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CONSTRUCTION D'UN PARC DE STATIONNEMENT SOUTERRAIN PLACE DE LA MONTAGNE VERTE A COLMAR Architecte AEA Architectes 3a, rue du 22 novembre 67000 STRASBOURG Tel : 03.90.23.58.00 Bureau d'ingénierie SERUE Ingénierie 4 rue de Vienne – Schiltigheim B.P. 70008 67013 STRASBOURG CEDEX Tél : 03.88.33.60.20 – Fax : 03.88.62.42.92 PHASE AVANT-PROJET Dossier d’Autorisation - Loi sur l’Eau Maître d'Ouvrage VILLE DE COLMAR HOTEL DE VILLE SERVICE DE L'URBANISME 1 Place de la Mairie 68021 COLMAR Cedex Historique INDICE DATE MODIFICATIONS ETABLI VERIFIE APPROUVE 0 29/03/18 Première diffusion DR DR A 30/04/18 Compléments suite mise au point du 17/04/2018 DR DR JHO B 09/05/18 Prise en compte des remarques du 07/05/2018 DR DR JHO C 20/06/18 Prise en compte du courrier du 01/06/2018 (page 28) DR DR JHO Identification du document IDENTIFIANT DU DOCUMENT PARKING MONTAGNE VERTE-dle-indC.docx

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CONSTRUCTION D'UN PARC DE STATIONNEMENT SOUTERRAIN

PLACE DE LA MONTAGNE VERTE A COLMAR

Architecte

AEA Architectes 3a, rue du 22 novembre

67000 STRASBOURG

Tel : 03.90.23.58.00

Bureau d'ingénierie

SERUE Ingénierie 4 rue de Vienne – Schiltigheim

B.P. 70008 67013 STRASBOURG CEDEX

Tél : 03.88.33.60.20 – Fax : 03.88.62.42.92

PHASE AVANT-PROJET

Dossier d’Autorisation - Loi sur l’Eau

Maître d'Ouvrage

VILLE DE COLMAR HOTEL DE VILLE

SERVICE DE L'URBANISME 1 Place de la Mairie

68021 COLMAR Cedex

Historique

INDICE DATE MODIFICATIONS ETABLI VERIFIE APPROUVE

0 29/03/18 Première diffusion DR DR

A 30/04/18 Compléments suite mise au point du 17/04/2018 DR DR JHO

B 09/05/18 Prise en compte des remarques du 07/05/2018 DR DR JHO

C 20/06/18 Prise en compte du courrier du 01/06/2018 (page 28) DR DR JHO

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S O M M A I R E

PREAMBULE ................................................................................................................................. 3 1 - PIECE N°1 : NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR .............................................................................. 4 2 - PIECE N°2 : EMPLACEMENT DU PROJET ......................................................................................... 5 3 - PIECE N°3 : NATURE, CONSISTANCE, VOLUME ET OBJET DES IOTA, RUBRIQUES DE LA

NOMENCLATURE CONCERNEES .......................................................................................................... 6 3.1 - Description générale du projet :........................................................................................... 6 3.2 - Dispositions en matière de gestion des eaux pluviales : ...................................................... 8 3.3 - Dispositions en matière de prélèvement temporaire dans la nappe : ................................... 8 3.4 - Dispositions en matière de rejet temporaire dans les eaux douces superficielles : .............. 9 3.5 - Rubriques de la nomenclature loi sur l’eau concernées par le projet : ............................... 10

4 - PIECE N°4 : LE DOCUMENT D’INCIDENCES .................................................................................... 12 4.1 - Analyse de l'état initial : ..................................................................................................... 12

4.1.1 - Environnement immédiat du site ................................................................................ 12 4.1.2 - Contexte topographique : ........................................................................................... 12 4.1.3 - Contexte climatique : .................................................................................................. 12 4.1.4 - Contexte géologique : ................................................................................................ 12 4.1.5 - Contexte hydrographique : ......................................................................................... 14 4.1.6 - Contexte hydrogéologique :........................................................................................ 18 4.1.7 - Contexte hydrogéologique – aspect qualitatif : ........................................................... 19 4.1.8 - Sites et sols pollués ................................................................................................... 20 4.1.9 - Contexte piézométrique : ........................................................................................... 20 4.1.10 - Eaux souterraines et captage d’eau : ....................................................................... 22 4.1.11 - Autres utilisation des eaux souterraines : ................................................................. 23 4.1.12 - Risque inondation :................................................................................................... 24 4.1.13 - Inventaire des zones couvertes par un arrêté du biotope : ....................................... 25 4.1.14 - Inventaire des zones humides : ................................................................................ 26 4.1.15 - Inventaire des sites Natura 2000 et évaluation des incidences : ............................... 27 4.1.16 - Inventaire des ZNIEFF zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique et évaluation des incidences : ............................................................................................... 29

4.2 - Etat projeté :...................................................................................................................... 30 4.2.1 - Motivations et raisons pour lesquelles le projet a été retenu : ..................................... 30 4.2.2 - Calendrier des travaux : ............................................................................................. 31 4.2.3 - Description des travaux d’infrastructure : .................................................................... 31 4.2.4 - Description des travaux de gestion des eaux pluviales : ............................................. 35 4.2.5 - Incidences sur le régime des eaux superficielles en phase chantier : ......................... 35 4.2.6 - Incidences sur le régime des eaux superficielles en phase d’exploitation : ................. 35 4.2.7 - Incidences sur la qualité des eaux superficielles en phase chantier : ......................... 36 4.2.8 - Incidences sur la qualité des eaux superficielles en phase d’exploitation : ................. 36 4.2.9 - Incidences sur les écoulements :................................................................................ 37 4.2.10 - Incidences sur la piézométrie en phase d’exploitation : ............................................ 38

4.3 - Compatibilité avec le SDAGE Rhin-Meuse et le SAGE Ill-Nappe-Rhin .............................. 39 5 - PIECE N°5 : LES MOYENS DE SURVEILLANCE ET D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT ........................ 44

5.1 - Moyens de surveillance et de protection ........................................................................... 44 5.1.1 - Moyens de surveillance .............................................................................................. 44 5.1.2 - Moyens d’évaluation des prélèvements ...................................................................... 44

6 - PIECE N°6 : LES ELEMENTS GRAPHIQUES, PLANS OU CARTES UTILES A LA COMPREHENSION DES PIECES DU DOSSIER..... 45

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PREAMBULE

Le présent dossier, réalisé en application de l’article 10 de la Loi sur l’Eau n°92-3 du 3 Janvier 1992 et du décret N°2006-881 du 17 juillet 2006, concerne le projet de construction d'un parking souterrain, place de la Montagne verte à COLMAR (68000). L’opération comprend : - la construction d'un parc de stationnement avec 3 niveaux enterrés

- l'aménagement paysager de la Place de la Montagne Verte en surface

En application de l’article R.214-6 du Code de l’Environnement modifié par le Décret n°2007-1760 du 14 décembre 2007 - art. 3, le présent dossier d’autorisation au titre de la Loi sur l’Eau comprend :

- Pièce n°1 : nom et adresse du demandeur

- Pièce n°2 : emplacement sur lequel les IOTA doivent être réalisés

- Pièce n°3 : nature, consistance, volume et objet des IOTA, rubrique(s) de la nomenclature concernée(s)

- Pièce n°4 : le document d’incidences

- Pièce n°5 : les moyens de surveillance et d'intervention en cas d'incident ou d'accident

- Pièce n°6 : les éléments graphiques, plans ou cartes utiles à la compréhension des pièces du dossier

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1 - PIECE N°1 : NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR

VILLE DE COLMAR Hôtel de Ville Service de l'urbanisme 1 place de la Mairie BP 50528 68021 COLMAR Cedex France SIRET 21680066400015 Contact : Mme. Laetitia Maus Chef de service de l'urbanisme Tél : 03.89.20.67.47

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2 - PIECE N°2 : EMPLACEMENT DU PROJET

Coordonnées du projet :

Lambert II étendu 974282 2353828

Lambert 93 1024694 6784037

géographique 48° 4’ 33.5’’ N 7° 21’ 43.7’’ E

Le site d’étude est desservi par :

- par la rue de l'Est, à l'Est - par la rue de la Montagne Verte à l’Ouest - par les rues des chasseurs et de la cigogne au Nord

On note ainsi la présence de bâtiments structurants : le Pôle Média Culture (PMC), la maison du Chasseur et d’autres éléments tels que le cours d’eau de la Lauch, les remparts et la maison du guetteur en frange Est et Sud du site. Le site est actuellement occupé par un parc de stationnement en surface.

L’emprise est située dans le Site Patrimonial Remarquable (SPR) (anciennement secteur sauvegardé) de la Commune.

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3 - PIECE N°3 : NATURE, CONSISTANCE, VOLUME ET OBJET DES IOTA, RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE CONCERNEES

3.1 - Description générale du projet :

La Ville de Colmar poursuit sa politique de valorisation de son centre ancien et plus précisément de renouvellement du quartier dit de la Montagne Verte. En effet, en moins de dix années, c’est tour à tour :

- les Halles qui ont retrouvé leur fonction de marché quotidien, - les rues attenantes au marché couvert qui ont été réaménagées, contribuant à l’embellissement du

quartier, - l’ancien hôpital qui s’est mué tout d’abord en Institut Universitaire de Technologie, avant de devenir le

Pôle Média Culture (PMC), - la Place du 2 Février transformée en 2012, devenue un lieu de vie pour les Colmariens, - le gymnase de la Montagne Verte qui a fait « peau neuve », - la construction du parc de stationnement St Josse, augmentant notablement la capacité de

stationnement des abords du Centre-Ville et la création du square dédié aux habitants du quartier, - les travaux de la rocade verte, qui ont allié sécurité et mise en valeur du site.

Dans cette lignée, il convient désormais d’achever la transformation des derniers espaces non encore requalifiés du quartier par le réaménagement du secteur. Le projet consiste en l’aménagement d’un parc public avec construction d’un parking souterrain place de la Montagne Verte et l’aménagement des rues attenantes : rue du Chasseur, rue de la Cigogne et rue de la Montagne Verte. Les réflexions sur le devenir de l’espace de la Montagne Verte ont été engagées depuis plusieurs années. Ainsi, les grandes orientations de l’aménagement ont été définies et les fouilles archéologiques ont permis de préciser les principaux éléments de patrimoine à préserver dans le cadre du projet. Une attention particulière sera portée sur la rue de la Montagne Verte à traiter en « jardin ». Au sens du rapport de présentation du PSMV (secteur Montagne Verte), l’esplanade sera conçue comme un cœur d’îlot pacifié. Outre sa fonction de porte d’entrée de la Ville, le but de l’aménagement est de donner une véritable identité au site, de le rendre lisible et de créer une ou plusieurs ambiances afin de structurer l’espace public. L’Aménagement paysager du parc public sera à dominante végétale. Il respecte les orientations et le règlement du sous-secteur de la Montagne Verte. La structure du parc de stationnement sera capable de supporter la charge d’un aménagement paysager de qualité en surface avec une épaisseur de terre végétale suffisante au bon développement des arbres et plantes. Les espaces plantés/arborés proposeront aux usagers un espace de fraîcheur au centre-ville. L’eau sera présente sous la forme de jeux d’eau et/ou fontaine. Le projet prévoit la construction d’un parc public et la construction d’un parking souterrain de 710 emplacements place de la Montagne Verte. L’ensemble du site relève soit du domaine public, soit de propriétés communales. Les principales caractéristiques du projet sont les suivantes :

- emprise foncière du parc en surface : 1,6 ha - emprise du parking souterrain : 7466 m2 (niveau N-1), parois moulées et rampe comprises - emprise du niveau N-2 (et N-3) : 7086, parois moulées comprises - nb de stationnements : 710 sur trois niveaux enterrés - niveau du terrain : 190.00 Ign 69

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Coupe transversale

Coupe longitudinale partielle Le Tableau ci-après donne les niveaux du projet.

