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catalogue diagnostic psychologique Vienna Test System

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catalogue

diagnostic psychologique

Vienna Test System

Vie

nna

Test

Sys

tem

cata

logu

e

EN ISO 13485:2003Zert.Nr.: E032RI

Leader international du marché du diagnostic psychologique assisté par ordinateur !

www.schuhfr ied . f r

Contact:

SCHUHFRIED France SARL3, rue de l‘Eperon77000 MelunFrance

Tél : +33 679 300247 ; +33 1 60 59 19 07Courriel : [email protected]

SCHUHFRIED GmbHHyrtlstrasse 452340 MoedlingAustria

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ViennaTest System

ww

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catalogue

Chère lectrice, cher lecteur,

La parution du nouveau catalogue

du Vienna Test System (VTS) m’of-

fre chaque année l’opportunité de

passer en revue les progrès accom-

plis au cours des douze derniers

mois. Une fois de plus, notre travail s’est avéré très fructueux.

Voici quelques-unes des nouveautés apportées.

Perfectionnements techniques

INSBAT, la batterie optimisée d’analyse de la structure de l’in-

telligence, contient, en plus des nouveaux sous-tests, d’excep-

tionnelles fonctionnalités de tests orientés sur la prise de dé-

cision. Cette méthode permet d’adapter encore mieux les tests

aux questions diagnostiques et de les réaliser de manière plus

économique. Vous trouverez de plus amples renseignements à

ce sujet aux pages 32-33.

Notre principal souci consiste à vous fournir des tests à défi-

nition flexible :

Nous accordons une importance primordiale à la définition

décentralisée du test qui offre un accès contrôlé et simpli-

fié au test. Depuis longtemps déjà, il est possible de mettre le

Vienna Test System en réseau et de gérer les paramètres, les

données et les licences de façon centralisée.

Le Vienna Test System en ligne représente une toute nou-

velle forme de gestion. Il vous permet d’effectuer des tests

dans le système, sans que ce dernier soit installé localement

sur votre ordinateur. Pour ce faire, il vous suffit d’installer le

VTS sur un serveur central auquel le sujet du test se connecte

par le biais d’une liaison Internet.

Au lieu du navigateur Web, nous utilisons ici une technologie

moderne du déport d’affichage. Elle nous permet de créer des

conditions de test qui ne se distinguent pratiquement pas de

la solution hors ligne.

35 agences, 65 pays, 5 continents

Depuis 2008, nous disposons d’une nouvelle succursale en

France et de nouveaux partenaires en République tchèque et

en Hongrie. À l’heure actuelle, nous sommes représentés par

près de 35 agences sur les cinq continents.

Nous sommes particulièrement fiers du fait que nos produits

sont aujourd’hui utilisés dans 65 pays du monde. Le 65e pays

est Cuba.

30 ans de diagnostics assistés par ordinateur

En 2007, Schuhfried a fêté son 60e anniversaire. 2008 repré-

sente une autre date anniversaire : il y a exactement 30 ans

que nous avons mis au point les premiers systèmes de tests

assistés par ordinateur.

Un petit historique de notre entreprise se trouve sur notre site

Web www.schuhfried.fr.

Bonne lecture !

Gerald Schuhfried

Préfaces

3

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ViennaTest System

Table des matières

2D Faculté de représentation spatiale 34A3DW Diagnostic de représentation spatiale : Test de dés tridimensionnel adaptable 35AMT Test de matrices en mode adaptatif 36APM Raven’s Advanced Progressive Matrices 37CPM Raven’s Coloured Progressive Matrices 38FOLO Logique des formes/raisonnement inductif 39PST Test de représentation spatiale pour pilotes 40RIS Calculer à l’aide de symboles 41SPM Raven’s Standard Progressive Matrices 42SPMPLS Raven’s Standard Progressive Matrices Plus 43VISGED Test de mémoire visuelle 44

Batterie de tests d’intelligence

Tests d’intelligence spéciaux

IBF Fonctions de base de l’intelligence 31INSBAT Batterie d’analyse de la structure de l’intelligence 32

Préface 3Vienna Test System : Description sommaire 6Interfaces d’entrée et accessoires 8Interface utilisateur 10Tester avec le Vienna Test System 11Fonctions spéciales 14Fonctions supplémentaires 16Utilisation de propres procédés de test – le générateur de test 17Installations mises en réseau 18Batteries de tests standard 20Protection de données 22Gestion de la qualité 23Domaines d’application 24Prestations de service 28Tests 31-82

4

2HAND Coordination bimanuelle 45ALS Série de performance au travail 46ATAVT Test adaptatif et tachistoscopique de conception de la circulation 47B19 Test du double labyrinthe 48COG Cognitrone 49CORSI Test Corsi-Block-Tapping 50DAUF Test d’attention de longue durée 51DT Test de détermination 52FLIM Flicker/Fréquence de fusion 53LVT Test de poursuite visuelle 54MLS Série de performances motrices 55

Tests d’aptitude spéciaux

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catalogueTable des matières

5

Tests d’aptitude spéciaux

Inventaires de la structure de la personalité

EPP6 Profil de personnalité Eysenck 68

Tests de personnalité spéciaux

Tests de personnalité objectifs

Générateur de Test

Évaluations cliniques

AVEM Modèle d’expérience et de comportement appliqué au travail 69AVIS Comportement agressif dans le domaine de la circulation routière 70FABA Questionnaire d’analyse de la capacité de gestion des exigences en fonction de la charge 71IVPE Inventaire des traits de personnalité pertinents pour la circulation routière 72SKASUK Echelles pour l’orientation du service et des clients 73

AHA Attitudes au travail 74WRBTR Test de disposition au risque - version révisée 75WRBTV Test de disposition au risque circulation 76

TQ Générateur de tests pour questionnaires 81TT Générateur de tests pour tests tachistoscopiques 82

EN ISO 13485 : 2003 83Exigences du système 84

ATV Test de sélection pour alcooliques 77DDF Questionnaire différentiel de la dépression 78FBS Questionnaire pour évaluer le risque suicidaire 79FFT Questionnaire sur la consommation fonctionnelle de l’alcool 80

MTA Aptitude aux performances techniques et mécaniques 56NVLT Test d’apprentissage non verbal 57PP Perception périphérique 58RT Test de réaction 59SIGNAL Détection de signal 60SIMKAP Capacité simultanée / capacité multitâches 61SMK Coordination sensorimotrice 62STROOP Test d’interférence selon Stroop 63VIGIL Vigilance 64WAF Fonctions de la perception et de l’attention 65ZBA Anticipation du temps et du mouvement 67

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ViennaTest System

Vienna Test System :

Description sommaire

Champs d’application

Nos psychologues s’occupent d’une mise à jour constante des

tests par le recueil de nouveaux étalonnages dans le laboratoi-

re de recherche appartenant à la société. Une partie essentiel-

le du développement de nos procédés de test est constituée

de projets et d’études au sein de l’entreprise, mais aussi au

niveau international, en collaboration avec des instituts, des

entreprises et des cliniques choisis.

En tant que leader du marché mondial dans le diagnostic

psychologique assisté par ordinateur, nous vous offrons un

produit innovant et de haute qualité, qui est unique sur le mar-

ché quant à sa conception !

Le Vienna Test System (VTS) permet de cerner de manière fia-

ble les caractéristiques de la performance et de la personnalité

dans le cadre d’un diagnostic psychologique. L’utilisation de

technologies ultramodernes garantit une objectivité et une ef-

ficacité maximales ainsi qu’une grande sécurité de correction.

Le VTS se compose d’un logiciel de base très performant, de

différentes procédures de test et, le cas échéant, de périphéri-

ques d’entrée supplémentaires.

Pour établir votre diagnostic, vous disposez, en fonction

du champ d’application, de toute une gamme de procé-

dures de test.

Il existe bien sûr un grand choix de procédures de test issues

de la théorie classique. Mais sur la base de technologies nova-

trices et de la « théorie moderne des tests », notre entreprise

développe aussi de plus en plus de procédures adaptatives et

multimédias.

Simple à manier

Le maniement du système de test est simple et intuitif et n’exige

pas de connaissances spécifiques à l’ordinateur. Lors de sa concep-

tion, on a accordé une grande importance à une construction claire

et à une organisation uniforme. Une interface utilisateur graphique

vous guide ainsi à travers le testing et l’évaluation.

La sélection des procédés de test s’effectue au moyen d’un

système à fiches structuré de manière évidente. Un catalogue

avec des informations pour chacun des différents procédés de

test vous aide lors de la sélection du test.

Les résultats des tests sont représentés clairement et peuvent

être imprimés aussitôt. Le volume de l’impression est ajustable

de manière flexible. L’établissement de l’expertise est facilité

et accéléré par l’adoption directe des résultats dans des pro-

grammes de traitement de texte. Les résultats sont enregistrés

au niveau de l’item dans la banque de données des sujets de

test et peuvent facilement être traités avec des programmes

statistiques d’emploi courant (Excel, SPSS). Ainsi, le Vienna

Test System devienne un véritable instrument de recherche.

Interfaces d’entrée adaptées à l’utilisateur

Les interfaces d’entrée et accessoires adaptés à l’utilisa-

teur permettent de travailler de manière agréable et impar-

tiale, même pour les personnes ayant peu d’expérience avec

l’ordinateur. Par ailleurs, il est possible de traiter des problè-

mes diagnostiques particuliers.

Pour le traitement du test, vous disposez des médias sui-

vants :

l Crayon optique l Sourisl Panneaux de réponse l Clavier de l’ordinateurl Accessoires l Ecran tactile

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catalogue

Utilisation flexible

Que ce soit avec l’ordinateur portable mobile, avec l’ordina-

teur personnel fixe, avec des installations mises en réseau

pour des testings en groupe locaux ou encore pour des appli-

cations du test géographiquement décentralisées; que ce soit

avec l’équipement standard ou avec des interfaces d’entrée

particulières – le WTS répond aux souhaits les plus divers de

l’utilisateur au moyen de sa flexibilité.

Nos produits sont utilisés dans le monde entier et intervien-

nent pratiquement dans tous les domaines de la psychologie.

Plus de 7 500 Vienna Test Systems sont actuellement en usage,

principalement pour les applications suivantes :

l Psychologie clinique & psychologie de la santél Neuropsychologiel Psychologie des ressources humainesl Psychologie de la circulationl Psychologie de l’aviationl Psychologie du sportl Psychologie pédagogique

Nos clients se composent de nombreuses entreprises, d’ins-

titutions publiques, de cliniques ainsi que d’un grand nombre

d’indépendants. Vous trouverez une liste non exhaustive de

nos maintes références sur notre page d’accueil :

www.schuhfried.fr

Vienna Test System :

Utilisé mondialement

L’offre du système de test dans de nombreuses langues

montre l’orientation internationale de l’entreprise.

Le logiciel VTS de base est disponible en douze langues diffé-

rentes, certaines procédures de tests le sont jusqu’à 24 lan-

gues. Il nous paraît notamment important, non seulement de

traduire les procédés, mais aussi de les adapter individuelle-

ment à différentes sphères culturelles.

Pour pouvoir offrir à nos clients et aux personnes intéressées

un service d’assistance local dans le monde entier, nous avons

mis en place un réseau dense de partenaires distributeurs.

Description sommaire

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ViennaTest System

Interfaces d’entrée et accessoires

Ce sont avant tous les sujets de test qui ne travaillent pas

fréquemment avec l’OP, qui préfèrent ce moyen. Pour l’entrée

d’une réponse dans les procédés de test, on trouve sur l’écran

– un modèle d’emploi courant est suffisant – des dits points

visés. Ceux-ci s’allument lorsque le sujet de test pointe sur eux

directement avec le crayon optique. L’enregistrement de la

réponse est confirmé par l’apparition d’une croix.

De nombreux procédés du Vienna Test System peuvent être traités à l’aide de la souris et du clavier, ce qui est suscep-

tible de désavantager les sujets de test qui ne savent pas bien les manier. C’est pourquoi nos concepteurs-dessinateurs

de matériel informatique développent, pour le système de test, des interfaces d’entrée ergonomiques particulières

– comme p. ex. le crayon optique–, que l’on peut utiliser en plus du clavier de l’ordinateur classique, de la souris et

de l’écran tactile. Sélectionnez les médias les plus adaptés pour les

différents procédés et augmentez ainsi la motivation et l’acceptation

des sujets de test. L’utilisation d’interfaces d’entrée et accessoires

particuliers (comme la Série de Performances Motrices) vous permet-

tent de présenter certains procédés.

Crayon optique

Deux claviers particuliers ont été mis au point pour une saisie

agréable au sujet de test et sont utilisables pour la présenta-

tion de nombreux procédés :

Panneaux de réponse

l 7 touches de couleurl 10 touches de chiffresl 1 touche à effleurementl Possibilité de branchement pour des pédalesl Interface USB

Panneau de réponse, standard :

l 7 touches de couleurl 10 touches de chiffresl 1 touche à effleurementl 2 régulateurs à inductionl 2 leviers de commande analoguesl Possibilité de branchement pour des pédalesl Interface USB

Panneau de réponse, universel :

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catalogueInterfaces d’entrée et accessoires

Série de Performances Motrices

Test en faisant partie : Série de Performances Motrices.

La Série de Performances Motrices est un procédé de test très élaboré et d’une

grande précision des mesures, qui a été développé en s’appuyant sur l’analyse

des facteurs de la motricité fine de Fleishman. On mesure des dimensions tant

dynamiques que statiques du mouvement doigt-main-bras.

Le Panneau MLS dispose de l Perçages de diamètres différents pour la stabilité, à une et deux mainsl Une ligne fraisée courbée à plusieurs reprises pour la poursuite d’une ligne,

à une main l Deux fois 20 points de contact pour le ciblage, à une et deux mainsl A gauche et à droite à chaque fois 25 petits perçages pour la permutation,

à une et deux mains

L’analyse de la fréquence de scintillement saisit l’activation du

système nerveux central (Arousal).

l Lumière de stimulation de 10.0 à 80.0 Hertz par paliers de 0.1 Hertzl Faible influence de variables de dérangement physiologiques et physiques

Perception périphérique

La perception périphérique vérifie la capacité de percevoir et traiter

des stimuli périphériques.

Test en faisant partie : Analyse de la fréquence de scintillement

Test en faisant partie : Perception périphérique

l Ecran périphérique : Matrice à diodes électroluminescentes, à 8 lignes et 64 colonnes par page l Stimuli de lumière du centre à la périphérie du champ visuell Télémètre à ultrasons détermine la position de la tête

Tube à scintillement

l Deux petites plaques métalliques pour le tapping, à une et deux mainsl Interface USB

L’attention du sujet de test est fixée au centre du champ visuel, en exécutant une tâche de poursuite d’un mouvement (pistage).

Simultanément, des stimuli de lumière périphériques sont présentés, auxquels le sujet de test doit réagir de manière sélective.

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ViennaTest System

Interfaces utilisateur

Afin que vous puissiez commuter rapidement entre les fonctions du Vienna Test System, l’interface utilisateur du logiciel

de base WTS est répartie en fiches arrangées de façon claire et intuitive. Ainsi, vous voyez toujours en un clin d’œil à quel

niveau fonctionnel vous vous trouvez actuellement.

L’interface utilisateur consiste en quatre fiches principales :

application du test, évaluation, liste des sujets de test et ins-

tallation.

La fiche application du test sert à l’appel et à la présentation

de différents procédés de test ou batteries de tests.

Dans la fiche évaluation se trouve la base de données avec les

évaluations des tests des sujets de test.

Dans la fiche liste des sujets de test, on peut traiter des don-

nées existantes se rapportant aux sujets de test et introduire

celles de nouveaux sujets de test. Afin d’adapter la banque de

données des sujets de test à des exigences individuelles, il est

possible d’élargir les champs de saisie standardisés lors de la

saisie des sujets de test et de construire par conséquent une

base de données individuelle.

Avec les fonctions sur la fiche installation, vous pouvez procé-

der à des réglages de base importants dans le système de test

et l’adapter à vos exigences individuelles. Vous pouvez par

exemple définir les interfaces d’entrée, installer de nouveaux

tests, déterminer les options pour le protocole des résultats et

définir l’autorisation d’accès.

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catalogueTester avec le Vienna Test System

On peut sélectionner certains tests ou appeler des batteries

de tests préparées. Une batterie de tests est une séquence

fixement définie de certains procédés de test.

Sélection des tests

Sélection de certains tests

Si les différents procédés vous sont déjà familiers, vous pouvez

sélectionner certains tests en fonction de leur dénomination.

Cependant, si vous ne savez pas quel test est le plus adapté,

choisissez dans une liste les caractéristiques de performance,

d’expérience et de comportement que vous souhaitez étudier;

afin que les tests correspondants soient affichés.

Vous pouvez ensuite confortablement saisir la description

des procédés au moyen du bouton „Manuel“.

Formes de test

Beaucoup de tests sont disponibles sous différentes formes

et se distinguent par exemple par la durée de passation ou

la difficulté. Ils ont été conçus pour l’utilisation avec des po-

pulations spécifiques (p. ex. des enfants, des surdoués.) ou

pour certains objectifs de mesure (p. ex. Screening). De ce

fait, vous pouvez utiliser exactement le même procédé pour

différentes définitions du problème de manière flexible.

Sélection des langues

Comme le Vienna Test System a une orientation internatio-

nale, il supporte de nombreuses langues nationales. Indé-

pendamment de la langue de l’interface utilisateur, on peut

sélectionner pour la présentation du test et le protocole des

résultats à chaque fois des langues différentes – sans dépen-

ses d’installation supplémentaires.

Si vous ne trouvez pas un test dans une certaine langue,

veuillez vous adresser à nous. Nous traduisons en permanence

vers des langues supplémentaires.

Batteries de tests

Parallèlement à la présentation de certains tests, on peut dé-

finir à l’avance une séquence fixe de tests. Ainsi, après la pré-

sentation du dernier item d’un test, le test suivant est appelé

automatiquement. Pour la standardisation de la présentation

de tests, il est souvent utile de définir des batteries de tests

à l’avance, de les enregistrer et de les mettre à la disposition

d’un évaluateur. Celui-ci peut ultérieurement appeler directe-

ment la batterie de tests et la présenter. En fonction de l’orien-

tation psychologique, vous pouvez créer vous-mêmes p.ex. un

« Système de test neuropsychologique », un « Système de test

de la psychologie de la circulation » ou un « Système de test

de diagnostic d’aptitude professionnelle ».

Afin de raccourcir la durée de passation, vous pouvez établir

dans le Vienna Test System des batteries conditionnelles de

tests. La présentation d’un test est liée à certains résultats du

sujet de test lors d’un test précédent. La définition de condi-

tions peut en outre éviter à votre sujet de test une perte inu-

tile de la motivation.

Après la sélection des tests ou de la batterie de tests, on intro-

duit les données du sujet de test et le testing démarre.

Passation du test

Instruction

Chaque procédé commence par une instruction du sujet de

test.

Phase d’entraînement

Il s’ensuit la phase d’entraînement pendant laquelle un su-

jet de test se familiarise avec le test et où l’on s’assure de

la compréhension des tâches. Les phases d’instruction et

d’entraînement sont fréquemment liées et construites par

paliers d’après les règles de l’enseignement programmé.

Ainsi, la compréhension des tâches est atteinte très rapide-

ment-sinon on renvoie vers l’évaluateur.

Phase de test

Maintenant, le sujet de test traite les différents items du test.

Ceci s’effectue sans l’influence de l’évaluateur et garantit pour

cette raison une objectivité élevée.

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ViennaTest System

Tester avec le Vienna Test System

Après la fin du test ou de la batterie de tests, on peut procéder

immédiatement à l’évaluation. Les résultats des tests sont re-

présentés uniformément, aussi bien sous forme de tableau

que sous forme graphique.

Dans le tableau des résultats, les variables de test sont

indiquées avec les valeurs brutes obtenues ainsi que les éta-

lonnages correspondants. Ces comparaisons des valeurs des

étalonnages se rapportent soit à un échantillon global, soit

à des échantillons partiels, formés en fonction de critères

liés à l’âge, au sexe, au niveau de formation ou en fonction

d’autres critères. Pour les comparaisons des valeurs des éta-

lonnages, on dispose en règle générale en plus des rangs en

pourcentage, de valeurs t et/ou valeurs Z. Dans la mesure

où les fiabilités existent, on indique aussi les intervalles de

confiance.

La présentation en couleur du profil permet de saisir ces

informations « d’un coup d’œil ». Comme la plage normale

est mise en évidence en gris, les écarts sont clairement ap-

parents.

On peut lire dans le protocole du test les réactions introduites

par le sujet de test ainsi que le temps de passation par item.

Par ailleurs on peut distinguer si la personne testée a procédé

à des corrections de réponses. Pour certains procédés du

questionnaire, un protocole d’analyse des items est disponible

avec les questions formulées et les réponses données.

En cas d’incohérence des réponses ou de réponses très incom-

plètes, des avertissements sont donnés pour l’interprétation

des tests.

Evaluation des testsDonnées DEMO !né(e) le 24.09.1976, femme, 51;7 ans, Niveau de qualification 3Code d'évaluation : demo

Eysenck Personality Profiler V6 (EPP6)Questionnaire de personnalité multidimensionnelForme de test S2 - Forme courteRéalisation du test : 30.04.2009 - 11:16...11:40, durée : 24 min.

Résultats de tests - Échantillon général :

Variable de tests Valeur brute RP T StanineExtraversionActivité 27 48 49 5Sociabilité 8 2 29 1Assurance 24 53 51 5EmotivitéInfériorité 2 21 42 3Tristesse 0 13 39 3Anxiété 4 26 44 4AventurePrise de risque 18 38 47 4Impulsivité 14 29 44 4Irresponsabilité 18 59 52 5DissimulationDissimulation 18 84 60 7Échelle totalitéExtraversion 20 18 41 3Emotivité 2 12 38 3Aventurisme 17 38 47 4Résultats supplémentaireTemps de passation 20:56 1

"Indécis" 1Remarque(s) : Rang percentile (RP), Valeur T (T) et Valeur stanine s'obtiennent grâce à une comparaison avec l'étalonnage"Échantillon général".Les normes sont extraites de la forme papier-crayon.1Temps de passation en minutes:secondes

Vienna Test System - 30.04.2009, page 1 Résultats de tests Données DEMO !; EPP6; 30.04.2009, 11:16

20 30 40 50 60 70 80T

Profil - Échantillon général :

0.1 2.3 15.9 50.0 84.1 97.7 99.9

ActifInactifSocialAsocialConfiantSoumisInférioritéFiertéMalheureuxHeureuxAnxieuxCalmePrendre des risquesPrudentImpulsivitéContrôleIrresponsableResponsableDissimulation élevéeDissimulation faibleExtraversionIntroversionTrès émotionnelFaible émotivitéAventurePrudence

RPRemarque(s) : La zone surlignée représente la zone moyenne de l'échelle de valeur normative.

Vienna Test System - 30.04.2009, page 2.Résultats de tests Données DEMO !; EPP6; 30.04.2009, 11:16

Page 13: Contact: SCHUHFRIED France SARL

13

catalogueTester avec le Vienna Test System

Dans certains cas, il est utile qu’un sujet de test traite un cer-

tain test de façon répétée après une intervention (p.ex. trai-

tement, entraînement). Afin de comparer rapide¬ment entre

eux les résultats des tests de ces répétitions, le Vienna Test

System peut procéder à une comparaison de profils. Lors

de cette méthode d’évaluation particulière, les profils des

différentes passations du test sont superposés directement.

Toutes les modifications sont de ce fait reconnaissables d’un

coup d’œil. Les différentes courbes du profil sont représen-

tées avec des couleurs différentes ou avec différents types

de courbes. On peut comparer jusqu’à sept profils.

Contrairement à l’évaluation standard qui prévoit une repré-

sentation graphique des résultats pour chaque test, l’évalua-

tion de la batterie de tests aligne les résultats des tests direc-

tement les uns au-dessous des autres.

Pour ce faire, toutes les représentations graphiques (tableau,

profil, etc.) sont disponibles.

Si vous désirez utiliser cette forme d’évaluation, veuillez nous

contacter ! Nous installerons volontiers cette fonction supplé-

mentaire sur les batteries de tests désirées.

Grâce à une fonction spéciale incluse dans le système de test,

il suffit d’appuyer sur un bouton pour inclure les résultats des

tests dans un modèle de compte-rendu. Ce compte-rendu peut

être ensuite traité, imprimé et sauvegardé sous Microsoft

Word®.

Un modèle est fourni pour les systèmes experts Aviation et

Circulation ainsi que pour certaines procédures de tests.

Le module supplémentaire « Calcul du classement » vous

permet de comparer directement plusieurs sujets. Pour

en savoir plus, consultez la page 16.

Évaluation de la batterie de tests

Création automatique d’un compte-rendu Observations de la psychologie de la circulation Données DEMO !, 24.09.1976

page 1 de 1

Anamnèse :

<insérer texte>

Résultats des tests :

La batterie de tests a duré en tout 35 minutes et a fourni les résultats suivants :

L'intelligence globale a été mesurée avec le Test de matrices adaptatif; auquel Madame Données DEMO ! a obtenu un paramètre de performance de 0.937. Cela correspond à un rang percentile de 92 et un QI de 121.

Dans le Test de détermination, un procédé pour apprécier la résistance relative, Madame Données DEMO ! a obtenu 263 de réactions correctes. Cela correspond au rang percentile 76.

Dans le Test de réaction, pour apprécier la réactivité pendant une charge, Madame Données DEMO ! a obtenu une valeur moyenne du temps de réaction de 393 millisecondes - cela correspond à un rang percentile de 66 – et un temps moteur moyen de 131 millisecondes - cela correspond à un rang percentile de 76.

Lors de l'appréciation de la capacité de concentration avec l'aide du Cognitrone, un « temps moyen de refus correct » de 2.87 secondes fut obtenu, ce qui correspond à un rang percentile de 52.

Dans le Test de Conception de la Circulation, avec Tachistoscope, avec l'aide duquel l'acquisition d'une vue d'ensemble est mesurée, le sujet de test saisit 17 situations de la circulation de façon complètement tout à fait pertinente, ce qui correspond à un rang percentile de 95.

Dans le test de Perception périphérique, on a mesuré pour Madame Données DEMO ! une largeur du champ visuel de 174, ce qui correspond à un rang percentile de 73. Par ailleurs, il résulte pour l'attention partagée une déviation lors du suivi de 13, ce qui correspond à un rang percentile de 25.

En raison des résultats aux tests de performance Madame Données DEMO ! ne présente pas une performance suffisante spécifique à la conduite automobile.

Tous les rangs percentile indiqués se calculent par comparaison avec l'échantillon témoin indépendamment de l'âge.

Page 14: Contact: SCHUHFRIED France SARL

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ViennaTest System

Fonctions spéciales

Le Vienna Test System contient une fonction d’aide complète

et sensible au contexte. Vous y trouverez toutes les informa-

tions requises, de l’installation et l’exploitation du VTS aux ré-

férences bibliographiques en passant par des conseils et des

astuces.

Vous avez la possibilité d’effectuer, comme dans MS Windows,

une recherche par thèmes tels que « Contenu », « Index » ou

« Mot-clé ».

Les manuels des tests existent également sous forme numé-

rique.

La fonction d’aide VTS comporte les chapitres suivants :

l Principes de base du diagnostic psychologique assisté par

ordinateurl Le Vienna Test System l Le générateur de testl L’info de mise à jourl La documentation du test

Aide VTS

Il est souvent utile de présenter le procédé de test à l’aide du pa-

pier et du crayon, mais de l’évaluer et de le gérer par ordinateur.

Dans le Vienna Test System, il existe pour cela un programme de

dépouillement particulier.

Les différentes réponses de la feuille d’évaluation du sujet de

test sont scannées ou saisies à l’aide du clavier. Comme d’habi-

tude avec le Vienna Test System, les résultats des tests peuvent

ensuite être représentés et exportés. C’est pourquoi toutes les

comparaisons des étalonnages sont aussi à votre disposition.

Le programme de dépouillement est applicable à tous les procé-

dés contenus dans le système de test.

Programmes de dépouillement pour les tests papier/crayon

La banque de données des sujets de test contient les champs

de saisie standard suivants : nom, prénom, date de naissan-

ce, sexe, niveau de formation, code d’évaluation et langue.

Selon les besoins, il est possible d’y ajouter et de redéfinir

d’autres champs. Vous pouvez ainsi créer votre propre mas-

que de données.

Banque de données des sujets individuellement modulable

Pour le traitement statistique, toutes les données (valeurs

brutes et/ou les valeurs nominales des variables de test)

peuvent être exportées dans des programmes statistiques

d’emploi courant (comme Excel et SPSS). La réalisation d’un

fichier ASCII est possible également.

L’ « échange » de données du sujet de test entre deux Vienna

Test Systems (WTS) est possible et très simple : Les ensembles

de données sont importés dans l’autre Vienna Test System par

réseau ou disquette.

Afin de garantir l’anonymat lors de l’export des données, les

codes des sujets de test peuvent être cryptés.

Export de données - import de données

Page 15: Contact: SCHUHFRIED France SARL

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catalogueFonctions spéciales

L’utilisation d’un écran commun pour l’évaluateur et le sujet de

test est souvent incommode. L’interface pour crayon optique

(voir interfaces d’entrée et accessoires) permet de brancher

deux écrans, de façon à ce que l’évaluateur puisse observer

le déroulement du test depuis son poste et intervenir le cas

échéant dans le déroulement du test. L’écran du sujet de test

sert exclusivement à la présentation des tests.

2 écrans – 1 système de test

Pour chaque test installé, on met en relation les valeurs bru-

tes de toutes les variables de test au rang en pourcentage

et à la valeur T (ou le résultat de test standardisé, typique

du procédé respectif p. ex. la valeur Z ou le décile) et on les

représente sous forme de tableau. Dans la mesure où elles

sont disponibles, les fiabilités apparaissent également. En

règle générale, on indique la taille de l’échantillon, la répar-

tition par sexe, la tranche d’âge et la répartition par niveau

de formation.

Explorateur des tableaux de normes

A l’aide du test du matériel informatique, vous pouvez véri-

fier le bon fonctionnement des différentes composantes du

test. Après la réalisation de la vérification, un rapport, que

vous pouvez aussi imprimer, s’affiche à l’écran).

Test du matériel informatique

Page 16: Contact: SCHUHFRIED France SARL

16

ViennaTest System

Fonctions supplémentaires

Notre logiciel FlexNorm est un outil Windows permettant la

création simple et efficace de normes de référence dans le

Vienna Test System. Quelques simples opérations suffisent

pour obtenir des normes générales ou bien pour créer des

normes spécifiques en fonction du sexe, de la formation, de

l’âge ou de variables définissables individuellement.

La base ainsi constituée se transfère facilement à l’aide de

n’importe quel éditeur de texte dans le Vienna Test System.

Pour prévenir les erreurs, il existe en sus une option qui per-

met de vérifier l’absence d’erreurs de syntaxe dans les normes

autogénérées.

Création individuelle de la norme

Module de calibrage

Le Vienna Test System contient un module qui permet de com-

parer directement les candidats et les résultats que ces der-

niers ont obtenus au test. Une fois le profil requis entré ainsi

que sa pondération, le système désigne les personnes qui cor-

respondent le mieux à ce profil. Le classement s’effectue selon

les écarts entre les résultats des candidats et les exigences

définies par vos soins.

Calcul du classement

Cette fonction indique quel poste ou quelle profession

convient le mieux à une personne donnée. Elle s’avère in-

téressante lorsqu’il existe plusieurs postes à pourvoir ou

bien quand il s’agit de déterminer l’aptitude des personnes à

exercer certaines professions.

Pour ce faire, on établit le profil des postes ou des profes-

sions en question. Dans l’évaluation, le système indique dans

quelle mesure une personne se prête à ce poste ou à cette

profession.

Affectation

Classement 'Sélection du personnel DEMO'

Rang Points Sujet V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9 V10 V11 V12 V13 V14 V15 V16

Aucune classification (les résultats de test ne sont pas disponibles) :- Clouseau, Hubert; 14.10.1957 69- 26- 50+ 37-- Delacour, Joseph; 31.10.1973 31- 58+ 81+ 39-- Ponton, François; 05.10.1976 50- 56+ 43+ 10-- Pépin, Anne; 19.01.1955 5- 40- 89+ 27-- Tisserand, Catherine; 16.03.1971 68- 91+ 97+ 99+

Le profil requis suivant a été utilisé pour calculer le classement :

Variable Domaine idéal Pertinence

V1 = EPP6/S1 PR-AC/1000 - Rang percentile Activité 25-100 0.50V2 = EPP6/S1 PR-AG/1000 - Rang percentile Aggression 0-50 0.75V3 = EPP6/S1 PR-AM/1000 - Rang percentile Ambition 50-90 0.75V4 = EPP6/S1 PR-AS/1000 - Rang percentile Assurance 25-75 0.75V5 = EPP6/S1 PR-DO/1000 - Rang percentile Dogmatique 25-75 0.75V6 = EPP6/S1 PR-EX/1000 - Rang percentile Expressivité 25-75 0.50V7 = EPP6/S1 PR-IM/1000 - Rang percentile Impulsivité 10-75 0.50V8 = EPP6/S1 PR-IR/1000 - Rang percentile Irresponsabilité 0-25 1.00V9 = EPP6/S1 PR-LI/1000 - Rang percentile Dissimulation 0-90 2.00V10 = EPP6/S1 PR-MA/1000 - Rang percentile Capacité à manipuler 25-75 0.50V11 = EPP6/S1 PR-RI/1000 - Rang percentile Prise de risque 10-60 0.75V12 = EPP6/S1 PR-SO/1000 - Rang percentile Sociabilité 25-90 0.75V13 = IBF/S1 PR-ZLZG/1000 - Rang percentile Mémoire à long terme 75-100 1.00V14 = IBF/S1 PR-ZNI/1000 - Rang percentile Fonctions de l'intelligence numérique 50-100 1.00V15 = IBF/S1 PR-ZRV/1000 - Rang percentile Représentation spatiale 25-100 0.75V16 = IBF/S1 PR-ZVI/1000 - Rang percentile Fonctions de l'intelligence verbale 75-100 1.33

Vienna Test System - Classement 'Sélection du personnel DEMO' 30.04.2009, page 1 sur 1

En fonction de la configuration informatique utilisée (matériel

et système d’exploitation), des erreurs minimes relevant du cen-

tième de seconde peuvent survenir dans les procédures de test

basées sur le temps.

