvaille. Or, Irs troupes franpaises engagées n'attei- gnaient pas trois brigades. Eües sa sout re- piiées sur ia rive giuche de l'Aisne, parca que ia crue da la rivière ayant rompu plu¬ sieurs pouts, nous n'avious plus la possibi- lité de leur envoyer des renforts. Nas troupes se sont reptiées sans êtra poursuivies. Telle est la vérité sur cette sffaire locale. On'voit qaVUe n'a ancun rapport avec la bafaille éu 18 aoüt 1870. Psur l'armée tranqaise, il s'agit, sur un front de cioq kilometres, d'un reeul de mains ds 1,800 metres, determine par Ia crue tie la rivière. Lebluft' dsKorddeifih n'ypeutrien ehaa^

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Petit Havre REDACTHUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANTélépbone t l i.^O

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AN O CE®AU HAVRE Bukeac do Journal. 112,bout' de StrasDourg.

iL'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, estseule chargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

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Trois MOIS!Sn Mots

O Ft.%* go jsaso Fr, i -fi.

R»iPil des JoursLe « rabiot »

re long des grilles oil chaque matin lesrantène, les pauvres diables s'alignent, iil-quiets et frissonnants. Mines désolées etblêmes.Aux tristesses de la gnerre, Ie ciel a jointles siennes. II pleut. Sous l'averse quiplaque les loques, les misères apparaissentplus navrantes et plus noires. Les pauvresgens se sont rappt'ochés et se serrent,comme si la fraternité des peines se faisaitplus confiaiite et plus süre dans la fraternitédes nippes.Ils se glissent le long du Mtiment avecdes frölements timides. Quelques enfantsescortent le groupe, a demi roulés dans iajupe des mères. L'angoisse qui point dansleur ame d'oiselet tombé du nid a déja missur leurs tronts palis, dans leurs yeux sansfiamme, la resignation des êtres qui souf-l'rent.— Entrez iPrécédée du planton, Ia file des affaméss'avanee, portant des recipients de fer-blancque retiennent des anses en ficelle. Ongagne le coin des cuisines.Après la soupe du matin, la caserneabandonne voloritiersa ces Lazare les miet-tes de ce qui ne fut point, hélas ! un fes¬tin. Le « rabiot » em pêche plus d'un gueuxde mourir.L'un après l'autre. ils ont tendu leurs ga¬melles. Un liquide brunatre tombe de lacuillère des cuisiniers; il entraine des pois;des fragments de pommes de terre. desmorceaux de viande qui piongent dans lebouillon avec des éclaboussures de graissefigée...Un ho-mme se baisse, ramasse une michede pain égarée, la porte a sa bouche etmord a pleines dents. Un autre allonge lebras, ramène un bout de carotte et le faitdisparaitre dans les profondeurs de sa po¬ch e.Ils restent un instant immobiles et pa-més, les yeux sur le Iburneau qui chante.Ils humeiit avec une joie infinie la,bonneodeur de soupe fraiche qui monte des tnar-mites dans "les petits nuages de vapeurbleutée . . .— Rompez!La petite bande a repris sa roarche. Elletraverse a nouveau la cour, trainant dansles plaques des semelles baillantes qui fontk clouf! clouf! » La pluie achève de noyerles gucnilles, le vent d'effiloeher les lo¬ques. La misère s'avanee d'nn pas plusalerte : le pain de la journée est assuré.

Devant la Vitre

La place de lTIötel-de-Ville, le boulevardde Strasbourg, les abords des journaux, ilsemble que ces endroits concentrent la viehavraise, dans son mouvement, sa mobilité,sa fièvre.Mais c'estsurtout devantia vitrine,devant l'affiche manuscrite encore humided'encre que bat, plus fort qu'ailleurs, lepouls de la cité. Les visages reflètent ici lesimpressions avec une fidélité saisissante.L'impatience, l'énervement, la joie a l'an-nonce d'une bonne nouvelle, l'ennui a lalecture d'un fléchissement : tout cela setraduit sans mots, sans gestes, rapidement,rien que par l'expression du masque, rienque par la flamme qui monte dans les yeux.Au jour le jour, derrière la vitre, laguerre déroule sa tragique histoire bribespar bribes, feuillet par feuil let.Parfois, elle conduit la curiosité avide lelong d'une phrase, elle l'amorce par unrécit palpitant, puis, tout a coup, la laisseen suspens sur un mot, dans l'attenle dufeuillet suivant. . .Et les minutes paraisserit des mois auparapluie submergé et stoïque pour lequel,cependant, le scribe est eu train de fairedes prouesses.G'est a la vitrine qu'ont paru pour lapremière fois des mots et des noms queton nombre d'esprits ignoraient encore.Le Communiqué nous a révélé des motsallemands, mais il nous a aussi appris lagéograpbie. La Bassée, la Boisselie, Berry-au-Bac, Roye, Lassigny. . . sont entrés dansF'histoire, derrière le carreau. avec desmots pittoresqueset chnrnpêtres, La Grurie,Gonsenvoye. la Fontaine-Madame, sans par-ler de ce « Four de Paris » que le destinheureux de nos armes parait avoir pourd'autres épinglé d'ironie ».

Tommy

Nous nous sommes amusés au début deson rire de grand gosse, de sa mine raséelargement épanouie, de eet air a la foiscandide et décidé oü il y avait en mêmetemps la resolution du sportif et la surprisedu troupier tout a coup expatrié.Tommy Atkins ouvrait sur les gens et leschoses qu'il rencontrait pour la premièrefois des yeux étonnés d'enfant. Et rapide-ffiient, il se ressaisit.II apprit è dire « Bonnsoir Madémézelle »è la jeune Frartgaise qui l'avait salué d'unsourire. II lui olïrit spontanément, en guisede souvenir, les insignes de cuivre qui dé-coraient son coliet et ses pattes d'épaules.continuait, bien entendu, de chanter« It's a long way to Tipperary » et de ré-pondre par un « No ! » trés accentué au« Are you down hearted ? » il la mode.Mais il se mil a relenir des mots francais,&'es prononcer en leur donnant une saveurpiquante, une couleur souvent pittoresque.Tommy retouruera chez iui avec son brevetd'interprète.Le Havre lui doit une physionomie origi-nale. 11s'est avec lui voué au khaki. La ga-rance nationale a presque disparu de nosrues devant les bruns-jaunatres britanni-ques qui surgissenta tout instant : officiersde belle allure, taillés, campés, sanglés,évocation vivante des dessins a la plumequi iüuslrent les « advertisements » destailleurs, sur les premières pages des jour-aaux ioudüüieus ; seldats aux jarrets uer-

veux emprisonnés dans les bandes d'ordon-nanee, le torse barré de l'écharpe de cuirfauve des cartouchières, la pipe aux lèvres.Et nous nous sommes si bien habitués acette silhouette amie, que nous serons toutétonnés un jour — il finira bien par venir,ce jour — de ne plus la voir circuler parnos rues, de ne plus sentir, parlout flot-tante, I'odeur pénétrante et miellée de lafumée dii « navy cut », de ne plus trouverdevant le coihplpir du patissier des soldalsanglais engouifraot des gateaux, avec desgourmaodises d'écoliers en yacances. . .

Stop the train r

Or voici ce que Tommy m'a raconlé, ju-rant sur ce qu'il a de plus cher au monde— le coeur de sa sweetheart — qu'il par-lait de la sorte avec l'acceute d'un soldat qui ssit mal farder Ia vêrité ».C'était l'autre jour, dans une gare duNord. Un train devait partir. ramenantversles camps de repos des combattants éclo-pés. Un colonel de l'annéebritannique avaitla direction du convoi. 11 avait pris placedans le wagon, après avoir informé le chefde gare qu'il se réservait le soin, dans i'in-térêt du service, de donner le signal du dé-part.L'ordre, jeté en anglais, fut-il mal com-pris? G'est trés probable. Toujours est-iique le chef de gare tira de sa poche sa pe¬tite musique réglementaire et qu'a sonappel nazillard la locomotive réponditaussiföt : le convoi s'ébranla.— Stop the train ! Stop the train ! criaïtle colonel anglais, en faisant de graiidsgestes a la portière.La foule, restée sur le quai, prit celapour un cordial adieu.— Vive l'Angleterre ! . . . Yivent les An¬glais ! . . .— Stop the train !. . . Stop the train !L'oiïicier en coière multi pliait les mots,les gestes. II tendait un poing fermé versla locomotive. La foule continuait de nepas saisir . Elle clamait de toutes ses for¬ces :— Parfaitement !. . .Mort a Guillaume !...Vive l'Angleterre ! . . .Et le train était déja disparu dans, Iebruit et la fumée, que nos compatriotesheureux d'avoir accompli un devoir patrio-tique, vibraient encore de l'enthousiasmed'u e délirante ovation, a laquelle le hérosmalgré iui n'a encore rien compris.

Albert-Herre.nschmidt.

LaFrancek {'ExpositiondeSan-FrancSsco

La construction d'nn palais national poorla participation da la France & ('expositionde Stn-Francisco a été eotreprise dés no-vetnbre 1914. La France a oftert è la Belgi-que une place d'honneur dans son palaisnational.A la suite des démarches faites par M.Dalimier, sous-secrétaire d'Etat aux baanx-ans, !a Beigique exposera das tableanx demaitres, das dantebes, de3 reoroduccions ar-tistiqaes de ses giorieux monuments dontquelques-ans ne sont plus aujoard'hai quedes ruines. Parmi les plans en relief fieureraune impressiounante reconstitution du portd'Anvers.Dans I'exposition franpaise une large placesera réservée aux beaux-arts ainsi qu'a laviüe de Paris et a la vdle de Lyon.Nos grandes industries seront représen-tées. notamment l'industrie métallurgiqae,et en particulier le Greusot.

Appel sous les DrapeauxDEBBULGESDE 18 A 30 ANS

A nne réanion des ministre3, tenue ASainte-Adresse, sous la présidence de M. deBroqu«viile, il a été décide d'appeler sousit s armes tous les Beiges entre dix-huit ettrente ans. La proclamation du roi, a eeteffrft, sortira prochainemeut.