Niveaux Cote relative Cote Ign 69 destination

0 0.00 190.00 Parc paysager

R-1 -4.50 185.50 parking

R-2 -7.30 182.70 parking

R-3 -10.10 179.90 parking

L’entrée/sortie véhicule pour la clientèle se fait rue de l'Est. Les accès piétons sont organisés autour de deux accès principaux et 4 accès secondaires. L’accès principal rue du Chasseur est positionné au plus proche du plateau piéton et commerçant du centre-ville. Il regroupe l’ensemble des fonctionnalités demandées et notamment le positionnement du local gardien avec vue sur :

- le parking - l’accès - le local vélo - la circulation vers le PMC - les sanitaires publics

La période des travaux est prévue de septembre 2018 à septembre 2019.

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Présentation du projet, plan de masse La trame circulatoire du parc faite de fluidités se détache des contingences du parking et détermine des surfaces diverses à même de recevoir des activités ouvertes et variées. Les émergences du parking sont l’opportunité d’ancrer ces activités pour que l’ensemble du parc exprime la liberté sur un ordre caché.

3.2 - Dispositions en matière de gestion des eaux pluviales :

La démarche environnementale s’inscrit dès la conception du projet d’aménagement du parc, jusqu’à la réalisation du chantier. Les surfaces imperméables se limitent seulement aux cheminements piétons, aires de jeux et parvis, représentant 8 325m², soit 50% de la surface totale de l’aménagement. L’évacuation des eaux de surface des allées en béton est réalisée dans les massifs de plantation. Une légère noue sera formée dans les massifs le long des cheminements et conduira le surplus d’eau vers des avaloirs en cas d’orage. Il est prévu, conformément au règlement du service, de gérer les eaux pluviales du parc à la parcelle, par infiltration. Les volumes de rétention nécessaires au tamponnage des épisodes pluvieux de fortes intensité seront réalisés au moyen de puits d’infiltration et de SAUL (structures alvéolaires ultra-légères) enterrées en dehors de l'emprise du parc de stationnement souterrain.

3.3 - Dispositions en matière de prélèvement temporaire dans la nappe :

La Maîtrise d’Ouvrage a mis à la disposition des concepteurs le rapport d’études géotechniques de niveau G2 AVP « Dossier B15-140 du 02/10/2015» établi par Compétence Géotechnique Franche-Comté. Conformément aux prescriptions du géotechnicien, la présence d’eau à moins de 3m de la surface implique un mode constructif spécifique pour la réalisation d’un ouvrage souterrain. Le projet de parking prévoyant 3 niveaux de sous-sol, soit environ 11 mètres de profondeur, et compte tenu des contraintes identifiées, la méthodologie retenue est la construction d'une paroi moulée (paroi périphérique continue en béton armé). Cette paroi présente le triple avantage de :

- pouvoir réaliser des fouilles en excavation sans nécessiter de talutage, incompatible avec la réalisation d’un projet urbain

- pouvoir assurer la reprise en sous-œuvre des fondations des constructions avoisinantes

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- pouvoir créer une enceinte enterrée étanche, en associant à la paroi périphérique un radier continu sur toute la surface du projet, bétonné sous le niveau de la nappe phréatique, au-dessus d’un bouchon provisoire injecté dans le terrain situé à l’intérieur des murs périphériques.

Avant d’effectuer les terrassements, il conviendra de procéder à la mise en œuvre d’une enceinte étanche et d’un bouchon injecté étanche en dessous de la pleine masse afin de permettre le travail des terrassements à sec. L’épaisseur d’alluvions perméables étant très importante, il est nécessaire de créer l’horizon imperméable par injection dans le sol : il y a ainsi création d’un bouchon injecté. Le débit d’exhaure nécessaire à prélever temporairement à l’intérieur de la fouille pour maintenir la nappe à la cote souhaitée durant les travaux d’infrastructure a été estimé avec une marge de sécurité importante à 87 m3/h. La méthodologie utilisée et les interprétations réalisées pour arriver à ce résultat sont présentées dans la Pièce n° 4.

3.4 - Dispositions en matière de rejet temporaire dans les eaux douces superficielles :

Il est prévu de rejeter durant la phase des travaux d’infrastructure l’eau pompée dans La Lauch qui borde la Place de la Montagne Verte à l'Est. Des prélèvements et des analyses seront réalisés régulièrement pour s’assurer de la concordance de la qualité des eaux rejetées avec les seuils imposés par la réglementation. Le point de rejet sera situé juste à l’aval de l’ouvrage de régulation de la Lauch ; les turbulences du rejet n’auront donc pas d’incidences.

Ouvrage de régulation de la Lauch au droit de la place de la Montagne Verte Les coordonnées du point de rejet sont :

Lambert II étendu 974348,5 2353765

Lambert 93 1024760 6783972

géographique 48° 4’ 31.3’’ N 7° 21’ 46.7’’ E

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3.5 - Rubriques de la nomenclature loi sur l’eau concernées par le projet :

La présente demande porte sur la réalisation d’ouvrages de pompage temporaire dans la nappe et le rejet temporaire dans la Lauch en phase travaux. En phase d’exploitation de l’ouvrage, aucun rabattement de nappe n’est prévu. D’après l’article R. 214-1 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou déclaration en application des articles L. 214-1 a L. 214-3 du Code de l’Environnement, les travaux projetés relèvent des rubriques suivantes :

Intitulé N°

Rubrique Nature et volume du IOTA

Régime applicable

Sondage, forage y compris les essais de pompage, création de puits ou d’ouvrage souterrain, non destiné à un usage domestique, exécuté en vue de la recherche ou de la surveillance d’eaux souterraines ou en vue d’effectuer un prélèvement temporaire ou permanent dans les eaux souterraines, y compris dans les nappes d’accompagnement de cours d’eau (Déclaration).

1.1.1.0 8 à 10 puits de pompage Déclaration

Prélèvements permanents ou temporaires issus d’un forage, puits ou ouvrage souterrain dans un système aquifère, à l’exclusion de nappes d’accompagnement de cours d’eau, par pompage, drainage, dérivation ou tout autre procédé, le volume total prélevé étant : 1- Supérieur ou égal à 200 000 m3/an (Autorisation). 2- Supérieur à 10 000 m3/an, mais inférieur à 200 000 m3/an (Déclaration).

1.1.2.0 507 300 m3/an Autorisation

Rejet dans les eaux douces superficielles susceptible de modifier le régime des eaux, à l’exclusion des rejets visés à la rubrique 2.1.5.0 ainsi que des rejets des ouvrages visés aux rubriques 2.1.1.0 et 2.1.2.0, la capacité totale de rejet de l’ouvrage étant : 1° Supérieure ou égale à 10 000 m³/j ou à 25 % du débit moyen interannuel du cours d’eau (Autorisation). 2° Supérieure à 2 000 m³/j ou à 5 % du débit moyen interannuel du cours d’eau mais inférieure à 10 000 m³/j et à 25 % du débit moyen interannuel du cours d’eau (Déclaration).

2.2.1.0 Rejet : 2064 m3/j Déclaration

Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant : 1° Supérieure ou égale a 20 ha (Autorisation) 2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (Déclaration)

2.1.5.0. Rejet dans le sous-sol ; surface du projet : 1,6 ha

Déclaration

La présente demande concerne également la gestion des eaux pluviales du parc par infiltration. La place de la Montagne Verte requalifiée en aménagement paysager n’accueillera plus de stationnement en surface ; elle restera exceptionnellement carrossable et accessible aux véhicules de premiers secours et aux véhicules d’entretien du parc. A ce titre, les eaux de ruissellement seront collectées et renvoyées vers des

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complexes d’infiltration permettant également le tamponnage des volumes des pluies de forte intensité. Ces complexes d’infiltration réalisés au moyen de structures alvéolaires ultra-légères (SAUL) enterrées seront équipées en tête d’ouvrages assurant la récupération des boues. S’agissant du pompage temporaire et par conséquent du rejet dans le cours d’eau, une marge de sécurité confortable a été retenue pour les calculs des débits et volumes. En effet, ces valeurs sont directement liées à la qualité du bouchon injecté projeté dont l’objectif fixé pour le coefficient de perméabilité est de 1.10E-7 m/s (0.4 mm/h). Le coefficient de perméabilité appliqué aux calculs a été volontairement retenu à 2 mm/h. A ce titre, la rubrique 2.2.1.0 de la nomenclature est concernée, sous le régime de la déclaration.

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4 - PIECE N°4 : LE DOCUMENT D’INCIDENCES

4.1 - Analyse de l'état initial :

4.1.1 - Environnement immédiat du site

L’emprise est située dans le Site Patrimonial Remarquable (SPR) (anciennement secteur sauvegardé) de la Commune.

Localisation du projet dans le Site Patrimoniale Remarquable

L’emprise de l’aménagement paysager et l’emprise de l’ouvrage enterré sont représentées sur une vue aériennes dans l’annexe n° 6.1.

4.1.2 - Contexte topographique :

Du point de vue topographique, le terrain est relativement plat. La cote se situe aux alentours de 189,80 Ign 69.

4.1.3 - Contexte climatique :

Colmar, bien que située dans une zone de climat semi-continental comme le reste de l'Alsace, est une des villes les plus sèches de France avec 530 mm de pluie par an, après Marseille (525 mm par an). Cette faible pluviosité s'explique par la position géographique de la ville, située au piémont des Vosges. Les nuages, bloqués par les crêtes, déversent une grande partie de leur eau sur le versant lorrain. Ce phénomène météorologique s'appelle l'effet de foehn. Pour comparaison, il tombe en un an plus d'un mètre d'eau à Épinal, 1,60 m au col de la Schlucht et seulement 53 cm à Colmar. En ce qui concerne les températures, les données de Météo France indiquent des moyennes mensuelles comprises entre – 1,4°C (janvier) pour les minimales, à + 26,1 °C (juillet) pour les maximales. Toutefois, les valeurs extrêmes peuvent être particulièrement importantes, notamment aux abords de la poche de sécheresse de Colmar. Ainsi, les minimales enregistrées sont proches de – 25°C (27 février 1986), alors que les maximales atteignent 41°C (13 août 2003), soit un écart de 66°C entre les minimales et les maximales dans la fourchette de données.

4.1.4 - Contexte géologique :

Le secteur est localisé dans la plaine alluviale du Rhin, à l’aval du débouché de la vallée de la Lauch et de son cône de déjection.

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Les terrains au droit du site ont été décrits au travers des 10 sondages réalisés dans le cadre de l'étude géotechnique G2-AVP n° B15-140 de Compétence Géotechnique Franche-Comté du 02/10/2015. Ils ont permis de mettre en évidence, de haut en bas, les formations suivantes :

- des remblais reconnus jusqu'à 1,60 et 3,40 m de profondeur environ ; ces remblais, pouvant contenir des maçonneries enterrées, sont composés principalement par des sables et graviers et des argiles sableuses. On notera la présence d’une couche d’enrobé en surface d’environ 5 cm.

- des argiles sableuses et graveleuses en-deçà jusqu'à 6,20 à 8,30 m de profondeur

- des sables fins à grossiers au-delà

Extrait de la carte géologique du BRGM La perméabilité du sol a été approchée par 2 essais de perméabilité in-situ de type Lefranc dans le respect de la norme NF P 94 132. Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant :

sondages profondeur perméabilité

CG 1 5,00 m 1 x 10-5 m/s

CG 10 8,00 m 1,8 x 10-4 m/s

La perméabilité des sols meubles hors nappe a été approchée par 4 essais de type Porchet. Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant :

sondages profondeur perméabilité

CG 3 0 - 3,20 m 3,8 x 10-6 m/s

CG 4 0 - 3,00 m 5,1 x 10-6 m/s

CG 8 0 - 3,10 m 4,8 x 10-5 m/s

CG 9 0 - 3,50 m 3,2 x 10-5 m/s

Les alluvions reposent sur des marnes du Tertiaire, non rencontrées dans les sondages. L'épaisseur des alluvions s'approfondit rapidement depuis la vallée de la Lauch vers l'est. Elle devrait être de 70 m ou plus selon les données disponibles.

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Les matériaux extraits seront triés et évacués vers des dépôts distincts en vue de valoriser ; les matériaux alluvionnaires excavés (couche 3 identifiée dans le rapport géotechnique) sont destinés à un réemploi pour la construction de corps de chaussée ou de plateformes.

4.1.5 - Contexte hydrographique :

Colmar est majoritairement implantée sur la rive gauche de l'Ill et le territoire communal est concerné par de nombreux affluents de ce cours d'eau qui draine la majeure partie de la plaine alsacienne. La Directive Cadre sur l'Eau du 23 octobre 2000 (directive 2000/60) qui vise à donner une cohérence à l’ensemble de la législation européenne dans le domaine de l’eau, pose le principe d'une gestion par bassin versant.