Les procédures de test destinées à saisir les constituants de

l’attention, notamment, sont extrêmement sensibles au temps.

Des erreurs de quelques millisecondes peuvent suffire à faus-

ser la valeur normative du test et conduire ainsi à une interpré-

tation qualitative erronée des résultats.

Au cours d’un test du matériel, il est possible de mesurer pré-

cisément le retard d’affichage grâce au module de calibrage.

Par la suite, ce retard sert de valeur de correction dans tou-

tes les procédures de test sensibles au temps. Une mesure

technique précise du rang percentile est ainsi garantie sur les

équipements calibrés.

Page 17: Contact: SCHUHFRIED France SARL

17

catalogueUtilisation de propres procédés

de test – le générateur de test

De nombreux clients utilisent des procédés de test

développés par eux-mêmes et qu’ils souhaitent présenter

avec le Vienna Test System.

A l’aide du générateur de test, vous pouvez générer vos

propres programmes de test pour le WTS et ainsi les adap-

ter encore plus à vos exigences individuelles. Pour les pro-

cédés, établis par vous-mêmes, vous disposez des mêmes

fonctions que pour les autres tests, que nous proposons

dans le Vienna Test System.

Avantages :

l Aucune connaissance de programmation nécessairel Génération de tests en un temps minimum l Insertion simple d’étalonnages réalisés par vous-mêmes

ou adoptésl Flexibilité maximum et possibilités d’organisation

individuelles

Le générateur de test est disponible pour des tests par

questionnaire (TQ) et des tests tachistoscopiques (TT).

Les tests par questionnaire peuvent être conçus tant

comme test de performance que comme test de personnalité.

A cet effet, vous pouvez introduire des questions simples

directement dans le générateur de test ou saisir des

possibilités d’organisation multimédiales : des graphiques,

des photos, des présentations scannées, des fichiers son et

vidéo.

Lors de la réalisation de tests tachistoscopiques, vous

intégrez vos propres images ou séries d’images et définissez

le laps de temps dans lequel elles sont présentées. Même

les questions, que l’on pose au sujet de test après la

présentation d’images tachistoscopiques sur l’écran, sont

faciles à établir.

Vous pouvez maintenant utiliser, pour vos tests réalisés avec

le générateur de test, toutes les interfaces d’entrée dispo-

nibles (crayon optique, panneau de réponse, souris, clavier

d’ordinateur). L’évaluation des tests s’effectue sur le modèle

standardisé du WTS. Ainsi vous obtenez automatiquement et

sans dépense supplémentaire, des tableaux des résultats,

des profiles graphiques et des protocoles de test.

Pour l’évaluation, on peut définir un nombre quelconque de

variables de test avec des dénominations librement définis-

sables. Comme échelles standardisées, les rangs en pourcen-

tage ainsi que les valeurs t, Z, valeurs du QI, les stanines, les

déciles et l’échelle C11 sont disponibles.

Le générateur de test représente une référence, que l’on

peut raisonnablement qualifier de mûrie et réfléchie. Il est

en effet basé sur les expériences et les connaissances qui

ont été acquises au cours de la genèse de plus de vingt ans

du Vienna Test System, et il prend en considération l’état

actuel de la psychologie et de l’ingénierie.

Page 18: Contact: SCHUHFRIED France SARL

18

ViennaTest System

Installations mises en réseau

L’utilisation du Vienna Test System dans un réseau

informatique offre de nombreuses applications pratiques.

L’écran de contrôle est un programme à part qui sert à sur-

veiller et à commander les différents postes des sujets au sein

d’une installation de groupe. On le démarre sur le poste du

directeur de test ; il indique pour chaque poste différentes in-

formations telles que la durée et la forme du test ainsi que les

données relatives aux sujets.

En présence d’un nombre important de sujets à tester

simultanément, nous recommandons de mettre en place une

installation de groupe pour effectuer les tests.

Équipez chaque ordinateur du Vienna Test System dans une ou

plusieurs salles de test, puis mettez les postes en réseau local.

Un poste de travail est alors réservé au directeur du test, les

autres sont à la disposition des sujets.

Le poste du directeur du test permet de commander les

postes des sujets et de gérer les données. C’est sur ce poste

qu’ont lieu la saisie des données concernant les sujets du

test, la préparation des batteries de tests, puis les processus

d’évaluation.

Sur leur poste respectif, les sujets peuvent travailler

simultanément, mais indépendamment les uns des autres,

chacun allant à son propre rythme. Il est aussi possible

d’imposer des procédures ou des batteries de tests différentes

à chaque poste.

Avec l’écran de contrôle et l’AutoTest, l’installation de groupe

dispose de deux fonctions très utiles lors des tests.

Installation de groupe

Écran de contrôle

Cette fonction permet au directeur du test de préparer

les tests de chaque sujet. Ce dernier reçoit un numéro

d’identification qu’il devra entrer pour ouvrir une session

sur un poste de son choix et faire automatiquement

apparaître les tests qui lui ont été attribués. Les résultats

peuvent être imprimés immédiatement en fin de test.

AutoTest

Déroulement d’un test en groupe

l Tous les candidats invités au test sont entrés au

préalable dans la banque de données.

l Un numéro de code et une batterie de tests sont

attribués à chaque candidat.

l Avant que le test ne commence, le directeur du

test remet à chaque candidat le numéro de code

qui lui a été attribué.

l Le candidat ouvre une session sur l’un des ordina

teurs en entrant son numéro de code ; la batterie

de tests qui lui a été attribuée apparaît alors

automatiquement.

l Sur l’écran de contrôle, le directeur du test suit le

déroulement du test.

l Une fois le test terminé, le programme indique au

candidat de s’adresser au directeur du test.

Page 19: Contact: SCHUHFRIED France SARL

19

catalogueInstallations mises en réseau

Test décentralisé

Lors du test en ligne, le Vienna Test System n’est pas

installé sur différents ordinateurs, mais sur un ser-

veur central. De cette manière, vous pouvez faire pas-

ser un test sur n’importe quel ordinateur équipé d’une

connexion Internet, sans aucune obligation géographi-

que. Ceci s’avère par exemple idéal dans le domaine du

recrutement, lorsque l’on désire effectuer une présélec-

tion parmi les candidats.

Sur son ordinateur, le directeur du test a accès à une inter-

face de gestion qui offre les mêmes fonctionnalités que le

VTS hors ligne. Il gère les données des candidats, compose

des batteries de tests et effectue des évaluations.

Le sujet effectue les tests directement sur son ordinateur,

chez lui. Pour ce faire, il reçoit auparavant une invitation par

courrier électronique.

Au lieu d’un navigateur Web, VTS en ligne utilise une tech-

nologie moderne de déport d’affichage. Elle permet de créer

des conditions de test qui ne se distinguent pratiquement

pas de la solution hors ligne.

La sécurité des tests représente un sujet crucial, en particu-

lier dans le cadre des tests en ligne. Nous proposons diffé-

rentes méthodes qui excluent les fraudes et la falsification

des procédures de test.

Test en ligne

Des ordinateurs géographiquement isolés, sur lesquels le

Vienna Test System est installé, sont reliés à un serveur.

Les paramètres du VTS, les données concernant les sujets

et les résultats des tests sont enregistrés dans une banque

de données. Vous pouvez ainsi effectuer les tests dans les

endroits les plus différents tout en gérant les données de

manière centralisée.

La gestion des droits d’utilisateur du VTS vous permet de définir

les droits que vous désirez accorder aux différents postes de tra-

vail. Vous pouvez par exemple configurer un poste en lui accor-

dant tous les droits : il servira à un groupe d’experts à effectuer

les réglages, gérer les données et sélectionner les tests. Et quant

aux autres postes décentralisés, vous limitez les droits selon s’il

s’agit d’un poste de directeur du test ou d’un poste de test.

Dans les instituts qui disposent de réseaux étendus ou mon-

diaux, cette solution permet de faire passer des tests sur dif-

férents sites. Comme toutes les données se fondent dans une

même banque de données, il est possible par exemple d’effec-

tuer des études comparatives intéressantes.

Le test décentralisé possède également des avantages dans les

structures comportant plusieurs services, par exemple dans une

clinique où les patients sont transférés d’un service à l’autre.

Le psychologue du nouveau service a immédiatement accès aux

données du patient. Inutile de transmettre les données par le

biais d’une disquette.

Page 20: Contact: SCHUHFRIED France SARL

20

ViennaTest System

Batteries de tests standard

Les systèmes experts de la société SCHUHFRIED sont des

batteries de tests standardisées et validées, offrant un

jugement général portant sur plusieurs tests.

Les activités complexes requièrent différentes aptitudes. Le

système expert destiné à vérifier l’aptitude des personnes

propose ainsi une batterie qui teste plusieurs domaines spé-

cifiques de performances. En plus des résultats disponibles

pour chaque test isolé, le système propose un jugement

général qui peut s’avérer utile pour avancer une interpré-

tation.

Les batteries de tests du système expert

Circulation permettent d’apprécier l’apti-

tude d’une personne à la conduite auto-

mobile et sa disposition à se plier aux

règles de circulation routière.

En plus des résultats disponibles pour chaque test isolé, le

système émet un jugement général sur l’aptitude à conduire.

Ce jugement repose sur un modèle validé par plusieurs étu-

des indépendantes effectuées sur le rapport entre les résul-

tats des tests et l’appréciation du comportement de conduite

lors d’un essai de conduite standardisé.

Il suffit d’appuyer sur un bouton pour transférer toutes les

données personnelles, les résultats des tests, les valeurs

brutes et les rangs percentiles dans un compte-rendu afin

d’émettre un avis psychologique quant à l’aptitude à condui-

re du sujet.

Pour un coefficient de validité de 0,78, le système expert Cir-

culation atteint un taux de classification de 86 %.

Systèmes experts

Le système expert Aviation contient une batterie de tests

standardisée et validée, destinée à tester les futurs pilotes.

Cette batterie examine tous les aspects de la performance et

de la personnalité recommandés par la directive internatio-

nale JAR-FCL3, notamment l’esprit logique, la concentration,

la représentation spatiale, la coordination psychomotrice, la

capacité décisionnelle.

Sur la base du profil requis, le système exprime, à partir des

données contenues dans la batterie de tests, un jugement

général sur les performances cognitives du sujet et sur ses

traits de personnalité pertinents en matière de sécurité.

Pour un coefficient de validité de 0,85, le système expert

Aviation atteint un taux de classification de 92 %.

Système expert Aviation

Système expert Circulation

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter nos catalogues « Système expert Aviation » et « Système expert

Circulation » ou bien notre site Web www.schuhfried.fr

Page 21: Contact: SCHUHFRIED France SARL

21

catalogueBatteries de tests standard

Neuro Screening Complet

l Logiciel de base VTSl Périphériques d’entrée

l AMT (intelligence fluide)l COG (concentration)l CORSI (mémoire visuelle à court terme)l DT (test de réaction à différents stimuli)

l Évaluation de la batterie de testsl Modèle de compte-rendu

l Ordinateurl Écran platl Imprimantel Table

Nous vous proposons une nouvelle solution complète et mo-

dulaire dans le domaine du diagnostic neuropsychologique.

Elle inclut le logiciel de base VTS, une batterie de tests extensi-

ble, des périphériques d’entrée ainsi qu’une table médicale.

La batterie de tests neuropsychologiques recèle des procédu-

res de test qui servent à effectuer un screening neuropsycho-

logique grâce auquel on apprécie l’intelligence non verbale, la

concentration, la mémoire visuelle à court terme et la résis-

tance réactive.

En complément, il existe des compilations de tests desti-

nées à contrôler les fonctions cognitives, l’attention et

la motricité.

Une table doublement réglable en hauteur assure la passation

ergonomique des tests.

Batterie de tests neuropsychologiques

Module Attentionl WAFA (alerte)l WAFF (attention focalisée)l WAFG (attention partagée)l WAFV (vigilance)

Module Fonctions cognitivesl INSBAT (intelligence)l NVLT (apprentissage non verbal)

Module fonctions motrices/coordinationl 2HAND (coordination œil-main)l MLS (motricité fine)

Neuro Screening Complet (Logiciel de base VTS, Périphériques d’entrée,

batterie de tests, ordinateur, écran plat, imprimante, table)

Page 22: Contact: SCHUHFRIED France SARL

22

Protection de données

Pour suffire à la protection des données, le Vienna Test System dispose de fonctions qui empêchent une utilisation non

autorisée du système et des données recueillies avec lui – notamment les données spécifiques aux personnes.

L’ autorisation d’accès peut être assurée par étapes avec trois mots de passe qui définissent les utilisateurs suivants :

Toutes les fonctions du système de test sont accessi-

bles.

Il est impossible de générer ou changer une batterie de

tests, de changer des réglages de base, d’installer ou

effacer un test. L’accès aux bases de données est cepen-

dant possible sans réserve.

Le système de test est utilisable exclusivement pour la

présentation de tests, toutes les autres fonctions sont

verrouillées. Les ensembles de données, enregistrés

lors de la présentation des tests, peuvent être imprimés

à la suite de la présentation des tests. D’autres ensem-

bles de données dans la base de données ne peuvent

pas être appelés.

Les items du test et les données des sujets de test

sont enregistrés de façon cryptée dans le Vienna Test

System.

1.

2.

3.

4.

ViennaTest System

Page 23: Contact: SCHUHFRIED France SARL

23

Gestion de la qualité

Cette distinction est accordée aux entreprises qui remplissent

les conditions suivantes :

l Fort taux d’exportationl Gestion de la qualitél Excellente solvabilitél Produits innovantsl Part importante accordée à la recherche et au développement l Progression continue de l’entreprise

Moins de 0,5 % des entreprises autri-

chiennes ont le privilège de porter

les armoiries de l’État.

La société SCHUHFRIED GmbH a mis en place un système

de management de la qualité conforme à la norme EN ISO

13485:2003. Il s’agit là d’une version de la norme EN ISO

9001:2000 concernant les dispositifs médicaux.

Les produits de la société SCHUHFRIED GmbH sont dévelop-

pés et produits conformément aux exigences énoncées dans

la directive européenne 93/42/CEE. Ils respectent la loi sur

les produits médicaux et arborent le sigle CE.

Nous respectons les prescriptions sur les mesures de sécu-

rité, les exigences CEM pour les appareils électromédicaux

(EN 60601), les exigences d’évaluation biologique (EN 30993)

ainsi que d’autres directives spécifiques.

Les règles de développement et de production mises en pla-

ce par la gestion de la qualité garantissent la durabilité des

produits, leur résistance élevée aux défaillances ainsi que

l’absence de défauts.

La formation continue des collaborateurs et l’amélioration

constante de la qualité des produits sont autant d’aspects

supplémentaires qui contribuent à satisfaire nos exigences

élevées en matière de qualité.

Nous avons le privilège de porter les armoiries de

l’État autrichien.

Pour assurer la collecte empirique des données, un laboratoire

de recherche et de développement a été créé à Vienne à proxi-

mité de l’université. Chaque jour, on y recueille les données

d’une vingtaine de personnes.

La principale mission du laboratoire consiste à effectuer des

travaux de normalisation au moyen d’échantillons représen-

tatifs. La norme DIN 33430 stipule qu’il faut contrôler tous les

huit ans l’adéquation des valeurs normatives utilisées dans

les procédures d’évaluation d’une aptitude. La société SCHU-

HFRIED GmbH satisfait à cette exigence de qualité pour toutes

les procédures qu’elle commercialise.

Laboratoire de recherche

Le Vienna Test System fait l’objet de nombreuses études. À

votre demande, nous vous mettrons ces études à disposition.

Études

catalogue

Page 24: Contact: SCHUHFRIED France SARL

24

ViennaTest System

Domaines d’application

En psychologie clinique, on apprécie les caractéristiques de

la performance et de la personnalité à l’aide de tests psycho-

logiques. Les procédures psychodiagnostiques ont fait leurs

preuves, notamment quand il s’agit de détecter les dépres-

sions, les troubles de la personnalité, les états d’angoisse et

les persévérations. La diminution des performances due à des

douleurs, le stress qui en résulte ainsi que les stratégies de

coping sont également des aspects qui peuvent être vérifiés

par ce moyen.

Après que la procédure de test psychologique a permis de

relever les caractéristiques pertinentes, il est possible de

choisir une thérapie appropriée.

En psychologie clinique et de la santé, on utilise volontiers

le biofeedback qui représente une méthode indolore, sans

effets secondaires, et très agréable pour les patients.

Pour le diagnostic et la thérapie, il est possible de combiner

le Vienna Test System avec Biofeedback 2000 x-pert, le sys-

tème innovateur de biofeedback de Schuhfried.

Pour en savoir plus sur Biofeedback 2000 x-pert, veuillez

consulter notre catalogue Biofeedback ou notre site Web

www.schuhfried.fr

Psychologie clinique & psychologie de la santé

Le diagnostic neuropsychologique sert en premier lieu à

cerner de la manière la plus détaillée possible l’évolution

des caractéristiques de

la performance et de la

personnalité à la suite de

lésions ou d’affections

cérébrales.

Pour ce faire, on utilise

entre autres des procé-

dures de test qui mesurent, de façon fiable et valide, les

fonctions psychiques de base telles que l’attention, la mé-

moire, la motricité ou les fonctions exécutives. Dans un

premier temps, les déficits fonctionnels sont objectivés et

décrits à l’aide des procédures de test. Sur la base des ré-

sultats obtenus lors de cet examen, on choisira la méthode

de soin appropriée au patient.

Pour pouvoir vérifier l’efficacité du traitement, on répétera

au bout d’un certain temps les mêmes procédures de test

ou des procédures équivalentes afin de comparer les résul-

tats entre eux.

Le lien étroit qui existe entre le contenu du Vienna Test Sys-

tem et celui du CogniPlus, notre progiciel d’entraînement co-

gnitif, permet de combiner économiquement le diagnostic, la

thérapie et l’analyse de l’efficacité.

Les programmes de test et d’entraînement qui se corres-

pondent se fondent sur les mêmes constructions, mais ne

travaillent pas avec les mêmes tâches. Il est donc possible

de distinguer de manière fiable l’effet d’apprentissage lié au

matériel et l’effet d’entraînement indépendant du matériel, qui

nous intéresse.

Pour obtenir de plus amples informations sur CogniPlus, de-

mandez notre catalogue CogniPlus ou bien consultez notre

site Web www.schuhfried.fr

Neuropsychologie

Page 25: Contact: SCHUHFRIED France SARL

25

catalogueDomaines d’application

En ressources humai-

nes, on utilise les tests

psychologiques pour le

recrutement et pour le

conseil en personnel

et en orientation pro-

fessionnelle.

Lors du recrutement, les procédures de test fournissent de pré-

cieuses informations sur la personnalité et sur les performances

des candidats, autant de renseignements qu’un entretien n’est

souvent pas en mesure de mettre à jour. Chez bon nombre de

candidats, ces tests peuvent être utilisés lors de la présélection.

Conformément à la norme DIN 33430, les procédures utilisées

dans le processus de candidature doivent répondre aux princi-

paux critères d’objectivité, de fiabilité et de validité. Les procédu-

res du Vienna Test System satisfont à ces exigences.

Puisque les procédures de test doivent indiquer un futur com-

portement de travail de la façon la plus objective possible, la sé-

lection des procédures de test en recrutement découle toujours

d’une analyse minutieuse des exigences du poste à pourvoir.

Dans le secteur du conseil en personnel et en orientation pro-

fessionnelle, les procédures de tests servent à cerner les points

forts/faibles du sujet et à analyser son potentiel. Suite au test,

au cours d’un entretien individuel, on cherche à voir comment

exploiter au mieux le potentiel du sujet. Les tests d’intérêt sont

des instruments indispensables du conseil en personnel et en

orientation professionnelle. Ils mettent à jour les préférences

individuelles et aident à choisir une carrière professionnelle ap-

propriée.

Psychologie en ressources humaines Circulation

En psychologie de la circulation, il s’agit principalement de clari-

fier deux questions. Premièrement, la personne présente-t-elle

une aptitude suffisante à la conduite et deuxièmement, est-elle

disposée à se plier aux règles de circulation routière ?

Le Vienna Test System permet de vérifier de manière simple et

efficace l’aptitude à conduire. Dans ce contexte, les aspects

intéressants sont la discrimination visuelle, la réactivité, la ca-

pacité de concentration, les capacités sensori-motrices, l’intel-

ligence et la capacité de mémorisation. Par ailleurs, le contrôle

de la résistance réactive revêt une importance primordiale pour

établir un diagnostic psychologique de la circulation.

La disposition à se plier aux règles de circulation routière

est vérifiée au moyen d’un test de la personnalité. L’examen

porte sur les aspects de la personnalité tels que la responsabi-

lité sociale, l’autocontrôle, la stabilité psychique, la disposition

au risque ainsi que la tendance aux interactions agressives sur

la route. La question de l’alcoolisme joue également très sou-

vent un rôle important.

L’objectif du test consiste à savoir si le sujet remplit les condi-

tions minimales pour pouvoir prendre correctement part à la

circulation.

Page 26: Contact: SCHUHFRIED France SARL

26

Domaines d’application ViennaTest System

Dans le domaine de la psychologie de l’aviation, les tests

diagnostiques concernent les pilotes, les futurs pilotes et

le personnel de la sécurité aérienne. La psychologie de

l’aviation civile et militaire se sert de procédures de test

permettant de vérifier les critères d’aptitude définis dans

les directives JAR-FCL3. Ces tests permettent par exem-

ple d’effectuer une présélection fiable des futurs pilotes

en fonction de leurs performances ainsi que des traits de

personnalité pertinents sur le plan de la psychologie de

l’aviation. Seuls les candidats obtenant des résultats suffi-

samment satisfaisants auront accès au simulateur de vol. Il

est également possible d’effectuer le contrôle des perfor-

mances des pilotes qui exercent déjà leur profession.

Les écoles d’aviation utilisent des procédures de test pour

calculer la probabilité de réussite d’un sujet. Si les pers-

pectives de réussite sont défavorables, on lui déconseillera

généralement de suivre la formation de pilote en raison de

son coût élevé.

Psychologie de l’aviation

En psychologie du sport, les procédures de test servent à

contrôler les caractéristiques de la performance et de la

personnalité.

Pour ce faire, différents aspects sont pris en compte, no-

tamment la concentration, la réactivité, la résistance, la

coordination œil-main, la perception périphérique et l’an-

ticipation dans le temps et l’espace.

Les procédures mesurant la motivation, la tolérance de

frustration, la gestion du stress, l’impulsivité, la réflectivité

ainsi que le niveau d’exigence permettent d’évaluer cer-

tains aspects de la personnalité qui sont importants dans

le monde du sport.

Psychologie du sport

Page 27: Contact: SCHUHFRIED France SARL

27

Domaines d’application

L’objectif du diagnostic psychopédagogique consiste à sai-

sir les conditions d’apprentissage et de performance requi-

ses pour pouvoir fournir des recommandations pertinentes

quant à la poursuite de la scolarité et de la carrière profes-

sionnelle. Des procédures de tests psychologiques permet-

tent de déterminer les points forts, les points faibles et les

intérêts personnels du sujet. Les résultats peuvent ensuite

être comparés avec les exigences des différentes filières

scolaires et professionnelles.

Parallèlement aux procédures de saisie de la structure de

l’intelligence, des tests d’intérêt et de motivation représen-

tent un élément indispensable du répertoire de procédures

diagnostiques en psychologie pédagogique.

L’évaluation complémentaire et finale des mesures d’inter-

vention constitue une autre fonction essentielle du diagnos-

tic psychopédagogique. Ceci inclut la question de l’amélio-

ration des données intellectuelles de performance chez

un individu grâce à une mesure d’encouragement ou à des

séances d’entraînement, ainsi que la question des effets de

différentes mesures ou contenus didactiques sur les don-

nées intellectuelles et motivationnelles d’apprentissage et

de performance.

Psychologie pédagogique Recherche

En fonction de l’objet de la recherche, les services de recher-

che et de développement dans les instituts et les entreprises

utilisent des procédures de test pour effectuer le diagnostic

de l’état réel à la suite d’actions précises. Elles servent ainsi

à la fois à vérifier l’efficacité des actions accomplies et à en

déduire différentes mesures d’intervention.

Les procédures diagnostiques sont également importantes

dans le domaine de la recherche fondamentale et de la re-

cherche psychométrique, notamment lors d’examens étudiant

l’utilisation des items motivateurs.

Dans certaines disciplines de la psychologie appliquée, par

exemple la psychologie de la circulation ou de l’aviation, le

diagnostic psychologique donne à la recherche d’importantes

impulsions en termes d’assurance qualité et de développe-

ment continu des instruments de mesure diagnostiques.

Dans le domaine de la recherche, la pharmacopsychologie oc-

cupe une place importante puisque cette discipline impose aux

procédures de test des critères extrêmement sévères. Il s’agit

là d’apprécier les altérations de la performance afin de juger

objectivement du niveau général d’activation sous influence

médicamenteuse.

À l’heure actuelle, nous nous efforçons d’appliquer les exigen-

ces du texte 21 CFR Part 11 au Vienna Test System.

Une liste détaillée de références est consultable sur notre site

Web www.schuhfried.fr

catalogue

Page 28: Contact: SCHUHFRIED France SARL

28

ViennaTest System

Prestations de service

Les collaborateurs de notre « Help

Desk » sont à votre disposition pour

vous renseigner de façon fiable et

rapide et répondre à vos questions

sur le logiciel et le matériel.

Help Desk

Compétences du Help Desk :

Recevoir et traiter les demandes d’assistance des clients

par téléphone et par écrit

Faire suivre les demandes des clients aux services com-

pétents (par ex. psychologie)

Documenter toutes les questions des clients dans une

banque de données d’assistance

Échanger régulièrement des informations avec les ser-

vices de développement

Mettre sur pied des mesures d’amélioration en s’ap-

puyant sur les suggestions de nos clients

Organiser l’expédition du matériel en cas de réparation

Le Help Desk est joignable du LUN au JEU de 8:30 à

16:30 heures et le VEN de 8:30 à 13:30 heures.

1.

2.

3.

4.

5.

6.

Tel: +43 2236 42315-60E-Mail: [email protected]

Fax: +43 2236 46597

Vous avez besoin de tests ? De l’infrastructure ? Du savoir-

faire ?

Si vous voulez tester un large groupe de personnes tout en

ayant un minimum de travail, vous pouvez nous confier l’or-

ganisation du test. Dans ce cas, l’entreprise Schuhfried est

exactement le partenaire qu’il vous faut.

Commande de tests

Nous vous proposons volontiers une consultation scientifique

et le suivi de vos travaux. Nous pouvons vous assister dans la

planification des tests, effectuer l’analyse des jeux de données

importants et interpréter les résultats.

Consultation scientifique

Page 29: Contact: SCHUHFRIED France SARL

29

cataloguePrestations de service

Le Vienna Test System est le fruit d’un travail de longue ha-

leine et fait l’objet d’une maintenance permanente de per-

fectionnement. Le savoir-faire apporté par nos services de

développement (psychologie, logiciel, matériel), les résultats

fournis par notre laboratoire de test et de recherche ainsi que

l’expérience pratique acquise auprès de nos clients et utilisa-

teurs contribuent à faire du Vienna Test System ce qu’il est.

Les mises à jour sont l’occasion de bénéficier de perfectionne-

ments réguliers à conditions intéressantes et des avantages

suivants :

l Nouvelles formes de testl Nouvelles normesl Nouvelles langues Items actualisésl Nouvelles fonctions supplémentairesl Compatibilité avec les systèmes d’exploitation et le

matériel informatique actuels

Mise à jour unique du logiciel de base VTS et de toutes

les procédures de test : 198 euros (HTVA).

Contrats de mise à jour

Les contrats de mise à jour sont le moyen idéal pour que votre

Vienna Test System soit toujours à jour.

Des informations claires vous résument toutes les nouveautés

de la mise à jour. Et si vous ne signez pas de contrat de mise

à jour, vous pouvez nous demander des mises à jour au cas

par cas.

Mises à jour VTS Schuhfried up to date

Commandez notre CD de démo que nous avons

doté d’instructions détaillées ou bien consultez une

version démo sur notre site Web.

Et pour ceux qui utilisent déjà VTS, consulter la

dernière version démo en date peut s’avérer utile :

l’info disponible à la rubrique « Aide » dans le menu

comporte la liste de toutes les nouveautés suscep-

tibles de vous intéresser, notamment les nouvelles

versions linguistiques, les normes et les formes de

test.

Version démo VTS

Site Web

Notre site Web complet vous informe sur nos pro-

duits, et ce, en sept langues différentes !

Vous y trouverez des adresses importantes ainsi

que les dates actuelles des ateliers et des stages.

Il contient également une liste de références.

Rendez-nous visite sur www.schuhfried.fr

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30

ViennaTest System

Tests

Page 31: Contact: SCHUHFRIED France SARL

31

catalogue

© SCHUHFRIED GmbH

ITB Institut für Test- und Begabungsforschung GmbH, Bonn (gérant : E. Fay, G. Trost) ; G. Gittler, Institut de psychologie de l’université de Vienne

Batterie d’analyse de l’intelligence économique, fondée sur les fac-

teurs primaires de Thurstone

Utilisation :

Appréciation du niveau et de la structure de l’intelligence, utilisable à

partir de 13 ans pour tous les problèmes correspondants. Les IBF sont

particulièrement utiles comme méthode de screening lorsque l’on

souhaite obtenir une vue d’ensemble rapide et globale du niveau de

l’intelligence. Il est par ailleurs possible d’utiliser le profil d’intelligence

afin d’obtenir des informations préalables pour effectuer l’analyse ap-

profondie de certains domaines d’aptitudes.

Principaux domaines d’application : psychologie des ressources

humaines, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

L’objectif de la conception du test est l’appréciation différenciée de

domaines d’aptitudes générales qui se situent, dans une structure

hiérarchique, à un niveau d’abstraction moyen.

Ce procédé destiné à analyser la structure de l’intelligence se compo-

se, sur la base des facteurs primaires de l’intelligence de Thurstone

(1938), des 4 dimensions d’aptitudes suivantes : Intelligence verbale

(35 items), Intelligence numérique (40 items), Représentation spa-

tiale (17 items) et Mémoire (20 items).

Evaluation :

La sortie des résultats des IBF consiste en des scores de facteurs

transformés en Z pour les domaines d‘aptitudes Intelligence verba-

le, Intelligence numérique, Représentation spatiale et Mémoire. Par

ailleurs, une mesure globale de l‘intelligence du sujet de test est cal-

Fiabilité :

La cohérence interne (alpha de Cronbach) des différents domaines

d’aptitudes se situe dans sa forme longue entre r=.84 (représentation

spatiale) et r=.94 (intelligence numérique). Une valeur de r=.95 a été

déterminée pour l’ensemble du test. La cohérence interne (alpha de

Cronbach) des différents domaines d’aptitudes se situe dans sa forme

courte entre r=0.74 et 0.92. La valeur est de r=.93 pour l’ensemble du

test. À l’aide d’un calcul optimisé, il est possible d’obtenir une précision

de mesure très élevée avec une durée de test économiquement brève.

Validité :

Des études montrent des corrélations avec les Matrices progressi-

ves Avancées (APM) de Raven (Raven, Raven & Court, 1998) et SPM

(Raven, Raven & Court, 1979) de r=.30 à r=.41 (APM, N=237) ou r=.42

à r=.52 (SPM, N=256) pour les groupes d’items et r=.52 ou r=.66 pour

la valeur globale du test. Les corrélations avec l’INKA (Heyde, 1995)

se situent entre r=.36 et r=.47 ou proches de r=.54 pour l’ensemble

du test (N=320).

Normes :

Pour la forme S1, il existe des étalonnages informatiques de 4771

personnes, disponibles aussi séparément en fonction de l’âge, de la

formation et du sexe. Par ailleurs, des étalonnages de 5581 personnes

à partir de l’âge de 13 ans sont disponibles pour la forme S2.

Durée de passation :

Forme de test S1 : 45-65 minutes env. (durée nette du test)

Forme de test S2 : 30-45 minutes env. (durée nette du test)

IBF Fonctions de base de l‘intelligence

Réalisation :

Les groupes d’items sont traités avec une limite de temps. Chaque

groupe d’items est précédé d’une instruction standardisée compor-

tant des exemples d’exercices. La réponse juste doit être choisie se-

lon le principe du choix multiple. Les réponses aux différents items

d’un groupe peuvent être corrigées aussi souvent que le souhaite

le sujet. De la même manière, chaque item d’un groupe peut être à

nouveau appelé et l’entrée d’une réponse peut être changée le cas

échéant dans le cadre du temps disponible.

Formes de test :

2 formes de test sont disponibles : Forme de test S1 (forme standard)

Forme de test S2 (forme courte facile)

Batterie de tests d’intelligence

31

culée sur la base d’un modèle d‘équations structurelles linéaires et

hiérarchiques.

Une comparaison des étalonnages est effectuée pour toutes les va-

leurs du test (rangs en pourcentage et valeurs T). Il est possible de

lire dans le protocole de test comment il a été répondu aux différents

items (juste, faux, corrigé, omis) et combien de temps a été néces-

saire pour le traitement.

