CCTP PRO - Canoprof · titulaire du présent lot devra procéder au remblai contigu de la...

DEPARTEMENT DE LA REUNION

COMMUNE DE LA POSSESSION

Maître d'ouvrage : MINISTERE DE LA DEFENSE

RESIDENCE SAINTE THERESE

Construction de 3 villas à la possession

ARCHITECTE

MANDATAIRE STRUCTURE / VRD /

FLUIDES PAYSAGISTE

INGENIERIE & CONSEIL – STRUCTURE BOIS

CCTP PRO

LOT 01 – TERRASSEMENT/VRD

AFFAIRE n° 639 DATE PHASE ECHELLE INDICE

ETABLI PAR AUN Juillet 2018 PRO - -

Affaire : TROIS VILLAS LA POSSESSION 2/54 Phase: DCE Lot 01 – TERRASSEMENT/VRD Septembre 2018 Rédacteurs : AUN

SOMMAIRE

TITRE 1 GENERALITES ............................................................................................................................. 3

1.1 OBJET DU MARCHE .............................................................................................................................. 3 1.2 CONSISTANCE DES TRAVAUX ........................................................................................................... 3

TITRE 2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES ................................................................... 6

2.1 TRAVAUX PREPARATOIRES ............................................................................................................... 6 2.2 TERRASSEMENTS GENERAUX .......................................................................................................... 7 2.3 ASSAINISSEMENT EAUX PLUVIALES ................................................................................................. 9 2.4 ASSAINISSEMENT EAUX USEES ...................................................................................................... 14 2.5 ADDUCTION D’EAU POTABLE ........................................................................................................... 17 2.6 GENIE CIVIL RESEAUX SECS ............................................................................................................ 19 2.7 VOIRIE ET REVETEMENTS ................................................................................................................ 21 2.8 MAÇONNERIE ..................................................................................................................................... 22 2.9 CLOTURES, MOBILIER ....................................................................................................................... 23

TITRE 3 NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX ................................................................................ 27

3.1 GENERALITES ......................................................................................................................................... 27 3.2 CARACTERISTIQUES ET QUALITES DES MATERIAUX FOURNIS PAR L’ENTREPRISE ......................................... 28

TITRE 4 MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX ..................................................................................... 46

4.1 PROTECTION DU SITE ET DE L’ENVIRONNEMENT ........................................................................................ 46 4.2 NETTOYAGE DE L’EMPRISE ...................................................................................................................... 46 4.3 DEMOLITIONS ......................................................................................................................................... 46 4.4 TERRASSEMENTS .................................................................................................................................... 46 4.5 REPERES DE NIVELLEMENT, IMPLANTATION .............................................................................................. 48 4.6 CONTROLES DE MISE EN ŒUVRE .............................................................................................................. 48 4.7 COMPOSITION DES BETONS ..................................................................................................................... 48 4.8 RECEPTION DES FONDS DE FORME ........................................................................................................... 49 4.9 MISE EN ŒUVRE DE GRAVE NATURELLE .................................................................................................... 49 4.10 DEBLAIS ET REMBLAIS D’ASSAINISSEMENT ................................................................................................ 50 4.11 POSE DE CANALISATIONS ........................................................................................................................ 51 4.12 OUVRAGES ............................................................................................................................................. 51 4.13 FAÇONNAGE PARTICULIER ....................................................................................................................... 51 4.14 CHUTES ACCOMPAGNEES ........................................................................................................................ 51 4.15 ESSAIS, CONTROLES ............................................................................................................................... 52 4.16 FOURREAUX DE TRAVERSEES .................................................................................................................. 53 4.17 TRANCHEES COMMUNES ......................................................................................................................... 53


Titre 1 GENERALITES

1.1 OBJET DU MARCHE Le présent document spécifie les clauses techniques générales et particulières relatives aux travaux du lot VRD, dans le cadre de la construction de deux villas T4 et une villa T3 pour le compte du ministère de la Défense, sur la commune de la Possession.

1.2 CONSISTANCE DES TRAVAUX Les travaux concernent :

Travaux préparatoires, Terrassements généraux, Assainissement eaux pluviales, Assainissement eaux usées, Adduction d’eau potable, Génie civil réseaux secs, Eclairage extérieur, Voirie et revêtements, Maçonnerie et murets, Clôture et mobilier urbain,

Les travaux comprennent toutes les démolitions, réfections, transports, réalisations et créations, fournitures et mises en œuvre des matériaux, matériels et personnels nécessaires à la complète réalisation des VRD du lot intéressé tels que définis dans le présent dossier.