Vue générale du réseau hydrographique et des bassins versants aux environs de Colmar Le territoire colmarien se répartit ainsi dans les bassins versants suivants :

Cours d'eau Proportion de la surface de la commune située sur la masse d'eau

Blind 4,00%

Canal de Colmar -

Ill (BV5) 20,00%

Breitbrunnenwasser 8,00%

Lauch (BV3) 39,00%

Logelbach -

Fecht (BV4) 18,00%

L'ILL : Affluent du Rhin, l’Ill est un cours d’eau long de 223 km, qui traverse la plaine alsacienne du Sud au Nord, de Mulhouse jusqu’à Strasbourg. La plupart des affluents de l’Ill sont vosgiens, mais elle est également alimentée par la nappe phréatique rhénane. L’Ill est marquée par des débits d’étiage très faible en été entre Mulhouse et Colmar (assèchement naturel de ce tronçon). La tendance s’inverse à l’aval de Colmar où les débits d’étiage sont soutenus grâce au drainage de la nappe d’Alsace. En période de crues, l’Ill s’épand à l’aval de Colmar sur une zone inondable de 14 000 ha. A l’amont de Colmar, l’Ill est fortement endiguée et aménagée.

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La vieille Thur – la Lauch : La Vieille Thur est un ancien lit de la Thur au Nord d’Ensisheim ; elle reçoit les eaux de la Lauch au Sud de Colmar et se jette dans l’Ill à l’Est de la ville à la hauteur d’Horbourg-Wihr, après avoir traversé les forêts du Fronholz et du Neuland. La Lauch : Le site est bordé à l'est par la Lauch qui s’écoule vers le nord-est où elle est rejointe par le Logelbach puis rejoint l’Ill à près de 1 500 m au nord. La Lauch est canalisée, mais la base du lit n’est pas étanchée. Les infiltrations de la Lauch canalisée plus au nord seraient, toujours au droit du champ captant du Dornig, de l’ordre de 0,3 m3/s/km (étude de la salure de la nappe phréatique. Incidence sur la qualité des eaux exploitées par la ville de Colmar – BRGM – 1977). La Lauch prend sa source sur le versant oriental du massif des Vosges et les flancs du Breitfirst et du Lauchenkopf, à plus de 1 200 mètres d’altitude. Puis elle forme le lac de la Lauch grâce à la retenue artificielle du barrage de la Lauch. La Lauch prend ensuite un comportement torrentiel dans sa traversée de la vallée, avant d’arriver en plaine d’Alsace où son écoulement devient fluvial. La Lauch conflue avec la rivière Ill au niveau de l’agglomération colmarienne. La station A1552020 en amont hydraulique par rapport au site d’étude (4 km au Sud) est la seulle disponible. Les données recueillies ci-dessous ne peuvent pas être considérées comme représentatives du secteur étudié compte-tenu de la connexion de plusieurs affluents sur le cours d’eau entre Eguisheim et Colmar.

Débits caractéristiques de la Lauch à Eguisheim (station A1552020, BV 304 km2) Sur le territoire de la ville, l’ancien lit de la Lauch s’écarte de la Vieille Thur en lisière Ouest de la forêt du Fronholz avec une succession de méandres puis reçoit les eaux du Langgraben qui drainent le piémont d’Eguisheim. La Lauch traverse ensuite le centre ancien de Colmar (Petite Venise) en apportant une note pittoresque au paysage urbain ; elle récupère les eaux du système de canaux issus du Muhlbach ; elle est ensuite canalisée (port de Colmar) et constitue le premier tronçon de canal jusqu’à l’Ill avant le canal de Colmar. Le débit moyen interannuel serait donc de 2,07 m3/s, c'est-à-dire 7 452 m3/h. Le rejet envisagé est de 87 m3/h, ce qui correspond à 1.2% du débit moyen interannuel.

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débit moyen interannuel de la Lauch à Eguisheim (station A1552020) A défaut d’autres données, les débits de la station A1552020 peuvent être pris en compte, en considérant que les apports entre la station de mesure et le secteur d’étude seront compensés par les pertes du cours d’eau vers la nappe.

Débit moyen mensuel de la Lauch à Eguisheim (station A1552020) Ce graphique permet de constater que les basses eaux sont observées en août et septembre et les hautes eaux en février, mois qui présente les débits les plus élevés avec une moyenne de 4,8 m3/s, soit 17 280 m3/h. Pendant les mois prévus pour les travaux souterrains, de mi-février à septembre, les débits moyens ne cesseront de diminuer. La hauteur d’eau de la Lauch au droit du parking rue Saint-Josse a été mesurée le 20/08/2012 et atteignait 0,15 à 0,20 m entre l’amont et l’aval. La cote de l’eau était de 186,27 m NGF en amont et de 186,20 m NGF en aval. Ces cotes peuvent être comparées à celles mesurées dans le piézomètre existant sur le site, à 186,20 m NGF le 20/08/2012. Elles sont très voisines. Il s’agit bien d’une nappe phréatique en relation avec la Lauch présente dans les sables et graviers très perméables. La Lauch apparaît donc être en équilibre avec la nappe. L’opération consiste en un prélèvement temporaire dans la nappe (environ 8 mois de pompage) ; une partie des eaux seront ré-infiltrées dans la nappe via la Lauch étant donné la relation d’équilibre entre l’eau souterraine et le cours d’eau. En période de basses eaux, le rejet temporaire dans la Lauch permettra de réalimenter le cours d'eau et d'avoir un impact positif sur la faune et la flore. Le rejet se déroulera principalement en période d'étiage, ce qui écarte le risque de crue. Plus à l’est, l’Ill s’écoule vers le nord, à environ 700 m du site. L’Ill est endigué sur ses deux rives mais la base n’est pas étanchée. Selon les données disponibles, l’Ill serait en position d’alimentation au moins au niveau du champ captant du Dornig, avec des infiltrations de l’ordre de 0,6 m3/s/km (étude de la salure de la nappe phréatique. Incidence sur la qualité des eaux exploitées par la ville de Colmar – BRGM – 1977). Rappelons que pour les cours d’eau, les éléments de qualité biologique à prendre en compte pour l’évaluation de l’état écologique sont :

- la flore aquatique ; - la faune benthique invertébrée ; - l’ichtyofaune.

Il s’établit suivant une échelle en cinq classes, du très bon état (marqué en bleu) au mauvais état (marqué en rouge).

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A ce titre, l’état biologique de la Lauch (masse d’eau A156020A - LAUCH 3 – FRCR78) est classé médiocre (marqué en orange) à l'amont de la ville. L’aptitude à la fonction biologique est médiocre. La pêche est cependant pratiquée dans la Lauch, la rivière étant de catégorie 2. L’objectif de qualité de la masse d’eau (FRCR78) est le bon potentiel écologique pour 2027.

Etat écologique de la Lauch à la station de mesure 02018000 de Herrlisheim-Près-Colmar (en amont) Pour les cours d’eau, les cinq éléments de qualité physico-chimique généraux à prendre en compte pour l’évaluation de l’état écologique sont :

- la température ; - le bilan d’oxygène ; - la salinité ; - l’état d’acidification ; - la concentration en nutriments.

Le bilan oxygène est considéré comme bon, avec les résultats suivants en 2016, pour les percentiles 90 :

- Oxygène dissous : 7,3 mg/l (P10, mgO2/l); - DBO5 : 2,2 mg/l (P90, mg O2/l);

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L’état chimique d’une masse d’eau de surface est déterminé au regard du respect des normes de qualité environnementales (NQE) par le biais de valeurs seuils. Deux classes sont définies : bon (respect) et pas bon (non-respect). 41 substances sont contrôlées : 8 substances dites dangereuses (annexe IX de la DCE) et 33 substances prioritaires (annexe X de la DCE). La présence de polluants industriels est indiquée avec en particulier du Fluoranthène, du Benzo(a)pyrène, du Benzo(g.h.i)pérylène. L’objectif de qualité de la masse d’eau (FRCR78) est le bon potentiel chimique pour 2027.

4.1.6 - Contexte hydrogéologique :

L'Ill et la Vieille Thur ainsi que le Rhin et l'ensemble des rivières vosgiennes alimentent en permanence la nappe phréatique. Cette alimentation se fait soit par infiltration directe à travers le lit des rivières soit par les eaux d'inondation qui rechargent l'aquifère dans les zones d'épandage de crues. En outre, les précipitations contribuent également à son alimentation par infiltration. Les travaux de régularisation du Rhin ont entraîné un abaissement du toit de la nappe et un assèchement des horizons superficiels. L'épaisseur de l'aquifère est, à Colmar, comprise entre 50 et 100 mètres. La profondeur du toit de la nappe par rapport au sol en eaux moyennes est comprise entre 5 et 10 mètres. Toutefois, la nappe est affleurante sur l’ensemble du secteur Est et Nord/Est du ban et d’une manière générale la long de l’Ill, alors que dans le secteur Ouest du ban le toit s’abaisse à plus de 10 mètres par rapport à la surface du sol. Ces valeurs connaissent des fluctuations saisonnières. Du point de vue hydrogéologique, les alluvions de l’Ill sont perméables, et en continuité avec celles de la Fecht. Des intercalations argileuses locales peuvent exister, mais n’ont pas été décrites dans les sondages réalisés. Un pompage d’essai a été réalisé en 2012 par IMS RN, au droit du parking Saint-Josse, pour les besoins de l’étude, pendant 9 heures.La transmissivité calculée est très élevée, comprise entre 0,1 et 0,3 m2/s selon les piézomètres. La perméabilité calculée et de 4.10-3 m/s. D’autres pompages d’essais avaient également été réalisés dans le secteur, dans le cadre de forages AEP ou géothermiques :

- le puits N° 3426X0160 est un captage pour pompe à chaleur, situé à proximité immédiate du projet. Profond de 20,6 m, un essai de pompage de 30 heures y a été réalisé en 1982.

Les valeurs de transmissivité n’ont pas été calculées mais, une première approche peut être proposée à partir du débit spécifique qui atteint ici 3,5.10-2 m 2/s, ce qui correspond à des terrains très perméables. Pour l’épaisseur testée, la perméabilité correspondante serait de l’ordre de 2.10-3 m/s ;

- le puits 03427X0007 est l’un des deux captages AEP du Dornig, situés au nord-est du projet. Profond de 60 m, un essai de pompage réalisé en 1967, après forage, donnait une transmissivité de 0,2 m2/s, avec un coefficient d’emmagasinement de 9%. La perméabilité des terrains déduite d e cette valeur est de 3,5.10-3 m/s. La transmissivité au droit du parking Saint-Josse est donc égale à 0,2 m2/s, valeur moyenne d’après les données par IMS RN et cohérente avec la mesure sur les captages du Dornig. La perméabilité sera prise égale à 4.10-3 m/s, valeur indiquée par IMS RN. Le bon état d’une eau souterraine est l’état atteint par une masse d’eau souterraine lorsque son état quantitatif et son état chimique sont au moins "bons". Le bon état quantitatif d’une eau souterraine est atteint lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible, compte tenu de la nécessaire alimentation des écosystèmes aquatiques. L’état chimique est bon lorsque les concentrations en polluants dues aux activités humaines ne dépassent pas les normes et valeurs seuils, lorsqu’elles n’entravent pas l’atteinte des objectifs fixés pour les masses d’eaux de surface alimentées par les eaux souterraines considérées et lorsqu’il n’est constaté aucune intrusion d’eau salée due aux activités humaines.

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Malgré une exploitation très forte de la ressource, la nappe d'Alsace ne laisse pas apparaître de déséquilibre au niveau quantitatif, grâce à une recharge importante par les rivières vosgiennes et le Rhin et des caractéristiques hydrogéologiques favorables. L’état quantitatif est jugé « bon », mais avec un niveau de confiance d’évaluation « faible ».

