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catalogue
diagnostic psychologique
Vienna Test System
Vie
nna
Test
Sys
tem
cata
logu
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EN ISO 13485:2003Zert.Nr.: E032RI
Leader international du marché du diagnostic psychologique assisté par ordinateur !
www.schuhfr ied . f r
Contact:
SCHUHFRIED France SARL3, rue de l‘Eperon77000 MelunFrance
Tél : +33 679 300247 ; +33 1 60 59 19 07Courriel : [email protected]
SCHUHFRIED GmbHHyrtlstrasse 452340 MoedlingAustria
Tél : +43 2236 42315 Fax : +43 2236 46597 Courriel : [email protected]

ViennaTest System
ww

catalogue
Chère lectrice, cher lecteur,
La parution du nouveau catalogue
du Vienna Test System (VTS) m’of-
fre chaque année l’opportunité de
passer en revue les progrès accom-
plis au cours des douze derniers
mois. Une fois de plus, notre travail s’est avéré très fructueux.
Voici quelques-unes des nouveautés apportées.
Perfectionnements techniques
INSBAT, la batterie optimisée d’analyse de la structure de l’in-
telligence, contient, en plus des nouveaux sous-tests, d’excep-
tionnelles fonctionnalités de tests orientés sur la prise de dé-
cision. Cette méthode permet d’adapter encore mieux les tests
aux questions diagnostiques et de les réaliser de manière plus
économique. Vous trouverez de plus amples renseignements à
ce sujet aux pages 32-33.
Notre principal souci consiste à vous fournir des tests à défi-
nition flexible :
Nous accordons une importance primordiale à la définition
décentralisée du test qui offre un accès contrôlé et simpli-
fié au test. Depuis longtemps déjà, il est possible de mettre le
Vienna Test System en réseau et de gérer les paramètres, les
données et les licences de façon centralisée.
Le Vienna Test System en ligne représente une toute nou-
velle forme de gestion. Il vous permet d’effectuer des tests
dans le système, sans que ce dernier soit installé localement
sur votre ordinateur. Pour ce faire, il vous suffit d’installer le
VTS sur un serveur central auquel le sujet du test se connecte
par le biais d’une liaison Internet.
Au lieu du navigateur Web, nous utilisons ici une technologie
moderne du déport d’affichage. Elle nous permet de créer des
conditions de test qui ne se distinguent pratiquement pas de
la solution hors ligne.
35 agences, 65 pays, 5 continents
Depuis 2008, nous disposons d’une nouvelle succursale en
France et de nouveaux partenaires en République tchèque et
en Hongrie. À l’heure actuelle, nous sommes représentés par
près de 35 agences sur les cinq continents.
Nous sommes particulièrement fiers du fait que nos produits
sont aujourd’hui utilisés dans 65 pays du monde. Le 65e pays
est Cuba.
30 ans de diagnostics assistés par ordinateur
En 2007, Schuhfried a fêté son 60e anniversaire. 2008 repré-
sente une autre date anniversaire : il y a exactement 30 ans
que nous avons mis au point les premiers systèmes de tests
assistés par ordinateur.
Un petit historique de notre entreprise se trouve sur notre site
Web www.schuhfried.fr.
Bonne lecture !
Gerald Schuhfried
Préfaces
3

ViennaTest System
Table des matières
2D Faculté de représentation spatiale 34A3DW Diagnostic de représentation spatiale : Test de dés tridimensionnel adaptable 35AMT Test de matrices en mode adaptatif 36APM Raven’s Advanced Progressive Matrices 37CPM Raven’s Coloured Progressive Matrices 38FOLO Logique des formes/raisonnement inductif 39PST Test de représentation spatiale pour pilotes 40RIS Calculer à l’aide de symboles 41SPM Raven’s Standard Progressive Matrices 42SPMPLS Raven’s Standard Progressive Matrices Plus 43VISGED Test de mémoire visuelle 44
Batterie de tests d’intelligence
Tests d’intelligence spéciaux
IBF Fonctions de base de l’intelligence 31INSBAT Batterie d’analyse de la structure de l’intelligence 32
Préface 3Vienna Test System : Description sommaire 6Interfaces d’entrée et accessoires 8Interface utilisateur 10Tester avec le Vienna Test System 11Fonctions spéciales 14Fonctions supplémentaires 16Utilisation de propres procédés de test – le générateur de test 17Installations mises en réseau 18Batteries de tests standard 20Protection de données 22Gestion de la qualité 23Domaines d’application 24Prestations de service 28Tests 31-82
4
2HAND Coordination bimanuelle 45ALS Série de performance au travail 46ATAVT Test adaptatif et tachistoscopique de conception de la circulation 47B19 Test du double labyrinthe 48COG Cognitrone 49CORSI Test Corsi-Block-Tapping 50DAUF Test d’attention de longue durée 51DT Test de détermination 52FLIM Flicker/Fréquence de fusion 53LVT Test de poursuite visuelle 54MLS Série de performances motrices 55
Tests d’aptitude spéciaux

catalogueTable des matières
5
Tests d’aptitude spéciaux
Inventaires de la structure de la personalité
EPP6 Profil de personnalité Eysenck 68
Tests de personnalité spéciaux
Tests de personnalité objectifs
Générateur de Test
Évaluations cliniques
AVEM Modèle d’expérience et de comportement appliqué au travail 69AVIS Comportement agressif dans le domaine de la circulation routière 70FABA Questionnaire d’analyse de la capacité de gestion des exigences en fonction de la charge 71IVPE Inventaire des traits de personnalité pertinents pour la circulation routière 72SKASUK Echelles pour l’orientation du service et des clients 73
AHA Attitudes au travail 74WRBTR Test de disposition au risque - version révisée 75WRBTV Test de disposition au risque circulation 76
TQ Générateur de tests pour questionnaires 81TT Générateur de tests pour tests tachistoscopiques 82
EN ISO 13485 : 2003 83Exigences du système 84
ATV Test de sélection pour alcooliques 77DDF Questionnaire différentiel de la dépression 78FBS Questionnaire pour évaluer le risque suicidaire 79FFT Questionnaire sur la consommation fonctionnelle de l’alcool 80
MTA Aptitude aux performances techniques et mécaniques 56NVLT Test d’apprentissage non verbal 57PP Perception périphérique 58RT Test de réaction 59SIGNAL Détection de signal 60SIMKAP Capacité simultanée / capacité multitâches 61SMK Coordination sensorimotrice 62STROOP Test d’interférence selon Stroop 63VIGIL Vigilance 64WAF Fonctions de la perception et de l’attention 65ZBA Anticipation du temps et du mouvement 67

6
ViennaTest System
Vienna Test System :
Description sommaire
Champs d’application
Nos psychologues s’occupent d’une mise à jour constante des
tests par le recueil de nouveaux étalonnages dans le laboratoi-
re de recherche appartenant à la société. Une partie essentiel-
le du développement de nos procédés de test est constituée
de projets et d’études au sein de l’entreprise, mais aussi au
niveau international, en collaboration avec des instituts, des
entreprises et des cliniques choisis.
En tant que leader du marché mondial dans le diagnostic
psychologique assisté par ordinateur, nous vous offrons un
produit innovant et de haute qualité, qui est unique sur le mar-
ché quant à sa conception !
Le Vienna Test System (VTS) permet de cerner de manière fia-
ble les caractéristiques de la performance et de la personnalité
dans le cadre d’un diagnostic psychologique. L’utilisation de
technologies ultramodernes garantit une objectivité et une ef-
ficacité maximales ainsi qu’une grande sécurité de correction.
Le VTS se compose d’un logiciel de base très performant, de
différentes procédures de test et, le cas échéant, de périphéri-
ques d’entrée supplémentaires.
Pour établir votre diagnostic, vous disposez, en fonction
du champ d’application, de toute une gamme de procé-
dures de test.
Il existe bien sûr un grand choix de procédures de test issues
de la théorie classique. Mais sur la base de technologies nova-
trices et de la « théorie moderne des tests », notre entreprise
développe aussi de plus en plus de procédures adaptatives et
multimédias.
Simple à manier
Le maniement du système de test est simple et intuitif et n’exige
pas de connaissances spécifiques à l’ordinateur. Lors de sa concep-
tion, on a accordé une grande importance à une construction claire
et à une organisation uniforme. Une interface utilisateur graphique
vous guide ainsi à travers le testing et l’évaluation.
La sélection des procédés de test s’effectue au moyen d’un
système à fiches structuré de manière évidente. Un catalogue
avec des informations pour chacun des différents procédés de
test vous aide lors de la sélection du test.
Les résultats des tests sont représentés clairement et peuvent
être imprimés aussitôt. Le volume de l’impression est ajustable
de manière flexible. L’établissement de l’expertise est facilité
et accéléré par l’adoption directe des résultats dans des pro-
grammes de traitement de texte. Les résultats sont enregistrés
au niveau de l’item dans la banque de données des sujets de
test et peuvent facilement être traités avec des programmes
statistiques d’emploi courant (Excel, SPSS). Ainsi, le Vienna
Test System devienne un véritable instrument de recherche.
Interfaces d’entrée adaptées à l’utilisateur
Les interfaces d’entrée et accessoires adaptés à l’utilisa-
teur permettent de travailler de manière agréable et impar-
tiale, même pour les personnes ayant peu d’expérience avec
l’ordinateur. Par ailleurs, il est possible de traiter des problè-
mes diagnostiques particuliers.
Pour le traitement du test, vous disposez des médias sui-
vants :
l Crayon optique l Sourisl Panneaux de réponse l Clavier de l’ordinateurl Accessoires l Ecran tactile

7
catalogue
Utilisation flexible
Que ce soit avec l’ordinateur portable mobile, avec l’ordina-
teur personnel fixe, avec des installations mises en réseau
pour des testings en groupe locaux ou encore pour des appli-
cations du test géographiquement décentralisées; que ce soit
avec l’équipement standard ou avec des interfaces d’entrée
particulières – le WTS répond aux souhaits les plus divers de
l’utilisateur au moyen de sa flexibilité.
Nos produits sont utilisés dans le monde entier et intervien-
nent pratiquement dans tous les domaines de la psychologie.
Plus de 7 500 Vienna Test Systems sont actuellement en usage,
principalement pour les applications suivantes :
l Psychologie clinique & psychologie de la santél Neuropsychologiel Psychologie des ressources humainesl Psychologie de la circulationl Psychologie de l’aviationl Psychologie du sportl Psychologie pédagogique
Nos clients se composent de nombreuses entreprises, d’ins-
titutions publiques, de cliniques ainsi que d’un grand nombre
d’indépendants. Vous trouverez une liste non exhaustive de
nos maintes références sur notre page d’accueil :
www.schuhfried.fr
Vienna Test System :
Utilisé mondialement
L’offre du système de test dans de nombreuses langues
montre l’orientation internationale de l’entreprise.
Le logiciel VTS de base est disponible en douze langues diffé-
rentes, certaines procédures de tests le sont jusqu’à 24 lan-
gues. Il nous paraît notamment important, non seulement de
traduire les procédés, mais aussi de les adapter individuelle-
ment à différentes sphères culturelles.
Pour pouvoir offrir à nos clients et aux personnes intéressées
un service d’assistance local dans le monde entier, nous avons
mis en place un réseau dense de partenaires distributeurs.
Description sommaire

8
ViennaTest System
Interfaces d’entrée et accessoires
Ce sont avant tous les sujets de test qui ne travaillent pas
fréquemment avec l’OP, qui préfèrent ce moyen. Pour l’entrée
d’une réponse dans les procédés de test, on trouve sur l’écran
– un modèle d’emploi courant est suffisant – des dits points
visés. Ceux-ci s’allument lorsque le sujet de test pointe sur eux
directement avec le crayon optique. L’enregistrement de la
réponse est confirmé par l’apparition d’une croix.
De nombreux procédés du Vienna Test System peuvent être traités à l’aide de la souris et du clavier, ce qui est suscep-
tible de désavantager les sujets de test qui ne savent pas bien les manier. C’est pourquoi nos concepteurs-dessinateurs
de matériel informatique développent, pour le système de test, des interfaces d’entrée ergonomiques particulières
– comme p. ex. le crayon optique–, que l’on peut utiliser en plus du clavier de l’ordinateur classique, de la souris et
de l’écran tactile. Sélectionnez les médias les plus adaptés pour les
différents procédés et augmentez ainsi la motivation et l’acceptation
des sujets de test. L’utilisation d’interfaces d’entrée et accessoires
particuliers (comme la Série de Performances Motrices) vous permet-
tent de présenter certains procédés.
Crayon optique
Deux claviers particuliers ont été mis au point pour une saisie
agréable au sujet de test et sont utilisables pour la présenta-
tion de nombreux procédés :
Panneaux de réponse
l 7 touches de couleurl 10 touches de chiffresl 1 touche à effleurementl Possibilité de branchement pour des pédalesl Interface USB
Panneau de réponse, standard :
l 7 touches de couleurl 10 touches de chiffresl 1 touche à effleurementl 2 régulateurs à inductionl 2 leviers de commande analoguesl Possibilité de branchement pour des pédalesl Interface USB
Panneau de réponse, universel :

9
catalogueInterfaces d’entrée et accessoires
Série de Performances Motrices
Test en faisant partie : Série de Performances Motrices.
La Série de Performances Motrices est un procédé de test très élaboré et d’une
grande précision des mesures, qui a été développé en s’appuyant sur l’analyse
des facteurs de la motricité fine de Fleishman. On mesure des dimensions tant
dynamiques que statiques du mouvement doigt-main-bras.
Le Panneau MLS dispose de l Perçages de diamètres différents pour la stabilité, à une et deux mainsl Une ligne fraisée courbée à plusieurs reprises pour la poursuite d’une ligne,
à une main l Deux fois 20 points de contact pour le ciblage, à une et deux mainsl A gauche et à droite à chaque fois 25 petits perçages pour la permutation,
à une et deux mains
L’analyse de la fréquence de scintillement saisit l’activation du
système nerveux central (Arousal).
l Lumière de stimulation de 10.0 à 80.0 Hertz par paliers de 0.1 Hertzl Faible influence de variables de dérangement physiologiques et physiques
Perception périphérique
La perception périphérique vérifie la capacité de percevoir et traiter
des stimuli périphériques.
Test en faisant partie : Analyse de la fréquence de scintillement
Test en faisant partie : Perception périphérique
l Ecran périphérique : Matrice à diodes électroluminescentes, à 8 lignes et 64 colonnes par page l Stimuli de lumière du centre à la périphérie du champ visuell Télémètre à ultrasons détermine la position de la tête
Tube à scintillement
l Deux petites plaques métalliques pour le tapping, à une et deux mainsl Interface USB
L’attention du sujet de test est fixée au centre du champ visuel, en exécutant une tâche de poursuite d’un mouvement (pistage).
Simultanément, des stimuli de lumière périphériques sont présentés, auxquels le sujet de test doit réagir de manière sélective.

10
ViennaTest System
Interfaces utilisateur
Afin que vous puissiez commuter rapidement entre les fonctions du Vienna Test System, l’interface utilisateur du logiciel
de base WTS est répartie en fiches arrangées de façon claire et intuitive. Ainsi, vous voyez toujours en un clin d’œil à quel
niveau fonctionnel vous vous trouvez actuellement.
L’interface utilisateur consiste en quatre fiches principales :
application du test, évaluation, liste des sujets de test et ins-
tallation.
La fiche application du test sert à l’appel et à la présentation
de différents procédés de test ou batteries de tests.
Dans la fiche évaluation se trouve la base de données avec les
évaluations des tests des sujets de test.
Dans la fiche liste des sujets de test, on peut traiter des don-
nées existantes se rapportant aux sujets de test et introduire
celles de nouveaux sujets de test. Afin d’adapter la banque de
données des sujets de test à des exigences individuelles, il est
possible d’élargir les champs de saisie standardisés lors de la
saisie des sujets de test et de construire par conséquent une
base de données individuelle.
Avec les fonctions sur la fiche installation, vous pouvez procé-
der à des réglages de base importants dans le système de test
et l’adapter à vos exigences individuelles. Vous pouvez par
exemple définir les interfaces d’entrée, installer de nouveaux
tests, déterminer les options pour le protocole des résultats et
définir l’autorisation d’accès.

11
catalogueTester avec le Vienna Test System
On peut sélectionner certains tests ou appeler des batteries
de tests préparées. Une batterie de tests est une séquence
fixement définie de certains procédés de test.
Sélection des tests
Sélection de certains tests
Si les différents procédés vous sont déjà familiers, vous pouvez
sélectionner certains tests en fonction de leur dénomination.
Cependant, si vous ne savez pas quel test est le plus adapté,
choisissez dans une liste les caractéristiques de performance,
d’expérience et de comportement que vous souhaitez étudier;
afin que les tests correspondants soient affichés.
Vous pouvez ensuite confortablement saisir la description
des procédés au moyen du bouton „Manuel“.
Formes de test
Beaucoup de tests sont disponibles sous différentes formes
et se distinguent par exemple par la durée de passation ou
la difficulté. Ils ont été conçus pour l’utilisation avec des po-
pulations spécifiques (p. ex. des enfants, des surdoués.) ou
pour certains objectifs de mesure (p. ex. Screening). De ce
fait, vous pouvez utiliser exactement le même procédé pour
différentes définitions du problème de manière flexible.
Sélection des langues
Comme le Vienna Test System a une orientation internatio-
nale, il supporte de nombreuses langues nationales. Indé-
pendamment de la langue de l’interface utilisateur, on peut
sélectionner pour la présentation du test et le protocole des
résultats à chaque fois des langues différentes – sans dépen-
ses d’installation supplémentaires.
Si vous ne trouvez pas un test dans une certaine langue,
veuillez vous adresser à nous. Nous traduisons en permanence
vers des langues supplémentaires.
Batteries de tests
Parallèlement à la présentation de certains tests, on peut dé-
finir à l’avance une séquence fixe de tests. Ainsi, après la pré-
sentation du dernier item d’un test, le test suivant est appelé
automatiquement. Pour la standardisation de la présentation
de tests, il est souvent utile de définir des batteries de tests
à l’avance, de les enregistrer et de les mettre à la disposition
d’un évaluateur. Celui-ci peut ultérieurement appeler directe-
ment la batterie de tests et la présenter. En fonction de l’orien-
tation psychologique, vous pouvez créer vous-mêmes p.ex. un
« Système de test neuropsychologique », un « Système de test
de la psychologie de la circulation » ou un « Système de test
de diagnostic d’aptitude professionnelle ».
Afin de raccourcir la durée de passation, vous pouvez établir
dans le Vienna Test System des batteries conditionnelles de
tests. La présentation d’un test est liée à certains résultats du
sujet de test lors d’un test précédent. La définition de condi-
tions peut en outre éviter à votre sujet de test une perte inu-
tile de la motivation.
Après la sélection des tests ou de la batterie de tests, on intro-
duit les données du sujet de test et le testing démarre.
Passation du test
Instruction
Chaque procédé commence par une instruction du sujet de
test.
Phase d’entraînement
Il s’ensuit la phase d’entraînement pendant laquelle un su-
jet de test se familiarise avec le test et où l’on s’assure de
la compréhension des tâches. Les phases d’instruction et
d’entraînement sont fréquemment liées et construites par
paliers d’après les règles de l’enseignement programmé.
Ainsi, la compréhension des tâches est atteinte très rapide-
ment-sinon on renvoie vers l’évaluateur.
Phase de test
Maintenant, le sujet de test traite les différents items du test.
Ceci s’effectue sans l’influence de l’évaluateur et garantit pour
cette raison une objectivité élevée.

12
ViennaTest System
Tester avec le Vienna Test System
Après la fin du test ou de la batterie de tests, on peut procéder
immédiatement à l’évaluation. Les résultats des tests sont re-
présentés uniformément, aussi bien sous forme de tableau
que sous forme graphique.
Dans le tableau des résultats, les variables de test sont
indiquées avec les valeurs brutes obtenues ainsi que les éta-
lonnages correspondants. Ces comparaisons des valeurs des
étalonnages se rapportent soit à un échantillon global, soit
à des échantillons partiels, formés en fonction de critères
liés à l’âge, au sexe, au niveau de formation ou en fonction
d’autres critères. Pour les comparaisons des valeurs des éta-
lonnages, on dispose en règle générale en plus des rangs en
pourcentage, de valeurs t et/ou valeurs Z. Dans la mesure
où les fiabilités existent, on indique aussi les intervalles de
confiance.
La présentation en couleur du profil permet de saisir ces
informations « d’un coup d’œil ». Comme la plage normale
est mise en évidence en gris, les écarts sont clairement ap-
parents.
On peut lire dans le protocole du test les réactions introduites
par le sujet de test ainsi que le temps de passation par item.
Par ailleurs on peut distinguer si la personne testée a procédé
à des corrections de réponses. Pour certains procédés du
questionnaire, un protocole d’analyse des items est disponible
avec les questions formulées et les réponses données.
En cas d’incohérence des réponses ou de réponses très incom-
plètes, des avertissements sont donnés pour l’interprétation
des tests.
Evaluation des testsDonnées DEMO !né(e) le 24.09.1976, femme, 51;7 ans, Niveau de qualification 3Code d'évaluation : demo
Eysenck Personality Profiler V6 (EPP6)Questionnaire de personnalité multidimensionnelForme de test S2 - Forme courteRéalisation du test : 30.04.2009 - 11:16...11:40, durée : 24 min.
Résultats de tests - Échantillon général :
Variable de tests Valeur brute RP T StanineExtraversionActivité 27 48 49 5Sociabilité 8 2 29 1Assurance 24 53 51 5EmotivitéInfériorité 2 21 42 3Tristesse 0 13 39 3Anxiété 4 26 44 4AventurePrise de risque 18 38 47 4Impulsivité 14 29 44 4Irresponsabilité 18 59 52 5DissimulationDissimulation 18 84 60 7Échelle totalitéExtraversion 20 18 41 3Emotivité 2 12 38 3Aventurisme 17 38 47 4Résultats supplémentaireTemps de passation 20:56 1
"Indécis" 1Remarque(s) : Rang percentile (RP), Valeur T (T) et Valeur stanine s'obtiennent grâce à une comparaison avec l'étalonnage"Échantillon général".Les normes sont extraites de la forme papier-crayon.1Temps de passation en minutes:secondes
Vienna Test System - 30.04.2009, page 1 Résultats de tests Données DEMO !; EPP6; 30.04.2009, 11:16
20 30 40 50 60 70 80T
Profil - Échantillon général :
0.1 2.3 15.9 50.0 84.1 97.7 99.9
ActifInactifSocialAsocialConfiantSoumisInférioritéFiertéMalheureuxHeureuxAnxieuxCalmePrendre des risquesPrudentImpulsivitéContrôleIrresponsableResponsableDissimulation élevéeDissimulation faibleExtraversionIntroversionTrès émotionnelFaible émotivitéAventurePrudence
RPRemarque(s) : La zone surlignée représente la zone moyenne de l'échelle de valeur normative.
Vienna Test System - 30.04.2009, page 2.Résultats de tests Données DEMO !; EPP6; 30.04.2009, 11:16

13
catalogueTester avec le Vienna Test System
Dans certains cas, il est utile qu’un sujet de test traite un cer-
tain test de façon répétée après une intervention (p.ex. trai-
tement, entraînement). Afin de comparer rapide¬ment entre
eux les résultats des tests de ces répétitions, le Vienna Test
System peut procéder à une comparaison de profils. Lors
de cette méthode d’évaluation particulière, les profils des
différentes passations du test sont superposés directement.
Toutes les modifications sont de ce fait reconnaissables d’un
coup d’œil. Les différentes courbes du profil sont représen-
tées avec des couleurs différentes ou avec différents types
de courbes. On peut comparer jusqu’à sept profils.
Contrairement à l’évaluation standard qui prévoit une repré-
sentation graphique des résultats pour chaque test, l’évalua-
tion de la batterie de tests aligne les résultats des tests direc-
tement les uns au-dessous des autres.
Pour ce faire, toutes les représentations graphiques (tableau,
profil, etc.) sont disponibles.
Si vous désirez utiliser cette forme d’évaluation, veuillez nous
contacter ! Nous installerons volontiers cette fonction supplé-
mentaire sur les batteries de tests désirées.
Grâce à une fonction spéciale incluse dans le système de test,
il suffit d’appuyer sur un bouton pour inclure les résultats des
tests dans un modèle de compte-rendu. Ce compte-rendu peut
être ensuite traité, imprimé et sauvegardé sous Microsoft
Word®.
Un modèle est fourni pour les systèmes experts Aviation et
Circulation ainsi que pour certaines procédures de tests.
Le module supplémentaire « Calcul du classement » vous
permet de comparer directement plusieurs sujets. Pour
en savoir plus, consultez la page 16.
Évaluation de la batterie de tests
Création automatique d’un compte-rendu Observations de la psychologie de la circulation Données DEMO !, 24.09.1976
page 1 de 1
Anamnèse :
<insérer texte>
Résultats des tests :
La batterie de tests a duré en tout 35 minutes et a fourni les résultats suivants :
L'intelligence globale a été mesurée avec le Test de matrices adaptatif; auquel Madame Données DEMO ! a obtenu un paramètre de performance de 0.937. Cela correspond à un rang percentile de 92 et un QI de 121.
Dans le Test de détermination, un procédé pour apprécier la résistance relative, Madame Données DEMO ! a obtenu 263 de réactions correctes. Cela correspond au rang percentile 76.
Dans le Test de réaction, pour apprécier la réactivité pendant une charge, Madame Données DEMO ! a obtenu une valeur moyenne du temps de réaction de 393 millisecondes - cela correspond à un rang percentile de 66 – et un temps moteur moyen de 131 millisecondes - cela correspond à un rang percentile de 76.
Lors de l'appréciation de la capacité de concentration avec l'aide du Cognitrone, un « temps moyen de refus correct » de 2.87 secondes fut obtenu, ce qui correspond à un rang percentile de 52.
Dans le Test de Conception de la Circulation, avec Tachistoscope, avec l'aide duquel l'acquisition d'une vue d'ensemble est mesurée, le sujet de test saisit 17 situations de la circulation de façon complètement tout à fait pertinente, ce qui correspond à un rang percentile de 95.
Dans le test de Perception périphérique, on a mesuré pour Madame Données DEMO ! une largeur du champ visuel de 174, ce qui correspond à un rang percentile de 73. Par ailleurs, il résulte pour l'attention partagée une déviation lors du suivi de 13, ce qui correspond à un rang percentile de 25.
En raison des résultats aux tests de performance Madame Données DEMO ! ne présente pas une performance suffisante spécifique à la conduite automobile.
Tous les rangs percentile indiqués se calculent par comparaison avec l'échantillon témoin indépendamment de l'âge.

14
ViennaTest System
Fonctions spéciales
Le Vienna Test System contient une fonction d’aide complète
et sensible au contexte. Vous y trouverez toutes les informa-
tions requises, de l’installation et l’exploitation du VTS aux ré-
férences bibliographiques en passant par des conseils et des
astuces.
Vous avez la possibilité d’effectuer, comme dans MS Windows,
une recherche par thèmes tels que « Contenu », « Index » ou
« Mot-clé ».
Les manuels des tests existent également sous forme numé-
rique.
La fonction d’aide VTS comporte les chapitres suivants :
l Principes de base du diagnostic psychologique assisté par
ordinateurl Le Vienna Test System l Le générateur de testl L’info de mise à jourl La documentation du test
Aide VTS
Il est souvent utile de présenter le procédé de test à l’aide du pa-
pier et du crayon, mais de l’évaluer et de le gérer par ordinateur.
Dans le Vienna Test System, il existe pour cela un programme de
dépouillement particulier.
Les différentes réponses de la feuille d’évaluation du sujet de
test sont scannées ou saisies à l’aide du clavier. Comme d’habi-
tude avec le Vienna Test System, les résultats des tests peuvent
ensuite être représentés et exportés. C’est pourquoi toutes les
comparaisons des étalonnages sont aussi à votre disposition.
Le programme de dépouillement est applicable à tous les procé-
dés contenus dans le système de test.
Programmes de dépouillement pour les tests papier/crayon
La banque de données des sujets de test contient les champs
de saisie standard suivants : nom, prénom, date de naissan-
ce, sexe, niveau de formation, code d’évaluation et langue.
Selon les besoins, il est possible d’y ajouter et de redéfinir
d’autres champs. Vous pouvez ainsi créer votre propre mas-
que de données.
Banque de données des sujets individuellement modulable
Pour le traitement statistique, toutes les données (valeurs
brutes et/ou les valeurs nominales des variables de test)
peuvent être exportées dans des programmes statistiques
d’emploi courant (comme Excel et SPSS). La réalisation d’un
fichier ASCII est possible également.
L’ « échange » de données du sujet de test entre deux Vienna
Test Systems (WTS) est possible et très simple : Les ensembles
de données sont importés dans l’autre Vienna Test System par
réseau ou disquette.
Afin de garantir l’anonymat lors de l’export des données, les
codes des sujets de test peuvent être cryptés.
Export de données - import de données

15
catalogueFonctions spéciales
L’utilisation d’un écran commun pour l’évaluateur et le sujet de
test est souvent incommode. L’interface pour crayon optique
(voir interfaces d’entrée et accessoires) permet de brancher
deux écrans, de façon à ce que l’évaluateur puisse observer
le déroulement du test depuis son poste et intervenir le cas
échéant dans le déroulement du test. L’écran du sujet de test
sert exclusivement à la présentation des tests.
2 écrans – 1 système de test
Pour chaque test installé, on met en relation les valeurs bru-
tes de toutes les variables de test au rang en pourcentage
et à la valeur T (ou le résultat de test standardisé, typique
du procédé respectif p. ex. la valeur Z ou le décile) et on les
représente sous forme de tableau. Dans la mesure où elles
sont disponibles, les fiabilités apparaissent également. En
règle générale, on indique la taille de l’échantillon, la répar-
tition par sexe, la tranche d’âge et la répartition par niveau
de formation.
Explorateur des tableaux de normes
A l’aide du test du matériel informatique, vous pouvez véri-
fier le bon fonctionnement des différentes composantes du
test. Après la réalisation de la vérification, un rapport, que
vous pouvez aussi imprimer, s’affiche à l’écran).
Test du matériel informatique

16
ViennaTest System
Fonctions supplémentaires
Notre logiciel FlexNorm est un outil Windows permettant la
création simple et efficace de normes de référence dans le
Vienna Test System. Quelques simples opérations suffisent
pour obtenir des normes générales ou bien pour créer des
normes spécifiques en fonction du sexe, de la formation, de
l’âge ou de variables définissables individuellement.
La base ainsi constituée se transfère facilement à l’aide de
n’importe quel éditeur de texte dans le Vienna Test System.
Pour prévenir les erreurs, il existe en sus une option qui per-
met de vérifier l’absence d’erreurs de syntaxe dans les normes
autogénérées.
Création individuelle de la norme
Module de calibrage
Le Vienna Test System contient un module qui permet de com-
parer directement les candidats et les résultats que ces der-
niers ont obtenus au test. Une fois le profil requis entré ainsi
que sa pondération, le système désigne les personnes qui cor-
respondent le mieux à ce profil. Le classement s’effectue selon
les écarts entre les résultats des candidats et les exigences
définies par vos soins.
Calcul du classement
Cette fonction indique quel poste ou quelle profession
convient le mieux à une personne donnée. Elle s’avère in-
téressante lorsqu’il existe plusieurs postes à pourvoir ou
bien quand il s’agit de déterminer l’aptitude des personnes à
exercer certaines professions.
Pour ce faire, on établit le profil des postes ou des profes-
sions en question. Dans l’évaluation, le système indique dans
quelle mesure une personne se prête à ce poste ou à cette
profession.
Affectation
Classement 'Sélection du personnel DEMO'
Rang Points Sujet V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9 V10 V11 V12 V13 V14 V15 V16
Aucune classification (les résultats de test ne sont pas disponibles) :- Clouseau, Hubert; 14.10.1957 69- 26- 50+ 37-- Delacour, Joseph; 31.10.1973 31- 58+ 81+ 39-- Ponton, François; 05.10.1976 50- 56+ 43+ 10-- Pépin, Anne; 19.01.1955 5- 40- 89+ 27-- Tisserand, Catherine; 16.03.1971 68- 91+ 97+ 99+
Le profil requis suivant a été utilisé pour calculer le classement :
Variable Domaine idéal Pertinence
V1 = EPP6/S1 PR-AC/1000 - Rang percentile Activité 25-100 0.50V2 = EPP6/S1 PR-AG/1000 - Rang percentile Aggression 0-50 0.75V3 = EPP6/S1 PR-AM/1000 - Rang percentile Ambition 50-90 0.75V4 = EPP6/S1 PR-AS/1000 - Rang percentile Assurance 25-75 0.75V5 = EPP6/S1 PR-DO/1000 - Rang percentile Dogmatique 25-75 0.75V6 = EPP6/S1 PR-EX/1000 - Rang percentile Expressivité 25-75 0.50V7 = EPP6/S1 PR-IM/1000 - Rang percentile Impulsivité 10-75 0.50V8 = EPP6/S1 PR-IR/1000 - Rang percentile Irresponsabilité 0-25 1.00V9 = EPP6/S1 PR-LI/1000 - Rang percentile Dissimulation 0-90 2.00V10 = EPP6/S1 PR-MA/1000 - Rang percentile Capacité à manipuler 25-75 0.50V11 = EPP6/S1 PR-RI/1000 - Rang percentile Prise de risque 10-60 0.75V12 = EPP6/S1 PR-SO/1000 - Rang percentile Sociabilité 25-90 0.75V13 = IBF/S1 PR-ZLZG/1000 - Rang percentile Mémoire à long terme 75-100 1.00V14 = IBF/S1 PR-ZNI/1000 - Rang percentile Fonctions de l'intelligence numérique 50-100 1.00V15 = IBF/S1 PR-ZRV/1000 - Rang percentile Représentation spatiale 25-100 0.75V16 = IBF/S1 PR-ZVI/1000 - Rang percentile Fonctions de l'intelligence verbale 75-100 1.33
Vienna Test System - Classement 'Sélection du personnel DEMO' 30.04.2009, page 1 sur 1
En fonction de la configuration informatique utilisée (matériel
et système d’exploitation), des erreurs minimes relevant du cen-
tième de seconde peuvent survenir dans les procédures de test
basées sur le temps.
Les procédures de test destinées à saisir les constituants de
l’attention, notamment, sont extrêmement sensibles au temps.
Des erreurs de quelques millisecondes peuvent suffire à faus-
ser la valeur normative du test et conduire ainsi à une interpré-
tation qualitative erronée des résultats.
Au cours d’un test du matériel, il est possible de mesurer pré-
cisément le retard d’affichage grâce au module de calibrage.
Par la suite, ce retard sert de valeur de correction dans tou-
tes les procédures de test sensibles au temps. Une mesure
technique précise du rang percentile est ainsi garantie sur les
équipements calibrés.