1.2.1 Limites de prestations

1.2.1.1 Travaux préparatoires

De manière générale, les travaux seront limités au périmètre d’opération défini sur le plan de travaux préparatoires du présent lot. Toutefois, dans le cas d’éventuels travaux localisés sur les domaines public ou privé avoisinant la zone de définition des travaux, l’entreprise titulaire du présent lot devra prévoir la signalisation temporaire y/c alternat de circulation et mise en place des demandes du gestionnaire de la voie. Le nettoyage de la voirie publique est également à la charge du présent lot.

1.2.1.1.1 Installation de chantier

L’entreprise VRD devra ses propres installations avant démarrage du lot GO. Les installations seront au lot GO qui a à sa charge des installations dès le démarrage des travaux de bâtiments. NB : La signalisation temporaire nécessaire à l’extérieur de l’emprise du chantier est à la charge exclusive de l’entreprise titulaire du présent lot.

1.2.1.2 Terrassements

1.2.1.2.1 Terrassements pour voirie

L'emprise à terrasser correspond à celle de l’ensemble de la parcelle inscrite dans le périmètre de l’opération. Ces travaux comprendront le terrassement des plateformes des parkings, rampes, zones piétonnes et espaces verts avant constitution des chaussées et régalage de terre végétale.

1.2.1.2.2 Terrassements pour bâtiment et plateformes techniques

L’entreprise procédera au terrassement des fouilles de bâtiment et des plateformes techniques conformément au plan de fondation du lot GO après validation par le lot GO. Cette emprise prend en compte une surlargeur périphérique de 0.50 m minimum par rapport au nu extérieur des murs des futurs bâtiments et plateformes techniques, pour réalisation des travaux G.O.


Après réalisation des fondations, des murs en élévations par le lot G.O., l’Entrepreneur titulaire du présent lot devra procéder au remblai contigu de la périphérie du bâtiment par couches d’épaisseur limitée à 30 cm et soigneusement compacté.

1.2.1.3 Tranchées de réseaux

L’entreprise devra l’ouverture de l’ensemble de tranchées nécessaires à la pose de ses réseaux. Elle devra également l’ouverture de l’ensemble des tranchées pour les lots électricités et plomberie dès lors qu’elles se situent hors de l’emprise des bâtiments.

1.2.1.4 Assainissement eaux pluviales

Les limites avec les lots bâtiments seront matérialisées par les regards de pied de chute en façades des bâtiments. L’entreprise aura à se charge le raccordement des réseaux mis en attentes par les autres lots sur ses regards. Les réseaux existants seront dégagés soigneusement et les raccordements s'effectueront sur des puisards à la charge du présent lot et en trop plein sur le réseau public pour la voirie. L’entreprise doit l’ensemble des essais.

1.2.1.5 Assainissement eaux usées

L’entreprise devra le raccordement sur le réseau existant conformément au plan des réseaux humides. Les limites avec les lots bâtiments seront matérialisées par les regards de raccordement. L’entreprise aura à se charge le raccordement des réseaux mis en attentes par les autres lots sur ses regards. Le percement et le ragréage des regards est à la charge du présent lot et les tranchées jusqu’aux bâtiments. L’entreprise doit l’ensemble des essais.

1.2.1.6 Adduction d’eau potable

Les limites avec les lots bâtiments seront matérialisées par les coffrets de compteur dans le muret technique. L’entreprise devra les tranchées entre les coffrets et les bâtiments Les réseaux existants seront dégagés soigneusement et le raccordement s'effectuera sur le réseau public conformément aux prescriptions du concessionnaire. L’entreprise doit l’ensemble des essais.

1.2.1.7 Génie civil réseaux secs

Les fourreaux de traversée protègeront les réseaux et branchement situés sous chaussée. Les extrémités des fourreaux seront repérées sur le site par piquet bois, de façon à faciliter leur récupération ultérieure, et/ou amenés jusqu’aux chambres de tirage. Les réseaux et branchements projetés se raccorderont :

Réseau de télécommunication : sur les chambres de tirage existantes Le présent lot doit le percement et la reprise des ouvrages de raccordements. Il doit également tous les aiguillages des fourreaux posés. L’entreprise devra les tranchées entre les coffrets et les bâtiments

1.2.1.8 Voirie

Les travaux de voirie devront prendre en compte les surlargeurs de constitution des couches de forme à l'aplomb des bordures. Les rechargements auront pour assise les fonds de forme provenant des démolitions. Ces travaux concernent les fonds de forme des chaussées, parking, trottoirs, zones piétonnes et rampes.

1.2.1.9 Maçonnerie et clôtures

Le présent lot devra la réalisation de la totalité des murets et clôtures prévus dans le cadre de l’opération. L’entrepreneur doit également la réalisation des notes de calcul.


Les poteaux de clôtures seront scellés dans murets ou massifs et seront raccordés aux clôtures existantes. L’entreprise doit les murets techniques et les encastrements dans murets existants.