4.1.7 - Contexte hydrogéologique – aspect qualitatif :

Les nitrates restent l’une des premières causes de dégradation de la qualité de la nappe rhénane. D’origine majoritairement agricole, la contamination par les nitrates est toujours préoccupante, malgré quelques améliorations locales. La valeur de 40 mg/l (seuil d’alerte caractérisant une ressource en état de dégradation) est dépassée sur 17,8% des points du réseau de surveillance. La limite de potabilité (50 mg/l) est dépassée sur au moins 10% des points du réseau de surveillance. Ces zones de fortes teneurs sont essentiellement situées le long des collines sous-vosgiennes, dans le versant oriental du Sundgau autour de Habsheim et dans le secteur sud du pliocène de Haguenau. Le Sud-Est de la plaine, en bordure du Rhin, et le Centre Plaine sont caractérisés par des valeurs comprises entre 25 et 50 mg/l ; une amélioration est observée depuis 2003 sur ce secteur. S’agissant du fond hydrochimique naturel, les eaux souterraines des alluvions de la nappe d'Alsace sont à l'origine bicarbonatées calciques, moyennement dures. En fait, la dureté varie entre 50 mg/l Ca aux débouchés des vallées vosgiennes à 150 mg/l de Ca au Centre plaine (valeur médiane : 110 mg/l de Ca) dans les alluvions rhénanes carbonatées. Des dépassements des concentrations maximales admissibles en fer et en manganèse sont localement observés, sans pour autant inquiéter, les teneurs mesurées étant d'origine naturelle. De nombreuses molécules sont présentes dans la nappe, principalement des herbicides (atrazine, simazine, diuron, alachlore, ...) et leurs métabolites. La contamination de la nappe par ces substances reste durable et se trouve largement diffusée à l’échelle de toute la nappe pour les faibles et très faibles teneurs.

Présentation des paramètres principaux du piézomètre 03426X0026/F ex teinturerie Vuillemin (coordonnées Lambert 93 X=1024735,25 ; Y=6783850,5)

Présentation des paramètres principaux du qualitomètre 03427X0007/F2 puits 2 Grosser Dornig (coordonnées Lambert indisponibles)

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Le piézomètre amont le plus proche contrôlé régionalement pour la qualité est le N° 03426X0026, situé à 150 m au sud du projet à la profondeur de 24 m, qui dispose d’analyses jusqu’en 2016. Aucun des paramètres analysés ne dépasse les normes de potabilités. Le qualitomètre aval le plus proche est le N° 03427X0007, situé au nord-est du projet, qui dispose d’analyses jusqu’en 2009. Aucun des paramètres analysés ne dépasse les normes de potabilités.

Plan de localisation des puits de référence

4.1.8 - Sites et sols pollués

La Base de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Services (BASIAS) recense les sites industriels présents ou passés susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement. Désormais, la majorité des sites recensés dans la base de données du Ministère en charge de l’Environnement, inventoriant les sites et sols pollués appelant une action des pouvoirs publics (BASOL), apparaissent dans la même base de données. L’application cartographique du site internet BASIAS indique au droit de la zone d’étude l’existence du site ALS6801712 correspondant à une activité de démantèlement d'épaves, récupération de matières métalliques recyclables (ferrailleur, casse auto... ) AUTO CASSE Robert : JUANDEL (Robert) ex DANGELMAIER (Jean-Paul) ; la fiche détaillée de ce site consultable sur le site internet BASIAS le localise 16 rue de la Fecht, à 1.5 km au nord, qui est effectivement sa véritable localisation. Aucun site BASIAS n’est donc recensé au droit du secteur étudié. Aucune site BASOL n’est recensé au droit de la zone d’étude. Les sites répertoriés dans la banque de données BASOL sont tous situés en aval du secteur d’étude.

4.1.9 - Contexte piézométrique :

Les alluvions reposent sur des marnes du Tertiaire, non rencontrées dans les sondages de reconnaissance géotechniques. L’épaisseur des alluvions s’approfondit rapidement depuis la vallée de la Lauch vers l’est. Dans le secteur étudié, elle devrait être proche de 74 m, selon les données recueillies auprès de l’Aprona (toit du substratum estimé à la cote 112.50 sur la carte, pour un terrain situé à la cote 190.00).

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Le niveau de la nappe est généralement peu profond et a été rencontré à moins de 3 m de profondeur dans les ouvrages de reconnaissance géotechniques. Le niveau d’eau a été mesuré en septembre 2015 à la cote 186,65 m NGF.

Extrait du plan altimétrique du substratum – source Aprona La carte piézométrique éditée par la région Alsace pour les moyennes eaux indique un écoulement souterrain local orienté vers le nord-est, lié à deux influences composites : les apports de la vallée de la Lauch à l’ouest et l’écoulement de la plaine du Rhin à l’est. Le gradient de la nappe est faible, de l’ordre de 2 ‰.

Carte piézométrique 10-01-2012 en situation de hautes eaux

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Le piézomètre de référence le plus proche suivi par la région Alsace est le N° 03426X0195, situé à environ 500 m au nord du site. Les variations saisonnières sont bien marquées, avec des hautes eaux en début d’année (janvier à mars/avril) et des basses eaux en fin d’été (août/septembre). Les plus hautes eaux enregistrées atteignent la cote de 186,91 m NGF, en 1983. Des niveaux proches sont rencontrés 4 fois sur la période de mesures de 1983 à 2012. Les hautes eaux moyennes sont plutôt notées à une cote proche de 186,15 m NGF.

Statistiques globales du Forage 03426X0195/132 RUE DE TEINHEIM

Le piézomètre 3426X0223 est plus éloigné, à près de 1 500 m au sud, mais il est proche de la Lauch, en rive droite, dans un contexte comparable au site. Les mêmes observations peuvent être faites pour les variations saisonnières. Les plus hautes eaux enregistrées atteignent 188,55 m NGF en décembre 1999, des niveaux comparables étant observés 2 à 3 fois sur la période de mesures. Les hautes eaux moyennes sont plutôt proches de 188,25 NGF.

4.1.10 - Eaux souterraines et captage d’eau :

La nappe phréatique fournit en eau potable l’ensemble de l’agglomération colmarienne. Le périmètre d’exploitation confié par la Communauté d’Agglomération de Colmar au Groupement d'Entreprises Colmarienne des Eaux / Lyonnaise des Eaux, couvre un réseau de production comprenant :

- 4 stations de pompage (Dornig, Neuland, Kastenwald et La Forge) ; - 2 captages de sources ; - 7 ouvrages de stockage ; - 2 stations de reprise.

Le volume produit par les forages et sources exploités représentent plus de 7 millions de m³, environ 5% de cette production étant vendu au SIENOC. La ville de Colmar est principalement alimentée à partir des stations de pompage du Dornig, du Neuland et du Kastenwald. L'eau distribuée sur l'ensemble du territoire est très calcaire et présente une très bonne qualité microbiologique. La teneur en nitrates, avec 22,5 mg/L, respecte la limite réglementaire. Le secteur d’étude n’est pas compris dans un périmètre de protection de captage pour l’eau potable. L'ensemble des ouvrages de production d'eau potable bénéficie de périmètres de protection instaurés par des arrêtés préfectoraux de DUP (Déclaration d’Utilité Publique) en dates du 22 janvier 1976, 22 novembre 2007 et 15 décembre 2009. Les différents périmètres de protection présents sur la moitié Sud du ban communal sont présentés sur l’illustration ci-après.

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Carte des périmètres de protection, avec localisation du projet On distingue 5 zones de captage distinctes sur le périmètre du ban communal, ainsi que 3 autres captages situés sur le ban communal de Houssen, au Nord-Ouest de la zone industrielle de Colmar :

- entre l’A35 et la Route de Bâle, au Sud du ban communal (2 forages) ; - en limite Est du ban communal, en direction d’Horbourg-Wihr (2 forages) ; - au Nord-Ouest de la zone urbaine (forage sur le ban communal de Colmar) ; - au Nord de la zone urbaine à proximité d’Houssen (forage sur le ban communal de Houssen // ce

captage n’est plus destiné à la consommation humaine mais conservé à des fins de mesures de la qualité de l’eau) ;

- au Nord-Ouest de la zone urbaine (forage sur le ban communal de Houssen). Les captages d’eau potable situés au Sud et à l’Est (proches de l’A 35 tous les deux) ont des périmètres de protection éloignés très étendus qui se recouvrent et occupent une part non négligeable de la zone urbaine entre la route de Bâle, l’A35 et la RD 418 (direction Horbourg-Wihr). Les périmètres de protection rapprochée sont quant à eux très peu urbanisés, et en grande partie végétalisés.

4.1.11 - Autres utilisation des eaux souterraines :

L’ouvrage le plus proche est un doublé de puits (captage et rejet) pour la pompe à chaleur du PMC (Pôle Média Culture de la Ville de Colmar). L'ouvrage est identifié sous 03426X0447 (captage) et 03426X0448 (rejet). Ces puits descendent respectivement à 32.50 m et à 31.00 m de profondeur, soit des cotes altimétriques de 156.50 environ pour le captage et 158.00 pour le rejet. Ces puits étant très proches de l’ouvrage projeté, situés à 15 m à l’ouest de la paroi moulée, ils seront impactés dans une faible mesure par le rabattement de nappe de l’enceinte étanche qui sera maintenue à un niveau d’eau maximum de 178.00 Ign 69 (environ 20 m au-dessus de la base des puits) alors que la partie crépinée du tubage du puits de captage débute à la profondeur de 8.50 m (cote 180.50 environ).

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4.1.12 - Risque inondation :

Le territoire de la Ville de Colmar comporte des secteurs exposés aux risques d’inondation de l’Ill, de la Fecht et de la Lauch. Les crues par remontée de nappe : Le territoire de Colmar est également concerné par des inondations par remontées de nappe. Les parties basses du territoire sont les plus concernées. Le Sud, l’Est et le Nord du ban communal sont particulièrement sensibles aux remontées de nappe. La partie Sud-Ouest du ban est en zone de sensibilité moyenne à faible. Le projet n’est pas implanté dans une zone impactée par les remontées de nappe.

Carte des profondeurs de la nappe en crue centennale Les crues de l'Ill : La vallée de l’Ill, comme l’ensemble du département, a connu plusieurs inondations importantes : on peut citer au XXème siècle les crues de 1910, 1919, 1947, 1955, 1983 et 1990 notamment, qui ont causé de nombreux dégâts. Les inondations de l’Ill ont lieu essentiellement en période hivernale et printanière, suite à des pluies abondantes, parfois associées à la fonte du manteau neigeux. On peut distinguer deux types de crues : des crues liées à plusieurs journées de forte précipitations pluvieuses dans le Sundgau, comme par exemple la crue de mai 1983, ou des crues d’alimentation vosgienne, dues aux fortes pluies sur le massif vosgien souvent associées à la fonte des neiges, comme en février 1990. Jusqu’à Mulhouse, la pente de la rivière est relativement forte, les crues peuvent être soudaines, et l’alerte est donc d’autant plus difficile. A l’aval de Mulhouse, l’Ill débouche dans la plaine d’Alsace, les pentes diminuent et les crues s’apparentent à des inondations de plaine, plus lentes. De tout temps, les hommes ont essayé de contenir les crues de l’Ill, en commençant par des levées de terre autour des villages de la plaine dès le moyen-âge, mais c’est à partir du XVIIIème siècle qu’un programme global d’aménagement a été mis en place. Les méandres de l’Ill ont été rectifiés, et des digues parallèles au cours d’eau érigées à partir de 1830. Sous la période allemande, de 1880 à 1910, la totalité du cours de l’Ill a ainsi été endigué entre Biltzheim et l’aval

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de Colmar. Cet aménagement a profondément amputé le champ d’inondation historique et a donc accéléré la propagation des crues vers l’aval. Les crues de la Lauch : Les inondations de la Lauch ont lieu essentiellement en période hivernale et printanière, suite à des pluies abondantes, parfois associées à la fonte du manteau neigeux. La Lauch est un cours d’eau qui peut présenter un caractère torrentiel jusqu’à Guebwiller, avec des crues rapides et violentes. A l’aval d'Issenheim, la pente diminue fortement et les inondations prennent un caractère de plaine. A l'aval de Herrlisheim, la Lauch est totalement endiguée en rive gauche, afin de protéger l'agglomération de Colmar, et déborde en rive droite, rejoignant le champ d'épandage de l'Ill. Lors de la crue de janvier 1955, la digue de la Lauch a cédé, provoquant l'inondation des quartiers sud de Colmar. Sur le territoire de Colmar, la zone inondable est relativement restreinte, elle affecte principalement le secteur de la Bleich à la confluence avec la Silberrunz. Au droit du projet et de sa rampe d’accès projetée rue de l’Est, les cotes altimétriques des plus hautes eaux prévisibles en cas d’inondation sont inférieures aux aménagements projetés et au seuil d’accès à l’ouvrage depuis la rue de l’Est calée à la cote 190.60 Ign 69.