17
catalogueUtilisation de propres procédés
de test – le générateur de test
De nombreux clients utilisent des procédés de test
développés par eux-mêmes et qu’ils souhaitent présenter
avec le Vienna Test System.
A l’aide du générateur de test, vous pouvez générer vos
propres programmes de test pour le WTS et ainsi les adap-
ter encore plus à vos exigences individuelles. Pour les pro-
cédés, établis par vous-mêmes, vous disposez des mêmes
fonctions que pour les autres tests, que nous proposons
dans le Vienna Test System.
Avantages :
l Aucune connaissance de programmation nécessairel Génération de tests en un temps minimum l Insertion simple d’étalonnages réalisés par vous-mêmes
ou adoptésl Flexibilité maximum et possibilités d’organisation
individuelles
Le générateur de test est disponible pour des tests par
questionnaire (TQ) et des tests tachistoscopiques (TT).
Les tests par questionnaire peuvent être conçus tant
comme test de performance que comme test de personnalité.
A cet effet, vous pouvez introduire des questions simples
directement dans le générateur de test ou saisir des
possibilités d’organisation multimédiales : des graphiques,
des photos, des présentations scannées, des fichiers son et
vidéo.
Lors de la réalisation de tests tachistoscopiques, vous
intégrez vos propres images ou séries d’images et définissez
le laps de temps dans lequel elles sont présentées. Même
les questions, que l’on pose au sujet de test après la
présentation d’images tachistoscopiques sur l’écran, sont
faciles à établir.
Vous pouvez maintenant utiliser, pour vos tests réalisés avec
le générateur de test, toutes les interfaces d’entrée dispo-
nibles (crayon optique, panneau de réponse, souris, clavier
d’ordinateur). L’évaluation des tests s’effectue sur le modèle
standardisé du WTS. Ainsi vous obtenez automatiquement et
sans dépense supplémentaire, des tableaux des résultats,
des profiles graphiques et des protocoles de test.
Pour l’évaluation, on peut définir un nombre quelconque de
variables de test avec des dénominations librement définis-
sables. Comme échelles standardisées, les rangs en pourcen-
tage ainsi que les valeurs t, Z, valeurs du QI, les stanines, les
déciles et l’échelle C11 sont disponibles.
Le générateur de test représente une référence, que l’on
peut raisonnablement qualifier de mûrie et réfléchie. Il est
en effet basé sur les expériences et les connaissances qui
ont été acquises au cours de la genèse de plus de vingt ans
du Vienna Test System, et il prend en considération l’état
actuel de la psychologie et de l’ingénierie.

18
ViennaTest System
Installations mises en réseau
L’utilisation du Vienna Test System dans un réseau
informatique offre de nombreuses applications pratiques.
L’écran de contrôle est un programme à part qui sert à sur-
veiller et à commander les différents postes des sujets au sein
d’une installation de groupe. On le démarre sur le poste du
directeur de test ; il indique pour chaque poste différentes in-
formations telles que la durée et la forme du test ainsi que les
données relatives aux sujets.
En présence d’un nombre important de sujets à tester
simultanément, nous recommandons de mettre en place une
installation de groupe pour effectuer les tests.
Équipez chaque ordinateur du Vienna Test System dans une ou
plusieurs salles de test, puis mettez les postes en réseau local.
Un poste de travail est alors réservé au directeur du test, les
autres sont à la disposition des sujets.
Le poste du directeur du test permet de commander les
postes des sujets et de gérer les données. C’est sur ce poste
qu’ont lieu la saisie des données concernant les sujets du
test, la préparation des batteries de tests, puis les processus
d’évaluation.
Sur leur poste respectif, les sujets peuvent travailler
simultanément, mais indépendamment les uns des autres,
chacun allant à son propre rythme. Il est aussi possible
d’imposer des procédures ou des batteries de tests différentes
à chaque poste.
Avec l’écran de contrôle et l’AutoTest, l’installation de groupe
dispose de deux fonctions très utiles lors des tests.
Installation de groupe
Écran de contrôle
Cette fonction permet au directeur du test de préparer
les tests de chaque sujet. Ce dernier reçoit un numéro
d’identification qu’il devra entrer pour ouvrir une session
sur un poste de son choix et faire automatiquement
apparaître les tests qui lui ont été attribués. Les résultats
peuvent être imprimés immédiatement en fin de test.
AutoTest
Déroulement d’un test en groupe
l Tous les candidats invités au test sont entrés au
préalable dans la banque de données.
l Un numéro de code et une batterie de tests sont
attribués à chaque candidat.
l Avant que le test ne commence, le directeur du
test remet à chaque candidat le numéro de code
qui lui a été attribué.
l Le candidat ouvre une session sur l’un des ordina
teurs en entrant son numéro de code ; la batterie
de tests qui lui a été attribuée apparaît alors
automatiquement.
l Sur l’écran de contrôle, le directeur du test suit le
déroulement du test.
l Une fois le test terminé, le programme indique au
candidat de s’adresser au directeur du test.

19
catalogueInstallations mises en réseau
Test décentralisé
Lors du test en ligne, le Vienna Test System n’est pas
installé sur différents ordinateurs, mais sur un ser-
veur central. De cette manière, vous pouvez faire pas-
ser un test sur n’importe quel ordinateur équipé d’une
connexion Internet, sans aucune obligation géographi-
que. Ceci s’avère par exemple idéal dans le domaine du
recrutement, lorsque l’on désire effectuer une présélec-
tion parmi les candidats.
Sur son ordinateur, le directeur du test a accès à une inter-
face de gestion qui offre les mêmes fonctionnalités que le
VTS hors ligne. Il gère les données des candidats, compose
des batteries de tests et effectue des évaluations.
Le sujet effectue les tests directement sur son ordinateur,
chez lui. Pour ce faire, il reçoit auparavant une invitation par
courrier électronique.
Au lieu d’un navigateur Web, VTS en ligne utilise une tech-
nologie moderne de déport d’affichage. Elle permet de créer
des conditions de test qui ne se distinguent pratiquement
pas de la solution hors ligne.
La sécurité des tests représente un sujet crucial, en particu-
lier dans le cadre des tests en ligne. Nous proposons diffé-
rentes méthodes qui excluent les fraudes et la falsification
des procédures de test.
Test en ligne
Des ordinateurs géographiquement isolés, sur lesquels le
Vienna Test System est installé, sont reliés à un serveur.
Les paramètres du VTS, les données concernant les sujets
et les résultats des tests sont enregistrés dans une banque
de données. Vous pouvez ainsi effectuer les tests dans les
endroits les plus différents tout en gérant les données de
manière centralisée.
La gestion des droits d’utilisateur du VTS vous permet de définir
les droits que vous désirez accorder aux différents postes de tra-
vail. Vous pouvez par exemple configurer un poste en lui accor-
dant tous les droits : il servira à un groupe d’experts à effectuer
les réglages, gérer les données et sélectionner les tests. Et quant
aux autres postes décentralisés, vous limitez les droits selon s’il
s’agit d’un poste de directeur du test ou d’un poste de test.
Dans les instituts qui disposent de réseaux étendus ou mon-
diaux, cette solution permet de faire passer des tests sur dif-
férents sites. Comme toutes les données se fondent dans une
même banque de données, il est possible par exemple d’effec-
tuer des études comparatives intéressantes.
Le test décentralisé possède également des avantages dans les
structures comportant plusieurs services, par exemple dans une
clinique où les patients sont transférés d’un service à l’autre.
Le psychologue du nouveau service a immédiatement accès aux
données du patient. Inutile de transmettre les données par le
biais d’une disquette.

20
ViennaTest System
Batteries de tests standard
Les systèmes experts de la société SCHUHFRIED sont des
batteries de tests standardisées et validées, offrant un
jugement général portant sur plusieurs tests.
Les activités complexes requièrent différentes aptitudes. Le
système expert destiné à vérifier l’aptitude des personnes
propose ainsi une batterie qui teste plusieurs domaines spé-
cifiques de performances. En plus des résultats disponibles
pour chaque test isolé, le système propose un jugement
général qui peut s’avérer utile pour avancer une interpré-
tation.
Les batteries de tests du système expert
Circulation permettent d’apprécier l’apti-
tude d’une personne à la conduite auto-
mobile et sa disposition à se plier aux
règles de circulation routière.
En plus des résultats disponibles pour chaque test isolé, le
système émet un jugement général sur l’aptitude à conduire.
Ce jugement repose sur un modèle validé par plusieurs étu-
des indépendantes effectuées sur le rapport entre les résul-
tats des tests et l’appréciation du comportement de conduite
lors d’un essai de conduite standardisé.
Il suffit d’appuyer sur un bouton pour transférer toutes les
données personnelles, les résultats des tests, les valeurs
brutes et les rangs percentiles dans un compte-rendu afin
d’émettre un avis psychologique quant à l’aptitude à condui-
re du sujet.
Pour un coefficient de validité de 0,78, le système expert Cir-
culation atteint un taux de classification de 86 %.
Systèmes experts
Le système expert Aviation contient une batterie de tests
standardisée et validée, destinée à tester les futurs pilotes.
Cette batterie examine tous les aspects de la performance et
de la personnalité recommandés par la directive internatio-
nale JAR-FCL3, notamment l’esprit logique, la concentration,
la représentation spatiale, la coordination psychomotrice, la
capacité décisionnelle.
Sur la base du profil requis, le système exprime, à partir des
données contenues dans la batterie de tests, un jugement
général sur les performances cognitives du sujet et sur ses
traits de personnalité pertinents en matière de sécurité.
Pour un coefficient de validité de 0,85, le système expert
Aviation atteint un taux de classification de 92 %.
Système expert Aviation
Système expert Circulation
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter nos catalogues « Système expert Aviation » et « Système expert
Circulation » ou bien notre site Web www.schuhfried.fr

21
catalogueBatteries de tests standard
Neuro Screening Complet
l Logiciel de base VTSl Périphériques d’entrée
l AMT (intelligence fluide)l COG (concentration)l CORSI (mémoire visuelle à court terme)l DT (test de réaction à différents stimuli)
l Évaluation de la batterie de testsl Modèle de compte-rendu
l Ordinateurl Écran platl Imprimantel Table
Nous vous proposons une nouvelle solution complète et mo-
dulaire dans le domaine du diagnostic neuropsychologique.
Elle inclut le logiciel de base VTS, une batterie de tests extensi-
ble, des périphériques d’entrée ainsi qu’une table médicale.
La batterie de tests neuropsychologiques recèle des procédu-
res de test qui servent à effectuer un screening neuropsycho-
logique grâce auquel on apprécie l’intelligence non verbale, la
concentration, la mémoire visuelle à court terme et la résis-
tance réactive.
En complément, il existe des compilations de tests desti-
nées à contrôler les fonctions cognitives, l’attention et
la motricité.
Une table doublement réglable en hauteur assure la passation
ergonomique des tests.
Batterie de tests neuropsychologiques
Module Attentionl WAFA (alerte)l WAFF (attention focalisée)l WAFG (attention partagée)l WAFV (vigilance)
Module Fonctions cognitivesl INSBAT (intelligence)l NVLT (apprentissage non verbal)
Module fonctions motrices/coordinationl 2HAND (coordination œil-main)l MLS (motricité fine)
Neuro Screening Complet (Logiciel de base VTS, Périphériques d’entrée,
batterie de tests, ordinateur, écran plat, imprimante, table)

22
Protection de données
Pour suffire à la protection des données, le Vienna Test System dispose de fonctions qui empêchent une utilisation non
autorisée du système et des données recueillies avec lui – notamment les données spécifiques aux personnes.
L’ autorisation d’accès peut être assurée par étapes avec trois mots de passe qui définissent les utilisateurs suivants :
Toutes les fonctions du système de test sont accessi-
bles.
Il est impossible de générer ou changer une batterie de
tests, de changer des réglages de base, d’installer ou
effacer un test. L’accès aux bases de données est cepen-
dant possible sans réserve.
Le système de test est utilisable exclusivement pour la
présentation de tests, toutes les autres fonctions sont
verrouillées. Les ensembles de données, enregistrés
lors de la présentation des tests, peuvent être imprimés
à la suite de la présentation des tests. D’autres ensem-
bles de données dans la base de données ne peuvent
pas être appelés.
Les items du test et les données des sujets de test
sont enregistrés de façon cryptée dans le Vienna Test
System.
1.
2.
3.
4.
ViennaTest System

23
Gestion de la qualité
Cette distinction est accordée aux entreprises qui remplissent
les conditions suivantes :
l Fort taux d’exportationl Gestion de la qualitél Excellente solvabilitél Produits innovantsl Part importante accordée à la recherche et au développement l Progression continue de l’entreprise
Moins de 0,5 % des entreprises autri-
chiennes ont le privilège de porter
les armoiries de l’État.
La société SCHUHFRIED GmbH a mis en place un système
de management de la qualité conforme à la norme EN ISO
13485:2003. Il s’agit là d’une version de la norme EN ISO
9001:2000 concernant les dispositifs médicaux.
Les produits de la société SCHUHFRIED GmbH sont dévelop-
pés et produits conformément aux exigences énoncées dans
la directive européenne 93/42/CEE. Ils respectent la loi sur
les produits médicaux et arborent le sigle CE.
Nous respectons les prescriptions sur les mesures de sécu-
rité, les exigences CEM pour les appareils électromédicaux
(EN 60601), les exigences d’évaluation biologique (EN 30993)
ainsi que d’autres directives spécifiques.
Les règles de développement et de production mises en pla-
ce par la gestion de la qualité garantissent la durabilité des
produits, leur résistance élevée aux défaillances ainsi que
l’absence de défauts.
La formation continue des collaborateurs et l’amélioration
constante de la qualité des produits sont autant d’aspects
supplémentaires qui contribuent à satisfaire nos exigences
élevées en matière de qualité.
Nous avons le privilège de porter les armoiries de
l’État autrichien.
Pour assurer la collecte empirique des données, un laboratoire
de recherche et de développement a été créé à Vienne à proxi-
mité de l’université. Chaque jour, on y recueille les données
d’une vingtaine de personnes.
La principale mission du laboratoire consiste à effectuer des
travaux de normalisation au moyen d’échantillons représen-
tatifs. La norme DIN 33430 stipule qu’il faut contrôler tous les
huit ans l’adéquation des valeurs normatives utilisées dans
les procédures d’évaluation d’une aptitude. La société SCHU-
HFRIED GmbH satisfait à cette exigence de qualité pour toutes
les procédures qu’elle commercialise.
Laboratoire de recherche
Le Vienna Test System fait l’objet de nombreuses études. À
votre demande, nous vous mettrons ces études à disposition.
Études
catalogue

24
ViennaTest System
Domaines d’application
En psychologie clinique, on apprécie les caractéristiques de
la performance et de la personnalité à l’aide de tests psycho-
logiques. Les procédures psychodiagnostiques ont fait leurs
preuves, notamment quand il s’agit de détecter les dépres-
sions, les troubles de la personnalité, les états d’angoisse et
les persévérations. La diminution des performances due à des
douleurs, le stress qui en résulte ainsi que les stratégies de
coping sont également des aspects qui peuvent être vérifiés
par ce moyen.
Après que la procédure de test psychologique a permis de
relever les caractéristiques pertinentes, il est possible de
choisir une thérapie appropriée.
En psychologie clinique et de la santé, on utilise volontiers
le biofeedback qui représente une méthode indolore, sans
effets secondaires, et très agréable pour les patients.
Pour le diagnostic et la thérapie, il est possible de combiner
le Vienna Test System avec Biofeedback 2000 x-pert, le sys-
tème innovateur de biofeedback de Schuhfried.
Pour en savoir plus sur Biofeedback 2000 x-pert, veuillez
consulter notre catalogue Biofeedback ou notre site Web
www.schuhfried.fr
Psychologie clinique & psychologie de la santé
Le diagnostic neuropsychologique sert en premier lieu à
cerner de la manière la plus détaillée possible l’évolution
des caractéristiques de
la performance et de la
personnalité à la suite de
lésions ou d’affections
cérébrales.
Pour ce faire, on utilise
entre autres des procé-
dures de test qui mesurent, de façon fiable et valide, les
fonctions psychiques de base telles que l’attention, la mé-
moire, la motricité ou les fonctions exécutives. Dans un
premier temps, les déficits fonctionnels sont objectivés et
décrits à l’aide des procédures de test. Sur la base des ré-
sultats obtenus lors de cet examen, on choisira la méthode
de soin appropriée au patient.
Pour pouvoir vérifier l’efficacité du traitement, on répétera
au bout d’un certain temps les mêmes procédures de test
ou des procédures équivalentes afin de comparer les résul-
tats entre eux.
Le lien étroit qui existe entre le contenu du Vienna Test Sys-
tem et celui du CogniPlus, notre progiciel d’entraînement co-
gnitif, permet de combiner économiquement le diagnostic, la
thérapie et l’analyse de l’efficacité.
Les programmes de test et d’entraînement qui se corres-
pondent se fondent sur les mêmes constructions, mais ne
travaillent pas avec les mêmes tâches. Il est donc possible
de distinguer de manière fiable l’effet d’apprentissage lié au
matériel et l’effet d’entraînement indépendant du matériel, qui
nous intéresse.
Pour obtenir de plus amples informations sur CogniPlus, de-
mandez notre catalogue CogniPlus ou bien consultez notre
site Web www.schuhfried.fr
Neuropsychologie

25
catalogueDomaines d’application
En ressources humai-
nes, on utilise les tests
psychologiques pour le
recrutement et pour le
conseil en personnel
et en orientation pro-
fessionnelle.
Lors du recrutement, les procédures de test fournissent de pré-
cieuses informations sur la personnalité et sur les performances
des candidats, autant de renseignements qu’un entretien n’est
souvent pas en mesure de mettre à jour. Chez bon nombre de
candidats, ces tests peuvent être utilisés lors de la présélection.
Conformément à la norme DIN 33430, les procédures utilisées
dans le processus de candidature doivent répondre aux princi-
paux critères d’objectivité, de fiabilité et de validité. Les procédu-
res du Vienna Test System satisfont à ces exigences.
Puisque les procédures de test doivent indiquer un futur com-
portement de travail de la façon la plus objective possible, la sé-
lection des procédures de test en recrutement découle toujours
d’une analyse minutieuse des exigences du poste à pourvoir.
Dans le secteur du conseil en personnel et en orientation pro-
fessionnelle, les procédures de tests servent à cerner les points
forts/faibles du sujet et à analyser son potentiel. Suite au test,
au cours d’un entretien individuel, on cherche à voir comment
exploiter au mieux le potentiel du sujet. Les tests d’intérêt sont
des instruments indispensables du conseil en personnel et en
orientation professionnelle. Ils mettent à jour les préférences
individuelles et aident à choisir une carrière professionnelle ap-
propriée.
Psychologie en ressources humaines Circulation
En psychologie de la circulation, il s’agit principalement de clari-
fier deux questions. Premièrement, la personne présente-t-elle
une aptitude suffisante à la conduite et deuxièmement, est-elle
disposée à se plier aux règles de circulation routière ?
Le Vienna Test System permet de vérifier de manière simple et
efficace l’aptitude à conduire. Dans ce contexte, les aspects
intéressants sont la discrimination visuelle, la réactivité, la ca-
pacité de concentration, les capacités sensori-motrices, l’intel-
ligence et la capacité de mémorisation. Par ailleurs, le contrôle
de la résistance réactive revêt une importance primordiale pour
établir un diagnostic psychologique de la circulation.
La disposition à se plier aux règles de circulation routière
est vérifiée au moyen d’un test de la personnalité. L’examen
porte sur les aspects de la personnalité tels que la responsabi-
lité sociale, l’autocontrôle, la stabilité psychique, la disposition
au risque ainsi que la tendance aux interactions agressives sur
la route. La question de l’alcoolisme joue également très sou-
vent un rôle important.
L’objectif du test consiste à savoir si le sujet remplit les condi-
tions minimales pour pouvoir prendre correctement part à la
circulation.

26
Domaines d’application ViennaTest System
Dans le domaine de la psychologie de l’aviation, les tests
diagnostiques concernent les pilotes, les futurs pilotes et
le personnel de la sécurité aérienne. La psychologie de
l’aviation civile et militaire se sert de procédures de test
permettant de vérifier les critères d’aptitude définis dans
les directives JAR-FCL3. Ces tests permettent par exem-
ple d’effectuer une présélection fiable des futurs pilotes
en fonction de leurs performances ainsi que des traits de
personnalité pertinents sur le plan de la psychologie de
l’aviation. Seuls les candidats obtenant des résultats suffi-
samment satisfaisants auront accès au simulateur de vol. Il
est également possible d’effectuer le contrôle des perfor-
mances des pilotes qui exercent déjà leur profession.
Les écoles d’aviation utilisent des procédures de test pour
calculer la probabilité de réussite d’un sujet. Si les pers-
pectives de réussite sont défavorables, on lui déconseillera
généralement de suivre la formation de pilote en raison de
son coût élevé.
Psychologie de l’aviation
En psychologie du sport, les procédures de test servent à
contrôler les caractéristiques de la performance et de la
personnalité.
Pour ce faire, différents aspects sont pris en compte, no-
tamment la concentration, la réactivité, la résistance, la
coordination œil-main, la perception périphérique et l’an-
ticipation dans le temps et l’espace.
Les procédures mesurant la motivation, la tolérance de
frustration, la gestion du stress, l’impulsivité, la réflectivité
ainsi que le niveau d’exigence permettent d’évaluer cer-
tains aspects de la personnalité qui sont importants dans
le monde du sport.
Psychologie du sport

27
Domaines d’application
L’objectif du diagnostic psychopédagogique consiste à sai-
sir les conditions d’apprentissage et de performance requi-
ses pour pouvoir fournir des recommandations pertinentes
quant à la poursuite de la scolarité et de la carrière profes-
sionnelle. Des procédures de tests psychologiques permet-
tent de déterminer les points forts, les points faibles et les
intérêts personnels du sujet. Les résultats peuvent ensuite
être comparés avec les exigences des différentes filières
scolaires et professionnelles.
Parallèlement aux procédures de saisie de la structure de
l’intelligence, des tests d’intérêt et de motivation représen-
tent un élément indispensable du répertoire de procédures
diagnostiques en psychologie pédagogique.
L’évaluation complémentaire et finale des mesures d’inter-
vention constitue une autre fonction essentielle du diagnos-
tic psychopédagogique. Ceci inclut la question de l’amélio-
ration des données intellectuelles de performance chez
un individu grâce à une mesure d’encouragement ou à des
séances d’entraînement, ainsi que la question des effets de
différentes mesures ou contenus didactiques sur les don-
nées intellectuelles et motivationnelles d’apprentissage et
de performance.
Psychologie pédagogique Recherche
En fonction de l’objet de la recherche, les services de recher-
che et de développement dans les instituts et les entreprises
utilisent des procédures de test pour effectuer le diagnostic
de l’état réel à la suite d’actions précises. Elles servent ainsi
à la fois à vérifier l’efficacité des actions accomplies et à en
déduire différentes mesures d’intervention.
Les procédures diagnostiques sont également importantes
dans le domaine de la recherche fondamentale et de la re-
cherche psychométrique, notamment lors d’examens étudiant
l’utilisation des items motivateurs.
Dans certaines disciplines de la psychologie appliquée, par
exemple la psychologie de la circulation ou de l’aviation, le
diagnostic psychologique donne à la recherche d’importantes
impulsions en termes d’assurance qualité et de développe-
ment continu des instruments de mesure diagnostiques.
Dans le domaine de la recherche, la pharmacopsychologie oc-
cupe une place importante puisque cette discipline impose aux
procédures de test des critères extrêmement sévères. Il s’agit
là d’apprécier les altérations de la performance afin de juger
objectivement du niveau général d’activation sous influence
médicamenteuse.
À l’heure actuelle, nous nous efforçons d’appliquer les exigen-
ces du texte 21 CFR Part 11 au Vienna Test System.
Une liste détaillée de références est consultable sur notre site
Web www.schuhfried.fr
catalogue

28
ViennaTest System
Prestations de service
Les collaborateurs de notre « Help
Desk » sont à votre disposition pour
vous renseigner de façon fiable et
rapide et répondre à vos questions
sur le logiciel et le matériel.
Help Desk
Compétences du Help Desk :
Recevoir et traiter les demandes d’assistance des clients
par téléphone et par écrit
Faire suivre les demandes des clients aux services com-
pétents (par ex. psychologie)
Documenter toutes les questions des clients dans une
banque de données d’assistance
Échanger régulièrement des informations avec les ser-
vices de développement
Mettre sur pied des mesures d’amélioration en s’ap-
puyant sur les suggestions de nos clients
Organiser l’expédition du matériel en cas de réparation
Le Help Desk est joignable du LUN au JEU de 8:30 à
16:30 heures et le VEN de 8:30 à 13:30 heures.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Tel: +43 2236 42315-60E-Mail: [email protected]
Fax: +43 2236 46597
Vous avez besoin de tests ? De l’infrastructure ? Du savoir-
faire ?
Si vous voulez tester un large groupe de personnes tout en
ayant un minimum de travail, vous pouvez nous confier l’or-
ganisation du test. Dans ce cas, l’entreprise Schuhfried est
exactement le partenaire qu’il vous faut.
Commande de tests
Nous vous proposons volontiers une consultation scientifique
et le suivi de vos travaux. Nous pouvons vous assister dans la
planification des tests, effectuer l’analyse des jeux de données
importants et interpréter les résultats.
Consultation scientifique

29
cataloguePrestations de service
Le Vienna Test System est le fruit d’un travail de longue ha-
leine et fait l’objet d’une maintenance permanente de per-
fectionnement. Le savoir-faire apporté par nos services de
développement (psychologie, logiciel, matériel), les résultats
fournis par notre laboratoire de test et de recherche ainsi que
l’expérience pratique acquise auprès de nos clients et utilisa-
teurs contribuent à faire du Vienna Test System ce qu’il est.
Les mises à jour sont l’occasion de bénéficier de perfectionne-
ments réguliers à conditions intéressantes et des avantages
suivants :
l Nouvelles formes de testl Nouvelles normesl Nouvelles langues Items actualisésl Nouvelles fonctions supplémentairesl Compatibilité avec les systèmes d’exploitation et le
matériel informatique actuels
Mise à jour unique du logiciel de base VTS et de toutes
les procédures de test : 198 euros (HTVA).
Contrats de mise à jour
Les contrats de mise à jour sont le moyen idéal pour que votre
Vienna Test System soit toujours à jour.
Des informations claires vous résument toutes les nouveautés
de la mise à jour. Et si vous ne signez pas de contrat de mise
à jour, vous pouvez nous demander des mises à jour au cas
par cas.
Mises à jour VTS Schuhfried up to date
Commandez notre CD de démo que nous avons
doté d’instructions détaillées ou bien consultez une
version démo sur notre site Web.
Et pour ceux qui utilisent déjà VTS, consulter la
dernière version démo en date peut s’avérer utile :
l’info disponible à la rubrique « Aide » dans le menu
comporte la liste de toutes les nouveautés suscep-
tibles de vous intéresser, notamment les nouvelles
versions linguistiques, les normes et les formes de
test.
Version démo VTS
Site Web
Notre site Web complet vous informe sur nos pro-
duits, et ce, en sept langues différentes !
Vous y trouverez des adresses importantes ainsi
que les dates actuelles des ateliers et des stages.
Il contient également une liste de références.
Rendez-nous visite sur www.schuhfried.fr

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ViennaTest System
Tests

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catalogue
© SCHUHFRIED GmbH
ITB Institut für Test- und Begabungsforschung GmbH, Bonn (gérant : E. Fay, G. Trost) ; G. Gittler, Institut de psychologie de l’université de Vienne
Batterie d’analyse de l’intelligence économique, fondée sur les fac-
teurs primaires de Thurstone
Utilisation :
Appréciation du niveau et de la structure de l’intelligence, utilisable à
partir de 13 ans pour tous les problèmes correspondants. Les IBF sont
particulièrement utiles comme méthode de screening lorsque l’on
souhaite obtenir une vue d’ensemble rapide et globale du niveau de
l’intelligence. Il est par ailleurs possible d’utiliser le profil d’intelligence
afin d’obtenir des informations préalables pour effectuer l’analyse ap-
profondie de certains domaines d’aptitudes.
Principaux domaines d’application : psychologie des ressources
humaines, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
L’objectif de la conception du test est l’appréciation différenciée de
domaines d’aptitudes générales qui se situent, dans une structure
hiérarchique, à un niveau d’abstraction moyen.
Ce procédé destiné à analyser la structure de l’intelligence se compo-
se, sur la base des facteurs primaires de l’intelligence de Thurstone
(1938), des 4 dimensions d’aptitudes suivantes : Intelligence verbale
(35 items), Intelligence numérique (40 items), Représentation spa-
tiale (17 items) et Mémoire (20 items).
Evaluation :
La sortie des résultats des IBF consiste en des scores de facteurs
transformés en Z pour les domaines d‘aptitudes Intelligence verba-
le, Intelligence numérique, Représentation spatiale et Mémoire. Par
ailleurs, une mesure globale de l‘intelligence du sujet de test est cal-
Fiabilité :
La cohérence interne (alpha de Cronbach) des différents domaines
d’aptitudes se situe dans sa forme longue entre r=.84 (représentation
spatiale) et r=.94 (intelligence numérique). Une valeur de r=.95 a été
déterminée pour l’ensemble du test. La cohérence interne (alpha de
Cronbach) des différents domaines d’aptitudes se situe dans sa forme
courte entre r=0.74 et 0.92. La valeur est de r=.93 pour l’ensemble du
test. À l’aide d’un calcul optimisé, il est possible d’obtenir une précision
de mesure très élevée avec une durée de test économiquement brève.
Validité :
Des études montrent des corrélations avec les Matrices progressi-
ves Avancées (APM) de Raven (Raven, Raven & Court, 1998) et SPM
(Raven, Raven & Court, 1979) de r=.30 à r=.41 (APM, N=237) ou r=.42
à r=.52 (SPM, N=256) pour les groupes d’items et r=.52 ou r=.66 pour
la valeur globale du test. Les corrélations avec l’INKA (Heyde, 1995)
se situent entre r=.36 et r=.47 ou proches de r=.54 pour l’ensemble
du test (N=320).
Normes :
Pour la forme S1, il existe des étalonnages informatiques de 4771
personnes, disponibles aussi séparément en fonction de l’âge, de la
formation et du sexe. Par ailleurs, des étalonnages de 5581 personnes
à partir de l’âge de 13 ans sont disponibles pour la forme S2.
Durée de passation :
Forme de test S1 : 45-65 minutes env. (durée nette du test)
Forme de test S2 : 30-45 minutes env. (durée nette du test)
IBF Fonctions de base de l‘intelligence
Réalisation :
Les groupes d’items sont traités avec une limite de temps. Chaque
groupe d’items est précédé d’une instruction standardisée compor-
tant des exemples d’exercices. La réponse juste doit être choisie se-
lon le principe du choix multiple. Les réponses aux différents items
d’un groupe peuvent être corrigées aussi souvent que le souhaite
le sujet. De la même manière, chaque item d’un groupe peut être à
nouveau appelé et l’entrée d’une réponse peut être changée le cas
échéant dans le cadre du temps disponible.
Formes de test :
2 formes de test sont disponibles : Forme de test S1 (forme standard)
Forme de test S2 (forme courte facile)
Batterie de tests d’intelligence
31
culée sur la base d’un modèle d‘équations structurelles linéaires et
hiérarchiques.
Une comparaison des étalonnages est effectuée pour toutes les va-
leurs du test (rangs en pourcentage et valeurs T). Il est possible de
lire dans le protocole de test comment il a été répondu aux différents
items (juste, faux, corrigé, omis) et combien de temps a été néces-
saire pour le traitement.