LesYeuxs'etsrafu lllomoyiicUn des rédscteors dn jouraa! soeiaiistehollandais Het-Voik,qui se irouvait récem-raent en Allemagne, vieut de publier danscette fenide une appreciation des sentimentsallemands. II s'exprime ainsi :« On pent dire, d'une fa^on certaine, qneIe chauvinisme et lajnbilation entourant lesViCtoires qui se donoaient libre cours pen¬dant les premiers taois de guerre, ont main-tenant disparu.» L'ëtat sérieux de la situation, les lon¬gnes listos des perl.es, l'absenee dapnis desmois de toute victoire dëeisive, tous ces faitsout lai -sa des traces profon les daas I'espritdu people, autrefois si confiant dans 1etriomphe de ses armées.» Ou reconnait aojo'trd'hni qua l'armée setranve en face d'un difficile prob ème dontTissue doit être encore considéré commedotitenx.» Lorsqae Ie rapport aliemand fot conrnde la capture de Steinbach par les francais,je ma troovais a diner en société et ce rap¬port üt «altre l'arnère remarque qq'endéfirii-live les détai's du communiqué fran^ -is sarl'avance a Steinbach, qui avaieat toujoursété contredits obstinément par 1-s journauxabemands, étaient bien i'expressioa de iaverité.» On commence a reconnaitrc- que la presseallemande qui se troave places sur !e gril dela censure, donna une image eatièrernentfausse de ce qui se passé reeiiement. »

UnPrincealiemandprisonnierLe prince héréditaire aliemand von S dm-Salm et ia priacesse ont quitté i'Afrique duSad hier, par ie stwsuer Saxon, qui les con¬duit d'abwd a M.dère.Le p ince, doat la fsmilie réside i Anbolt,en W*st?jlia!ie, avait été arrêté eu Afrique duSud, au débat de la guerre. S ir l'ordre dugouvernement anglais, it est gciueiiemeuttrauslétêaGibraltar.

LA GUERRE16S« JOUKIVEB

COMMUNIQUÉSOFFICIELSParis, 1 6 janvier, 1 5 heures.

En Beigique, combats d'artilleriedans la région de Nieuport et celled'Yprés.De la Lys a la Somme, a Notre-Dame- de-Lorette. prés de Garency,l'ennemi a réoccupé nne partie destranchées perdues le 14.A Blangy, prés d'Arras, nos pro-grès contingent.L'ennemi a prononcé une attaqueénergique précéd e d'un violent bom¬bardement sur nos positions a i'Ouestde la Boisselie ; cette attaque a étérepoussée.Sur tout Ie front, de la Somma a laMeuse. aucune action d'infanterie n'estsignalée.Dans les secteurs de Soissons et deReims, notre artillerie a obtenu deslésultats appréciafoles sur plusieurspoints : dispersion de régiments envoie de rassemblement, explosion dansune batterie ennemia, demolition d'ou-vrages, etc.En Argonne, action assez intensed'artillerie ennemie sur Fontaine-Ma¬dame.De l'Argonne aux VoSges, écheccomplet d'une attaque assez vive diri-gée contra nos tranchées, a Flireyet évacuation par les Allemands, enraison du tir de notre artillerie, dela crête au Nord de Clemery (Est de?ont-a Mousson).Dans le secteur des Vosges, com¬bats d'artillerie sur tout le front, avecquelques fusillades, notamment a laTête de-Faux.En Haute -Alsace, pas de change¬ment[Clémëryost è 2 kil. SO'»A I'Ouest de Nométsyet a iOkit. 500a l'Est de Poni-8-Viousson.]

Ala CommissiondasAffairesextérleuresParis, (6 janvier.

La Gommission de la Chambre dea affairesextériaures et coloniales a eutendu M. Del-eassó.Après la séance, son président a adress4,ao oom de ses coilègues, au ministro des re-mercie meats pour ses declarations au-si pa-triotiqaes que eiairosetexprituó ia coefi tnceentière de ia Gommission.

L'Assassin de JaurèsParis, 56janvier.

M. Drioux, juge d'instruction, a re?u iarapoort des médecins iégistes chargés deiVxamen mental de Raoul Vtllain, l'assassinde Jaurès.Les praticiens out conataté des tares psy-chiques chez i'inculüé et conciaent é uneresponsabiiité atténuéa,

Armenlisresk boumlomitarflÉeHszebrouek, li jsnvier.

On apprend ici qn'Armectières a été bom-bardëe avant hier. Uoe femme et un enfantse t coovarit dans tine maison du qoarderduRond-Point ont été tués Plusieurs ruaisonsont eté bfülées par des bombus incendiaires.Malgré ia violence du bombarde men con¬tinue!, la population de la vide et des envi¬rons, tres r .-duite, d'ailleurs, se montre tréscatrrieet trèi couiageuse. Le ravitadlements'effect"e normalement.D s « Taubes » ont survoté bier la viile,mais n'oni pas lanca de bambes.

LA FiDËUTÉ CQLQNiALEMarseille, 44janvier.

Le Courrier Sa'igonnais, arrivé ce matin aMsrsedie, pnbue le compte rendu de la ses¬sion du Conseii da gouvernement de I'lodo-Gliine. Après un discours ds M. Volleoho-ven, gouverneur gênéral intérimaire, qui acé'ébré, en quelques paroles vibrantes depatriotisme, la gioire de ta France et de sesallies, i'Assemblee a voté a i'uaanimité I'a-dresse dn télegramme suivant au gouverne¬ment de la Répubhque :« Le Gonseil du gouvernement de i'lndo-Chine.interprète des populations franpaise etindrgène de la colonie óiroitement uniesdsns un même espoir et tin même amourde la patrie, adresse an gouvernement do iaRépublioue ie témoigrage de soa raspec-tueax sttschement, et k la patrie odicase-ment attaqués i'ardente expres ion de safiliale affection ainsi que de sa confianceah olue dans ie triomphe du droit et de laliberté. »

L'EspionnageAlleaaad an MarccGasabtenca,iö janvier.

Le Gonseil de guerre a rendu sou verdictd -ns I aft'»ire d'espioanag? dans laqnelle troisAllemaads étaisüt impliqués. Ficke a étéeoAdaroné k mart : Grundier et N»hrkornont été condamnés aux travaux forcés a per-paluité.

LESRENFORTSALLEMANDSAmsterdam,56janvier.

D'apfès le Telegraaf, de dirnanchc dernier,des troupes fr.ich'-s «ont arrivees k Hasseltet dans ies liiiagss voisics, provenaut d'Aile-

Paris, 23 heures.Rien d'important n'est signalé, si cen'est que nos troupes se sont empa-rées d'une nouvelle tranchée auxabords de Perthes et d'un bois a deuxou trois cents mètrës en avant de noslignes, au Nord de Beauséjour.

- " life— — — —

OfficialReport of theFrench Government

Jan. 16 — 3 p. m.In Belgium artillery duels near Nieuportand Ypres.From the Lys to the Somme, at Notre-Dame-de-Lorette, near Garency, the enemyreoccupied part of the trenches wlireh helost on the 14 th.At Blangy, near Arras, our progress con¬tinue. The enemy made a strong attack,preceeded by violent bombardment againstour positions west of Boisseile ; this attackhas been repulsed.On the front from the Somme to the Meu¬se, no infantry action is reported..In the section of Soissons and Reims ourartillery obtained good results on severalpoints : scattering of a regiment which wasgrouping, explosion in a germart battery,and destruction of works.From the Argonne, to the Vosges, anattack against our trenches at Fiirev fai¬led ; the foe was also compelled by our ar¬tillery fire to abandon the height north ofGlemery, east of Pont-a-Mousson. In theVosges artillery duels on the whole front.No change in Alsace.

COMMUNIQUÉBILK15 janvier1915,

Bombardementintermittentdenosposi¬tions.Pasderésultat.

Ge qui masque auz Alieisandsea Beigique

Rotterdam, 18janvier.A Gand, les Allemands ont saisi tont lestock d'enarais artificiei de ia niaison More¬lere. Cette mesure s'explique par la pénuriede nitrate qui se fait sentir en Al emagne.Des iettres de soldats aüereands venant del'Yser indiqnent qu'ils manqnent de la grais¬se et des abmeufs gras dont ils auraient üe-soiu poar supporter la rigueur de la tempe¬rature.

LESPRÉCAUTtONSSLLESMftDESLondres, 14janvier.

VEvenmg Netospnblie le télegramme sui¬vant d'Amsterdam :« La loi martiale a été prociamée k Ham-boarg et dans les villes environnantfs.» Le gouverneur gécéral da la Beigique alancé une proclamation requérant ia remisede toutes les armes a feu, des épées, desballes et de la poudre.» Le gouverneur promet une prime da1 Ir. SO prr fusil rapporto avant une cer¬taine date. »

MinespardoessurlaHebeigeAmsterdam, 54janvier.

Le corresDOndant du Tyd, dans une d "pê¬che partie de la cöte beige, piés de la fron¬ttere, dit nue la région est journel lement eta tout instant- troublée par des détooations.Ce sont des mines rejetées sur la cóte par latempête et qui explos-ent ou qu'on fait ex-nloser. Des soldats soot occupas a ce travaila Kuocke, Heyst et Z ebruggé.E^les sont si nomoreuses, ces mines, quel'oti est porta a croire que Ies eaux de la coteen étaient rempiies pour s'opposar a un ciê-barquement.

Les survivants dn « Narliberg »et du « Gaeissnaa» ea Angleterre

Londres, 54janvier.Deux cents survlvants des crolseurs alle¬mands Numb rg et Gnetsenau, sont arrivesen Angleterre.

LeGasduVapeur "Dada"Washington, 16janvier.

Le gouvernement asaéncain s'einploie aarrêter avec Ie gouvernement anglais iesdispositions tendant a assurer le depart im-médiat, i titre provisoire, du vapeur Dacia,pour Rotterdam, avec one cargaison üe co-ton. La question de princios serai t abandon-née si le Dacia poqvait effectoer le voyagesans sahie. La proposition fut faite, k l'»m-bassadeur d'Apgleterre, par i'avocal conseiidu departement de 1'Etat, qui exp iqtia queles contrats iiant les pr dueteurs amérlcaiusavec les tsiaisons de B êiate seraient déckrésforfaits si !e vvpeur tie partait pas immédia-teweat de New-York.Le Journal du Commercedit que les Améri-caias s'assareet das iatwets d iss trois va-ps»s\s da la" figne Hantbarg-Amsrica, le Uas-sovia st le Georgia, actuellament a Ia Nou¬velle- Orleans, et le Constantia, mouilté aGienfuegos, afin d'utiliser ces vapeurs pourlecomnigjceda colonavecBi'êtae.

SUR LE FRONTRusso-Aliemand800,000hemmesde recfortsruasesOn telegraphie üe Pétrograd que I'ennefnisemble prêt a prennre I'offcnsive. Mais oilqu'il ia prenne, il se heurtera è des adver-saires actifs. Les Rnsses n'entendeut pass'endormir. Sur tous Iss points, ils sont pré-parés a porter des coups viaonreux et itsajo "teront bieutöt è leurs etf-cti fa 800,000hommes de troupes jeune* et traiches.