ZRF - Zone inondable en cas de rupture de digue, à risque modéré

4.1.13 - Inventaire des zones couvertes par un arrêté du biotope :

Cet inventaire indique clairement le secteur étudié se tient éloigné des sites couverts par un arrêté du biotope les plus proches.

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Cartographie des sites couverts par un arrêté du biotope les plus proches du terrain d’étude

4.1.14 - Inventaire des zones humides :

L’inventaire des zones humides remarquables réalisées en 1996 par le Conseil Général du Haut-Rhin constitue une première base de données.

Une zone humide, au sens juridique de la loi sur l’eau (article L 211-1 du code de l'environnement) se définit comme "les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année". Les zones humides ont clairement été identifiées comme des zones naturelles d’intérêt majeur dans le cycle de l’eau. Elles remplissent notamment trois fonctions importantes : filtration des eaux, rétention des eaux en période de crue et lutte contre les effets du réchauffement climatique. Qu’elles soient remarquables ou ordinaires, ces zones humides présentent une très grande diversité en termes de surface, de fréquence et de durée de submersion, mais aussi d’"organisation" (zones humides ponctuelles et localisées, ou milieux humides en mosaïque avec d’autres habitats). Les Zones Humides Remarquables (ZHR) sont les zones humides qui abritent une biodiversité exceptionnelle. Elles correspondent aux zones humides intégrées dans les inventaires des espaces naturels sensibles d’intérêt au moins départemental, ou à défaut, aux Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), aux zones Natura 2000 ou aux zones concernées par un Arrêté de Protection de Biotope (APB) et présentent encore un état et un fonctionnement biologique préservé a minima. Leur appartenance à ces zones ou à ces inventaires leur confère leur caractéristique de zone humide remarquable. Elles imposent la constitution d’inventaires détaillés. Ces derniers sont déjà initiés mais encore incomplets. La carte ci-après permet de localiser les ZHR du ban communal.

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Carte des zones humides remarquables inventoriées par le Conseil Départemental du Haut-Rhin Le secteur étudié est éloigné des zones humides répertoriées par l’inventaire, de sorte que le projet est jugé sans impacts.

4.1.15 - Inventaire des sites Natura 2000 et évaluation des incidences :

Le réseau "Natura 2000" regroupe les sites désignés en application de deux directives européennes :

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– la directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009 dite directive "Oiseaux" qui prévoit la création de Zones de Protection Spéciales (ZPS) ayant pour objectif de protéger les habitats nécessaires à la reproduction et à la survie d'oiseaux considérés comme rares ou menacées à l'échelle de l'Europe ; – la directive 92/43/CEE du 21 mai 1992 dite directive "Habitats" qui prévoit la création de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ayant pour objectif d'établir un réseau écologique. Lorsqu'ils ne sont pas encore validés par la Commission Européenne, ces périmètres sont dénommés "sites d'intérêt communautaire".

Cartographie des sites Natura 2000 les plus proches du terrain d’étude

FR4213813 : type A zone de protection spéciale (ZPS) sous l’appellation « Ried de Colmar à Sélestat, Haut-Rhin », d’une superficie de 5229 ha. Le ried est l'une des plus grandes zones humides de l'Europe de l'Ouest. En 1996, la Commission européenne a rappelé que le Ried était considéré comme une zone prioritaire au sein du réseau de sites natura 2000 pour les oiseaux. Le ried du Haut-Rhin est utilisé par les oiseaux pour leur nidification mais également lors de leur migration. Il s'agit de la partie haut-rhinoise d'une ZICO au contour régional. FR 4211807 : type A zone de protection spéciale (ZPS) sous l’appellation « Hautes-Vosges, Haut-Rhin », d’une superficie de 23680 ha. Le site des Hautes Vosges offre une diversité d'habitats qui accueillent un important cortège d'oiseaux boréo-alpins. Les hêtraies-sapinières, les pessières naturelles, les chaumes, les tourbières, les falaises rocheuses et les éboulis rocheux abritent 9 espèces de l'annexe I de la Directive : le Faucon pélerin, la Gélinotte des bois, le Grand tétras, la Chouette de Tengmalm, le Pic noir, la Chouette Chevêchette, la Bondrée apivore, le Pic cendré et la Pie grièche écorcheur. Ce site est désigné en tant que ZICO car il accueille 5 espèces dont les populations dans le site représentent plus de 1% des effectifs de l'aire géographique considérée. Les Vosges accueillent 30% des effectifs français de Grand tétras sous espèce Major, 1% des effectifs de Faucon pélerin et 4% des effectifs de Chouette de Tengmalm. L’inventaire cartographique indique clairement que la zone d’étude n’est en aucun cas en relation directe avec les sites Natura 2000 du secteur géographique. Le plus proche se situe à près de 6 km. Il s’agit du site identifié FR4213813. Par conséquent, le projet n’a pas d’incidence sur les sites Natura 2000.

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4.1.16 - Inventaire des ZNIEFF zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique et évaluation des incidences :

L’inventaire ZNIEFF constitue une base de connaissance permanente des espaces naturels aux caractéristiques écologiques remarquables. Elle constitue un instrument d’aide à la décision, de sensibilisation et contribue à une meilleure prise en compte du patrimoine naturel. Deux types de ZNIEFF ont été définis : – ZNIEFF de type 1 : homogènes écologiquement, dont les limites épousent les contours des milieux naturels comme une dune, une prairie, un marais, etc. ; correspondent aux coeurs où se trouvent les espèces et les habitats patrimoniaux ; – ZNIEFF de type 2 : intègrent les ensembles fonctionnels et paysagers comme une vallée, un grand massif forestier, un estuaire, etc… ; peuvent englober une ZNIEFF de type 1 et ses espaces environnant indispensables à la cohésion globale de l’écosystème de cette ZNIEFF 1. La zone d’étude n’est pas plus en relation directe avec les ZNIEFF du secteur géographique. Les plus proches se situent aussi à près de 1.3 à 1.4 km.

Pour mémoire :

Identifiant national : 420030443 : ZNIEFF continentale de type 2 sous l’appellation « Zone inondable de l'Ill de Colmar à Illkirch-Graffenstaden », d’une superficie de 17302 ha. Cette ZNIEFF de type 2 comprend la plaine d'inondation de l'Ill entre Colmar et Illkirch-Graffenstaden. Cette rivière est l'affluent majeur du Rhin en Alsace, alimenté par les rivières vosgiennes ainsi que certaines rivières phréatiques du Ried. Les crues de ce cours d'eau fertilisent les milieux attenants. Ces zones inondables abritent une richesse floristique et faunistique importante avec 171 espèces déterminantes dont l'Iris de Sibérie, le Choin noirâtre, la Loutre et le Castor. Cette zone comprend la totalité des espèces remarquables du Ried. Le réseau de zones humides fait la richesse des bords de l'Ill. Quelques secteurs présentent encore une dynamique fluviale et un réseau de prairies qui contribuent à la diversité des milieux. Il est important de maintenir une dynamique fluviale et un réseau de pairies en bon état afin de sauvegarder cette diversité.

Identifiant national : 420030375 : ZNIEFF continentale de type 2 sous l’appellation « Cours de l'Ill de Meyenheim à Horbourg-Wihr», d’une superficie de 351.7 ha. Ce site correspond au cours de l'Ill canalisée dans sa partie haut-rhinoise. Il est connecté dans sa partie amont à ZNIEFF de type 2 qui considère la plaine alluviale de l'Ill et ses ripisylves. Son niveau d'eau varie selon l'importance de l'alimentation en eau. En cas de déficience hydrique (proximité de la poche de séche-resse de Colmar, fonte des neiges faible) des bancs de galets peuvent se former dans le canal. C'est ainsi que Xanthium orientale, plante pionnière des grands fleuves européens a été observée au niveau de Logel-heim (Wisskirchen, 1995). Identifiant national : 420030369 : ZNIEFF continentale de type 2 sous l’appellation « Forêts alluviales de la Thur et de l'Ill à Colmar et Sainte-Croix-en-Plaine», d’une superficie de 838.6 ha. Le site correspond à une forêt alluviale relictuelle. Il héberge des habitats d'espèces de plantes et d'animaux d'intérêt patrimonial et constitue un élément de connectivité écologique important entre des milieux de grande valeur patrimoniale. Le site comprend des chênaies-charmaies bien développées ainsi que des peu-plements boisés humides à frênes et aulnes. Quelques clairières, des petites prairies de fauche et des our-lets contribuent à y maintenir une certaine biodiversité, avec présence de quelques espèces d'intérêt patri-monial. Ces milieux naturels sont notamment utilisés par les mammifères comme le blaireau (Meles meles) ainsi que par de nombreuses espèces d'orthoptères revêtant un intérêt patrimonial élevé telles la Decticelle carroyée (Platycleis tessellata), la Decticelle bicolore (Metrioptera bicolor) ou le Criquet des roseaux (Mecostethus parapleurus). La présence remarquable de Vitis vinifiera sylvestris est signalée (AERU 1996) mais aucune observation récente n'existe à ce jour. La biodiversité profite de la présence de bois mort, de grands et de vieux arbres ainsi que de strates fores-tières structurées. Le site sert aussi de biotope relai connectant les forêts des Vosges avec celles de la plaine alluviale. Enfin, situé dans le secteur sud de Colmar cet ensemble forestier périurbain présente un intérêt important puisqu'il structure le paysage de manière significative.

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Cartographie des ZNIEFF à proximité relative de la zone d’étude

Cet inventaire indique clairement que les sites recensés ne seront pas impactés par l'opération du fait de leurs éloignements. Par ailleurs, le terrain est actuellement occupé par un parking en surface, qui ne présente aucun intérêt environnemental.

4.2 - Etat projeté :

4.2.1 - Motivations et raisons pour lesquelles le projet a été retenu :

L’emprise étudiée est actuellement utilisée pour le stationnement en surface. La requalification de cette emprise en un parc public répond aux grandes orientations souhaitées pour le secteur tout en y maintenant cet usage d’origine. Ce projet porte notamment sur la création d’un véritable parc urbain en continuité de la coulée verte existante menant du PMC aux halles du marché couvert, accompagnant les rives de la Lauch et constituant ainsi un poumon vert au centre de Colmar. Cette nouvelle organisation intègre et valorise les accès respectifs du PMC et du centre sportif depuis le parc et marque l’entrée vers le centre historique. La création du parc de stationnement enterré surmonté du parc paysager constitue l’opportunité de doter le secteur d’une forte diversité végétale à proximité du cœur de ville. Le parc sera planté d’arbres composés d’arbres en cépées remontées, arbres tiges feuillus et de conifères de hauts jets. Les tailles prélevées en pépinière seront des sujets en 30/35 pour les arbres palissés, en 25/30 pour les arbres tiges, en 80/100 pour les conifères et enfin en hauteur de 350/400 pour les cépées remontées. Le parc sera également structuré par des séries de lignes de Charmilles formées en haie d’une hauteur d’1m. Les charmilles seront plantées avec une taille de 100/125 à raison de 3 unités au mètre linéaire pour être formées sur place. Les charmilles sont disposées dans le petit parc et aux abords du PMC. La palette végétale complète est décrite dans le carnet de détails des aménagements paysagers

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Les grandes pelouses laisseront une part belle à l’installation de nombreuses activités ludiques et sportives. Les pelouses seront déroulées en gazon de placage, ce qui assure une parfaite reprise de celui-ci et dans l’immédiat, une certaine résistance au piétinement.

Coupe transversale (sud-nord) projetée

Coupe longitudinale (est-ouest) projetée

4.2.2 - Calendrier des travaux :

Le démarrage des travaux est prévu fin septembre 2018. Les travaux de la paroi moulée seront enclenchés durant la deuxième quinzaine du mois d’octobre 2018. Les travaux de pompage temporaire s’étaleront de la mi-février 2019 à la fin septembre 2019, soit durant une période totale de 8 mois. Au terme de cette période, le poids de l’infrastructure construite et les fondations mises en œuvre seront en mesure de retenir la poussée des eaux souterraines. Il n’y aura plus de pompage dans la nappe jusqu’à la fin des travaux programmée pour fin novembre 2019.