32
ViennaTest System
Batterie de tests d’intelligence
© SCHUHFRIED GmbH
L.F. Hornke, M. Arendasy, M. Sommer, J. Häusler, M. Wagner-Menghin, G. Gittler, B. Bognar, M. Wenzl
L’INSBAT est une batterie de tests d’intelligence modulaire,
construite sur des bases théoriques et destinée à mesurer de
manière économique et juste les aptitudes professionnelles.
Utilisation :
La mesure du niveau d’intelligence et de la structure de l’intelligence,
utilisable à partir de 14 ans.
Principaux domaines d‘application : Psychologie des ressources
humaines, psychologie de l’aviation, psychologie pédagogique
Contexte théorique :
L’INSBAT a été construit de façon modulaire, dans l’objectif d’une évaluation
psychologique orientée sur la prise de décision. Cela signifie qu’il suffit de
présenter uniquement les sous-tests qui fournissent le maximum d’informa-
tions utiles pour répondre aux questions.
L’INSBAT est basé sur le modèle hiérarchique de l’intelligence de Cat-
tell-Horn-Carroll (Carroll, 1993 ; Horn, 1989 ; Horn & Noll, 1997). Ce modèle
postule que les intercorrélations entre les sous-tests pour la mesure des
facteurs primaires peuvent être expliquées par neuf facteurs secondaires
au contenu plus large. Les relations entre les facteurs secondaires sont ex-
pliquées par un facteur global d’intelligence qui forme le sommet du modèle
hiérarchique d’intelligence. La validité de cette structure de facteurs a pu
être répliquée dans un grand nombre d’études dans différents pays (p.ex.
Brickley, Keith & Wolfe, 1995; Carroll, 1989 ; Gustafson, 1984 ; Horn & Stankov,
1982; Undheim & Gustafsson, 1987).
Dans la construction de l’INSBAT, on a choisi les facteurs secondaires sui-
vants, intéressants dans les domaines d’application pratiques tels que la
psychologie du travail, des entreprises et des organisations ou la psycho-
logie pédagogique :
Intelligence fluide : C’est la capacité à reconnaître des relations entre les
stimuli, de comprendre des implications et de tirer des conclusions logiques
(sous-tests : raisonnement numérique inductif, raisonnement figural induc-
tif, raisonnement verbal inductif).
Intelligence cristallisée : C’est l’ampleur et la profondeur des connaissances
culturelles acquises, notamment la fluidité écrite ainsi que la compréhen-
sion parlée et écrite (sous-tests : vocabulaire, fluidité verbale).
Mémoire à court terme : C’est la capacité de retenir à court terme des in-
formations visuelles et verbales et de pouvoir les reproduire correctement
(sous-tests : mémoire visuelle à court terme, mémoire verbale à court
terme).
Mémoire à long terme : C’est la capacité de retenir des informations à long
terme, de les intégrer dans sa propre base de connaissances et de les rap-
peler correctement (sous-test : mémoire à long terme).
INSBAT Batterie d’analyse de la structure de l’intelligence
Traitement visuel : C’est la capacité de pouvoir se représenter l’image d’ob-
jets suite à une rotation mentale ou une transformation (sous-test : repré-
sentation spatiale).
Vitesse de traitement : Elle est définie par le nombre d’opérations cognitives
de bases qui peuvent être effectuées dans un certain temps (sous-test :
temps de visualisation).
Certitude de la décision : Elle est définie par le nombre d’opérations cogniti-
ves de base nécessaires à une prise de décision à la fois rapide et correcte
pour des tâches non triviales (sous-test : certitude de la décision).
Raisonnement quantitatif : C’est la compréhension et la capacité d’applica-
tion de concepts et d’aptitudes mathématiques (sous-tests : capacité d’es-
timation arithmétique, compétence arithmétique, flexibilité arithmétique,
raisonnement algébrique).
Au total, on dispose donc de 15 sous-tests différents. Les tâches des diffé-
rents sous-tests ont été construites à l’aide de différentes approches de la
génération automatique d’items (AIG : Arendasy & Sommer, in press ; Irvine
& Kyllonen, 2002), en tenant compte des résultats actuels de la recherche en
science cognitive et en psychométrie appliquée. La construction des items a
été réalisée soit par des personnes humaines, soit de manière automatique
à l’aide de générateurs d’items. Par ailleurs, compte tenu des caractéristi-
ques psychométriques des items, on a veillé à ce que les items des diffé-
rents sous-tests (1) soient évolutifs sur le modèle de Rasch (Rasch, 1980) et
que (2) le modèle théorique qui a servi de base aux items explique au moins
50 pour cent de la variance des paramètres de difficulté des items. Pour
l’utilisateur, il en résulte l’avantage d’une justesse de calcul et d’une clarté
d’interprétation des différents résultats obtenus lors des sous-tests.
Réalisation :
L’INSBAT a été développé sous forme d’une batterie de tests d’intelligence
modulaire. Cela signifie qu’il suffit de présenter uniquement les sous-tests
pertinents pour répondre aux questions diagnostiques. Il existe pour ce fai-
re la version variable I (S1) et la version variable II (S2). Tandis que la version
S1 permet uniquement de sélectionner les sous-tests, la version S2 offre la
possibilité d’ajuster parfaitement l’ordre des sous-tests et les conditions
finales des tests progressifs.
Les deux versions de tests sont adaptées avant tout à la prévision du succès

33
catalogueBatterie de tests d’intelligence
professionnel et scolaire dans des domaines ayant des profils d’exigence
clairement définis. Pour effectuer un contrôle différencié du niveau d’intelli-
gence et de la structure de l’intelligence, chaque facteur secondaire devrait
être mesuré par un sous-test de marquage (raisonnement inductif figural,
vocabulaire, mémoire visuelle à court terme, mémoire à long terme, repré-
sentation spatiale et temps de visualisation). En complément, on peut uti-
liser un second sous-test par facteur secondaire afin de garantir la largeur
du contenu du facteur secondaire. Cette approche est déjà réalisée dans
la version globale (S3). Selon Schmidt et Hunter (1998), une telle méthode
est surtout adaptée au pronostic de la performance professionnelle dans
des métiers très variés comprenant des tâches hétérogènes.i les ressources
temporaires ne s’avèrent pas suffisantes pour effectuer une mesure diffé-
renciée de la performance d’une personne, il est possible d’avoir recours à
la version courte (S4).
Pour chaque sous-test, on dispose d’une consigne standard avec des exem-
ples d’exercices basés sur les principes de cours programmés et du « mas-
tery learning ». La saisie des réponses se fait, en fonction du sous-test, sur
le principe du choix multiple ou sur la base de réponses libres automatisées.
Les tâches des différents sous-tests sont présentées en partie sous forme
de test de puissance et en partie avec une limite de temps par item. Dans
11 sous-tests, les tâches sont présentées sous forme de test adaptatif (CAT)
dont l’accès est optimisé à l’aide de données sociodémographiques, ce qui
permet de maximiser l’information recueillie pour les différentes tâches
sans être trop ou pas assez exigeant envers le sujet.
Versions du test :
Au total, quatre versions du test sont disponibles :
Version S1 (version variable I), version S2 (version variable II), version S3
(version globale) et version S4 (version courte)
Evaluation :
Pour chacun des sous-tests sélectionnés, le paramètre d’aptitude selon le
modèle de Rasch est édité. Alors que le nombre d’items traités correcte-
ment mesure seulement la performance de l’individu, le paramètre d’apti-
tude permet d’estimer la dimension d’aptitude sous-jacente, latente. C’est
là un pas d’inférence essentiel et nécessaire à l’évaluation diagnostique.
Ce pas d’inférence est lié à l’ajustement au modèle de Rasch qui a pu être
démontré pour les sous-tests de l’INSBAT (cf. à ce sujet van der Linden &
Hambleton, 1997).
Si plus d’un sous-test a été sélectionné pour un facteur secondaire, un pa-
ramètre d’aptitude est calculé pour le facteur secondaire correspondant.
Le paramètre d’aptitude pour le facteur global Intelligence générale (G)
est calculé si au moins un sous-test a été sélectionné pour quatre des six
facteurs secondaires intelligence fluide (Gf), intelligence cristallisée (Gc),
traitement visuel (Gv), raisonnement quantitatif, mémoire à court terme
(Gstm) et mémoire à long terme (Gltm). En parallèle à l’édition du paramètre
d’aptitude et des scores de facteurs, une comparaison de normes est effec-
tuée (percentiles et QI ; intervalle de confiance). À la fin du test, les résultats
sont présentés sous forme de tableau ainsi que sous forme d’un profil. Le
protocole des différents sous-tests permet de montrer les temps de latence
par item, la réponse choisie et son évaluation ainsi que des statistiques du
processus adaptatif.
Par ailleurs, l’INSBAT offre également la possibilité de transférer automati-
quement les résultats du test dans un modèle de rapport.
Fiabilité :
En raison de la présentation adaptative des items des différents sous-tests
ainsi que de la validité nécessaire d’un modèle de test de probabilité, il est
possible d’atteindre toute précision souhaitée. Pour des raisons d’écono-
mie, la fiabilité des différents groupes d’items se situe entre r=.70 et r=.95.
Au bout d’environ 15 mois, la stabilité des sous-tests varie entre r=0.63 et
r=0.87.
Validité :
La représentation de construit (Embretson, 1983) des différents sous-tests
de l’INSBAT a été démontrée par des études dans lesquelles les difficultés
des items ont été prédites à l’aide de caractéristiques de tâches qui peu-
vent être déduites des modèles théoriques pour la résolution de ce type
d’items. Les multiples corrélations entre les paramètres de difficultés des
items du modèle de Rasch (Rasch, 1980) et les caractéristiques des items
ainsi obtenues varient pour les différents sous-tests entre R=0.72 et R=0.97.
Cela signifie que les représentations théoriques ayant servi de base à la
construction des items dans les différents sous-tests expliquent 50 à 94
pour cent des différences du niveau de difficulté des items.
Par ailleurs, on dispose aujourd’hui de nombreuses études sur l’approche
nomothétique (Embretson, 1983) des différents sous-tests. La validité de
construit pour la batterie de tests dans son ensemble ainsi que pour la ver-
sion globale et la version courte a pu être démontrée dans une étude de
Sommer et Arendasy (2005; Sommer, Arendasy & Häusler, 2005). Les auteurs
ont pu confirmer l’attribution, sur des bases théoriques, des différents sous-
tests aux facteurs secondaires du modèle de Cattell-Horn-Carroll, grâce à
une analyse factorielle confirmatoire. Ces résultats sont complétés par les
études de Arendasy et Sommer (2007), ainsi que de Arendasy, Hergovich
et Sommer (2008) dans lesquelles les résultats précédemment explicités
ont pu être répliqués par association de sous-tests alternatifs à l’aide d’un
échantillon indépendant.
Il existe des références concernant la validité des critères des différents
sous-tests de l’INSBAT dans le domaine de la psychologie de l’aviation
(sélection des futurs pilotes) et dans le conseil pédagogique (pronostic de
réussite en haute école spécialisée).
Normes :
Il existe des normes pour 904 adultes âgés de 16 à 73 ans ainsi que pour 1595
jeunes âgés de 12 à 15 ans. Ces deux normes sont également disponibles
séparément en fonction de l’âge, de la formation et du sexe.
Durée de passation :
La durée de passation de la version variable I (S1) et de la version variable
II (S2) dépend du choix des sous-tests et de la précision sélectionnée. La
durée des différents sous-tests varie entre 3 et 40 minutes. Pour les deux
versions de test S3 et S4 pour lesquelles l’ordre des sous-tests est fixe, la
durée de passation est respectivement de 2 heures 52 minutes et de 1 heure
et 27 minutes.

34
ViennaTest System
© SCHUHFRIED GmbH
O. Bratfisch und E. Hagman
Ce test fournit au praticien d’importantes informations sur la
représentation spatiale qui représente un aspect de la capacité
intellectuelle. Il s’agit de la faculté de penser en plusieurs dimen-
sions ou de structurer les pensées à l’aide « d’images intérieures ».
Utilisation :
Méthode non linguistique permettant de mesurer la représentation
mentale et la transformation des dispositions spatiales dans l’espace
bidimensionnel ; utilisable à partir de 15 ans.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie pédagogique
Contexte théorique :
L’objet de mesure primaire du 2D est, au sens de la théorie des fac-
teurs primaires de Thurstone (Thurstone, 1938), le facteur Space (S),
qui correspond en français à ce qu’on appelle la perception spatiale.
Ce facteur a été validé maintes fois, non seulement par les adeptes de
la théorie des facteurs (p. ex. Guilford, 1956), mais également par les
représentants des modèles d’intelligence hiérarchiques (p. ex. Spear-
man, 1927 ; Burt, 1949 ; Vernon, 1950). Plus récemment, la recherche
cognitive sur l’intelligence décrit ce facteur comme l’une des « intel-
ligences multiples » (p. ex. Gardner, 2001).
Dans la « théorie des trois facteurs » de Sternberg (Sternberg, 2000),
on retrouve des aptitudes correspondant par définition au facteur
S. En raison de sa grande diversité, la recherche accorde une place
importante à ce facteur.
Tests d’intelligence spéciaux
Evaluation :
Le nombre de tâches correctement traitées représente la mesure de
la faculté de représentation spatiale. Le protocole des résultats pré-
sente les scores bruts ainsi que les percentiles.
Fiabilité :
La fiabilité split-half est donnée entre 0.84 et 0.86 pour des person-
nes de différents niveaux d’éducation.
Validité :
La validité psychologique est évidente : le contenu du test est di-
rectement associé par les sujets à « l’appréhension des formes »
et au fait « d’assembler un puzzle ». La validité logique est donnée
par la définition opérationnelle du contenu de mesure. La validité du
concept a pu être démontrée par une analyse de corrélation. Du point
de vue du contenu, le 2D ressemble à d’autres tests qui mesurent
la faculté de représentation spatiale et qui font preuve d’une bonne
validité prédictive pour de nombreux métiers. Le 2D présente donc
lui aussi cet aspect. La réalisation d’une étude propre au 2D pour la
validité prédictive du test est en cours d’élaboration.
Normes :
La normalisation a été effectuée à l’aide d’un échantillon représentatif
de personnes normales (N=364) dont les données ont été recueillies
par le laboratoire de recherche de la société Schuhfried entre 2004 et
2007. Ces normes sont disponibles séparément par sexe, par âge et par
niveau d’éducation.
Par ailleurs, on dispose de normes d’un échantillon de 547 adultes sué-
dois. Ces normes sont également disponibles séparément en termes
d’âge et de niveau d’éducation.
Durée de passation :
La durée du test seul est de 6 minutes. Il faut y ajouter deux à trois
minutes pour les consignes et pour le traitement des exemples.
2D Faculté de représentation spatiale
Réalisation :
Une forme donnée doit être complétée. Le point de départ des tâches
est une barre comportant un vide qui peut prendre différentes for-
mes. En dessous, 16 fragments différents sont proposés. Il s’agit de
choisir pour chaque tâche un, deux ou trois de ces fragments, afin
de combler le vide et de compléter ainsi la barre. Le 2D comprend 22
tâches. Pour les 8 premières tâches, un fragment suffit pour combler
l’espace, pour les 8 tâches suivantes, il faut deux fragments et pour
les 6 dernières tâches, il en faut trois.
Formes de test :
Il existe une version du test.

35
catalogueTests d’intelligence spéciaux
A3DW Test de dés tridimensionnel adaptable
Avec la construction A3DW, on dispose enfin d’un procédé qui ne
se prête pas à la critique maintes fois exprimée, selon laquelle les
tests de représentation spatiale seraient inappropriés pour com-
parer les performances entre les sexes en raison de stratégies de
traitement propres au sexe.
Utilisation :
Test homogène et adaptable (modèle de Rasch) d’évaluation de la
faculté (non verbale) de représentation spatiale et de transformation
de données spatiales (capacité de représentation spatiale) pour ado-
lescents à partir de 13 ans et adultes.
Principaux domaines d‘application : psychologie de l’aviation,
psychologie des ressources humaines, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
La capacité de représentation spatiale représente une des dimensions
primaires de l’intelligence. Pour l’A3DW, l’unidimensionnalité (homogé-
néisation conçue par Rasch) a pu être prouvée dans de nombreuses étu-
des empiriques. Cela signifie que pour toutes les personnes testées, on
mesure essentiellement le même aspect des capacités latentes. La criti-
que fondée, avançant que les tests de représentation spatiale seraient
inappropriés pour comparer les performances propres au sexe à cause
des stratégies de traitement des items propres au sexe, ne concerne
donc pas le A3DW. Pour les items, on a estimé les valeurs caractéristi-
ques probabilistiques. La banque des items qui en résulte rend possible
une présentation adaptative du test comportant tous les avantages d’un
diagnostic par test moderne et informatisé : durée de passation plus
brève et précision améliorée des mesures, motivation élevée du sujet de
test en raison d’une sélection de tâches adaptées aux performances.
© SCHUHFRIED GmbH
G. Gittler
Réalisation :
La tâche confiée au sujet consiste à trouver parmi six dés celui qui ne
se distingue du dé de référence que par sa position. La présentation des
items s’effectue de façon adaptative. Sauter une tâche ou retourner à
une tâche précédente n’est pas possible. En raison des 8 réponses possi-
bles (6 dés, « Je ne connais pas la réponse » et « Aucun dé n’est correct
»), la probabilité de deviner est faible.
Fiabilité :
La cohérence interne existe en raison de la validité du modèle de
Rasch. Les valeurs numériques des coefficients de fiabilité se situent
entre r=.82 et r=.91 ; ces derniers ont été déterminés sur la base de
différents échantillons et selon des méthodes différentes (Split-half ;
Alpha de Cronbach). La stabilité est de r=.61 pour N=231 élèves qui ont
été testés à 21 mois d’intervalle.
Validité :
De nombreux résultats d’analyses statistiques de corrélations et des
comparaisons intergroupes (en association avec d’autres tests et diffé-
rents critères extérieurs) parlent en faveur d’une validité convergente
et discriminante du test ; par ailleurs, ils permettent une appréciation
différenciée du 3DW concernant différents aspects de sa validité. Pour
mentionner un exemple : des étudiants dans des matières techniques
obtiennent un résultat au test nettement supérieur à des étudiants
dans des matières non techniques.
Normes :
Arrer (1992) a démontré que les normes de la forme papier-crayon du
3DW sont également valides pour la version informatisée du test. Le A3DW
contient par conséquent des étalonnages scolaires, spécifiques ou non au
sexe, représentatifs pour l’Autriche, de N=4064, répartis par différentes
classes scolaires (= équivalent d’âge) et types d’écoles ; étudiants : N=432 ;
Adultes : N=161.
Formes de test :
Il existe trois formes de test qui se différencient par la précision de
l‘évaluation des paramètres personnels (PAR).
Outre la version standard (S2), la version screening (S1) permet
d’obtenir rapidement une vue d’ensemble, lorsque l‘investigation n‘a
aucune conséquence pour le sujet de test.
La forme longue S3 est réservée à des problèmes spécifiques pour
lesquels une plus grande précision des mesures est très importante
(p.ex. pour des expertises judiciaires). L‘augmentation de la précision
des mesures prolonge naturellement la phase de test.
Evaluation :
Comme résultat du test, on fixe le paramètre personnel de la variable
« représentation spatiale ».
Durée de passation :
De 10 à 35 minutes selon la version du test (consignes et exem-
ples inclus).

36
ViennaTest System
AMT Test de matrices en mode adaptatif
L’AMT et un procédé adaptatif permettant d’effectuer l’évalua-
tion non verbale de l’intelligence générale. Le rapport entre la
longueur du test et la précision de mesure est optimal. On obtient
des résultats plus précis avec moins d’items.
Utilisation :
L’AMT est un procédé non verbal destiné à évaluer l’intelligence
globale au sens du raisonnement causal. L’AMT est conçu pour les
personnes de plus de 14 ans.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie de la circulation, psychologie de l’aviation,
psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
Les items ressemblent aux tâches de matrices classiques. Mais
contrairement à celles-ci, ils ont été construits sur la base d’un pro-
cessus rationnel, explicite et psychologiquement fondé, qui repose
sur l’analyse détaillée des processus cognitifs utilisés pour résoudre
ce genre de tâches. En tout, 289 items ont été réunis, mis au point et
évalués au cours de trois explorations importantes à Kattowitz, Mos-
cou et Vienne sur des échantillons volumineux. Les items ont été ana-
lysés d’après le modèle de test de Rasch dichotome et probabilistique
et les valeurs nominales des items correspondantes ont été estimées
(voir Hornke, Küppers et Etzel, 2000). La banque des items qui en ré-
sulte rend possible une présentation adaptative du test comportant
tous les avantages d’un diagnostic par test moderne et informatisé
: durée de passation plus brève et précision améliorée des mesures,
motivation élevée du sujet de test en raison d’une sélection de tâches
adaptées aux performances.
© SCHUHFRIED GmbH
Lutz F. Hornke, Stefan Etzel et Klaus Rettig
Réalisation :
La présentation des items s’effectue de manière adaptative. Ceci signifie
qu’à l’issue d’une phase initiale, au fur et à mesure que le test avancera,
le sujet n’aura plus à résoudre que les items dont la difficulté correspond
à ses capacités de performances. Sauter une tâche ou retourner à une tâ-
che précédente n’est pas possible. En raison des huit réponses possibles
par item, la probabilité de deviner reste minime.
Evaluation :
Le résultat du test est une estimation de l’Intelligence générale du
sujet de test. L’estimation se fonde sur le modèle de Rasch, selon la
méthode du maximum de vraisemblance.
Fiabilité :
La fiabilité au sens de la cohérence interne existe en raison de la va-
lidité du modèle de Rasch. L’erreur de mesure standard critique est
réglée pour les quatre versions du test sur 0.63, 0.44, 0.39 et 0.63 de
manière fixe (cela correspond aux fiabilités 0.70, 0.83, 0.86, 0.70). La
précision de mesure vaut pour tous les sujets de test à tous les niveaux
de l’échelle ; ceci est l’avantage majeur et décisif par rapport aux tests
psychométriques habituels qui se basent sur la théorie classique des
tests : tous les sujets de test sont évalués avec la même fiabilité !
Normes :
Il existe les étalonnages de l’échantillon d’évaluation correspondant à
1356 personnes au total, ainsi qu’un échantillon-témoin de N=461 sujets.Formes de test :
Validité :
Durée de passation :
D’après Hornke, Etzel & Küppers (2000 ; Hornke, 2002), le rationnel
de construction est en corrélation à 0.72 avec les paramètres de dif-
ficulté. Par ailleurs, Sommer et Arendasy (2005 ; Sommer, Arendasy
& Häusler, 2005) ont prouvé à l’aide d’une analyse confirmatoire
de facteurs que cette procédure, combinée à des tests de raison-
nement inductif et déductif, charge le facteur d’intelligence fluide
(Gf). D’autre part, l’intelligence fluide est déterminée par le facteur
d’intelligence chargeant le plus fortement le facteur G. Enfin, des
études situées dans le domaine de la psychologie de la circulation
et de l’aviation confirment la validité des critères de la procédure.
Il existe quatre versions de test, S1, S2, S3 et S11, qui se distinguent par
la précision présélectionnée (erreur de mesure standard) de l’éva-
luation des paramètres personnels et par la difficulté de l’item de
départ. L’erreur de mesure standard est réglée pour la version du test
S1 sur 0.63, pour S2 sur 0.44, pour S3 sur 0.39 et pour S11 sur 0.63 de
manière fixe (cela correspond aux fiabilités .70, .83, .86, .70).
De 20 à 60 minutes selon la version du test (consignes et exemples
inclus).
Tests d’intelligence spéciaux

37
catalogueTests d’intelligence spéciaux
APM Raven’s Advanced Progressive Matrices
Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décen-
nies comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et
plus particulièrement du raisonnement causal. De vastes études de
standardisation et de validation ont été effectuées sur presque tous
les continents.
Utilisation :
Procédé non verbal destiné à l’évaluation de l’intelligence géné-
rale chez les sujets présentant des performances supérieures à la
moyenne, sur la base de la faculté de raisonnement logique ; utili-
sable à partir de 12 ans.
Principaux domaines d‘application : psychologie pédagogique, psy-
chologie des ressources humaines, psychologie du sport.
Contexte théorique :
Le domaine d’utilisation des Matrices progressives standard de Ra-
ven (SPM) s’étant élargi, il a été nécessaire de créer d’une part un
test de screening plus court et, d’autre part, un test mesurant les 25
% supérieurs du domaine de la performance cognitive. Les Matrices
progressives Avancées (APM) de Raven ont été crées pour répondre
à ces besoins. Les APM se composent d’exercices d’entraînement
et d’introduction (série I avec 12 items) qui peuvent également être
utilisés comme instrument de screening et d’une deuxième série (II)
comprenant 36 items destinée à une évaluation plus précise. Ainsi
que tous les autres tests de Matrices de Raven, le test APM a pour
objectif de mesurer la capacité inductive, soit la capacité à donner un
sens à un ensemble. Les RPM mesurent la capacité d’un sujet à rai-
sonner de manière logique, étant donné que la perception se base sur
un processus de compréhension permettant de reconnaître un sens
dans le désordre. Spearman et d’autres psychologues sont unanimes
: le facteur général (Facteur G) mesuré dans la majorité des tests
d’intelligence se compose de deux éléments, notamment un élément
inductif et d’un élément reproductif. Les tests RPM évaluent donc une
des principales facultés humaines.
© SCHUHFRIED GmbH
Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et J. Raven
Réalisation :
Après la phase d’instruction, les items sont présentés en fonction de
leur difficulté. À l’aide du crayon optique, de la souris ou du clavier, le
sujet sélectionne une solution parmi les huit possibilités offertes. Le
sujet peut corriger ses réponses et revenir en arrière.
Il peut également laisser des exercices de côté lesquels réapparaîtront
à la fin du test. Comme la version papier-crayon, cette version du test
APM peut être réalisée avec ou sans limite de temps.
Evaluation :
Les variables suivantes sont évaluées :
« Le score total de réponses correctes » (série I + série II)
Il est aussi possible d’imprimer un protocole de test qui contient
toutes les réponses ainsi que le temps de traitement de chaque ré-
ponse.
Fiabilité :
Dans un résumé récapitulatif, les auteurs du test mentionnent des
coefficients de consistance de r=.83 à r=.87. La fiabilité de Retest est
de r=.91 (à 6-8 semaines d’intervalle).
Normes :
Les étalonnages des tests papier-crayon sont disponibles en option.
Des études ont montré que les résultats des tests papier-crayon et
des tests sur ordinateur sont identiques.
Formes de test :
Validité :
Durée de passation :
Dans le Manuel actuel des APM se trouve un article détaillé sur le thè-
me de la validité. L’auteur évoque l’influence de la faculté inductive
sur les performances professionnelles ou sociales. On y mentionne
également des études plutôt classiques qui montrent qu’il existe un
rapport entre les scores des tests APM et la capacité à obtenir un
poste. Par ailleurs, on signale des rapports avec des performances
différenciées d’étudiants ainsi qu’avec des catégories socioprofes-
sionnelles spécifiques.
Il existe 5 versions de ce test. S1 (Série I + II) et S5 (Série II) avec limite
de temps, S2 (Série I + II), S3 (Série I) et S4 (Série II) sans limite de
temps.
S1 : 25-50 min., S2 : 25-60 min., S3 : 7-15 min., S4 : 20-50 min.,
S5 : 20-40 min.

38
ViennaTest System
CPM Raven’s Coloured Progressive Matrices
Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décennies
comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et plus par-
ticulièrement du raisonnement causal. De vastes études de standardisa-
tion et de validation ont été effectuées sur presque tous les continents.
Utilisation :
Procédé non verbal destiné à l’évaluation de l’intelligence générale
chez les enfants et adultes présentant une déficience intellectuelle
sur la base de la faculté de raisonnement logique ; utilisable à partir
de 5 ans et chez les adultes en cas de problèmes cliniques.
Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psycholo-
gie clinique, psychologie de la santé, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
Les CPM reposent sur le même principe que le test des Matrices progressi-
ves Standard de Raven, mais ils sont destinés à évaluer les performances
dans un domaine de dispersion inférieur. Ils mesurent l’aptitude à discer-
ner d’un coup d’œil un sens dans un ensemble confus, soit la faculté de dis-
cernement et de raisonnement logique. La capacité inductive est l’une des
deux composantes essentielles de l’intelligence générale (facteur G). Les
36 items sont présentés en 3 séries de 12 exercices selon un niveau de dif-
ficulté croissant. Les 3 séries permettent au sujet de test de se familiariser
avec les méthodes de travail (le raisonnement) qui lui seront nécessaires
pour réaliser le test. Les couleurs attrayantes du design s’adressent avant
tout aux enfants et aident à maintenir leur attention.
© SCHUHFRIED GmbH
Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et J. Raven
Réalisation :
La présentation du test sur l’écran a spécialement été conçue pour
les enfants. Les instructions sont courtes et simples et devraient être
lues à haute voix aux dyslexiques. Les instructions pour les adultes
sont légèrement différentes.
Les réponses peuvent être données à l’aide du crayon optique, de
la souris ou du clavier de l’ordinateur. En règle générale, même les
enfants en bas âge ne rencontrent aucune difficulté pour utiliser le
crayon optique. Les sujets de test peuvent revenir en arrière, laisser
des items de côté et corriger leurs réponses.
Evaluation :
Les variables suivantes sont évaluées : « Nombre total de réponses cor-
rectes », « Comparaison des valeurs attendues par série avec la valeur
brute pour l’ensemble du test », « Répartition des fautes ». Le protocole
des résultats comprend les valeurs brutes et les rangs en pourcentage
ainsi qu’un protocole avec les résultats du sujet de test.
Fiabilité :
Dans le manuel du test, on trouve une série d’études de fiabilité. Les
résultats varient selon la population examinée et sont généralement
inférieurs pour les personnes en traitement ou déficientes. La majorité
des consistances internes se situent entre .85 et .90, et la fiabilité du
retest dépasse en général .80.
Normes :
Les rangs en pourcentage et les normes des valeurs t des tests pa-
piers-crayon sont disponibles pour les groupes suivants : enfants
âgés de 4;9 à 12;00 ans ; adultes âgés de 55 à 100 ans.
Version du test S2 : pour cette forme de test, les étalonnages de la
forme standard ont été corrigés (sans norme adulte).
Formes de test :
Validité :
Durée de passation :
Entre 10 et 30 minutes.
Toutes les études sur les facteurs montrent que le test des Matrices
de Raven charge très fortement le Facteur G de Spearman, bien que
des différences existent selon la composition de la batterie de tests.
Les corrélations avec les performances scolaires sont en règle géné-
rale inférieures à celles situées entre la performance scolaire et les
tests de connaissances.
Trois formes de test sont disponibles. Les instructions varient selon
l‘âge indiqué : instructions pour enfants (jusqu‘à 15 ans) ou instruc-
tion pour adultes.
S1 : version standard ;
S2 : compléter le motif (avec aides) : cette version propose au sujet de
test la même présentation des exercices dans la phase d‘instruction
(la pièce sélectionnée « saute » directement dans le motif à com-
Tests d’intelligence spéciaux
pléter) et continue dans la phase de test, toutefois sans feed-back
indiquant si la pièce sélectionnée est correcte.
S3 : version parallèle à S1.