Lestroupesallemandesssraientexténu-óesCopenhague,56 janvier.

Uue dépêche de Berlin signale que les atta¬ches militaires sont partis pour le frontoriental.D'après des informations du front oriental,les troupas aliemandes sont exiénuées.

Lesoommunioationsentravessen PologaeGeaève, 16 janvier.

Un communiqué officie! das postes impé¬riales donna i'iöée des difficuités extraordi¬naire que rencontrent les armées aileman-des daos la campagne de Poiegne. Le ser¬vice de ia poste (ie campagne subit des retards c insidérabl-s a cause de l'état dansleouel se trouvent les routes en arrière dufront aliemand. Elles ont été défoncées par¬ies charreis mdirairrs et les pluies torren-tielles. De plus les Ru-sas, avant leur re¬traite, avaient coupé ces routes par des fos¬ses protor.ds rernpii üe boue. Des voitnrespostales s'y sont anfoocees k tel point qu'ila fallu user dn oabastan pour ies sortir. LaciTCQlation des fourgoas automobiles est im¬possible.

Le File du Chaueeliartuées PclogaeOn télégraphie de Gopeahague que le filsdu chancelier Bathmaan Hoilwig fut blessémortellement, le 7 aécemhre, a la tê'e et al'rfbdomen par nne patrouille de cosaques,alors qu'il eff-ctoait una reconnaissance avecdix de ses hommes. li mourut pau après deses blessures.

LesForcesrusse3dans les CarpathssRome, 16janvier.

Le correspocdant de gnerre da BerlinerTageblatt, annonce que ies Russes concen-trent das forces considerables dans ies Garpathes.

LACATASTROPHEITAL1E1ERome, 15janvier.

Le Messaggerodit one. d'après les premiè¬res cCnstatations. 11.000 personnes seraientCl i OV - A A ' 11:U .A Cappadöt-^- toutes les maisons sonf in-habitables: l'egrjsd' s'est écroulée, la popn-latif n campe sons la nd.wo-^Oa a retire d^sdécombres viugt morts et i'cp craint qu'iln'y en ait encore trente sous les f'ébris desmaisons écronlées.Seurola n'est plus qu'un tas de rninössous lesqnelies il y a d s centcines demorts,snr 900 habitants, "30 saulement ont échappék la mort.A Maglinno de Marsi, on compte 1.300morts. A Capelle tie Marsi, on en comptepius de 1,200San Benedetto est détroit : 3,000 person¬nes Dormant presque la totalité de la popu¬lation soot ensevalies sons les mines.Sont égilement détrnits Ortncchio et Gioiada Marsi qui comptaieat respectivement2,400 et 3,S00habitants.A Pasciua, le nombre das morts est évaluéit 4,000, soit la moitié'de la populalion.

Avezzano, 15janvier.Le bean temDS facilite les travaux tie sau-vetage sffectnés par la troupe.La nmt a été trés froide ; néanmoins, lestravaux ont continué. L'abnegation des sol¬dats, dont beancoup travaillent depuis 24hemes, est admirable. 11se confirme que lech Are des survivants représente la dixièmepartie de la population.On a retire encore queiques cadavres desdécombres. En plusieurs endroits on entenddes gemissem-mts ; les travaux de sauvetagesont concentrés sur ces points. On procédék l'cnsevelissement des cadavres qui com¬menced a exhiler des émanatioas insup-portables.Le ministre des travaux publics, M.Ciaf-fetli, a visité ionguement les décombres eteu pariicud»r les lienx oü les travaux sontle plus acavement pous<és ; il a donna desinstruciions pour les continusr.

Rome, 16 janvier.Selon le Giornal d'ltalia, l'étendue da lacatastrophe, a Pesciua, est immense.Sur 6.000 survivants, 1,S00 sont dépour-vns de toutes ressources,On mande de Sora è la Tribuna que desfissures ae sont prodni es a plusieurs en¬droits. II s'en échappe des vapeurs suifu-reuses et des jets d'eau bouillante.Toatefois, dans cette vil le, le nombre desvictim es n'est pas attssi éievé qu'on iecroyait. Sur 17,000 habitants, il n'y auraitque 360 morts. cioat 300 sont encore sousles decombres.M Satandra s'est renda a la gare de Romeet s'est assuré de ia bonne organisation dessecours.

Rome,16janvier.Le Giomale d'ltalia évalne approxisnative-ment ls^nomffie des tués è Avezzsno a 10,000,a Pasch a a a.000. a Coiano a 4.000 et a Soraa quelqaes mtihers. Le total ues pertts, y.compris c lie ues autres regions, serait da30,000 environ.

LAHEPTRALITSDELASDÈDEStockholm, 15 janvier.

A I'onvertnre du Riksdag, le dRcqprs dutröae rappelant ia neutraltte de R»Stiède dé-cidee au début de la gusrre, dit que ponrassurer leresp;,cte st<J- saneutralité et la dé»fense da son droit a déciser de son sort, taSuède dol mamtenir intactes ses forces mi¬litaires, même au prix de sérieuses souf-frances économiques.Les credits nécessaires reront dsmandéspoar assurer l'appdcation das mesures queleR ksdag a décidé a cot effet. R-ppeiantl'entrevue de Mtimoë. le discours du óne aexjtnrne ie vceu que les bons rapports a?strotsStótsscaadiaave».soieat eacoreconso-

LESCOMBATSde l'HisneleSfimbardeisentdsSoissonsLes réfugiés oC Soissons et des régionsavoisinantt-s, arrivés A Paris, par la gare duNord, apportent des precisions nouveiteasur !a situation.Jeudi, le bombardement a été d'one vio¬lence extraordinaire, et tous les évacuéssont unammes è declarer que le séjour £Soissons est devenu imenab e. Chaqne jour,des iucendies éclatent sur differents points.Le tribunal civil a éts tre< endommagé; ven-drpoi matin, une jeune iilie a été tuee ruede ib rie ; les projectiles allemands ont fait,parmi les enfants, de nombreuses vict mes.D'après les declarations qui nous ont etéfaites, les Allemands auraient gardé quel-que temps comme otages quelques habitantsdes environs de Schssoos. Ls retenaient danses trajichées lts hommes et les enfants,dannaient aux femmes des laissez -p.isser-péciaux ed leur i r jonnaient de rapporterau pain et des provisions. Ds ont er.s ute,ajoute-t on, relaché la plupart de ces otag-s.Mais ils oat gardé avec eox des femme* dsmauvai.se vie, venues de ia region de l'Est,et qui avaient commencé par occnper, daasles faubourgs de Soissons, d'éiegames villas■tont lts p opriétcres étaient absents. La oo-liee franptise ies survrill int elles soat all.éesdans ies carrières, oü i'oa suppose qu'eilescontmnent de séjourner — voiontaireaaeutou nou — au mil eu des troupes eaocmies.Lh rameur pubiique s'est vivemeat pteoo-cupèe de cede question des otages.Les autorités militaires ont fait évecueri'hópita! et les ambulances. Tous aos blesséssoat ea sócurité.

Untormldabladualö'artüisriopendantlatraversesdai'Aisna

L'affaire de Crony, encore qu'elle se soitpassre sur un front qui n'avrtit pas plus dedix kilonaètres, -restera comma une des pluskor>s et des pius sanglarites de cette guerrede tranchées que nous raenons sur l'Aisiiedepuis qua re mois.G'est la 8 janvier qua commeopa l'attaquefranpiise sur l'éperon 132. Prisa da tran¬chées, contra-at'.aques aiiemandfts repous-sées, tel fot- ie bilan de cette première Of¬fensive. Le landemain, nouverux progrè3des nöires ; nous nous insiallons sur t'epe-ron. L'ennemi cotnpread toute l'importaucede cette avance. .La possession de cette hau¬teur menace la iigne da communication dasAllemands avec toutes leurs positions al'ouest de l'Oise.G'est alors qnc Iegénéra! von Kluck, voyantqu'ii ne réussirait pas k déloger nos troupesde la position conquise, s'employa de tonsses móyecs par une pression a t Est, c'esi-è-dire sur notre droits, a nous obhger a céderl'éperon. Des masses de troupes ailemauciesattaquèreat l'eperon de trois cötés a la fois ;cGpendant qu'aidé de nonveaux renforts etavec üD6 énorme ar ilierie insfallée sur leplateau de fetierre i'ennemi nous obligeait kreen Ier du cófe ds Moncel, Sainte-Margueritoet Vregny.Dans ca coin, la lette prC"d un caraclèreparticnlièrement sauvage. Qudnd nos trou¬pes reculent un peu, les Alièisands re-doubient le tir de leur artillerie. Les ex¬plosions des obus qui se succèdent sausinterruption sont terrifiantes. Ils tireuldes coups jumelés, dans i'intention d'et-frayer nos soldats qui se replient surCffivres.A ce momant, les bruits les pins extraor-diuaires circulent. Au dire des paysans quis'enfnianten hate, les bamges de l'Atsneen amont ont sauté et Ia rivière qui débordea em porté toas les ponts. Nos soldats seraientdone accalés k l'Aisne sans autre ressourceque de mourir ou de se jeter a l'ean.Ileureusement, notre commaoderaent apris ses mesures. L'ordre de la retraite a étédonné, et sur la rive droite notre artillerie,en force, arrête les teotatives de ('infanterieallemande qui voudrait talonner le retrailde cos troupes. C'est le plus infernal vacar-tne qu'on putsse entencre. Cependant quenous re ra versons l'Aisne pour nous mettrea l'abri, les canons des deux cötés tonnenlsans arrêt. Des tlocons de nuages bh nes samêlant aux coionnes de fumée noire, auxpoussióresde terra projetées vers ie ciel, etla nuit descend.Rapidement, nos fantassins fatignés, maistoujours héroïques, sont revenus sur la nvedrotto. Qaatre de nos canons restés sor i'au-tre rive pour protéger noire retraite sontabandonnés, mais rendus inuiiiissbles. Lafusillade crepite et s'eteint pen a peu. Seul,le tonnerre des batteries continue a grander.Mais les oötres sont en süreté.L'ennemi a attaqué la ferme da Saint-Paulau Nord-est de la ville. G'e t la una propriétéde Mme Marcherez, dont on c.onnait la con¬duite hsreï jue a Soissons. D'abord les Alle¬mands s'emparèrent de la métairie sitaée ila base de la vallée de Crouy, mtis nos ro!-dats les contre attaqnèrent et les repoussè-rent aisément. Nous sommes d'ailleurs main-tenant en mesure d'arrêter toute nouvelletentative des Boches, et notre artillerie sulles hiateursqui dorninent i'Aisue fait dubostravail chez l'ennemi.