Page 32: Contact: SCHUHFRIED France SARL

32

ViennaTest System

Batterie de tests d’intelligence

© SCHUHFRIED GmbH

L.F. Hornke, M. Arendasy, M. Sommer, J. Häusler, M. Wagner-Menghin, G. Gittler, B. Bognar, M. Wenzl

L’INSBAT est une batterie de tests d’intelligence modulaire,

construite sur des bases théoriques et destinée à mesurer de

manière économique et juste les aptitudes professionnelles.

Utilisation :

La mesure du niveau d’intelligence et de la structure de l’intelligence,

utilisable à partir de 14 ans.

Principaux domaines d‘application : Psychologie des ressources

humaines, psychologie de l’aviation, psychologie pédagogique

Contexte théorique :

L’INSBAT a été construit de façon modulaire, dans l’objectif d’une évaluation

psychologique orientée sur la prise de décision. Cela signifie qu’il suffit de

présenter uniquement les sous-tests qui fournissent le maximum d’informa-

tions utiles pour répondre aux questions.

L’INSBAT est basé sur le modèle hiérarchique de l’intelligence de Cat-

tell-Horn-Carroll (Carroll, 1993 ; Horn, 1989 ; Horn & Noll, 1997). Ce modèle

postule que les intercorrélations entre les sous-tests pour la mesure des

facteurs primaires peuvent être expliquées par neuf facteurs secondaires

au contenu plus large. Les relations entre les facteurs secondaires sont ex-

pliquées par un facteur global d’intelligence qui forme le sommet du modèle

hiérarchique d’intelligence. La validité de cette structure de facteurs a pu

être répliquée dans un grand nombre d’études dans différents pays (p.ex.

Brickley, Keith & Wolfe, 1995; Carroll, 1989 ; Gustafson, 1984 ; Horn & Stankov,

1982; Undheim & Gustafsson, 1987).

Dans la construction de l’INSBAT, on a choisi les facteurs secondaires sui-

vants, intéressants dans les domaines d’application pratiques tels que la

psychologie du travail, des entreprises et des organisations ou la psycho-

logie pédagogique :

Intelligence fluide : C’est la capacité à reconnaître des relations entre les

stimuli, de comprendre des implications et de tirer des conclusions logiques

(sous-tests : raisonnement numérique inductif, raisonnement figural induc-

tif, raisonnement verbal inductif).

Intelligence cristallisée : C’est l’ampleur et la profondeur des connaissances

culturelles acquises, notamment la fluidité écrite ainsi que la compréhen-

sion parlée et écrite (sous-tests : vocabulaire, fluidité verbale).

Mémoire à court terme : C’est la capacité de retenir à court terme des in-

formations visuelles et verbales et de pouvoir les reproduire correctement

(sous-tests : mémoire visuelle à court terme, mémoire verbale à court

terme).

Mémoire à long terme : C’est la capacité de retenir des informations à long

terme, de les intégrer dans sa propre base de connaissances et de les rap-

peler correctement (sous-test : mémoire à long terme).

INSBAT Batterie d’analyse de la structure de l’intelligence

Traitement visuel : C’est la capacité de pouvoir se représenter l’image d’ob-

jets suite à une rotation mentale ou une transformation (sous-test : repré-

sentation spatiale).

Vitesse de traitement : Elle est définie par le nombre d’opérations cognitives

de bases qui peuvent être effectuées dans un certain temps (sous-test :

temps de visualisation).

Certitude de la décision : Elle est définie par le nombre d’opérations cogniti-

ves de base nécessaires à une prise de décision à la fois rapide et correcte

pour des tâches non triviales (sous-test : certitude de la décision).

Raisonnement quantitatif : C’est la compréhension et la capacité d’applica-

tion de concepts et d’aptitudes mathématiques (sous-tests : capacité d’es-

timation arithmétique, compétence arithmétique, flexibilité arithmétique,

raisonnement algébrique).

Au total, on dispose donc de 15 sous-tests différents. Les tâches des diffé-

rents sous-tests ont été construites à l’aide de différentes approches de la

génération automatique d’items (AIG : Arendasy & Sommer, in press ; Irvine

& Kyllonen, 2002), en tenant compte des résultats actuels de la recherche en

science cognitive et en psychométrie appliquée. La construction des items a

été réalisée soit par des personnes humaines, soit de manière automatique

à l’aide de générateurs d’items. Par ailleurs, compte tenu des caractéristi-

ques psychométriques des items, on a veillé à ce que les items des diffé-

rents sous-tests (1) soient évolutifs sur le modèle de Rasch (Rasch, 1980) et

que (2) le modèle théorique qui a servi de base aux items explique au moins

50 pour cent de la variance des paramètres de difficulté des items. Pour

l’utilisateur, il en résulte l’avantage d’une justesse de calcul et d’une clarté

d’interprétation des différents résultats obtenus lors des sous-tests.

Réalisation :

L’INSBAT a été développé sous forme d’une batterie de tests d’intelligence

modulaire. Cela signifie qu’il suffit de présenter uniquement les sous-tests

pertinents pour répondre aux questions diagnostiques. Il existe pour ce fai-

re la version variable I (S1) et la version variable II (S2). Tandis que la version

S1 permet uniquement de sélectionner les sous-tests, la version S2 offre la

possibilité d’ajuster parfaitement l’ordre des sous-tests et les conditions

finales des tests progressifs.

Les deux versions de tests sont adaptées avant tout à la prévision du succès

Page 33: Contact: SCHUHFRIED France SARL

33

catalogueBatterie de tests d’intelligence

professionnel et scolaire dans des domaines ayant des profils d’exigence

clairement définis. Pour effectuer un contrôle différencié du niveau d’intelli-

gence et de la structure de l’intelligence, chaque facteur secondaire devrait

être mesuré par un sous-test de marquage (raisonnement inductif figural,

vocabulaire, mémoire visuelle à court terme, mémoire à long terme, repré-

sentation spatiale et temps de visualisation). En complément, on peut uti-

liser un second sous-test par facteur secondaire afin de garantir la largeur

du contenu du facteur secondaire. Cette approche est déjà réalisée dans

la version globale (S3). Selon Schmidt et Hunter (1998), une telle méthode

est surtout adaptée au pronostic de la performance professionnelle dans

des métiers très variés comprenant des tâches hétérogènes.i les ressources

temporaires ne s’avèrent pas suffisantes pour effectuer une mesure diffé-

renciée de la performance d’une personne, il est possible d’avoir recours à

la version courte (S4).

Pour chaque sous-test, on dispose d’une consigne standard avec des exem-

ples d’exercices basés sur les principes de cours programmés et du « mas-

tery learning ». La saisie des réponses se fait, en fonction du sous-test, sur

le principe du choix multiple ou sur la base de réponses libres automatisées.

Les tâches des différents sous-tests sont présentées en partie sous forme

de test de puissance et en partie avec une limite de temps par item. Dans

11 sous-tests, les tâches sont présentées sous forme de test adaptatif (CAT)

dont l’accès est optimisé à l’aide de données sociodémographiques, ce qui

permet de maximiser l’information recueillie pour les différentes tâches

sans être trop ou pas assez exigeant envers le sujet.

Versions du test :

Au total, quatre versions du test sont disponibles :

Version S1 (version variable I), version S2 (version variable II), version S3

(version globale) et version S4 (version courte)

Evaluation :

Pour chacun des sous-tests sélectionnés, le paramètre d’aptitude selon le

modèle de Rasch est édité. Alors que le nombre d’items traités correcte-

ment mesure seulement la performance de l’individu, le paramètre d’apti-

tude permet d’estimer la dimension d’aptitude sous-jacente, latente. C’est

là un pas d’inférence essentiel et nécessaire à l’évaluation diagnostique.

Ce pas d’inférence est lié à l’ajustement au modèle de Rasch qui a pu être

démontré pour les sous-tests de l’INSBAT (cf. à ce sujet van der Linden &

Hambleton, 1997).

Si plus d’un sous-test a été sélectionné pour un facteur secondaire, un pa-

ramètre d’aptitude est calculé pour le facteur secondaire correspondant.

Le paramètre d’aptitude pour le facteur global Intelligence générale (G)

est calculé si au moins un sous-test a été sélectionné pour quatre des six

facteurs secondaires intelligence fluide (Gf), intelligence cristallisée (Gc),

traitement visuel (Gv), raisonnement quantitatif, mémoire à court terme

(Gstm) et mémoire à long terme (Gltm). En parallèle à l’édition du paramètre

d’aptitude et des scores de facteurs, une comparaison de normes est effec-

tuée (percentiles et QI ; intervalle de confiance). À la fin du test, les résultats

sont présentés sous forme de tableau ainsi que sous forme d’un profil. Le

protocole des différents sous-tests permet de montrer les temps de latence

par item, la réponse choisie et son évaluation ainsi que des statistiques du

processus adaptatif.

Par ailleurs, l’INSBAT offre également la possibilité de transférer automati-

quement les résultats du test dans un modèle de rapport.

Fiabilité :

En raison de la présentation adaptative des items des différents sous-tests

ainsi que de la validité nécessaire d’un modèle de test de probabilité, il est

possible d’atteindre toute précision souhaitée. Pour des raisons d’écono-

mie, la fiabilité des différents groupes d’items se situe entre r=.70 et r=.95.

Au bout d’environ 15 mois, la stabilité des sous-tests varie entre r=0.63 et

r=0.87.

Validité :

La représentation de construit (Embretson, 1983) des différents sous-tests

de l’INSBAT a été démontrée par des études dans lesquelles les difficultés

des items ont été prédites à l’aide de caractéristiques de tâches qui peu-

vent être déduites des modèles théoriques pour la résolution de ce type

d’items. Les multiples corrélations entre les paramètres de difficultés des

items du modèle de Rasch (Rasch, 1980) et les caractéristiques des items

ainsi obtenues varient pour les différents sous-tests entre R=0.72 et R=0.97.

Cela signifie que les représentations théoriques ayant servi de base à la

construction des items dans les différents sous-tests expliquent 50 à 94

pour cent des différences du niveau de difficulté des items.

Par ailleurs, on dispose aujourd’hui de nombreuses études sur l’approche

nomothétique (Embretson, 1983) des différents sous-tests. La validité de

construit pour la batterie de tests dans son ensemble ainsi que pour la ver-

sion globale et la version courte a pu être démontrée dans une étude de

Sommer et Arendasy (2005; Sommer, Arendasy & Häusler, 2005). Les auteurs

ont pu confirmer l’attribution, sur des bases théoriques, des différents sous-

tests aux facteurs secondaires du modèle de Cattell-Horn-Carroll, grâce à

une analyse factorielle confirmatoire. Ces résultats sont complétés par les

études de Arendasy et Sommer (2007), ainsi que de Arendasy, Hergovich

et Sommer (2008) dans lesquelles les résultats précédemment explicités

ont pu être répliqués par association de sous-tests alternatifs à l’aide d’un

échantillon indépendant.

Il existe des références concernant la validité des critères des différents

sous-tests de l’INSBAT dans le domaine de la psychologie de l’aviation

(sélection des futurs pilotes) et dans le conseil pédagogique (pronostic de

réussite en haute école spécialisée).

Normes :

Il existe des normes pour 904 adultes âgés de 16 à 73 ans ainsi que pour 1595

jeunes âgés de 12 à 15 ans. Ces deux normes sont également disponibles

séparément en fonction de l’âge, de la formation et du sexe.

Durée de passation :

La durée de passation de la version variable I (S1) et de la version variable

II (S2) dépend du choix des sous-tests et de la précision sélectionnée. La

durée des différents sous-tests varie entre 3 et 40 minutes. Pour les deux

versions de test S3 et S4 pour lesquelles l’ordre des sous-tests est fixe, la

durée de passation est respectivement de 2 heures 52 minutes et de 1 heure

et 27 minutes.

Page 34: Contact: SCHUHFRIED France SARL

34

ViennaTest System

© SCHUHFRIED GmbH

O. Bratfisch und E. Hagman

Ce test fournit au praticien d’importantes informations sur la

représentation spatiale qui représente un aspect de la capacité

intellectuelle. Il s’agit de la faculté de penser en plusieurs dimen-

sions ou de structurer les pensées à l’aide « d’images intérieures ».

Utilisation :

Méthode non linguistique permettant de mesurer la représentation

mentale et la transformation des dispositions spatiales dans l’espace

bidimensionnel ; utilisable à partir de 15 ans.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie pédagogique

Contexte théorique :

L’objet de mesure primaire du 2D est, au sens de la théorie des fac-

teurs primaires de Thurstone (Thurstone, 1938), le facteur Space (S),

qui correspond en français à ce qu’on appelle la perception spatiale.

Ce facteur a été validé maintes fois, non seulement par les adeptes de

la théorie des facteurs (p. ex. Guilford, 1956), mais également par les

représentants des modèles d’intelligence hiérarchiques (p. ex. Spear-

man, 1927 ; Burt, 1949 ; Vernon, 1950). Plus récemment, la recherche

cognitive sur l’intelligence décrit ce facteur comme l’une des « intel-

ligences multiples » (p. ex. Gardner, 2001).

Dans la « théorie des trois facteurs » de Sternberg (Sternberg, 2000),

on retrouve des aptitudes correspondant par définition au facteur

S. En raison de sa grande diversité, la recherche accorde une place

importante à ce facteur.

Tests d’intelligence spéciaux

Evaluation :

Le nombre de tâches correctement traitées représente la mesure de

la faculté de représentation spatiale. Le protocole des résultats pré-

sente les scores bruts ainsi que les percentiles.

Fiabilité :

La fiabilité split-half est donnée entre 0.84 et 0.86 pour des person-

nes de différents niveaux d’éducation.

Validité :

La validité psychologique est évidente : le contenu du test est di-

rectement associé par les sujets à « l’appréhension des formes »

et au fait « d’assembler un puzzle ». La validité logique est donnée

par la définition opérationnelle du contenu de mesure. La validité du

concept a pu être démontrée par une analyse de corrélation. Du point

de vue du contenu, le 2D ressemble à d’autres tests qui mesurent

la faculté de représentation spatiale et qui font preuve d’une bonne

validité prédictive pour de nombreux métiers. Le 2D présente donc

lui aussi cet aspect. La réalisation d’une étude propre au 2D pour la

validité prédictive du test est en cours d’élaboration.

Normes :

La normalisation a été effectuée à l’aide d’un échantillon représentatif

de personnes normales (N=364) dont les données ont été recueillies

par le laboratoire de recherche de la société Schuhfried entre 2004 et

2007. Ces normes sont disponibles séparément par sexe, par âge et par

niveau d’éducation.

Par ailleurs, on dispose de normes d’un échantillon de 547 adultes sué-

dois. Ces normes sont également disponibles séparément en termes

d’âge et de niveau d’éducation.

Durée de passation :

La durée du test seul est de 6 minutes. Il faut y ajouter deux à trois

minutes pour les consignes et pour le traitement des exemples.

2D Faculté de représentation spatiale

Réalisation :

Une forme donnée doit être complétée. Le point de départ des tâches

est une barre comportant un vide qui peut prendre différentes for-

mes. En dessous, 16 fragments différents sont proposés. Il s’agit de

choisir pour chaque tâche un, deux ou trois de ces fragments, afin

de combler le vide et de compléter ainsi la barre. Le 2D comprend 22

tâches. Pour les 8 premières tâches, un fragment suffit pour combler

l’espace, pour les 8 tâches suivantes, il faut deux fragments et pour

les 6 dernières tâches, il en faut trois.

Formes de test :

Il existe une version du test.

Page 35: Contact: SCHUHFRIED France SARL

35

catalogueTests d’intelligence spéciaux

A3DW Test de dés tridimensionnel adaptable

Avec la construction A3DW, on dispose enfin d’un procédé qui ne

se prête pas à la critique maintes fois exprimée, selon laquelle les

tests de représentation spatiale seraient inappropriés pour com-

parer les performances entre les sexes en raison de stratégies de

traitement propres au sexe.

Utilisation :

Test homogène et adaptable (modèle de Rasch) d’évaluation de la

faculté (non verbale) de représentation spatiale et de transformation

de données spatiales (capacité de représentation spatiale) pour ado-

lescents à partir de 13 ans et adultes.

Principaux domaines d‘application : psychologie de l’aviation,

psychologie des ressources humaines, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

La capacité de représentation spatiale représente une des dimensions

primaires de l’intelligence. Pour l’A3DW, l’unidimensionnalité (homogé-

néisation conçue par Rasch) a pu être prouvée dans de nombreuses étu-

des empiriques. Cela signifie que pour toutes les personnes testées, on

mesure essentiellement le même aspect des capacités latentes. La criti-

que fondée, avançant que les tests de représentation spatiale seraient

inappropriés pour comparer les performances propres au sexe à cause

des stratégies de traitement des items propres au sexe, ne concerne

donc pas le A3DW. Pour les items, on a estimé les valeurs caractéristi-

ques probabilistiques. La banque des items qui en résulte rend possible

une présentation adaptative du test comportant tous les avantages d’un

diagnostic par test moderne et informatisé : durée de passation plus

brève et précision améliorée des mesures, motivation élevée du sujet de

test en raison d’une sélection de tâches adaptées aux performances.

© SCHUHFRIED GmbH

G. Gittler

Réalisation :

La tâche confiée au sujet consiste à trouver parmi six dés celui qui ne

se distingue du dé de référence que par sa position. La présentation des

items s’effectue de façon adaptative. Sauter une tâche ou retourner à

une tâche précédente n’est pas possible. En raison des 8 réponses possi-

bles (6 dés, « Je ne connais pas la réponse » et « Aucun dé n’est correct

»), la probabilité de deviner est faible.

Fiabilité :

La cohérence interne existe en raison de la validité du modèle de

Rasch. Les valeurs numériques des coefficients de fiabilité se situent

entre r=.82 et r=.91 ; ces derniers ont été déterminés sur la base de

différents échantillons et selon des méthodes différentes (Split-half ;

Alpha de Cronbach). La stabilité est de r=.61 pour N=231 élèves qui ont

été testés à 21 mois d’intervalle.

Validité :

De nombreux résultats d’analyses statistiques de corrélations et des

comparaisons intergroupes (en association avec d’autres tests et diffé-

rents critères extérieurs) parlent en faveur d’une validité convergente

et discriminante du test ; par ailleurs, ils permettent une appréciation

différenciée du 3DW concernant différents aspects de sa validité. Pour

mentionner un exemple : des étudiants dans des matières techniques

obtiennent un résultat au test nettement supérieur à des étudiants

dans des matières non techniques.

Normes :

Arrer (1992) a démontré que les normes de la forme papier-crayon du

3DW sont également valides pour la version informatisée du test. Le A3DW

contient par conséquent des étalonnages scolaires, spécifiques ou non au

sexe, représentatifs pour l’Autriche, de N=4064, répartis par différentes

classes scolaires (= équivalent d’âge) et types d’écoles ; étudiants : N=432 ;

Adultes : N=161.

Formes de test :

Il existe trois formes de test qui se différencient par la précision de

l‘évaluation des paramètres personnels (PAR).

Outre la version standard (S2), la version screening (S1) permet

d’obtenir rapidement une vue d’ensemble, lorsque l‘investigation n‘a

aucune conséquence pour le sujet de test.

La forme longue S3 est réservée à des problèmes spécifiques pour

lesquels une plus grande précision des mesures est très importante

(p.ex. pour des expertises judiciaires). L‘augmentation de la précision

des mesures prolonge naturellement la phase de test.

Evaluation :

Comme résultat du test, on fixe le paramètre personnel de la variable

« représentation spatiale ».

Durée de passation :

De 10 à 35 minutes selon la version du test (consignes et exem-

ples inclus).

Page 36: Contact: SCHUHFRIED France SARL

36

ViennaTest System

AMT Test de matrices en mode adaptatif

L’AMT et un procédé adaptatif permettant d’effectuer l’évalua-

tion non verbale de l’intelligence générale. Le rapport entre la

longueur du test et la précision de mesure est optimal. On obtient

des résultats plus précis avec moins d’items.

Utilisation :

L’AMT est un procédé non verbal destiné à évaluer l’intelligence

globale au sens du raisonnement causal. L’AMT est conçu pour les

personnes de plus de 14 ans.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie de la circulation, psychologie de l’aviation,

psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

Les items ressemblent aux tâches de matrices classiques. Mais

contrairement à celles-ci, ils ont été construits sur la base d’un pro-

cessus rationnel, explicite et psychologiquement fondé, qui repose

sur l’analyse détaillée des processus cognitifs utilisés pour résoudre

ce genre de tâches. En tout, 289 items ont été réunis, mis au point et

évalués au cours de trois explorations importantes à Kattowitz, Mos-

cou et Vienne sur des échantillons volumineux. Les items ont été ana-

lysés d’après le modèle de test de Rasch dichotome et probabilistique

et les valeurs nominales des items correspondantes ont été estimées

(voir Hornke, Küppers et Etzel, 2000). La banque des items qui en ré-

sulte rend possible une présentation adaptative du test comportant

tous les avantages d’un diagnostic par test moderne et informatisé

: durée de passation plus brève et précision améliorée des mesures,

motivation élevée du sujet de test en raison d’une sélection de tâches

adaptées aux performances.

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Lutz F. Hornke, Stefan Etzel et Klaus Rettig

Réalisation :

La présentation des items s’effectue de manière adaptative. Ceci signifie

qu’à l’issue d’une phase initiale, au fur et à mesure que le test avancera,

le sujet n’aura plus à résoudre que les items dont la difficulté correspond

à ses capacités de performances. Sauter une tâche ou retourner à une tâ-

che précédente n’est pas possible. En raison des huit réponses possibles

par item, la probabilité de deviner reste minime.

Evaluation :

Le résultat du test est une estimation de l’Intelligence générale du

sujet de test. L’estimation se fonde sur le modèle de Rasch, selon la

méthode du maximum de vraisemblance.

Fiabilité :

La fiabilité au sens de la cohérence interne existe en raison de la va-

lidité du modèle de Rasch. L’erreur de mesure standard critique est

réglée pour les quatre versions du test sur 0.63, 0.44, 0.39 et 0.63 de

manière fixe (cela correspond aux fiabilités 0.70, 0.83, 0.86, 0.70). La

précision de mesure vaut pour tous les sujets de test à tous les niveaux

de l’échelle ; ceci est l’avantage majeur et décisif par rapport aux tests

psychométriques habituels qui se basent sur la théorie classique des

tests : tous les sujets de test sont évalués avec la même fiabilité !

Normes :

Il existe les étalonnages de l’échantillon d’évaluation correspondant à

1356 personnes au total, ainsi qu’un échantillon-témoin de N=461 sujets.Formes de test :

Validité :

Durée de passation :

D’après Hornke, Etzel & Küppers (2000 ; Hornke, 2002), le rationnel

de construction est en corrélation à 0.72 avec les paramètres de dif-

ficulté. Par ailleurs, Sommer et Arendasy (2005 ; Sommer, Arendasy

& Häusler, 2005) ont prouvé à l’aide d’une analyse confirmatoire

de facteurs que cette procédure, combinée à des tests de raison-

nement inductif et déductif, charge le facteur d’intelligence fluide

(Gf). D’autre part, l’intelligence fluide est déterminée par le facteur

d’intelligence chargeant le plus fortement le facteur G. Enfin, des

études situées dans le domaine de la psychologie de la circulation

et de l’aviation confirment la validité des critères de la procédure.

Il existe quatre versions de test, S1, S2, S3 et S11, qui se distinguent par

la précision présélectionnée (erreur de mesure standard) de l’éva-

luation des paramètres personnels et par la difficulté de l’item de

départ. L’erreur de mesure standard est réglée pour la version du test

S1 sur 0.63, pour S2 sur 0.44, pour S3 sur 0.39 et pour S11 sur 0.63 de

manière fixe (cela correspond aux fiabilités .70, .83, .86, .70).

De 20 à 60 minutes selon la version du test (consignes et exemples

inclus).

Tests d’intelligence spéciaux

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37

catalogueTests d’intelligence spéciaux

APM Raven’s Advanced Progressive Matrices

Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décen-

nies comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et

plus particulièrement du raisonnement causal. De vastes études de

standardisation et de validation ont été effectuées sur presque tous

les continents.

Utilisation :

Procédé non verbal destiné à l’évaluation de l’intelligence géné-

rale chez les sujets présentant des performances supérieures à la

moyenne, sur la base de la faculté de raisonnement logique ; utili-

sable à partir de 12 ans.

Principaux domaines d‘application : psychologie pédagogique, psy-

chologie des ressources humaines, psychologie du sport.

Contexte théorique :

Le domaine d’utilisation des Matrices progressives standard de Ra-

ven (SPM) s’étant élargi, il a été nécessaire de créer d’une part un

test de screening plus court et, d’autre part, un test mesurant les 25

% supérieurs du domaine de la performance cognitive. Les Matrices

progressives Avancées (APM) de Raven ont été crées pour répondre

à ces besoins. Les APM se composent d’exercices d’entraînement

et d’introduction (série I avec 12 items) qui peuvent également être

utilisés comme instrument de screening et d’une deuxième série (II)

comprenant 36 items destinée à une évaluation plus précise. Ainsi

que tous les autres tests de Matrices de Raven, le test APM a pour

objectif de mesurer la capacité inductive, soit la capacité à donner un

sens à un ensemble. Les RPM mesurent la capacité d’un sujet à rai-

sonner de manière logique, étant donné que la perception se base sur

un processus de compréhension permettant de reconnaître un sens

dans le désordre. Spearman et d’autres psychologues sont unanimes

: le facteur général (Facteur G) mesuré dans la majorité des tests

d’intelligence se compose de deux éléments, notamment un élément

inductif et d’un élément reproductif. Les tests RPM évaluent donc une

des principales facultés humaines.

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Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et J. Raven

Réalisation :

Après la phase d’instruction, les items sont présentés en fonction de

leur difficulté. À l’aide du crayon optique, de la souris ou du clavier, le

sujet sélectionne une solution parmi les huit possibilités offertes. Le

sujet peut corriger ses réponses et revenir en arrière.

Il peut également laisser des exercices de côté lesquels réapparaîtront

à la fin du test. Comme la version papier-crayon, cette version du test

APM peut être réalisée avec ou sans limite de temps.

Evaluation :

Les variables suivantes sont évaluées :

« Le score total de réponses correctes » (série I + série II)

Il est aussi possible d’imprimer un protocole de test qui contient

toutes les réponses ainsi que le temps de traitement de chaque ré-

ponse.

Fiabilité :

Dans un résumé récapitulatif, les auteurs du test mentionnent des

coefficients de consistance de r=.83 à r=.87. La fiabilité de Retest est

de r=.91 (à 6-8 semaines d’intervalle).

Normes :

Les étalonnages des tests papier-crayon sont disponibles en option.

Des études ont montré que les résultats des tests papier-crayon et

des tests sur ordinateur sont identiques.

Formes de test :

Validité :

Durée de passation :

Dans le Manuel actuel des APM se trouve un article détaillé sur le thè-

me de la validité. L’auteur évoque l’influence de la faculté inductive

sur les performances professionnelles ou sociales. On y mentionne

également des études plutôt classiques qui montrent qu’il existe un

rapport entre les scores des tests APM et la capacité à obtenir un

poste. Par ailleurs, on signale des rapports avec des performances

différenciées d’étudiants ainsi qu’avec des catégories socioprofes-

sionnelles spécifiques.

Il existe 5 versions de ce test. S1 (Série I + II) et S5 (Série II) avec limite

de temps, S2 (Série I + II), S3 (Série I) et S4 (Série II) sans limite de

temps.

S1 : 25-50 min., S2 : 25-60 min., S3 : 7-15 min., S4 : 20-50 min.,

S5 : 20-40 min.

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38

ViennaTest System

CPM Raven’s Coloured Progressive Matrices

Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décennies

comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et plus par-

ticulièrement du raisonnement causal. De vastes études de standardisa-

tion et de validation ont été effectuées sur presque tous les continents.

Utilisation :

Procédé non verbal destiné à l’évaluation de l’intelligence générale

chez les enfants et adultes présentant une déficience intellectuelle

sur la base de la faculté de raisonnement logique ; utilisable à partir

de 5 ans et chez les adultes en cas de problèmes cliniques.

Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psycholo-

gie clinique, psychologie de la santé, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

Les CPM reposent sur le même principe que le test des Matrices progressi-

ves Standard de Raven, mais ils sont destinés à évaluer les performances

dans un domaine de dispersion inférieur. Ils mesurent l’aptitude à discer-

ner d’un coup d’œil un sens dans un ensemble confus, soit la faculté de dis-

cernement et de raisonnement logique. La capacité inductive est l’une des

deux composantes essentielles de l’intelligence générale (facteur G). Les

36 items sont présentés en 3 séries de 12 exercices selon un niveau de dif-

ficulté croissant. Les 3 séries permettent au sujet de test de se familiariser

avec les méthodes de travail (le raisonnement) qui lui seront nécessaires

pour réaliser le test. Les couleurs attrayantes du design s’adressent avant

tout aux enfants et aident à maintenir leur attention.

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Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et J. Raven

Réalisation :

La présentation du test sur l’écran a spécialement été conçue pour

les enfants. Les instructions sont courtes et simples et devraient être

lues à haute voix aux dyslexiques. Les instructions pour les adultes

sont légèrement différentes.

Les réponses peuvent être données à l’aide du crayon optique, de

la souris ou du clavier de l’ordinateur. En règle générale, même les

enfants en bas âge ne rencontrent aucune difficulté pour utiliser le

crayon optique. Les sujets de test peuvent revenir en arrière, laisser

des items de côté et corriger leurs réponses.

Evaluation :

Les variables suivantes sont évaluées : « Nombre total de réponses cor-

rectes », « Comparaison des valeurs attendues par série avec la valeur

brute pour l’ensemble du test », « Répartition des fautes ». Le protocole

des résultats comprend les valeurs brutes et les rangs en pourcentage

ainsi qu’un protocole avec les résultats du sujet de test.

Fiabilité :

Dans le manuel du test, on trouve une série d’études de fiabilité. Les

résultats varient selon la population examinée et sont généralement

inférieurs pour les personnes en traitement ou déficientes. La majorité

des consistances internes se situent entre .85 et .90, et la fiabilité du

retest dépasse en général .80.

Normes :

Les rangs en pourcentage et les normes des valeurs t des tests pa-

piers-crayon sont disponibles pour les groupes suivants : enfants

âgés de 4;9 à 12;00 ans ; adultes âgés de 55 à 100 ans.

Version du test S2 : pour cette forme de test, les étalonnages de la

forme standard ont été corrigés (sans norme adulte).

Formes de test :

Validité :

Durée de passation :

Entre 10 et 30 minutes.

Toutes les études sur les facteurs montrent que le test des Matrices

de Raven charge très fortement le Facteur G de Spearman, bien que

des différences existent selon la composition de la batterie de tests.

Les corrélations avec les performances scolaires sont en règle géné-

rale inférieures à celles situées entre la performance scolaire et les

tests de connaissances.

Trois formes de test sont disponibles. Les instructions varient selon

l‘âge indiqué : instructions pour enfants (jusqu‘à 15 ans) ou instruc-

tion pour adultes.

S1 : version standard ;

S2 : compléter le motif (avec aides) : cette version propose au sujet de

test la même présentation des exercices dans la phase d‘instruction

(la pièce sélectionnée « saute » directement dans le motif à com-

Tests d’intelligence spéciaux

pléter) et continue dans la phase de test, toutefois sans feed-back

indiquant si la pièce sélectionnée est correcte.

S3 : version parallèle à S1.

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39

catalogueFOLO Logique des formes / raisonnement inductif

Le raisonnement logique non verbal, tel qu’il est testé par le FOLO,

est souvent nécessaire pour l’exercice de tous les métiers qui

impliquent le traitement d’informations abstraites.

Utilisation :

Le test FOLO mesure le raisonnement logique non verbal. Les tâches

requièrent de reconnaître les règles selon lesquelles sont construi-

tes des suites de figures et d’appliquer correctement ces règles

pour continuer les suites de figures.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie pédagogique

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E. Hagman & O. Bratfisch

Contexte théorique :

FOLO mesure le raisonnement logique inductif. Il s’agit de la capacité à

déduire une règle générale à partir d’un cas spécifique. FOLO peut donc

être attribué au facteur d’intelligence ‘Reasoning’ (Thurstone, 1938).

Les différentes définitions de ce facteur concernent de nombreux do-

maines : le raisonnement abstrait, le raisonnement en relations, le rai-

sonnement causal, la capacité de jugement, la capacité de traitement

de l’information, etc. Ce facteur d’intelligence est souvent considéré

comme le noyau de l’intelligence générale.

Réalisation :

On présente une série de six figures, construite selon une règle particu-

lière. Le sujet doit reconnaître la règle et indiquer les deux figures qui

permettent de continuer la suite de figures de façon logique. Pour cela, le

sujet dispose de huit possibilités de réponse.

Formes de test :

Il existe une version du test à 25 items.

Evaluation :

Le nombre d’items correctement traités représente la mesure du

raisonnement inductif. Le protocole des résultats montre les valeurs

brutes et standard, ainsi que les percentiles.

Fiabilité :

La fiabilité split-half se situe entre r=0.89 et r=0.91 pour les per-

sonnes de niveaux d’éducation différents (d’après la correction

selon Spearman-Brown).

Normes :

Les normes d’un échantillon de 1147 adultes suédois sont disponibles.

Elles sont également disponibles séparément en fonction du niveau

d’éducation et de l’âge. Nous disposons par ailleurs des normes de

375 adultes autrichiens, également divisées en fonction du niveau

d’éducation et de l’âge.

Validité :

Durée de passation :

La validité psychologique du test FOLO est évidente – les sujets as-

socient directement le contenu du test à la logique, au raisonnement

causal. La validité logique est donnée par la définition opérationnelle

du contenu de mesure. La validité de construit a pu être démontrée

par analyse factorielle. La validité pronostique a été démontrée pour

des métiers posant des exigences élevées, notamment en termes de

raisonnement logique.