39
catalogueFOLO Logique des formes / raisonnement inductif
Le raisonnement logique non verbal, tel qu’il est testé par le FOLO,
est souvent nécessaire pour l’exercice de tous les métiers qui
impliquent le traitement d’informations abstraites.
Utilisation :
Le test FOLO mesure le raisonnement logique non verbal. Les tâches
requièrent de reconnaître les règles selon lesquelles sont construi-
tes des suites de figures et d’appliquer correctement ces règles
pour continuer les suites de figures.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie pédagogique
© SCHUHFRIED GmbH
E. Hagman & O. Bratfisch
Contexte théorique :
FOLO mesure le raisonnement logique inductif. Il s’agit de la capacité à
déduire une règle générale à partir d’un cas spécifique. FOLO peut donc
être attribué au facteur d’intelligence ‘Reasoning’ (Thurstone, 1938).
Les différentes définitions de ce facteur concernent de nombreux do-
maines : le raisonnement abstrait, le raisonnement en relations, le rai-
sonnement causal, la capacité de jugement, la capacité de traitement
de l’information, etc. Ce facteur d’intelligence est souvent considéré
comme le noyau de l’intelligence générale.
Réalisation :
On présente une série de six figures, construite selon une règle particu-
lière. Le sujet doit reconnaître la règle et indiquer les deux figures qui
permettent de continuer la suite de figures de façon logique. Pour cela, le
sujet dispose de huit possibilités de réponse.
Formes de test :
Il existe une version du test à 25 items.
Evaluation :
Le nombre d’items correctement traités représente la mesure du
raisonnement inductif. Le protocole des résultats montre les valeurs
brutes et standard, ainsi que les percentiles.
Fiabilité :
La fiabilité split-half se situe entre r=0.89 et r=0.91 pour les per-
sonnes de niveaux d’éducation différents (d’après la correction
selon Spearman-Brown).
Normes :
Les normes d’un échantillon de 1147 adultes suédois sont disponibles.
Elles sont également disponibles séparément en fonction du niveau
d’éducation et de l’âge. Nous disposons par ailleurs des normes de
375 adultes autrichiens, également divisées en fonction du niveau
d’éducation et de l’âge.
Validité :
Durée de passation :
La validité psychologique du test FOLO est évidente – les sujets as-
socient directement le contenu du test à la logique, au raisonnement
causal. La validité logique est donnée par la définition opérationnelle
du contenu de mesure. La validité de construit a pu être démontrée
par analyse factorielle. La validité pronostique a été démontrée pour
des métiers posant des exigences élevées, notamment en termes de
raisonnement logique.
Environ 15 min.
Tests d’intelligence spéciaux

40
ViennaTest System
PST Test de représentation spatiale pour pilotes
Procédé homogène d’après la méthode de Rasch, servant à mesurer
la faculté de perception et d’orientation dans l’espace, utilisé pour
la sélection de pilotes.
Utilisation :
Test homogène, créé selon le modèle Rasch, permettant d’évaluer
les compétences en matière de navigation et la faculté de percep-
tion et d’orientation dans l’espace.
Principaux domaines d’application : psychologie de l’aviation.
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P. Grössenbrunner
Contexte théorique :
Le test repose sur les deux compétences suivantes : premièrement
la capacité de déplacer des images virtuelles autour d’un ou plu-
sieurs des trois axes spatiaux (rotation mentale), et deuxièmement
la capacité de transformer le système de perception égocentrique
en système allocentrique. Grâce à l’homogénéisation du groupe des
items, conçue par Rasch, on exclut l’utilisation d’autres techniques
de solutions que celles qui sont requises, et on empêche ainsi que
d’autres compétences soient utilisées.
Réalisation :
L’épreuve consiste en un diagramme représentant un avion qui chan-
ge de position (rotations autour de 3 axes spatiaux) variant entre
deux modes de positions consécutives. On désigne les positions au
moyen de paires d’images donnant des informations sur les positions
de vol, soit en cours de vol visuel soit en cours de vol instrumental.
Les items peuvent être traités avec la souris, le crayon optique ou
l’écran tactile.
Formes de test :
Il existe une version standard comportant 13 tâches.
Evaluation :
La somme des réponses correctes constitue la variable principale.
Le protocole du test représente le type et les résultats des solutions
selon les axes spatiaux.
Fiabilité :
La cohérence interne (Alpha de Cronbach) est de r=.74
Validité :
Durée de passation :
La validité selon le critère externe (la faculté d’orientation, facilitée
par l’utilisation d’un simulateur de vols instrumentaux) s’élève à
r=.56, et à r=.64 selon le critère interne (Test Eliot-Price-Spatial).
De 10 à 15 minutes (consignes et exemples inclus).
Normes :
Il existe un échantillon représentatif ainsi qu’un échantillon total de
N=280 personnes, ainsi qu’une répartition par âge, par sexe et par
formation. Des étalonnages d’un échantillon d’évaluation de 596 per-
sonnes âgées de 17 à 38 ans sont disponibles.
Tests d’intelligence spéciaux

41
catalogueTests d’intelligence spéciaux
RIS Calculer à l’aide de symboles
Le calcul à l’aide de symboles permet une appréciation impartiale
et fiable de ce sous-facteur du Reasoning. Dans certains métiers
et formations, le respect de règles restrictives pour la résolution
des tâches fait partie des capacités essentielles.
Utilisation :
Test non verbal de l’intelligence générale sur la base du raisonne-
ment causal.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie pédagogique.
© SCHUHFRIED GmbH
C. Schmotzer, Klaus Kubinger und Christian Maryschka
Contexte théorique :
Les auteurs suivent l’orientation du facteur « Reasoning » de Thurs-
tone, qui comprend trois capacités : le raisonnement inductif, le rai-
sonnement par déduction et la capacité à respecter des restrictions
lors du traitement des tâches (Jäger, 1967). Le RIS s’adresse avant
tout au domaine d’aptitudes cité en dernier.
Réalisation :
Le sujet de test reçoit une série d’équations simples qui sont repré-
sentées par des figures vides de sens plutôt que par des chiffres.
Toutefois, pour effectuer les opérations de calculs (élémentaires), les
symboles algébriques sont maintenus. La solution consiste à décou-
vrir le chiffre qui est utilisé, à chaque fois, pour l’équation corres-
pondante, à la place du symbole demandé, et qui donne un rapport
mathématique juste. Le temps de passation n’est pas limité. Il n’est
pas possible de sauter un exercice, ou de revenir en arrière pour re-
trouver un exercice précédent.
Formes de test :
Une seule forme de test est disponible.
Evaluation :
Le nombre de tâches résolues constitue la référence qui détermine
les capacités du sujet.
Fiabilité :
La fidélité, au sens d’une cohérence interne, est donnée par la vali-
dité du modèle de Rasch. Les résultats des analyses de Rasch ont pu
être reproduits sur deux autres échantillons indépendants. Ils ont pu
être élargis par la validité de l’acceptation de l’homogénéité des items
(Rost, 1996). La cohérence interne selon l’Alpha de Cronbach se situe
autour de r=.89.
Validité :
Acceptabilité :
Le test possède une validité concernant le contenu relatif au rai-
sonnement causal («Reasoning») selon Thurstone. La validité de la
construction résulte de la validité du modèle de Rasch. Ce sont avant
tout les résultats du test de Martin-Löf destiné à vérifier l’homogé-
néité des items qui abondent dans ce sens. La corrélation avec le WMT
se situe autour de r = .71.
Le test est difficile pour les sujets ayant de faibles performances.
Normes :
Les valeurs t et les rangs en pourcentage d’un échantillon repré-
sentatif de N=236 personnes âgées de 16 à 84 ans, séparées en deux
groupes d’âge, sont disponibles. Par ailleurs existent les valeurs t et
rangs en pourcentage, sur la base de données de N=165 étudiants en
psychologie.
Durée de passation :
Entre 20 et 50 minutes.

42
ViennaTest System
SPM Raven’s Standard Progressive Matrices
Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décennies
comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et plus par-
ticulièrement du raisonnement logique. De vastes études de standardisa-
tion et de validation ont été effectuées sur presque tous les continents.
Utilisation :
Procédé non verbal destiné à l’évaluation de l’intelligence générale
en présence de performances moyennes, sur la base de la faculté
de raisonnement logique ; utilisable à partir de 5 ans.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources hu-
maines, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie de la
circulation, psychologie pédagogique.
© SCHUHFRIED GmbH
Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et John Raven
Contexte théorique :
Les matrices de Raven mesurent l’aptitude à discerner un sens dans un
ensemble confus, ou en d’autres termes, la faculté de discernement et de
raisonnement logique. La capacité inductive est l’une des deux composan-
tes essentielles de l’intelligence générale ou Facteur G de l’intelligence,
comme l’ont montré Spearman et d’autres psychologues. Le mot inductif
vient du mot latin « educere » : déduire ou respectivement induire.
Réalisation :
Après la phase d’instruction, les items sont présentés en fonction de
leur difficulté. Le sujet de test sélectionne une réponse parmi les six ou
huit alternatives proposées à l’aide du crayon optique, de la souris ou
du clavier de l’ordinateur. Les sujets de test peuvent corriger plusieurs
fois leurs réponses ou revenir en arrière à l’item précédent. Si le sujet de
test ne réussit pas à résoudre une tâche, il peut la remettre à plus tard.
Les tâches ainsi sautées réapparaissent encore une fois à la fin du test.
Formes de test :
S1 : version standard des SPM de Raven (60 items au total) ; S4 : version
courte (32 items homogènes selon Rasch) ; S5 : comme S4, mais limitée
dans le temps à 15 minutes ; S6 : version relative aux problèmes de la
psychologie de la circulation – on y présente les 47 items les plus faciles
de la version S1 ; S7 : version parallèle à la version S1 standard.
Evaluation :
« Nombre total de réponses correctes » (avec comparaison des normes)
comme mesure de la composante inductive du Facteur G.
Analyses supplémentaires (seulement pour les versions du test S1 et S7)
: pour les 5 sous-tests, on effectue une comparaison de la valeur brute
avec sa valeur attendue. De plus, on vérifie l‘échantillon des réponses du
sujet de test quant à une éventuelle falsification intentionnelle du score
brut (McKinzey, 1999). En cas de présence d‘un tel soupçon, une note
Fiabilité :
Les fiabilités Split-half se situent, pour plus de 40 études menées sur
des populations de cultures et d’âges disparates, aux environs de r >
.90. Dans un résumé récapitulatif, les auteurs du test indiquent des
fiabilités Retest allant de r=.83 à r=.93.
Pour la forme présente des SPM, on a trouvé des valeurs de consistan-
ces internes situées entre r=.77 et r=.96.
Validité :
Les tests de matrices de Raven mesurent l’intelligence générale, donc les
capacités fondamentales nécessaires aux différentes performances de
la vie quotidienne. C’est pourquoi les corrélations avec d’autres tests ou
des critères extérieurs sont souvent plutôt peu élevées. Les intercorré-
lations sont les plus élevées en combinaison avec des performances ma-
thématiques, techniques et scientifiques. Les corrélations des SPM avec
la performance scolaire atteignent des valeurs de r=.70. Les corrélations
avec d’autres tests d’intelligence et de performance se situent entre
r=.20 et r=.80. Les calculs d’analyse factorielle montrent des saturations
élevées en Facteur G, des saturations jusqu’à r=.95 ne sont pas rares.
Normes :
Une grande gamme d’étalonnages de comparaison de la version papier-
crayon est disponible pour les versions du test S1 ou S7, entre autres
les étalonnages par âge de 6 à 80 ans, ainsi que pour quelques groupes
ethniques et professionnels. Pour les versions particulières de test S4 à
S6, des étalonnages sur ordinateur sont disponibles :
S4 : échantillon représentatif ; postulants à un emploi ; demandeurs
d’emploi ; S5 : postulants à un emploi ; conducteurs de chariots éléva-
teurs ; S6 : postulants à un emploi.
Durée de passation :
10 à 30 minutes, selon la forme du test et en fonction de l’âge et de la
performance du sujet de test.
correspondante est fournie avec le protocole. Dans le protocole du test,
chaque réponse est donnée avec le temps de passation correspondant.
Tests d’intelligence spéciaux

43
catalogueTests d’intelligence spéciaux
SPMPLS Raven’s Standard Progressive Matrices Plus
Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décennies
comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et plus par-
ticulièrement du raisonnement logique. De vastes études de standardisa-
tion et de validation ont été effectuées sur presque tous les continents.
Utilisation :
Procédé homogène non verbal selon Rasch, destiné à l’évaluation
de l’intelligence générale sur la base de la faculté de raisonnement
logique ; extension des SPM de quelques nouveaux items difficiles
destinés aux sujets de test de plus de 14 ans chez lesquels on peut
supposer une bonne connaissance des items précédents.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie
pédagogique.
© SCHUHFRIED GmbH
Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et John Raven
Contexte théorique :
La conception du SPMPLS trouve avant tout son origine dans les ob-
jections émises par les praticiens, considérant que les SPM seraient
devenues trop connues. Les travaux pour la conception d’une forme
parallèle ont alors débuté. Pour différentes raisons, ces efforts ini-
tiaux n’ont pas abouti aux résultats escomptés. Des études de stan-
dardisation (Raven, 1979, 1992) montrèrent qu’il était nécessaire de
rajouter de nouveaux items difficiles au test, afin de rétablir les pos-
sibilités de différenciation que le test possédait initialement, au mo-
ment de sa première conception. Les items correspondent au modèle
de test de Rasch.
Pour plus d’informations, voir aussi le chapitre correspondant de la
page du catalogue des SPM.
Réalisation :
Après la phase d’instruction, les items sont présentés en fonction de
leur difficulté. Avec le crayon optique, la souris ou le clavier, le sujet
de test sélectionne une solution parmi les six ou huit alternatives
proposées. Il existe la possibilité de corriger ses réponses à plusieurs
reprises ou de revenir à l’item précédent. Si le sujet de test ne réussit
pas à résoudre une tâche, il peut la remettre à plus tard. Les tâches
ainsi sautées sont présentées encore une fois à la fin du test.
Formes de test :
Il existe une forme du test comprenant 60 items.
Evaluation :
« Nombre total de réponses correctes » (avec comparaison des
normes) est la référence de mesure de la composante inductive du
Fiabilité :
Les fiabilités Split-half se situent, pour plus de 40 études menées sur
des populations de cultures et d’âges disparates, aux environs de r >
.90. Dans un résumé récapitulatif, les auteurs du test indiquent des
fiabilités Retest allant de r=.83 à r=.93.
Validité :
Les tests de matrices de Raven mesurent l’intelligence générale, donc
les capacités fondamentales nécessaires aux différentes performan-
ces de la vie quotidienne. C’est pourquoi les corrélations avec d’autres
tests ou des critères extérieurs sont souvent plutôt peu élevées. Les
intercorrélations sont les plus élevées en combinaison avec des per-
formances mathématiques, techniques et scientifiques. Les corréla-
tions des SPMPLS avec la performance scolaire atteignent des valeurs
de r=.70.
Les corrélations avec d’autres tests d’intelligence et de performance
se situent entre r=.20 et r=.80. Les calculs d’analyse factorielle mon-
trent des saturations élevées en Facteur G, des saturations jusqu’à
r=.95 ne sont pas rares.
Normes :
Trois groupes témoins de la version papier-crayon sont disponibles :
des étalonnages allemands (à partir de 14 ans), des étalonnages des
USA (5 – 17 ans) et des étalonnages polonais (à partir de 15 ans). On peut
aussi convertir les valeurs brutes au moyen d’une table de conversion
dans le manuel dans la forme classique des SPM, afin de pouvoir utiliser
leurs étalonnages. Par ailleurs, des étalonnages autrichiens de la ver-
sion informatisée N=247 sont disponibles.
Durée de passation :
Environ 30 minutes en fonction de l’âge et de la performance du
sujet de test.
Facteur G. Autres évaluations : pour les 5 sous-tests, on effectue une
comparaison de la valeur brute avec sa valeur attendue.

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ViennaTest System
VISGED Test de mémoire visuelle
VISGED mesure la performance de la mémoire lors de la présentation
de stimuli visuels. La présentation adaptative permet d’assurer un
rapport optimal entre la durée du test et l’exactitude de la mesure. On
présente à chaque personne des tâches correspondant à son niveau de
compétences, permettant un recueil d’informations maximal.
Utilisation :
La mémorisation et le rappel d’informations visuelles (mémorisa-
tion de la position d’icônes sur un plan de ville) permettent de me-
surer la performance de la mémoire visuelle.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie de la circulation, psychologie de l’aviation,
psychologie pédagogique
© SCHUHFRIED GmbH
S. Etzel et L. F. Hornke
Contexte théorique :
Les items, construits sur la base d’un rationnel de construit explicite,
mesurent les performances de la mémoire visuelle qui représentent
un aspect important de l’orientation : la construction de connaissan-
ces dites à points multiples. La conception des items de test se base
essentiellement sur la théorie de la représentation visuelle de Koss-
lyn (1980) et sur le modèle intégratif du traitement de l’information
de Hänggi (1989).
Réalisation :
Dans un premier temps, on présente au sujet le plan d’une ville à
l’écran, sur lequel des lieux typiques sont représentés par des icônes.
La tâche du sujet consiste à mémoriser les localisations des diffé-
rentes icônes et de les rappeler ensuite correctement. Pour ce faire,
le plan de la ville est présenté sans les icônes et l’on demande aux
sujets d’indiquer sur le plan le lieu où l’icône se trouvait avant. Dès
que le sujet a indiqué un point sur le plan, la position réelle de l’icône
demandée s’affiche, afin de donner au sujet un feedback sur la qualité
de sa réponse. Les différentes tâches varient par rapport au nombre
d’icônes et aux caractéristiques spatiales.
Formes de test :
Il existe trois versions du test qui diffèrent dans l’exactitude de
l’estimation du paramètre personnel (PAR).
La version Screening permet d’obtenir rapidement un aperçu. La
version longue ne devrait être utilisée qu’en présence de problè-
mes spécifiques, pour lesquels l‘exactitude de la mesure revêt une
grande importance (p.ex. pour les expertises légales). L’augmenta-
tion de l’exactitude de la mesure (=la diminution de l’erreur d’esti-
mation) prolonge naturellement la phase de test.
Evaluation :
Le paramètre personnel ainsi qu’une comparaison normative (per-
centiles) par rapport à la variable « Performance de la mémoire vi-
suelle » sont donnés.
Fiabilité :
Tous les items correspondent aux critères de la théorie des tests de
probabilité et mesurent ainsi significativement les mêmes dimensions
d’aptitudes. La présentation des items étant adaptative, l’exactitude de
la mesure est optimale pour chaque niveau de compétence. L’exactitude
souhaitée de la mesure peut ainsi être obtenue avec nettement moins
d’items. La fiabilité pour la version de test S1 est de r=.73, pour la version
S2 r=.79 et pour la version S3 r=.86.
Validité :
Le développement des tâches sur la base d’un rationnel de construit
déduit théoriquement contribue à la validité du construit de la métho-
de. Pour soutenir la validité écologique, les tâches sont inscrites dans
un scénario réaliste. Pour ce faire, les possibilités spécifiques offertes
par l’ordinateur pour créer des formats innovants des items et des
réactions ont été largement exploitées.
Normes :
Un paramètre personnel indépendant de l’échantillon selon Rasch est
donné, qui caractérise l’aptitude des sujets. De plus, il existe des nor-
mes d’un échantillon d’étudiants de N=590 et un échantillon repré-
sentatif de N=481 personnes âgées de 17 à 85 ans. Ce dernier échan-
tillon existe également séparément pour quatre tranches d’âge.
Durée de passation :
La durée de passation se situe en fonction du nombre de tâches trai-
tées entre 10 et 15 minutes.
Tests d’intelligence spéciaux

45
catalogueTests d’aptitude spéciaux
2HAND Coordination bimanuelle
Le test 2HAND permet d’évaluer la coordination œil-main et main-
main de manière fiable. Le suivi d’un tracé permet de comparer les
performances de coordination en présence d’exigences simples et
complexes.
Utilisation :
Évaluation de la coordination visuo-motrice (coordination œil-main
et coordination main-main).
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie des ressour-
ces humaines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
Contexte théorique :
Ce test permet essentiellement de tester deux composantes : la coor-
dination sensori-motrice œil-main et la coordination main gauche-
main droite. La difficulté spécifique de la coordination bimanuelle
consiste à évaluer correctement les écarts à droite et à gauche à
l’aide du système visuel et à exécuter les mouvements correspon-
dants. Par ailleurs, la capacité à anticiper des mouvements joue éga-
lement un rôle important.
Réalisation :
Le sujet doit déplacer un point rouge le long d’une trajectoire prédé-
finie à l’aide de deux boutons rotatifs ou de deux manettes, selon la
version du test utilisée. La trajectoire est divisée en trois parties qui
font appel à différentes aptitudes de coordination de la main droite
et de la main gauche. Le sujet doit déplacer le point de la droite vers
la gauche.
Formes de test :
Il existe cinq versions du test :
S1 : réalisation du test avec manettes, 10 passages
S2 : réalisation du test avec manettes, 4 passages
S3 : réalisation du test avec boutons rotatifs, 4 passages
S4 : réalisation du test avec boutons rotatifs, 10 passages
S5 : réalisation du test avec manettes (directions inversées),
10 passages
Evaluation :
On évalue les variables suivantes : « Durée moyenne totale », « Durée
moyenne des erreurs au total », « Pourcentage de durée des erreurs
» (durée totale des erreurs par rapport à la durée totale), « Difficultés
de coordination ».
Fiabilité :
La cohérence interne (alpha de Cronbach) se situe entre r=.85 et
r=.97.
Validité :
La validité du contenu du test a été établie au sens de la validité lo-
gique. Karner et Neuwirth (2000) ont montré qu’une performance de
r=.50 dans le test 2HAND est étroitement liée avec les performances
de conduite. Ils ont également démontré que les personnes avec un
rang percentile inférieur à 33 obtiennent des résultats sensiblement
plus mauvais aux tests de conduite standardisés en ce qui concerne
leur comportement de conduite.
Normes :
Pour les versions du test S1 à S5, il existe des valeurs de comparaison
provenant d’adultes (de N=151 à N=297), disponibles en partie séparément
par sexe, par âge et par formation. Pour les versions S1, S2 et S4, il existe
en sus des normes spéciales.
Durée de passation :
De 8 à 15 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).

46
ViennaTest System
Tests d’aptitude spéciaux
ALS Série de performance au travail
L’ALS sert à évaluer la capacité de concentration lors d’un travail
intellectuel rythmé.
Utilisation :
Test servant à évaluer la capacité de concentration, la saturation
psychique et la fatigabilité lors d’un travail intellectuel rythmé (des
tâches d’addition consécutives comme dans le Test de Pauli, mais
aussi des formes de test plus difficiles).
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie clinique et psychologie de la santé.
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
Contexte théorique :
L’ALS est le résultat des expériences de travail de Kraepelin. Son objectif,
comme celui du Test de Pauli, est d’évaluer les performances d’un sujet
grâce à la méthode de l’addition consécutive, ceci afin de déterminer la
performance de travail d’un sujet de test. Le sujet doit additionner, le
plus rapidement possible et sans faire de fautes, deux chiffres durant une
longue période de temps. Le test est divisé en séquences (périodes) faci-
litant l’évaluation des performances du sujet. Il est également possible de
modifier le test. Les modifications résultent des exercices de calcul à des
degrés de difficulté différents et en y ajoutant une exigence de mémoire
à court terme. Il est ainsi possible d’évaluer des aspects de l’intelligence
fluide du sujet de test.
Réalisation :
Dans ce test, la tâche du sujet consiste à effectuer un maximum d’adi-
tions et de soustractions de deux chiffres présentés à l’écran l’un au-
dessus de l’autre. Le sujet de test doit entrer les résultats à l’aide du
clavier du panneau de contrôle. Dans les épreuves faisant intervenir
la mémoire à court terme, dès que le sujet de test entre un résultat, le
chiffre du bas se déplace vers le haut et n’est plus visible. Par consé-
quent, le sujet de test doit toujours retenir le chiffre du bas avant
d’entrer un résultat, afin de pouvoir réaliser le calcul suivant.
Formes de test :
Trois versions standards sont disponibles, dans lesquelles les solu-
tions sont toujours comprises entre 1 et 17.
S1 : Il faut calculer la somme du chiffre du haut et du chiffre du bas.
Cette version comprend 20 périodes d’une minute chacune.
S2 (avec exigence de mémoire à court terme) : Il faut calculer la
somme du chiffre du haut et du chiffre du bas; avec exigence de
mémoire à court terme. Cette version comprend 20 périodes d’une
minute chacune.
S7 : Il faut effectuer l’addition ou la soustraction de deux chiffres.
Grâce à une logique de correction, aucun exercice n’a de résultat né-
gatif. Cette version comprend 10 périodes d’une minute chacune.
Evaluation :
Le « Nombre total d’exercices réalisés » permet de mesurer la vitesse
de travail ; l’« Augmentation des exercices réalisés » permet de mesurer
l’augmentation ou la diminution des performances du sujet de test ; le «
Pourcentage des réponses fausses », le « Nombre de réponses fausses »
et le « Nombre total de corrections » permet de mesurer la précision de
travail du sujet de test.
Les résultats de chaque période sont présentés sous forme de diagram-
me et informent ainsi sur le déroulement des performances du sujet.
Fiabilité :
Des études réalisées avec différents échantillons ont donné des fiabili-
tés Split-half entre .91 et .99 pour le nombre total d’exercices traités et
les fautes. Ces résultats correspondent en grande partie aux données
de la version papier-crayon : Cces tests ont donné de façon continue des
fiabilités de Retest et Split-half de .95 pour le nombre total d’exercices
traités et des résultats entre .68 et .88 pour les fautes et les corrections.
Validité :
Dans les ouvrages de référence, le principe de mesure de l’ALS est
décrit comme concentration persistante lors d’un travail intellectuel
rythmé. Cela comprend également certaines caractéristiques de la
personnalité telles que la résistance aux distractions, aux dérange-
ments et aux interférences, la motivation et la volonté ainsi que la
capacité de maintenir l’attention sur une tâche déterminée.
Normes :
Version de test S1 : échantillon témoin de N=310 ; postulants et divers
échantillonnages spéciaux (postulants à un emploi, demandeurs d’em-
ploi). Version de test S2 : échantillonnages de candidats à un poste
(N=105), de demandeurs d’emploi (N=103) et d’adultes suédois (N=199).
Version de test S7 : échantillons représentatifs de N=280 sujets et
échantillon témoin de N=2907 ouvriers.
Durée de passation : De 15 à 25 minutes en fonction de la version du
test (consignes et exemples inclus).

47
catalogueTests d’aptitude spéciaux
ATAVT Test adaptatif et tachistoscopique de conception de la circulation
L’ATAVT permet une mesure économique et précise de la capacité
d’observation et de l’acquisition d’une vue d’ensemble, à l’aide d’un
principe d’évaluation établi et fiable.
Utilisation :
Contrôle de la capacité d’observation visuelle et de l’acquisition d’une
vue d’ensemble ainsi que de la performance d’orientation visuelle et
de la vitesse de perception.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie de l’aviation.
Contexte théorique :
L’ATAVT mesure la capacité d’observation par la présentation rapide
d’images de situations de la circulation. Les items ont été construits
à l’aide d’un rationnel explicite, théorique, qui est basé sur des analy-
ses détaillées des processus cognitifs participants à la performance du
test. Au total, 84 items ont été construits et évalués à l’aide du modèle
1PL de Rasch. La base de données d’items qui en résulte permet une
passation adaptative du test avec tous les avantages qui y sont liés.
Réalisation :
On montre brièvement au sujet des images représentant des situa-
tions de la circulation. Après chaque image, il doit indiquer ce qu’il y a
vu. Pour ce faire, il peut choisir parmi cinq réponses données. La pré-
sentation des items est adaptative, c.-à-d. que dans la suite du test,
après une phase initiale, on ne montre au sujet que les items à traiter
qui, de par leur difficulté, se situent dans son domaine de capacité.
Formes de test :
Il existe deux versions du test : S1 pour la passation dans les pays où
la conduite est à droite et S2 pour la passation dans des pays où la
conduite est à gauche.
Evaluation :
Les résultats du test permettent d’estimer la capacité de performance
du sujet de test d’après la méthode du maximum de vraisemblance sur
la base du modèle 1PL de Rasch. Les autres résultats indiqués sont le
rang percentile et la valeur t en référence à un échantillon témoin.
Fiabilité :
La fiabilité au sens d’une cohérence interne est donnée, dans la me-
sure où le modèle de1PL de Rasch s’applique. La précision de mesure
est fixée à un écart type critique de 0.49. Cela correspond à une fiabi-
lité de r=0.80. La précision de mesure est valable pour tous les sujets
dans tous les domaines de compétences.
Validité :
Pour la validité du construit, Sommer et al. (submitted) ont pu démon-
trer une corrélation multiple de R=0.90 entre les paramètres de diffi-
culté du modèle 1PL de Rasch et le rationnel de construction. En ce qui
concerne la validité des critères, Sommer et al. (2004) ont obtenu un
taux de classification de 74.7% dans la prévision du comportement
de conduite à l’aide d’une batterie de test dans laquelle a été intégrée
une version précédente de l’ATAVT. Risser et al. (2008) ont également
examiné la prévisibilité du comportement de conduite au cours d’un
essai de conduite standardisé, en utilisant cependant une batterie de
tests nettement plus complète. Ils indiquent un taux de classification
de 80.2% ou 86.5%, la version précédente du ATAVT qui a été utilisée
ici montrant une pertinence relative de 17.6% ou 5.8%. Les résultats
fournis par Risser et al. (2008) ont pu être répliqués dans une étude
de Sommer et al. (2008). Par ailleurs, les auteurs ont pu démontrer
la validité incrémentielle de la version précédente de l’ATAVT pour
prévoir le comportement de conduite au cours d’un essai de conduite
standardisé lorsqu’en plus des tests de performance, on tient compte
des caractéristiques de la personnalité pertinentes pour la conduite.
Normes :
Il existe un échantillon de référence d’une taille de N=1190 person-
nes. Par ailleurs, on dispose de paramètres personnels corrigés par
rapport à l’âge.
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
Durée de passation :
Env. 10 minutes
Remarque :
Le programme vérifie automatiquement la vitesse d’impression des
résultats et donne un avertissement si elle ne correspond pas aux
exigences requises. Afin de vérifier cette vitesse avant l’achat, l’ins-
tallation de la version démo est suffisante.

48
ViennaTest System
Tests d’aptitude spéciaux
B19 Test du double labyrinthe
Le test du double labyrinthe permet une évaluation fiable de
la coordination visuo-motrice selon des paramètres de vitesse
déterminés par une tierce personne.
Utilisation :
Test permettant d’évaluer la coordination oculo-manuelle selon des
paramètres de vitesse déterminés par une tierce personne. Il s’utilise
principalement en psychologie de la circulation afin de mesurer la
coordination sensorimotrice.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circula-
tion, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie
des ressources humaines.
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R. Bonnardel
Contexte théorique :
Cette procédure est une version modernisée du « Test du double la-
byrinthe » du Professeur Bonnardel, une procédure traditionnelle en
psychologie de la circulation française. Le test d’origine faisait appel
à un appareil doté d’un cylindre qui tournait autour de son axe à une
vitesse constante. Le sujet devait maintenir deux repères au milieu
d’une piste à l’aide de deux leviers. Chaque contact entre l’un des
repères et le bord de la piste était considéré comme une erreur.
La présente procédure est une adaptation informatisée de l’appareil
du Professeur Bonnardel.
Réalisation :
Le sujet doit maintenir deux points sur une piste au moyen de deux
boutons de contrôle. Le bouton de gauche permet de diriger le point
de gauche, tandis que le bouton de droite permet de diriger le point
de droite. Le sujet sait qu’il doit faire attention à ne pas toucher les
bords de la piste avec les points. Si cela se produit, il doit corriger
sa position aussi vite que possible à l’aide du bouton approprié. Un
entraînement de 40 secondes précède la phase de test qui dure 2
minutes et 45 secondes.
Formes de test :
Il existe une version de test d’une durée de 2 minutes et 45 secondes.
Evaluation :
Les variables suivantes sont prises en compte :
« Durée des erreurs »
« Pourcentage de durée des erreurs »
« Nombre d‘erreurs »
Fiabilité :
Le coefficient de fidélité (cohérence interne) est de 0.96 pour la « durée
des erreurs » et de 0.80 pour le « nombre d’erreurs ». En outre, des coeffi-
cients de fidélité distincts ont été obtenus entre la performance de la main
gauche et celle de la main droite.
Validité :
Une étude visant à la validation de la version informatique du B19
a mis en évidence des corrélations significatives entre les procé-
dures de test 2HAND et B19. Cela permet de conclure à une validité
convergente de la procédure.
Des études de validité ont également été effectuées avec la version
précédente de la procédure de test (Wittersheim & Schlegel, 1970).
Normes :
Il existe des normes concernant un échantillon représentatif de
N=279 sujets moyens.
Durée de passation :
Environ 5 minutes
« Durée des erreurs – main gauche »
« Pourcentage de durée des erreurs – main gauche »
« Nombre d‘erreurs – main gauche »
« Durée des erreurs – main droite »
« Pourcentage de durée des erreurs – main droite »
« Nombre d‘erreurs – main droite »
En option, il est également possible de créer une représentation gra-
phique de l‘évolution des résultats.

49
catalogueTests d’aptitude spéciaux
COG Cognitrone
Mesure de l’attention et de la concentration lors de l’application du
modèle d’après Rasch. De nombreuses études de validation étayent
la validité de critère et de construction.
Utilisation :
Évaluation des capacités d’attention et de concentration par compa-
raison de figures congruentes ; certaines versions du test peuvent
s’utiliser sur les enfants à partir de 4 ans.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de la
santé, neuropsychologie, psychologie des ressources humaines, psy-
chologie du sport.
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
Contexte théorique :
Le Cognitrone est fondé sur le modèle théorique de Reulecke (1991),
dans lequel la concentration est un état principalement défini par
trois variables : 1. L’énergie : l’état de concentration est fatigant et
consomme de l’énergie. 2. La fonction : l’importance de la concen-
tration pour accomplir la tâche. 3. La précision : la qualité de la
tâche accomplie. Dans les versions de test à temps de passation
libre, la variable « Énergie » définie par Reulecke (1991) est calculée
sur le temps nécessaire et en conjonction avec une précision et une
fonction prédéterminées.
Réalisation :
La réalisation du test se fait par l’intermédiaire d’un clavier spécial
ou du clavier d’ordinateur. Le test est précédé d’une phase d’ins-
truction animée et d’une phase d’entraînement sensible aux erreurs.
Dans les versions de test à temps de passation libre, le sujet a pour
tâche de comparer une figure abstraite à un modèle et de détecter
une éventuelle similitude entre les deux. L’entrée d’une réponse fait
automatiquement passer à la tâche suivante. Dans les formes de test
à temps de passation limité, le sujet ne doit réagir que si la figure est
identique au modèle. À la fin du temps de présentation, le test passe
automatiquement à la tâche suivante. Il est impossible de sauter une
tâche ou de revenir en arrière.
Formes de test :
Il existe sept versions de test à temps de passation libre (S1-S3, S7-
S9, S11) et trois versions à temps de passation de 1,8 sec. (S4-S6). Les
formes de test S1/S4, S2/S5 et S3/S6 font appel aux mêmes stimuli.
Les trois groupes se différencient cependant par le niveau de com-
plexité de leur modèle. La version de test S7 comporte un nombre de
stimuli fortement réduit : la figure du champ de la tâche ne doit être
Evaluation :
Variable principale des versions de test S1-S3, S7, S11 : « temps moyen
des refus corrects » (sec) ; variables principales des formes de test S4-
S6 : « total des réactions correctes », « total des mauvaises réactions »
; variables principales des formes de test S8-S9 : « total des réactions »
(correctes et mauvaises), « pourcentage de mauvaises réactions ».
Fiabilité :
Les coefficients de fiabilité sont généralement très élevés et dépassent
pour la plupart r=.95.
Validité :
Il existe un grand nombre d’études portant sur différents concepts de
validité (validité de contenu, validité convergente ou discriminante,
validité de construit ou de critère) ; elles montrent toutes que le test
est valide. De nombreuses études effectuées dans le domaine de la
psychologie de la circulation confirment également la validité de la
procédure.
Normes :
Pour les versions COG S1-S15 et S8, S9 et S11, il existe des échantillons
standardisés de N=165 à N=1230, généralement disponibles sépa-
rément, par âge et par niveau de formation. Par ailleurs, certains
étalonnages spéciaux sont également disponibles pour ces versions
: infractionnistes aux règles de la circulation, adultes suédois, deman-
deurs d’emploi et normes scolaires.
Durée de passation :
Entre 5 et 20 minutes, en fonction de la version du test (consignes
et exemples inclus).
comparée qu‘à une seule figure des champs de l‘annonce. S8 et S9
comportent des stimuli très légèrement constants, mais la forme de
test S8 est un peu plus complexe. Par ailleurs, la durée de ces deux
versions de test est limitée à sept minutes.