LesSxagérationsAliemandesLa Norddeich (station radiotélégraphiquo),dont i'imaginatioo s'é'ait un peu c lmee de¬puis qoelqua temps, s'est proposé de trapperun grand coup, eo faisant tout «implement,des combats livrés autour de Soissons, uaevicto re analogue a celle remportée par lesAllemands le 18 acm 1870. Telia est sa der-aièce trouvaille.Or, Irs troupes franpaises engagées n'attei-gnaient pas trois brigades. Eües sa sout re-piiées sur ia rive giuche de l'Aisne, parcaque ia crue da la rivière ayant rompu plu¬sieurs pouts, nous n'avious plus la possibi-lité de leur envoyer des renforts.Nas troupes se sont reptiées sans êtrapoursuivies.Telle est la vérité sur cette sffaire locale.On'voit qaVUe n'a ancun rapport avec labafaille éu 18 aoüt 1870.Psur l'armée tranqaise, il s'agit, sur unfront de cioq kilometres, d'un reeul demains ds 1,800 metres, determine par Iacrue tie la rivière.Lebluft'dsKorddeifihn'ypeutrien ehaa^

Page 2: CtntlMM PetitHavre...SS-UtfT^lMi.ilE Administrateur-Déiésué-Gérant O.RANDOLET iteistratiao.ImpressionsitAnnonces,TEL.10.4? 35,RueFontenelle,35 AdresseTélégraphique:EAITDOLETHavre

PoÜf -— <nman<*-Aé17 Janvier1915

LE HAVREEiivrede l'üospilglilédeNail(Fondée par le PETIT HAVRE)Keeonr.sea'aliliUpobilqsepardócretes dateda24Fèvrier1391

65, rue Jacques-Louer.— Le Havre

L'OEuvre de I'llospi tnlïfé de Nuit aurasans doute, cette annoe, des devoirs d'autantplus étendus et d'autant plus impérieuxenvers les déshérifés que le fléau de laguerre aura augmenié. en des proportionsconsiderables, le nombredes malheureux.Pendant l'année 1914, grSce au concoursfidéle de nos concitoyens, nous avons regua l'Asile de Nuit de la rue Jacques-Louer4,698 hospilalisés, dont 4,468 hommeset 230 femmes et enfants, — ce qui repré-lente 10,397 nuits d'hospilalisation.20,794 rations de nourriture ont été dis-tribuées a ces infortunés.Et depuis la fondation de 1'OEuvre,181,849 personnes ont été hospitaliséespendant 464.665 nuits; elles ont regu929,138 rations.Ge sont des résultats éloquents et quiHiontrent combien nous avons eu raison deïompter toujours sur ia générosité de nossouscripteurs.Au moment oü les infortunés se multi-plient, oü les détresses se lont plus poi-gnantes, ils tiendronta poursuivre avec unnouvel empresseinent l'oeuvre charitablequ'ils ont ont entreprise.G'est pourquoi nous adressons, en touteeonfiance eet appel a nos concitoyens.Les collecteurs de l'IIospitalité de Nuitdu Havre commenceront, dès demain lundi,ieurs visites au domicile de nos souscrip¬teurs auxquels nous adressons, par avance,j'expression de notre gratitude.

Pour le Comité de l'Hospitalité de Nuit.

H. Génestal, président.H. Mabéchal, vice-président.J. J. Caspah-Johoan, secrétaire.O. Randolet, trésorier.

xPOURNOSSOLDATS'»33« LISTE

U. Le Bris. chancelier du Consulat de IaRbpnbüqne Argentine Fr. 10 —Lc personnel, employés et ouvrières derUsine Desmareis Fi ères 382 80Services Municipaux de la "Villedu Ha¬vre «employés, police et sapeurs-pompiers) 1.000 —Administrateurs, Employés et ouvriersde la Compagnie Frangaise des Ex-trails Tinctoriaux et Tannants 800 —Le personnel du Service technique etles ouvriers des Ateliers de la Compa¬gnie des Ch-rgeurs-Réunis 200 —Filature et Tissave da Griville 141 35MmeVasse. Sanvie 8 —Les Fonderies Havraises, 15' versement 14 2541. J Baliére, «Beien maire de Sanvie,remercianl les im s qui lui adressentIeurs souhaits, envoie pour eux etpour lui ses voeux les meilleurs etDien p-atriotiques a nos vaitlants sol-dsts 100 —Mme Doreile, So, rue de l'Eglise 5 —Brae Moreau, 8t, rue Gustave-Brindeau. 8 —llme Neveu, li, rue Sl-Jtcques 8 —Mme ttrantóme, 42, boulevard Amiral-Mouchez 8 —In norwègien qui aime la France 15fouscription du personnel enseignant. . 29 40tou-eripiinn du personnel enseignant<velements) 92 70

Total Fr. 2. 80 30Llstes précêdentes 66.076 to

Total au 16 janvier Fr. 68.586 40

Dons en IVaturefclcots de tnine, chaassettes ff» Ittne, gents itieine, ceintures de Annette et de tnine, eoueertnresBe tnine.Mme veuve Martin, directrice de I'Ècolede Beu-*evllle-la-Grenier, Anonyme, Mme Clémence,fceole de lilies rue Dertjidoff, Mile F1"U'«gast. del'Ecole supérieure ; Mile Rousselin. Mme Vavas-seur. les êtéses de l'Ecole malprnelte, rue Per-car,vüle; Mile F. Lucas, Mlln Sa tice, Ecole defilles Jean-Macé ; Mile Duval. les Services munici¬paux de la ville da Havre, Mme Durécu.

CoiiseilNational desFemmesFranchises

7* Souscription pour les Réfugiés du Nordet de la Belgique.

Produit de collectes faites parmi les élèves del'Ecole Jules-Ferry, a Sanvie 20 —Administr- tenrs. employés et ouvriersde la Sociéie Frangaise des Extrailsfirctorianxel Tanaa ts l3'versenient) 800 —MM.Wri l fre.es, a Montgomery (Ala¬bama, E. U.), par U. Hanhart 800 —

1.020 —Listes prêcédentes 16.205 20

Total au 16 janvier Fr. 17.3-k 20

"Voir exposé dans nos vitrines les deuxnootièles de pharroacie de campagne ind'S-pr-nsabies a nos soldatssnr » front: En ventepliarmacie droguerie da JPiioi» d'Or, 20,place de l'Hötel-de-Viile.

CROIX-RÖUGE^FRAN£AÏSEAgence des Prisonniers de guerrs63, Aoenue des Champs-Elysées, Paris

Le ComitéCentral de Ia Croix-RougeFrancaise, laquelle comprend: la Sociétéde Secours aux Blessésmilitaires, l'UniondesFemmesdc France et l'AssociationdesDamesFrangaises,communiquea la presseI'avis suivant •

'AVIS IMPORTANT

I.e 9 janvier, VAgence des Prisonniers deGuerre, presidée par M. le roarqnis de Vognë,sera transferee dé Bordeaux a Paris, 63,avenue des Ghana ps-Elysées, cii Madame iacomteese de Béarn a bien voulu lui offrirl'hospitalité.Le public sait déjè quo ses services de ren-seignemerds ch rgés officiedement dr-s re¬cherches concernant les midtaires prison¬niers ou presumes prisonniers en Aüema-gne, fonctionnent aepnis le début de laguerre.Une nouvelle sec'inn vient d'être ouverte,cel Ie des Secours aux Prisonniers nécessi-teux, qui ainsi que sou notn l'indique, kpour principal ohjet de venir en aide auxprisonniers frangais, militaires ou civils, enfaveur desquels leurs families, rainées oadisperséss par la guerre, ne penvent rienLire. G'est cette categorie, ma!heurensem°utla plus rtombreuse, dont il taut aujourd'huiet d'wgence soulager la détresse.Le public, nous n'ea dontons pas, com-preodra son devoir, il aura k coenr de Ieremplir toat entier, prouvant ainsi ü noscompatriotes captifs que la chin té franpaisene les dehisse pas, mais compatit k leurmisère. Nous adressons è sa générositél'appel le plus chaieureux, certains qu'il se¬ra emendu.D'^res et déjè, lés communications et lesdons en espèces et en nature desiinés k cesdivers Services sout repos è « VAgence desPrisonniers de Guerre », 63, avenue desGham ps-Elysées, Paris.

L'appel ainsi adressé k la générosité detous sera entendu de nos concitoyens. Desdons ont déja été recueitlis au Havre, parles différents groupements de la CroixRouge, en faveur des prisonniers de guerredont un grand nombre se trouvent dansune détresse profonde, — et nous avonspublié une première liste de ces dons.Nous recevrons en outre, dans nos Bu¬reaux et nous, ferons parvenir a la CroixRouge, les souscriptions que l'ou voudrabien nous adresser.

Pour les Soldats

ÜN MODELEDE GANTSSignalons un modèle de gants au tricotqui se recommande par son réel intérêt pra¬tique.11nous est aimablement communiqué parone de nos lectnces qui i'a exécuté sur lesindications d'un officier actuelleinent sur iefront.Ges gants oflrent ceci de particulier dansleur forme qu'ils présentent une fentetransversale permetiant de libérer le3 doigtspour le tir.Eq dehors du tir. la main est parfaitementet complètement garantie contre le froid. Lepoignet, en outre, est assez long pour qu'ilpuisse être rabattu sur Ia manche de la ca¬pote.Nous exposons, dans nos vitrines, unepaire de ces moufles; et nouscroyons devoircommtiniqner A celiac do hoc laetrioac ay-pert»s dans I'art du tricot la « recette » desnioafles en question.

Crochet fin, latile assez grosseChslnetle 27 points.26 nemi-b rréltes en prenant la laine en arrièrepour former 41 raogs ou 22 cötes ; fermer au cro¬chet et sans casser la laine, tourner autour enfaisant 4 Uws de 34 mailles.5' tour, üne augmentation dans le premierpoint 135pointsi.6' tour. 2 augm. dans les deux premiers points(37 Doinls).7' tour. 37 points.S' tou . 2 augm. avec trois points simples entra(39 points),9' tour. 39 points.to- tour. 2 aug. avec 5 points entre (it points).11' tour. 41 points.12' I ur. 2 aKg. avec 7 points entre (43 points).13' tour. 43 points.14' tour. 2 aug. avec 9 points entre (45 points).16' tour. 45 points.16' tour. 2 aug. avec 11 points entre «47points).17' tour 47 DOints,Pouce. — is' tour. Pber l'ouvrsge en deux.Crocheter jusqu'a la 2' augmentation pui< compter12 points en arrière ; fsire une mailte en i'air etpiquer le crochet dans la 13* pour travailler enrond.1 1 rangs de 14 points.12' rang, biminuer une maille de chaque eötédu pouea.13' rung, D'.minuer encore deux mailles. Gssserla laine, f-rmer a 1'enversRaitach- r la laine a la base du pouce et refor¬mer 39 mailtes.8 ours 39 mailles.9" tour. Une chaineite 14 mailles dans l'inlé-rieur d« la main R»Utcher a la 15' maille et con-tinuer sur le dos de la main.10 tou s ;9 mailles.6 t-urs en sauiant une maille tous les 6 points.Casser la laine ; fermer a 1'envers.Patte — Faire trois rangs de 15 noints a lapsrtie inférieure de la f«nte pour former unepatie. Consolider les deux cötés de la lente parun point de houtonnière.