Environ 15 min.

Tests d’intelligence spéciaux

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40

ViennaTest System

PST Test de représentation spatiale pour pilotes

Procédé homogène d’après la méthode de Rasch, servant à mesurer

la faculté de perception et d’orientation dans l’espace, utilisé pour

la sélection de pilotes.

Utilisation :

Test homogène, créé selon le modèle Rasch, permettant d’évaluer

les compétences en matière de navigation et la faculté de percep-

tion et d’orientation dans l’espace.

Principaux domaines d’application : psychologie de l’aviation.

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P. Grössenbrunner

Contexte théorique :

Le test repose sur les deux compétences suivantes : premièrement

la capacité de déplacer des images virtuelles autour d’un ou plu-

sieurs des trois axes spatiaux (rotation mentale), et deuxièmement

la capacité de transformer le système de perception égocentrique

en système allocentrique. Grâce à l’homogénéisation du groupe des

items, conçue par Rasch, on exclut l’utilisation d’autres techniques

de solutions que celles qui sont requises, et on empêche ainsi que

d’autres compétences soient utilisées.

Réalisation :

L’épreuve consiste en un diagramme représentant un avion qui chan-

ge de position (rotations autour de 3 axes spatiaux) variant entre

deux modes de positions consécutives. On désigne les positions au

moyen de paires d’images donnant des informations sur les positions

de vol, soit en cours de vol visuel soit en cours de vol instrumental.

Les items peuvent être traités avec la souris, le crayon optique ou

l’écran tactile.

Formes de test :

Il existe une version standard comportant 13 tâches.

Evaluation :

La somme des réponses correctes constitue la variable principale.

Le protocole du test représente le type et les résultats des solutions

selon les axes spatiaux.

Fiabilité :

La cohérence interne (Alpha de Cronbach) est de r=.74

Validité :

Durée de passation :

La validité selon le critère externe (la faculté d’orientation, facilitée

par l’utilisation d’un simulateur de vols instrumentaux) s’élève à

r=.56, et à r=.64 selon le critère interne (Test Eliot-Price-Spatial).

De 10 à 15 minutes (consignes et exemples inclus).

Normes :

Il existe un échantillon représentatif ainsi qu’un échantillon total de

N=280 personnes, ainsi qu’une répartition par âge, par sexe et par

formation. Des étalonnages d’un échantillon d’évaluation de 596 per-

sonnes âgées de 17 à 38 ans sont disponibles.

Tests d’intelligence spéciaux

Page 41: Contact: SCHUHFRIED France SARL

41

catalogueTests d’intelligence spéciaux

RIS Calculer à l’aide de symboles

Le calcul à l’aide de symboles permet une appréciation impartiale

et fiable de ce sous-facteur du Reasoning. Dans certains métiers

et formations, le respect de règles restrictives pour la résolution

des tâches fait partie des capacités essentielles.

Utilisation :

Test non verbal de l’intelligence générale sur la base du raisonne-

ment causal.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie pédagogique.

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C. Schmotzer, Klaus Kubinger und Christian Maryschka

Contexte théorique :

Les auteurs suivent l’orientation du facteur « Reasoning » de Thurs-

tone, qui comprend trois capacités : le raisonnement inductif, le rai-

sonnement par déduction et la capacité à respecter des restrictions

lors du traitement des tâches (Jäger, 1967). Le RIS s’adresse avant

tout au domaine d’aptitudes cité en dernier.

Réalisation :

Le sujet de test reçoit une série d’équations simples qui sont repré-

sentées par des figures vides de sens plutôt que par des chiffres.

Toutefois, pour effectuer les opérations de calculs (élémentaires), les

symboles algébriques sont maintenus. La solution consiste à décou-

vrir le chiffre qui est utilisé, à chaque fois, pour l’équation corres-

pondante, à la place du symbole demandé, et qui donne un rapport

mathématique juste. Le temps de passation n’est pas limité. Il n’est

pas possible de sauter un exercice, ou de revenir en arrière pour re-

trouver un exercice précédent.

Formes de test :

Une seule forme de test est disponible.

Evaluation :

Le nombre de tâches résolues constitue la référence qui détermine

les capacités du sujet.

Fiabilité :

La fidélité, au sens d’une cohérence interne, est donnée par la vali-

dité du modèle de Rasch. Les résultats des analyses de Rasch ont pu

être reproduits sur deux autres échantillons indépendants. Ils ont pu

être élargis par la validité de l’acceptation de l’homogénéité des items

(Rost, 1996). La cohérence interne selon l’Alpha de Cronbach se situe

autour de r=.89.

Validité :

Acceptabilité :

Le test possède une validité concernant le contenu relatif au rai-

sonnement causal («Reasoning») selon Thurstone. La validité de la

construction résulte de la validité du modèle de Rasch. Ce sont avant

tout les résultats du test de Martin-Löf destiné à vérifier l’homogé-

néité des items qui abondent dans ce sens. La corrélation avec le WMT

se situe autour de r = .71.

Le test est difficile pour les sujets ayant de faibles performances.

Normes :

Les valeurs t et les rangs en pourcentage d’un échantillon repré-

sentatif de N=236 personnes âgées de 16 à 84 ans, séparées en deux

groupes d’âge, sont disponibles. Par ailleurs existent les valeurs t et

rangs en pourcentage, sur la base de données de N=165 étudiants en

psychologie.

Durée de passation :

Entre 20 et 50 minutes.

Page 42: Contact: SCHUHFRIED France SARL

42

ViennaTest System

SPM Raven’s Standard Progressive Matrices

Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décennies

comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et plus par-

ticulièrement du raisonnement logique. De vastes études de standardisa-

tion et de validation ont été effectuées sur presque tous les continents.

Utilisation :

Procédé non verbal destiné à l’évaluation de l’intelligence générale

en présence de performances moyennes, sur la base de la faculté

de raisonnement logique ; utilisable à partir de 5 ans.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources hu-

maines, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie de la

circulation, psychologie pédagogique.

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Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et John Raven

Contexte théorique :

Les matrices de Raven mesurent l’aptitude à discerner un sens dans un

ensemble confus, ou en d’autres termes, la faculté de discernement et de

raisonnement logique. La capacité inductive est l’une des deux composan-

tes essentielles de l’intelligence générale ou Facteur G de l’intelligence,

comme l’ont montré Spearman et d’autres psychologues. Le mot inductif

vient du mot latin « educere » : déduire ou respectivement induire.

Réalisation :

Après la phase d’instruction, les items sont présentés en fonction de

leur difficulté. Le sujet de test sélectionne une réponse parmi les six ou

huit alternatives proposées à l’aide du crayon optique, de la souris ou

du clavier de l’ordinateur. Les sujets de test peuvent corriger plusieurs

fois leurs réponses ou revenir en arrière à l’item précédent. Si le sujet de

test ne réussit pas à résoudre une tâche, il peut la remettre à plus tard.

Les tâches ainsi sautées réapparaissent encore une fois à la fin du test.

Formes de test :

S1 : version standard des SPM de Raven (60 items au total) ; S4 : version

courte (32 items homogènes selon Rasch) ; S5 : comme S4, mais limitée

dans le temps à 15 minutes ; S6 : version relative aux problèmes de la

psychologie de la circulation – on y présente les 47 items les plus faciles

de la version S1 ; S7 : version parallèle à la version S1 standard.

Evaluation :

« Nombre total de réponses correctes » (avec comparaison des normes)

comme mesure de la composante inductive du Facteur G.

Analyses supplémentaires (seulement pour les versions du test S1 et S7)

: pour les 5 sous-tests, on effectue une comparaison de la valeur brute

avec sa valeur attendue. De plus, on vérifie l‘échantillon des réponses du

sujet de test quant à une éventuelle falsification intentionnelle du score

brut (McKinzey, 1999). En cas de présence d‘un tel soupçon, une note

Fiabilité :

Les fiabilités Split-half se situent, pour plus de 40 études menées sur

des populations de cultures et d’âges disparates, aux environs de r >

.90. Dans un résumé récapitulatif, les auteurs du test indiquent des

fiabilités Retest allant de r=.83 à r=.93.

Pour la forme présente des SPM, on a trouvé des valeurs de consistan-

ces internes situées entre r=.77 et r=.96.

Validité :

Les tests de matrices de Raven mesurent l’intelligence générale, donc les

capacités fondamentales nécessaires aux différentes performances de

la vie quotidienne. C’est pourquoi les corrélations avec d’autres tests ou

des critères extérieurs sont souvent plutôt peu élevées. Les intercorré-

lations sont les plus élevées en combinaison avec des performances ma-

thématiques, techniques et scientifiques. Les corrélations des SPM avec

la performance scolaire atteignent des valeurs de r=.70. Les corrélations

avec d’autres tests d’intelligence et de performance se situent entre

r=.20 et r=.80. Les calculs d’analyse factorielle montrent des saturations

élevées en Facteur G, des saturations jusqu’à r=.95 ne sont pas rares.

Normes :

Une grande gamme d’étalonnages de comparaison de la version papier-

crayon est disponible pour les versions du test S1 ou S7, entre autres

les étalonnages par âge de 6 à 80 ans, ainsi que pour quelques groupes

ethniques et professionnels. Pour les versions particulières de test S4 à

S6, des étalonnages sur ordinateur sont disponibles :

S4 : échantillon représentatif ; postulants à un emploi ; demandeurs

d’emploi ; S5 : postulants à un emploi ; conducteurs de chariots éléva-

teurs ; S6 : postulants à un emploi.

Durée de passation :

10 à 30 minutes, selon la forme du test et en fonction de l’âge et de la

performance du sujet de test.

correspondante est fournie avec le protocole. Dans le protocole du test,

chaque réponse est donnée avec le temps de passation correspondant.

Tests d’intelligence spéciaux

Page 43: Contact: SCHUHFRIED France SARL

43

catalogueTests d’intelligence spéciaux

SPMPLS Raven’s Standard Progressive Matrices Plus

Les tests de matrices progressives sont reconnus depuis des décennies

comme instruments de mesure de l’intelligence non verbale et plus par-

ticulièrement du raisonnement logique. De vastes études de standardisa-

tion et de validation ont été effectuées sur presque tous les continents.

Utilisation :

Procédé homogène non verbal selon Rasch, destiné à l’évaluation

de l’intelligence générale sur la base de la faculté de raisonnement

logique ; extension des SPM de quelques nouveaux items difficiles

destinés aux sujets de test de plus de 14 ans chez lesquels on peut

supposer une bonne connaissance des items précédents.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie

pédagogique.

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Test : John C. Raven Manuel : John C. Raven, J. H. Court et John Raven

Contexte théorique :

La conception du SPMPLS trouve avant tout son origine dans les ob-

jections émises par les praticiens, considérant que les SPM seraient

devenues trop connues. Les travaux pour la conception d’une forme

parallèle ont alors débuté. Pour différentes raisons, ces efforts ini-

tiaux n’ont pas abouti aux résultats escomptés. Des études de stan-

dardisation (Raven, 1979, 1992) montrèrent qu’il était nécessaire de

rajouter de nouveaux items difficiles au test, afin de rétablir les pos-

sibilités de différenciation que le test possédait initialement, au mo-

ment de sa première conception. Les items correspondent au modèle

de test de Rasch.

Pour plus d’informations, voir aussi le chapitre correspondant de la

page du catalogue des SPM.

Réalisation :

Après la phase d’instruction, les items sont présentés en fonction de

leur difficulté. Avec le crayon optique, la souris ou le clavier, le sujet

de test sélectionne une solution parmi les six ou huit alternatives

proposées. Il existe la possibilité de corriger ses réponses à plusieurs

reprises ou de revenir à l’item précédent. Si le sujet de test ne réussit

pas à résoudre une tâche, il peut la remettre à plus tard. Les tâches

ainsi sautées sont présentées encore une fois à la fin du test.

Formes de test :

Il existe une forme du test comprenant 60 items.

Evaluation :

« Nombre total de réponses correctes » (avec comparaison des

normes) est la référence de mesure de la composante inductive du

Fiabilité :

Les fiabilités Split-half se situent, pour plus de 40 études menées sur

des populations de cultures et d’âges disparates, aux environs de r >

.90. Dans un résumé récapitulatif, les auteurs du test indiquent des

fiabilités Retest allant de r=.83 à r=.93.

Validité :

Les tests de matrices de Raven mesurent l’intelligence générale, donc

les capacités fondamentales nécessaires aux différentes performan-

ces de la vie quotidienne. C’est pourquoi les corrélations avec d’autres

tests ou des critères extérieurs sont souvent plutôt peu élevées. Les

intercorrélations sont les plus élevées en combinaison avec des per-

formances mathématiques, techniques et scientifiques. Les corréla-

tions des SPMPLS avec la performance scolaire atteignent des valeurs

de r=.70.

Les corrélations avec d’autres tests d’intelligence et de performance

se situent entre r=.20 et r=.80. Les calculs d’analyse factorielle mon-

trent des saturations élevées en Facteur G, des saturations jusqu’à

r=.95 ne sont pas rares.

Normes :

Trois groupes témoins de la version papier-crayon sont disponibles :

des étalonnages allemands (à partir de 14 ans), des étalonnages des

USA (5 – 17 ans) et des étalonnages polonais (à partir de 15 ans). On peut

aussi convertir les valeurs brutes au moyen d’une table de conversion

dans le manuel dans la forme classique des SPM, afin de pouvoir utiliser

leurs étalonnages. Par ailleurs, des étalonnages autrichiens de la ver-

sion informatisée N=247 sont disponibles.

Durée de passation :

Environ 30 minutes en fonction de l’âge et de la performance du

sujet de test.

Facteur G. Autres évaluations : pour les 5 sous-tests, on effectue une

comparaison de la valeur brute avec sa valeur attendue.

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44

ViennaTest System

VISGED Test de mémoire visuelle

VISGED mesure la performance de la mémoire lors de la présentation

de stimuli visuels. La présentation adaptative permet d’assurer un

rapport optimal entre la durée du test et l’exactitude de la mesure. On

présente à chaque personne des tâches correspondant à son niveau de

compétences, permettant un recueil d’informations maximal.

Utilisation :

La mémorisation et le rappel d’informations visuelles (mémorisa-

tion de la position d’icônes sur un plan de ville) permettent de me-

surer la performance de la mémoire visuelle.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie de la circulation, psychologie de l’aviation,

psychologie pédagogique

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S. Etzel et L. F. Hornke

Contexte théorique :

Les items, construits sur la base d’un rationnel de construit explicite,

mesurent les performances de la mémoire visuelle qui représentent

un aspect important de l’orientation : la construction de connaissan-

ces dites à points multiples. La conception des items de test se base

essentiellement sur la théorie de la représentation visuelle de Koss-

lyn (1980) et sur le modèle intégratif du traitement de l’information

de Hänggi (1989).

Réalisation :

Dans un premier temps, on présente au sujet le plan d’une ville à

l’écran, sur lequel des lieux typiques sont représentés par des icônes.

La tâche du sujet consiste à mémoriser les localisations des diffé-

rentes icônes et de les rappeler ensuite correctement. Pour ce faire,

le plan de la ville est présenté sans les icônes et l’on demande aux

sujets d’indiquer sur le plan le lieu où l’icône se trouvait avant. Dès

que le sujet a indiqué un point sur le plan, la position réelle de l’icône

demandée s’affiche, afin de donner au sujet un feedback sur la qualité

de sa réponse. Les différentes tâches varient par rapport au nombre

d’icônes et aux caractéristiques spatiales.

Formes de test :

Il existe trois versions du test qui diffèrent dans l’exactitude de

l’estimation du paramètre personnel (PAR).

La version Screening permet d’obtenir rapidement un aperçu. La

version longue ne devrait être utilisée qu’en présence de problè-

mes spécifiques, pour lesquels l‘exactitude de la mesure revêt une

grande importance (p.ex. pour les expertises légales). L’augmenta-

tion de l’exactitude de la mesure (=la diminution de l’erreur d’esti-

mation) prolonge naturellement la phase de test.

Evaluation :

Le paramètre personnel ainsi qu’une comparaison normative (per-

centiles) par rapport à la variable « Performance de la mémoire vi-

suelle » sont donnés.

Fiabilité :

Tous les items correspondent aux critères de la théorie des tests de

probabilité et mesurent ainsi significativement les mêmes dimensions

d’aptitudes. La présentation des items étant adaptative, l’exactitude de

la mesure est optimale pour chaque niveau de compétence. L’exactitude

souhaitée de la mesure peut ainsi être obtenue avec nettement moins

d’items. La fiabilité pour la version de test S1 est de r=.73, pour la version

S2 r=.79 et pour la version S3 r=.86.

Validité :

Le développement des tâches sur la base d’un rationnel de construit

déduit théoriquement contribue à la validité du construit de la métho-

de. Pour soutenir la validité écologique, les tâches sont inscrites dans

un scénario réaliste. Pour ce faire, les possibilités spécifiques offertes

par l’ordinateur pour créer des formats innovants des items et des

réactions ont été largement exploitées.

Normes :

Un paramètre personnel indépendant de l’échantillon selon Rasch est

donné, qui caractérise l’aptitude des sujets. De plus, il existe des nor-

mes d’un échantillon d’étudiants de N=590 et un échantillon repré-

sentatif de N=481 personnes âgées de 17 à 85 ans. Ce dernier échan-

tillon existe également séparément pour quatre tranches d’âge.

Durée de passation :

La durée de passation se situe en fonction du nombre de tâches trai-

tées entre 10 et 15 minutes.

Tests d’intelligence spéciaux

Page 45: Contact: SCHUHFRIED France SARL

45

catalogueTests d’aptitude spéciaux

2HAND Coordination bimanuelle

Le test 2HAND permet d’évaluer la coordination œil-main et main-

main de manière fiable. Le suivi d’un tracé permet de comparer les

performances de coordination en présence d’exigences simples et

complexes.

Utilisation :

Évaluation de la coordination visuo-motrice (coordination œil-main

et coordination main-main).

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie des ressour-

ces humaines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.

© SCHUHFRIED GmbH

G. Schuhfried

Contexte théorique :

Ce test permet essentiellement de tester deux composantes : la coor-

dination sensori-motrice œil-main et la coordination main gauche-

main droite. La difficulté spécifique de la coordination bimanuelle

consiste à évaluer correctement les écarts à droite et à gauche à

l’aide du système visuel et à exécuter les mouvements correspon-

dants. Par ailleurs, la capacité à anticiper des mouvements joue éga-

lement un rôle important.

Réalisation :

Le sujet doit déplacer un point rouge le long d’une trajectoire prédé-

finie à l’aide de deux boutons rotatifs ou de deux manettes, selon la

version du test utilisée. La trajectoire est divisée en trois parties qui

font appel à différentes aptitudes de coordination de la main droite

et de la main gauche. Le sujet doit déplacer le point de la droite vers

la gauche.

Formes de test :

Il existe cinq versions du test :

S1 : réalisation du test avec manettes, 10 passages

S2 : réalisation du test avec manettes, 4 passages

S3 : réalisation du test avec boutons rotatifs, 4 passages

S4 : réalisation du test avec boutons rotatifs, 10 passages

S5 : réalisation du test avec manettes (directions inversées),

10 passages

Evaluation :

On évalue les variables suivantes : « Durée moyenne totale », « Durée

moyenne des erreurs au total », « Pourcentage de durée des erreurs

» (durée totale des erreurs par rapport à la durée totale), « Difficultés

de coordination ».

Fiabilité :

La cohérence interne (alpha de Cronbach) se situe entre r=.85 et

r=.97.

Validité :

La validité du contenu du test a été établie au sens de la validité lo-

gique. Karner et Neuwirth (2000) ont montré qu’une performance de

r=.50 dans le test 2HAND est étroitement liée avec les performances

de conduite. Ils ont également démontré que les personnes avec un

rang percentile inférieur à 33 obtiennent des résultats sensiblement

plus mauvais aux tests de conduite standardisés en ce qui concerne

leur comportement de conduite.

Normes :

Pour les versions du test S1 à S5, il existe des valeurs de comparaison

provenant d’adultes (de N=151 à N=297), disponibles en partie séparément

par sexe, par âge et par formation. Pour les versions S1, S2 et S4, il existe

en sus des normes spéciales.

Durée de passation :

De 8 à 15 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

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46

ViennaTest System

Tests d’aptitude spéciaux

ALS Série de performance au travail

L’ALS sert à évaluer la capacité de concentration lors d’un travail

intellectuel rythmé.

Utilisation :

Test servant à évaluer la capacité de concentration, la saturation

psychique et la fatigabilité lors d’un travail intellectuel rythmé (des

tâches d’addition consécutives comme dans le Test de Pauli, mais

aussi des formes de test plus difficiles).

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie clinique et psychologie de la santé.

© SCHUHFRIED GmbH

G. Schuhfried

Contexte théorique :

L’ALS est le résultat des expériences de travail de Kraepelin. Son objectif,

comme celui du Test de Pauli, est d’évaluer les performances d’un sujet

grâce à la méthode de l’addition consécutive, ceci afin de déterminer la

performance de travail d’un sujet de test. Le sujet doit additionner, le

plus rapidement possible et sans faire de fautes, deux chiffres durant une

longue période de temps. Le test est divisé en séquences (périodes) faci-

litant l’évaluation des performances du sujet. Il est également possible de

modifier le test. Les modifications résultent des exercices de calcul à des

degrés de difficulté différents et en y ajoutant une exigence de mémoire

à court terme. Il est ainsi possible d’évaluer des aspects de l’intelligence

fluide du sujet de test.

Réalisation :

Dans ce test, la tâche du sujet consiste à effectuer un maximum d’adi-

tions et de soustractions de deux chiffres présentés à l’écran l’un au-

dessus de l’autre. Le sujet de test doit entrer les résultats à l’aide du

clavier du panneau de contrôle. Dans les épreuves faisant intervenir

la mémoire à court terme, dès que le sujet de test entre un résultat, le

chiffre du bas se déplace vers le haut et n’est plus visible. Par consé-

quent, le sujet de test doit toujours retenir le chiffre du bas avant

d’entrer un résultat, afin de pouvoir réaliser le calcul suivant.

Formes de test :

Trois versions standards sont disponibles, dans lesquelles les solu-

tions sont toujours comprises entre 1 et 17.

S1 : Il faut calculer la somme du chiffre du haut et du chiffre du bas.

Cette version comprend 20 périodes d’une minute chacune.

S2 (avec exigence de mémoire à court terme) : Il faut calculer la

somme du chiffre du haut et du chiffre du bas; avec exigence de

mémoire à court terme. Cette version comprend 20 périodes d’une

minute chacune.

S7 : Il faut effectuer l’addition ou la soustraction de deux chiffres.

Grâce à une logique de correction, aucun exercice n’a de résultat né-

gatif. Cette version comprend 10 périodes d’une minute chacune.

Evaluation :

Le « Nombre total d’exercices réalisés » permet de mesurer la vitesse

de travail ; l’« Augmentation des exercices réalisés » permet de mesurer

l’augmentation ou la diminution des performances du sujet de test ; le «

Pourcentage des réponses fausses », le « Nombre de réponses fausses »

et le « Nombre total de corrections » permet de mesurer la précision de

travail du sujet de test.

Les résultats de chaque période sont présentés sous forme de diagram-

me et informent ainsi sur le déroulement des performances du sujet.

Fiabilité :

Des études réalisées avec différents échantillons ont donné des fiabili-

tés Split-half entre .91 et .99 pour le nombre total d’exercices traités et

les fautes. Ces résultats correspondent en grande partie aux données

de la version papier-crayon : Cces tests ont donné de façon continue des

fiabilités de Retest et Split-half de .95 pour le nombre total d’exercices

traités et des résultats entre .68 et .88 pour les fautes et les corrections.

Validité :

Dans les ouvrages de référence, le principe de mesure de l’ALS est

décrit comme concentration persistante lors d’un travail intellectuel

rythmé. Cela comprend également certaines caractéristiques de la

personnalité telles que la résistance aux distractions, aux dérange-

ments et aux interférences, la motivation et la volonté ainsi que la

capacité de maintenir l’attention sur une tâche déterminée.

Normes :

Version de test S1 : échantillon témoin de N=310 ; postulants et divers

échantillonnages spéciaux (postulants à un emploi, demandeurs d’em-

ploi). Version de test S2 : échantillonnages de candidats à un poste

(N=105), de demandeurs d’emploi (N=103) et d’adultes suédois (N=199).

Version de test S7 : échantillons représentatifs de N=280 sujets et

échantillon témoin de N=2907 ouvriers.

Durée de passation : De 15 à 25 minutes en fonction de la version du

test (consignes et exemples inclus).

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47

catalogueTests d’aptitude spéciaux

ATAVT Test adaptatif et tachistoscopique de conception de la circulation

L’ATAVT permet une mesure économique et précise de la capacité

d’observation et de l’acquisition d’une vue d’ensemble, à l’aide d’un

principe d’évaluation établi et fiable.

Utilisation :

Contrôle de la capacité d’observation visuelle et de l’acquisition d’une

vue d’ensemble ainsi que de la performance d’orientation visuelle et

de la vitesse de perception.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie de l’aviation.

Contexte théorique :

L’ATAVT mesure la capacité d’observation par la présentation rapide

d’images de situations de la circulation. Les items ont été construits

à l’aide d’un rationnel explicite, théorique, qui est basé sur des analy-

ses détaillées des processus cognitifs participants à la performance du

test. Au total, 84 items ont été construits et évalués à l’aide du modèle

1PL de Rasch. La base de données d’items qui en résulte permet une

passation adaptative du test avec tous les avantages qui y sont liés.

Réalisation :

On montre brièvement au sujet des images représentant des situa-

tions de la circulation. Après chaque image, il doit indiquer ce qu’il y a

vu. Pour ce faire, il peut choisir parmi cinq réponses données. La pré-

sentation des items est adaptative, c.-à-d. que dans la suite du test,

après une phase initiale, on ne montre au sujet que les items à traiter

qui, de par leur difficulté, se situent dans son domaine de capacité.

Formes de test :

Il existe deux versions du test : S1 pour la passation dans les pays où

la conduite est à droite et S2 pour la passation dans des pays où la

conduite est à gauche.

Evaluation :

Les résultats du test permettent d’estimer la capacité de performance

du sujet de test d’après la méthode du maximum de vraisemblance sur

la base du modèle 1PL de Rasch. Les autres résultats indiqués sont le

rang percentile et la valeur t en référence à un échantillon témoin.

Fiabilité :

La fiabilité au sens d’une cohérence interne est donnée, dans la me-

sure où le modèle de1PL de Rasch s’applique. La précision de mesure

est fixée à un écart type critique de 0.49. Cela correspond à une fiabi-

lité de r=0.80. La précision de mesure est valable pour tous les sujets

dans tous les domaines de compétences.

Validité :

Pour la validité du construit, Sommer et al. (submitted) ont pu démon-

trer une corrélation multiple de R=0.90 entre les paramètres de diffi-

culté du modèle 1PL de Rasch et le rationnel de construction. En ce qui

concerne la validité des critères, Sommer et al. (2004) ont obtenu un

taux de classification de 74.7% dans la prévision du comportement

de conduite à l’aide d’une batterie de test dans laquelle a été intégrée

une version précédente de l’ATAVT. Risser et al. (2008) ont également

examiné la prévisibilité du comportement de conduite au cours d’un

essai de conduite standardisé, en utilisant cependant une batterie de

tests nettement plus complète. Ils indiquent un taux de classification

de 80.2% ou 86.5%, la version précédente du ATAVT qui a été utilisée

ici montrant une pertinence relative de 17.6% ou 5.8%. Les résultats

fournis par Risser et al. (2008) ont pu être répliqués dans une étude

de Sommer et al. (2008). Par ailleurs, les auteurs ont pu démontrer

la validité incrémentielle de la version précédente de l’ATAVT pour

prévoir le comportement de conduite au cours d’un essai de conduite

standardisé lorsqu’en plus des tests de performance, on tient compte

des caractéristiques de la personnalité pertinentes pour la conduite.

Normes :

Il existe un échantillon de référence d’une taille de N=1190 person-

nes. Par ailleurs, on dispose de paramètres personnels corrigés par

rapport à l’âge.

© SCHUHFRIED GmbH

G. Schuhfried

Durée de passation :

Env. 10 minutes

Remarque :

Le programme vérifie automatiquement la vitesse d’impression des

résultats et donne un avertissement si elle ne correspond pas aux

exigences requises. Afin de vérifier cette vitesse avant l’achat, l’ins-

tallation de la version démo est suffisante.

Page 48: Contact: SCHUHFRIED France SARL

48

ViennaTest System

Tests d’aptitude spéciaux

B19 Test du double labyrinthe

Le test du double labyrinthe permet une évaluation fiable de

la coordination visuo-motrice selon des paramètres de vitesse

déterminés par une tierce personne.

Utilisation :

Test permettant d’évaluer la coordination oculo-manuelle selon des

paramètres de vitesse déterminés par une tierce personne. Il s’utilise

principalement en psychologie de la circulation afin de mesurer la

coordination sensorimotrice.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circula-

tion, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie

des ressources humaines.

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R. Bonnardel

Contexte théorique :

Cette procédure est une version modernisée du « Test du double la-

byrinthe » du Professeur Bonnardel, une procédure traditionnelle en

psychologie de la circulation française. Le test d’origine faisait appel

à un appareil doté d’un cylindre qui tournait autour de son axe à une

vitesse constante. Le sujet devait maintenir deux repères au milieu

d’une piste à l’aide de deux leviers. Chaque contact entre l’un des

repères et le bord de la piste était considéré comme une erreur.

La présente procédure est une adaptation informatisée de l’appareil

du Professeur Bonnardel.

Réalisation :

Le sujet doit maintenir deux points sur une piste au moyen de deux

boutons de contrôle. Le bouton de gauche permet de diriger le point

de gauche, tandis que le bouton de droite permet de diriger le point

de droite. Le sujet sait qu’il doit faire attention à ne pas toucher les

bords de la piste avec les points. Si cela se produit, il doit corriger

sa position aussi vite que possible à l’aide du bouton approprié. Un

entraînement de 40 secondes précède la phase de test qui dure 2

minutes et 45 secondes.

Formes de test :

Il existe une version de test d’une durée de 2 minutes et 45 secondes.

Evaluation :

Les variables suivantes sont prises en compte :

« Durée des erreurs »

« Pourcentage de durée des erreurs »

« Nombre d‘erreurs »

Fiabilité :

Le coefficient de fidélité (cohérence interne) est de 0.96 pour la « durée

des erreurs » et de 0.80 pour le « nombre d’erreurs ». En outre, des coeffi-

cients de fidélité distincts ont été obtenus entre la performance de la main

gauche et celle de la main droite.

Validité :

Une étude visant à la validation de la version informatique du B19

a mis en évidence des corrélations significatives entre les procé-

dures de test 2HAND et B19. Cela permet de conclure à une validité

convergente de la procédure.

Des études de validité ont également été effectuées avec la version

précédente de la procédure de test (Wittersheim & Schlegel, 1970).

Normes :

Il existe des normes concernant un échantillon représentatif de

N=279 sujets moyens.

Durée de passation :

Environ 5 minutes

« Durée des erreurs – main gauche »

« Pourcentage de durée des erreurs – main gauche »

« Nombre d‘erreurs – main gauche »

« Durée des erreurs – main droite »

« Pourcentage de durée des erreurs – main droite »

« Nombre d‘erreurs – main droite »

En option, il est également possible de créer une représentation gra-

phique de l‘évolution des résultats.

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49

catalogueTests d’aptitude spéciaux

COG Cognitrone

Mesure de l’attention et de la concentration lors de l’application du

modèle d’après Rasch. De nombreuses études de validation étayent

la validité de critère et de construction.

Utilisation :

Évaluation des capacités d’attention et de concentration par compa-

raison de figures congruentes ; certaines versions du test peuvent

s’utiliser sur les enfants à partir de 4 ans.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de la

santé, neuropsychologie, psychologie des ressources humaines, psy-

chologie du sport.

© SCHUHFRIED GmbH

G. Schuhfried

Contexte théorique :

Le Cognitrone est fondé sur le modèle théorique de Reulecke (1991),

dans lequel la concentration est un état principalement défini par

trois variables : 1. L’énergie : l’état de concentration est fatigant et

consomme de l’énergie. 2. La fonction : l’importance de la concen-

tration pour accomplir la tâche. 3. La précision : la qualité de la

tâche accomplie. Dans les versions de test à temps de passation

libre, la variable « Énergie » définie par Reulecke (1991) est calculée

sur le temps nécessaire et en conjonction avec une précision et une

fonction prédéterminées.

Réalisation :

La réalisation du test se fait par l’intermédiaire d’un clavier spécial

ou du clavier d’ordinateur. Le test est précédé d’une phase d’ins-

truction animée et d’une phase d’entraînement sensible aux erreurs.

Dans les versions de test à temps de passation libre, le sujet a pour

tâche de comparer une figure abstraite à un modèle et de détecter

une éventuelle similitude entre les deux. L’entrée d’une réponse fait

automatiquement passer à la tâche suivante. Dans les formes de test

à temps de passation limité, le sujet ne doit réagir que si la figure est

identique au modèle. À la fin du temps de présentation, le test passe

automatiquement à la tâche suivante. Il est impossible de sauter une

tâche ou de revenir en arrière.

Formes de test :

Il existe sept versions de test à temps de passation libre (S1-S3, S7-

S9, S11) et trois versions à temps de passation de 1,8 sec. (S4-S6). Les

formes de test S1/S4, S2/S5 et S3/S6 font appel aux mêmes stimuli.