4.2.3 - Description des travaux d’infrastructure :

La structure du parking sera essentiellement composée d’éléments en béton ; voiles traditionnels et type « bré-silien » en béton armé, poteaux et poutres coulés en place, dalles alvéolaires compte tenu des portées impor-tantes et zones de dalle en béton armé coulées en place.

Les structures porteuses du projet apportent les meilleures réponses aux contraintes liées :

- aux descentes de charge relativement importantes, - à la maintenance, la pérennité et la résistance, - à la stabilité au feu en parking d'habitation.

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Le projet de parking prévoit 3 niveaux de sous-sol, soit environ 11 mètres de profondeur. Compte tenu des contraintes identifiées, la méthodologie retenue est la suivante :

- Une paroi moulée (paroi périphérique continue en béton armé) est tout d’abord réalisée. Cette paroi présente le triple avantage de :

- pouvoir réaliser des fouilles en excavation sans nécessiter de talutage, incompatible avec la réalisation d’un projet urbain

- pouvoir assurer la reprise en sous-œuvre des fondations des constructions avoisinantes - pouvoir créer une enceinte enterrée étanche, tout d’abord en associant à la paroi périphérique un

bouchon provisoire injecté qui servira pour la phase travaux puis un radier continu sur toute la surface.

Les parois moulées sont des techniques de soutènement qui ne créent pas de vibrations, contraire-ment aux palplanches métalliques. Elles permettent en outre de s’approcher à 1.00 mètre de cons-tructions existantes, si besoin. Dans notre cas, la paroi aura une épaisseur de 60cm et descendra à environ 21.60 m de profondeur. Elle sera renforcée à l’aide de butons ou de tirants pour garantir sa stabilité une fois le terrassement réalisé.

- Dès lors que cette enceinte est réalisée, le rabattement de la nappe débute via un pompage de l’eau qui durera tout au long des travaux et jusqu’à l’achèvement du gros-œuvre. Cette opération permet d’excaver le terrain et de réaliser la structure « au sec » avec l’aide du bouchon provisoire complé-mentaire,

- Le bouchon est réalisé par injection de gel de silicate dans le sol à un niveau inférieur que la dalle la plus profonde. Ce bouchon permettra la réalisation du radier et de son étanchéité définitive. Ensuite le terrain est excavé, le terrassement est alors réalisé jusque sous le niveau du radier. Le cuvelage de l’ouvrage souterrain dans la nappe phréatique est réalisé à l’aide d’une membrane d’étanchéité en PEHD disposée sous le radier, ainsi que par les parois périphériques. Pour résister à la Poussée d’Archimède correspondant à la cote des plus hautes eaux indiquée dans le rapport d’études géotechniques établi par Compétence Géotechnique (à savoir 187.41, soit environ 2.60 m sous le niveau du terrain actuel), le radier en béton armé est prévu d’être cloué par le biais de pieux.

- Dès lors que le radier est coulé, la structure constituée de poteaux, poutres et dalles est alors réalisée. La structure intérieure du parking se construit à partir du niveau le plus profond pour finir par la dalle de couverture qui recevra les aménagements paysagers.

- L’aménagement du parc public au-dessus du parking participera à la stabilité d’ensemble de l’ouvrage vis-à-vis des sous-pressions, de même que la dalle de couverture en béton armé, dont l’épaisseur sera forcément augmentée pour reprendre le poids des terres et des arbres, à l’instar de toutes les dalles de couverture de parcs de stationnement enterrés.

La structure intérieure en béton répond à la volonté du programme et de l’architecte, à savoir la suppression des poteaux en début de place pour le confort de stationnement. Pour ce faire, les planchers ont une portée de 15.50 m grâce à l’utilisation généralisée de dalles alvéolaires précontraintes. Le recours à ce système, de dalles préfabriquées, offre également l’avantage de réduire les délais d’exécution. L’ouvrage étant enterré, il n’est pas prévu de joints de dilation tout d’abord afin de garantir un fonctionnement monolithique sous séisme et ensuite pour équilibrer les poussées de terres appliquées sur les parois moulées périphériques.

La stabilité aux efforts horizontaux de vent et de séismes des différents blocs sera assurée par les parois moulées et les voiles en béton armé.

Ces éléments seront sollicités par le béton de compression des dalles alvéolaires qui formera un diaphragme.

En service de l’ouvrage, la protection vis-à-vis de l’eau est assurée par un dispositif de cuvelage associé à un radier cloué par des pieux reprenant les sous-pressions. Pendant la phase d’installation de chantier, il est prévu :

- L’installation du matériel, - Les tests et étalonnage du matériel d’injection

Pendant la phase de réalisation du bouchon injecté :

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On réalisera, sous forme d'un maillage triangulaire (1,50 m x 1,30 m), les forages jusqu'à la profondeur du bouchon injecté. Ces forages seront réalisés par vibrofonçage. On mettra ensuite en place deux canules, qui sont des tubes en plastique, fermés en pied par un bouchon en caoutchouc qui s’ouvrira lors de la mise en pression pour permettre les injections. Afin d'assurer un bon contact avec le sol environnant et éviter des fuites lors de l'injection, on mettra en place un coulis de gaine dans l'espace annulaire entre le forage et le tube. Ce coulis de gaine se compose d'eau, de ciment et de bentonite. Il pourra éventuellement être utilisé un coulis « prêt à l’emploi » issu d’une centrale BPE. Après durcissement du coulis (en général après 3 jours), on réalise les différents paliers d'injection avec le coulis d'injection. Le phasage des opérations se définit ainsi :

- Première phase (partie supérieure) ; injection d'un coulis de ciment bentonite pour remplissage des vides les plus importants sur 1 canule

- Deuxième phase (partie inférieure) : injection du gel de silicate sur 1 canule après durcissement du coulis en phase supérieure de 3 jours environ

La répartition du coulis d'injection se fera en fonction des caractéristiques locales du sol. Le critère de volume sera privilégié pour l’arrêt des injections, cependant, en cas de montée trop rapide en pression, l’injection sera stoppée. Dans ce cas, le volume d’injection des points attenants sera augmenté pour combler les éventuels vides. L’objectif est d’obtenir un bouchon dont la perméabilité avoisine 1. 10E-7 m/s. Les parois moulées sont des structures relativement étanches. Le débit de fuite des parois moulées est es-timé à 0.25 m3/h. Elles seront ancrées dans une formation sableuse qui peut être considérée perméable. Le bouchon est prévu d’être injecté entre les cotes 168.85 et 170.35. La perméabilité résultante d’un bou-chon d’une épaisseur de 1.50 m est estimée à 1.00E-07 m/s. Dans le dimensionnement des débits de pom-page, il a été retenu une valeur plus contraignante de 5.00E-07 m/s. L’entreprise de fondation spéciale assu-rera un pompage d’appoint afin de rabattre la nappe sous la cote 178.40 IGN 69. L’emprise totale du bouchon injecté dans l’enceinte des parois moulées est de 6816 m2. Les hypothèses sont ci-après : Les valeurs des charges permanentes sont définies par l’Eurocode 1 - Actions sur les structures, dans la Partie 1-1 : Actions générales - Poids volumique, poids propre et charges d’exploitation bâtiment. On retiendra entre autres les valeurs suivantes:

Réseaux suspendus : 20 kg/m²

Sprinkler : 20 kg/m²

Terre sur dalle de couverture – 1.50m d’ép. avec γ = 1.9 : 2850 kg/m² Les valeurs des charges d’exploitation sont définies par l’Eurocode 1 - Actions sur les structures, dans la Partie 1-1 : Actions générales - Poids volumique, poids propre et charges d’exploitation bâtiment. On retiendra entre autres les principales valeurs suivantes :

Parking - zones de circulation : 230 kg/m²

Locaux techniques : 500 kg/m²

Parc – surcharge sur dalle de couverture : 1000 kg/m² Le contrôle de l'étanchéité de l'ensemble du système sera réalisé après l'exécution complète de l'étanchéité périphérique, en vérifiant que la nappe soit bien rabaissée jusqu'au niveau prévu. En phase provisoire de travaux, le pompage temporaire devra être maintenu jusqu’à ce que la structure soit en mesure de reprendre les sous-pressions (vérifications vis-à-vis du soulèvement hydraulique global et Le rabattement de nappe en phase chantier sera effectué au moyen :

- de puits de pompage, descendus de 2 m sous le fond de fouille pour vider « la boite » des eaux con-tenues dans les alluvions. Le nombre de puits de pompage sera défini par l’entreprise de fondations spéciales

La coupe de principe – avec une hauteur libre sous plafond de 2.90 m au N-1 est la suivante :

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L’ensemble des puits (une dizaine) sera réparti de manière homogène sur l’emprise de la fouille. Les puits seront munis en tête d’un capot cadenassé empêchant toute infiltration depuis la surface. Ces fo-rages seront conçus conformément aux règles de l’art, en respectant la norme NF X10-999 « Réalisation, suivi et abandon d’ouvrages de captage ou de surveillance des eaux souterraines réalisés par forages » d’août 2014. Au fur et à mesure de l’avancement des terrassements, les têtes de puits seront recépées.

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Le débit de pompage est estimé à 86 m3/h, ceci en tenant compte d’un bouchon ayant une perméabilité égale à 5.10E-7 m/s (valeur supérieure à l’objectif visé). Une fois les pompages de rabattement définitivement terminés, ces forages seront rebouchés dans les règles de l’Art et conformément à l’arrêté du 11/09/2003 relatif à la rubrique 1.1.1.0 de la nomenclature eau, modifié par l’arrêté du 07/08/2006, ou conformément à la norme NF X10-999 « Forage d'eau et de géother-mie - réalisation, suivi et abandon d'ouvrages de captage ou de surveillance des eaux souterraines réalisés par forages ». Les travaux seront réalisés par une société spécialisée en rabattement de nappe. Le pompage sera tempo-raire (phase chantier uniquement), sa durée prévisionnelle maximale est de 8 mois (mi-février 2019 à la fin septembre 2019). Une fois les infrastructures terminées, le pompage sera arrêté et le niveau de la nappe remontera à son niveau initial. Le rabattement de nappe ne sera donc pas effectué durant la totalité de la durée du chantier. Les infrastructures seront étanches, ainsi, il n’y aura pas de pompage en phase définitive dans les aquifères. Dans le cadre des travaux, un suivi de la nappe est projeté. Le piézomètre sera situé à proximité directe du chantier, en amont de l’ouvrage enterré (se référer aux annexes 6.2 et 6.3).

4.2.4 - Description des travaux de gestion des eaux pluviales :

Il est prévu de gérer les eaux pluviales du parc à la parcelle, par infiltration. L’évacuation des eaux de surface des allées en béton est réalisée dans la mesure du possible dans les massifs de plantation et vers de légères noues enherbées. Des grilles avaloirs sont prévues pour évacuer l’eau en cas de fortes précipitations. Les volumes de rétention nécessaires au tamponnage des épisodes pluvieux de fortes intensité seront réalisés au moyen de puits d’infiltration et de SAUL (structures alvéolaires ultra-légères) enterrées en dehors de l'em-prise du parc de stationnement souterrain. Les conditions d’infiltration respecteront le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable et le règlement du SAGE (conditions résumées dans l’annexe 13 du PAGD). Les puits et SAUL d’infiltration seront équipés à l’amont de système de décantation avec une garde d’eau de 50 cm au minimum. La conception des puits d’infiltration respectera les règles de l’art, et en particulier les prescriptions techniques de l’Adopta. La conception des SAUL respectera les termes du guide technique « les SAUL pour la gestion de la gestion des eaux pluviales » édité en décembre 2011 par IFFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux) avec l'appui du CERTU (Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les constructions publiques).

Les modules élémentaires des SAUL seront de type 2 ou 4 tels que définis au paragraphe 2.5.3. de ce guide, à savoir des modules élémentaires équipés de drains de diffusion internes inspectables et hydrocurables, ou des modules élémentaires équipés de canaux de diffusion inspectables et hydrocurables. Les produits qui seront mis en place feront valoir un avis technique de la part du Groupe Spécialisé n° 17 du CSTB.