Feuilleton du PETIT HAVRE 2"20

PETITEMAISGrasd Roman Contemporain

PAR

Pierre S-A-ZjIEI©

QUATRIÈME P ARTIE

Et, è Douvres, ils demearèrent è uneissez grande distance du quai, ou station-nait le paquebot.Mais, dès que le bateau commencait desoi'iirdu port une force invincible le jetaitvers le tnöle, malgré toutes les protestationsde son ami ; et ils étaient au pied du phare,au moment oü le steamer prenait la pleineBier.Rrusquementalors, Stéphanes'emparantdeFrancis, le lbryaa se dissimulerde l'au-tre cótédu phare , car, sous le grandventqui lui venait du large, Frinette commen-fait a reprendreses sens, et ses yeuxcou-lemplaientavecstupeur ce boutdejetée oüSii apparaissaientdeux silhouettesmascu-nesqui lui étaient si familières1Et, tandis que Marionse penchait verselle, elle portait inslinctivemeutsa mainason front,se Erottaities yeu*. . • regardaitencore..,

Elle n'apercevait plus maintenant que lamasse de pierre, le luisant de la ianterne,un pêcheur langant sa ligne.— Qui était done la. . . tout a 1'heure. . .sur la jetée ?. . .Marion parut bien sincèrement étonnée :— Sur quelle jetée ?...— Mais sur ceile-ci. . . devant nous.. .— Ah !. . . e'est qu'il y en a une autre èdroite. . .Frinette trembla, un long moment; puis,saisissant les mains de son amie :— Tu mejures bien... qu'il n'y avaitperson ne. . . tout k l'heure ? que e'est monimagination seule qui a vu?...— Qui done ?— Personne, en efTet, murmura-t-elle,en se laissant aller sur le bastingage ; per¬sonne.. e'est mon pauvre cerveau... j'aisi mal a ma pauvre tête, Marion. . . Pour¬quoi ai-je mal comme cela ?. . .Maintenant, elle tombait doucement surla banquette; et.son visage dans les mains,elle bredouilla quelques instants, des paro¬les informes, d'oü commentjaient a surgir,bientót les noms de Mine Kunerwald. . . deM. Dulaurier... puis les lambeaux dephrases qu'elle leur adressait :« Non. non, je vous jure que je n'ai plusbesoin de rien. . . il ne faut pas me faireboire comme cela, Madame... Je ne de-mande pas mieux que d'être gentille...d'être gaie. . . puisque vous le voulez...puisqu'on est si aimable pour moi. . . Maisje ne suis pas habituée. . . vous savez bienque je bois et mange comme un oiseau... »Pais elle eut encore une assez iourdesomnolence.Mais 4tro'\ou auatr# mines de la e<He

Défèl de JU. f fnii S*ei*»acC'est avec surprise et avec oeine que nousavons appris hier la mort s ibite de M. LéonPersac, négociant en salaisoas, rue duLjjféée, 68.M, Léon Persac était agé de 60 ans. II étaitle trère du regreité Gustave Persac, conseil-ler municipal, et avait fondé avec lui l'im-portante mais in de commerce è laquelleils sun nt doneer mie trés vive activité.Trés intéressé anx cenvres musicales, M.Léon Persac fut, jusqu'a ces dernières an-néss, l'on des membres les plus aciifs de !a« Lyre Havr; De ».En ces pénibies circonstanc-s, nous adres¬sons a la familie Persac no3 sincères condo¬léances.

KomliiafienNons anprenons que M. Manrica Malhieu,du Barreau du Havre, va être appeló auxfo«iciions de conseiller da la prefecture de1'Iadre. Noa en«ïore installé, M. Mathimvient d'être nommé chef de cabinet da M.Handlé, prefet du département du Calvados.Nous adrsssoas toutes nos felicitations aM. Matbieu.

Ij.Sl CAFfiTAfilSSTIOTS(Entreprise privée assujeltie au controle de l'Etal)Capital social : 5 millions — Réseroes f é / millions

Capiiaux payts : 15 millionsOn sait qu deouis la début das hostilités,LA CAPITALISATION n'a pas un seuljour interrompu ses operations ; ses tiragesmensueis ont eu lieu régulièrement et laS cióté n'a pas cesaé d'efl'ectuer ses paie-mr-nts.Sans vouloir profiter du moratorium étahlip r !•»d cret dn 29 déeembre, LA CAPITA¬LISATION verse le montant integral aesremooursements et rachais. Des prêis surBons ppnveot être cons^ntis an tanx «1'inté-rèt de 3. SO0/0 jmqu'a 300 fr. et de 5 0/0 au-dessus.Les portenrs de Bons d'épargne sont in¬vités, dans leur intérêt et san f cis de forcemajeure, a faire régoiièrernent leurs verse-ments.Depuis le 15 juillet 1914, !e capital des Bonsest payé sans reteme d'impó' ; la Sociétéremboorsera aux intéressés, apiès la guerre,la taxe de 4 0/0 perpue sur les paiementsdepuis avrii 1904Sont sortis et rembonrsés au tirage dn2 janvier poor l'Agence dn Havre :835.116, 837.995, 840.874, 843.753, 846.632

M. Alexandre Guill-ret, voyaa-urde commerce. Notre-Dame-de-Gra-venchon, 2 500 francs.

651.167 Mme venve Sunon, débitante, èSaussay.

671.320 M. Savoye, cnltivatenr, Mesnil-Gal-la d, a Solteviile-sar-Mer.

662.683 M. Auguste Leclerc, boucher, Our-ville.

654.046 Mme Pascaline Isaac, a Gany-Bar-ville.

702.989, 705.868, 708.747, 711.626. 714.505,M. Henri Cbedru, cuitivateur aTonrville-les-Ils, 5 000 francs.

491.092 Mme Dslaune, rue de l'Aumöne, 32,è Fecamp.

516.150 Mme Antoineita Bmre.rue Franpois-Ha z>, 6. a Sanvie.

622.377 M. A ban Horel, gar^on d'entrepöt,rne du B >is-au-Coq,160,aGraviiie.

593.883 V. Legendre, rue de l'Eglise, 63.524.787 M Ie Therèse Liard, rue de Phals-

bourg, 7.479.576 Mme Fiandroit, café-débit, rne du

Chilon. 6308.222 M. Joseph Voisin, négociant en bois,

roe Chaptal, 4.499.895 M. Michel, employé de commerce

rue Mare, 6.700.110, 717.384, 720.263, 723.142, 726.021,

M. Guerard, mereerie-nouveames,roe du Grand-Croissant, 7, 5,000francs.

POnr SOOSCrire Pt tans rons-ijoemenij,s'adresser a M. Marin VOISIN, 91, bou-losarH ris Strasbourg, au Hivre.P.-S. — Agents et encaisseurs sont do-mandés pour Ia Seine-Ioférieure et Je Cal¬vados. Sérieuses references exigées. Ne passe présenter, mais éerire. Inutile de joindreun timbre pour la réponse.

ESetraitrs ©uvrièrei et PnysaanesPaiement des arrérages aux assures retraites

réfugiésA la suite d'one entente intervenue entrele mimstre du travail et de prévoyance so^-ciale et M. le ministre des finances, il a étédecide que les arrérages des retraites ou-vaières düs par les Gaisses d'atsurance ci-après, doat le siège est siluédans ies régionsenvahies, seront, a. titre exceptionnel et jusjqu'a nouvel ordre, payés par les comptablesdu Trésor :1» L'ümon départementale des Sociétés desecours mutueis et, de prévoyance du dépar¬tement des Ai dennes, a Gharleville ;2° La Gaiste départementale du Nord, aLi le ;3° La Gaisse syndicale du commerce et del'ir.dusirie textile de Tourcoing et de sescamoas ;4" t.'Unlon régionale des Sociétés de se¬cours mutueis du Nord, è Roubaix;5" L'Union mutualiste pour le service desretraites ouvrières et paysannes du Nord dela France, a Lille.En consequence, les assurés retraites ré¬fugiés au Havre qui rccevraisnt ant^rieure-ment de l'une des caisses indiquées Ci-des-sus les arrérages de leur retraite, pourrontnercavoir lesöits arrérages a la Recette desfinances.Lsdrvrontau préa'.ab'e se faire déiivrerun certificat de vie, en se présentant en per-soane a la M irie, munis de ieur titre deretraite et de ieur carte d'idemitó.

le bateau commeriQant è danser sur les va-gues, a piquer dans les creux de la houle,car il y avait assez de mer. Frinette, a présquelques secousses, fut soudain rejetée enarrière avec une telle violence, que sa têtebuta trés rudement contre le bastingage.Ses yeux s'ouvrirent alors tout grands,et son regard reprit sa clartë. son intelligen¬ce. Un peu de fraicheur revenait mème ases joues, ses lèvres s'empourpraient. Ellerevivait.File contempla fixement Marion, qui luisouriait dc toutc sa tem! resse.Puis elle eut un sursaut en arrière, enmurmurant :— C'est tói qui es avec moi ?. . . Toi ! . . .Et . . . et . . . nous sommes eu bateau ! . . .— Naturellement, chérie, puisque nousrentrons eu France . . .— Alors... alors. c'est bien vrai, quej'étais en Angleterre?. . . Ce n'est pas unrê\e que je viens de faire ?. . . J'avais bienquitté Paris. . . mais pas avec toi ?— Hélas ! ma pauvre mignonne ! fit Ma¬rion, dont le visage cornmencait de s'as-sombrir.— Que veux-tu dire, Marion ?. . . Expli-que-moi tout de suite.Sa voix était haletante, desséchée. . .— Veux-tu me répondre immédiatement.Qu'a-t il pu se passer ?. . .— Je t'eu prie, Frinette. . . ne te laissepas aller a cette agitation... ne crie pasainsi, surtout. . . On le regarde. . .Des passagers, en effet. se préoccupaientde cette petite jeune fille, qui avait simauvaise mine quand on l'avait embar-quée.Friaejtetrésgêhée-,commesi tonsces