Les trois groupes se différencient cependant par le niveau de com-

plexité de leur modèle. La version de test S7 comporte un nombre de

stimuli fortement réduit : la figure du champ de la tâche ne doit être

Evaluation :

Variable principale des versions de test S1-S3, S7, S11 : « temps moyen

des refus corrects » (sec) ; variables principales des formes de test S4-

S6 : « total des réactions correctes », « total des mauvaises réactions »

; variables principales des formes de test S8-S9 : « total des réactions »

(correctes et mauvaises), « pourcentage de mauvaises réactions ».

Fiabilité :

Les coefficients de fiabilité sont généralement très élevés et dépassent

pour la plupart r=.95.

Validité :

Il existe un grand nombre d’études portant sur différents concepts de

validité (validité de contenu, validité convergente ou discriminante,

validité de construit ou de critère) ; elles montrent toutes que le test

est valide. De nombreuses études effectuées dans le domaine de la

psychologie de la circulation confirment également la validité de la

procédure.

Normes :

Pour les versions COG S1-S15 et S8, S9 et S11, il existe des échantillons

standardisés de N=165 à N=1230, généralement disponibles sépa-

rément, par âge et par niveau de formation. Par ailleurs, certains

étalonnages spéciaux sont également disponibles pour ces versions

: infractionnistes aux règles de la circulation, adultes suédois, deman-

deurs d’emploi et normes scolaires.

Durée de passation :

Entre 5 et 20 minutes, en fonction de la version du test (consignes

et exemples inclus).

comparée qu‘à une seule figure des champs de l‘annonce. S8 et S9

comportent des stimuli très légèrement constants, mais la forme de

test S8 est un peu plus complexe. Par ailleurs, la durée de ces deux

versions de test est limitée à sept minutes.

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50

ViennaTest System

Tests d’aptitude spéciaux

CORSI Corsi-Block-Tapping-Test

Des études neuropsychologiques prouvent qu’au moyen d’empans

de blocs immédiats, on peut représenter des déficits qui passent

inaperçus avec les tests habituels de l’appréciation de l’empan de

mémoire verbal.

Utilisation :

Il saisit les limites de la capacité de la mémoire visuelle à court terme

et de l’apprentissage visuo-spatial implicite.

Principaux domaines d‘application : psychologie clinique, psy-

chologie de la santé, neuropsychologie.

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D. Schellig

Contexte théorique :

Les tests de mémoire font en premier lieu appel à la mémoire à court

terme, dont la capacité est cependant limitée. L’évaluation de l’em-

pan mnésique constitue un pas important. La mémoire à court terme

repose sur deux sous-systèmes : le système verbal et le système vi-

suo-spatial. Des lésions cérébrales sont susceptibles d’endommager

ces sous-systèmes indépendamment l’un de l’autre, ce qui prouve

leur forte indépendance. Le Test Corsi-Block-Tapping visant à taper

une série de blocs et à demander le rappel immédiat (IBS), évalue les

limites de la capacité du sous-système visuo-spatial de la mémoire à

court terme. Du point de vue théorique, ce test s’inspire du concept

de mémoire de travail de Baddeleys. Le Test Corsi-Block-Tapping pour

la mesure du Supra bloc span (SBS) va au-delà de l’évaluation de la

mémoire à court terme : la longueur des séquences dépasse la capa-

cité mnésique de chaque sujet de test, ce qui requiert des processus

d’apprentissage.

Réalisation :

9 cubes répartis de façon aléatoire s’affichent à l’écran. Un curseur

pointe successivement une séquence de cubes. Le sujet doit répéter

la séquence de cubes dans le même ordre. Après trois essais réalisés

correctement, la longueur des séquences augmente d’un cube. Le

test se termine si le sujet commet trois erreurs successives.

Pour pouvoir évaluer l’apprentissage implicite visuo-spatial (SBS)

du sujet de test, il est nécessaire d’évaluer l’empan de mémoire im-

médiate (IBS). Ensuite, des séquences comprenant chacune un cube

supplémentaire sont présentées. Le test contient 24 items. Parmi ces

items, une séquence revient huit fois (séquence cible). Le test se ter-

mine lorsque le sujet a répété cette séquence correctement.

Formes de test :

Il existe quatre versions de test. Deux d’entre elles mesurent l’empan

de blocs immédiat chez les adultes (S1), chez les enfants et chez les

patients cliniques (S2). Les deux autres évaluent à la fois l’empan de

Evaluation :

La variable « Empan de blocs immédiat » met en évidence l’empan de

mémoire visuo-spatiale du sujet. La variable correspond à la séquence

de cubes la plus longue que le sujet peut reproduire au moins une fois

sans commettre d’erreurs.

La variable « Empan de blocs long » met en évidence le niveau d’ap-

prentissage implicite visuo-spatial du sujet de test. Cette variable cor-

respond au nombre de tentatives nécessaires pour réussir à reproduire

au moins une fois correctement la séquence cible.

Fiabilité :

Selon la version du test, la fiabilité se situe entre r=0.81 et r=0.89.

Validité :

Le Test Corsi-Block-Tapping est souvent utilisé en neuropsychologie pour

évaluer l’empan de mémoire visuo-spatiale, mais il commence également

à être utilisé largement dans le domaine clinique. Des études réalisées

auprès de patients cérébro-lésés avec le Block-Tapping test ont prouvé

que ce dernier permet d’évaluer une fonction visuo-spatiale de la mé-

moire à court terme, qui est indépendante du sous-système verbal.

Normes :

Des « Cut-off Scores » ont remplacé les étalonnages traditionnels.

Une standardisation au sens classique du terme n’est pas utile ici, car

la variable ne peut prendre que 7 valeurs différentes. Si l’empan de

blocs immédiat d’un sujet est inférieur à la valeur Cut-off, une note

apparaît en bas de page du protocole imprimé des résultats.

Durée de passation :

De 10 à 15 minutes selon la version du test (consignes et exemples

inclus).

blocs immédiat et long chez les adultes (S3), chez les enfants et chez

les patients cliniques (S4).

Les versions S2 et S4 présentent des séquences de 2 à 8 cubes, les

versions S1 et S3 présentent des séquences de 3 à 8 cubes.

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51

catalogueTests d’aptitude spéciaux

DAUF Test d’attention de longue durée

La construction simple mais efficace des items dans la procédure

DAUF permet de mesurer l’attention individuelle sur une période pro-

longée, ceci sans désavantager des sujets de test peu performants.

Utilisation :

Test destiné à l’évaluation des facultés d’attention et de concentration sé-

lectives à long terme, ainsi que la capacité et l’aptitude à la performance

générale ; à partir de 15 ans.

Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psycho-

logie clinique, psychologie de la santé, psychologie des ressources

humaines.

Contexte théorique :

D’après sa définition minimale, l’attention est une sélection : la per-

ception et la représentation sont orientées et concentrées sur une

partie des stimuli influençant simultanément sur l’organisme. L’as-

pect permanent souligne qu’une répétition continuelle complique la

mise en œuvre des opérations d’attention. À la différence de la vigi-

lance, l’attention de longue durée se définit de façon opérationnelle

comme perception de stimuli permanents ou fréquents. La vigilance

par contre exige une réaction relativement rare à des stimuli se pro-

duisant le plus souvent irrégulièrement dans le temps comme dans

l’espace. Lors de la mesure de l’attention de longue durée, on saisit

essentiellement les aspects de la capacité ou aptitude à la perfor-

mance générale, qui sont largement indépendants de l’intelligence.

Réalisation :

Sur l’écran, des triangles sont présentés sur une ligne où la pointe de

chaque triangle peut être orientée vers le haut ou le bas. À chaque

fois qu’un nombre prédéfini de triangles pointe vers le bas, le sujet de

test doit actionner la touche de réaction.

Formes de test :

Trois versions sont disponibles, qui se distinguent par le nombre

de triangles et par la régularité des mouvements. L’utilisation des

versions S1 et S2 est uniquement conseillée lors de l’investigation

de sujets de test pour lesquels on peut s’attendre à une capacité de

concentration déficitaire.

Evaluation :

Les variables suivantes sont fournies : « Nombre de réponses correc-

tes », « Temps moyen réponses correctes », « Nombre de réponses

fausses » et « Temps moyen réponses fausses ».

Fiabilité :

En fonction de la version du test et de l’échantillon de comparaison,

on a trouvé des coefficients pour l’Alpha de Cronbach ou respecti-

vement pour les fiabilités Split-half situés entre r=.64 et r=.99 .

Validité :

Elle est fournie au sens de la validité de critère. L’attention de longue

durée est une construction psychologique, par laquelle on entend

généralement une condition de performance relativement indépen-

dante de l’intelligence, qui se produit sur une période prolongée.

Pour le test d’attention de longue durée, on peut exclure que des «

fonctions cognitives supérieures » soient nécessaires pour réussir le

test. Le résultat des tests informe sur la stabilité des performances

de l’attention de longue durée en tant que condition de base pour des

capacités cognitives lors d’une présentation rapide.

Normes :

Pour toutes les versions du test, on dispose d’étalonnages de « per-

sonnes normales » de N=297 à N=568, en partie spécifiques à l’âge ou

au niveau d’éducation. Par ailleurs, il existe également pour la ver-

sion S1 un échantillon de patients neurologiques.

Durée de passation :

De 20 à 35 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

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G. Schuhfried

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52

ViennaTest System

DT Test de détermination

Le DT est un procédé, très précis dans ses mesures, utilisé pour

l’enregistrement de la capacité à réagir.

Utilisation :

Mesure de la performance réactive, des troubles de la concentration

et de la capacité à réagir rapidement et différemment à des stimuli

auditifs et visuels qui changent rapidement.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de la

santé, neuropsychologie, psychologie des ressources humaines, psy-

chologie du sport.

Contexte théorique :

Le test DT sert à mesurer la résistance réactive ainsi que la capacité à

réagir qui y est liée. Le procédé fait appel à différentes facultés partiel-

les cognitives : l’aptitude à différencier des couleurs et des signaux so-

nores, l’aptitude à discerner des critères propres à différents stimuli et

éléments récurrents ainsi que des règles de classement et la sélection

de la réaction appropriée selon les règles définies dans la phase d’ins-

truction et/ou assimilées au cours du test. La difficulté du test DT est

que le sujet doit réagir rapidement, en continu et de façon différenciée

à une multitude de stimuli qui changent rapidement.

Réalisation :

Des stimuli de couleurs et des signaux sonores sont présentés au su-

jet de test. Le sujet réagit en actionnant la touche correspondante

sur le clavier de commandes. La présentation des stimuli s’effectue

sous trois formes différentes : (1) en mode adaptatif (la rapidité de

présentation s’adapte au niveau de performance du sujet), (2) en

mode d’action (temps de traitement illimité) et (3) en mode de réac-

tion (temps de traitement limité). L’utilisation de casques garantit

une présentation des stimuli sans interférences.

Formes de test :

S1 (forme courte adaptative), S2 (forme adaptative), S3 à S6 et S16

sont des versions qui se différencient soient par leur mode de réac-

tion, soit par leur durée ou soit par leurs stimuli. Les versions S7 à

S15 ont principalement été conçues à des fins de recherche dans le

domaine clinique.

Evaluation :

Les variables suivantes sont évaluées selon le mode de réaction et

le stimulus : « Médiane du temps de réaction », « Nombre de réac-

tions correctes (à temps ou en retard) », « Nombre de réactions in-

Fiabilité :

Les cohérences internes pour les variables principales se situent

pour toutes les versions de test entre r=.98 et r=.99.

Validité :

Une étude de Karner (2000) a indiqué d’importantes différences en-

tre des automobilistes qui ont été accusés d’alcool au volant et le

groupe témoin dans le Test de détermination. Les résultats des tests

des automobilistes possédant des antécédents d’alcoolémie étaient

significativement plus mauvais que ceux de la population témoin.

Dans une étude de Neuwirth & Dorfer (2000), on a pu montrer que

le Test de détermination fait la distinction entre tous les groupes

d’examen psychotechnique du conducteur (clients psychiatriques et

neurologiques ou clients après abus d’alcool) et le groupe témoin.

Une étude (Karner & Neuwirth, 2000) a montré des corrélations signi-

ficatives entre le résultat au TD et un essai de conduite. La validité

convergente du procédé a pu être prouvée par Karner & Biehl (2000)

au moyen de la corrélation avec un procédé RST3, proche de par sa

conception. D’autres études relevant du domaine de la psychologie

de la circulation confirment la validité de la procédure.

Normes :

Pour les versions DT S1 à S6, il existe des normes représentatives de

N=102 à N=1179, en partie réparties par âge, par sexe et par niveau

de formation. Ces versions disposent également de certaines normes

spéciales suivantes : normes de conducteurs automobiles infrac-

tionnistes, normes de patients ayant subi une apoplexie, normes de

chauffeurs professionnels allemands.

Durée de passation :

De 6 à 15 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

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G. Schuhfried

Tests d’aptitude spéciaux

correctes » et « Nombre de réactions omises » ainsi que « Nombre

de stimuli ».

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53

catalogueTests d’aptitude spéciaux

FLIM Flicker/Fréquence de fusion

Procédé de test objectif pour apprécier le niveau d’activation en

renonçant à l’autoappréciation subjective.

Utilisation :

Test mesurant l’activation du système nerveux central (arousal) à

l’aide des seuils quantitatifs, lorsque de la lumière à haute fréquence

est reconnue comme lumière homogène ou recommence à scintiller.

Utilisable sur les adultes.

Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psychologie

clinique, psychologie de la santé.

Contexte théorique :

Des investigations physiologiques prouvent que l’activation (arou-

sal) de l’organisme est pilotée de façon centrale. La fréquence de

scintillement et de fusion sert, parallèlement à d’autres critères (p.

ex. EEG, SCR), d’indicateur de cette attente fonctionnelle du système

nerveux central.

Réalisation :

Dans le procédé de mesure croissant, on augmente la fréquence d’une

lumière scintillante jusqu’à ce qu’elle soit perçue comme une lumière

homogène. Dans le procédé décroissant, on diminue la fréquence d’une

lumière, que le sujet de test reconnaît comme lumière homogène,

jusqu’à ce qu’elle se transforme subjectivement en un scintillement.

Le sujet de test doit confirmer tous les changements de perception par

une pression sur une touche. Cela enregistre la fréquence critique. Les

moyennes des fréquences critiques mesurées lors du procédé croissant

ou décroissant sont des seuils quantitatifs, qui sont désignés comme «

fréquence de fusion (VF) » ou « fréquence de scintillement (FF) ».

Formes de test :

Trois formes de test standard comprenant chacune cinq passages d’en-

traînement et huit passages de mesure sont disponibles :

S1 : détecter la fréquence de scintillement et de fusion (procédure de

mesure croissante et décroissante) ;

S2 : détecter seulement la fréquence de fusion (procédure de mesure

croissante) ;

S3 : détecter seulement la fréquence de scintillement (procédure de me-

sure décroissante).

Evaluation :

Les variables suivantes sont fournies :

- „Fréquence de fusion VF“ (en Hz),

- Fréquence de scintillement FF (en Hz),

- Erreur de mesure de la fréquence de fusion (en Hz),

Fiabilité :

Nos propres investigations, menées sur des cadres supérieurs, ont

fourni des coefficients de fiabilité Split-half de r=.92 pour la fréquen-

ce de fusion (VF) et de r=.91 pour la fréquence de scintillement (FF).

Pour un groupe de patients psychiatriques, on a obtenu des valeurs

de r=.86 et respectivement de r=.92.

Les coefficients de stabilité pour un intervalle de test-Retest entre

deux et huit heures furent de r=.86 (VF) et de r=.85 (FF) pour les ca-

dres supérieurs.

Validité :

Lors d’investigations pharmacologiques, on a pu découvrir avec cette

méthode des différences biologiquement pertinentes à partir de 0.8 Hz.

Parallèlement à la diminution de la fréquence de scintillement et de la

fréquence de fusion, on a prouvé des changements correspondants dans

d’autres paramètres de performance (mémoire, attention, capacité à

réagir, etc.).

Un domaine d’utilisation fréquent du FLIM est la recherche pharmacolo-

gique, dans le cadre de laquelle un grand nombre d’études a été mené.

Ainsi, la fréquence de scintillement/fusion par exemple est un paramè-

tre valide et d’une grande fiabilité pour la mesure d’une sédation mé-

dicamenteuse. Une étude de Görtelmeyer et coll. (1982) a montré que la

fréquence de scintillement/fusion, parallèlement aux variables EEG, peut

être décrite par un facteur commun, que l’on peut interpréter comme

expression de l’attention modulée par le cortex.

Normes :

Pour les variables « fréquence de scintillement (FF) » et « fréquence de

fusion (VF) », on fournit pour la forme du test S1 (méthode de mesure

croissante et décroissante) des étalonnages pour les tranches d’âge 18-

38, 39-55 et 56-80 ans. Ces valeurs de comparaison N=245 ont été ob-

tenues à partir d’un échantillon étalon de patients psychiatriques et un

groupe de cadres supérieurs.

Durée de passation :

Environ 10 minutes.

© SCHUHFRIED GmbH

G. Schuhfried

- Erreur de mesure de la fréquence de scintillement (en Hz).

La « fréquence de fusion » (VF) et la « fréquence de scintillement » (FF)

caractérisent la hauteur du niveau d‘activation. Les erreurs de mesure

des moyennes servent de variables de contrôle. Elles permettent une

appréciation de la précision avec laquelle le sujet de test a pu déter-

miner le passage de la lumière homogène à la lumière scintillante ou

respectivement de la lumière scintillante à la lumière homogène.

Par ailleurs, un diagramme avec les seuils quantitatifs, évalués dans les

différents cycles de mesure, ainsi qu‘un protocole du test sont fournis.

Procédé avec appareil périphérique

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54

ViennaTest System

Tests d’aptitude spéciaux

LVT Test de poursuite visuelle

Ce procédé sert à mesurer la capacité d’orientation visuelle pour

des structures simples dans un environnement complexe ; il est

caractérisé par une fiabilité élevée et de nombreuses preuves de

validité se rapportant à l’objet de mesure.

Utilisation :

Examen diagnostique de l’attention ciblée et de la performance

d’orientation dans le domaine visuel ; ne peut être utilisé que sur

les adultes.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie des ressources humaines, psychologie du sport.

Contexte théorique :

Pour explorer les dimensions plus complexes de la perception, des

procédés psychologiques spéciaux sont employés ; ils ont pour la

plupart été développés dans le but de répondre à des interrogations

pratiques ou relatives à la psychologie expérimentale. Le test de

poursuite visuelle présenté ici n’est pas la simple mise à jour d’un

ancien procédé ; il est fondé sur des expériences et des observations

issues de nombreuses versions antérieures. Ce test, qui couvre tous

les aspects de l’orientation visuelle, consiste à suivre des structures

visuelles simples au sein d’un environnement relativement complexe,

à destination d’un but précis, sans se laisser distraire par des per-

turbations et dans un temps imposé. Il est par conséquent approprié

pour évaluer l’attention ciblée dans le domaine visuel.

Réalisation :

Le test se compose d’une phase d’instruction et d’une phase d’entraî-

nement combinées. Si les 8 items d’entraînement sont traités avec

moins de 3 erreurs, le sujet peut alors passer aux items de la phase

de test. Les sujets doivent trouver le plus rapidement possible la fin

d’une ligne qui leur est présentée. Ils peuvent définir eux-mêmes le

temps de traitement utilisé.

Formes de test :

Il existe une version S1 (version longue), une version S2 (version courte),

et une version S3 (version screening).

Evaluation :

L‘évaluation se base sur les variables suivantes : « Score », et « Temps

moyen réponses correctes » (sec).

Fiabilité :

La cohérence interne est de r=.96 pour la version longue, de r=.92

pour la version courte et de r=.92 pour la version screening.

Validité :

À l’heure actuelle, il existe des études effectuées par Cale (1992),

Neuwirth & Karner (2000) et Sommer (2002) ; elles ont démontré que

les sujets dont les performances sont inférieures à la moyenne ont

davantage d’accidents, ou que leurs performances en conduite sont

moins bien évaluées. Sommer (2002) a pu en outre démontrer que

74,7 % des évaluations globales du comportement au cours d’un test

de conduite standardisé pouvaient être prédites grâce à une batterie

de tests faisant appel au LVT. Il existe également des comparaisons

entre la population standardisée et les personnes ayant conduit en

état d’ivresse (Karner, 2000), ainsi que les patients en psychiatrie et

neurologie (Neuwirth & Dorfer, 2000). Ces études constituent une do-

cumentation intéressante sur la validité de critère du LVT. La validité

de construit est justifiée par des corrélations hautement significati-

ves entre les valeurs du LVT et celles d’un procédé similaire, l’ART90

(Karner, 2000), ainsi que par d’autres procédés servant à évaluer les

capacités d’attention et de concentration (Wagner, 1999).

Normes :

Pour les trois versions du LVT, il existe des échantillons standardisés

de N=221 à N=785, en partie divisés par âge et par niveau d’éducation.

Pour la version S2, il existe également des échantillons de conduc-

teurs automobiles infractionnistes.

Durée de passation :

De 5 à 25 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

© SCHUHFRIED GmbH

Bernd Biehl

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55

catalogueTests d’aptitude spéciaux

MLS Série de performances motrice

Batterie de tests étendue destinée à évaluer la motricité fine

avec des étalonnages spécifiques pour des patients atteints de

Morbus Parkinson.

Utilisation :

Test visant à mesurer les capacités de la motricité fine à travers des

tâches statiques et dynamiques concernant des mouvements des

doigts, des mains et des bras ; utilisable à partir de sept ans.

Principaux domaines d‘application : psychologie clinique, psycho-

logie de la santé, neuropsychologie, psychologie des ressources hu-

maines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

La Série de Performances Motrices (MLS) est une batterie de tests

conçue par Schoppe, qui s’est appuyé sur les études d’analyse facto-

rielle de Fleishman sur la motricité fine. Le MLS prend en compte les

six facteurs suivants du domaine de la motricité fine :

Ciblage (précision de pointage du mouvement), tremblement des

mains, tremblements, précision des mouvements des mains et des

bras, dextérité manuelle et digitale, rapidité des mouvements de

mains et de bras, rapidité des mouvements de poignets et de doigts.

Réalisation :

Le matériel nécessaire à la passation du test MLS se compose d’un

Panneau MLS. Cette console mesure 300x300x15 mm, elle comporte

différents trous exécutés à la perceuse et à la fraiseuse, et des surfa-

ces de contacts. Un crayon amovible est installé à droite et à gauche

de la console. Le crayon droit est noir, le crayon gauche est rouge.

Les épreuves suivantes doivent être exécutées sur cette console :

Stabilité (une main ou deux mains), épreuve de déplacement sur une

ligne (une main), ciblage (une main ou deux mains), placer des clous

(une main ou deux mains), tapping (une main ou deux mains).

Formes de test :

Les formes de tests suivantes sont disponibles :

S1 : version standard selon Schoppe & Hamster (17 sous-tests) ; S2 : ver-

sion courte selon Sturm & Büssing (8 sous-tests) ; S3 : version courte

selon Vassella (10 sous-tests). La sélection de différents sous-tests pour

la présentation du test est possible.

Evaluation :

Tableau de résultats : on calcule la mesure de la vitesse et de la pré-

cision de la main droite et de la main gauche, d‘une main ou de deux

mains.

Fiabilité :

Pour les paramètres des sous-tests « Ciblage », « Déplacement sur

une ligne » et « Tapping », on a calculé les coefficients re-test (re-

test avec 1 jour d’intervalle) qui donnèrent des valeurs situées pour

la main droite entre r=.52 et r=.92 et pour la main gauche entre

r=.60 et r=.90. Le coefficient de cohérence (Alpha de Cronbach)

concernant les sous-tests « Tapping » (Variable « Coïncidence ») a

été calculé. Il se situe aux environs de r=.94.

Validité :

Des examens de contrôle des facteurs analytiques auprès de groupes

cliniques et d’un groupe de personnes en bonne santé montrent que

les six facteurs du MLS couvrent plus de 85% de la variance globale.

Des comparaisons entre des personnes atteintes de dysfonctionne-

ment du système moteur central et des personnes en bonne santé

ont montré des différences de performance allant de différences

significatives à très significatives. Cela confirme le fait que les lé-

sions en motricité fine peuvent être objectivées grâce au MLS. On a

seulement trouvé de faibles corrélations, jusqu’à r=.35, entre les va-

riables du MLS et des exigences cognitives, comme on peut le trouver

par exemple chez HAWIE, CFT et dans le test STROOP, et les diverses

dimensions de la personnalité (par exemple l’extroversion, le névro-

tisme, la rigidité).

Normes :

Version du test S1 : échantillon « élèves » âgés de 13 à 19 ans (N=300)

; échantillon « étudiants » âgés de 18 à 26 ans (N=100) ; échantillon «

adultes » (N=420), échantillon témoin représentatif (N=107), examiné

dans le laboratoire de recherche de la société Schuhfried en 2004.

Version du test S2 : échantillon « patients sans symptômes neurolo-

giques » de N=200, 2 échantillons « patients atteints de la maladie de

Parkinson Morbus » de N=70 et N=114.

Version du test S3 : enfants et adolescents « droitiers » (Vassella à

Berne, N=352), enfants et adolescents – « droitiers » (Hiebsch - uni-

versité Martin Luther à Halle, N=92), enfants et adolescents – « gau-

chers » (Hiebsch -université Martin Luther à Halle, N=29).

Durée de passation :

De 15 à 20 minutes environ (pour la version courte).

© SCHUHFRIED GmbH

Schoppe & Hamster

Tableau de résultats des facteurs de motricité fine : tableau con-

tenant les facteurs de Fleishman, estimés mathématiquement pour la

main droite. Profil : les variables et les facteurs Fleishman standardi-

sés peuvent être représentés sur un graphique.

Procédé avec appareil périphérique

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56

ViennaTest System

MTA Aptitude aux performances techniques et mécaniques

L’utilisation est particulièrement adaptée aux sujets de test qui

ont un rapport négatif aux procédés de test avec des contenus «

typiquement scolaires » ; ceci en raison des tâches principalement

non verbales, des animations et du rapport évident à la réalité

pratique.

Utilisation :

Procédé qui vérifie au moyen d’items animés (appareils auxquels il

faut attribuer le plan de construction), la compréhension mécano-

technique ; utilisable pour adolescents et adultes.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

En psychologie, il existe une multitude de termes tels que « technico-

constructif » ou « compréhension pratico-technique », qui sont utilisés

dans le contexte de la compréhension mécano-technique.

Pauli & Arnold (1972) expliquent la délimitation du concept comme suit :

« La compréhension technique comprend essentiellement les capacités :

a) de comprendre et pouvoir décrire l’aspect essentiel de dessins ou

appareils techniques,

b) de comprendre et pouvoir expliquer l’importance fonctionnelle des

pièces détachées et leur fonctionnement interactif,

c) de comprendre et pouvoir décrire correctement des lois fondamen-

tales techniques (p.ex. l’action du bras de levier) que tout le monde

rencontre dans la vie quotidienne,

d) le rapport personnel interne par rapport aux données de problèmes

techniques (y prendre plaisir ou aversion contre elles). »

Réalisation :

Dans le premier sous-test, un appareil mécanique en mouvement est

présenté, puis quatre plans de construction de cet appareil. Cette

épreuve consiste à découvrir parmi les quatre plans proposés, celui

qui ne permet pas de reproduire le mouvement observé précédem-

ment. Dans le deuxième sous-test, le sujet doit découvrir, parmi les

quatre plans proposés, celui qui permet de créer le mouvement ob-

servé auparavant. Parmi les quatre plans proposés par appareil, il

faut donc trouver un faux plan dans le premier sous-test et un plan

correct dans le second. Le test a une « limitation du temps par item

». Cela veut dire qu’après une période déterminée (2 minutes pour

chaque item), l’item suivant apparaît automatiquement.

Formes de test :

Il existe une version du test comprenant 16 items.

Evaluation :

Le score du test est composé de la somme des bonnes réponses.

Fiabilité :

La fiabilité, au sens d’une cohérence interne, est donnée, en raison

de la validité du modèle conçu par Rasch. Les indices de fiabilité sui-

vants ont été trouvés : fiabilité Split-half (0.864), Alpha de Cronbach

(0.838) et Guttman-Lambda 3 (0.842).

Validité :

Puisque les exercices du MTA correspondent aussi bien dans leur

contenu que dans leur forme aux exercices d’autres tests mécano-

techniques dont la validité externe a été vérifiée, le MTA garantit

aussi une bonne validité externe.

Un critère de validité externe (examen de reconversion, réussi ou

non, à un métier technique, r=.47) confirme la pertinence de l’évalua-

tion des aptitudes techniques et mécaniques.

Normes :

Il existe un échantillon standardisé de 259 personnes. Trois autres échan-

tillons se basent sur les données issues de 556 élèves en formation pro-

fessionnelle qui ont été sous-divisées en professions exigeant des apti-

tudes techniques (N=339) et en professions n’exigeant aucune aptitude

technique (N=217). D’autres étalonnages sont en cours d’élaboration.

Durée de passation :

La phase de test est de 45 minutes maxi (consignes et exemples inclus).

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Konrad Liedl

Tests d’aptitude spéciaux

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catalogueTests d’aptitude spéciaux

NVLT Test d’apprentissage non verbal

Appréciation homogène de la capacité d’apprentissage non verbale

pour la mise en évidence certaine de troubles d’apprentissage,

spécifiques au matériel.

Utilisation :

Test évaluant la capacité d’apprentissage non verbal à partir d’un

matériel graphique de mémorisation, difficile à transposer en mode

verbal, et composé de figures géométriques ou irrégulières. Certaines

de ces figures sont proposées plusieurs fois. L’appel des informations

apprises s’effectue selon la méthode de reconnaissance. Le test des-

tiné aux patients se combine très bien avec le test d’apprentissage

verbal (VLT) évaluant les troubles d’apprentissage à partir d’un maté-

riel spécifique, dans les diagnostics sur l’amnésie.

Principaux domaines d‘application : psychologie clinique, psycholo-

gie de la santé, neuropsychologie.

Contexte théorique :

Se basant sur les théories portant sur la mémoire d’Atkinson et al., ainsi que

sur les résultats en neuropsychologie des recherches sur l’amnésie, le test

NVLT est parfaitement adapté aux procédés de recherche évaluant les capa-

cités d’apprentissage à partir d’un matériel de mémorisation non verbale ; il

est stocké dans la mémoire à long terme à l’aide d’un matériel spécifique.

Une évaluation séparée de la performance d’apprentissage pour les items

géométriques et irréguliers permet d’examiner la capacité des sujets et des

patients à mémoriser de manière « duale » les contenus (Paivio 1971).

Réalisation :

On propose au sujet de test des figures vides de sens, en partie géométri-

ques, en partie irrégulières, chacune étant exposée 2 à 3 secondes à l’écran.

Au cours du test, 8 figures parmi celles qui ont déjà été présentées sont

répétées 7 fois dans la version longue, 5 fois dans la version courte. Le sujet

de test doit décider, pour chaque item, si la figure lui a déjà été présentée,

ou si elle apparaît pour la première fois. Le Test de Discrimination Visuelle

peut permettre de déterminer si c’est la capacité visuelle limitée du sujet

qui est à l’origine du mauvais résultat du test en version courte ou longue.

Formes de test :

Il existe une version longue de 160 items, une version courte de 120

items et un test de discrimination visuelle de 20 items.

Evaluation :

Le nombre des réponses OUI correctes et incorrectes et la différence en-

tre ces deux paramètres sont enregistrés par bloc d‘apprentissage et en

tant que somme de tous ces blocs. Dans la version longue, ces variables

existent également séparément par items à forte ou à faible associati-

vité. La progression de ces variables est représentée pour les 7 blocs

d‘apprentissage. De plus, un « index de labilité » est calculé pour mesurer

Fiabilité :

Des coefficients de fidélité Split-half ont été calculés et se situent pour

tous les paramètres de la version longue du NVLT entre r=.89 et r=.91 et,

pour la version courte, entre r=.82 et r=.90.

Validité :

Afin d’analyser la validité de la construction, on a vérifié si la progression de

l’apprentissage est régulière par rapport à l’échelle de Guttman. C’était le

cas pour 78,7-95,3 % des items de la répétition géométrique (à forte asso-

ciativité) et pour 50,3-73,7 % des items irréguliers (à faible associativité). La

somme des déviations par rapport à la progression idéale d’apprentissage

est cependant très faible pour les deux sortes d’items. Une analyse des in-

tercorrélations de performances entre les différents blocs d’apprentissage

a montré l’existence d’une structure qui permet de conclure l’existence

d’une caractéristique homogène (capacité d’apprentissage) commune à

tous les blocs d’apprentissage. Une recherche de la validité différentielle du

test NVLT et du test parallèle VLT, menée sur des patients neurologiques,

atteints de lésions cérébrales vasculaires de l’hémisphère droit ou gauche,

a montré que chacun de ces deux procédés de recherche peut, et cela non

seulement dans le groupe, mais aussi auprès d’un large pourcentage de cas

individuels, découvrir avec précision des troubles d’apprentissage, spécifi-

quement liés au matériel, concernant la double dissociation.

Normes :

Pour le NVLT, il existe un échantillon représentatif de N=342 personnes.

Par ailleurs, la procédure propose des valeurs brutes nettoyées des effets

de l’âge pour les principales variables. Les échantillons sont disponibles de

manière générale ou bien séparément, par groupes de formation.

Durée de passation :

De 9 à 12 minutes en fonction de la version du test (consignes et exem-

ples inclus). Le Test de Discrimination Visuelle dure environ 3 minutes.

© SCHUHFRIED GmbH

Walter Sturm et Klaus Willmes

la stabilité de performance d‘apprentissage. Par ailleurs, la médiane des

temps de réaction pour les réponses OUI correctes et fausses est indiquée.

Elle est également divisée en items à forte et à faible associativité.