50
ViennaTest System
Tests d’aptitude spéciaux
CORSI Corsi-Block-Tapping-Test
Des études neuropsychologiques prouvent qu’au moyen d’empans
de blocs immédiats, on peut représenter des déficits qui passent
inaperçus avec les tests habituels de l’appréciation de l’empan de
mémoire verbal.
Utilisation :
Il saisit les limites de la capacité de la mémoire visuelle à court terme
et de l’apprentissage visuo-spatial implicite.
Principaux domaines d‘application : psychologie clinique, psy-
chologie de la santé, neuropsychologie.
© SCHUHFRIED GmbH
D. Schellig
Contexte théorique :
Les tests de mémoire font en premier lieu appel à la mémoire à court
terme, dont la capacité est cependant limitée. L’évaluation de l’em-
pan mnésique constitue un pas important. La mémoire à court terme
repose sur deux sous-systèmes : le système verbal et le système vi-
suo-spatial. Des lésions cérébrales sont susceptibles d’endommager
ces sous-systèmes indépendamment l’un de l’autre, ce qui prouve
leur forte indépendance. Le Test Corsi-Block-Tapping visant à taper
une série de blocs et à demander le rappel immédiat (IBS), évalue les
limites de la capacité du sous-système visuo-spatial de la mémoire à
court terme. Du point de vue théorique, ce test s’inspire du concept
de mémoire de travail de Baddeleys. Le Test Corsi-Block-Tapping pour
la mesure du Supra bloc span (SBS) va au-delà de l’évaluation de la
mémoire à court terme : la longueur des séquences dépasse la capa-
cité mnésique de chaque sujet de test, ce qui requiert des processus
d’apprentissage.
Réalisation :
9 cubes répartis de façon aléatoire s’affichent à l’écran. Un curseur
pointe successivement une séquence de cubes. Le sujet doit répéter
la séquence de cubes dans le même ordre. Après trois essais réalisés
correctement, la longueur des séquences augmente d’un cube. Le
test se termine si le sujet commet trois erreurs successives.
Pour pouvoir évaluer l’apprentissage implicite visuo-spatial (SBS)
du sujet de test, il est nécessaire d’évaluer l’empan de mémoire im-
médiate (IBS). Ensuite, des séquences comprenant chacune un cube
supplémentaire sont présentées. Le test contient 24 items. Parmi ces
items, une séquence revient huit fois (séquence cible). Le test se ter-
mine lorsque le sujet a répété cette séquence correctement.
Formes de test :
Il existe quatre versions de test. Deux d’entre elles mesurent l’empan
de blocs immédiat chez les adultes (S1), chez les enfants et chez les
patients cliniques (S2). Les deux autres évaluent à la fois l’empan de
Evaluation :
La variable « Empan de blocs immédiat » met en évidence l’empan de
mémoire visuo-spatiale du sujet. La variable correspond à la séquence
de cubes la plus longue que le sujet peut reproduire au moins une fois
sans commettre d’erreurs.
La variable « Empan de blocs long » met en évidence le niveau d’ap-
prentissage implicite visuo-spatial du sujet de test. Cette variable cor-
respond au nombre de tentatives nécessaires pour réussir à reproduire
au moins une fois correctement la séquence cible.
Fiabilité :
Selon la version du test, la fiabilité se situe entre r=0.81 et r=0.89.
Validité :
Le Test Corsi-Block-Tapping est souvent utilisé en neuropsychologie pour
évaluer l’empan de mémoire visuo-spatiale, mais il commence également
à être utilisé largement dans le domaine clinique. Des études réalisées
auprès de patients cérébro-lésés avec le Block-Tapping test ont prouvé
que ce dernier permet d’évaluer une fonction visuo-spatiale de la mé-
moire à court terme, qui est indépendante du sous-système verbal.
Normes :
Des « Cut-off Scores » ont remplacé les étalonnages traditionnels.
Une standardisation au sens classique du terme n’est pas utile ici, car
la variable ne peut prendre que 7 valeurs différentes. Si l’empan de
blocs immédiat d’un sujet est inférieur à la valeur Cut-off, une note
apparaît en bas de page du protocole imprimé des résultats.
Durée de passation :
De 10 à 15 minutes selon la version du test (consignes et exemples
inclus).
blocs immédiat et long chez les adultes (S3), chez les enfants et chez
les patients cliniques (S4).
Les versions S2 et S4 présentent des séquences de 2 à 8 cubes, les
versions S1 et S3 présentent des séquences de 3 à 8 cubes.

51
catalogueTests d’aptitude spéciaux
DAUF Test d’attention de longue durée
La construction simple mais efficace des items dans la procédure
DAUF permet de mesurer l’attention individuelle sur une période pro-
longée, ceci sans désavantager des sujets de test peu performants.
Utilisation :
Test destiné à l’évaluation des facultés d’attention et de concentration sé-
lectives à long terme, ainsi que la capacité et l’aptitude à la performance
générale ; à partir de 15 ans.
Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psycho-
logie clinique, psychologie de la santé, psychologie des ressources
humaines.
Contexte théorique :
D’après sa définition minimale, l’attention est une sélection : la per-
ception et la représentation sont orientées et concentrées sur une
partie des stimuli influençant simultanément sur l’organisme. L’as-
pect permanent souligne qu’une répétition continuelle complique la
mise en œuvre des opérations d’attention. À la différence de la vigi-
lance, l’attention de longue durée se définit de façon opérationnelle
comme perception de stimuli permanents ou fréquents. La vigilance
par contre exige une réaction relativement rare à des stimuli se pro-
duisant le plus souvent irrégulièrement dans le temps comme dans
l’espace. Lors de la mesure de l’attention de longue durée, on saisit
essentiellement les aspects de la capacité ou aptitude à la perfor-
mance générale, qui sont largement indépendants de l’intelligence.
Réalisation :
Sur l’écran, des triangles sont présentés sur une ligne où la pointe de
chaque triangle peut être orientée vers le haut ou le bas. À chaque
fois qu’un nombre prédéfini de triangles pointe vers le bas, le sujet de
test doit actionner la touche de réaction.
Formes de test :
Trois versions sont disponibles, qui se distinguent par le nombre
de triangles et par la régularité des mouvements. L’utilisation des
versions S1 et S2 est uniquement conseillée lors de l’investigation
de sujets de test pour lesquels on peut s’attendre à une capacité de
concentration déficitaire.
Evaluation :
Les variables suivantes sont fournies : « Nombre de réponses correc-
tes », « Temps moyen réponses correctes », « Nombre de réponses
fausses » et « Temps moyen réponses fausses ».
Fiabilité :
En fonction de la version du test et de l’échantillon de comparaison,
on a trouvé des coefficients pour l’Alpha de Cronbach ou respecti-
vement pour les fiabilités Split-half situés entre r=.64 et r=.99 .
Validité :
Elle est fournie au sens de la validité de critère. L’attention de longue
durée est une construction psychologique, par laquelle on entend
généralement une condition de performance relativement indépen-
dante de l’intelligence, qui se produit sur une période prolongée.
Pour le test d’attention de longue durée, on peut exclure que des «
fonctions cognitives supérieures » soient nécessaires pour réussir le
test. Le résultat des tests informe sur la stabilité des performances
de l’attention de longue durée en tant que condition de base pour des
capacités cognitives lors d’une présentation rapide.
Normes :
Pour toutes les versions du test, on dispose d’étalonnages de « per-
sonnes normales » de N=297 à N=568, en partie spécifiques à l’âge ou
au niveau d’éducation. Par ailleurs, il existe également pour la ver-
sion S1 un échantillon de patients neurologiques.
Durée de passation :
De 20 à 35 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried

52
ViennaTest System
DT Test de détermination
Le DT est un procédé, très précis dans ses mesures, utilisé pour
l’enregistrement de la capacité à réagir.
Utilisation :
Mesure de la performance réactive, des troubles de la concentration
et de la capacité à réagir rapidement et différemment à des stimuli
auditifs et visuels qui changent rapidement.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de la
santé, neuropsychologie, psychologie des ressources humaines, psy-
chologie du sport.
Contexte théorique :
Le test DT sert à mesurer la résistance réactive ainsi que la capacité à
réagir qui y est liée. Le procédé fait appel à différentes facultés partiel-
les cognitives : l’aptitude à différencier des couleurs et des signaux so-
nores, l’aptitude à discerner des critères propres à différents stimuli et
éléments récurrents ainsi que des règles de classement et la sélection
de la réaction appropriée selon les règles définies dans la phase d’ins-
truction et/ou assimilées au cours du test. La difficulté du test DT est
que le sujet doit réagir rapidement, en continu et de façon différenciée
à une multitude de stimuli qui changent rapidement.
Réalisation :
Des stimuli de couleurs et des signaux sonores sont présentés au su-
jet de test. Le sujet réagit en actionnant la touche correspondante
sur le clavier de commandes. La présentation des stimuli s’effectue
sous trois formes différentes : (1) en mode adaptatif (la rapidité de
présentation s’adapte au niveau de performance du sujet), (2) en
mode d’action (temps de traitement illimité) et (3) en mode de réac-
tion (temps de traitement limité). L’utilisation de casques garantit
une présentation des stimuli sans interférences.
Formes de test :
S1 (forme courte adaptative), S2 (forme adaptative), S3 à S6 et S16
sont des versions qui se différencient soient par leur mode de réac-
tion, soit par leur durée ou soit par leurs stimuli. Les versions S7 à
S15 ont principalement été conçues à des fins de recherche dans le
domaine clinique.
Evaluation :
Les variables suivantes sont évaluées selon le mode de réaction et
le stimulus : « Médiane du temps de réaction », « Nombre de réac-
tions correctes (à temps ou en retard) », « Nombre de réactions in-
Fiabilité :
Les cohérences internes pour les variables principales se situent
pour toutes les versions de test entre r=.98 et r=.99.
Validité :
Une étude de Karner (2000) a indiqué d’importantes différences en-
tre des automobilistes qui ont été accusés d’alcool au volant et le
groupe témoin dans le Test de détermination. Les résultats des tests
des automobilistes possédant des antécédents d’alcoolémie étaient
significativement plus mauvais que ceux de la population témoin.
Dans une étude de Neuwirth & Dorfer (2000), on a pu montrer que
le Test de détermination fait la distinction entre tous les groupes
d’examen psychotechnique du conducteur (clients psychiatriques et
neurologiques ou clients après abus d’alcool) et le groupe témoin.
Une étude (Karner & Neuwirth, 2000) a montré des corrélations signi-
ficatives entre le résultat au TD et un essai de conduite. La validité
convergente du procédé a pu être prouvée par Karner & Biehl (2000)
au moyen de la corrélation avec un procédé RST3, proche de par sa
conception. D’autres études relevant du domaine de la psychologie
de la circulation confirment la validité de la procédure.
Normes :
Pour les versions DT S1 à S6, il existe des normes représentatives de
N=102 à N=1179, en partie réparties par âge, par sexe et par niveau
de formation. Ces versions disposent également de certaines normes
spéciales suivantes : normes de conducteurs automobiles infrac-
tionnistes, normes de patients ayant subi une apoplexie, normes de
chauffeurs professionnels allemands.
Durée de passation :
De 6 à 15 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
Tests d’aptitude spéciaux
correctes » et « Nombre de réactions omises » ainsi que « Nombre
de stimuli ».

53
catalogueTests d’aptitude spéciaux
FLIM Flicker/Fréquence de fusion
Procédé de test objectif pour apprécier le niveau d’activation en
renonçant à l’autoappréciation subjective.
Utilisation :
Test mesurant l’activation du système nerveux central (arousal) à
l’aide des seuils quantitatifs, lorsque de la lumière à haute fréquence
est reconnue comme lumière homogène ou recommence à scintiller.
Utilisable sur les adultes.
Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psychologie
clinique, psychologie de la santé.
Contexte théorique :
Des investigations physiologiques prouvent que l’activation (arou-
sal) de l’organisme est pilotée de façon centrale. La fréquence de
scintillement et de fusion sert, parallèlement à d’autres critères (p.
ex. EEG, SCR), d’indicateur de cette attente fonctionnelle du système
nerveux central.
Réalisation :
Dans le procédé de mesure croissant, on augmente la fréquence d’une
lumière scintillante jusqu’à ce qu’elle soit perçue comme une lumière
homogène. Dans le procédé décroissant, on diminue la fréquence d’une
lumière, que le sujet de test reconnaît comme lumière homogène,
jusqu’à ce qu’elle se transforme subjectivement en un scintillement.
Le sujet de test doit confirmer tous les changements de perception par
une pression sur une touche. Cela enregistre la fréquence critique. Les
moyennes des fréquences critiques mesurées lors du procédé croissant
ou décroissant sont des seuils quantitatifs, qui sont désignés comme «
fréquence de fusion (VF) » ou « fréquence de scintillement (FF) ».
Formes de test :
Trois formes de test standard comprenant chacune cinq passages d’en-
traînement et huit passages de mesure sont disponibles :
S1 : détecter la fréquence de scintillement et de fusion (procédure de
mesure croissante et décroissante) ;
S2 : détecter seulement la fréquence de fusion (procédure de mesure
croissante) ;
S3 : détecter seulement la fréquence de scintillement (procédure de me-
sure décroissante).
Evaluation :
Les variables suivantes sont fournies :
- „Fréquence de fusion VF“ (en Hz),
- Fréquence de scintillement FF (en Hz),
- Erreur de mesure de la fréquence de fusion (en Hz),
Fiabilité :
Nos propres investigations, menées sur des cadres supérieurs, ont
fourni des coefficients de fiabilité Split-half de r=.92 pour la fréquen-
ce de fusion (VF) et de r=.91 pour la fréquence de scintillement (FF).
Pour un groupe de patients psychiatriques, on a obtenu des valeurs
de r=.86 et respectivement de r=.92.
Les coefficients de stabilité pour un intervalle de test-Retest entre
deux et huit heures furent de r=.86 (VF) et de r=.85 (FF) pour les ca-
dres supérieurs.
Validité :
Lors d’investigations pharmacologiques, on a pu découvrir avec cette
méthode des différences biologiquement pertinentes à partir de 0.8 Hz.
Parallèlement à la diminution de la fréquence de scintillement et de la
fréquence de fusion, on a prouvé des changements correspondants dans
d’autres paramètres de performance (mémoire, attention, capacité à
réagir, etc.).
Un domaine d’utilisation fréquent du FLIM est la recherche pharmacolo-
gique, dans le cadre de laquelle un grand nombre d’études a été mené.
Ainsi, la fréquence de scintillement/fusion par exemple est un paramè-
tre valide et d’une grande fiabilité pour la mesure d’une sédation mé-
dicamenteuse. Une étude de Görtelmeyer et coll. (1982) a montré que la
fréquence de scintillement/fusion, parallèlement aux variables EEG, peut
être décrite par un facteur commun, que l’on peut interpréter comme
expression de l’attention modulée par le cortex.
Normes :
Pour les variables « fréquence de scintillement (FF) » et « fréquence de
fusion (VF) », on fournit pour la forme du test S1 (méthode de mesure
croissante et décroissante) des étalonnages pour les tranches d’âge 18-
38, 39-55 et 56-80 ans. Ces valeurs de comparaison N=245 ont été ob-
tenues à partir d’un échantillon étalon de patients psychiatriques et un
groupe de cadres supérieurs.
Durée de passation :
Environ 10 minutes.
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
- Erreur de mesure de la fréquence de scintillement (en Hz).
La « fréquence de fusion » (VF) et la « fréquence de scintillement » (FF)
caractérisent la hauteur du niveau d‘activation. Les erreurs de mesure
des moyennes servent de variables de contrôle. Elles permettent une
appréciation de la précision avec laquelle le sujet de test a pu déter-
miner le passage de la lumière homogène à la lumière scintillante ou
respectivement de la lumière scintillante à la lumière homogène.
Par ailleurs, un diagramme avec les seuils quantitatifs, évalués dans les
différents cycles de mesure, ainsi qu‘un protocole du test sont fournis.
Procédé avec appareil périphérique

54
ViennaTest System
Tests d’aptitude spéciaux
LVT Test de poursuite visuelle
Ce procédé sert à mesurer la capacité d’orientation visuelle pour
des structures simples dans un environnement complexe ; il est
caractérisé par une fiabilité élevée et de nombreuses preuves de
validité se rapportant à l’objet de mesure.
Utilisation :
Examen diagnostique de l’attention ciblée et de la performance
d’orientation dans le domaine visuel ; ne peut être utilisé que sur
les adultes.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie des ressources humaines, psychologie du sport.
Contexte théorique :
Pour explorer les dimensions plus complexes de la perception, des
procédés psychologiques spéciaux sont employés ; ils ont pour la
plupart été développés dans le but de répondre à des interrogations
pratiques ou relatives à la psychologie expérimentale. Le test de
poursuite visuelle présenté ici n’est pas la simple mise à jour d’un
ancien procédé ; il est fondé sur des expériences et des observations
issues de nombreuses versions antérieures. Ce test, qui couvre tous
les aspects de l’orientation visuelle, consiste à suivre des structures
visuelles simples au sein d’un environnement relativement complexe,
à destination d’un but précis, sans se laisser distraire par des per-
turbations et dans un temps imposé. Il est par conséquent approprié
pour évaluer l’attention ciblée dans le domaine visuel.
Réalisation :
Le test se compose d’une phase d’instruction et d’une phase d’entraî-
nement combinées. Si les 8 items d’entraînement sont traités avec
moins de 3 erreurs, le sujet peut alors passer aux items de la phase
de test. Les sujets doivent trouver le plus rapidement possible la fin
d’une ligne qui leur est présentée. Ils peuvent définir eux-mêmes le
temps de traitement utilisé.
Formes de test :
Il existe une version S1 (version longue), une version S2 (version courte),
et une version S3 (version screening).
Evaluation :
L‘évaluation se base sur les variables suivantes : « Score », et « Temps
moyen réponses correctes » (sec).
Fiabilité :
La cohérence interne est de r=.96 pour la version longue, de r=.92
pour la version courte et de r=.92 pour la version screening.
Validité :
À l’heure actuelle, il existe des études effectuées par Cale (1992),
Neuwirth & Karner (2000) et Sommer (2002) ; elles ont démontré que
les sujets dont les performances sont inférieures à la moyenne ont
davantage d’accidents, ou que leurs performances en conduite sont
moins bien évaluées. Sommer (2002) a pu en outre démontrer que
74,7 % des évaluations globales du comportement au cours d’un test
de conduite standardisé pouvaient être prédites grâce à une batterie
de tests faisant appel au LVT. Il existe également des comparaisons
entre la population standardisée et les personnes ayant conduit en
état d’ivresse (Karner, 2000), ainsi que les patients en psychiatrie et
neurologie (Neuwirth & Dorfer, 2000). Ces études constituent une do-
cumentation intéressante sur la validité de critère du LVT. La validité
de construit est justifiée par des corrélations hautement significati-
ves entre les valeurs du LVT et celles d’un procédé similaire, l’ART90
(Karner, 2000), ainsi que par d’autres procédés servant à évaluer les
capacités d’attention et de concentration (Wagner, 1999).
Normes :
Pour les trois versions du LVT, il existe des échantillons standardisés
de N=221 à N=785, en partie divisés par âge et par niveau d’éducation.
Pour la version S2, il existe également des échantillons de conduc-
teurs automobiles infractionnistes.
Durée de passation :
De 5 à 25 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
© SCHUHFRIED GmbH
Bernd Biehl

55
catalogueTests d’aptitude spéciaux
MLS Série de performances motrice
Batterie de tests étendue destinée à évaluer la motricité fine
avec des étalonnages spécifiques pour des patients atteints de
Morbus Parkinson.
Utilisation :
Test visant à mesurer les capacités de la motricité fine à travers des
tâches statiques et dynamiques concernant des mouvements des
doigts, des mains et des bras ; utilisable à partir de sept ans.
Principaux domaines d‘application : psychologie clinique, psycho-
logie de la santé, neuropsychologie, psychologie des ressources hu-
maines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
La Série de Performances Motrices (MLS) est une batterie de tests
conçue par Schoppe, qui s’est appuyé sur les études d’analyse facto-
rielle de Fleishman sur la motricité fine. Le MLS prend en compte les
six facteurs suivants du domaine de la motricité fine :
Ciblage (précision de pointage du mouvement), tremblement des
mains, tremblements, précision des mouvements des mains et des
bras, dextérité manuelle et digitale, rapidité des mouvements de
mains et de bras, rapidité des mouvements de poignets et de doigts.
Réalisation :
Le matériel nécessaire à la passation du test MLS se compose d’un
Panneau MLS. Cette console mesure 300x300x15 mm, elle comporte
différents trous exécutés à la perceuse et à la fraiseuse, et des surfa-
ces de contacts. Un crayon amovible est installé à droite et à gauche
de la console. Le crayon droit est noir, le crayon gauche est rouge.
Les épreuves suivantes doivent être exécutées sur cette console :
Stabilité (une main ou deux mains), épreuve de déplacement sur une
ligne (une main), ciblage (une main ou deux mains), placer des clous
(une main ou deux mains), tapping (une main ou deux mains).
Formes de test :
Les formes de tests suivantes sont disponibles :
S1 : version standard selon Schoppe & Hamster (17 sous-tests) ; S2 : ver-
sion courte selon Sturm & Büssing (8 sous-tests) ; S3 : version courte
selon Vassella (10 sous-tests). La sélection de différents sous-tests pour
la présentation du test est possible.
Evaluation :
Tableau de résultats : on calcule la mesure de la vitesse et de la pré-
cision de la main droite et de la main gauche, d‘une main ou de deux
mains.
Fiabilité :
Pour les paramètres des sous-tests « Ciblage », « Déplacement sur
une ligne » et « Tapping », on a calculé les coefficients re-test (re-
test avec 1 jour d’intervalle) qui donnèrent des valeurs situées pour
la main droite entre r=.52 et r=.92 et pour la main gauche entre
r=.60 et r=.90. Le coefficient de cohérence (Alpha de Cronbach)
concernant les sous-tests « Tapping » (Variable « Coïncidence ») a
été calculé. Il se situe aux environs de r=.94.
Validité :
Des examens de contrôle des facteurs analytiques auprès de groupes
cliniques et d’un groupe de personnes en bonne santé montrent que
les six facteurs du MLS couvrent plus de 85% de la variance globale.
Des comparaisons entre des personnes atteintes de dysfonctionne-
ment du système moteur central et des personnes en bonne santé
ont montré des différences de performance allant de différences
significatives à très significatives. Cela confirme le fait que les lé-
sions en motricité fine peuvent être objectivées grâce au MLS. On a
seulement trouvé de faibles corrélations, jusqu’à r=.35, entre les va-
riables du MLS et des exigences cognitives, comme on peut le trouver
par exemple chez HAWIE, CFT et dans le test STROOP, et les diverses
dimensions de la personnalité (par exemple l’extroversion, le névro-
tisme, la rigidité).
Normes :
Version du test S1 : échantillon « élèves » âgés de 13 à 19 ans (N=300)
; échantillon « étudiants » âgés de 18 à 26 ans (N=100) ; échantillon «
adultes » (N=420), échantillon témoin représentatif (N=107), examiné
dans le laboratoire de recherche de la société Schuhfried en 2004.
Version du test S2 : échantillon « patients sans symptômes neurolo-
giques » de N=200, 2 échantillons « patients atteints de la maladie de
Parkinson Morbus » de N=70 et N=114.
Version du test S3 : enfants et adolescents « droitiers » (Vassella à
Berne, N=352), enfants et adolescents – « droitiers » (Hiebsch - uni-
versité Martin Luther à Halle, N=92), enfants et adolescents – « gau-
chers » (Hiebsch -université Martin Luther à Halle, N=29).
Durée de passation :
De 15 à 20 minutes environ (pour la version courte).
© SCHUHFRIED GmbH
Schoppe & Hamster
Tableau de résultats des facteurs de motricité fine : tableau con-
tenant les facteurs de Fleishman, estimés mathématiquement pour la
main droite. Profil : les variables et les facteurs Fleishman standardi-
sés peuvent être représentés sur un graphique.
Procédé avec appareil périphérique

56
ViennaTest System
MTA Aptitude aux performances techniques et mécaniques
L’utilisation est particulièrement adaptée aux sujets de test qui
ont un rapport négatif aux procédés de test avec des contenus «
typiquement scolaires » ; ceci en raison des tâches principalement
non verbales, des animations et du rapport évident à la réalité
pratique.
Utilisation :
Procédé qui vérifie au moyen d’items animés (appareils auxquels il
faut attribuer le plan de construction), la compréhension mécano-
technique ; utilisable pour adolescents et adultes.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
En psychologie, il existe une multitude de termes tels que « technico-
constructif » ou « compréhension pratico-technique », qui sont utilisés
dans le contexte de la compréhension mécano-technique.
Pauli & Arnold (1972) expliquent la délimitation du concept comme suit :
« La compréhension technique comprend essentiellement les capacités :
a) de comprendre et pouvoir décrire l’aspect essentiel de dessins ou
appareils techniques,
b) de comprendre et pouvoir expliquer l’importance fonctionnelle des
pièces détachées et leur fonctionnement interactif,
c) de comprendre et pouvoir décrire correctement des lois fondamen-
tales techniques (p.ex. l’action du bras de levier) que tout le monde
rencontre dans la vie quotidienne,
d) le rapport personnel interne par rapport aux données de problèmes
techniques (y prendre plaisir ou aversion contre elles). »
Réalisation :
Dans le premier sous-test, un appareil mécanique en mouvement est
présenté, puis quatre plans de construction de cet appareil. Cette
épreuve consiste à découvrir parmi les quatre plans proposés, celui
qui ne permet pas de reproduire le mouvement observé précédem-
ment. Dans le deuxième sous-test, le sujet doit découvrir, parmi les
quatre plans proposés, celui qui permet de créer le mouvement ob-
servé auparavant. Parmi les quatre plans proposés par appareil, il
faut donc trouver un faux plan dans le premier sous-test et un plan
correct dans le second. Le test a une « limitation du temps par item
». Cela veut dire qu’après une période déterminée (2 minutes pour
chaque item), l’item suivant apparaît automatiquement.
Formes de test :
Il existe une version du test comprenant 16 items.
Evaluation :
Le score du test est composé de la somme des bonnes réponses.
Fiabilité :
La fiabilité, au sens d’une cohérence interne, est donnée, en raison
de la validité du modèle conçu par Rasch. Les indices de fiabilité sui-
vants ont été trouvés : fiabilité Split-half (0.864), Alpha de Cronbach
(0.838) et Guttman-Lambda 3 (0.842).
Validité :
Puisque les exercices du MTA correspondent aussi bien dans leur
contenu que dans leur forme aux exercices d’autres tests mécano-
techniques dont la validité externe a été vérifiée, le MTA garantit
aussi une bonne validité externe.
Un critère de validité externe (examen de reconversion, réussi ou
non, à un métier technique, r=.47) confirme la pertinence de l’évalua-
tion des aptitudes techniques et mécaniques.
Normes :
Il existe un échantillon standardisé de 259 personnes. Trois autres échan-
tillons se basent sur les données issues de 556 élèves en formation pro-
fessionnelle qui ont été sous-divisées en professions exigeant des apti-
tudes techniques (N=339) et en professions n’exigeant aucune aptitude
technique (N=217). D’autres étalonnages sont en cours d’élaboration.
Durée de passation :
La phase de test est de 45 minutes maxi (consignes et exemples inclus).
© SCHUHFRIED GmbH
Konrad Liedl
Tests d’aptitude spéciaux

57
catalogueTests d’aptitude spéciaux
NVLT Test d’apprentissage non verbal
Appréciation homogène de la capacité d’apprentissage non verbale
pour la mise en évidence certaine de troubles d’apprentissage,
spécifiques au matériel.
Utilisation :
Test évaluant la capacité d’apprentissage non verbal à partir d’un
matériel graphique de mémorisation, difficile à transposer en mode
verbal, et composé de figures géométriques ou irrégulières. Certaines
de ces figures sont proposées plusieurs fois. L’appel des informations
apprises s’effectue selon la méthode de reconnaissance. Le test des-
tiné aux patients se combine très bien avec le test d’apprentissage
verbal (VLT) évaluant les troubles d’apprentissage à partir d’un maté-
riel spécifique, dans les diagnostics sur l’amnésie.
Principaux domaines d‘application : psychologie clinique, psycholo-
gie de la santé, neuropsychologie.
Contexte théorique :
Se basant sur les théories portant sur la mémoire d’Atkinson et al., ainsi que
sur les résultats en neuropsychologie des recherches sur l’amnésie, le test
NVLT est parfaitement adapté aux procédés de recherche évaluant les capa-
cités d’apprentissage à partir d’un matériel de mémorisation non verbale ; il
est stocké dans la mémoire à long terme à l’aide d’un matériel spécifique.
Une évaluation séparée de la performance d’apprentissage pour les items
géométriques et irréguliers permet d’examiner la capacité des sujets et des
patients à mémoriser de manière « duale » les contenus (Paivio 1971).
Réalisation :
On propose au sujet de test des figures vides de sens, en partie géométri-
ques, en partie irrégulières, chacune étant exposée 2 à 3 secondes à l’écran.
Au cours du test, 8 figures parmi celles qui ont déjà été présentées sont
répétées 7 fois dans la version longue, 5 fois dans la version courte. Le sujet
de test doit décider, pour chaque item, si la figure lui a déjà été présentée,
ou si elle apparaît pour la première fois. Le Test de Discrimination Visuelle
peut permettre de déterminer si c’est la capacité visuelle limitée du sujet
qui est à l’origine du mauvais résultat du test en version courte ou longue.
Formes de test :
Il existe une version longue de 160 items, une version courte de 120
items et un test de discrimination visuelle de 20 items.
Evaluation :
Le nombre des réponses OUI correctes et incorrectes et la différence en-
tre ces deux paramètres sont enregistrés par bloc d‘apprentissage et en
tant que somme de tous ces blocs. Dans la version longue, ces variables
existent également séparément par items à forte ou à faible associati-
vité. La progression de ces variables est représentée pour les 7 blocs
d‘apprentissage. De plus, un « index de labilité » est calculé pour mesurer
Fiabilité :
Des coefficients de fidélité Split-half ont été calculés et se situent pour
tous les paramètres de la version longue du NVLT entre r=.89 et r=.91 et,
pour la version courte, entre r=.82 et r=.90.
Validité :
Afin d’analyser la validité de la construction, on a vérifié si la progression de
l’apprentissage est régulière par rapport à l’échelle de Guttman. C’était le
cas pour 78,7-95,3 % des items de la répétition géométrique (à forte asso-
ciativité) et pour 50,3-73,7 % des items irréguliers (à faible associativité). La
somme des déviations par rapport à la progression idéale d’apprentissage
est cependant très faible pour les deux sortes d’items. Une analyse des in-
tercorrélations de performances entre les différents blocs d’apprentissage
a montré l’existence d’une structure qui permet de conclure l’existence
d’une caractéristique homogène (capacité d’apprentissage) commune à
tous les blocs d’apprentissage. Une recherche de la validité différentielle du
test NVLT et du test parallèle VLT, menée sur des patients neurologiques,
atteints de lésions cérébrales vasculaires de l’hémisphère droit ou gauche,
a montré que chacun de ces deux procédés de recherche peut, et cela non
seulement dans le groupe, mais aussi auprès d’un large pourcentage de cas
individuels, découvrir avec précision des troubles d’apprentissage, spécifi-
quement liés au matériel, concernant la double dissociation.
Normes :
Pour le NVLT, il existe un échantillon représentatif de N=342 personnes.
Par ailleurs, la procédure propose des valeurs brutes nettoyées des effets
de l’âge pour les principales variables. Les échantillons sont disponibles de
manière générale ou bien séparément, par groupes de formation.
Durée de passation :
De 9 à 12 minutes en fonction de la version du test (consignes et exem-
ples inclus). Le Test de Discrimination Visuelle dure environ 3 minutes.
© SCHUHFRIED GmbH
Walter Sturm et Klaus Willmes
la stabilité de performance d‘apprentissage. Par ailleurs, la médiane des
temps de réaction pour les réponses OUI correctes et fausses est indiquée.
Elle est également divisée en items à forte et à faible associativité.