TIREIËKISIUnTrainprendnn Tramwayen écliarpe

NOMBREUSESVICTIMES

Un événemenf, dont les conséquencesse:rb'ent devoir êtro des plus graves, a misen émoi, hier soir, les nombreux habifaotsdu quartier des R ffmeries.On sail qu'actneiiemeat nos tramways sontenvahis a toute heure du jour, et plus paru-cuiièrement k partir de 6 henres du soir.par tme clientèle extrêmcment noabreusequi n'entend plus se sou mettra aux sagesrèglemants limitant è 50 la norabra desvoyageors. Malgré toute ieur bonne volonté,ies conducteurs ne piuvent faire respecterces régiements et c'est en partie a ce fait quenous devons d'asoir k enregistrer a ce;teheure un si grand nombre de victimes.Voici les fans te's qu'ils apparaissent a lasuite ci'une enquête som maire :Un peu avant huir, henres, un tramway dela ligne des Abatto rs parcourait le boule¬vard d'Harfl -ur, se dirigeant vers l'Uötei deVille. Il était encombré de voyageurs.Au mêirve moment un convoi de wigons èmerchandises venant des bassins était en-gagé sur la voie qui traverse en éeharpa leboulevard d'Harfbmr peur pénétrer dans lagare de la Petite Vitesse.La locomotive était disposés a Barrière dela rame de wagons et refoulait ainsi leconvoi.Aucune lumière n'étant placée sar le wa¬gon extréme, formant ia lête du convoi, lewitlman ne put sans doute se rendrecompte de la venue du train.Ge qui r-st certain c'est que le tramway, aumoment oü il traversait la ligne de chéminüe fer, fut heurté par le wagon de lête.Le choc fut d'une brutafité inouïe et onen aura una idee par ces détails vraimentextraordinaires.Lé car, arraché de sa voie, fut retournébont pour bout, et, chose bizarre, vint se re-placer sur l'autre voia du service des tram¬ways Quint au convoi de merchandises,«rois des wagons sautèrent des rails et serangèront parallèllement a la voie que par¬courait le tramway quelques instants aupa-ravant.Dans la collision, toute la pfateformeavant, la porfière, une partie du eöté gau¬che du car furent brisés, tordus et leurs dé-bris conti ibuèrent è causer de craallos bles¬sures aux personnes occupant ia piateforme,ainsi qu'a piusieurs voyageurs placés k l'in-térieur.Aux cris ponssés par les victimes, les pas¬sante, trés nombreux a cette heure, accou-rurent et s'empressèrent de dégager lesblessés.Les plus grièvement atteints furent trans¬ports a l'infirmerie de la Société des Forgeset Chan tiers qui se trouve a proximite. Ils yrecurent les premiers soins de la part des in-firmiers de l'é'ablissement et de plnsieursraèdecins rniiilaires. Des voifures d'ambu-lances fnrent mandées et portèrent ies victi¬mes a BHöpital Pasteur.Malheurensement l'un d'enx,M. Brummt,f.icteur enregistreur, est décéde en arrivantdans eet établissement.Une autre victims, André Braad, agé de14 ans, demeurant rue Raspail, 5, qui avaitles deux jambes broyées, était dans un étatdésespéré.Le nommé Le Gall, habitant passage RuVrn-korfi, était- égaiement dans un si facheuxet it qua l'on fit prévenir sa familie d'ur-gence. Maibeureusèmeui, oa fommo o»-t partie a Piris et il ne reste a la maison que lesqnatre eniants que garde l'aiuée.Le wattman Georges Jeuslin, habitant rueda Bitche, a Sanvic, est fortement attaint auxjambes et a i'abdouien.A l'höpital se trouvent encore Fernand LeDan, so (dat au 129« de ligne, demeurant 14,rne Jean-Baptiste-Lassafie ; Jean Duhimel,agé de 19 ans, domicilie a !a même adresse,et H-mri Roche, agé de 25 ans, habitant coursde la Répubhque, 150. Geux-lè sont moinsgravement atteints.D'anires personnes, comme Ie conduc¬teur Gros, habitant 38, rue de Normandie,ont été plus ou moins blessées par les dé-bris du car et noiamment par ies éclats deverre. Ei les se sont empressées de se ren¬dre soit dans des pharmacies, soit Ü leur do¬micile poor s'y faire panser.Dès qu'il a eu connaissance de l'évèae-msnt, M. J-*not, commissaire de police s'estrendu sur les lieux pour y prendre toutesles dispositions que réciamait i'état desblesses et, onvrir une enquête.II y fut rejoint parMM. Guerrée, inspecteurprincipal et les chefs des services du cheminde fer ; Soclet, directeur da la CompagnieFranpaise de Tramways ; Ribst, cooitnissai-re central.L'enquëte sera coniiauéa aujourd'hui et denombreux témoins seront entendus.

Agjiet aux CélibatairM beigesLe gouvernement beige a dée.do de faireappel a tous fes hommes de dsx-huit a trenteans non raariés. Cenx qui ne vondront pasprendre du service mifilaiie seroat occupésa des travau x d'utiiite pubiique. Tous de-vroat faire leur declaration au Conseil deleur iocalité dans les trois jours, a peined'être considerés comma réfractaires et trai¬tés comme teis par la gendarmerie.

yeux pouvaientapercevoirsur elle quelquestiginate,eut un instant d'angoisse. Et ellemurmura :—Mais tu vas bien tout me dire, aumoins?. . .— Si tu nem'enveux pas trop. . . de t'a-voir défenduemalgrétoi, ma pauvre petitefolie!— Oh!. . . Marion. . . Marion. . . mais cescrait abominable.. . sijedevine bien ceque tu veuxdire?. . .— Viens.. . viens. . .Marionla prenait a Ia taille, l'entraïnaitvers un grand banc, placéenun recoin, oüellesseraientseules, presquecachées.La,Marion,avecquelqueclmsedemater¬nel, commeiRjaitpar attirer Frinette surelle et par la couvrir de ses baisers, de sespleurs.— Mais parle . . parle Marion,je t'enprie!. . . Tuétais doneen-mêmetempsquemoia. . . Londres?. . .— Oui !— Et. . . tu m'avaissuivie jusqu'a Hamp-ton-Court?— Pas si aisémentque cela, va!. . . carje ne baragouineque quelques mots d'an-glais et il faliaitque je mc cache tout.letemps.. . Maisj'ai su quandmème tout cequetu as fait a Londres.*.— Rien de mal, je te jure bien, Ma¬rion !— Eli ! pauvre petite, est-ce que j'aijamaiseu l'idëe que tu pouvaisfairequel¬que chose de mal. toi, de toi-même...Mais, entre les mains d'une telle misé-rable !fiïiaette qui jusau'alors avait Ru tout

Chufri a l'eauVondredi après-midi, vers deux henrcs,nu journaiier nomme Jean Bars, égé de 49aus, demeurant 88. rue de l'Egiiss, psssaitsur le quai de la Marne, prés du pont dei'Y.-mne, lorsqu'ii tomba accidenie«lementdaas le canal de Tancarville. Piusleurs pas-sants se portèrent a sou st cours et purentle tirer de sa dangerense position.Après avoir pris un ccrdi «Ia la pharmacieChevalier, rue de l'Eglise, Bars putregagaerson domicile.

Trompé par l'obscnrité, jsucli soir, verssix henres, le nommé Florent Demoyers,de 58 ans, demeurant rue du Gsnérai-Fiidherbe, 47, tomba (lans ie bassin de laB «rre. Deux douaniers, léruoins de sa chute,MM. Léon Thomas et Camille QuiqueraeHe,ioi porièrent secours au moven d'une gaffeLegrand.Aprèi avoir repn quelques soins au postede la Teute-Abri, M. Dosnoyers, qui ne s'é-tait lait aucun maf, regagaa son domicile.

Jlandat cS'«ia»eraepEu verfu d'un mandat d'amener de'ivrépar un jags d'instrnction du parquet dnHavre, le nommé Joseph Le Noan, agè de 26aas, journalier, saus domicile fixe, a eté con¬duit, vendredi, devant ce magistral.

Inferdit deBien qae le séjour de notre ville lui soitinterdif, le nommé André Kerhuel, journa¬lier, agé de 34 ans, sans domicile, veaait sepromener dans nos ruurs. Rencontré ven¬dredi par les agents de la süreté Mézaize etPichon, il fut arrêté.

Wi.IViOTET ,5Z,r.aelaBearsaH.r.I-TSéFii,Collision

Vers hnit henres, vendredi soir, une colli¬sion s'est predniie dans la rue Charles-Laffitte,entre un camion attrié d'un cheval que cön-duisait ie charretier Gaston Audry, agé de 36ans, au service de M. Houlier entreposi'aire,rue d'Aprós-Manaevillette, 14,etun tramwayde la ligne des Grands-Oissins.Par suite du choc, l'avant du car fut tréseadommagé. MM. Audry et Alexis Goasgunqui etait assis a coté de lui, furent projetéssur Ie sol. lis s» firent des contusions sansgravitè. Le camion était, parait-il, déponrvude lumière. M. Bald'ni, commissaire de po¬lice a ouvert une enquête.