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58

ViennaTest System

PP Perception périphérique

Le test PP sert à évaluer la capacité de perception périphérique

accompagnée d’une tâche de suivi simultanée. On utilise systéma-

tiquement un télémètre à ultrasons qui saisit la distance de la tête

à l’écran continuellement lors du test. De ce fait, il est possible pour

la première fois d’indiquer comme résultat directement le champ

visuel en degrés (et non plus comme jusqu’ici de déduire indirecte-

ment le champ visuel par l’indication de temps de réaction).

Utilisation :

Test destiné à l’évaluation des capacités de perception et de traite-

ment d’informations périphériques visuelles.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie des ressources humaines, psychologie de l’aviation, psy-

chologie du sport.

Contexte théorique :

Dans de nombreuses activités où une interaction entre l’homme et la

machine est nécessaire, par exemple conduire un véhicule, il est im-

portant de disposer de bonnes capacités de perception visuelle. Plus

de 90 % des informations que reçoit un conducteur sur la route sont

transmises par le canal optique.

Dans les ouvrages spécialisés portant sur les aspects visuels de la

conduite, la perception visuelle périphérique est généralement asso-

ciée à trois aptitudes :

1. Savoir évaluer la vitesse (d’importantes vitesses angulaires se pro-

duisent dans le champ visuel périphérique)

2. Savoir guider un véhicule (à travers les objets se trouvant sur le bord

de la route)

3. Surveiller son environnement direct (en reconnaissant les événe-

ments qui se produisent et les objets qui s’y trouvent, par exemple les

véhicules débouchant à un croisement ou les voitures qui dépassent).

Le test PP constitue un parfait instrument d’étude du comportement et

répond à des exigences élevées sur le plan méthodique.

Réalisation :

Les diodes lumineuses installées sur l’appareil permettent d’émettre des

stimuli lumineux qui se déplacent à une vitesse prédéfinie (et à intervalles

réguliers). Des stimuli critiques apparaissent à des intervalles prédéfinis

et le sujet doit y réagir en appuyant sur une pédale.

Formes de test :

Evaluation :

Fiabilité :

La cohérence interne (Alpha de Cronbach) pour la variable « Champ

visuel » est de r=0.96 ; la cohérence interne pour la variable « Déviation

lors du suivi » est de r=0.98

Validité :

La validité du test sur le plan du contenu et de la logique ainsi que

la validité apparente semblent données. Des stimuli critiques sont

émis dans le champ visuel du sujet ; ce dernier doit réagir le plus

rapidement possible, comme dans la circulation routière. Des études

effectuées dans le domaine de la psychologie de la circulation ont

démontré la validité suffisante de la procédure.

Normes :

Il existe un échantillon de N=360 adultes pour les variables « Champ vi-

suel » et « Déviation lors du suivi ».

Durée de passation :

© SCHUHFRIED GmbH

Gernot Schuhfried, Jörg Prieler et Werner Bauer

Les variables suivantes sont évaluées :

« Champ visuel total »

« Angle visuel gauche/droit »

« Déviation lors du suivi »

« Nombre de réactions correctes gauche/droite »

« Nombre de réactions incorrectes au total »

« Nombre de réactions omises au total »

« Temps de réaction médian gauche/droite ».

Il existe une version du test.

Environ 15 minutes (consignes et exemples inclus).

Tests d’aptitude spéciaux

Page 59: Contact: SCHUHFRIED France SARL

59

catalogueTests d’aptitude spéciaux

RT Test de réaction

Le Test de réaction permet d’évaluer de manière juste et précise la

rapidité motrice et la vitesse de réaction.

Utilisation :

Grâce à des versions de test spéciales, le RT permet d’évaluer le

temps de réaction et le temps de motricité. Certaines versions du

test permettent en outre de mesurer l’alerte phasique. Certaines for-

mes du test peuvent être utilisées sur les enfants de 6 ans et plus.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie des res-

sources humaines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

D’après Dorsch (1994), le « temps de réaction » est le temps qui

s’écoule entre un signal et le début de la réponse motrice mécanique

lorsque l’instruction a été donnée de réagir le plus rapidement possi-

ble. Étant donné qu’une précision au millième de seconde est requise,

l’instrument de test utilisé doit être très fiable et exact.

Le test de réaction permet de mesurer le temps de réaction comme

réaction à choix unique ou comme réactions simples à choix multi-

ples. Les modalités de stimuli lumière/son et les caractéristiques rou-

ge/jaune/blanc sont à disposition afin de pouvoir mesurer le temps

de réaction sur différentes constellations de stimuli. Celles-ci peu-

vent aller de stimuli uniques à des combinaisons de stimuli présentés

simultanément ou séquentiellement. En utilisant une touche de repos

et de réaction, il est possible de séparer les temps de réaction et de

motricité.

Réalisation :

Le périphérique d’entrée est constitué d’un clavier spécial. Une phase

d’instruction animée ainsi qu’une phase d’entraînement sensible aux

erreurs permettent de se familiariser à l’exercice. Des stimuli de cou-

leur et/ou des signaux sonores sont présentés au sujet de test pen-

dant la phase de présentation. Le sujet reçoit l’instruction de n’ap-

puyer sur la touche de réaction que lorsqu’on lui présente des stimuli

pertinents, puis de reposer immédiatement le doigt sur la touche de

repos. L’utilisation d’un casque exclut toute interférence.

Formes de test :

Evaluation :

Quatre variables principales sont retenues en fonction de la version

du test : « temps de réaction moyen » et « temps de motricité moyen

», « Différence temps de réaction moyen sans et avec stimuli » et «

Différence temps de motricité moyen sans et avec stimuli ».

Fiabilité :

Les coefficients de fiabilité (alpha de Cronbach) dans l’échantillon

standardisé s’étendent de r=.83 à r=.98 pour le temps de réaction et

de r=.84 à r=.95 pour le temps de motricité.

Validité :

La validité de contenu (logique) s’applique au test de réaction : la

présentation d’un stimulus unique pendant une durée d’une seconde

est une tâche simple et on peut considérer que la réaction du sujet

ne concerne que le stimulus en question. Des études de validité effec-

tuées dans le domaine de la psychologie de la circulation démontrent

entre autres une validité convergente suffisante.

Normes :

Pour les toutes les versions du test RT, il existe des échantillons stan-

dardisés de N=75 à N=576 divisés par âge, par sexe et par niveau

d’éducation. Par ailleurs, il existe, pour certaines versions du test,

des échantillons supplémentaires d’élèves et de conducteurs auto-

mobiles infractionnistes.

Durée de passation :

De 5 à 10 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

© SCHUHFRIED GmbH

G. Schuhfried

Les versions de test S1-S5 servent à mesurer le temps de réaction et le

temps de motricité à partir de signaux simples ou complexes, visuels

ou auditifs. La version de test S6 est particulièrement appropriée pour

mesurer le temps de réaction face à des stimuli monotones et sur une

longue durée (vigilance). Versions de test S7-S8 : mesure de la vivaci-

té. Les versions de test S9-S10 sont particulièrement appropriées pour

les interrogatoires lors desquels seuls les temps de réaction absolus

sont pris en compte. Elles ne décomposent pas les temps de réaction

et de motricité.

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60

ViennaTest System

Tests d’aptitude spéciaux

SIGNAL Détection de signal

SIGNAL quantifie les performances de l’attention et les performances

de différenciation visuelle. Basé sur la théorie de la découverte du

signal, ce test enregistre la perception visuelle de détails d’un agen-

cement complexe de stimuli en un temps limité, et ce, sur une période

prolongée.

Utilisation :

Enregistrement de la performance d’attention sélective durable et de

la capacité de différenciation visuelle d’un signal pertinent en pré-

sence de signaux brouilleurs ; utilisable à partir de 7 ans.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources hu-

maines, psychologie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de

la santé, psychologie du sport, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

La théorie de découverte des signaux (synonyme : théorie de détec-

tion des signaux de Green et Swets, 1966) décrit la perception de fai-

bles signaux dans une situation se modifiant en permanence sur un

« bruit de fond ». Elle ne se limite toutefois pas aux performances de

différenciation visuelles pour un certain type de signal à proximité du

seuil. Beaucoup plus généralement, elle part de la question suivante :

dans quelles conditions est-ce que la présence d’un faible signal est

reconnue sur un fond de signaux brouilleurs ou par rapport à d’autres

signaux qui peuvent être confondus occasionnellement avec le signal

pertinent ? On constate ici un lien étroit avec la théorie de la décision

statistique. En effet, on comprend la réaction à « signal présent » ou «

signal pas présent » moins comme une question de la sensibilité à la

différence que comme un problème de décision entre deux alternatives

de réaction de probabilité différente.

Réalisation :

Sur toute la surface de l’écran, des points sont représentés puis fondus

successivement, apparemment au hasard. La constellation critique des

stimuli, à laquelle le sujet de test doit réagir en appuyant sur une tou-

che, est présente lorsqu‘un carré est représenté par quatre points.

Formes de test :

S1 : version standard (signaux blancs sur fond noir)

S2 : version standard inversée (signaux noirs sur fond blanc)

S3 : durée de stimulation courte

S4 : équilibre des signaux (diagnostic de la négligence spatiale)

Evaluation :

On calcule comme variables principales le « nombre de réponses cor-

rectes, tardives et fausses » en tant que mesure de la fiabilité du

processus de détection, et la « médiane du temps de détection » en

tant que mesure de la vitesse du processus de détection.

Fiabilité :

En fonction de la forme du test et de l’échantillon de comparaison, on

a calculé comme fiabilité Split-half (méthode Odd-even) pour la varia-

ble de standardisation le « nombre de réponses correctes et tardives

» des coefficients de r=.74 à r=.85. Pour la médiane des temps de dé-

tection, on a trouvé pour la fiabilité, avec le même mode de calcul, des

valeurs entre r=.78 et r=.84.

Validité :

La validité de la construction peut être supposée, car en se référant à

la théorie de découverte des signaux, on saisit précisément ces aspects

de la performance qui valent comme critères de la construction de la

découverte des signaux. Les études avec des groupes extrêmes ont

donné de très bons résultats également.

Normes :

Pour les versions de test S1 à S3, il existe des étalonnages standardi-

sés de N=76 à N=904, disponibles en partie par âge, par sexe et par

niveau formation. Pour la version S4, il existe des échantillons N=71

de patients neurologiques.

Durée de passation :

De 14 à 20 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

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G. Schuhfried

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61

catalogueSIMKAP Capacité simultanée / capacité multitâches

La capacité à exécuter simultanément plusieurs tâches et la

résistance au stress sont des compétences requises dans un grand

nombre de métiers. La présente évaluation permet de mesurer de

manière fiable ces deux dimensions.

Utilisation :

Le SIMKAP évalue la capacité simultanée, c’est-à-dire la capacité à

coordonner plusieurs tâches simultanées (attention partagée dans

les activités cognitives) ainsi que la résistance au stress.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie clinique, psychologie de la santé, neuropsy-

chologie, psychologie de l’aviation, psychologie du sport.

Contexte théorique :

Le SIMKAP est opérationnellement conçu sur la définition de la ca-

pacité simultanée et de la tolérance au stress. On entend par capa-

cité simultanée la performance qui est atteinte lors de la réalisation

parallèle de tâches de routine et de tâches cognitives (tâches de

résolution de problèmes). La tolérance au stress est définie par

l’ampleur de la différence de performances qui résulte lorsque des

tâches de routine identiques sont présentées sous des conditions

normales (tracé de base) et sous des conditions de stress.

Réalisation :

Le SIMKAP consiste en cinq sous-tests. Dans la version longue, les trois

premiers sous-tests saisissent le tracé de base de la rapidité/précision

de perception au moyen de supports différents (chiffres, lettres et fi-

gures), et représentent les tâches de routine. Dans la version courte,

la rapidité/précision de perception est saisi au moyen de chiffres uni-

quement. Dans le sous-test quatre (S1) ou deux (S2), il s’agit de fournir

des performances intellectuelles simples (tâches de solution aux pro-

blèmes). Le dernier sous-test constitue le test de capacité simultanée

à proprement parler qui combine les précédents. Il convient alors de

traiter simultanément des tâches de routine pour la saisie de la rapidité

de perception et des tâches de solution aux problèmes.

Formes de test :

Il existe une version longue (S1) et une version courte (S2).

Evaluation :

Les variables principales d’évaluation sont la capacité simultanée et

la tolérance au stress. Par ailleurs, on obtient les valeurs de la rapidité

et de la précision de perception sous des conditions de tracé de base

et de stress.

Fiabilité :

La fiabilité pour la performance globale concernant la capacité simulta-

née se situe pour la version longue (S1) et courte (S2) entre 0,94 et 0,97, et

entre 0,89 et 0,91 en ce qui concerne la tolérance au stress. La fiabilité du

test en parallèle pour le tracé de base de la rapidité de perception se situe

proche de 0,96, celle de la précision de perception proche de 0,84.

Validité :

La validité psychologique du SIMKAP est manifeste, puisque le contenu

du test évoque immédiatement aux sujets de test des situations réel-

les, pour lesquelles il existe des exigences élevées en termes de gestion

simultanée de différentes tâches. La validité logique est donnée par la

définition opérationnelle de la capacité simultanée et de la tolérance au

stress. La validité du concept a pu être prouvée par une analyse des fac-

teurs. La validité pronostique est prouvée pour des métiers pour lesquels

il existe des exigences élevées en termes de capacité simultanée et de

tolérance au stress. À cet effet, les critères « formation professionnelle

terminée sans problèmes » et « rendement moins bon dans l’exercice

du métier » ont été utilisés. Une étude supplémentaire sur la validité

pronostique, effectuée par la marine suédoise, a montré que le SIMKAP

différencie remarquablement parmi des commandants de vedette.

Normes :

Pour la version longue (S1), il existe des étalonnages d’un échantillon

de 436 adultes autrichiens. Les étalonnages sont également disponibles

répartis en fonction du niveau de formation et de l’âge. Pour la version

courte (S2), un échantillonnage a été effectué sur 285 adultes autri-

chiens. Les étalonnages de la version courte sont également disponibles

par niveau de formation et par âge.

Durée de passation : Version longue (S1) : environ 40 minutes

Version courte (S2) : environ 15 minutes

© SCHUHFRIED GmbH

Oswald Bratfisch & Eva Hagman

Tests d’aptitude spéciaux

Remarque :

La réalisation du test SIMKAP nécessite une carte son ainsi que des

haut-parleurs ou un casque.

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62

ViennaTest System

Tests d’aptitude spéciaux

SMK Coordination sensorimotrice

Procédé séduisant par son élégance et son ingéniosité, qui suggère

une profondeur spatiale de façon étonnante. Le maniement par

une manette permet d’enregistrer la performance de coordination

sensori-motrice de façon très nette.

Utilisation :

Ce test a pour objectif de mesurer la coordination œil-main et la coordi-

nation main-main ou œil-main-pied au moyen du pilotage d’un segment

circulaire avec un mouvement propre dans un espace tridimensionnel.

Principaux domaines d‘application : psychologie de l’aviation, psy-

chologie clinique, psychologie de la santé, psychologie des ressour-

ces humaines, psychologie du sport.

Contexte théorique :

Ce test part du principe que les mouvements sont contrôlés en utili-

sant le feed-back des informations sensorielles issues de l’exécution

de mouvements. Les écarts entre les valeurs de consigne et les valeurs

réelles sont mis en évidence, puis corrigés (principe de TOTE, le sigle

TOTE est issu de la cybernétique et signifie « test, operate, test, exit »).

Le temps nécessaire aux mouvements de coordination dépend essen-

tiellement de la quantité nécessaire de feed-back à prendre en compte

et à traiter. Deux facteurs différents sont évalués : la « performance de

coordination anticipée », qui se rapporte à la capacité de coordination

sensorimotrice à atteindre des objectifs fixés (la grandeur de consigne

est connue à l’avance) ; la « performance de coordination réactive »,

qui se rapporte à la capacité de coordination sensorimotrice à réagir

à des changements spontanés et imprévisibles de direction et de taille

spontanés et imprévisibles (capacité à anticiper des mouvements).

Réalisation :

On a choisi le pilotage d’une figure géométrique, un principe facile à

expliquer et ne pouvant guère être influencé par d’éventuelles expé-

riences antérieures.

À l’écran s’affiche un espace dans lequel se trouvent un objectif

(deux barres croisées vertes) et un objet à piloter (segment circulaire

jaune). Le segment circulaire réalise trois mouvements imprévisibles

dans des directions aléatoires (mais similaires pour tous les sujets de

test). Les quatre formes de tests sont précédées d’une phase inten-

sive de consignes et d’une phase d’entraînement.

Formes de test :

Il existe quatre versions du test :

S1 : version courte (screening ; 10 minutes) ;

Evaluation :

Les variables suivantes sont prises en compte : « Temps en posi-

tion idéale », « Moyenne de la déviation angulaire », « Moyenne

de la déviation horizontale » et « Moyenne de la déviation ver-

ticale ».

Fiabilité :

La cohérence interne se situe pour toutes les échelles au-dessus de

r=.90.

Validité :

Les résultats des analyses de corrélations statistiques et des com-

paraisons intergroupes (en tenant compte d’autres tests et de di-

vers critères externes) montrent de bonnes validités convergentes

et discriminantes du SMK. Pour la psychologie de l’aviation (sélec-

tion des pilotes) de l’Armée autrichienne, il existe de vastes études

de validité.

Normes :

Pour les versions du test S1-S3, des étalonnages de N=239 adultes,

classés par âge et par niveau de formation, sont disponibles. Pour

la version du test S4, il existe un échantillon de N=189 adultes per-

mettant de faire des comparaisons par sexe, par âge et par niveau

de formation.

Durée de passation :

De 15 à 25 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

© SCHUHFRIED GmbH

H. Bauer, G. Guttmann, M. Leodolter et U. Leodolter

S2 : version standard (15 minutes) ;

S3 : version longue (haute précision des mesures ; 20 minutes) ;

S4 : version spéciale avec pédales (10 minutes).

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63

catalogueSTROOP Test d’interférence selon Stroop

Cet instrument permet une mesure juste et hautement fiable de

la capacité d’inhibition de réponses surapprises dans des énoncés

simples.

Utilisation :

Mesure de la disposition à l’interférence couleur-mot, c.-à-d. la pertur-

bation de la vitesse de lecture ou de la reconnaissance de la couleur

par des informations interférentes ; utilisable chez l’adulte.

Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psychologie

clinique & psychologie de la santé.

Contexte théorique :

La présente version du test d’interférence selon Stroop est une ap-

plication assistée par ordinateur du paradigme de l’interférence cou-

leur-mot de Stroop (1935). Ce paradigme suppose que la vitesse de

lecture d’un mot en couleur est moindre si le mot est écrit dans une

autre couleur. De manière analogue, la couleur de ce mot est désignée

moins rapidement si la couleur et le mot écrit en couleur ne se cor-

respondent pas. Deux conditions de tests sans interférence résultent

de ce paradigme :

1. la détermination de la vitesse de lecture (simple) d’un mot écrit en

couleur et

2. la détermination de la vitesse de reconnaissance d’une couleur.

Ces performances peuvent être mises en relation avec les deux condi-

tions d’interférence, à savoir :

1. la performance de lecture (simple) avec la condition de test interfé-

rence de couleur : la vitesse de lecture du mot en couleur est réduite

si le mot est écrit dans une autre couleur et

2. la condition interférence de mot, dans laquelle la reconnaissance de

la couleur est rendue plus difficile par le fait que le mot en couleur et

la couleur dans laquelle le mot est écrit ne sont pas les mêmes.

Réalisation :

La tâche consiste à appuyer le plus rapidement possible, mais de manière

correcte, sur le champ de saisie ou la touche couleur correspondants.

Formes de test :

Au total, quatre versions du test sont disponibles. Les versions S4, S7 et

S10 mesurent d’abord la « ligne de base » puis la « condition d’interfé-

rence ». Les trois versions de test diffèrent par le périphérique d’entrée

et la consigne donnée (dénomination verbale/dénomination par le sujet

pas nécessaire).

La version S8 distingue les items congruents (la couleur et la significa-

tion du mot correspondent) des items incongrus (la couleur et la signifi-

cation du mot ne correspondent PAS).

Evaluation :

Les variables principales sont la « tendance à l’interférence - lecture »

(c‘est la différence des médianes des temps de réaction de la « condition

d’interférence - lecture » et la « ligne de base -lecture ») et la « tendan-

ce à l’interférence - dénomination » (c’est la différence des médianes

des temps de réaction de la « condition d’interférence - dénomination »

et la « ligne de base - dénomination »). De plus, on mesure pour chaque

partie du test la « médiane du temps de réaction » et le « nombre de

réactions erronées ». Le protocole de test indique chaque réaction du

sujet avec le temps de réaction et l’évaluation des réactions.

Fiabilité :

Pour l’échantillon de référence, la fiabilité split-half se situe entre

r=0.85 et r=0.99.

Validité :

La validité du STROOP repose sur un grand nombre d’études comparatives

entre des groupes cliniques et des groupes de sujets sains (validation de

groupes extrêmes), mais également sur des études de validité convergen-

te et divergente. La présente version pour ordinateur a été développée

en respectant strictement le paradigme de l’interférence couleur-mot de

Stroop en prenant en compte les avancées scientifiques (p.ex. Bäumler,

1985). Il a été constaté ici que des patients présentant des lésions cérébra-

les avaient besoin de significativement plus de temps en condition d’inter-

férence et que le test de STROOP différencie les patients et les sujets sains

de manière fiable (cf. Perret, 1974 ; in Wittling, 1983 ; Beaumont, 1987).

Normes :

Pour la version S4, on dispose d’un échantillon de référence de N=254

sujets normaux. Pour la version S7 (N=343) et la version S8 (N=327),

on dispose de normes (représentatives) pour sujets normaux qui sont

composées pour les deux versions de données issues du laboratoire de

recherche de la société Schuhfried.

Durée de passation :

Environ 15 minutes

© SCHUHFRIED GmbH

G. Schuhfried

Tests d’aptitude spéciaux

Page 64: Contact: SCHUHFRIED France SARL

64

ViennaTest System

VIGIL Vigilanz

VIGIL mesure le maintien de l’attention en situation de stimulation

monotone. L’appréciation de la vigilance au moyen de tâches d’obser-

vation monotones est très proche de la réalité, valide et très fiable.

Utilisation :

Appréciation de la performance d’attention, avec une sollicitation

continue, dans le sens d’une vigilance durable dans une situation

d’observation monotone ; utilisable à partir de 6 ans.

Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psycholo-

gie de l’aviation, psychologie clinique, psychologie de la santé, psy-

chologie des ressources humaines, psychologie du sport, psychologie

pédagogique.

Contexte théorique :

Les exigences de vigilance sont déterminées par les conditions suivan-

tes : pour une période de passation plus longue, on exige du sujet de

test une attention soutenue. Les signaux à observer apparaissent irré-

gulièrement et ne suscitent pas une attention machinale. Il en résulte

l’exigence d’une intensité de présentation des stimuli relativement bas-

se et d’une fréquence relativement faible des stimulations critiques. En

général, on propose 60 stimulations critiques par heure maximum. La

chute de la performance lors d’expériences de vigilance est expliquée

par une diminution du niveau d’activation du sujet de test et par l’aug-

mentation concomitante de la latence de réaction. D’après la théorie de

l’activation neurophysiologique, le cortex est insuffisamment stimulé

à la suite de la pauvreté des stimuli du système d’activation réticu-

laire montant. Pour maintenir certaines activités, l’écorce cérébrale

ne reçoit pas les impulsions d’éveil correspondantes, ce qui entraîne

une fatigue psychique et une diminution de l’efficience. C’est dans ce

contexte qu’est né le concept de surmenage par sous-stimulation.

Réalisation :

Un point brillant se déplace le long d’une orbite par petits sauts. Par-

fois le point exécute un double saut, ce à quoi le sujet de test doit

réagir en actionnant la touche de réaction.

Formes de test :

S1 : les différents points de l‘orbite sont représentés sur l‘écran en tant

que petits cercles. Cette forme ne différencie que dans le domaine des

performances en dessous de la moyenne (adaptée avant tout pour des

investigations avec des patients chez lesquels on suppose un trouble

considérable de la vigilance). Dans la version S1, la fréquence des sti-

mulations critiques est beaucoup plus importante que dans les versions

S2 et S4.

S2 : Dans cette version, aucune orbite n‘est affichée à l‘écran. Par con-

séquent, le sujet de test doit estimer si le point lumineux a effectué un

double saut (= stimulation critique) ou non. S4 : correspond à la version

S2, seulement la durée de passation a été étendue à 66 minutes.

Evaluation :

Les variables suivantes sont prises en compte : « Nombre de réponses cor-

rectes », « Nombre de réponses incorrectes », « Valeur moyenne des temps

de réaction des réponses correctes (en sec.) », « Augmentation des ré-

ponses correctes » et « Augmentation du temps de réaction des réponses

correctes » y compris les mesures de détermination correspondantes.

Fiabilité :

En fonction de la version du test et de l’échantillon de comparaison, on a

calculé comme fiabilité « Split-half » pour les principales variables les va-

leurs suivantes : Nombre de réponses correctes : r=.65 à r=.95 ; Nombre de

réponses incorrectes : r=.69 à r=.93, Valeur moyenne du temps de réaction

des réponses correctes : r=.87 à r=.99.

Validité :

La validité au sens de la validité de critère existe : tous les critères exigés

par les théories les plus essentielles pour la mesure de la vigilance sont

remplis. Les investigations pour la validité de groupes extrêmes menées

sur des patients présentant des lésions de l’hémisphère cérébral droit

présentent des résultats significativement plus mauvais que pour des

patients avec des lésions cérébrales comparables à gauche.

Normes :

S1 : échantillon adultes de N=292, échantillon enfants/adolescents

entre 6 et 17 ans de N=619, demandeurs d’emploi suédois de N=245,

clientèle de psychologie de la circulation de N=143 et patients neuro-

logiques de N=51.

S2 : échantillon témoin autrichien de N=271, échantillon patients psy-

chiatriques de N=111, demandeurs d’emploi suédois de N=490, candi-

dats suédois à un emploi technique de N=367.

S4 : pour la version du test S4, il existe des valeurs comparatives de

patients souffrant d’apnée du sommeil de N=114.

© SCHUHFRIED GmbHG. Schuhfried

Durée de passation :

De 30 à 70 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

Tests d’aptitude spéciaux

Page 65: Contact: SCHUHFRIED France SARL

65

catalogueTests d’aptitude spéciaux

WAF Fonctions de la perception et de l’attention

La construction des tests basée sur la théorie permet aux méthodes

de test WAF de réaliser une étude différenciée de pratiquement toutes

les fonctions partielles de l’attention jugées actuellement comme

pertinentes.

Utilisation :

Mesure des fonctions partielles de l’attention, utilisable à partir de 7 ans.

Principaux domaines d‘application : neuropsychologie, psychologie

clinique, psychologie de la santé, psychologie de l’aviation, psycholo-

gie du sport

Contexte théorique :

Le modèle proposé par van Zomeren et Brouwer (1994) permet de résu-

mer différentes conceptions modernes sur la dimensionnalité de l’atten-

tion. Selon ce modèle, la différenciation entre les aspects d’intensité et

de sélectivité de l’attention, qui sont à différencier respectivement dans

des éléments plus spécifiques, fait partie des aspects centraux. L’aspect

de l’intensité de l’attention comprend les éléments Alerte et Vigilance,

des processus basiques de l’activation de l’attention à court terme et à

long terme, ou bien le maintien d’une telle activation. Dans l’aspect de la

sélectivité des processus de l’attention, le modèle fait la distinction entre

l’attention focalisée ou sélective et l’attention partagée.

L’orientation spatiale de l’attention représente une dimension supplé-

mentaire, indépendante (Posner et al., 1978, 1984), qui n’a pas encore été

prise en compte dans le modèle cité ci-dessus, mais qui a été intégrée

dans des taxonomies récentes (Sturm 2005).

Posner et Raichle (1994) ainsi que Fernandez-Duque et Posner (2001) dis-

tinguent trois réseaux de l’attention : a) Orienting (correspond au réseau

de l’orientation spatiale de l’attention), b) Vigilance (correspond à la di-

mension d’intensité) et c) Executive Attention (correspond à peu près à la

dimension de sélectivité).

Réalisation :

La batterie de tests WAF contient 6 méthodes de test, qui peuvent être

présentées indépendamment les unes des autres ou de manière combinée

en tant que batterie de tests. De plus, le WAFW permet de déterminer des

troubles sensoriels dans le cadre d‘un diagnostic différentiel.

WAFW – Pré-tests pour les fonctions de perception

WAFA – Alerte

WAFV – Vigilance/attention soutenue

WAFS – Attention sélective

WAFF – Attention focalisée

WAFG – Attention partagée

WAFR - Attention spatiale et champ de vision/extinction-Héminégligence

Pour chacun des tests WAF, différentes versions sont disponibles, qui per-

© SCHUHFRIED GmbH

W. Sturm

mettent de mesurer les dimensions de l’attention selon différentes moda-

lités de passation – ainsi, les tests WAF contiennent tous des sous-tests

pour une passation visuelle, auditive et intermodale. Certains sous-tests

de la batterie de tests WAF mesurent de manière séparée des aspects

automatisés et contrôlés de l’attention, les stimuli soit apparaissant da-

vantage par une augmentation de l’intensité (« popping out ») ou moins

par une diminution de l’intensité et nécessitant donc des processus « top-

down » cognitivement contrôlés. Les deux processus de l’attention sont

pertinents au quotidien, ils peuvent tous deux interagir et tous deux être

perturbés de manière sélective, p. ex. par une lésion cérébrale, dans la

mesure où ils sont basés sur des réseaux neuronaux distincts (Corbetta

& Shulman, 2002).

WAFW : Afin d’exclure que des troubles de la perception n’influencent le

traitement des stimuli utilisés dans le WAF ni n’empêchent d’établir un

diagnostic fiable de l’attention, le WAFW permet de déterminer avant le

début d’un examen si le niveau de performance du sujet est suffisant pour

la passation des tests WAF.

WAFA : Le WAFA mesure le temps de réaction par rapport à des sti-

muli visuels ou auditifs simples. Les stimuli sont présentés avec ou

sans stimulus d’avertissement dans la même modalité ou dans l‘autre

modalité du stimulus (alerte intrinsèque vs. phasique). Une normalisa-

tion particulière permet de mesurer des paramètres de fatigue ou de

résistance.

WAFV : Dans le WAFV, on présente au sujet des stimuli visuels ou auditifs,

qui, dans certains cas rares, perdent quelque peu en intensité. Le sujet doit

réagir à ces cas rares, qui représentent 25 % des stimuli dans le mode de

passation Attention soutenue et environ 5 % des stimuli dans le mode de

passation Vigilance.

WAFS :

Le sujet reçoit des stimuli pertinents et non pertinents dans une seule

ou dans les deux modalités de passation et doit réagir aux modifications

des stimuli pertinents tout en ignorant les stimuli non pertinents.

Page 66: Contact: SCHUHFRIED France SARL

66

ViennaTest System

Version de test/sous-tests :

WAFW : 4 Versions de test

Une version pour la distinction de la luminosité, des formes, de la

hauteur du son, de l’intensité du son

WAFA : 6 sous-tests

Intrinsèque (visuel), phasique (visuel unimodal), phasique (intermo-

dal visuel/auditif), intrinsèque (auditif), phasique (unimodal auditif),

phasique (intermodal auditif/visuel)

WAFV : 4 versions de test, 2 versions courtes pour enfants et ado-

lescents

Une version de test pour la vigilance (visuelle), la vigilance (auditive),

l’attention soutenue (visuelle), l’attention soutenue (auditive). Une

version courte pour l’attention soutenue (visuelle) et l’attention sou-

tenue (auditive).

WAFS : 3 sous-tests

Unimodal (visuel), unimodal (auditif), intermodal

WAFF : 3 sous-tests

Unimodal (visuel), unimodal (auditif), intermodal

WAFG : 2 sous-tests

Unimodal (visuel), intermodal

WAFR : 5 sous-tests

Un sous-test avec 4 ou 8 positions de stimuli et un indice périphérique

ou central. De plus, un test pour le champ de vision/héminégligence

en conditions d’extinction.

Evaluation :

Pour tous les tests WAF, on dispose d’analyses des temps de réaction

ou des différents types d’erreur. Pour la plupart des variables, une

comparaison normative (percentiles et valeurs T) est effectuée.

Fiabilité :

Pour les tests WAF on obtient de très bonnes fiabilités pour les va-

Validité :

Une étude sur la validité de construit d’un échantillon de n=256 sujets,

le modèle théorique sur lequel est basée la batterie de tests WAF a pu

être validé empiriquement et limité vis-à-vis des modèles alternatifs.

Normes :

Pour tous les tests WAF, on dispose de normes représentatives de la

population de 295 adultes âgés entre 16 et 77 ans. Les normes sont

disponibles pour l’échantillon total mais également séparément se-

lon le niveau d’éducation. De plus, tous les tests WAF proposent des

scores bruts pour les variables principales corrigés par rapport aux

effets de l’âge, ce qui représente une méthode très efficace de l’éta-

lonnage de l’âge.

On dispose également d’étalonnages d’enfants et d’adolescents de

N=270 âgés de 7 à 17 ans.

Durée de passation :

La durée de passation pour les différents tests WAF est relativement cour-

te. Il est donc possible de construire des batteries de tests même pour des

questionnements plus complexes, sans surcharger le sujet par rapport au

temps et à la motivation. En règle générale, il ne sera pas nécessaire de

faire passer chaque test dans toutes les modalités de stimulation. C’est

l’utilisateur qui doit en décider en prenant en compte les informations

dont il dispose sur les troubles que présente le patient. Les résultats de

test ne peuvent être interprétés de manière inconditionnelle que si le su-

jet/patient dispose des prérequis sensoriels et moteurs nécessaires à une

passation irréprochable du test.