4.2.5 - Incidences sur le régime des eaux superficielles en phase chantier :

Le débit moyen interannuel de la Lauch serait donc de 2,07 m3/s, c'est-à-dire 7 452 m3/h. Le rejet temporaire envisagé dans ce cours d’eau est de 86 m3/h, ce qui correspond à moins de 1.2% du débit moyen interannuel.

4.2.6 - Incidences sur le régime des eaux superficielles en phase d’exploitation :

Le rabattement de nappe n’est que temporaire. Au terme des travaux d’infrastructure, le pompage et le rejet dans le cours d’eau seront arrêtés dans les règles de l’art. Aucun rejet dans le milieu superficiel n’est prévu en phase d’exploitation.

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4.2.7 - Incidences sur la qualité des eaux superficielles en phase chantier :

La pollution liée à l’implantation d’un tel aménagement est de deux types : - la pollution liée aux travaux. - la pollution chronique liée à la qualité des eaux souterraines pompées, Lors de la réalisation des forages, les mesures d’évitement suivantes seront prises pour prévenir les risques de pollution conformément aux règles de l’art et notamment : - éloignement des produits éventuellement polluants des forages ; - utilisation d’un matériel propre ; - évacuation des déblais de forage ; - stockage des produits de type hydrocarbures sur des aires étanches éloignées des forages ; - en cas d’utilisation d’un groupe électrogène, l’entreprise de forage prendra soin de protéger à l’aide d’une

bâche étanche l’aire d’alimentation en gasoil du groupe électrogène. L’eau pompée transitera avant rejet dans un bassin de décantation qui aura pour effet : - d’abaisser la teneur en MES éventuelle et les composés adsorbés sur les particules fines - d’aérer l’eau pompée et d’abaisser les composés volatils tels que les COHV. Les eaux rejetées dans la Lauch seront uniquement des eaux issues de la nappe phréatique. En régime établi de pompage, ces eaux sont généralement claires. Elles contiennent cependant des fines en suspension au démarrage du rabattement, dans la phase de développement des puits. Le bac de décantation sera dimensionné pour abattre les particules fines ayant un diamètre de 50 μm. La surface du bac de décantation sera de : 12 m² (S > Q x 100 / Vs) (d’après « L’eau et la route » volume 7 du SETRA) - Q = débit en m3/s (86 / 3600 = 0,024) ; - Vs = vitesse de sédimentation des particules les plus fines dont l’on veut décanter (0,2 cm/s pour des

particules à dominante minérale de diamètre 50 μm). Le taux d’abattement sera de l’ordre de 50 % pour les MES et la DCO. Ce taux d’abattement augmente à 70% pour les MES et 65% pour la DCO si la vitesse de sédimentation baisse à 0,1 cm/s avec un appareil de 24 m2, typiquement 12.00 x 2.00 m (rapport 6 entre la longueur et la largeur). Etant donné la place que né-cessite de tels équipements, il faudra se tourner vers une solution plus compacte de type décanteur dépol-lueur lamellaire. Pour exemple, on peut citer la gamme Utep du constructeur Saint-Dizier Environnement, fabriquée en acier revêtu et dimensionnée pour une charge hydraulique inférieure ou égale à 2 m/h (env 0.06 cm/s). Ce type d’équipement présente un meilleur rendement d’abattement des matières en suspension et des dimensions réduites (longueur de 4.00 m et diamètre de 2.20 m pour un appareil pouvant traiter un débit de 90 m3/h). L’arrêté du 9 août 2006 relatif aux niveaux à prendre en compte lors d'une analyse de rejets dans les eaux de surface (modifié par l’arrêté du 17 juillet 2014) précise les deux niveaux de référence R1 et R2. Le seuil du niveau R1 est de 9 kg/j pour les MES ; celui du niveau R2 est de 90 kg/j. Le volume journalier rejeté à la Lauch (estimé avec une marge confortable) est de 2064 m3/j. En tenant compte de débit journalier, le seuil du niveau R1 est atteint avec une concentration en MES de 4.4 mg/l, con-centration supérieure à ce qui est habituellement mesuré dans la nappe rhénane. Sur ce critère, l’eau de nappe qui sera pompée temporairement ne nécessite pas de traitement particulier. Une prise d’échantillon des eaux avant rejet sera effectuée pour valider le dimensionnement du dispositif de traitement.

4.2.8 - Incidences sur la qualité des eaux superficielles en phase d’exploitation :

La situation initiale comprend un parc de stationnement revêtu en enrobé et des abords imperméabilisés étendus sur plus de 1.2 ha, et drainés par le réseau public de type unitaire. Ces eaux de pluie sont ren-voyées, sans prétraitement, vers la STEP.

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Le projet intègre une gestion des eaux pluviales à la parcelle, par infiltration. Cette gestion couvre quasiment toute l’étendue de l’aménagement, à savoir 1.6 ha. Les eaux pluviales ne sont plus rejetées au réseau public d’assainissement, ce qui soulage le fonctionnement et du réseau public et de la station d’épuration. Rappe-lons la présence d’un déversoir d’orage vers la Lauch équipant le collecteur existant 1200 / 700 en béton tra-versant le bord Est du terrain. Le projet est donc bénéfique en cas d’épisodes pluvieux de forte intensité, puisqu’il ne renvoie plus d’eau vers le réseau public. En tenant compte d’une pluviométrie annuelle moyenne de 530 mm, et d’un coefficient d’apport de 0.8 appli-qué à la surface initiale revêtue en enrobé, nous obtenons un volume annuel équivalent de : V = 12000 m2 x 0.8 x 0.530 = 5088 m3 d’eau de pluie qui ne sont plus renvoyés vers la station d’épuration. Les incidences sont donc bénéfiques.

4.2.9 - Incidences sur les écoulements :

En assimilant le pompage au fond de l’enceinte à un pompage dans un puits, la zone d’emprunt correspond à la zone d’alimentation de l’ouvrage de captage, c'est-à-dire que les lignes d’écoulement de la nappe qui sont situées dans l’emprise de la zone d’emprunt seront toutes captées par le pompage. La zone d’emprunt peut être calculée pour les milieux homogènes et isotropes en appliquant des formules usuelles qui définissent les dimensions xo, l et L :

Avec : - L = largeur de la zone d’emprunt à l’amont éloigné - l = largeur au droit du pompage - Xo = distance (en mètres) entre le puits et le sommet parabolique de la ligne de partage des eaux - Q = le débit de pompage (ici 86 m3/h soit 0.024 m3/s) - T = la transmissivité de l’aquifère (ici 0.2 m2/s) - i = le gradient de la nappe (ici 0.2%) La pente de la nappe des alluvions est de 0,2 % (1 m pour 500 m, d’après la carte piézométrique de la nappe en situation de moyennes eaux de 2009 en libre consultation sur le site de l’Aprona). En tenant compte de la largeur effective de la zone de pompage, les résultats sont : - L = 160 m - l = 130 m (15 m transversalement à l’écoulement de part et d’autre de l’enceinte) - xo = 9.50 m L’influence du pompage est très modérée. Rappelons que l’eau pompée est restituée dans le cours d’eau en relation avec la nappe.

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4.2.10 - Incidences sur la piézométrie en phase d’exploitation :

En phase exploitation, bien que l’ensemble de l’ouvrage soit rendu étanche à l’eau souterraine, d’éventuelles infiltrations résiduelles à travers la paroi moulée peuvent subsister. Dans ce cas, un recueil et une évacua-tion de ces eaux d’infiltration sera réalisé. Il s’agit de débits extrêmement réduits qui ne sont pas suscep-tibles d’entrainer des impacts piézométriques sensibles aux alentours de l’ouvrage. Lorsqu’un ouvrage souterrain intercepte tout ou partie d’un aquifère, un relèvement de la nappe est observé en amont et un abaissement à l’aval. Cet effet barrage est maximal lorsqu’il est permanent. Il s’agit donc d’un phénomène qui est représentatif de l’effet du projet en phase d’exploitation. Les conséquences potentielles de l’effet barrage peuvent être de plusieurs ordres, à savoir : - inondation de sous-sols, de garages semi-enterrés ou de caves entrainées par le relèvement de la nappe

en amont de l’ouvrage ; - l’apparition potentielle de « désordres » sur le bâti par risque de tassement suite à une baisse de niveau

de la nappe. - la modification dans la propagation de panaches de pollution éventuellement présents dans les eaux sou-

terraines ; L’effet « barrage » dépend principalement des paramètres suivants : - de l’orientation de l’ouvrage souterrain par rapport au sens d’écoulement des nappes d’eau souterraines ;

l’effet barrage maximal est induit lorsque l’ouvrage souterrain est perpendiculaire au sens d’écoulement de la nappe interceptée ;

- du pourcentage d’occultation qui dépend de la proportion de l’ouvrage à pénétrer entièrement ou en partie une nappe et donc à occulter tout ou en partie la nappe d’eau souterraine: plus le pourcentage d’occulta-tion de la nappe est élevé, plus l’effet barrage est important ;

- des caractéristiques de la nappe d’eau souterraine concernée par cet effet (perméabilité, extension géo-graphique…).

L’effet peut être estimé de la façon suivante :

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Avec : - Δh = relèvement de nappe à l’amont et abaissement à l’aval, en mètres - i = gradient de la nappe en m/m - L = longueur de l’obstacle (ou encore longueur de coupure) à l’écoulement, en mètres - l = largeur de l’obstacle (ou encore de coupure) à l’écoulement en mètres - a = angle entre le sens de l’écoulement et la longueur de l’obstacle - b = angle entre le sens de l’écoulement et la largeur de l’obstacle La pente de la nappe des alluvions est de 0,2 % (1 m pour 500 m, d’après la carte piézométrique de la nappe en situation de moyennes eaux de 2009 en libre consultation sur le site de l’Aprona). L = 111.50 m ; l = 70.60 m ; i = 0.002 L’orientation du futur parking enterré est perpendiculaire au sens d’écoulement de la nappe. Lorsque l’ouvrage est perpendiculaire à l’écoulement, a = 90 et b = 0, ce qui est le cas de figure étudié.

L’effet barrage est alors estimé suivant la formule simplifiée : Δℎ = 𝑖 × 𝐿/2 La surélévation du niveau en amont de l’écoulement de 0,11 m au maximum, équivalent au rabattement en aval. Cette méthode permet de déterminer le relèvement de la nappe au point le plus sensible c’est-à-dire au centre de l’obstacle. Elle suppose que la nappe soit complètement occultée, pourtant dans notre cas, l’ouvrage enterré n’occulte qu’une hauteur de 18.30 m, soit moins de 25% de la nappe (épaisseur 74 m). La surélévation réelle (et le rabattement) sera vraisemblablement de l’ordre de 5 cm ; cette approche démontre que l’effet barrage est négligeable et n’a pas d’incidence sur les installations et habitations riveraines les plus proches, aussi bien pour le gymnase sur vide sanitaire directement en amont du projet que pour les maisons d’habitation situées rue de l’Est et directement à l’aval du projet (à l’aval au droit de la rampe d’accès au parking) avec des caves semi enterrées. La cote des plus hautes eaux est de 187.41 Ign 69, soit 3.10 m en dessous du trottoir rue de l’Est (cote 190.50 au droit de la maison n° 48).

4.3 - Compatibilité avec le SDAGE Rhin-Meuse et le SAGE Ill-Nappe-Rhin

Le S.D.A.G.E (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) est un instrument de gestion, instauré par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 (art.3), et qui constitue le document de planification de la ressource en eau à l’échelle du bassin. Il fixe les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau dans le bassin hydrographique et définit les objectifs de quantité et de qualité des eaux, ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre. Le SDAGE 2016-2021 est entré en vigueur le 1er janvier 2016. Il définit les objectifs et les grandes orientations pour une gestion équilibrée des ressources en eau. Les « Orientations fondamentales et dispositions » du SDAGE sont déclinées à travers six grands thèmes : - Eau et santé

- Eau et pollution

- Eau, nature et biodiversité

- Eau et rareté

- Eau et aménagement du territoire

- Eau et gouvernance

Le détail de ces orientations et l’adéquation avec le projet sont présentés par thématique dans le tableau suivant.