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Vavre-Sports contre Havre A. CTerrain du H. A. C. a Sanvie, a 2 h. 1/2I! est a souhsiter (fue le sol- il veuille bien fa-voriser de ses rsyons ia belle reunion sportive deeet après-mifil pour que la rencontre, si attendueac i««u\ ubUcsno lo euooès qa'cUe mérite.L'éqiup-- mise sur pied par le Havre Sports estformée presque entièrement dft jeunes joueursqui verront, nour la première fois cette snnre, lefeu des yrandr-s épreuves. Tons néanmoins ontfait «eirs prruvea et ce n'est qu'a bon escient quele Hb leur a corfié le soin de döfer.dre ses c «u-leurs. Dimanche dernier d'ailieurs, affrontant pourses débuls la redt-utable équipe du FC Roupnnsis,le team blanc et bien a fsit excellente figure, fai¬sant, durant 1* seconde partie du match jeu égalavec ses adversaires.Le club doyen, de son cóté, a réussi, malgréles circonstances, a grouper une équipe de réelleforce. Cetle équipe, nous la verrons pour Ia pre¬mière fois de la s ison jouer aujourd'bui au com¬plet, et iln'y a pas a se dissimul- r que lous eeuxqui lui portent mlérêt comptent bien sur uae belleexbibilion de sa part.La presence dans ses rangs de qiie'ques glo-rieux vélérans aux cötés de jeuoes pleins d'a»e-nir devrait sans aueun doute donner de trés bensrésultats.N -us nous absliendrons de formuler un pro-noslic oar un match n'est jamais jo-ué a l'avanceet ia fougue raisonnée du H-S est fort a même dedonner du fil a retordre au HAC.Ripp«^li>nsla comoosition des équipes :Il-ivre Sports. - Bat : L. Billrud; arriéres ; C.Raillenl, L. Potlier icap.); demis : M. Deiamare,H. Coignet. B. Jlaridor; amants : I. Delarue, A.Cadot, E. Jeanoel. M Godfrin, Y. Hêvel. — Réser¬ves . M. 'lbou-el. E Haiibert.Havre A. C — But : R. Frémont; arrière» : J.Carré cap.) ou J. Corlay.W. Hermanu ; derais : A.Lemaire, P. Davioa, L. Steinbauser ; avants : M.Baiiiebacbe, G. Lang, A. Reeier, M. Arnaud, P.Lfnoble. — Rése ves : H. Hawes, tl Hanger.Le coup d'envoi fle ia parlie sera sifllé a S h.1/2précises.Le prix des pDces a été ainsi fixA : Pelouse :1 franc ; tribunes : i 50. Ajoutons que 25 0/0 dela recette sera versée au profit des Lmilles desUni nnistes mobilises.Entrée gratuite pour les rniiilaires des nationsailiées.flavre-Sflorts. — Les sociétaires du II S sont in-formesque leur csrte de mernbre actif est a leurdisposition dés maintenant. lis pourront la reti¬re." ce matin 17 courant, entre 10 h. 1/2 et 12

autant le regard que les paroles de Marioa,se eacha sur sa poitrine en bégayant :— Tu crois done cela, Marion ?— Tu n'es pourtant pas une petite fille,Frinette... M'as-tu affirmé assez souventque tu connaissais la vie et que tu ne re-doutais rien ! . . . Et tu ne vouiais pas m'é-eouter quand je le disais qu'il y a des dan¬gers dont tu nete doutais mème pas. . . desviolences contre lesquel ies la plusënergi-que jeune fille est impuissante.— Oh! Marion! s'écria Frinette en rele¬vant son visage, tu ne veux pas me dire quamoi. . . moi, j'aurais été victime.Marion la contempla d'abord d'un regardterrible, se disaat qu'il failait prolongercette angoisse, ne füt-ce que quelques in¬stants... donner ainsi a sa chère petiteamie la pius elfroyable des lemons, la gué-rir a jamais de soa orgueil.Et fiprement elle prononpit :— TcrTends-tu compte, enfin, de l'infa-mie de cetle créature, et seus-tu bien quece n'ctait pas par une imbecile jalousieque je vouiais t'arracher a son influence ?Mais tu savais tout, tu avais tout vu...Est-ce que, a ton age, on peut avoir connuces gueuses, qui vendraient leurs filles sielles en avaient !— Mais c'est qua la misère les pousse,Marion... Et ceile que tu accuses est siriclie !— Alions done ! . . . Sait-on jamais, avecces gotons-la !. . . Et serait-elle riche, quecela ne prouverait rien. . .de telles femmesout ca daus-le sang, comme il y en a d'au-tres qui ont le dévouement !• — Toi, ina pauvre Marion !— Je t'aYaisbien dit que je vouiaisaae ,

heures, a la Grande Taverne oü le trésorier satiendra rn p«rmsnence.11est recomma dé aux joueurs de I" équipede se trouver a 2 beures précises sur le terraindu HAC.munis d'un maillot blanc.

CÜÖÜQDB'hégioialbSanvie

Palemsnt des allocations aux families des mobi¬lises : R ct.flcatian — Uce erreur s'étant cli^séedan< l'mdicaiion des beures de p-iemect des al-loeaiions, il y a lieu de réLblir comme suil I'avispubOé :Les sllocalions seront payées a la perceptionIe mardi «9courant, aux beures ci-nprés :N» 1 a 450 de neuf heures a midi.N° 451 a 872, de une beura et demie a qualreheures.

ÊTATGiYILDü HAVRENAISSANCES

Du 16 janvier. — Bernard THOURET,rue de IaBrasserie, 24 ; Robert l E RISBÉ. rue Denis-Papin,KI ; Bernard FRÉMONT, place Saint-Vincenl-de-Paul. 28; Madeleine FU.--S. rue De uifloff, H7 •Eegéne JOUEN, rue MassiUon, 4 ; Joseph GReJNIER, rue du Lyeée, 56 ; Pierre LECARPENTIErt,rue Houssard, 18 ; Yvonne LE LOREG. rue Felix-Faure. 85 ; Marcel CRESSF.VEU . rue du G néral-Faidberire. 6i ; Denise JOSSEL«N,rue du Grand-Groissanl, 15 ; Altred GOUGEY, rue Bourdaioue,22 ; Marlbe RAS, rue Robert-ie-Di8ble. 7 ; AndréeLE COQ, rue Henri-lV, 19 ; Raoul GILLES, rueRégnard, 19.

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PROMESSES DE MAFMAGESJOSSE .Georges), capilaine au cabotage, rue Auguslin-Normand, 47, et MONS (Jeanne-Victoria',sans profession, rue da Docieur-Suriray, 26.LECUYER Louis-André , mecanicien, rue Mo¬lière, 2. et COQUIN(Julie-Adéle), sans profession,rue du Champ de-Foire, 85.DEROUEN(Eugène-Gabriel), ouvrier, rue de Pa¬ris, 85, et DELAMARE lEivire-Margueritc), ména-gére, rue Hélène, 47.NICOLAS Yves), marin, rue de la Crique, 18, etRÉMOND Jeanne-Marie), domestique, rue de laFonlair.p, 32.CERRUT1 Henri-Jean), mécanicien, caserne Ebléet COLL Y CAYLA (Matcelie-Yvonne), ouvrièretailleur, rue du Cbillou, 8.Erratum du 10 janvier — BRUMENT (Albert-Henri), journalier, rue Malherbe, 7, et 4ERSALIGermaioe-Ismérie). journalière, rue du Montmi-rail, 56, a Graville-Sainte-Honorine.

A iTmpunefi* «s Journal LE HAVRE ^Sb, BUS FOfTTXNSLLE

LETTRES DB MARIAGSBillets de Naissartca

DELESDu 16 janvier. — Léon OLIVIER, 55 ans, voi.lier, impasse Saint-ïean, 4 ; Roger MANGHON,4ans, rue Demidoff, 5S ; EmPe LEROT. 72 ans, rentier, rue Joseph Cere. 6 ; Rémi FRÉUONT,65ans.rentier, rue dn Cbamp-de-Foire, 63 ; Benjamin LEMERLE 50 ans, terrassier.rue du Graad-Croissant,28 ; Ernesiine LEBOUGHER. 49 ans. journalière,rue des Drapiers, 23 ; Francois HAREL, 2 ans, ruede Grouchy. 15 ; Marie FRANC, épouse GAUVIN,40 ans, sans profession, rue du Général-Chanzy,5 ; Léon PERSAC,60 ans, négociant, rue Just- Viel,14 ; Georges DEMARE.2!ans, rue Suüy, i i ; EmesiHALLEN, 31 ans. ipfirmier, a l'Hospice Général ;Germatne HËBERT, épouse CUV1ER, 40 ans.journalière. rue Victor-Hugo, 121; Joseph PICOP,54 ans, journalier, rue Pereanvifle, 45; SuzanneLE NOIR,épouse DESCAVES, 28 ans, sans pro¬fession, rne du Lioutenani-Evel n, 14 ; FranqoisePOCHAINE, èoouse GALLAND, 49 ans, sans pro¬fession, rue Glcment-Mancsl, 7.

MILITAIRESEmile BEAUFILS, 26 ans, fusilier marin au l*irégiment de marche, domicilie a Elrelal, HospiceGénéral; Ernest CARION, 21 ans, soldat au 6G-d'artillerie, domicilie a Monlceau-Saint Waast(Nord), Hospice Général.

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mon expérience te servit ! . . . Si je n'ai paseu l'expérience, par moi-mème, de ces mi-sérables femmes, j'en ai tellement rencon¬tré, qui me faisaient leurs odieuses propo¬sitions, et que de pauvres camarades éeoa-taient si souvent, hélas . Aussi, je iessens d'instinct! Et, le premier jour oü cetteKunerwald t'a einmenée dans son auto,j'ai vu clair. . . Seulement, il n'y avait pasmoyen de te donner le moindre avis ; elpuis, je me demandais si je ne rne trompaispas 1. . . Elle le faisait reussir si vite, etd'une fagon si correcte ! Elle ne te parlaifjamais que de travail, d'avenir, de toi¬lettes. . . et j'avais peur que mon affection,si jalouse, ne te fit rater la situation ; car,si je m'étais trompée, en somme?... Elpuis, je dois avouer que desentremetteusesde cette envergure, je n'en avais jamaisyu ! . . .» Ge n'est pas qu'il ne se passe pas debien étranges choses dans plus d'unegrande maison... Seulement, la plupartdes femmes ne demandent pas mieux quede s'y prêter. . .C'est tant pis pour elles !...Et elles trouvent que c'est tant mieuxquand elles règlent leurs factures en untour de main. . . ou d'autre chose 1. . .Et comme Frinette avait un sursaut depudeur indignée. . .— Ah ! tant pis pour toi, ma petite ! I!faut que je te dise, aujourd'hui, ies chosef>telles qu'elles sont ! . . . La vérité, ga n'eslpas toujours beau. . . mais il faut la connai-tre. . Et si j'avais été absolument süre decel!e-ci, je te jure bien que tu ne seraispas partie pour i'Angieterre. . .

(A

Page 3: CtntlMM PetitHavre...SS-UtfT^lMi.ilE Administrateur-Déiésué-Gérant O.RANDOLET iteistratiao.ImpressionsitAnnonces,TEL.10.4? 35,RueFontenelle,35 AdresseTélégraphique:EAITDOLETHavre

üimanene 17 Janvier 19! 5

Les faux pas du CoeurLes palpitations sont I'indice d'une fatigue ducoeur. Qusnd on est irós fatigué, on trébuche, onfait des faux pas. Les palpitations sont les fauxpas du coeur. Si voos avez (ies palpitations, vouspouvpz dire a coup sur : « Je suis aflaibii ». Untraitement régénérateur du sang es doDC néces¬saire. N-us vous recommnndnns le traitpment. desPilules Pink Les Pilules Pink on! guéri d'mnom-bes cas d'auémie. de rb'orose.d'anemie de crois-sanee, et cela parce qu'elles donnent, avec cha-que pilule, un peu de sang nouveau, ricbe et

Vous etes prie de bien v uloir assister auxconvoi, service et inhumation de

Monsieur Léon-A fred PERSACNégeciant

Membre de la Chambre Syndicate de I'Epieeriedécédé le 16 janvier (913, dars sa 61» année.Qui auront lieu le mardi 19 courant, a neufheures et demie du matin, en l'égiise Saint-Michel, sa paroisse.On se reunira au domicile morluaire, rueJust-Viel, fx' 14.