WAFW : environ 2 min par pré-test

WAFA : environ 5 min pour chaque sous-test

WAFV : entre 15 et 30 min selon la version de test

WAFS : environ 8 min pour chaque sous-test

WAFF : environ 10 min pour chaque sous-test

WAFG : environ 12 min pour chaque sous-test

WAFR : environ 5 min par version de test

WAFF : En fonction du sous-test, on présente au sujet des stimuli soit vi-

suels, soit auditifs devant des stimuli détournant l’attention. Si deux mo-

difications des stimuli pertinents définies au préalable apparaissent l’une

après l’autre, le sujet doit réagir en ignorant les autres stimuli.

WAFG : Le sujet reçoit des stimuli sur deux canaux visuels ou un canal

visuel et un canal auditif. Il doit surveiller en permanence les deux canaux

pour voir si l’un des deux stimuli a changé deux fois de suite.

WAFR : L’orientation spatiale de l’attention est mesurée par 4 ou 8 po-

sitions spatiales dans une tâche similaire au paradigme de Posner. On

utilise des indices spatiaux périphériques (exogènes) et centraux (endo-

gènes). Dans l’examen de l’héminégligence, les stimuli sont présentés à

différentes positions dans le champ visuel droit ou gauche ou simulta-

nément à des positions équivalentes dans les deux champs de visons

(condition d’extinction).

WAF Fonctions de la perception et de l’attention

Remarque :

Pour la passation des sous-tests auditifs et intermodaux des tests

WAF, un casque-micro USB standardisé est nécessaire.

Tests d’aptitude spéciaux

riables principales – surtout en prenant en compte la durée limitée

du test.

WAFA : selon le sous-test entre =0.93 et =0.98

WAFV : selon la version de test entre =0.96 et =0.99

WAFS : selon le sous-test entre =0.94 et =0.97

WAFF : selon le sous-test entre =0.93 et =0.97

WAFG : selon le sous-test entre =0.96 et =0.97

WAFR : selon la version de test entre α=0.88 et α=0.97

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67

catalogueTests d’aptitude spéciaux

ZBA Anticipation du temps et du mouvement

Nouveau procédé pour l’estimation de la capacité d’évaluer des vitesses

et mouvements dans l’espace. Cette capacité est extrêmement perti-

nente, avant tout dans la psychologie de la circulation.

Utilisation :

Estimation de vitesses et mouvement d’objets dans l’espace.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie de l’aviation, psychologie du sport.

Contexte théorique :

Une fonction importante dans de nombreux secteurs d’activité mo-

dernes est l’aptitude d’une personne à anticiper un mouvement et

à évaluer correctement le mouvement d’objets dans l’espace. Cette

aptitude s’avère particulièrement importante dans les domaines ci-

tés plus haut. Du fait que la dimension « Estimer les mouvements »

ne peut guère être évaluée de manière conventionnelle, la procédure

ZBA a été mise au point dans le Vienna Test System.

Réalisation :

Sur l’écran apparaît une bille verte qui bouge lentement. À un moment

imprévu, la bille disparaît et deux lignes rouges apparaissent. L’une

d’elles se trouve à l’endroit où la bille vient de disparaître. L’autre ligne

est la ligne d’arrivée. Pour mesurer l’anticipation du temps, le moment

de la réapparition de la bille à la ligne d’arrivée doit maintenant être

prédit. À cet effet, le sujet de test appuie sur une touche au moment où

il estime que la bille aurait dû atteindre la deuxième ligne.

Pour mesurer l’anticipation du mouvement, le sujet de test doit indi-

quer en plus à quel endroit la bille franchira la ligne d’arrivée. Pour cela,

le sujet de test doit, au moyen de deux touches, placer une flèche à l’en-

droit où il pense que cela se produira. Un feed-back sur la performance

du sujet de test est donné uniquement pendant la phase d’instruction.

Lors de la phase de test, le sujet de test ne reçoit aucun feed-back.

Dans la version longue S1 comme dans la version courte S2, la difficulté

des tâches varie.

Formes de test :

Il existe une version longue (S1) de 48 items, une version courte (S2)

de 12 items, une version linéaire (S3) de 8 items et une version li-

néaire d’estimation du temps uniquement (S4) de 30 items.

Evaluation :

Anticipation du temps : l’erreur temporelle est enregistrée comme dif-

férence temporelle en secondes (au centième de seconde près). Anti-

cipation du mouvement : l’erreur de lieu est enregistrée comme écart

du point visé exact, sous forme de points d’image. On calcule cette

valeur caractéristique uniquement pour les versions du test S1 à S3.

Fiabilité :

Les fiabilités existantes (cohérence interne) de la version longue, no-

tamment pour l’anticipation du temps, sont très élevées et se situent

entre r=.92 et r=.98. Les fiabilités existantes (cohérence interne) de la

version longue pour l’anticipation du mouvement se présentent de la

manière suivante : médiane de la déviation de direction au total r=.76,

médiane de la déviation de direction pour un trajet linéaire r=.69, mé-

diane de la déviation de direction pour un trajet complexe r=.72, mé-

diane de la déviation de direction pour un trajet sinusoïdal r=.62.

Validité :

Il existe actuellement des études de validité avec une version anté-

rieure de la procédure de test. Les résultats d’une étude d’évaluation

effectuée au moyen d’un essai de conduite montrent que la suresti-

mation de distances pose plus de problèmes eu égard au comporte-

ment réel dans la circulation routière que la sous-estimation.

Normes :

Pour toutes les versions, il existe des échantillons témoins représen-

tatifs de N=271 à N=433, également disponibles séparément par âge

et par sexe.

© SCHUHFRIED GmbH

H. Bauer, G. Guttmann, M. Trimmel, M. Leodolter et U. Leodolter

Durée de passation :

De 5 à 25 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

Page 68: Contact: SCHUHFRIED France SARL

68

ViennaTest System

Méthode questionnaire

Inventaires de la structure

Ce test permet une appréciation fiable des trois facteurs de la per-

sonnalité, à savoir l’extraversion, l’émotivité et le goût de l’aven-

ture, d’après Eysenck. L’un des facteurs les plus remarquables de

ce test est la structure extrêmement stable de ces derniers dans

les différentes sphères culturelles.

Utilisation :

Questionnaire de personnalité multidimensionnel et modulaire pour

évaluer les trois dimensions suivantes selon Eysenck : extraversion,

émotivité et aventurisme.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie clinique, psychologie de la santé, psychologie

de la circulation, psychologie de l’aviation, psychologie du sport.

Contexte théorique :

EPP6 est un questionnaire multidimensionnel fondé sur la théorie de

la personnalité de Eysenck. En raison du grand nombre de facteurs

que comprend ce modèle, les facteurs extraversion, névrosismes

et psychoticisme élaborés par Eysenck s’intègrent parfaitement à

la structure du « modèle à cinq facteurs ». Ces facteurs universels

permettent d’étudier certains traits de personnalité de plus près.

Ceux-ci ne deviennent pas obsolètes ; au contraire, ils sont mis en

valeur. Les trois dimensions mentionnées dans EPP6, à savoir l’extra-

version, l’émotivité (névrosisme) et l’aventurisme (psychoticisme),

sous-tendent cette théorie et résument chacune les valeurs de sept

sous-échelles. Par ailleurs, le questionnaire a été complété par une

échelle de sincérité.

Réalisation :

À l’issue d’une phase générale d’instruction, les items du test sont

présentés les uns après les autres. Le sujet donne sa réponse sur

une échelle à trois niveaux (oui, non, ne sais pas). Une fois qu’il a ré-

pondu, l’item suivant apparaît instantanément. Les items précédents

peuvent être corrigés.

Formes de test :

Evaluation :

Les valeurs brutes de toutes les sous-échelles, l’échelle de sincé-

rité et le nombre de réponses « ne sais pas » sont pris en compte.

Les valeurs brutes des trois dimensions sont calculées à partir des

échelles respectives fournies.

Fiabilité :

Les valeurs de fiabilité (cohérence interne) de la version de test

S1 s’étendent de .56 (fermeté) à .85 (infériorité, tristesse) chez les

hommes et de .41 (fermeté) à .89 (tristesse) chez les femmes. Dans la

version de test S2, les valeurs s’étendent de .68 (irresponsabilité) à

.89 (tristesse) chez les femmes et de .74 (assurance) à .85 (tristesse)

chez les hommes.

Validité :

Des recherches analytiques factorielles ont révélé l’existence d’une

structure distincte à trois facteurs. Le facteur Émotivité explique 27,2

% de la variance, le facteur Aventurisme 17,9 % et le facteur Extraver-

sion 10,1 % (total : 55,1 %). Eysenck, Barrett, Wilson & Jackson (1992) et

Costa & McCrae (1995) ont obtenu les mêmes résultats. De plus, Costa

& McCrae (1995) ont proposé des solutions factorielles alternatives

particulièrement intéressantes pour la théorie des cinq facteurs. La

validité factorielle de EPP6 se maintient à travers différentes cultures

et catégories d’âge, avec une structure factorielle très similaire dans

ces différents échantillons (Eysenck, Wilson & Jackson, 2000).

Normes :

Pour toutes les sous-échelles et dimensions, les normes sont in-

diquées en rangs percentiles et en valeurs T. L’échantillon stan-

dardisé de la version papier-crayon de EPP6 utilisé pour ce test

comprend n=1394 sujets.

Durée de passation :

© SCHUHFRIED GmbH

H. J. Eysenck, G. D. Wilson & C. J. Jackson

La version standard S1 comporte 440 items composés de 21 sous-

échelles ; la version courte S2 comporte 200 items de 9 sous-échelles.

De 20 à 55 minutes en fonction de la version du test (consignes et

exemples inclus).

EPP6 Profil de personnalité Eysenck

de la personnalité

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69

catalogueTests de personnalité spéciaux

AVEM Modèle d‘expérience et de comportement appliqué au travail

L’AVEM est un instrument diagnostique qui permet d’évaluer le

comportement et l’expérience face aux exigences professionnelles,

en tenant compte de l’aspect de la santé. Il repose sur la détermi-

nation d’un modèle d’exigences personnalisé.

Utilisation :

La procédure sert avant tout au dépistage précoce de risques pour la

santé ainsi qu’à la justification et la division des mesures préventives

d’intervention liée aux personnes et aux conditions. Elle s’utilise ainsi

principalement dans le domaine du développement de la personnalité,

l’organisation du travail, la réinsertion professionnelle et la consulta-

tion psychologique sanitaire et clinique.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources

humaines, psychologie de la santé, psychologie clinique.

Contexte théorique :

L’AVEM ne se contente pas d’évaluer les symptômes de surmenage s’ex-

primant par des déficits et des douleurs physiques et psychiques. Il s’inté-

resse plutôt à la manière dont les êtres humains font face à des situations

exigeantes et organisent leurs propres exigences. De par cette approche,

l’AVEM renvoie principalement aux théories de la préservation des ressour-

ces (Antonovsky (1987).

Structure et contenu : Le procédé se compose de 11 dimensions à

fondement théorique, obtenues par analyse des facteurs : Signification

subjective du travail, Ambition professionnelle, Disposition à se donner,

Perfectionisme, Capacité de distanciation, Tendance à la résignation en

cas d’échec, Résolution offensive des problèmes, Paix et équilibre inté-

rieurs, Réussite professionnelle, Satisfaction dans la vie, Expérience de

soutien social. Les interrelations de ces dimensions sont exprimées par

la suite dans quatre modèles de comportement et d’expérience : mo-

dèle G (santé), S (ménagement), A (risque au sens de l’autosurmenage)

et B (risque au sens de la résignation).

Réalisation :

Après l’instruction, les items sont présentés successivement à l’écran.

Le sujet de test saisit ses réponses sur une échelle à cinq niveaux,

codée verbalement et graphiquement (partant de est complètement

exact et allant jusqu’à n’est pas exact du tout). Il est permis de sauter

des items et de procéder à une correction unique. Tous les items res-

tés sans réponse sont présentés une nouvelle fois en fin de test.

Formes de test :

Evaluation :

Fiabilité :

AVEM présente dans toutes les échelles une cohérence interne élevée

(Alpha de Cronbach entre .78 et .87 pour la version standard et entre

.75 et .83 pour la version courte). Conformément aux attentes, les

coefficients de stabilité sont moins élevés. Ils permettent de recon-

naître une changeabilité des caractéristiques en fonction de la pé-

riode et de la variabilité des conditions ambiantes. Il est donc garanti

qu’avec AVEM, on peut obtenir des mesures fiables et simultanément

sensibles aux changements. Ainsi, l’utilisation répétée de la procé-

dure permet de refléter les modifications conditionnées par le travail

et l’intervention 8au niveau des échelles et des modèles).

Validité :

L’AVEM est un procédé entièrement validé. La validité est prouvée par des

résultats à plusieurs niveaux. Premièrement, il faut mettre en avant une

structure claire de facteurs et de clusters qui corresponde à l’intention de

la mesure et soit reproductible sur les différents échantillons. Deuxième-

ment, on a pu confirmer, pour les différentes échelles, des relations perti-

nentes en ce qui concerne le contenu, avec des caractéristiques d’autres

procédés. Troisièmement, pour la santé, on a pu prouver de façon convain-

cante la pertinence des quatre modèles de comportement et d’expérience

en s’appuyant sur une multitude de critères intérieurs et extérieurs.

Normes :

Il existe deux types d’étalonnages. Prenons tout d’abord les normes qui se

rapportent aux valeurs d’échelle. Pour les deux versions (standard et cour-

te), elles se présentent sous forme d’échantillons réunissant différents

groupes professionnels, des professions spécifiques, des étudiants ou ap-

prentis et des patients. On distingue également les échantillons allemands

des échantillons autrichiens. Au total, les normes ont été recueillies sur un

échantillon de 31 979 personnes. Deuxièmement, la similitude définissable

pour chaque personne à l’aide des quatre modèles de référence G, S, A et

B (exprimés par la probabilité de correspondance) représente également

une norme. On obtient ainsi une déclaration sur l’ampleur du comporte-

ment ou de l’expérience favorables ou dangereux pour la santé.

Durée de passation :

© SCHUHFRIED GmbH

Uwe Schaarschmidt et Andreas W. Fischer

Il existe une version standard de 66 items (6 par dimension) et une

version courte AVEC-44 de 44 items (4 par dimension).

Environ 12 minutes pour la version standard et environ 8 minutes

pour la version courte

Méthode questionnaire

La sortie imprimée comprend un tableau des résultats avec les valeurs

brutes et standard pour les 11 échelles et le profil de test individuel. Par

ailleurs, on détermine pour chaque personne la similitude de son profil

avec l’un des quatre profils de référence susmentionnés (modèles), à

l’aide du calcul de probabilités de correspondance.

Page 70: Contact: SCHUHFRIED France SARL

70

ViennaTest System

AVIS Comportement agressif dans le domaine de la circulation routière

L’AVIS est une méthode valide qui permet l’évaluation de comporte-

ments agressifs sur la route. La particularité de cette méthode repose

sur le fait d’opposer situations normales et situations de stress.

Utilisation :

Cette méthode est destinée à la mesure de l’amplitude et de la fré-

quence de comportements agressifs dans le domaine de la circula-

tion routière.

Principal domaine d’application : psychologie de la circulation.

Contexte théorique :

Le présent test est basé sur la déduction théoriquement fondée de

dimensions relatives à l’agression, qui ont été validées par analyse

factorielle.

Réalisation :

La version standard S1 de l’AVIS contient au total 130 items de test.

Parmi eux, 65 items sont présentés au cours d’une première session

avec une consigne standard. Dans une deuxième session, les mêmes

65 items sont présentés en situation de stress. La version courte S2

comporte uniquement la première session.

Le sujet dispose de 8 catégories de réponses pour répondre aux items

(de très rarement à très souvent). Il saisit ses réponses à l’aide du cla-

vier spécial, de la souris, du clavier d’ordinateur ou d’un écran tactile.

Il est possible d’apporter une correction unique par item et de sauter

des items. Tous les items non répondus sont représentés à la fin de la

session, mais il n’y a pas d’obligation de réponse. Dans la version S1,

cette présentation est suivie directement par la présentation d’une

consigne de stress, puis les items sont présentés à nouveau.

Formes de test :

Evaluation :

La version S2 et la première partie du test AVIS en version S1 mesu-

rent l’amplitude et la fréquence de comportements agressifs dans

le domaine de la circulation routière. La version standard S1 mesure

par ailleurs la différence entre première et deuxième passation, cet

indicateur étant utilisé pour la mesure de la tendance de donner des

réponses socialement désirables.

Fiabilité :

La cohérence interne de la méthode a été calculée par l’Alpha de

Cronbach. La cohérence interne (calculée à l’aide des échelles)

s’élève à r=0.96 pour les conditions normales et à r=0.97 pour les

conditions de stress.

Validité :

Pour l’AVIS, des études complexes ont été menées concernant la va-

lidité de construit et de critères, voir Herzberg (2001a) pour la syn-

thèse.

La validation de construit est basée sur l’analyse des différences in-

terindividuelles dans les résultats de tests, sur des études pour la

validité discriminante et convergente de l’AVIS et des analyses facto-

rielles communes aux méthodes divergentes et proches en termes de

validité. Pour cela, nous avons utilisé des tests psychométriques, des

méthodes d’interprétation, des méthodes spécifiques à la circulation

ainsi que des évaluations par des tiers. La validité du construit de

l’AVIS a pu être démontrée. Les critères sont le nombre d’avertis-

sements et de sanctions pris, le nombre actuel de points ainsi que

le nombre de points au registre central de la circulation de Flens-

burg durant les trois dernières années, le nombre total d’accidents,

le nombre d’accidents causés par la personne elle-même ainsi que le

nombre de retraits de permis. À cause des caractéristiques de distri-

bution et de la problématique de fiabilité générale des critères (Kle-

belsberg, 1982), l’analyse des relations entre les échelles de l’AVIS et

les critères a été effectuée à l’aide de modèles de ressemblance de la

structure. Cela a permis de démontrer des relations statistiquement

significatives entre l’AVIS et tous les critères.

Normes :

Actuellement, seules des normes pour la version standard S1 sont dis-

ponibles. Pour toutes les variables, on dispose de normes globales, de

normes liées à l’âge et à l’éducation, provenant d’un échantillon de

N=342 personnes. Pour la version courte S2, on ne dispose actuelle-

ment que des normes de la version standard, une norme spécifique

pour la version S2 est en cours d’élaboration.

Durée de passation :

© SCHUHFRIED GmbH

P. Yorck Herzberg et J. Guthke

Au total, deux versions du test sont disponibles :

Version standard (S1) : instruction standard et instruction en situation

de stress

Version courte (S2) : consigne standard seule

Selon la version du test, cette durée varie entre 8 et 25 minutes

(consignes et exemples compris).

Méthode questionnaire

Tests de personnalité spéciaux

Les deux versions mesurent les variables suivantes : l’agression in-

strumentale, la colère, le manque d‘égards, la violence gratuite, le

négativisme, la désirabilité sociale ainsi qu’un score global pour les

échelles sans désirabilité sociale (existe dans la version standard

aussi bien en situation normale qu’en situation de stress). La versi-

on standard S1 permet également de mesurer les différences entre

conditions normales et conditions de stress pour chaque échelle.

Page 71: Contact: SCHUHFRIED France SARL

71

catalogueTests de personnalité spéciaux

FABA Questionnaire d’analyse de la capacité de gestion des exigences en fonction de la charge

La méthode permet une mesure fiable des aspects relatifs à la

santé de la régularisation des actions dans les exigences de travail.

Elle se distingue surtout par le fondement théorique et la généra-

lité des échelles.

Utilisation :

Le FABA est un questionnaire qui prend en compte des données com-

portementales relatives à la santé dans la gestion des exigences du

travail (schémas du comportement déclencheur de stress, comporte-

ment de type A).

Principaux domaines d‘application : psychologie de la santé, psy-

chologie clinique, psychologie des ressources humaines.

Contexte théorique :

L’outil a été développé au cours d’une polémique sur le concept du

type A en psychologie de la santé et psychologie du comportement.

Le comportement de type A est décrit comme un schéma comporte-

mental de régulation inefficiente du comportement, potentiellement

dangereux pour la santé.

Dans les révisions et réductions répétées du questionnaire, les fac-

teurs suivants sont apparus comme consistants :

1. « incapacité de repos/engagement excessif au travail »,

2. « ambitions excessives de planification »,

3. « impatience »,

4. « aspiration à la domination »

En particulier, le diagnostic de troubles du repos et des ambitions de

planification et de contrôle extrêmes, s’est avéré être un prédicateur

de dégradations de la santé.

Réalisation :

Après l’instruction, les items sont présentés l’un après l’autre sur

l’écran. Le sujet indique ses réponses sur une échelle à quatre ni-

veaux (de « Je refuse cela fortement » à « Je suis fortement d’accord

»). Une correction simple de la réponse n’est pas possible. Tous les

items non répondus sont reproposés à la fin du test, mais il n’y a pas

d’obligation de réponse.

Formes de test :

Evaluation :

On calcule la somme des items associés à partir des valeurs brutes

des quatre facteurs. La version papier comprend un tableau de ré-

sultats avec les valeurs brutes et standard pour toutes les échelles,

et le temps de traitement, ainsi qu’un profil de test et un protocole

de test des réponses des sujets (en option).

Fiabilité :

Les échelles du FABA atteignent des coefficients de cohérence in-

terne (Alpha de Cronbach) entre r=.56 et r=.79 sur un échantillon

total de N=865. La fiabilité test-retest sur une année a atteint r=.65

et r=.74 sur un échantillon de patients de N=130, et r=.58 et r=.80

sur un échantillon au hasard de N=41, après deux mois.

Validité :

Le FABA corrèle avec les échelles courtes du type A selon Bortner

et Sales, ce qui peut être considéré comme un signe de validité

convergente. La validité des critères a été examinée à travers les

corrélations avec les caractéristiques du comportement et des acti-

vités, des données de l’état de santé et des paramètres d’activations

physiologiques. Dans de nombreux examens individuels, des relations

significatives ont été démontrées, en particulier entre une incapacité

de repos accrue et une ambition de contrôle élevée, ainsi qu’entre

une santé mentale limitée et une activation physiologique élevée (en

particulier une tension élevée). De tels liens ont même été démontrés

chez des sujets âgés de 20 ans. Richter et al. (1999) ont pu démontrer

dans une étude interne la validité de construction par analyse fac-

torielle (méthode de composants principaux avec rotation varimax)

et croiser cette validité avec un échantillon indépendant d’un autre

pays. Ceci intervient en faveur de la validité de construction et de la

généralité des échelles.

Normes :

FABA a été étalonné à l’aide d’un échantillon de N=316 personnes

âgées de 16 à 83 ans.

On dispose également des normes de la version papier-crayon qui

comprennent N=865 personnes réparties par âge et par sexe.

Durée de passation :

© SCHUHFRIED GmbH

P. Richter, M. Rudolf et C. F. Schmidt

Il existe une version courte S1 de 20 items et une version longue S2 de

44 items.

Version courte S1 : environ 5 minutes, version longue S2 : environ

10 minutes.

Méthode questionnaire

Page 72: Contact: SCHUHFRIED France SARL

72

ViennaTest System

IVPE Inventaire des traits de personnalité pertinents dans le domaine de la circulation routière

L’IVPE est un inventaire pluridimensionnel de la personnalité, qui

permet de mesurer de manière fiable et juste les traits de person-

nalité stipulés par la loi pour l’évaluation de la volonté d’adaptation

à la circulation.

Utilisation :

L’IVPE est destiné à la mesure des traits de personnalité pertinents

dans le domaine de la circulation routière : le Sensation Seeking, le sens

des responsabilités sociales, le contrôle de soi et la stabilité psychique

dans le cadre d’une évaluation en psychologie de la circulation.

Principal domaine d’application : psychologie de la circulation.

Contexte théorique :

Cet inventaire est un test de personnalité assisté par ordinateur pour

la mesure des traits de personnalité pertinents dans le domaine de la

circulation routière : le sens des responsabilités sociales, le contrôle

de soi, la stabilité psychique et le Sensation Seeking. Le comporte-

ment social sur la route est considéré principalement par rapport à

la capacité et la motivation de respecter des normes et des règles.

La mesure du sens des responsabilités sociales est basée sur le mo-

dèle à trois éléments sur l’attitude vis-à-vis des valeurs sociales de

Stahlberg et Frey (1990). La General Theory of Crime de Gottfredson

et Hirschi (1990) constitue la base de la construction des items de

l’échelle du contrôle de soi. Le neuroticisme, qui est défini comme

étant le contraire de la stabilité psychique, est mesuré par des traits

de personnalité qui caractérisent au mieux cette dimension latente

de la personnalité, selon Ostendorf (1990). Le construit Sensation

Seeking est mesuré à l’aide d’une échelle qui a été construite en ré-

férence aux sous-dimensions Thrill and Adventure Seeking postulées

par Zuckerman (1994). Le choix de cette sous-échelle est fondé sur sa

signification pour un comportement routier sûr (cf. Jonah, 1997).

Réalisation :

Le sujet testé estime lui-même dans quelle mesure certains énoncés,

issus des sphères de vie circulation, loisirs et travail, s’appliquent à

lui. La saisie des réponses se fait à l’aide du clavier spécial, de la

souris, du clavier d’ordinateur ou de l’écran tactile sur une barre de

réponse à marquage mobile. Une correction de l’item précédent est

possible.

Formes de test :

Evaluation :

La saisie analogue des réponses est prise en compte par le logiciel

d’évaluation dichotom, des distributions différentes des échelles

analogues pouvant être mises en place pour chaque échelle, afin

d’aller à l’encontre d’une tendance vers des réponses socialement

désirables. Les variables suivantes sont mesurées : la stabilité psy-

chique, le sens des responsabilités, le contrôle de soi et la recher-

che de sensations/d’aventures. L’édition des résultats se fait pour

toutes les échelles en valeurs brutes, valeurs T et percentiles.

Fiabilité :

La fiabilité au sens d’une cohérence interne est indiquée pour chaque

échelle, dans la mesure où le modèle de Rasch s’applique.

Validité :

La validité du construit des différentes échelles peut être admise

grâce à l’application du modèle de Rasch et de la construction des

items théoriquement fondée (Herle, 2004).

La validité des critères a été démontrée dans une étude comparative

de personnes ayant une disposition élevée vs. basse d’être exposées

à des accidents (Herle, 2004). Sommer et al. (2004) ont pu montrer

par ailleurs qu’il était possible de différencier de manière significative

des conducteurs sans accidents des personnes performantes selon le

§ 14 (2) FSG-GV (décret autrichien sur les règles de santé par rapport

au permis de conduire), qui ont été adressées à un centre d’évalua-

tion en psychologie de la circulation sur la base de leurs résultats

à l‘IVPE. D’autres études de validité en psychologie de la circulation

confirment la validité suffisante de ce test.

Normes :

Il existe pour l’IVPE un échantillon de référence représentatif de

N=360 personnes.

Durée de passation :

© SCHUHFRIED GmbH

M. Herle, M. Sommer, M. Wenzl et M. Litzenberger

Il existe une version du test.

Cette durée est d’environ 15 minutes (consignes et exemples inclus).

Méthode questionnaire

Tests de personnalité spéciaux

Page 73: Contact: SCHUHFRIED France SARL

73

catalogueTests de personnalité spéciaux

SKASUK Échelles pour l’orientation du service et des clients

Cette méthode est particulièrement bien adaptée à la mesure de

l’orientation client et service, surtout grâce à la taille importante

de l’échantillon d’étalonnage.

Utilisation :

Saisie de la qualification et de l’aptitude pour des activités dans le

domaine de l’orientation des clients.

Principal domaine d’application : psychologie des ressources

humaines.

Contexte théorique :

Le but du développement du procédé était la création d’un instrument

diagnostique pour saisir la qualification et l’aptitude de personnes

pour des activités dans le domaine de l’orientation des clients par le

recueil de leurs attitudes et intérêts dans ce domaine. Ce faisant, on

s’est basé sur des concepts éprouvés, qui s’appuient sur des auto-as-

sertions des personnes testées. D’après Stratemann (1991) et Kumpf

(1990) la situation de l’employé dans le service et la vente peut être

modélisée en tant qu’action ou d’après Zimolong & Sonnenberg (1986)

en tant que communication. Du point de vue du diagnostic d’aptitude

résultaient respectivement des constructions, qui ont été définies au

sens de la théorie classique des tests et vérifiées d’après des critères

de qualité.

Les échelles saisissent des concepts basés sur la motivation et sur

la compétence sous forme de caractéristiques personnelles relative-

ment stables dans le temps. Le procédé consiste en 94 items qui peu-

vent être attribués à 8 échelles. Les échelles d’extroversion, d’empa-

thie, de Self-Monitoring et de tolérance à la frustration mesurent les

capacités requises en vue d’un comportement orienté vers le client.

Avec les quatre échelles restantes, on saisit avant tout les facteurs

de motivation : aspiration à la reconnaissance sociale, motivation à la

performance, motivation d’assistance et dominance.

Réalisation :

Après l’instruction les questions sont présentées successivement à

l’écran. Le sujet de test répond sur un continu à quatre niveaux qui va

de « correspond parfaitement » à « ne correspond absolument pas ».

Une correction unique de chaque item est autorisée. Sauter un item

n’est pas possible.

Formes de test :

Evaluation :

Es werden die Rohwerte aller Skalen und die Antwortzeit für jedes

Les valeurs brutes de toutes les échelles et le temps de réponse

pour chaque item sont saisis. La saisie papier comprend un tableau

des résultats avec les valeurs brutes et standard pour toutes les

échelles et le temps de traitement ainsi qu’en option un profil de

test et un protocole d’analyse des items des entrées du sujet de

test.

Fiabilité :

Les coefficients de consistance (alpha de Cronbach) des 8 échelles se

situent entre r=.50 et r=.79.

Validité :

Les résultats concernant la validité de la construction et du pronostic

sont en train d’être examinés, de la même manière le rôle spécifi-

que de certaines constructions lors du pronostic de la qualification

et de l’aptitude pour certaines fonctions professionnelles, p. ex. via

des modèles configuraux. Dans un échantillon de 370 employés de

banque dans le domaine du conseil en investissement, on a constaté

des corrélations significatives entre les échelles du SKASUK et les

échelles du MMG (grille multi-motivationnelle).

Normes :

Il existe des normes d’échantillon témoin représentatif de la population

globale d’une étendue de N=306. Ces données ont été recueillies en

2003 dans le laboratoire de recherche de la société Schuhfried GmbH.

De la même manière, une standardisation s’est déroulée à partir de

différents échantillons venant de projets de consultation. On dispose

actuellement de données de N=1654 personnes âgées de 17 à 35 ans.

Durée de passation :

© SCHUHFRIED GmbH

H.-G. Sonnenberg

Il existe une version du test.

20 minutes environ.

Page 74: Contact: SCHUHFRIED France SARL

74

ViennaTest System

Tests de personnalité objectifs

AHA Attitudes au travail

Test de personnalité objectif, infalsifiable pour l’enregistre-

ment des facteurs impulsivité/réflexivité ainsi que le niveau

d’exigence, la motivation à la performance et la frustration à la

tolérance.

Utilisation :

Les sous-tests « Attitudes au travail » composent une batterie de

tests objective pour l’enregistrement de différentes dimensions de la

personnalité au moyen du traitement de tâches simples.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressour-

ces humaines, psychologie du sport, psychologie pédagogique.

Contexte théorique :

Le test AHA est un procédé objectif dans l’esprit de R.B. Cattell

permettant d’examiner aussi bien le style cognitif « Impulsivité/Ré-

flexivité » que les éléments psychologiques de motivation « Niveau

d’exigence », « Motivation à la performance » et « Tolérance à la

frustration ». L’évaluation de la motivation au travail se base sur des

évaluations de McClelland et Atkinson.

Réalisation :

Le sous-test « Comparer des superficies » évalue l’Impulsivité/Ré-

flexivité. Pour déterminer la taille de deux surfaces présentées simul-

tanément, le sujet dispose de trois possibilités (à droite/à gauche/pas

de décision). Le second sous-test « Codifier des symboles » mesure le

niveau d’exigence et la tolérance à la frustration. Les sujets doivent

associer des figures abstraites à une icône selon un code-clé prédé-

terminé et établir un pronostic de leurs performances. De plus, ils re-

çoivent un feedback. Le troisième sous-test « Distinguer des figures

» mesure la motivation au travail. La tâche des sujets de test consiste

à identifier, dans une ligne de symboles, la figure qui ne s’accorde

pas avec les autres.

Formes de test :

Il existe une version du test.

Evaluation :

Dans le sous-test « Comparer des superficies », trois valeurs clés

sont évaluées : Exactitude, Esprit de décision et Impulsivité/Ré-

flexivité. Dans le sous-test « Codifier des symboles », les valeurs

clés sont : Niveau de performance, Niveau d’exigence, Tolérance à

la frustration, Moment de performance maximum et Écart final. Le

dernier sous-test « Distinguer des figures » évalue la valeur clé de

la motivation au travail.

Fiabilité :

Selon les auteurs, la détermination d’une erreur de mesure standard

n’est pas pertinente pour ce test

Validité :

En raison de la déduction théorique approfondie des paramètres du test, on

peut partir du principe d’une validité du contenu. Ebenhöh (1994), Kubinger

(1995) et Frebort (2002) ont pu démontrer que certains paramètres du test

différencient significativement entre ceux des employés ou respectivement

étudiants qui ont du succès ou pas. Conformément à la théorie, les expres-

sions de la valeur nominale différentes représentaient dans les trois études

un avantage. Par ailleurs, Kubinger & Hofmann (1998) ont pu montrer dans

une étude d’analyse des facteurs que l’« Impulsivité/Réflexivité » va de pair

avec l’Extraversion, alors que la « Tolérance à la frustration » a un rapport

avec le sérieux.