58
ViennaTest System
PP Perception périphérique
Le test PP sert à évaluer la capacité de perception périphérique
accompagnée d’une tâche de suivi simultanée. On utilise systéma-
tiquement un télémètre à ultrasons qui saisit la distance de la tête
à l’écran continuellement lors du test. De ce fait, il est possible pour
la première fois d’indiquer comme résultat directement le champ
visuel en degrés (et non plus comme jusqu’ici de déduire indirecte-
ment le champ visuel par l’indication de temps de réaction).
Utilisation :
Test destiné à l’évaluation des capacités de perception et de traite-
ment d’informations périphériques visuelles.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie des ressources humaines, psychologie de l’aviation, psy-
chologie du sport.
Contexte théorique :
Dans de nombreuses activités où une interaction entre l’homme et la
machine est nécessaire, par exemple conduire un véhicule, il est im-
portant de disposer de bonnes capacités de perception visuelle. Plus
de 90 % des informations que reçoit un conducteur sur la route sont
transmises par le canal optique.
Dans les ouvrages spécialisés portant sur les aspects visuels de la
conduite, la perception visuelle périphérique est généralement asso-
ciée à trois aptitudes :
1. Savoir évaluer la vitesse (d’importantes vitesses angulaires se pro-
duisent dans le champ visuel périphérique)
2. Savoir guider un véhicule (à travers les objets se trouvant sur le bord
de la route)
3. Surveiller son environnement direct (en reconnaissant les événe-
ments qui se produisent et les objets qui s’y trouvent, par exemple les
véhicules débouchant à un croisement ou les voitures qui dépassent).
Le test PP constitue un parfait instrument d’étude du comportement et
répond à des exigences élevées sur le plan méthodique.
Réalisation :
Les diodes lumineuses installées sur l’appareil permettent d’émettre des
stimuli lumineux qui se déplacent à une vitesse prédéfinie (et à intervalles
réguliers). Des stimuli critiques apparaissent à des intervalles prédéfinis
et le sujet doit y réagir en appuyant sur une pédale.
Formes de test :
Evaluation :
Fiabilité :
La cohérence interne (Alpha de Cronbach) pour la variable « Champ
visuel » est de r=0.96 ; la cohérence interne pour la variable « Déviation
lors du suivi » est de r=0.98
Validité :
La validité du test sur le plan du contenu et de la logique ainsi que
la validité apparente semblent données. Des stimuli critiques sont
émis dans le champ visuel du sujet ; ce dernier doit réagir le plus
rapidement possible, comme dans la circulation routière. Des études
effectuées dans le domaine de la psychologie de la circulation ont
démontré la validité suffisante de la procédure.
Normes :
Il existe un échantillon de N=360 adultes pour les variables « Champ vi-
suel » et « Déviation lors du suivi ».
Durée de passation :
© SCHUHFRIED GmbH
Gernot Schuhfried, Jörg Prieler et Werner Bauer
Les variables suivantes sont évaluées :
« Champ visuel total »
« Angle visuel gauche/droit »
« Déviation lors du suivi »
« Nombre de réactions correctes gauche/droite »
« Nombre de réactions incorrectes au total »
« Nombre de réactions omises au total »
« Temps de réaction médian gauche/droite ».
Il existe une version du test.
Environ 15 minutes (consignes et exemples inclus).
Tests d’aptitude spéciaux

59
catalogueTests d’aptitude spéciaux
RT Test de réaction
Le Test de réaction permet d’évaluer de manière juste et précise la
rapidité motrice et la vitesse de réaction.
Utilisation :
Grâce à des versions de test spéciales, le RT permet d’évaluer le
temps de réaction et le temps de motricité. Certaines versions du
test permettent en outre de mesurer l’alerte phasique. Certaines for-
mes du test peuvent être utilisées sur les enfants de 6 ans et plus.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie des res-
sources humaines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
D’après Dorsch (1994), le « temps de réaction » est le temps qui
s’écoule entre un signal et le début de la réponse motrice mécanique
lorsque l’instruction a été donnée de réagir le plus rapidement possi-
ble. Étant donné qu’une précision au millième de seconde est requise,
l’instrument de test utilisé doit être très fiable et exact.
Le test de réaction permet de mesurer le temps de réaction comme
réaction à choix unique ou comme réactions simples à choix multi-
ples. Les modalités de stimuli lumière/son et les caractéristiques rou-
ge/jaune/blanc sont à disposition afin de pouvoir mesurer le temps
de réaction sur différentes constellations de stimuli. Celles-ci peu-
vent aller de stimuli uniques à des combinaisons de stimuli présentés
simultanément ou séquentiellement. En utilisant une touche de repos
et de réaction, il est possible de séparer les temps de réaction et de
motricité.
Réalisation :
Le périphérique d’entrée est constitué d’un clavier spécial. Une phase
d’instruction animée ainsi qu’une phase d’entraînement sensible aux
erreurs permettent de se familiariser à l’exercice. Des stimuli de cou-
leur et/ou des signaux sonores sont présentés au sujet de test pen-
dant la phase de présentation. Le sujet reçoit l’instruction de n’ap-
puyer sur la touche de réaction que lorsqu’on lui présente des stimuli
pertinents, puis de reposer immédiatement le doigt sur la touche de
repos. L’utilisation d’un casque exclut toute interférence.
Formes de test :
Evaluation :
Quatre variables principales sont retenues en fonction de la version
du test : « temps de réaction moyen » et « temps de motricité moyen
», « Différence temps de réaction moyen sans et avec stimuli » et «
Différence temps de motricité moyen sans et avec stimuli ».
Fiabilité :
Les coefficients de fiabilité (alpha de Cronbach) dans l’échantillon
standardisé s’étendent de r=.83 à r=.98 pour le temps de réaction et
de r=.84 à r=.95 pour le temps de motricité.
Validité :
La validité de contenu (logique) s’applique au test de réaction : la
présentation d’un stimulus unique pendant une durée d’une seconde
est une tâche simple et on peut considérer que la réaction du sujet
ne concerne que le stimulus en question. Des études de validité effec-
tuées dans le domaine de la psychologie de la circulation démontrent
entre autres une validité convergente suffisante.
Normes :
Pour les toutes les versions du test RT, il existe des échantillons stan-
dardisés de N=75 à N=576 divisés par âge, par sexe et par niveau
d’éducation. Par ailleurs, il existe, pour certaines versions du test,
des échantillons supplémentaires d’élèves et de conducteurs auto-
mobiles infractionnistes.
Durée de passation :
De 5 à 10 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
Les versions de test S1-S5 servent à mesurer le temps de réaction et le
temps de motricité à partir de signaux simples ou complexes, visuels
ou auditifs. La version de test S6 est particulièrement appropriée pour
mesurer le temps de réaction face à des stimuli monotones et sur une
longue durée (vigilance). Versions de test S7-S8 : mesure de la vivaci-
té. Les versions de test S9-S10 sont particulièrement appropriées pour
les interrogatoires lors desquels seuls les temps de réaction absolus
sont pris en compte. Elles ne décomposent pas les temps de réaction
et de motricité.

60
ViennaTest System
Tests d’aptitude spéciaux
SIGNAL Détection de signal
SIGNAL quantifie les performances de l’attention et les performances
de différenciation visuelle. Basé sur la théorie de la découverte du
signal, ce test enregistre la perception visuelle de détails d’un agen-
cement complexe de stimuli en un temps limité, et ce, sur une période
prolongée.
Utilisation :
Enregistrement de la performance d’attention sélective durable et de
la capacité de différenciation visuelle d’un signal pertinent en pré-
sence de signaux brouilleurs ; utilisable à partir de 7 ans.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources hu-
maines, psychologie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de
la santé, psychologie du sport, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
La théorie de découverte des signaux (synonyme : théorie de détec-
tion des signaux de Green et Swets, 1966) décrit la perception de fai-
bles signaux dans une situation se modifiant en permanence sur un
« bruit de fond ». Elle ne se limite toutefois pas aux performances de
différenciation visuelles pour un certain type de signal à proximité du
seuil. Beaucoup plus généralement, elle part de la question suivante :
dans quelles conditions est-ce que la présence d’un faible signal est
reconnue sur un fond de signaux brouilleurs ou par rapport à d’autres
signaux qui peuvent être confondus occasionnellement avec le signal
pertinent ? On constate ici un lien étroit avec la théorie de la décision
statistique. En effet, on comprend la réaction à « signal présent » ou «
signal pas présent » moins comme une question de la sensibilité à la
différence que comme un problème de décision entre deux alternatives
de réaction de probabilité différente.
Réalisation :
Sur toute la surface de l’écran, des points sont représentés puis fondus
successivement, apparemment au hasard. La constellation critique des
stimuli, à laquelle le sujet de test doit réagir en appuyant sur une tou-
che, est présente lorsqu‘un carré est représenté par quatre points.
Formes de test :
S1 : version standard (signaux blancs sur fond noir)
S2 : version standard inversée (signaux noirs sur fond blanc)
S3 : durée de stimulation courte
S4 : équilibre des signaux (diagnostic de la négligence spatiale)
Evaluation :
On calcule comme variables principales le « nombre de réponses cor-
rectes, tardives et fausses » en tant que mesure de la fiabilité du
processus de détection, et la « médiane du temps de détection » en
tant que mesure de la vitesse du processus de détection.
Fiabilité :
En fonction de la forme du test et de l’échantillon de comparaison, on
a calculé comme fiabilité Split-half (méthode Odd-even) pour la varia-
ble de standardisation le « nombre de réponses correctes et tardives
» des coefficients de r=.74 à r=.85. Pour la médiane des temps de dé-
tection, on a trouvé pour la fiabilité, avec le même mode de calcul, des
valeurs entre r=.78 et r=.84.
Validité :
La validité de la construction peut être supposée, car en se référant à
la théorie de découverte des signaux, on saisit précisément ces aspects
de la performance qui valent comme critères de la construction de la
découverte des signaux. Les études avec des groupes extrêmes ont
donné de très bons résultats également.
Normes :
Pour les versions de test S1 à S3, il existe des étalonnages standardi-
sés de N=76 à N=904, disponibles en partie par âge, par sexe et par
niveau formation. Pour la version S4, il existe des échantillons N=71
de patients neurologiques.
Durée de passation :
De 14 à 20 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried

61
catalogueSIMKAP Capacité simultanée / capacité multitâches
La capacité à exécuter simultanément plusieurs tâches et la
résistance au stress sont des compétences requises dans un grand
nombre de métiers. La présente évaluation permet de mesurer de
manière fiable ces deux dimensions.
Utilisation :
Le SIMKAP évalue la capacité simultanée, c’est-à-dire la capacité à
coordonner plusieurs tâches simultanées (attention partagée dans
les activités cognitives) ainsi que la résistance au stress.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie clinique, psychologie de la santé, neuropsy-
chologie, psychologie de l’aviation, psychologie du sport.
Contexte théorique :
Le SIMKAP est opérationnellement conçu sur la définition de la ca-
pacité simultanée et de la tolérance au stress. On entend par capa-
cité simultanée la performance qui est atteinte lors de la réalisation
parallèle de tâches de routine et de tâches cognitives (tâches de
résolution de problèmes). La tolérance au stress est définie par
l’ampleur de la différence de performances qui résulte lorsque des
tâches de routine identiques sont présentées sous des conditions
normales (tracé de base) et sous des conditions de stress.
Réalisation :
Le SIMKAP consiste en cinq sous-tests. Dans la version longue, les trois
premiers sous-tests saisissent le tracé de base de la rapidité/précision
de perception au moyen de supports différents (chiffres, lettres et fi-
gures), et représentent les tâches de routine. Dans la version courte,
la rapidité/précision de perception est saisi au moyen de chiffres uni-
quement. Dans le sous-test quatre (S1) ou deux (S2), il s’agit de fournir
des performances intellectuelles simples (tâches de solution aux pro-
blèmes). Le dernier sous-test constitue le test de capacité simultanée
à proprement parler qui combine les précédents. Il convient alors de
traiter simultanément des tâches de routine pour la saisie de la rapidité
de perception et des tâches de solution aux problèmes.
Formes de test :
Il existe une version longue (S1) et une version courte (S2).
Evaluation :
Les variables principales d’évaluation sont la capacité simultanée et
la tolérance au stress. Par ailleurs, on obtient les valeurs de la rapidité
et de la précision de perception sous des conditions de tracé de base
et de stress.
Fiabilité :
La fiabilité pour la performance globale concernant la capacité simulta-
née se situe pour la version longue (S1) et courte (S2) entre 0,94 et 0,97, et
entre 0,89 et 0,91 en ce qui concerne la tolérance au stress. La fiabilité du
test en parallèle pour le tracé de base de la rapidité de perception se situe
proche de 0,96, celle de la précision de perception proche de 0,84.
Validité :
La validité psychologique du SIMKAP est manifeste, puisque le contenu
du test évoque immédiatement aux sujets de test des situations réel-
les, pour lesquelles il existe des exigences élevées en termes de gestion
simultanée de différentes tâches. La validité logique est donnée par la
définition opérationnelle de la capacité simultanée et de la tolérance au
stress. La validité du concept a pu être prouvée par une analyse des fac-
teurs. La validité pronostique est prouvée pour des métiers pour lesquels
il existe des exigences élevées en termes de capacité simultanée et de
tolérance au stress. À cet effet, les critères « formation professionnelle
terminée sans problèmes » et « rendement moins bon dans l’exercice
du métier » ont été utilisés. Une étude supplémentaire sur la validité
pronostique, effectuée par la marine suédoise, a montré que le SIMKAP
différencie remarquablement parmi des commandants de vedette.
Normes :
Pour la version longue (S1), il existe des étalonnages d’un échantillon
de 436 adultes autrichiens. Les étalonnages sont également disponibles
répartis en fonction du niveau de formation et de l’âge. Pour la version
courte (S2), un échantillonnage a été effectué sur 285 adultes autri-
chiens. Les étalonnages de la version courte sont également disponibles
par niveau de formation et par âge.
Durée de passation : Version longue (S1) : environ 40 minutes
Version courte (S2) : environ 15 minutes
© SCHUHFRIED GmbH
Oswald Bratfisch & Eva Hagman
Tests d’aptitude spéciaux
Remarque :
La réalisation du test SIMKAP nécessite une carte son ainsi que des
haut-parleurs ou un casque.

62
ViennaTest System
Tests d’aptitude spéciaux
SMK Coordination sensorimotrice
Procédé séduisant par son élégance et son ingéniosité, qui suggère
une profondeur spatiale de façon étonnante. Le maniement par
une manette permet d’enregistrer la performance de coordination
sensori-motrice de façon très nette.
Utilisation :
Ce test a pour objectif de mesurer la coordination œil-main et la coordi-
nation main-main ou œil-main-pied au moyen du pilotage d’un segment
circulaire avec un mouvement propre dans un espace tridimensionnel.
Principaux domaines d‘application : psychologie de l’aviation, psy-
chologie clinique, psychologie de la santé, psychologie des ressour-
ces humaines, psychologie du sport.
Contexte théorique :
Ce test part du principe que les mouvements sont contrôlés en utili-
sant le feed-back des informations sensorielles issues de l’exécution
de mouvements. Les écarts entre les valeurs de consigne et les valeurs
réelles sont mis en évidence, puis corrigés (principe de TOTE, le sigle
TOTE est issu de la cybernétique et signifie « test, operate, test, exit »).
Le temps nécessaire aux mouvements de coordination dépend essen-
tiellement de la quantité nécessaire de feed-back à prendre en compte
et à traiter. Deux facteurs différents sont évalués : la « performance de
coordination anticipée », qui se rapporte à la capacité de coordination
sensorimotrice à atteindre des objectifs fixés (la grandeur de consigne
est connue à l’avance) ; la « performance de coordination réactive »,
qui se rapporte à la capacité de coordination sensorimotrice à réagir
à des changements spontanés et imprévisibles de direction et de taille
spontanés et imprévisibles (capacité à anticiper des mouvements).
Réalisation :
On a choisi le pilotage d’une figure géométrique, un principe facile à
expliquer et ne pouvant guère être influencé par d’éventuelles expé-
riences antérieures.
À l’écran s’affiche un espace dans lequel se trouvent un objectif
(deux barres croisées vertes) et un objet à piloter (segment circulaire
jaune). Le segment circulaire réalise trois mouvements imprévisibles
dans des directions aléatoires (mais similaires pour tous les sujets de
test). Les quatre formes de tests sont précédées d’une phase inten-
sive de consignes et d’une phase d’entraînement.
Formes de test :
Il existe quatre versions du test :
S1 : version courte (screening ; 10 minutes) ;
Evaluation :
Les variables suivantes sont prises en compte : « Temps en posi-
tion idéale », « Moyenne de la déviation angulaire », « Moyenne
de la déviation horizontale » et « Moyenne de la déviation ver-
ticale ».
Fiabilité :
La cohérence interne se situe pour toutes les échelles au-dessus de
r=.90.
Validité :
Les résultats des analyses de corrélations statistiques et des com-
paraisons intergroupes (en tenant compte d’autres tests et de di-
vers critères externes) montrent de bonnes validités convergentes
et discriminantes du SMK. Pour la psychologie de l’aviation (sélec-
tion des pilotes) de l’Armée autrichienne, il existe de vastes études
de validité.
Normes :
Pour les versions du test S1-S3, des étalonnages de N=239 adultes,
classés par âge et par niveau de formation, sont disponibles. Pour
la version du test S4, il existe un échantillon de N=189 adultes per-
mettant de faire des comparaisons par sexe, par âge et par niveau
de formation.
Durée de passation :
De 15 à 25 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
© SCHUHFRIED GmbH
H. Bauer, G. Guttmann, M. Leodolter et U. Leodolter
S2 : version standard (15 minutes) ;
S3 : version longue (haute précision des mesures ; 20 minutes) ;
S4 : version spéciale avec pédales (10 minutes).

63
catalogueSTROOP Test d’interférence selon Stroop
Cet instrument permet une mesure juste et hautement fiable de
la capacité d’inhibition de réponses surapprises dans des énoncés
simples.
Utilisation :
Mesure de la disposition à l’interférence couleur-mot, c.-à-d. la pertur-
bation de la vitesse de lecture ou de la reconnaissance de la couleur
par des informations interférentes ; utilisable chez l’adulte.
Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psychologie
clinique & psychologie de la santé.
Contexte théorique :
La présente version du test d’interférence selon Stroop est une ap-
plication assistée par ordinateur du paradigme de l’interférence cou-
leur-mot de Stroop (1935). Ce paradigme suppose que la vitesse de
lecture d’un mot en couleur est moindre si le mot est écrit dans une
autre couleur. De manière analogue, la couleur de ce mot est désignée
moins rapidement si la couleur et le mot écrit en couleur ne se cor-
respondent pas. Deux conditions de tests sans interférence résultent
de ce paradigme :
1. la détermination de la vitesse de lecture (simple) d’un mot écrit en
couleur et
2. la détermination de la vitesse de reconnaissance d’une couleur.
Ces performances peuvent être mises en relation avec les deux condi-
tions d’interférence, à savoir :
1. la performance de lecture (simple) avec la condition de test interfé-
rence de couleur : la vitesse de lecture du mot en couleur est réduite
si le mot est écrit dans une autre couleur et
2. la condition interférence de mot, dans laquelle la reconnaissance de
la couleur est rendue plus difficile par le fait que le mot en couleur et
la couleur dans laquelle le mot est écrit ne sont pas les mêmes.
Réalisation :
La tâche consiste à appuyer le plus rapidement possible, mais de manière
correcte, sur le champ de saisie ou la touche couleur correspondants.
Formes de test :
Au total, quatre versions du test sont disponibles. Les versions S4, S7 et
S10 mesurent d’abord la « ligne de base » puis la « condition d’interfé-
rence ». Les trois versions de test diffèrent par le périphérique d’entrée
et la consigne donnée (dénomination verbale/dénomination par le sujet
pas nécessaire).
La version S8 distingue les items congruents (la couleur et la significa-
tion du mot correspondent) des items incongrus (la couleur et la signifi-
cation du mot ne correspondent PAS).
Evaluation :
Les variables principales sont la « tendance à l’interférence - lecture »
(c‘est la différence des médianes des temps de réaction de la « condition
d’interférence - lecture » et la « ligne de base -lecture ») et la « tendan-
ce à l’interférence - dénomination » (c’est la différence des médianes
des temps de réaction de la « condition d’interférence - dénomination »
et la « ligne de base - dénomination »). De plus, on mesure pour chaque
partie du test la « médiane du temps de réaction » et le « nombre de
réactions erronées ». Le protocole de test indique chaque réaction du
sujet avec le temps de réaction et l’évaluation des réactions.
Fiabilité :
Pour l’échantillon de référence, la fiabilité split-half se situe entre
r=0.85 et r=0.99.
Validité :
La validité du STROOP repose sur un grand nombre d’études comparatives
entre des groupes cliniques et des groupes de sujets sains (validation de
groupes extrêmes), mais également sur des études de validité convergen-
te et divergente. La présente version pour ordinateur a été développée
en respectant strictement le paradigme de l’interférence couleur-mot de
Stroop en prenant en compte les avancées scientifiques (p.ex. Bäumler,
1985). Il a été constaté ici que des patients présentant des lésions cérébra-
les avaient besoin de significativement plus de temps en condition d’inter-
férence et que le test de STROOP différencie les patients et les sujets sains
de manière fiable (cf. Perret, 1974 ; in Wittling, 1983 ; Beaumont, 1987).
Normes :
Pour la version S4, on dispose d’un échantillon de référence de N=254
sujets normaux. Pour la version S7 (N=343) et la version S8 (N=327),
on dispose de normes (représentatives) pour sujets normaux qui sont
composées pour les deux versions de données issues du laboratoire de
recherche de la société Schuhfried.
Durée de passation :
Environ 15 minutes
© SCHUHFRIED GmbH
G. Schuhfried
Tests d’aptitude spéciaux

64
ViennaTest System
VIGIL Vigilanz
VIGIL mesure le maintien de l’attention en situation de stimulation
monotone. L’appréciation de la vigilance au moyen de tâches d’obser-
vation monotones est très proche de la réalité, valide et très fiable.
Utilisation :
Appréciation de la performance d’attention, avec une sollicitation
continue, dans le sens d’une vigilance durable dans une situation
d’observation monotone ; utilisable à partir de 6 ans.
Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psycholo-
gie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de la santé, psy-
chologie des ressources humaines, psychologie du sport, psychologie
pédagogique.
Contexte théorique :
Les exigences de vigilance sont déterminées par les conditions suivan-
tes : pour une période de passation plus longue, on exige du sujet de
test une attention soutenue. Les signaux à observer apparaissent irré-
gulièrement et ne suscitent pas une attention machinale. Il en résulte
l’exigence d’une intensité de présentation des stimuli relativement bas-
se et d’une fréquence relativement faible des stimulations critiques. En
général, on propose 60 stimulations critiques par heure maximum. La
chute de la performance lors d’expériences de vigilance est expliquée
par une diminution du niveau d’activation du sujet de test et par l’aug-
mentation concomitante de la latence de réaction. D’après la théorie de
l’activation neurophysiologique, le cortex est insuffisamment stimulé
à la suite de la pauvreté des stimuli du système d’activation réticu-
laire montant. Pour maintenir certaines activités, l’écorce cérébrale
ne reçoit pas les impulsions d’éveil correspondantes, ce qui entraîne
une fatigue psychique et une diminution de l’efficience. C’est dans ce
contexte qu’est né le concept de surmenage par sous-stimulation.
Réalisation :
Un point brillant se déplace le long d’une orbite par petits sauts. Par-
fois le point exécute un double saut, ce à quoi le sujet de test doit
réagir en actionnant la touche de réaction.
Formes de test :
S1 : les différents points de l‘orbite sont représentés sur l‘écran en tant
que petits cercles. Cette forme ne différencie que dans le domaine des
performances en dessous de la moyenne (adaptée avant tout pour des
investigations avec des patients chez lesquels on suppose un trouble
considérable de la vigilance). Dans la version S1, la fréquence des sti-
mulations critiques est beaucoup plus importante que dans les versions
S2 et S4.
S2 : Dans cette version, aucune orbite n‘est affichée à l‘écran. Par con-
séquent, le sujet de test doit estimer si le point lumineux a effectué un
double saut (= stimulation critique) ou non. S4 : correspond à la version
S2, seulement la durée de passation a été étendue à 66 minutes.
Evaluation :
Les variables suivantes sont prises en compte : « Nombre de réponses cor-
rectes », « Nombre de réponses incorrectes », « Valeur moyenne des temps
de réaction des réponses correctes (en sec.) », « Augmentation des ré-
ponses correctes » et « Augmentation du temps de réaction des réponses
correctes » y compris les mesures de détermination correspondantes.
Fiabilité :
En fonction de la version du test et de l’échantillon de comparaison, on a
calculé comme fiabilité « Split-half » pour les principales variables les va-
leurs suivantes : Nombre de réponses correctes : r=.65 à r=.95 ; Nombre de
réponses incorrectes : r=.69 à r=.93, Valeur moyenne du temps de réaction
des réponses correctes : r=.87 à r=.99.
Validité :
La validité au sens de la validité de critère existe : tous les critères exigés
par les théories les plus essentielles pour la mesure de la vigilance sont
remplis. Les investigations pour la validité de groupes extrêmes menées
sur des patients présentant des lésions de l’hémisphère cérébral droit
présentent des résultats significativement plus mauvais que pour des
patients avec des lésions cérébrales comparables à gauche.
Normes :
S1 : échantillon adultes de N=292, échantillon enfants/adolescents
entre 6 et 17 ans de N=619, demandeurs d’emploi suédois de N=245,
clientèle de psychologie de la circulation de N=143 et patients neuro-
logiques de N=51.
S2 : échantillon témoin autrichien de N=271, échantillon patients psy-
chiatriques de N=111, demandeurs d’emploi suédois de N=490, candi-
dats suédois à un emploi technique de N=367.
S4 : pour la version du test S4, il existe des valeurs comparatives de
patients souffrant d’apnée du sommeil de N=114.
© SCHUHFRIED GmbHG. Schuhfried
Durée de passation :
De 30 à 70 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
Tests d’aptitude spéciaux

65
catalogueTests d’aptitude spéciaux
WAF Fonctions de la perception et de l’attention
La construction des tests basée sur la théorie permet aux méthodes
de test WAF de réaliser une étude différenciée de pratiquement toutes
les fonctions partielles de l’attention jugées actuellement comme
pertinentes.
Utilisation :
Mesure des fonctions partielles de l’attention, utilisable à partir de 7 ans.
Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psychologie
clinique, psychologie de la santé, psychologie de l’aviation, psycholo-
gie du sport
Contexte théorique :
Le modèle proposé par van Zomeren et Brouwer (1994) permet de résu-
mer différentes conceptions modernes sur la dimensionnalité de l’atten-
tion. Selon ce modèle, la différenciation entre les aspects d’intensité et
de sélectivité de l’attention, qui sont à différencier respectivement dans
des éléments plus spécifiques, fait partie des aspects centraux. L’aspect
de l’intensité de l’attention comprend les éléments Alerte et Vigilance,
des processus basiques de l’activation de l’attention à court terme et à
long terme, ou bien le maintien d’une telle activation. Dans l’aspect de la
sélectivité des processus de l’attention, le modèle fait la distinction entre
l’attention focalisée ou sélective et l’attention partagée.
L’orientation spatiale de l’attention représente une dimension supplé-
mentaire, indépendante (Posner et al., 1978, 1984), qui n’a pas encore été
prise en compte dans le modèle cité ci-dessus, mais qui a été intégrée
dans des taxonomies récentes (Sturm 2005).
Posner et Raichle (1994) ainsi que Fernandez-Duque et Posner (2001) dis-
tinguent trois réseaux de l’attention : a) Orienting (correspond au réseau
de l’orientation spatiale de l’attention), b) Vigilance (correspond à la di-
mension d’intensité) et c) Executive Attention (correspond à peu près à la
dimension de sélectivité).
Réalisation :
La batterie de tests WAF contient 6 méthodes de test, qui peuvent être
présentées indépendamment les unes des autres ou de manière combinée
en tant que batterie de tests. De plus, le WAFW permet de déterminer des
troubles sensoriels dans le cadre d‘un diagnostic différentiel.
WAFW – Pré-tests pour les fonctions de perception
WAFA – Alerte
WAFV – Vigilance/attention soutenue
WAFS – Attention sélective
WAFF – Attention focalisée
WAFG – Attention partagée
WAFR - Attention spatiale et champ de vision/extinction-Héminégligence
Pour chacun des tests WAF, différentes versions sont disponibles, qui per-
© SCHUHFRIED GmbH
W. Sturm
mettent de mesurer les dimensions de l’attention selon différentes moda-
lités de passation – ainsi, les tests WAF contiennent tous des sous-tests
pour une passation visuelle, auditive et intermodale. Certains sous-tests
de la batterie de tests WAF mesurent de manière séparée des aspects
automatisés et contrôlés de l’attention, les stimuli soit apparaissant da-
vantage par une augmentation de l’intensité (« popping out ») ou moins
par une diminution de l’intensité et nécessitant donc des processus « top-
down » cognitivement contrôlés. Les deux processus de l’attention sont
pertinents au quotidien, ils peuvent tous deux interagir et tous deux être
perturbés de manière sélective, p. ex. par une lésion cérébrale, dans la
mesure où ils sont basés sur des réseaux neuronaux distincts (Corbetta
& Shulman, 2002).
WAFW : Afin d’exclure que des troubles de la perception n’influencent le
traitement des stimuli utilisés dans le WAF ni n’empêchent d’établir un
diagnostic fiable de l’attention, le WAFW permet de déterminer avant le
début d’un examen si le niveau de performance du sujet est suffisant pour
la passation des tests WAF.
WAFA : Le WAFA mesure le temps de réaction par rapport à des sti-
muli visuels ou auditifs simples. Les stimuli sont présentés avec ou
sans stimulus d’avertissement dans la même modalité ou dans l‘autre
modalité du stimulus (alerte intrinsèque vs. phasique). Une normalisa-
tion particulière permet de mesurer des paramètres de fatigue ou de
résistance.
WAFV : Dans le WAFV, on présente au sujet des stimuli visuels ou auditifs,
qui, dans certains cas rares, perdent quelque peu en intensité. Le sujet doit
réagir à ces cas rares, qui représentent 25 % des stimuli dans le mode de
passation Attention soutenue et environ 5 % des stimuli dans le mode de
passation Vigilance.
WAFS :
Le sujet reçoit des stimuli pertinents et non pertinents dans une seule
ou dans les deux modalités de passation et doit réagir aux modifications
des stimuli pertinents tout en ignorant les stimuli non pertinents.