Titre 2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

2.1 TRAVAUX PREPARATOIRES

2.1.1 Installation de chantier / Balisage / Signalisation de chantier / Etudes d’exécution / Constat d’huissier élargi/Mission G3 l’état des lieux par huissier élargi aux avoisinants publics

L’aménagement des pistes provisoires d’accès et de circulation sur le chantier compris entretien, maintenance et remise en état des terrains en fin de chantier, la remise en état des propriétés privées ou publiques, empruntées ou traversées par les réseaux ou endommagées directement et indirectement par l'exécution des travaux, les installations de chantier propres à l’entreprise, conformes à la réglementation en vigueur, nécessaires à la bonne exécution et à la sécurité du chantier, leur déplacement si nécessaire et le repli en fin de chantier, l’ensemble des opérations topographiques nécessaires à l'implantation et au piquetage de tous les ouvrages du présent lot. La signalisation et le balisage réglementaire des travaux VRD sur l’emprise du chantier et hors chantier sur le domaine public ou privé, conformément aux recommandations du gestionnaire de voirie et du coordinateur S.P.S., les sujétions de réalisation des travaux par demi-chaussée, la mise en place d’une circulation en alternat par installation et maintenance de feux tricolores ou alternats manuels suivant recommandations des services de la voirie, quelle que soient leur durée, la fourniture, la confection, la mise en place et le repliement de l'affichage réglementaire (Arrêté de voirie), l'entretien permanent de la signalisation, le gardiennage et le repli général en fin de travaux. La réalisation des plans de voirie, réseaux secs et humides, sur la base des plans établis par le Maître d’Œuvre dans le cadre du dossier de consultation, toutes les notes, détails, croquis et coupes nécessaires à la définition et à la justification de l’ensemble des ouvrages à réaliser dans le cadre du présent lot, l’assistance d’un géotechnicien dans le cadre d’une mission G3 d’EXE complète, la fourniture et la transmission en 5 exemplaires du dossier de plans d’exécution visé par le Maître d’œuvre et Bon pour exécution, ainsi que les fichiers informatiques correspondants, la fourniture et la transmission en 5 exemplaires du dossier de recollement visé par le Maître d’œuvre, ainsi que les fichiers informatiques correspondants.

2.1.2 Préparation du terrain, nettoyage, démolitions, débroussaillage, abattage et dessouchage des arbres

Les travaux s’appliquent au forfait et comprennent : l’arrachage des végétaux existants sur la totalité de l’emprise des travaux : racines,

taillis, haies, broussailles, arbustes et arbres et leur dessouchage, quel que soit leur diamètre,

L’enlèvement des blocs, la découpe soignée des revêtements existants en limite d’emprise des travaux, quelle

que soit l’épaisseur, l’enlèvement des matériaux de surface, déchets (y/c DIB), encombrants et autres

objets stockés sur l’emprise, leur tri sur place (location de bennes si nécessaire) et l’évacuation en décharge agréée selon la réglementation en vigueur,

la démolition du dallage d’une ancienne villa, la dépose des barrières existantes, les démolitions des murs et murets non conservés, le chargement, le transport et la mise en décharge agréée et définitive des matériaux,

déchets végétaux et produits extraits ou démolis, le réglage sommaire de la surface après extraction des matériaux.

L’entreprise devra également la recherche des réseaux existants, qui comprend:

Le piquetage et le repérage des réseaux existants, les terrassements à la main ou aux engins (marteau-piqueur, BRH…) pour la

recherche de réseaux de toutes natures, comprenant des fouilles de 1 mètre carré et sur une profondeur de 2 mètres maximum,


toutes les opérations de démolitions éventuelles de murets, chaussée, bande de roulement, caniveaux ou rigoles, trottoirs goudronnés ou bétonnés ainsi que le remblaiement de la fouille et la remise en état des lieux à l’identique,

le relevé topographique des constats de réseaux découverts et leur rattachement en X,Y, et Z dans le système de coordonnées du plan projet,

la remise au Maître d’œuvre et en 1 exemplaire du plan de levé réalisé.

NB : Le titulaire se devra d’avoir chiffré ce poste à l’issue d’une visite sur site.

2.2 TERRASSEMENTS GENERAUX

2.2.1 Décapage de terre végétale

Les travaux s’appliquent au mètre carré et concernent le décapage des terrains. Ils comprennent :

le décapage proprement dit sur une épaisseur moyenne de 30 cm, quelle que soit la pente du terrain naturel et les moyens mis en œuvre,

le chargement, le transport des terres végétales et leur mise en dépôt provisoire ou définitif sur le site pour les terres à réutiliser ou à modeler,

le chargement et l’évacuation des terres végétales excédentaires, leur mise en dépôt définitif quelle que soit la distance.