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Thèmes du SDAGE

Orientations Adéquation avec le projet

Thème 1 : eau et santé

Orientation T1 - O1 Assurer à la population, de façon continue, la distribution d’une eau potable de qualité

Non concerné

Orientation T1 - O2 Favoriser la baignade en toute sécurité sanitaire

Non concerné

Thème 2 : eau et pollution

Orientation T2 - O1 Réduire les pollutions responsables de la non atteinte du bon état des eaux

Le radier étanche de l'ouvrage souterrain empêche toute diffusion de polluants dans les eaux souterraines ; le projet améliore l'état initial de l'emprise concernée

Orientation T2 - O2 Connaître et réduire les émissions de substances toxiques

Non concerné

Orientation T2 - O3 Veiller à une bonne gestion des systèmes d’assainissement publics et des boues d’épuration

Non concerné

Orientation T2 - O4 Réduire la pollution par les nitrates et les produits phytopharmaceutiques d’origine agricole

Non concerné

Orientation T2 - O5 Réduire la pollution par les produits phytopharmaceutiques d’origine non agricole

Aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé lors de l’entretien des espaces verts.

Orientation T2 - 06 Réduire la pollution de la ressource en eau afin d’assurer à la population la distribution d’une eau de qualité

Le projet ne remet pas en cause la qualité des eaux prélevées pour la production et la distribution de l'eau potable

Orientation T2 - 07 Protéger le milieu marin en agissant à la source sur les eaux continentales

Non concerné

Thème 3 : eau, nature et biodiversité

Orientation T3 - O1 Appuyer la gestion des milieux aquatiques sur des connaissances solides, en particulier en ce qui concerne leurs fonctionnalités

Non concerné.

Orientation T3 - O2 Organiser la gestion des cours d’eau et des plans d’eau et y mettre en place des actions respectueuses de ces milieux, et en particulier de leurs fonctions

En phase travaux, le projet impactera le cours d’eau présent (rejet temporaire des eaux de nappe pompées). Des mesures sont prévues pour limiter ces impacts et ne pas dégrader la qualité des eaux du cours d’eau.

Orientation T3 - O3 Restaurer ou sauvegarder les fonctions naturelles des milieux aquatiques, et notamment la fonction d’auto-épuration.

Orientation T3 - O4 Arrêter la dégradation des écosystèmes aquatiques

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Orientation T3 - O5 Améliorer la gestion piscicole

Non concerné

Orientation T3 - O6 Renforcer l’information des acteurs locaux sur les fonctions des milieux aquatiques et les actions permettant de les optimiser

Non concerné

Orientation T3 - O7 Préserver les zones humides

Non concerné

Orientation T3 - O8 Respecter les bonnes pratiques en matière de gestion des milieux aquatiques

Aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé lors de l’entretien des espaces verts

Thème 4 : eau et rareté

Orientation T4 - O1 Prévenir les situations de surexploitation et de déséquilibre quantitatif de la ressource en eau

Le volume d’eau prélevé en nappe en phase travaux est intégralement restitué au milieu aquatique dans la Lauch en relation directe avec la nappe.

Orientation T4 - O2 Favoriser la surveillance de l’impact du climat sur les eaux

Non concerné

Thème 5 : eau et aménagement du territoire

Orientation T5A - O4 (modifiée, anciennement T5A – O3.1) (Objectif 4.1 du PGRI) Identifier et reconquérir les zones d’expansion de crues

Non concerné ; le projet n'est pas situation dans une zone d'expansion de crue

Orientation T5A – O5 (Objectif 4.2 du PGRI) Limiter le rejet des eaux pluviales dans les cours d’eau, encourager l’infiltration.

La gestion des eaux pluviales est réalisée par infiltration

Orientation T5A - O6 (modifiée, anciennement T5A – O3.3) (Objectif 4.3 du PGRI) Limiter l’accélération et l’augmentation du ruissellement sur les bassins versants ruraux et périurbains, par la préservation des zones humides et le développement d’infrastructures agro-écologiques

Le projet comprend la mise en place d'aménagements doux et une couverture végétale permettant de limiter et ralentir les ruissellements

Orientation T5A - O7 (modifiée, anciennement T5A – O3.4) (Objectif 4.4 du PGRI) Prévenir le risque de coulées d’eau boueuse

Non concerné

Orientation T5B – O1 Dans des situations de déséquilibre quantitatif sur les ressources ou les rejets en eau, limiter l’impact des urbanisations nouvelles et des projets nouveaux.

Le projet intègre techniques alternatives de gestion des eaux pluviales avec la mise en place de noues, de bassins d’infiltration enterrés, de puits d’infiltration

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Orientation T5B – O2 Préserver de toute urbanisation les parties de territoire à fort intérêt naturel.

Le terrain à l'état initial ne présente aucun intérêt naturel ; la couverture paysagère projetée améliore la situation

Orientation T5C - O1 (modifiée) L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être envisagée si la collecte et le traitement des eaux usées (assainissement collectif ou non collectif) qui en seraient issues ne peuvent pas être effectués dans des conditions conformes à la réglementation en vigueur et si l'urbanisation n'est pas accompagnée par la programmation des travaux et actions nécessaires à a réalisation ou à la mise en conformité des équipements de collecte et de traitement.

Non concerné ; le secteur déjà urbanisé est desservi par un réseau d'assainissement

Orientation T5C – O2 L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être envisagée si l’alimentation en eau potable de ce secteur ne peut pas être effectuée dans des conditions conformes à la réglementation en vigueur et si l'urbanisation n'est pas accompagnée par la programmation des travaux et actions nécessaires à la réalisation ou à la mise en conformité des équipements de distribution et de traitement.

Non concerné ; le secteur déjà urbanisé est desservi par un réseau d'alimentation en eau potable

Thème 6 : eau et gouvernance

Orientation T6 - O1 Anticiper en mettant en place une gestion des eaux gouvernée par une vision à long terme, accordant une importance égale aux différents piliers du développement durable, à savoir les aspects économiques, environnementaux et socioculturels

Non concerné.

Orientation T6 - O2 Aborder la gestion des eaux à l’échelle de la totalité du district hydrographique, ce qui suppose notamment de développer les collaborations transfrontalières et, de manière générale, de renforcer tous les types de solidarité entre l’amont et l’aval

Orientation T6 - O3 Renforcer la participation du public et de l’ensemble des acteurs intéressés pour les questions liées à l’eau et prendre en compte leurs intérêts équitablement

Orientation T6 - O4 Mieux connaître, pour mieux gérer

Orientation T6 - O5 Mettre en place une gouvernance adaptée aux enjeux de la Directive cadre sur l’Eau (DCE) et de la Directive inondation (DI

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Le projet est compatible avec les orientations fondamentales du SDAGE 2016-2021 des districts Rhin et Meuse. Si le SDAGE fixe pour chaque grand bassin hydrographique des orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de la ressource en eau, le SAGE, quant à lui s'applique à un niveau local. Le SAGE Ill-Nappe Rhin a été approuvé par arrêté préfectoral le 01 juin 2015 et définit des orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de la ressource en eau d’un point de vue local. Le tableau suivant présente ces orientations déclinées en 4 thématiques majeures et l’adéquation du projet avec celles-ci : Thématiques majeures du SAGE Adéquation avec le projet

Thématique 1 : la préservation de la nappe phréatique rhénane

En supprimant la circulation routière, et en créant un aménagement paysager, le projet contribue à la diminution d’émission de polluants susceptibles d’affecter les nappes phréatiques. De plus les eaux de ruissellements seront collectées et gérées par infiltration dans le strict respect des conditions d'infiltration dans le périmètre du SAGE (annexe 13 du SAGE). Aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé lors de l’entretien des espaces verts.

Thématique 2 : la restauration des écosystèmes aquatiques

Non concerné

Thématique 3 : la gestion des débits en période de crues et d’étiages

En phase travaux, le projet impactera le cours d’eau présent (rejet temporaire des eaux de nappe pompées). Le volume d’eau prélevé en nappe en phase travaux est intégralement restitué au milieu aquatique dans la Lauch en relation directe avec la nappe. Le projet ne comprend aucun prélèvement d'eau en phase d'exploitation. Le projet n'a donc pas d'incidence sur les débits.

Thématique 4 : la qualité des cours d’eau

Le projet intègre en amont du rejet dans la Lauch un traitement par décantation des eaux de nappe pompées durant la phase travaux ainsi qu'un suivi périodique de la qualité des eaux rejetées.

Le projet est compatible avec les orientations fondamentales du SAGE Ill-Nappe-Rhin.

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5 - PIECE N°5 : LES MOYENS DE SURVEILLANCE ET D’INTERVENTION EN CAS D’INCIDENT OU D’ACCIDENT

L’entreprise en charge des travaux désignera dans son Plan Assurance Qualité un responsable Qualité Sécurité Environnement. Il sera chargé en priorité de toutes les opérations de contrôle externe liées à la qualité, la sécurité et l’environnement, dont il collecte et interprète les résultats. En relation avec l’Ingénieur travaux, il a le pouvoir de demander, le cas échéant, des contrôles complémentaires ou supplémentaires. Il rend compte à l’ingénieur travaux des résultats des contrôles et transmet l’ensemble de ces données au Directeur de production. Les hydrocarbures, les huiles et les graisses utilisés sur le chantier seront stockés de façon à éviter tout risque de fuite susceptible d’atteindre les eaux souterraines. Les puits seront réalisés conformément à la norme française homologuée NF X 10-999 du 30 août 2014 et en respectant les prescriptions de l’arrêté du 11 septembre 2003. Compte tenu des caractéristiques du dispositif adopté, le projet est compatible avec les objectifs de gestion et de protection

5.1 - Moyens de surveillance et de protection

5.1.1 - Moyens de surveillance

Au niveau des forages, des analyses périodiques de l'eau ainsi que la vérification du rendement hydraulique des ouvrages seront réalisées une fois tous les mois de façon à vérifier les débits de pompage et la qualité des eaux prélevées. Autres moyens prévus :

- délimitation de la zone d’intervention et mise en place de clôture de protection autour du chantier ; - surveillance des abords de l’atelier de forage afin de détecter toute perte ou égoutture de produits

potentiellement polluants (hydrocarbures) ; - tenue d’un cahier de chantier par l’entreprise de fondation indiquant l’avancement du chantier et les

difficultés rencontrées. - Transfert de responsabilité entre l’entreprise de fondations et toute entreprise intervenant lors de la

réalisation des terrassements jusqu’à la mise en œuvre du dallage au minimum - Installation d’un piézomètre de surveillance en amont du parking enterré ; la tête de chaque ouvrage

sera constituée d’un tube métallique sortant de 0.5 m du sol fermé par un clapet cadenassé et sera cimentée par une margelle de 1 m de côté et 0.3 m de hauteur pour assurer la protection de l’ouvrage

5.1.2 - Moyens d’évaluation des prélèvements

Compteur : L’ouvrage de captage sera équipé d'un compteur volumétrique totalisateur infalsifiable (sans remise à zéro), afin de contrôler les quantités d'eaux souterraines prélevées. Le compteur sera régulièrement entretenu et contrôlé. Les volumes prélevés mensuellement seront notés, ainsi que tout incident survenu dans l'exploitation. Un entretien régulier des ouvrages et des installations de surface sera réalisé afin de garantir la protection de la ressource en eau souterraine et d’éviter tout gaspillage d’eau. Échantillonnage d’eau : Un robinet de prélèvement sera placé en tête du forage de captage afin de permettre la réalisation d’échantillons d'eau dans de bonnes conditions de représentativité.

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6 - PIECE N°6 : LES ELEMENTS GRAPHIQUES, PLANS OU CARTES UTILES A LA COMPRE-HENSION DES PIECES DU DOSSIER

Liste des pièces graphiques jointes en annexes :

- Annexe 6.1 : localisation du projet sur vue aérienne 1/1000 - Annexe 6.2 : plan de masse avec localisation du point de rejet 1/1000 - Annexe 6.3 : plan d’implantation des puits de pompage 1/500 - Annexe 6.4 : vue en plan niveau 0 1/500 - Annexe 6.5 : vue en plan niveau -1 du parking 1/500 - Annexe 6.6 : vue en plan niveau -3 du parking 1/500 - Annexe 6.7 : coupes 1/500 - Annexe 6.8 : ouvrage type de décantation en amont du rejet temporaire - Annexe 6.9 : état chimique de la Lauch mesuré à la station de Herrlisheim-Près-Colmar - Annexe 6.10 : note explicative relative à la gestion des eaux pluviales et ses annexes