66
ViennaTest System
Version de test/sous-tests :
WAFW : 4 Versions de test
Une version pour la distinction de la luminosité, des formes, de la
hauteur du son, de l’intensité du son
WAFA : 6 sous-tests
Intrinsèque (visuel), phasique (visuel unimodal), phasique (intermo-
dal visuel/auditif), intrinsèque (auditif), phasique (unimodal auditif),
phasique (intermodal auditif/visuel)
WAFV : 4 versions de test, 2 versions courtes pour enfants et ado-
lescents
Une version de test pour la vigilance (visuelle), la vigilance (auditive),
l’attention soutenue (visuelle), l’attention soutenue (auditive). Une
version courte pour l’attention soutenue (visuelle) et l’attention sou-
tenue (auditive).
WAFS : 3 sous-tests
Unimodal (visuel), unimodal (auditif), intermodal
WAFF : 3 sous-tests
Unimodal (visuel), unimodal (auditif), intermodal
WAFG : 2 sous-tests
Unimodal (visuel), intermodal
WAFR : 5 sous-tests
Un sous-test avec 4 ou 8 positions de stimuli et un indice périphérique
ou central. De plus, un test pour le champ de vision/héminégligence
en conditions d’extinction.
Evaluation :
Pour tous les tests WAF, on dispose d’analyses des temps de réaction
ou des différents types d’erreur. Pour la plupart des variables, une
comparaison normative (percentiles et valeurs T) est effectuée.
Fiabilité :
Pour les tests WAF on obtient de très bonnes fiabilités pour les va-
Validité :
Une étude sur la validité de construit d’un échantillon de n=256 sujets,
le modèle théorique sur lequel est basée la batterie de tests WAF a pu
être validé empiriquement et limité vis-à-vis des modèles alternatifs.
Normes :
Pour tous les tests WAF, on dispose de normes représentatives de la
population de 295 adultes âgés entre 16 et 77 ans. Les normes sont
disponibles pour l’échantillon total mais également séparément se-
lon le niveau d’éducation. De plus, tous les tests WAF proposent des
scores bruts pour les variables principales corrigés par rapport aux
effets de l’âge, ce qui représente une méthode très efficace de l’éta-
lonnage de l’âge.
On dispose également d’étalonnages d’enfants et d’adolescents de
N=270 âgés de 7 à 17 ans.
Durée de passation :
La durée de passation pour les différents tests WAF est relativement cour-
te. Il est donc possible de construire des batteries de tests même pour des
questionnements plus complexes, sans surcharger le sujet par rapport au
temps et à la motivation. En règle générale, il ne sera pas nécessaire de
faire passer chaque test dans toutes les modalités de stimulation. C’est
l’utilisateur qui doit en décider en prenant en compte les informations
dont il dispose sur les troubles que présente le patient. Les résultats de
test ne peuvent être interprétés de manière inconditionnelle que si le su-
jet/patient dispose des prérequis sensoriels et moteurs nécessaires à une
passation irréprochable du test.
WAFW : environ 2 min par pré-test
WAFA : environ 5 min pour chaque sous-test
WAFV : entre 15 et 30 min selon la version de test
WAFS : environ 8 min pour chaque sous-test
WAFF : environ 10 min pour chaque sous-test
WAFG : environ 12 min pour chaque sous-test
WAFR : environ 5 min par version de test
WAFF : En fonction du sous-test, on présente au sujet des stimuli soit vi-
suels, soit auditifs devant des stimuli détournant l’attention. Si deux mo-
difications des stimuli pertinents définies au préalable apparaissent l’une
après l’autre, le sujet doit réagir en ignorant les autres stimuli.
WAFG : Le sujet reçoit des stimuli sur deux canaux visuels ou un canal
visuel et un canal auditif. Il doit surveiller en permanence les deux canaux
pour voir si l’un des deux stimuli a changé deux fois de suite.
WAFR : L’orientation spatiale de l’attention est mesurée par 4 ou 8 po-
sitions spatiales dans une tâche similaire au paradigme de Posner. On
utilise des indices spatiaux périphériques (exogènes) et centraux (endo-
gènes). Dans l’examen de l’héminégligence, les stimuli sont présentés à
différentes positions dans le champ visuel droit ou gauche ou simulta-
nément à des positions équivalentes dans les deux champs de visons
(condition d’extinction).
WAF Fonctions de la perception et de l’attention
Remarque :
Pour la passation des sous-tests auditifs et intermodaux des tests
WAF, un casque-micro USB standardisé est nécessaire.
Tests d’aptitude spéciaux
riables principales – surtout en prenant en compte la durée limitée
du test.
WAFA : selon le sous-test entre =0.93 et =0.98
WAFV : selon la version de test entre =0.96 et =0.99
WAFS : selon le sous-test entre =0.94 et =0.97
WAFF : selon le sous-test entre =0.93 et =0.97
WAFG : selon le sous-test entre =0.96 et =0.97
WAFR : selon la version de test entre α=0.88 et α=0.97

67
catalogueTests d’aptitude spéciaux
ZBA Anticipation du temps et du mouvement
Nouveau procédé pour l’estimation de la capacité d’évaluer des vitesses
et mouvements dans l’espace. Cette capacité est extrêmement perti-
nente, avant tout dans la psychologie de la circulation.
Utilisation :
Estimation de vitesses et mouvement d’objets dans l’espace.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie de l’aviation, psychologie du sport.
Contexte théorique :
Une fonction importante dans de nombreux secteurs d’activité mo-
dernes est l’aptitude d’une personne à anticiper un mouvement et
à évaluer correctement le mouvement d’objets dans l’espace. Cette
aptitude s’avère particulièrement importante dans les domaines ci-
tés plus haut. Du fait que la dimension « Estimer les mouvements »
ne peut guère être évaluée de manière conventionnelle, la procédure
ZBA a été mise au point dans le Vienna Test System.
Réalisation :
Sur l’écran apparaît une bille verte qui bouge lentement. À un moment
imprévu, la bille disparaît et deux lignes rouges apparaissent. L’une
d’elles se trouve à l’endroit où la bille vient de disparaître. L’autre ligne
est la ligne d’arrivée. Pour mesurer l’anticipation du temps, le moment
de la réapparition de la bille à la ligne d’arrivée doit maintenant être
prédit. À cet effet, le sujet de test appuie sur une touche au moment où
il estime que la bille aurait dû atteindre la deuxième ligne.
Pour mesurer l’anticipation du mouvement, le sujet de test doit indi-
quer en plus à quel endroit la bille franchira la ligne d’arrivée. Pour cela,
le sujet de test doit, au moyen de deux touches, placer une flèche à l’en-
droit où il pense que cela se produira. Un feed-back sur la performance
du sujet de test est donné uniquement pendant la phase d’instruction.
Lors de la phase de test, le sujet de test ne reçoit aucun feed-back.
Dans la version longue S1 comme dans la version courte S2, la difficulté
des tâches varie.
Formes de test :
Il existe une version longue (S1) de 48 items, une version courte (S2)
de 12 items, une version linéaire (S3) de 8 items et une version li-
néaire d’estimation du temps uniquement (S4) de 30 items.
Evaluation :
Anticipation du temps : l’erreur temporelle est enregistrée comme dif-
férence temporelle en secondes (au centième de seconde près). Anti-
cipation du mouvement : l’erreur de lieu est enregistrée comme écart
du point visé exact, sous forme de points d’image. On calcule cette
valeur caractéristique uniquement pour les versions du test S1 à S3.
Fiabilité :
Les fiabilités existantes (cohérence interne) de la version longue, no-
tamment pour l’anticipation du temps, sont très élevées et se situent
entre r=.92 et r=.98. Les fiabilités existantes (cohérence interne) de la
version longue pour l’anticipation du mouvement se présentent de la
manière suivante : médiane de la déviation de direction au total r=.76,
médiane de la déviation de direction pour un trajet linéaire r=.69, mé-
diane de la déviation de direction pour un trajet complexe r=.72, mé-
diane de la déviation de direction pour un trajet sinusoïdal r=.62.
Validité :
Il existe actuellement des études de validité avec une version anté-
rieure de la procédure de test. Les résultats d’une étude d’évaluation
effectuée au moyen d’un essai de conduite montrent que la suresti-
mation de distances pose plus de problèmes eu égard au comporte-
ment réel dans la circulation routière que la sous-estimation.
Normes :
Pour toutes les versions, il existe des échantillons témoins représen-
tatifs de N=271 à N=433, également disponibles séparément par âge
et par sexe.
© SCHUHFRIED GmbH
H. Bauer, G. Guttmann, M. Trimmel, M. Leodolter et U. Leodolter
Durée de passation :
De 5 à 25 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).

68
ViennaTest System
Méthode questionnaire
Inventaires de la structure
Ce test permet une appréciation fiable des trois facteurs de la per-
sonnalité, à savoir l’extraversion, l’émotivité et le goût de l’aven-
ture, d’après Eysenck. L’un des facteurs les plus remarquables de
ce test est la structure extrêmement stable de ces derniers dans
les différentes sphères culturelles.
Utilisation :
Questionnaire de personnalité multidimensionnel et modulaire pour
évaluer les trois dimensions suivantes selon Eysenck : extraversion,
émotivité et aventurisme.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie
de la circulation, psychologie de l’aviation, psychologie du sport.
Contexte théorique :
EPP6 est un questionnaire multidimensionnel fondé sur la théorie de
la personnalité de Eysenck. En raison du grand nombre de facteurs
que comprend ce modèle, les facteurs extraversion, névrosismes
et psychoticisme élaborés par Eysenck s’intègrent parfaitement à
la structure du « modèle à cinq facteurs ». Ces facteurs universels
permettent d’étudier certains traits de personnalité de plus près.
Ceux-ci ne deviennent pas obsolètes ; au contraire, ils sont mis en
valeur. Les trois dimensions mentionnées dans EPP6, à savoir l’extra-
version, l’émotivité (névrosisme) et l’aventurisme (psychoticisme),
sous-tendent cette théorie et résument chacune les valeurs de sept
sous-échelles. Par ailleurs, le questionnaire a été complété par une
échelle de sincérité.
Réalisation :
À l’issue d’une phase générale d’instruction, les items du test sont
présentés les uns après les autres. Le sujet donne sa réponse sur
une échelle à trois niveaux (oui, non, ne sais pas). Une fois qu’il a ré-
pondu, l’item suivant apparaît instantanément. Les items précédents
peuvent être corrigés.
Formes de test :
Evaluation :
Les valeurs brutes de toutes les sous-échelles, l’échelle de sincé-
rité et le nombre de réponses « ne sais pas » sont pris en compte.
Les valeurs brutes des trois dimensions sont calculées à partir des
échelles respectives fournies.
Fiabilité :
Les valeurs de fiabilité (cohérence interne) de la version de test
S1 s’étendent de .56 (fermeté) à .85 (infériorité, tristesse) chez les
hommes et de .41 (fermeté) à .89 (tristesse) chez les femmes. Dans la
version de test S2, les valeurs s’étendent de .68 (irresponsabilité) à
.89 (tristesse) chez les femmes et de .74 (assurance) à .85 (tristesse)
chez les hommes.
Validité :
Des recherches analytiques factorielles ont révélé l’existence d’une
structure distincte à trois facteurs. Le facteur Émotivité explique 27,2
% de la variance, le facteur Aventurisme 17,9 % et le facteur Extraver-
sion 10,1 % (total : 55,1 %). Eysenck, Barrett, Wilson & Jackson (1992) et
Costa & McCrae (1995) ont obtenu les mêmes résultats. De plus, Costa
& McCrae (1995) ont proposé des solutions factorielles alternatives
particulièrement intéressantes pour la théorie des cinq facteurs. La
validité factorielle de EPP6 se maintient à travers différentes cultures
et catégories d’âge, avec une structure factorielle très similaire dans
ces différents échantillons (Eysenck, Wilson & Jackson, 2000).
Normes :
Pour toutes les sous-échelles et dimensions, les normes sont in-
diquées en rangs percentiles et en valeurs T. L’échantillon stan-
dardisé de la version papier-crayon de EPP6 utilisé pour ce test
comprend n=1394 sujets.
Durée de passation :
© SCHUHFRIED GmbH
H. J. Eysenck, G. D. Wilson & C. J. Jackson
La version standard S1 comporte 440 items composés de 21 sous-
échelles ; la version courte S2 comporte 200 items de 9 sous-échelles.
De 20 à 55 minutes en fonction de la version du test (consignes et
exemples inclus).
EPP6 Profil de personnalité Eysenck
de la personnalité

69
catalogueTests de personnalité spéciaux
AVEM Modèle d‘expérience et de comportement appliqué au travail
L’AVEM est un instrument diagnostique qui permet d’évaluer le
comportement et l’expérience face aux exigences professionnelles,
en tenant compte de l’aspect de la santé. Il repose sur la détermi-
nation d’un modèle d’exigences personnalisé.
Utilisation :
La procédure sert avant tout au dépistage précoce de risques pour la
santé ainsi qu’à la justification et la division des mesures préventives
d’intervention liée aux personnes et aux conditions. Elle s’utilise ainsi
principalement dans le domaine du développement de la personnalité,
l’organisation du travail, la réinsertion professionnelle et la consulta-
tion psychologique sanitaire et clinique.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources
humaines, psychologie de la santé, psychologie clinique.
Contexte théorique :
L’AVEM ne se contente pas d’évaluer les symptômes de surmenage s’ex-
primant par des déficits et des douleurs physiques et psychiques. Il s’inté-
resse plutôt à la manière dont les êtres humains font face à des situations
exigeantes et organisent leurs propres exigences. De par cette approche,
l’AVEM renvoie principalement aux théories de la préservation des ressour-
ces (Antonovsky (1987).
Structure et contenu : Le procédé se compose de 11 dimensions à
fondement théorique, obtenues par analyse des facteurs : Signification
subjective du travail, Ambition professionnelle, Disposition à se donner,
Perfectionisme, Capacité de distanciation, Tendance à la résignation en
cas d’échec, Résolution offensive des problèmes, Paix et équilibre inté-
rieurs, Réussite professionnelle, Satisfaction dans la vie, Expérience de
soutien social. Les interrelations de ces dimensions sont exprimées par
la suite dans quatre modèles de comportement et d’expérience : mo-
dèle G (santé), S (ménagement), A (risque au sens de l’autosurmenage)
et B (risque au sens de la résignation).
Réalisation :
Après l’instruction, les items sont présentés successivement à l’écran.
Le sujet de test saisit ses réponses sur une échelle à cinq niveaux,
codée verbalement et graphiquement (partant de est complètement
exact et allant jusqu’à n’est pas exact du tout). Il est permis de sauter
des items et de procéder à une correction unique. Tous les items res-
tés sans réponse sont présentés une nouvelle fois en fin de test.
Formes de test :
Evaluation :
Fiabilité :
AVEM présente dans toutes les échelles une cohérence interne élevée
(Alpha de Cronbach entre .78 et .87 pour la version standard et entre
.75 et .83 pour la version courte). Conformément aux attentes, les
coefficients de stabilité sont moins élevés. Ils permettent de recon-
naître une changeabilité des caractéristiques en fonction de la pé-
riode et de la variabilité des conditions ambiantes. Il est donc garanti
qu’avec AVEM, on peut obtenir des mesures fiables et simultanément
sensibles aux changements. Ainsi, l’utilisation répétée de la procé-
dure permet de refléter les modifications conditionnées par le travail
et l’intervention 8au niveau des échelles et des modèles).
Validité :
L’AVEM est un procédé entièrement validé. La validité est prouvée par des
résultats à plusieurs niveaux. Premièrement, il faut mettre en avant une
structure claire de facteurs et de clusters qui corresponde à l’intention de
la mesure et soit reproductible sur les différents échantillons. Deuxième-
ment, on a pu confirmer, pour les différentes échelles, des relations perti-
nentes en ce qui concerne le contenu, avec des caractéristiques d’autres
procédés. Troisièmement, pour la santé, on a pu prouver de façon convain-
cante la pertinence des quatre modèles de comportement et d’expérience
en s’appuyant sur une multitude de critères intérieurs et extérieurs.
Normes :
Il existe deux types d’étalonnages. Prenons tout d’abord les normes qui se
rapportent aux valeurs d’échelle. Pour les deux versions (standard et cour-
te), elles se présentent sous forme d’échantillons réunissant différents
groupes professionnels, des professions spécifiques, des étudiants ou ap-
prentis et des patients. On distingue également les échantillons allemands
des échantillons autrichiens. Au total, les normes ont été recueillies sur un
échantillon de 31 979 personnes. Deuxièmement, la similitude définissable
pour chaque personne à l’aide des quatre modèles de référence G, S, A et
B (exprimés par la probabilité de correspondance) représente également
une norme. On obtient ainsi une déclaration sur l’ampleur du comporte-
ment ou de l’expérience favorables ou dangereux pour la santé.
Durée de passation :
© SCHUHFRIED GmbH
Uwe Schaarschmidt et Andreas W. Fischer
Il existe une version standard de 66 items (6 par dimension) et une
version courte AVEC-44 de 44 items (4 par dimension).
Environ 12 minutes pour la version standard et environ 8 minutes
pour la version courte
Méthode questionnaire
La sortie imprimée comprend un tableau des résultats avec les valeurs
brutes et standard pour les 11 échelles et le profil de test individuel. Par
ailleurs, on détermine pour chaque personne la similitude de son profil
avec l’un des quatre profils de référence susmentionnés (modèles), à
l’aide du calcul de probabilités de correspondance.

70
ViennaTest System
AVIS Comportement agressif dans le domaine de la circulation routière
L’AVIS est une méthode valide qui permet l’évaluation de comporte-
ments agressifs sur la route. La particularité de cette méthode repose
sur le fait d’opposer situations normales et situations de stress.
Utilisation :
Cette méthode est destinée à la mesure de l’amplitude et de la fré-
quence de comportements agressifs dans le domaine de la circula-
tion routière.
Principal domaine d’application : psychologie de la circulation.
Contexte théorique :
Le présent test est basé sur la déduction théoriquement fondée de
dimensions relatives à l’agression, qui ont été validées par analyse
factorielle.
Réalisation :
La version standard S1 de l’AVIS contient au total 130 items de test.
Parmi eux, 65 items sont présentés au cours d’une première session
avec une consigne standard. Dans une deuxième session, les mêmes
65 items sont présentés en situation de stress. La version courte S2
comporte uniquement la première session.
Le sujet dispose de 8 catégories de réponses pour répondre aux items
(de très rarement à très souvent). Il saisit ses réponses à l’aide du cla-
vier spécial, de la souris, du clavier d’ordinateur ou d’un écran tactile.
Il est possible d’apporter une correction unique par item et de sauter
des items. Tous les items non répondus sont représentés à la fin de la
session, mais il n’y a pas d’obligation de réponse. Dans la version S1,
cette présentation est suivie directement par la présentation d’une
consigne de stress, puis les items sont présentés à nouveau.
Formes de test :
Evaluation :
La version S2 et la première partie du test AVIS en version S1 mesu-
rent l’amplitude et la fréquence de comportements agressifs dans
le domaine de la circulation routière. La version standard S1 mesure
par ailleurs la différence entre première et deuxième passation, cet
indicateur étant utilisé pour la mesure de la tendance de donner des
réponses socialement désirables.
Fiabilité :
La cohérence interne de la méthode a été calculée par l’Alpha de
Cronbach. La cohérence interne (calculée à l’aide des échelles)
s’élève à r=0.96 pour les conditions normales et à r=0.97 pour les
conditions de stress.
Validité :
Pour l’AVIS, des études complexes ont été menées concernant la va-
lidité de construit et de critères, voir Herzberg (2001a) pour la syn-
thèse.
La validation de construit est basée sur l’analyse des différences in-
terindividuelles dans les résultats de tests, sur des études pour la
validité discriminante et convergente de l’AVIS et des analyses facto-
rielles communes aux méthodes divergentes et proches en termes de
validité. Pour cela, nous avons utilisé des tests psychométriques, des
méthodes d’interprétation, des méthodes spécifiques à la circulation
ainsi que des évaluations par des tiers. La validité du construit de
l’AVIS a pu être démontrée. Les critères sont le nombre d’avertis-
sements et de sanctions pris, le nombre actuel de points ainsi que
le nombre de points au registre central de la circulation de Flens-
burg durant les trois dernières années, le nombre total d’accidents,
le nombre d’accidents causés par la personne elle-même ainsi que le
nombre de retraits de permis. À cause des caractéristiques de distri-
bution et de la problématique de fiabilité générale des critères (Kle-
belsberg, 1982), l’analyse des relations entre les échelles de l’AVIS et
les critères a été effectuée à l’aide de modèles de ressemblance de la
structure. Cela a permis de démontrer des relations statistiquement
significatives entre l’AVIS et tous les critères.
Normes :
Actuellement, seules des normes pour la version standard S1 sont dis-
ponibles. Pour toutes les variables, on dispose de normes globales, de
normes liées à l’âge et à l’éducation, provenant d’un échantillon de
N=342 personnes. Pour la version courte S2, on ne dispose actuelle-
ment que des normes de la version standard, une norme spécifique
pour la version S2 est en cours d’élaboration.
Durée de passation :
© SCHUHFRIED GmbH
P. Yorck Herzberg et J. Guthke
Au total, deux versions du test sont disponibles :
Version standard (S1) : instruction standard et instruction en situation
de stress
Version courte (S2) : consigne standard seule
Selon la version du test, cette durée varie entre 8 et 25 minutes
(consignes et exemples compris).
Méthode questionnaire
Tests de personnalité spéciaux
Les deux versions mesurent les variables suivantes : l’agression in-
strumentale, la colère, le manque d‘égards, la violence gratuite, le
négativisme, la désirabilité sociale ainsi qu’un score global pour les
échelles sans désirabilité sociale (existe dans la version standard
aussi bien en situation normale qu’en situation de stress). La versi-
on standard S1 permet également de mesurer les différences entre
conditions normales et conditions de stress pour chaque échelle.

71
catalogueTests de personnalité spéciaux
FABA Questionnaire d’analyse de la capacité de gestion des exigences en fonction de la charge
La méthode permet une mesure fiable des aspects relatifs à la
santé de la régularisation des actions dans les exigences de travail.
Elle se distingue surtout par le fondement théorique et la généra-
lité des échelles.
Utilisation :
Le FABA est un questionnaire qui prend en compte des données com-
portementales relatives à la santé dans la gestion des exigences du
travail (schémas du comportement déclencheur de stress, comporte-
ment de type A).
Principaux domaines d‘application : psychologie de la santé, psy-
chologie clinique, psychologie des ressources humaines.
Contexte théorique :
L’outil a été développé au cours d’une polémique sur le concept du
type A en psychologie de la santé et psychologie du comportement.
Le comportement de type A est décrit comme un schéma comporte-
mental de régulation inefficiente du comportement, potentiellement
dangereux pour la santé.
Dans les révisions et réductions répétées du questionnaire, les fac-
teurs suivants sont apparus comme consistants :
1. « incapacité de repos/engagement excessif au travail »,
2. « ambitions excessives de planification »,
3. « impatience »,
4. « aspiration à la domination »
En particulier, le diagnostic de troubles du repos et des ambitions de
planification et de contrôle extrêmes, s’est avéré être un prédicateur
de dégradations de la santé.
Réalisation :
Après l’instruction, les items sont présentés l’un après l’autre sur
l’écran. Le sujet indique ses réponses sur une échelle à quatre ni-
veaux (de « Je refuse cela fortement » à « Je suis fortement d’accord
»). Une correction simple de la réponse n’est pas possible. Tous les
items non répondus sont reproposés à la fin du test, mais il n’y a pas
d’obligation de réponse.
Formes de test :
Evaluation :
On calcule la somme des items associés à partir des valeurs brutes
des quatre facteurs. La version papier comprend un tableau de ré-
sultats avec les valeurs brutes et standard pour toutes les échelles,
et le temps de traitement, ainsi qu’un profil de test et un protocole
de test des réponses des sujets (en option).
Fiabilité :
Les échelles du FABA atteignent des coefficients de cohérence in-
terne (Alpha de Cronbach) entre r=.56 et r=.79 sur un échantillon
total de N=865. La fiabilité test-retest sur une année a atteint r=.65
et r=.74 sur un échantillon de patients de N=130, et r=.58 et r=.80
sur un échantillon au hasard de N=41, après deux mois.
Validité :
Le FABA corrèle avec les échelles courtes du type A selon Bortner
et Sales, ce qui peut être considéré comme un signe de validité
convergente. La validité des critères a été examinée à travers les
corrélations avec les caractéristiques du comportement et des acti-
vités, des données de l’état de santé et des paramètres d’activations
physiologiques. Dans de nombreux examens individuels, des relations
significatives ont été démontrées, en particulier entre une incapacité
de repos accrue et une ambition de contrôle élevée, ainsi qu’entre
une santé mentale limitée et une activation physiologique élevée (en
particulier une tension élevée). De tels liens ont même été démontrés
chez des sujets âgés de 20 ans. Richter et al. (1999) ont pu démontrer
dans une étude interne la validité de construction par analyse fac-
torielle (méthode de composants principaux avec rotation varimax)
et croiser cette validité avec un échantillon indépendant d’un autre
pays. Ceci intervient en faveur de la validité de construction et de la
généralité des échelles.
Normes :
FABA a été étalonné à l’aide d’un échantillon de N=316 personnes
âgées de 16 à 83 ans.
On dispose également des normes de la version papier-crayon qui
comprennent N=865 personnes réparties par âge et par sexe.
Durée de passation :
© SCHUHFRIED GmbH
P. Richter, M. Rudolf et C. F. Schmidt
Il existe une version courte S1 de 20 items et une version longue S2 de
44 items.
Version courte S1 : environ 5 minutes, version longue S2 : environ
10 minutes.
Méthode questionnaire

72
ViennaTest System
IVPE Inventaire des traits de personnalité pertinents dans le domaine de la circulation routière
L’IVPE est un inventaire pluridimensionnel de la personnalité, qui
permet de mesurer de manière fiable et juste les traits de person-
nalité stipulés par la loi pour l’évaluation de la volonté d’adaptation
à la circulation.
Utilisation :
L’IVPE est destiné à la mesure des traits de personnalité pertinents
dans le domaine de la circulation routière : le Sensation Seeking, le sens
des responsabilités sociales, le contrôle de soi et la stabilité psychique
dans le cadre d’une évaluation en psychologie de la circulation.
Principal domaine d’application : psychologie de la circulation.
Contexte théorique :
Cet inventaire est un test de personnalité assisté par ordinateur pour
la mesure des traits de personnalité pertinents dans le domaine de la
circulation routière : le sens des responsabilités sociales, le contrôle
de soi, la stabilité psychique et le Sensation Seeking. Le comporte-
ment social sur la route est considéré principalement par rapport à
la capacité et la motivation de respecter des normes et des règles.
La mesure du sens des responsabilités sociales est basée sur le mo-
dèle à trois éléments sur l’attitude vis-à-vis des valeurs sociales de
Stahlberg et Frey (1990). La General Theory of Crime de Gottfredson
et Hirschi (1990) constitue la base de la construction des items de
l’échelle du contrôle de soi. Le neuroticisme, qui est défini comme
étant le contraire de la stabilité psychique, est mesuré par des traits
de personnalité qui caractérisent au mieux cette dimension latente
de la personnalité, selon Ostendorf (1990). Le construit Sensation
Seeking est mesuré à l’aide d’une échelle qui a été construite en ré-
férence aux sous-dimensions Thrill and Adventure Seeking postulées
par Zuckerman (1994). Le choix de cette sous-échelle est fondé sur sa
signification pour un comportement routier sûr (cf. Jonah, 1997).
Réalisation :
Le sujet testé estime lui-même dans quelle mesure certains énoncés,
issus des sphères de vie circulation, loisirs et travail, s’appliquent à
lui. La saisie des réponses se fait à l’aide du clavier spécial, de la
souris, du clavier d’ordinateur ou de l’écran tactile sur une barre de
réponse à marquage mobile. Une correction de l’item précédent est
possible.
Formes de test :
Evaluation :
La saisie analogue des réponses est prise en compte par le logiciel
d’évaluation dichotom, des distributions différentes des échelles
analogues pouvant être mises en place pour chaque échelle, afin
d’aller à l’encontre d’une tendance vers des réponses socialement
désirables. Les variables suivantes sont mesurées : la stabilité psy-
chique, le sens des responsabilités, le contrôle de soi et la recher-
che de sensations/d’aventures. L’édition des résultats se fait pour
toutes les échelles en valeurs brutes, valeurs T et percentiles.
Fiabilité :
La fiabilité au sens d’une cohérence interne est indiquée pour chaque
échelle, dans la mesure où le modèle de Rasch s’applique.
Validité :
La validité du construit des différentes échelles peut être admise
grâce à l’application du modèle de Rasch et de la construction des
items théoriquement fondée (Herle, 2004).
La validité des critères a été démontrée dans une étude comparative
de personnes ayant une disposition élevée vs. basse d’être exposées
à des accidents (Herle, 2004). Sommer et al. (2004) ont pu montrer
par ailleurs qu’il était possible de différencier de manière significative
des conducteurs sans accidents des personnes performantes selon le
§ 14 (2) FSG-GV (décret autrichien sur les règles de santé par rapport
au permis de conduire), qui ont été adressées à un centre d’évalua-
tion en psychologie de la circulation sur la base de leurs résultats
à l‘IVPE. D’autres études de validité en psychologie de la circulation
confirment la validité suffisante de ce test.
Normes :
Il existe pour l’IVPE un échantillon de référence représentatif de
N=360 personnes.
Durée de passation :
© SCHUHFRIED GmbH
M. Herle, M. Sommer, M. Wenzl et M. Litzenberger
Il existe une version du test.
Cette durée est d’environ 15 minutes (consignes et exemples inclus).
Méthode questionnaire
Tests de personnalité spéciaux

73
catalogueTests de personnalité spéciaux
SKASUK Échelles pour l’orientation du service et des clients
Cette méthode est particulièrement bien adaptée à la mesure de
l’orientation client et service, surtout grâce à la taille importante
de l’échantillon d’étalonnage.
Utilisation :
Saisie de la qualification et de l’aptitude pour des activités dans le
domaine de l’orientation des clients.
Principal domaine d’application : psychologie des ressources
humaines.
Contexte théorique :
Le but du développement du procédé était la création d’un instrument
diagnostique pour saisir la qualification et l’aptitude de personnes
pour des activités dans le domaine de l’orientation des clients par le
recueil de leurs attitudes et intérêts dans ce domaine. Ce faisant, on
s’est basé sur des concepts éprouvés, qui s’appuient sur des auto-as-
sertions des personnes testées. D’après Stratemann (1991) et Kumpf
(1990) la situation de l’employé dans le service et la vente peut être
modélisée en tant qu’action ou d’après Zimolong & Sonnenberg (1986)
en tant que communication. Du point de vue du diagnostic d’aptitude
résultaient respectivement des constructions, qui ont été définies au
sens de la théorie classique des tests et vérifiées d’après des critères
de qualité.
Les échelles saisissent des concepts basés sur la motivation et sur
la compétence sous forme de caractéristiques personnelles relative-
ment stables dans le temps. Le procédé consiste en 94 items qui peu-
vent être attribués à 8 échelles. Les échelles d’extroversion, d’empa-
thie, de Self-Monitoring et de tolérance à la frustration mesurent les
capacités requises en vue d’un comportement orienté vers le client.
Avec les quatre échelles restantes, on saisit avant tout les facteurs
de motivation : aspiration à la reconnaissance sociale, motivation à la
performance, motivation d’assistance et dominance.
Réalisation :
Après l’instruction les questions sont présentées successivement à
l’écran. Le sujet de test répond sur un continu à quatre niveaux qui va
de « correspond parfaitement » à « ne correspond absolument pas ».
Une correction unique de chaque item est autorisée. Sauter un item
n’est pas possible.
Formes de test :
Evaluation :
Es werden die Rohwerte aller Skalen und die Antwortzeit für jedes
Les valeurs brutes de toutes les échelles et le temps de réponse
pour chaque item sont saisis. La saisie papier comprend un tableau
des résultats avec les valeurs brutes et standard pour toutes les
échelles et le temps de traitement ainsi qu’en option un profil de
test et un protocole d’analyse des items des entrées du sujet de
test.
Fiabilité :
Les coefficients de consistance (alpha de Cronbach) des 8 échelles se
situent entre r=.50 et r=.79.
Validité :
Les résultats concernant la validité de la construction et du pronostic
sont en train d’être examinés, de la même manière le rôle spécifi-
que de certaines constructions lors du pronostic de la qualification
et de l’aptitude pour certaines fonctions professionnelles, p. ex. via
des modèles configuraux. Dans un échantillon de 370 employés de
banque dans le domaine du conseil en investissement, on a constaté
des corrélations significatives entre les échelles du SKASUK et les
échelles du MMG (grille multi-motivationnelle).
Normes :
Il existe des normes d’échantillon témoin représentatif de la population
globale d’une étendue de N=306. Ces données ont été recueillies en
2003 dans le laboratoire de recherche de la société Schuhfried GmbH.
De la même manière, une standardisation s’est déroulée à partir de
différents échantillons venant de projets de consultation. On dispose
actuellement de données de N=1654 personnes âgées de 17 à 35 ans.
Durée de passation :
© SCHUHFRIED GmbH
H.-G. Sonnenberg
Il existe une version du test.
20 minutes environ.

74
ViennaTest System
Tests de personnalité objectifs
AHA Attitudes au travail
Test de personnalité objectif, infalsifiable pour l’enregistre-
ment des facteurs impulsivité/réflexivité ainsi que le niveau
d’exigence, la motivation à la performance et la frustration à la
tolérance.
Utilisation :
Les sous-tests « Attitudes au travail » composent une batterie de
tests objective pour l’enregistrement de différentes dimensions de la
personnalité au moyen du traitement de tâches simples.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressour-
ces humaines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.
Contexte théorique :
Le test AHA est un procédé objectif dans l’esprit de R.B. Cattell
permettant d’examiner aussi bien le style cognitif « Impulsivité/Ré-
flexivité » que les éléments psychologiques de motivation « Niveau
d’exigence », « Motivation à la performance » et « Tolérance à la
frustration ». L’évaluation de la motivation au travail se base sur des
évaluations de McClelland et Atkinson.
Réalisation :
Le sous-test « Comparer des superficies » évalue l’Impulsivité/Ré-
flexivité. Pour déterminer la taille de deux surfaces présentées simul-
tanément, le sujet dispose de trois possibilités (à droite/à gauche/pas
de décision). Le second sous-test « Codifier des symboles » mesure le
niveau d’exigence et la tolérance à la frustration. Les sujets doivent
associer des figures abstraites à une icône selon un code-clé prédé-
terminé et établir un pronostic de leurs performances. De plus, ils re-
çoivent un feedback. Le troisième sous-test « Distinguer des figures
» mesure la motivation au travail. La tâche des sujets de test consiste
à identifier, dans une ligne de symboles, la figure qui ne s’accorde
pas avec les autres.
Formes de test :
Il existe une version du test.
Evaluation :
Dans le sous-test « Comparer des superficies », trois valeurs clés
sont évaluées : Exactitude, Esprit de décision et Impulsivité/Ré-
flexivité. Dans le sous-test « Codifier des symboles », les valeurs
clés sont : Niveau de performance, Niveau d’exigence, Tolérance à
la frustration, Moment de performance maximum et Écart final. Le
dernier sous-test « Distinguer des figures » évalue la valeur clé de
la motivation au travail.
Fiabilité :
Selon les auteurs, la détermination d’une erreur de mesure standard
n’est pas pertinente pour ce test
Validité :
En raison de la déduction théorique approfondie des paramètres du test, on
peut partir du principe d’une validité du contenu. Ebenhöh (1994), Kubinger
(1995) et Frebort (2002) ont pu démontrer que certains paramètres du test
différencient significativement entre ceux des employés ou respectivement
étudiants qui ont du succès ou pas. Conformément à la théorie, les expres-
sions de la valeur nominale différentes représentaient dans les trois études
un avantage. Par ailleurs, Kubinger & Hofmann (1998) ont pu montrer dans
une étude d’analyse des facteurs que l’« Impulsivité/Réflexivité » va de pair
avec l’Extraversion, alors que la « Tolérance à la frustration » a un rapport
avec le sérieux.
Par contre, la « Motivation à la performance » semble former un facteur
propre qui n’est pas couvert par les « Grands Cinq ». Wagner-Menghin (2003)
rapporte les résultats d’une étude pour l’identification de trois types moti-
vationnels.
Normes :
II existe un étalonnage représentatif (n=231). Il existe également un
échantillonnage d’évaluation (n=314) composé majoritairement d’étu-
diants et d’employés, mais qui n’est pas représentatif. Par ailleurs, il
existe un étalonnage de candidats à des postes de l’entreprise NOKIA
(n=498). À l’exception du « Moment de performance maximum », les
percentiles et les valeurs T sont indiqués.
© SCHUHFRIED GmbH
K. Kubinger et H. Ebenhöh
Impartialité :
De nombreuses études ont prouvé l’impartialité du test (p. ex. Kubinger, 1995 ;
Hofman & Kubinger, 2001 ; Benesch, 2003 ; Greifes, 2003).
Durée de passation :
De 35 à 60 minutes maximum (consignes et exemples inclus).