Par contre, la « Motivation à la performance » semble former un facteur

propre qui n’est pas couvert par les « Grands Cinq ». Wagner-Menghin (2003)

rapporte les résultats d’une étude pour l’identification de trois types moti-

vationnels.

Normes :

II existe un étalonnage représentatif (n=231). Il existe également un

échantillonnage d’évaluation (n=314) composé majoritairement d’étu-

diants et d’employés, mais qui n’est pas représentatif. Par ailleurs, il

existe un étalonnage de candidats à des postes de l’entreprise NOKIA

(n=498). À l’exception du « Moment de performance maximum », les

percentiles et les valeurs T sont indiqués.

© SCHUHFRIED GmbH

K. Kubinger et H. Ebenhöh

Impartialité :

De nombreuses études ont prouvé l’impartialité du test (p. ex. Kubinger, 1995 ;

Hofman & Kubinger, 2001 ; Benesch, 2003 ; Greifes, 2003).

Durée de passation :

De 35 à 60 minutes maximum (consignes et exemples inclus).

Page 75: Contact: SCHUHFRIED France SARL

75

catalogueWRBTR Test de disposition au risque - version révisé

Batterie de tests destinée à l’évaluation de la disposition au

risque, avec utilisation de nouvelles techniques multimédias de

présentation des items.

Utilisation :

Test destiné à l’évaluation de la disposition individuelle au risque.

Principaux domaines d‘application : psychologie des ressources hu-

maines, psychologie du sport.

Contexte théorique :

Le concept de « risque » n’est pas utilisé uniformément dans les ouvra-

ges de référence. Ce que les différentes définitions ont en commun

sont cependant le facteur de risque et la possibilité d’un dommage.

D’une part, le procédé s’appuie sur le concept du « Sensation Seeking

» de Zuckerman (1979), d’autre part il prend en considération les ba-

ses de la théorie décisionnelle ou utilitaire du comportement à risque

(Yates, 1992). Parallèlement, l’opérationnalisation de la construction

a aussi été influencée aussi par des réflexions heuristiques.

Réalisation :

Dans le sous-test « Objectifs dans la vie », le sujet de test doit classer

des valeurs personnelles dans une échelle à sept niveaux, en fonction

de l’importance qu’elles ont pour lui. Le deuxième sous-test « Déci-

sions » demande aux sujets de test d’évaluer entre 0 et 100 la proba-

bilité avec laquelle ils exécuteraient une action représentée. Dans le

troisième sous-test « Jeu de hasard », les sujets de test sont confron-

tés à différentes situations de gain et de perte. Par leurs actions, ils

peuvent maximiser leur gain ou minimiser une perte éventuelle. Dans

le sous-test « Jeu de boules », le sujet de test doit guider une boule,

qui zigzague entre deux bandes. La boule ne doit pas toucher les ban-

des. Le sujet de test peut, en choisissant le moment du changement

de direction, minimiser le risque de points négatifs. Il peut aussi maxi-

miser son gain au moyen d’un changement de direction plus tardif, à

condition que la boule ne touche pas les bandes. Dans le sous-test

suivant, le sujet de test a la possibilité de participer à un « Jeu de dés

» à l’occasion duquel il peut miser sur différents nombres de points.

La probabilité de gagner est inversement proportionnelle au mon-

tant du gain possible. Le dernier sous-test, « Roulette », contient une

forme simplifiée de la « Roulette ». Les personnes peuvent miser de

l’argent, dont elles ont fixé elles-mêmes le montant, sur différents

chiffres ou respectivement sur les couleurs rouge ou noir.

Formes de test :

Il existe une version du test.

Evaluation :

On enregistre des valeurs caractéristiques spécifiques à une échelle

pour les différents aspects du risque et d’un comportement risqué :

« Besoin de stimulation physique », « Besoin de sécurité financière

», « Besoin de sécurité dans la société », « Disposition au risque lors

de prises de décisions », « Disposition au risque dans des situations

de gain », « Disposition au risque dans des situations de perte

», « Jeu de boules », « Besoin de suspense » et « Prise de risque

financière ».

Fiabilité :

Les cohérences internes se situent entre r=.72 et r=.89.

Validité :

Une validation sur des groupes extrêmes du WRBTR a été effectuée

sur N=119 personnes. Par ailleurs, lors de l’investigation de la validi-

té convergente ou (respectivement) discriminante, le rapport avec

d’autres instruments de mesure pertinents a été étudié (tests pour

l’extroversion, Sensation Seeking et autres échelles pour mesurer

la disposition au risque). Le résultat de cette étude souligne la vali-

dité convergente et discriminante du procédé, ainsi que la validité

des critères de certains paramètres du test.

Normes :

Des étalonnages d’un échantillon témoin de la population normalisée

de N=265, ainsi que des échantillons partiels, répartis par sexe, par

âge et par formation sont disponibles. Ces données ont été recueillies

en 2003 dans le laboratoire de recherche de la société Schuhfried

GmbH. Une extension des données standardisées est en cours.

© SCHUHFRIED GmbH

Andreas Hergovich et Bettina Bognar

Durée de passation :

30 minutes environ.

Tests de personnalité objectifs

Page 76: Contact: SCHUHFRIED France SARL

76

ViennaTest System

Tests de personnalité objectifs

WRBTV Test de disposition au risque circulation

Test de personnalité objectif, infalsifiable destiné à l’évaluation de

la disposition individuelle au risque dans la circulation

Utilisation :

Appréciation du niveau de risque accepté subjectivement dans des situa-

tions de la circulation au sens de la théorie de l’homéostasie du risque.

Principaux domaines d‘application : psychologie de la circulation,

psychologie des ressources humaines.

Contexte théorique :

Le présent procédé permet de saisir le comportement à risque dans des

situations de la circulation potentiellement dangereuses. Le concept du

risque n’est pas utilisé uniformément dans les ouvrages de référence. Ce

que les différentes définitions ont en commun sont cependant le facteur

de risque et la possibilité d’un dommage en tant qu’éléments définissants

(Schuster, 2000). Le WRBTV s’appuie sur la théorie de l’homéostasie du ris-

que de Wilde (1978, 1994) comme modèle théorique. On saisit le niveau de

risque accepté subjectivement.

Réalisation :

Les personnes testées reçoivent des instructions détaillées concernant

le test et leur indiquant qu’elles vont visuellement être confrontées à

24 situations de la circulation, dont la présentation sera précédée d’une

description verbale. Chaque situation de la circulation est présentée deux

fois. Lors du premier passage, les personnes testées peuvent regarder les

situations à leur rythme. Lors du second passage, le sujet de test doit indi-

quer au moyen d’une pression sur une touche, à quelle distance du facteur

de risque la manœuvre, auparavant décrite verbalement, devient critique

ou dangereuse, de telle sorte qu’il ne l’exécuterait plus. La première des

24 situations de la circulation sert d’item d’essai.

Formes de test :

Il existe une version du test.

Evaluation :

La variable « Disposition au risque dans la circulation routière » sai-

sit le comportement dans des situations de la circulation potentiel-

lement risquées.

Fiabilité :

La cohérence interne est donnée en raison la validité du modèle de

latence (Scheiblechner, 1978, 1979, 1985) pour les temps de latence des

situations de la circulation du Test de disposition au risque circulation.

La précision de mesure, au sens de l’Alpha de Cronbach, est de .92.

Validité :

La validité de la construction a pu être prouvée eu égard à la théo-

rie de l’homéostasie du risque de Wilde (1978, 1994) à l’aide du mo-

dèle de latence (Scheiblechner, 1978, 1979, 1985) dans trois études

indépendantes. Toutes les études ont montré de manière conver-

gente qu’avec le Test de disposition au risque circulation, on saisit la

construction de la personnalité qualitativement unidimensionnelle «

niveau de risque subjectivement accepté ». Des études sur la validité

convergente et divergente montrent par ailleurs des rapports carac-

téristiques entre la variable disposition au risque dans la circulation

routière et différents procédés de test pour apprécier la recherche

de sensations et le sens des responsabilités. Les rapports avec des

caractéristiques personnelles loin de la construction et des tests de

performance pour l’appréciation de la vitesse mentale et l’intelligen-

ce générale ne s’écartent pas significativement de zéro.

Des indications sur la validité de critère du procédé résultent d’une

étude de Sommer, Arendasy, Schuhfried & Litzenberger (2005), dans

laquelle on a pu montrer qu’avec une batterie de tests, qui comporte

aussi le WRBTV, environ 89 pour cent des conducteurs sans accident

ou avec plusieurs accidents avaient pu être correctement classés

(R=.837 ; (R=.837; adj. R2 = .636). La pertinence relative du WRBTV

était de 10.81%, ce qui correspond à un coefficient de corrélation

de .197. En outre, Vogelsinger (2005) fait état de corrélations de .32

ou respectivement de .23 entre la vitesse maximum personnelle sur

l’autoroute ou la vitesse moyenne sur les autoroutes et la variable

disposition au risque dans la circulation routière.

Normes :

Il existe des normes d’un échantillon représentatif (N=895) pour la

tranche d’âge de 16 à 91 ans ainsi que des échantillons partiels sépa-

rés en fonction du sexe, de l’âge et de la formation.

© SCHUHFRIED GmbH

A. Hergovich, B. Bognar, M. Arendasy et M. Sommer

Durée de passation :

10 minutes environ.

Page 77: Contact: SCHUHFRIED France SARL

77

catalogueEvaluations cliniques

ATV Test de sélection pour alcooliques

L’ATV est le seul procédé par questionnaire, disponible sur le marché,

qui apprécie le risque d’alcoolisme au moyen d’une forme abrégée qui

est homogène d’après la méthode de Rasch.

Utilisation :

Évaluation d’attitudes internes préjudiciables qui peuvent conduire

à l’abus d’alcool.

Principaux domaines d’application : psychologie de la circulation,

psychologie clinique, psychologie de la santé

Contexte théorique :

Ce test est une variante du test américain « Manson Evaluation »,

mis en place par Böcher (1965). Il comprend 39 déclarations qui ont

été pour la majeure partie traduites du questionnaire de Manson.

Cet instrument-test ne sert pas en premier lieu à constater l’alcoo-

lisme déjà manifeste, mais à déterminer des attitudes internes pré-

judiciables qui peuvent, entre autres, entraîner une consommation

d’alcool plus importante.

Réalisation :

Après les instructions, les items apparaissent successivement à l’écran.

Le sujet de test donne les réponses aux items sous forme de vrai et pas

vrai. Une seule correction est autorisée. Le sujet de test a également

le droit de sauter des items ; ceux restés sans réponse sont proposés

encore une fois à la fin du test, cependant le sujet de test n’est pas

obligé de répondre.

Formes de test :

Il existe une version longue avec 39 items et une version courte avec

29 items.

Evaluation :

Les variables « Risque d’alcoolisme » et « Mensonge » (dissimulation)

sont évaluées. Pour l’évaluation, on imprime un tableau de résultats

indiquant les valeurs brutes et standard pour les deux variables, le

temps de passation, ainsi qu’en option, un protocole d’analyse des

items.

Fiabilité :

La cohérence interne du procédé a été calculée comme Alpha de

Cronbach. Les fiabilités du procédé se situent pour les deux variables

Validité :

Le test a été présenté à 345 personnes, réparties en deux groupes

(Biehl, 1972). L’un des groupes (N=180) comprenait des personnes

possédant le permis de conduire, qui avaient commis une ou plu-

sieurs fois des infractions au Code de la route pour alcoolémie au

volant et qui avaient été assignées à passer le test par les autorités

compétentes. Il ne s’agissait donc pas seulement d’alcooliques au

sens clinique du terme. L’autre groupe (N=165) comprenait des per-

sonnes possédant le permis de conduire et n’ayant jamais commis

d’infractions au Code de la route pour alcoolémie.

La variable « Risque d’alcoolisme » diffère de façon significative en-

tre les deux groupes. Pour ce qui est de l’échelle de sincérité, on ne

constate pas de différence significative entre les personnes ayant ou

n’ayant pas commis d’infractions au Code de la route pour alcoolé-

mie, c’est-à-dire que la sincérité des deux groupes est comparable.

Normes :

On a standardisé les variables « Risque d’alcoolisme » et « Mensonge

(dissimulation) ».

Les étalonnages présents sont issus d’investigations de la psycho-

logie de la circulation. L’échantillon témoin (N=427) se compose de

361 hommes (84 %) et 66 femmes (16 %). L’échantillon est réparti

en échantillons partiels de deux groupes d’âge, les deux groupes se

différenciant de façon significative.

© SCHUHFRIED GmbH

B. Biehl

Durée de passation :

De 5 à 10 minutes selon la version du test (consignes et exemples

inclus).

Méthode questionnaire

« Risque d’alcoolisme » et « Sincérité » entre r=.73 et r=.79 (ou r=.72

et r=.76 pour la version courte). La consistance de la mesure pour les

différentes variables est suffisamment élevée. L’ATV peut être consi-

déré comme un instrument de diagnostic de mesure suffisamment

précis.

Si l’on compare les variables « Risque d’alcoolisme » et « Menson-

ge» (dissimulation) de la version longue avec les mêmes variables

de la version courte, on arrive à la conclusion que les deux variables

mesurent la même chose et présentent une corrélation très élevée

(risque d’alcoolisme : r=.97 ; p=.000 ; N=100/sincérité : r=.99 ; p=.000

; N=98).

Page 78: Contact: SCHUHFRIED France SARL

78

ViennaTest System

Evaluations cliniques

DDF Questionnaire différentiel de la dépression

Le DDF permet une mesure pluridimensionnelle de différents

aspects de l’expérience dépressive.

Utilisation :

Instrument pour la mesure qualitative et quantitative des aspects

phobiques, somatisés, hypochondriaques, tourmentés, paranoïdes et

anankastiques des états dépressifs.

Principal domaine d’application : Psychologie clinique & psycholo-

gie de la santé

Contexte théorique :

Dans le langage clinique et scientifique actuel, le terme dépression

comprend un large spectre de troubles psychiques, qui ne peuvent

presque plus être ramenés sur une base commune de symptômes,

sans parler de conditions étiologiques ou pathogènes homogènes.

Par des expressions comme ‘dépression larvée’ ou ‘équivalente dé-

pressive’, on classe des troubles psychiques parmi les maladies dé-

pressives, alors qu’ils ne présentent pas les modifications de l’état

émotionnel pourtant caractéristiques de la dépression. D’autre part,

on trouve des signes de la dépression dans la description psychopa-

thologique d’autres maladies psychiatriques, comme la schizophrénie

ou le syndrome cérébral organique (cf. OMS, 1994). Le terme dépres-

sion n’indique donc pas un trouble psychique précis ou un groupe

restreint de tels troubles, mais il caractérise des états nécessitant

des soins, pour lesquels un dénominateur commun se trouvera plutôt

au niveau fonctionnel qu’au niveau des signes cliniques concrets. Les

aspects fonctionnels de la dépression sont décrits depuis longtemps

et de manière relativement homogène par la perte de l’activité, sur-

tout le retrait des relations sociales, la perte d’intérêt, le trouble de la

concentration intellectuelle, la dysrégulation végétative, les pensées

destructrices, tourmentantes, les malaises physiques, l’expérience

aversive de l’environnement social et la perte de perspectives d’ave-

nir positives avec une tendance au suicide (cf. Haug, 1996).

Réalisation :

Après les consignes du test, on présente un exemple d’item.

Le sujet indique sur une échelle dichotomique la présence de diffé-

rents troubles.

Formes de test :

Il existe 3 versions du test, dont une version complète avec 136 items

et deux versions courtes avec respectivement 76 et 60 items (sans

l’échelle Anankastique).

Evaluation :

Les types de troubles suivants sont utilisés en tant que variables de

test standardisés : phobique, somatisé, hypochondriaque, tourmenté,

paranoïde et anankastique.

De plus, il est possible d’imprimer un protocole d’analyse des items,

qui montre tous les items avec leurs réponses.

Fiabilité :

L’estimation de fiabilité se situe pour les 6 échelles du DDF et sur

plusieurs études entre r=0.76 et r=0.88 (alpha de Cronbach) ou bien

entre r=0.75 et r=0.89 (Split-Half), selon les échelles.

Validité :

La validité de construction du DDF a pu être démontrée dans plu-

sieurs études. Il a également été montré que le DDF indique de ma-

nière adéquate l’impact d’une intervention psychiatrique de quelques

semaines.

Normes :

Il existe une norme d’un échantillon clinique d’une composition dé-

finie (N=501).

© SCHUHFRIED GmbH

P. Steck

Durée de passation :

Env. 5-10 minutes.

Méthode questionnaire

Page 79: Contact: SCHUHFRIED France SARL

79

catalogueEvaluations cliniques

FBS Questionnaire pour évaluer le risque suicidaire

Évaluation objective du risque suicidaire sans interaction possible

entre patient et thérapeute.

Utilisation :

Appréciation du tableau clinique dépressive-suicidaire ; utilisable à

partir de 17 ans.

Principaux domaines d’application : psychologie clinique & psycho-

logie de la santé.

Contexte théorique :

Le présent test doit permettre de saisir le champ suicidaire conscient,

auquel il faut attribuer, selon l’avis de l’auteur, le suicide, la tentative

de suicide et les tendances suicidaires (idées, intentions, propos de

suicide et l’angoisse de commettre le suicide).

Parallèlement au risque suicidaire, on mesure aussi des comporte-

ments que l’auteur du test attribue au champ suicidaire inconscient

(p. ex. abus d’alcool ou de drogues, comportement antisocial).

Pour la construction de la version finale du procédé, on a fait appel

à un échantillon de plus 2700 sujets de test. Après une analyse du

comportement suicidaire, on a formé quatre groupes qui se distin-

guent dans l’expression de tendances suicidaires (idées, intentions,

propos de suicide et l’angoisse de commettre le suicide), ainsi qu’en

ce qui concerne des tentatives de suicide commises. Sur la base du

nombre de points de ces groupes, on a procédé à l’appréciation de

l’état dépressif suicidaire et à l’appréciation du risque de suicide d’un

sujet de test.

Réalisation :

Après l’instruction, les 52 items du FBS sont présentés successivement

à l’écran. Le sujet de test introduit ses réponses dans une échelle bipo-

laire (juste/faux).

Il est possible de sauter des items, de même que de procéder à une cor-

rection unique. Tous les items sans réponse sont présentés une nou-

velle fois à la fin du test, toutefois il n’y pas d’obligation de répondre.

Formes de test :

Il existe une version du test avec 52 items.

Evaluation :

On saisit une « valeur totale » (valeur brute) et le temps de réponse

pour chaque item. En fonction de l’importance de la valeur totale,

on classe le sujet de test dans l’un des 5 domaines (« normalité »,

« normalité douteuse », « risque de suicide faible », « risque de

suicide élevé » et « risque de suicide particulièrement élevé »).

Fiabilité :

De propres investigations avec un échantillon de patients psychiatri-

ques ont donné pour la variable « valeur globale » un coefficient Split-

half de r=.89. Schmidtke et Schaller (1975) ont examiné la fiabilité de Re-

test sur des échantillons d’adolescents. Ils ont calculé des coefficients

de stabilité situés entre r=.81 et r=.85.

Validité :

Des investigations montrent avant tout des corrélations significatives

avec quelques échelles du test de Gießen (résonance sociale vécue

négativement par opposition à une résonance sociale vécue positi-

vement r=-.39, hypomanie par opposition à une humeur dépressive

r=.55.) et le « Einstellungsfragebogen des Generalisierten Anderen »

[questionnaire d’attitudes par rapport au Grand Autre] (expérience

du rejet et du mépris venant d’autres r=-.50, attitude par rapport à

l’environnement social positive contre négative r=-.41, diminutions

dans le domaine des performances r=-.41, dominance et disposition

au leadership r=-.34).

Normes :

La valeur globale obtenue par le sujet de test est attribuée à l’un des 5

domaines. La base de cette évaluation est formée pour la version infor-

matisée d’un échantillon témoin de N=266 patients psychiatriques.

© SCHUHFRIED GmbH

J. Stork

Durée de passation :

De 10 à 15 minutes

Méthode questionnaire

Page 80: Contact: SCHUHFRIED France SARL

80

ViennaTest System

Evaluations cliniques

Le FFT est un questionnaire homogène au sens de Rasch qui étudie les

effets, les fonctions et les symptômes subjectivement ressentis de la

consommation d’alcool et mesure le degré des risques liés à l’alcool.

Utilisation :

Ce questionnaire mesure l’effet psychique ressenti comme positif et

la fonction sociale de la consommation d’alcool. Le questionnaire peut

être utilisé pour tous les sujets ayant une expérience avec l’alcool. Le

questionnaire donne des indications sur des sujets à risque dans un

stade précédant la dépendance et permet de détecter l’alcoolisme

grâce à l’importance de l’effet d’alcool ressenti comme positif. Par

ailleurs, la méthode FFT fournit facilement des informations fiables

pour une consultation et une thérapie individuelles.

Principaux domaines d‘application : psychologie clinique & de la

santé, psychologie de la circulation

Contexte théorique :

La méthode FFT est basée sur les résultats de recherche sur l’alcoolisme,

notamment dans le domaine des théories de l’apprentissage, et de la

recherche sociocognitive, résultats qui entrent de plus en plus dans les

concepts de rechute dans le cas d’une dépendance. La valeur d’ampli-

ficateur individuel de l’alcool lors d’un manque de stratégies de com-

portement alternatives s’y trouve au premier plan. Les items issus de

17 fonctions différentes de l’alcool peuvent être classés en 5 échelles,

graduées selon le modèle de Rasch, qui permettent d’évaluer l’effet ex-

citatif, l’effet psychopharmacologique, la fonction sociale de l’alcool, la

consommation d’alcool basée sur des normes et les symptômes de la

dépendance psychique et physique.

Le FFT est une des rares méthodes par questionnaire qui est homogène

dans le sens du modèle de Rasch. Lors de la construction, les auteurs du

questionnaire ont explicitement renoncé à l’utilisation de questions pou-

vant provoquer des tendances mensongères chez les personnes dépen-

dantes à l’alcool (par exemple des questions sur la quantité d’alcool).

Réalisation :

Les items du présent questionnaire sont présentés à l’écran de manière

séquentielle. Le sujet doit choisir une réponse parmi quatre réponses

possibles sur une même échelle.

Formes de test :

Il existe deux versions longues S1 et S2 à 93 items chacune (S1 : au

présent et S2 : au passé) et une version courte standard S3 (au pré-

sent, sans l’échelle 5) à 64 items. Il est également possible de sélec-

tionner les échelles séparément.

Evaluation :

Les variables standardisées sont les suivantes : L’effet excitatif de

l’alcool, l’effet psycho-pharmacologique de l’alcool, la fonction socio-

dynamique de la consommation d’alcool, la consommation d’alcool

basée sur des normes, les symptômes de la dépendance physique et

psychique. On calcule également un score de discrimination, qui es-

time une valeur pour le degré de risque par rapport à l’alcool. Il est

possible d’établir un protocole d’analyse des items qui indique les

réponses données pour les différents items.

Fiabilité :

Les fiabilités (alpha de Cronbach) se situent entre r=0.87 et r=0.96 pour

les 5 échelles. La fiabilité de la mesure est donnée dans le sens où le

modèle de Rasch s’applique à l’ensemble des 5 échelles. Grâce à l’uni-

dimensionnalité avérée de cette méthode, on peut parler d’une équité

d’échelonnage. Cela signifie que les différents groupes de personnes

ne sont pas systématiquement avantagés ou désavantagés dans les

différents items.

Validité :

Même sans prendre en compte l’échelle 5, le questionnaire FFT per-

met de séparer de manière très sûre les sujets ayant une consomma-

tion d’alcool normale des personnes dépendantes à l’alcool. Les diffé-

rences de profil sont par ailleurs démontrées en fonction du sexe, de

l’âge, du type de dépendance et du degré de chronification.

Normes :

Pour les trois versions, on dispose des groupes de référence suivants

: les normes de N=244 patients alcoolodépendants abstinents, les nor-

mes de N=95 sujets ayant une consommation d’alcool normale et les

normes de N=98 personnes ayant un comportement particulier lors des

examens d’aptitude à la conduite.

Il existe également un échantillon de référence de N=284 personnes

pour la version S3.

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E. Belitz-Weihmann et P. Metzler

Durée de passation :

Selon la version du test, cette durée varie entre 15 et 20 minutes

(consignes et exemples inclus).

Méthode questionnaire

FFT Questionnaire sur la consommation fonctionnelle de l’alcool

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catalogueGénérateur de Test

TQ Générateur de tests pour questionnaires

Ce programme complexe, cependant simple à manier, soutient

efficacement l’élaboration de propres tests par questionnaire. Des

connaissances de programmation ou de détails techniques ne sont

pas nécessaires. Avec ce programme, le Vienna Test System peut

être adapté simplement et efficacement à vos propres besoins.

Génération de test :

Pour l’élaboration de tests par questionnaire, le générateur de test

dispose de deux modèles de test :

a. Modèle de test « test d’aptitudes »

Chaque tâche du test a une solution correcte que le sujet de test

doit trouver.

Des tâches peuvent être sautées (c’est-à-dire que le sujet de test

peut passer à la prochaine tâche, même s’il n’a pas répondu).

Afin d’appeler la tâche suivante, il faut appuyer sur « suivant ».

Il est possible de revenir à volonté sur des tâches traitées (éven-

tuellement dans le cadre de la limite de temps imposée), afin de

les compléter ou de les corriger. Si une limite de temps est impo-

sée et que le test ne contient pas plus de 46 tâches, le sujet de

test a la possibilité, après avoir traité le dernier item du test, de

revenir à un item quelconque du test.

Le sujet de test voit constamment dans l’en-tête à quels items il

n’a pas encore répondu.

Le sujet de test peut sélectionner la réponse dans le procédé à

choix multiple ou l’entrer sous forme de chiffre par l’intermé-

diaire d’un clavier numérique (virtuel). Vous fixez le modèle de

réponses désiré lors de la génération du test.

Evaluation :

Pour l’évaluation, on peut choisir librement le nombre des variables

de test, de même que leur dénomination. Le calcul des variables

s’effectue par le dépouillement des items attribués au moyen de la

clé d’évaluation. En outre, on fait appel à la formation de sommes

et moyennes d’autres variables de test. Pour les tests de personna-

lité, chaque réponse du sujet de test peut également être affectée

à plusieurs variables de test. Les résultats des tests peuvent être

fournis sous forme de tableaux de résultats, profils et protocoles du

test (réponse, évaluation et temps de passation).

© SCHUHFRIED GmbH

b. Modèle de test « test de personnalité »

En règle générale, il n’y a pas de réponses correctes ou incor-

rectes.

Il faut répondre à tous les items. On ne peut pas passer à l’item

suivant tant que l’on n’a pas répondu à l’item actuel. Ainsi, on

s’assure qu’une évaluation fiable sera effectuée.

Après l’entrée d’une réponse, on passe automatiquement à l’item

suivant.

La correction de l’item précédent n’est possible qu’une fois.

Le seul modèle de réponses est le procédé à choix multiple.

n

n

n

n

n

Cette catégorie de tests a les propriétés caractéristiques suivantes :

Cette catégorie de tests a les propriétés caractéristiques suivantes :n

n

n

n

n

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ViennaTest System

Générateur de Test

TT Générateur de tests pour tests tachistoscopiques

Ce programme complexe, cependant simple à manier, soutient

efficacement l’élaboration de propres tests avec tachistoscope. Des

connaissances de programmation ou de détails techniques ne sont

pas nécessaires. Avec ce programme, le Vienna Test System peut

être adapté simplement et efficacement à vos propres besoins.

Evaluation :

Dans l’évaluation, le programme calcule le nombre de réponses

correctes et le nombre de réponses incorrectes. En outre, l’on cal-

cule la somme, la moyenne et la déviation standard des temps de

réponse. Les résultats des tests peuvent être fournis sous forme

de tableaux de résultats, de profils et protocoles de test (réponse,

évaluation et temps de passation).

© SCHUHFRIED GmbH

n fichier d’image pour l’image tachistoscopique

n durée de présentation de l’image

n durée de la pause

n texte de l’item (contient la question et les alternatives de

réponses)

n Réponse correcte ou plage de réponses correctes

C’est pourquoi on peut définir pour chaque item les paramètres

suivants :

Génération de test :

Les tests tachistoscopiques présentent des images ou séries d’ima-

ges pendant un temps relativement bref. Après chaque image in-

dividuelle ou série d’images, on peut poser des questions au sujet

de test. La durée de présentation de l’image peut être réglée entre

100 millisecondes et 99,95 secondes par tranche de 50 millisecon-

des. Pour des raisons techniques, la durée de présentation réelle

ne peut qu’être un multiple de la durée de changement respectif

d’image. C’est pourquoi elle est affligée d’une certaine imprécision

(en fonction de la fréquence de changement d’image 8 16 millise-

condes env.). Afin de maintenir l’imprécision en pourcentage à un

niveau relativement faible, la durée de présentation de l’image la

plus brève possible est limitée à 100 millisecondes. Si entre deux

présentations d’image, aucune question n’est posée, la durée de la

pause peut être réglée entre 1 et 99,95 secondes par tranche de 50

millisecondes.

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catalogue

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EN ISO 13485 : 2003

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ViennaTest System

Exigences du système

Ordinateur

Les indications suivantes se rapportent à une configuration de système de test typique. Pour certains tests, il faut des

composants de système supplémentaires ou plus performants. Vous trouvez des informations à ce sujet sur la page suivante.

l OP ou portable avec CPU Pentium ou CPU compatible (p.ex. Celeron, Athlon) à partir de 1 GHzl au moins 256 MB RAM de mémoire centrale l Carte graphique avec 24 ou 32 Bit d’intensité de couleurs (16 millions de couleurs)l Casque USB. Veuillez nous contacter avant la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de façon

optimale.l Lecteur CD ou DVD, disque dur, souris, clavierl Raccordements USB pour dongle et appareils périphériques (si tous les raccordements USB de l’OP sont occupés, il faut un USB-

HUB avec une alimentation en courant externe)l Interfaces sérielles et/ou parallèles (seulement si vieux matériel du VTS est utilisé)l Branchement en réseau (p.ex. pour la construction d’un système de test de groupe)l Windows 2000/XP/2003/Vista (Windows NT4 sur demande)

Veillez à ce qu’il n’y ait aucun programme d’installé sur l’ordinateur, qui pourrait déranger la présentation des tests

(p.ex. par une forte sollicitation du CPU ou sorties sur l’écran) !

Ecran

Ecran couleur CRT ou TFT avec une diagonale d’écran allant de 15» à 19»

Pour les écrans CRT, il faut ajuster une fréquence de changement d’image d’au moins 75 Hz.

Pour les écrans TFT, il faut veiller à la chose suivante :l Nous recommandons l’utilisation d’écrans TFT à fonctionnement synchrone avec une résolution minimale de 1280x960 pixels.l Comme l’on ne peut pas faire fonctionner les écrans TFT avec des crayons optiques, on peut utiliser un appareil avec un écran

tactile intégré. Veuillez nous contacter avant la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de

façon optimale.

Imprimante

Imprimante laser ou imprimante à jet d’encre, monochrome ou couleur

Dispositifs de Securite

Si l’on utilise les Vienna Test System dans le domaine de la santé, il est possible que l’utilisation des appareils suivants soit prescrite :

l Transformateur de séparation pour la technique médicale conformément à EN 60601l Séparation galvanique du réseau (Medical Network Insulation) conformément à EN60601 (en cas de raccordement de l’ordinateur à un

réseau de données)

Veuillez vous renseigner auprès du responsable de la sécurité de votre entreprise.

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catalogueExigences du système

Les tests suivants requièrent des composants système particuliers :

PP :

l une interface sérielle pour l’appareil périphérique Perception périphérique

COG, DAUF, DT, RT, SIGNAL, STROOP, VIGIL:

l Pour pouvoir garantir la validité exacte des intervalles de confiance présentés au rang percentile, il convient de calibrer l’écran

utilisé avec un capteur optique (exige le panneau individuel USB).

INSBAT :

l Pour pouvoir garantir la validité exacte des intervalles de confiance présentés au rang percentile pour les sous-tests temps

de visualisation et capacité de prise de décision, il convient de calibrer l’écran utilisé avec un capteur optique (exige le panneau

individuel USB).

WAFA, WAFF, WAFG, WAFS, WAFV :

l Pour pouvoir garantir la validité exacte des intervalles de confiance présentés au rang percentile, il convient de calibrer l’écran

utilisé avec un capteur optique (exige le panneau individuel USB).l Pour un résultat du test précis et comparable il faut utiliser un appareil audio à USB, agréé par nous. Veuillez nous contacter avant

la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de façon optimale.l Windows NT4 ne peut pas être utilisé.

ATAVT, TT :

l Carte graphique/CPU avec suffisamment de puissance afin d’afficher une image en moins de 10 ms. Le programme de test vérifie

la puissance automatiquement et affiche une indication correspondante, si la spécification de l’ordinateur n’est pas remplie. Afin

de vérifier le matériel informatique déjà avant l’achat, l’installation de la version démo suffit.l Windows NT4 ne peut pas être utilisé.

CT1500, octobre 2008

Les produits de la société SCHUHFRIED sont conçus et fabriqués selon les exigences de la recommandation de l’UE 93/42/CEE. Avec le

sigle UE il est confirmé, qu’aussi bien les directives relevant de la sécurité, les recommandations CEM (EN60601), les recommandations de

tolérance biologique (EN30993), les directives spécifiques au produit, que la gestion qualité qui en est à la base sont respectées.

Veuillez nous contacter avant la nouvelle acquisition d’appareils, afin que nous puissions vous conseiller de façon

optimale.

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ViennaTest System

Notes

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catalogue

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catalogue

diagnostic psychologique

Vienna Test System

Vie

nna

Test

Sys

tem

cata

logu

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EN ISO 13485:2003Zert.Nr.: E032RI

Leader international du marché du diagnostic psychologique assisté par ordinateur !

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