PriKDieapesfIsSspasdeseakm.De la part de :Mm' Léon PERI AC. son épouse :IK"' Jeanne PERSAC,M et IK"" Rsné LEMUSTRE, nés PERSAC,!•!"• Stmane PERSAC.El Robert PERSAC soldat au 13' régimentd artillerie, a Vincennns,ses enfan's ;IK. Frargois LEMAISTRE, son petit fits ;M"' Dsuo Alexandre FEUILLQLEY, ses entantset petits enfants/#"« Lóónt ine FEUILLOLEY,ses tante, cou i .s et confines ;Des families PERSAC. DORSO, FEUILLQLEY.NANCYot LE ftA1STRE ; dss amis et tiu personnelde la Matyn Leon Persac.En raison des circonstances actuelles,il ne sera pas envoye de lettres d'in-vitation le prés -nt avis en tenant lieu.

iillyiii)'l'uüiij 'pjj! !

M

ToutyestplusTlêüantetHeilleusMarchéquePartootAilleursDemain LUNDI 18 Janvier et lours sur

M"' Eugénie VALLE,directrice d'école a Gru-chet-le-Vai <sse; IK. et IK-" Louis VALLE, »esenfants;. IK René VALLE son petil-tiis; M'uHenrieVe VALLE. sa n èce; les families VALLE,TESTARO POLLET, LtCORDEUX et Ies amispYent ieurs amis et coDnaissances de henvouloir assisler aux convoi, service et inhu¬mation de

Monsieur Louis-Frangois VALLEqui auront lieu le 18 janvier courant, a 9 heu-resdn matin, en l'égiise d'Harfl-ur, sa paroisse.Le convoi se réunira au domicile mortuaire,rue de Montiviüiers, 46. a Harfleur.Le présent avis tiendra lieu da lettresd 'invitation.L' inhumation aura lieu au cimetiere duHavre. (5444)

LEBRUN

AVANT INVENTAIRELesSACRIFICESMOMESconsentissontIMMOVABLESRéductlons de SO a 'ViS O/n

LI. nerre real ' 'pur. En apportant ce sang nouveau, ce sang ri-che, eilcs assured !a nutrition p-rfaite de tousles organes. l'état de fatigue disparait et l'équili-bre de anté est rétabliMile Isabella Lebrun, demeuraut 8 Paris, 3 bis ,p!»ce de 'a Sorbonne, soufirait de palpitations ducceur. Eile n'en a plus eprouvé depuis qu'elie apris lea Pilnies Pink :« Depuis queique temps, écrit Mile Lebrun,j'avais des palpitations et j'éprouvais aussi desvertiges et des ébiouissempnts. Gela dénotsit unélat d'anémie, m'avrit-on dit, et dss fortifiants,des toniques m'aveient éié ordonnés. Mes ma¬laises n'ayant pas c .dé a ce r.'gime, j'ai pris lesPilules Pink. Vos pilules m'ont fait ènorraémentde blen. EPes m ont benucoup forlifié. ont ré-veillé mon appéiit et ont fait disparaitre tous mesma'aises. »On trouve les Pilules Pink dans toutes lespharmacies et au dépot, Pharmacie Gablin, 23.rue Ballu, Paris. 3 fr. 30 la boite, 17 fr. 50les 6 boites, franco.

M™ oeuoe Léon PEP/N, nee LÊROT;Af et IK"' Emile PÊP/N;M. Jules DUPUIS ;IK Louis ADAIK,ses Enfanls et Peiits-Enfants ;IK. Arsène ADAAl, ses Entants',IK"' oeuoe LAE1Yet sa Fille ;IK. et IK-' Louis SALLES, ses Enfants et Potit-Enfnnt :IK. Richard QUÊTRON;IK et IK" Augus'e LÉGER:Les Families DUPUIS, CARPENTIER, les Parentset les Amis,Ont la douleur de vous faire part de Ia pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver en Ia per-sonne de

Monsieur Edouard-Emiie LÉROTleur frère, oncle, beau-père, cousin, parent etami, décédé le vendredi (5 janvier, dans sa 74*année.Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi et inhumation, qui auront lieu le lundi18 courant, a une hrure et demie du soir,On se réunira au domicile mortuaire, 6, rueJoseph-Glerc.Suivant li volontê du dèfunt, on est priè dn'envoyer ni fleurs n i cour,, tines.En. raison des circonstances actuelles,I il ne sera pas envoyé de lettres d'invi-| tation le présent avis en tenant lieu.

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Peur deuctiime insertion ,(5198) GOSSELIN.

M"' oeuoe OLIVIER, née R0UET ; iï" oeuosMORiN et ses En'ants : M et M«•' OLIVIER etleurs Enfants : IKn" Suzanne et Ceorgette R0UET;M. et M"' HETTINGER: M et M" HÊBERT : M etM" LECHALLIER; M. et M<» LEBRUN, la Familieet les AmtsOnt la douleur de vous faire part de la osrtecruelle qu'ils viennent d'éprouver en ia per¬sonae de

Monsieur Léon OLIVIERVoilier

décédé le 15 janvier, dans sa 33« année.Et vous prient de bien vouloir assisler a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieuin dimanche 17 courent. a 3 heures 1/2 dusoir. en Rêgiise Sainl-Vineent-de-Paui, sa pa¬roisse.Oa se réunira au domicile mortuaire, 4,impasse Saint-Jean, rue d'Etretat.Cet avis servira de leitre3 de faire-part

M et F- B rr.ard FiLCK;M. Edoaard BUDIETTE, Directeur d« la BonqueNoiK.Daie de Credit; M"' Edouard 0U0IETTE etleurs Enfants \L- Gapitnne brevelé Georges CRAPLET, du39' régieient ri'inf -nterio ; M"' Georges CRA¬PLET et leurs Enfants',M. Jutes FALCK, soidat au 47* régiment terri¬torial;l.e Commandant Eugène ALTHOFFER, cheva¬lier de ia Légion d'llonneur ;le i.ieuienant-Colonei brevetè Jean ALTHOF¬FER du 49' régimest d'aitiHerie.chcvahe.;- de lai.rg'o» d'Honneur; M"' Jsan ALTHOFFER etleurs Enfants :hl et M"' Michel ALTH0FFER ;Af»' Elise ALTHOFFER,ent l'bonncur de vous faire part de la psrtedou'ourcuse qu'ils viennent d'éprouver en lapersenne de

Rfionsieur Jean FALGKI'idustrtel a Mata.ro (Esoagne)

Soldat cu 279' Régiment d' infanterieleur fils. frère, beau- frère, oncle et neveuuè a l'enuemi, le 6 septembre 1914, da- s sa30' ann"e. 15438)

Imprtmtna du Journal &J8 £SA S MMSS. hss Pscrtxntaxs, JS

LETTRES ©e DÈCÈ8S ÏVïBSJ 1» Ca&S

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Mortau Champd'EonneurM. et M"' Emile F0ITREAU, ses père et mère ;M"' oeuoe LELIÉVRE, s» grand'mère ;M. rt tö*' Th. OELAHAiS, nés P0ITREAU, etleur Fills ;M. Emi e POITREAU soldal au 28«d'infanterie ;M Marcel P0ITREAU, scldit au ïi'd'artillerie ;/(?'■'•Alles P01TREAU.Se» soeura. f ére», beau-frère et nièce ,

M. et M" Eugène LELiÈVRE et leurs Enfants ;M et M«" Jules LELIÈVRE;óf. et M"' Henri TOURNETet leur Fils.Ses oncles, tnote*. cousins et cousinss ;Les Fami les LELIÈVRE, DES6ARCEAUX, lesaulres Membros de la familie et tes AmisOn! la douleur de vous faire part de la pertecruel.'e qu'ils viennent d'éprouver en la per-soaiie de

MoasisurEugène-Henri PCITBEAUSoldat au 119' d'inf -Aittrie

tué A Tennemi Ie 4 janvier 1915, dans sa 2!'année. et provisoiremenl iohuine a Gaurov,prés Reims.Hue inessc sera dile pour Ie repos de sopiinie le mardi 19 janvier, a neul heures, enl'égiise Sdini-Vincent-de-Pau!, sa paroisse."Vu ies circonstances actuelles. il nes'ra pas onvoyó de lettres d'inviiationle présent avis en tenant lieu

M- Leonard de MUNNICK oan der MEER:il"» Jeanne de KUNHICK. hl. Lêomrd deIKUNNICKM. Ouicn Maurice de SUHNICK, ch valier duNedcrlïndsctie Leeuw, sr hf"" de MUNNICK;M. et 61"' Antoine de MUNNICK et leursenfants-,M— Adrlen GLIZENER et ses enfants'. M. etM"" Thomas de MUNNICK; M. et M"' Jacques deC0NIN K et leurs enfanis ; M. et #"• Mauricode MUNNICKOut 1'honneur de vous faire part de la pertedodoureuse qu'ils vionnc-nt d'éprouver en-la personne de

MonsieurLëonard-WiülamdeMUNNICKAssistant resident u Sawah Lomtoe

leur époux. père, fils, frère, beau-frère, oneie,(fécédè. après une courte mal«d:e, a Padar.gSumaira), le 25 décembre 1914, a l ége de43 3üs.

M" SUROT. nés TESS/ER;M. Louis SUROT ;M. et M" Alexandre SUROT et leur Fils ;La Familie et les Amis,Om lis douleur de vous faire part de ia per'ecrmle qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne da

Monsieur Louis SUROTAncien Restaurateur

décédé le vendredi tö janvier 1915, a onzebeores du soir, dans sa CS»année-,Et vous prieot de bien vouloir assister a sesconvoi ct inhumation, qui auront lieu Ie 47courant, a 3 hemes du soir.On se réunira au domicile mortuaire, rue duCarrousel, prés les Phares, Sair.tc-Artresse.

X §3Malaré la Grande Hausse des Farine3, IePublic est préveitu que !<•pris du Pain res (8fixe a a fr. ao les 3 kiiogiamiucs. (5476)

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137, ï! «ie do Normandie, 137A l'honnenrd'iiiformer la clienlèlode tloawieurGeoi-g'es MOISEL Père, qu'ii continuera commepar le passé, les iravaux de msqonnerie et d'ea-tret'en. qu'elle voudra bien lui coafler et qu'ii fer»tout son possible pour mériter cette conflance.

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