75
catalogueWRBTR Test de disposition au risque - version révisé
Batterie de tests destinée à l’évaluation de la disposition au
risque, avec utilisation de nouvelles techniques multimédias de
présentation des items.
Utilisation :
Test destiné à l’évaluation de la disposition individuelle au risque.
Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources hu-
maines, psychologie du sport.
Contexte théorique :
Le concept de « risque » n’est pas utilisé uniformément dans les ouvra-
ges de référence. Ce que les différentes définitions ont en commun
sont cependant le facteur de risque et la possibilité d’un dommage.
D’une part, le procédé s’appuie sur le concept du « Sensation Seeking
» de Zuckerman (1979), d’autre part il prend en considération les ba-
ses de la théorie décisionnelle ou utilitaire du comportement à risque
(Yates, 1992). Parallèlement, l’opérationnalisation de la construction
a aussi été influencée aussi par des réflexions heuristiques.
Réalisation :
Dans le sous-test « Objectifs dans la vie », le sujet de test doit classer
des valeurs personnelles dans une échelle à sept niveaux, en fonction
de l’importance qu’elles ont pour lui. Le deuxième sous-test « Déci-
sions » demande aux sujets de test d’évaluer entre 0 et 100 la proba-
bilité avec laquelle ils exécuteraient une action représentée. Dans le
troisième sous-test « Jeu de hasard », les sujets de test sont confron-
tés à différentes situations de gain et de perte. Par leurs actions, ils
peuvent maximiser leur gain ou minimiser une perte éventuelle. Dans
le sous-test « Jeu de boules », le sujet de test doit guider une boule,
qui zigzague entre deux bandes. La boule ne doit pas toucher les ban-
des. Le sujet de test peut, en choisissant le moment du changement
de direction, minimiser le risque de points négatifs. Il peut aussi maxi-
miser son gain au moyen d’un changement de direction plus tardif, à
condition que la boule ne touche pas les bandes. Dans le sous-test
suivant, le sujet de test a la possibilité de participer à un « Jeu de dés
» à l’occasion duquel il peut miser sur différents nombres de points.
La probabilité de gagner est inversement proportionnelle au mon-
tant du gain possible. Le dernier sous-test, « Roulette », contient une
forme simplifiée de la « Roulette ». Les personnes peuvent miser de
l’argent, dont elles ont fixé elles-mêmes le montant, sur différents
chiffres ou respectivement sur les couleurs rouge ou noir.
Formes de test :
Il existe une version du test.
Evaluation :
On enregistre des valeurs caractéristiques spécifiques à une échelle
pour les différents aspects du risque et d’un comportement risqué :
« Besoin de stimulation physique », « Besoin de sécurité financière
», « Besoin de sécurité dans la société », « Disposition au risque lors
de prises de décisions », « Disposition au risque dans des situations
de gain », « Disposition au risque dans des situations de perte
», « Jeu de boules », « Besoin de suspense » et « Prise de risque
financière ».
Fiabilité :
Les cohérences internes se situent entre r=.72 et r=.89.
Validité :
Une validation sur des groupes extrêmes du WRBTR a été effectuée
sur N=119 personnes. Par ailleurs, lors de l’investigation de la validi-
té convergente ou (respectivement) discriminante, le rapport avec
d’autres instruments de mesure pertinents a été étudié (tests pour
l’extroversion, Sensation Seeking et autres échelles pour mesurer
la disposition au risque). Le résultat de cette étude souligne la vali-
dité convergente et discriminante du procédé, ainsi que la validité
des critères de certains paramètres du test.
Normes :
Des étalonnages d’un échantillon témoin de la population normalisée
de N=265, ainsi que des échantillons partiels, répartis par sexe, par
âge et par formation sont disponibles. Ces données ont été recueillies
en 2003 dans le laboratoire de recherche de la société Schuhfried
GmbH. Une extension des données standardisées est en cours.
© SCHUHFRIED GmbH
Andreas Hergovich et Bettina Bognar
Durée de passation :
30 minutes environ.
Tests de personnalité objectifs

76
ViennaTest System
Tests de personnalité objectifs
WRBTV Test de disposition au risque circulation
Test de personnalité objectif, infalsifiable destiné à l’évaluation de
la disposition individuelle au risque dans la circulation
Utilisation :
Appréciation du niveau de risque accepté subjectivement dans des situa-
tions de la circulation au sens de la théorie de l’homéostasie du risque.
Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,
psychologie des ressources humaines.
Contexte théorique :
Le présent procédé permet de saisir le comportement à risque dans des
situations de la circulation potentiellement dangereuses. Le concept du
risque n’est pas utilisé uniformément dans les ouvrages de référence. Ce
que les différentes définitions ont en commun sont cependant le facteur
de risque et la possibilité d’un dommage en tant qu’éléments définissants
(Schuster, 2000). Le WRBTV s’appuie sur la théorie de l’homéostasie du ris-
que de Wilde (1978, 1994) comme modèle théorique. On saisit le niveau de
risque accepté subjectivement.
Réalisation :
Les personnes testées reçoivent des instructions détaillées concernant
le test et leur indiquant qu’elles vont visuellement être confrontées à
24 situations de la circulation, dont la présentation sera précédée d’une
description verbale. Chaque situation de la circulation est présentée deux
fois. Lors du premier passage, les personnes testées peuvent regarder les
situations à leur rythme. Lors du second passage, le sujet de test doit indi-
quer au moyen d’une pression sur une touche, à quelle distance du facteur
de risque la manœuvre, auparavant décrite verbalement, devient critique
ou dangereuse, de telle sorte qu’il ne l’exécuterait plus. La première des
24 situations de la circulation sert d’item d’essai.
Formes de test :
Il existe une version du test.
Evaluation :
La variable « Disposition au risque dans la circulation routière » sai-
sit le comportement dans des situations de la circulation potentiel-
lement risquées.
Fiabilité :
La cohérence interne est donnée en raison la validité du modèle de
latence (Scheiblechner, 1978, 1979, 1985) pour les temps de latence des
situations de la circulation du Test de disposition au risque circulation.
La précision de mesure, au sens de l’Alpha de Cronbach, est de .92.
Validité :
La validité de la construction a pu être prouvée eu égard à la théo-
rie de l’homéostasie du risque de Wilde (1978, 1994) à l’aide du mo-
dèle de latence (Scheiblechner, 1978, 1979, 1985) dans trois études
indépendantes. Toutes les études ont montré de manière conver-
gente qu’avec le Test de disposition au risque circulation, on saisit la
construction de la personnalité qualitativement unidimensionnelle «
niveau de risque subjectivement accepté ». Des études sur la validité
convergente et divergente montrent par ailleurs des rapports carac-
téristiques entre la variable disposition au risque dans la circulation
routière et différents procédés de test pour apprécier la recherche
de sensations et le sens des responsabilités. Les rapports avec des
caractéristiques personnelles loin de la construction et des tests de
performance pour l’appréciation de la vitesse mentale et l’intelligen-
ce générale ne s’écartent pas significativement de zéro.
Des indications sur la validité de critère du procédé résultent d’une
étude de Sommer, Arendasy, Schuhfried & Litzenberger (2005), dans
laquelle on a pu montrer qu’avec une batterie de tests, qui comporte
aussi le WRBTV, environ 89 pour cent des conducteurs sans accident
ou avec plusieurs accidents avaient pu être correctement classés
(R=.837 ; (R=.837; adj. R2 = .636). La pertinence relative du WRBTV
était de 10.81%, ce qui correspond à un coefficient de corrélation
de .197. En outre, Vogelsinger (2005) fait état de corrélations de .32
ou respectivement de .23 entre la vitesse maximum personnelle sur
l’autoroute ou la vitesse moyenne sur les autoroutes et la variable
disposition au risque dans la circulation routière.
Normes :
Il existe des normes d’un échantillon représentatif (N=895) pour la
tranche d’âge de 16 à 91 ans ainsi que des échantillons partiels sépa-
rés en fonction du sexe, de l’âge et de la formation.
© SCHUHFRIED GmbH
A. Hergovich, B. Bognar, M. Arendasy et M. Sommer
Durée de passation :
10 minutes environ.

77
catalogueEvaluations cliniques
ATV Test de sélection pour alcooliques
L’ATV est le seul procédé par questionnaire, disponible sur le marché,
qui apprécie le risque d’alcoolisme au moyen d’une forme abrégée qui
est homogène d’après la méthode de Rasch.
Utilisation :
Évaluation d’attitudes internes préjudiciables qui peuvent conduire
à l’abus d’alcool.
Principaux domaines d’application : psychologie de la circulation,
psychologie clinique, psychologie de la santé
Contexte théorique :
Ce test est une variante du test américain « Manson Evaluation »,
mis en place par Böcher (1965). Il comprend 39 déclarations qui ont
été pour la majeure partie traduites du questionnaire de Manson.
Cet instrument-test ne sert pas en premier lieu à constater l’alcoo-
lisme déjà manifeste, mais à déterminer des attitudes internes pré-
judiciables qui peuvent, entre autres, entraîner une consommation
d’alcool plus importante.
Réalisation :
Après les instructions, les items apparaissent successivement à l’écran.
Le sujet de test donne les réponses aux items sous forme de vrai et pas
vrai. Une seule correction est autorisée. Le sujet de test a également
le droit de sauter des items ; ceux restés sans réponse sont proposés
encore une fois à la fin du test, cependant le sujet de test n’est pas
obligé de répondre.
Formes de test :
Il existe une version longue avec 39 items et une version courte avec
29 items.
Evaluation :
Les variables « Risque d’alcoolisme » et « Mensonge » (dissimulation)
sont évaluées. Pour l’évaluation, on imprime un tableau de résultats
indiquant les valeurs brutes et standard pour les deux variables, le
temps de passation, ainsi qu’en option, un protocole d’analyse des
items.
Fiabilité :
La cohérence interne du procédé a été calculée comme Alpha de
Cronbach. Les fiabilités du procédé se situent pour les deux variables
Validité :
Le test a été présenté à 345 personnes, réparties en deux groupes
(Biehl, 1972). L’un des groupes (N=180) comprenait des personnes
possédant le permis de conduire, qui avaient commis une ou plu-
sieurs fois des infractions au Code de la route pour alcoolémie au
volant et qui avaient été assignées à passer le test par les autorités
compétentes. Il ne s’agissait donc pas seulement d’alcooliques au
sens clinique du terme. L’autre groupe (N=165) comprenait des per-
sonnes possédant le permis de conduire et n’ayant jamais commis
d’infractions au Code de la route pour alcoolémie.
La variable « Risque d’alcoolisme » diffère de façon significative en-
tre les deux groupes. Pour ce qui est de l’échelle de sincérité, on ne
constate pas de différence significative entre les personnes ayant ou
n’ayant pas commis d’infractions au Code de la route pour alcoolé-
mie, c’est-à-dire que la sincérité des deux groupes est comparable.
Normes :
On a standardisé les variables « Risque d’alcoolisme » et « Mensonge
(dissimulation) ».
Les étalonnages présents sont issus d’investigations de la psycho-
logie de la circulation. L’échantillon témoin (N=427) se compose de
361 hommes (84 %) et 66 femmes (16 %). L’échantillon est réparti
en échantillons partiels de deux groupes d’âge, les deux groupes se
différenciant de façon significative.
© SCHUHFRIED GmbH
B. Biehl
Durée de passation :
De 5 à 10 minutes selon la version du test (consignes et exemples
inclus).
Méthode questionnaire
« Risque d’alcoolisme » et « Sincérité » entre r=.73 et r=.79 (ou r=.72
et r=.76 pour la version courte). La consistance de la mesure pour les
différentes variables est suffisamment élevée. L’ATV peut être consi-
déré comme un instrument de diagnostic de mesure suffisamment
précis.
Si l’on compare les variables « Risque d’alcoolisme » et « Menson-
ge» (dissimulation) de la version longue avec les mêmes variables
de la version courte, on arrive à la conclusion que les deux variables
mesurent la même chose et présentent une corrélation très élevée
(risque d’alcoolisme : r=.97 ; p=.000 ; N=100/sincérité : r=.99 ; p=.000
; N=98).

78
ViennaTest System
Evaluations cliniques
DDF Questionnaire différentiel de la dépression
Le DDF permet une mesure pluridimensionnelle de différents
aspects de l’expérience dépressive.
Utilisation :
Instrument pour la mesure qualitative et quantitative des aspects
phobiques, somatisés, hypochondriaques, tourmentés, paranoïdes et
anankastiques des états dépressifs.
Principal domaine d’application : Psychologie clinique & psycholo-
gie de la santé
Contexte théorique :
Dans le langage clinique et scientifique actuel, le terme dépression
comprend un large spectre de troubles psychiques, qui ne peuvent
presque plus être ramenés sur une base commune de symptômes,
sans parler de conditions étiologiques ou pathogènes homogènes.
Par des expressions comme ‘dépression larvée’ ou ‘équivalente dé-
pressive’, on classe des troubles psychiques parmi les maladies dé-
pressives, alors qu’ils ne présentent pas les modifications de l’état
émotionnel pourtant caractéristiques de la dépression. D’autre part,
on trouve des signes de la dépression dans la description psychopa-
thologique d’autres maladies psychiatriques, comme la schizophrénie
ou le syndrome cérébral organique (cf. OMS, 1994). Le terme dépres-
sion n’indique donc pas un trouble psychique précis ou un groupe
restreint de tels troubles, mais il caractérise des états nécessitant
des soins, pour lesquels un dénominateur commun se trouvera plutôt
au niveau fonctionnel qu’au niveau des signes cliniques concrets. Les
aspects fonctionnels de la dépression sont décrits depuis longtemps
et de manière relativement homogène par la perte de l’activité, sur-
tout le retrait des relations sociales, la perte d’intérêt, le trouble de la
concentration intellectuelle, la dysrégulation végétative, les pensées
destructrices, tourmentantes, les malaises physiques, l’expérience
aversive de l’environnement social et la perte de perspectives d’ave-
nir positives avec une tendance au suicide (cf. Haug, 1996).
Réalisation :
Après les consignes du test, on présente un exemple d’item.
Le sujet indique sur une échelle dichotomique la présence de diffé-
rents troubles.
Formes de test :
Il existe 3 versions du test, dont une version complète avec 136 items
et deux versions courtes avec respectivement 76 et 60 items (sans
l’échelle Anankastique).
Evaluation :
Les types de troubles suivants sont utilisés en tant que variables de
test standardisés : phobique, somatisé, hypochondriaque, tourmenté,
paranoïde et anankastique.
De plus, il est possible d’imprimer un protocole d’analyse des items,
qui montre tous les items avec leurs réponses.
Fiabilité :
L’estimation de fiabilité se situe pour les 6 échelles du DDF et sur
plusieurs études entre r=0.76 et r=0.88 (alpha de Cronbach) ou bien
entre r=0.75 et r=0.89 (Split-Half), selon les échelles.
Validité :
La validité de construction du DDF a pu être démontrée dans plu-
sieurs études. Il a également été montré que le DDF indique de ma-
nière adéquate l’impact d’une intervention psychiatrique de quelques
semaines.
Normes :
Il existe une norme d’un échantillon clinique d’une composition dé-
finie (N=501).
© SCHUHFRIED GmbH
P. Steck
Durée de passation :
Env. 5-10 minutes.
Méthode questionnaire

79
catalogueEvaluations cliniques
FBS Questionnaire pour évaluer le risque suicidaire
Évaluation objective du risque suicidaire sans interaction possible
entre patient et thérapeute.
Utilisation :
Appréciation du tableau clinique dépressive-suicidaire ; utilisable à
partir de 17 ans.
Principaux domaines d’application : psychologie clinique & psycho-
logie de la santé.
Contexte théorique :
Le présent test doit permettre de saisir le champ suicidaire conscient,
auquel il faut attribuer, selon l’avis de l’auteur, le suicide, la tentative
de suicide et les tendances suicidaires (idées, intentions, propos de
suicide et l’angoisse de commettre le suicide).
Parallèlement au risque suicidaire, on mesure aussi des comporte-
ments que l’auteur du test attribue au champ suicidaire inconscient
(p. ex. abus d’alcool ou de drogues, comportement antisocial).
Pour la construction de la version finale du procédé, on a fait appel
à un échantillon de plus 2700 sujets de test. Après une analyse du
comportement suicidaire, on a formé quatre groupes qui se distin-
guent dans l’expression de tendances suicidaires (idées, intentions,
propos de suicide et l’angoisse de commettre le suicide), ainsi qu’en
ce qui concerne des tentatives de suicide commises. Sur la base du
nombre de points de ces groupes, on a procédé à l’appréciation de
l’état dépressif suicidaire et à l’appréciation du risque de suicide d’un
sujet de test.
Réalisation :
Après l’instruction, les 52 items du FBS sont présentés successivement
à l’écran. Le sujet de test introduit ses réponses dans une échelle bipo-
laire (juste/faux).
Il est possible de sauter des items, de même que de procéder à une cor-
rection unique. Tous les items sans réponse sont présentés une nou-
velle fois à la fin du test, toutefois il n’y pas d’obligation de répondre.
Formes de test :
Il existe une version du test avec 52 items.
Evaluation :
On saisit une « valeur totale » (valeur brute) et le temps de réponse
pour chaque item. En fonction de l’importance de la valeur totale,
on classe le sujet de test dans l’un des 5 domaines (« normalité »,
« normalité douteuse », « risque de suicide faible », « risque de
suicide élevé » et « risque de suicide particulièrement élevé »).
Fiabilité :
De propres investigations avec un échantillon de patients psychiatri-
ques ont donné pour la variable « valeur globale » un coefficient Split-
half de r=.89. Schmidtke et Schaller (1975) ont examiné la fiabilité de Re-
test sur des échantillons d’adolescents. Ils ont calculé des coefficients
de stabilité situés entre r=.81 et r=.85.
Validité :
Des investigations montrent avant tout des corrélations significatives
avec quelques échelles du test de Gießen (résonance sociale vécue
négativement par opposition à une résonance sociale vécue positi-
vement r=-.39, hypomanie par opposition à une humeur dépressive
r=.55.) et le « Einstellungsfragebogen des Generalisierten Anderen »
[questionnaire d’attitudes par rapport au Grand Autre] (expérience
du rejet et du mépris venant d’autres r=-.50, attitude par rapport à
l’environnement social positive contre négative r=-.41, diminutions
dans le domaine des performances r=-.41, dominance et disposition
au leadership r=-.34).
Normes :
La valeur globale obtenue par le sujet de test est attribuée à l’un des 5
domaines. La base de cette évaluation est formée pour la version infor-
matisée d’un échantillon témoin de N=266 patients psychiatriques.
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J. Stork
Durée de passation :
De 10 à 15 minutes
Méthode questionnaire

80
ViennaTest System
Evaluations cliniques
Le FFT est un questionnaire homogène au sens de Rasch qui étudie les
effets, les fonctions et les symptômes subjectivement ressentis de la
consommation d’alcool et mesure le degré des risques liés à l’alcool.
Utilisation :
Ce questionnaire mesure l’effet psychique ressenti comme positif et
la fonction sociale de la consommation d’alcool. Le questionnaire peut
être utilisé pour tous les sujets ayant une expérience avec l’alcool. Le
questionnaire donne des indications sur des sujets à risque dans un
stade précédant la dépendance et permet de détecter l’alcoolisme
grâce à l’importance de l’effet d’alcool ressenti comme positif. Par
ailleurs, la méthode FFT fournit facilement des informations fiables
pour une consultation et une thérapie individuelles.
Principaux domaines d‘application : psychologie clinique & de la
santé, psychologie de la circulation
Contexte théorique :
La méthode FFT est basée sur les résultats de recherche sur l’alcoolisme,
notamment dans le domaine des théories de l’apprentissage, et de la
recherche sociocognitive, résultats qui entrent de plus en plus dans les
concepts de rechute dans le cas d’une dépendance. La valeur d’ampli-
ficateur individuel de l’alcool lors d’un manque de stratégies de com-
portement alternatives s’y trouve au premier plan. Les items issus de
17 fonctions différentes de l’alcool peuvent être classés en 5 échelles,
graduées selon le modèle de Rasch, qui permettent d’évaluer l’effet ex-
citatif, l’effet psychopharmacologique, la fonction sociale de l’alcool, la
consommation d’alcool basée sur des normes et les symptômes de la
dépendance psychique et physique.
Le FFT est une des rares méthodes par questionnaire qui est homogène
dans le sens du modèle de Rasch. Lors de la construction, les auteurs du
questionnaire ont explicitement renoncé à l’utilisation de questions pou-
vant provoquer des tendances mensongères chez les personnes dépen-
dantes à l’alcool (par exemple des questions sur la quantité d’alcool).
Réalisation :
Les items du présent questionnaire sont présentés à l’écran de manière
séquentielle. Le sujet doit choisir une réponse parmi quatre réponses
possibles sur une même échelle.
Formes de test :
Il existe deux versions longues S1 et S2 à 93 items chacune (S1 : au
présent et S2 : au passé) et une version courte standard S3 (au pré-
sent, sans l’échelle 5) à 64 items. Il est également possible de sélec-
tionner les échelles séparément.
Evaluation :
Les variables standardisées sont les suivantes : L’effet excitatif de
l’alcool, l’effet psycho-pharmacologique de l’alcool, la fonction socio-
dynamique de la consommation d’alcool, la consommation d’alcool
basée sur des normes, les symptômes de la dépendance physique et
psychique. On calcule également un score de discrimination, qui es-
time une valeur pour le degré de risque par rapport à l’alcool. Il est
possible d’établir un protocole d’analyse des items qui indique les
réponses données pour les différents items.
Fiabilité :
Les fiabilités (alpha de Cronbach) se situent entre r=0.87 et r=0.96 pour
les 5 échelles. La fiabilité de la mesure est donnée dans le sens où le
modèle de Rasch s’applique à l’ensemble des 5 échelles. Grâce à l’uni-
dimensionnalité avérée de cette méthode, on peut parler d’une équité
d’échelonnage. Cela signifie que les différents groupes de personnes
ne sont pas systématiquement avantagés ou désavantagés dans les
différents items.
Validité :
Même sans prendre en compte l’échelle 5, le questionnaire FFT per-
met de séparer de manière très sûre les sujets ayant une consomma-
tion d’alcool normale des personnes dépendantes à l’alcool. Les diffé-
rences de profil sont par ailleurs démontrées en fonction du sexe, de
l’âge, du type de dépendance et du degré de chronification.
Normes :
Pour les trois versions, on dispose des groupes de référence suivants
: les normes de N=244 patients alcoolodépendants abstinents, les nor-
mes de N=95 sujets ayant une consommation d’alcool normale et les
normes de N=98 personnes ayant un comportement particulier lors des
examens d’aptitude à la conduite.
Il existe également un échantillon de référence de N=284 personnes
pour la version S3.
© SCHUHFRIED GmbH
E. Belitz-Weihmann et P. Metzler
Durée de passation :
Selon la version du test, cette durée varie entre 15 et 20 minutes
(consignes et exemples inclus).
Méthode questionnaire
FFT Questionnaire sur la consommation fonctionnelle de l’alcool

81
catalogueGénérateur de Test
TQ Générateur de tests pour questionnaires
Ce programme complexe, cependant simple à manier, soutient
efficacement l’élaboration de propres tests par questionnaire. Des
connaissances de programmation ou de détails techniques ne sont
pas nécessaires. Avec ce programme, le Vienna Test System peut
être adapté simplement et efficacement à vos propres besoins.
Génération de test :
Pour l’élaboration de tests par questionnaire, le générateur de test
dispose de deux modèles de test :
a. Modèle de test « test d’aptitudes »
Chaque tâche du test a une solution correcte que le sujet de test
doit trouver.
Des tâches peuvent être sautées (c’est-à-dire que le sujet de test
peut passer à la prochaine tâche, même s’il n’a pas répondu).
Afin d’appeler la tâche suivante, il faut appuyer sur « suivant ».
Il est possible de revenir à volonté sur des tâches traitées (éven-
tuellement dans le cadre de la limite de temps imposée), afin de
les compléter ou de les corriger. Si une limite de temps est impo-
sée et que le test ne contient pas plus de 46 tâches, le sujet de
test a la possibilité, après avoir traité le dernier item du test, de
revenir à un item quelconque du test.
Le sujet de test voit constamment dans l’en-tête à quels items il
n’a pas encore répondu.
Le sujet de test peut sélectionner la réponse dans le procédé à
choix multiple ou l’entrer sous forme de chiffre par l’intermé-
diaire d’un clavier numérique (virtuel). Vous fixez le modèle de
réponses désiré lors de la génération du test.
Evaluation :
Pour l’évaluation, on peut choisir librement le nombre des variables
de test, de même que leur dénomination. Le calcul des variables
s’effectue par le dépouillement des items attribués au moyen de la
clé d’évaluation. En outre, on fait appel à la formation de sommes
et moyennes d’autres variables de test. Pour les tests de personna-
lité, chaque réponse du sujet de test peut également être affectée
à plusieurs variables de test. Les résultats des tests peuvent être
fournis sous forme de tableaux de résultats, profils et protocoles du
test (réponse, évaluation et temps de passation).
© SCHUHFRIED GmbH
b. Modèle de test « test de personnalité »
En règle générale, il n’y a pas de réponses correctes ou incor-
rectes.
Il faut répondre à tous les items. On ne peut pas passer à l’item
suivant tant que l’on n’a pas répondu à l’item actuel. Ainsi, on
s’assure qu’une évaluation fiable sera effectuée.
Après l’entrée d’une réponse, on passe automatiquement à l’item
suivant.
La correction de l’item précédent n’est possible qu’une fois.
Le seul modèle de réponses est le procédé à choix multiple.
n
n
n
n
n
Cette catégorie de tests a les propriétés caractéristiques suivantes :
Cette catégorie de tests a les propriétés caractéristiques suivantes :n
n
n
n
n
n

82
ViennaTest System
Générateur de Test
TT Générateur de tests pour tests tachistoscopiques
Ce programme complexe, cependant simple à manier, soutient
efficacement l’élaboration de propres tests avec tachistoscope. Des
connaissances de programmation ou de détails techniques ne sont
pas nécessaires. Avec ce programme, le Vienna Test System peut
être adapté simplement et efficacement à vos propres besoins.
Evaluation :
Dans l’évaluation, le programme calcule le nombre de réponses
correctes et le nombre de réponses incorrectes. En outre, l’on cal-
cule la somme, la moyenne et la déviation standard des temps de
réponse. Les résultats des tests peuvent être fournis sous forme
de tableaux de résultats, de profils et protocoles de test (réponse,
évaluation et temps de passation).
© SCHUHFRIED GmbH
n fichier d’image pour l’image tachistoscopique
n durée de présentation de l’image
n durée de la pause
n texte de l’item (contient la question et les alternatives de
réponses)
n Réponse correcte ou plage de réponses correctes
C’est pourquoi on peut définir pour chaque item les paramètres
suivants :
Génération de test :
Les tests tachistoscopiques présentent des images ou séries d’ima-
ges pendant un temps relativement bref. Après chaque image in-
dividuelle ou série d’images, on peut poser des questions au sujet
de test. La durée de présentation de l’image peut être réglée entre
100 millisecondes et 99,95 secondes par tranche de 50 millisecon-
des. Pour des raisons techniques, la durée de présentation réelle
ne peut qu’être un multiple de la durée de changement respectif
d’image. C’est pourquoi elle est affligée d’une certaine imprécision
(en fonction de la fréquence de changement d’image 8 16 millise-
condes env.). Afin de maintenir l’imprécision en pourcentage à un
niveau relativement faible, la durée de présentation de l’image la
plus brève possible est limitée à 100 millisecondes. Si entre deux
présentations d’image, aucune question n’est posée, la durée de la
pause peut être réglée entre 1 et 99,95 secondes par tranche de 50
millisecondes.

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catalogue
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EN ISO 13485 : 2003

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ViennaTest System
Exigences du système
Ordinateur
Les indications suivantes se rapportent à une configuration de système de test typique. Pour certains tests, il faut des
composants de système supplémentaires ou plus performants. Vous trouvez des informations à ce sujet sur la page suivante.
l OP ou portable avec CPU Pentium ou CPU compatible (p.ex. Celeron, Athlon) à partir de 1 GHzl au moins 256 MB RAM de mémoire centrale l Carte graphique avec 24 ou 32 Bit d’intensité de couleurs (16 millions de couleurs)l Casque USB. Veuillez nous contacter avant la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de façon
optimale.l Lecteur CD ou DVD, disque dur, souris, clavierl Raccordements USB pour dongle et appareils périphériques (si tous les raccordements USB de l’OP sont occupés, il faut un USB-
HUB avec une alimentation en courant externe)l Interfaces sérielles et/ou parallèles (seulement si vieux matériel du VTS est utilisé)l Branchement en réseau (p.ex. pour la construction d’un système de test de groupe)l Windows 2000/XP/2003/Vista (Windows NT4 sur demande)
Veillez à ce qu’il n’y ait aucun programme d’installé sur l’ordinateur, qui pourrait déranger la présentation des tests
(p.ex. par une forte sollicitation du CPU ou sorties sur l’écran) !
Ecran
Ecran couleur CRT ou TFT avec une diagonale d’écran allant de 15» à 19»
Pour les écrans CRT, il faut ajuster une fréquence de changement d’image d’au moins 75 Hz.
Pour les écrans TFT, il faut veiller à la chose suivante :l Nous recommandons l’utilisation d’écrans TFT à fonctionnement synchrone avec une résolution minimale de 1280x960 pixels.l Comme l’on ne peut pas faire fonctionner les écrans TFT avec des crayons optiques, on peut utiliser un appareil avec un écran
tactile intégré. Veuillez nous contacter avant la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de
façon optimale.
Imprimante
Imprimante laser ou imprimante à jet d’encre, monochrome ou couleur
Dispositifs de Securite
Si l’on utilise les Vienna Test System dans le domaine de la santé, il est possible que l’utilisation des appareils suivants soit prescrite :
l Transformateur de séparation pour la technique médicale conformément à EN 60601l Séparation galvanique du réseau (Medical Network Insulation) conformément à EN60601 (en cas de raccordement de l’ordinateur à un
réseau de données)
Veuillez vous renseigner auprès du responsable de la sécurité de votre entreprise.

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catalogueExigences du système
Les tests suivants requièrent des composants système particuliers :
PP :
l une interface sérielle pour l’appareil périphérique Perception périphérique
COG, DAUF, DT, RT, SIGNAL, STROOP, VIGIL:
l Pour pouvoir garantir la validité exacte des intervalles de confiance présentés au rang percentile, il convient de calibrer l’écran
utilisé avec un capteur optique (exige le panneau individuel USB).
INSBAT :
l Pour pouvoir garantir la validité exacte des intervalles de confiance présentés au rang percentile pour les sous-tests temps
de visualisation et capacité de prise de décision, il convient de calibrer l’écran utilisé avec un capteur optique (exige le panneau
individuel USB).
WAFA, WAFF, WAFG, WAFS, WAFV :
l Pour pouvoir garantir la validité exacte des intervalles de confiance présentés au rang percentile, il convient de calibrer l’écran
utilisé avec un capteur optique (exige le panneau individuel USB).l Pour un résultat du test précis et comparable il faut utiliser un appareil audio à USB, agréé par nous. Veuillez nous contacter avant
la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de façon optimale.l Windows NT4 ne peut pas être utilisé.
ATAVT, TT :
l Carte graphique/CPU avec suffisamment de puissance afin d’afficher une image en moins de 10 ms. Le programme de test vérifie
la puissance automatiquement et affiche une indication correspondante, si la spécification de l’ordinateur n’est pas remplie. Afin
de vérifier le matériel informatique déjà avant l’achat, l’installation de la version démo suffit.l Windows NT4 ne peut pas être utilisé.
CT1500, octobre 2008
Les produits de la société SCHUHFRIED sont conçus et fabriqués selon les exigences de la recommandation de l’UE 93/42/CEE. Avec le
sigle UE il est confirmé, qu’aussi bien les directives relevant de la sécurité, les recommandations CEM (EN60601), les recommandations de
tolérance biologique (EN30993), les directives spécifiques au produit, que la gestion qualité qui en est à la base sont respectées.
Veuillez nous contacter avant la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de façon
optimale.

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ViennaTest System
Notes

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catalogue

catalogue
diagnostic psychologique
Vienna Test System
Vie
nna
Test
Sys
tem
cata
logu
e
EN ISO 13485:2003Zert.Nr.: E032RI
Leader international du marché du diagnostic psychologique assisté par ordinateur !
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