2.2.2 Terrassement en déblais pour mise à niveau des fonds de forme de plateformes de bâtiment et espaces extérieurs

Les travaux seront rémunérés au mètre cube et comprennent : l’implantation des piquetages généraux et complémentaires, la réalisation de terrassements à ciel ouvert pour encoffrement de voirie et

plateformes bâtiments exécutées mécaniquement, quels que soient le type et la nature du terrain rencontré,

la réalisation des terrassements de purges pour les plates-formes bâtiments, seront à -1.20 m moyen du niveau fini des villas ;

NB les côtes seront à faire valider au lot GO avant exécution. y compris le dégagement de 0.50 m minimum au nu des fondations, le tri éventuel pour les déblais rocheux (les blocs rocheux de plus de 50 cm de

diamètre seront prohibés et mis à la décharge), le chargement des terres pour mise en dépôt provisoire ou définitif sur le chantier, la mise en dépôt provisoire des terres pour réutilisation ultérieure, les dressements des surfaces et des fonds de forme ainsi que leur compactage, Le réglage des fonds de plateformes avec une tolérance de + ou – 3 cm, Le réglage des pentes des talus définitifs à 3 de base pour 2 de hauteur, L’encaissement de chaussées de 30 cm de surlargeur en rive, Les éventuelles purges et évacuations des matériaux étrangers, Les mises à niveau de regards et ouvrages d’assainissement inclus le changement

des cadres et plaques d’égout, le changement en série lourde des cadres et tampons si nécessaire,

Les planches d’essais de compactage en présence du laboratoire de l’entreprise, Les PV de réceptions à réaliser contradictoirement avec le maître d’œuvre. Toutes sujétions et conséquences résultant de la présence d’eau souterraine ou de

drainage. Les remblais seront mis de côté pour les remblais sous dalle par l’entreprise de GO. NB : Le niveau fini des plateformes bâtiments seront soumis à la validation G3 et G4 et sont à prendre en compte au regard de l’étude géotechnique.


2.2.3 Terrassement en remblais pour mise à niveau des fonds de forme de plateformes de bâtiment et espaces extérieurs

2.2.3.1 Remblais provenant des déblais

Les travaux sont rémunérés au mètre cube et comprennent :

l’implantation des piquetages généraux et complémentaires

La reprise des matériaux des lieux de stockage et leur déchargement aux lieux d’emploi,

Le chargement, le transport et le régalage au lieu d’emploi (les blocs rocheux de plus de 50 cm de diamètre seront prohibés et mis à la décharge), le compactage des terres mises en œuvre par couches successives ne dépassant pas 0,20 m d’épaisseur après compactage et poursuivi jusqu’à l’obtention pour chaque couche d’une densité sèche au moins égale à 95 % de la densité maximale PROCTOR MODIFIE,

les dressements des surfaces et des fonds de forme, ainsi que leur compactage,

Le réglage des remblais avec une tolérance de + ou – 3 cm,

Le réglage des pentes des talus à 3 de base pour 2 de hauteur,

L’encaissement de chaussées de 0,30 m de sur largeur en rive,

Les éventuelles purges et évacuations des matériaux étrangers,

Les mises à niveau de regards et ouvrages d’assainissement inclus le changement des cadres et plaques d’égout, le changement en série lourde des cadres et tampons si nécessaire,

Les planches d’essais de compactage en présence du laboratoire de l’entreprise,

Les PV de réceptions à réaliser contradictoirement avec le maître d’œuvre. Toutes sujétions et conséquences résultant de la présence d’eau souterraine ou de drainage. Localisation : en périphérie du bâtiment et sous espaces verts

2.2.4 Evacuation des déblais excédentaires


La reprise des matériaux sur les lieux de stockage du chantier et leur chargement,

Le transport et l’évacuation des déblais excédentaires en décharge agréée par le maître d’œuvre, quelle que soit la distance.

2.2.5 Modelage du terrain

Les travaux sont rémunérés au mètre carré et comprennent :

le réglage fin des terres autour des ouvrages,

le dressement des talus aux pentes définitives,

Le décapage des zones à rectifier en altimétrie,

l’évacuation en décharge agréée des éléments gros et détritus divers,

toutes sujétions de mise en œuvre. Localisation : pour l’ensemble des talus et espaces verts NB : Le modelage du terrain pour les espaces verts de la Villa A est en tranche conditionnelle

2.2.6 Réglage et compactage des fonds de forme de plateformes et voiries

Les travaux sont rémunérés au mètre carré et comprennent :

l’évacuation en décharge agréée des éléments gros et détritus divers,

Le réglage et modelage fin des plateformes de voiries et bâtiments,

L'apport de matériaux fins si nécessaire,

Le compactage soigné des fonds de formes et plateforme, notamment après la pose des réseaux,


La réalisation des essais de plaques, et devra avoir comme résultat EV2/EV1<1.5 pour les plateformes de chaussées et bâtiment

Les planches d’essais de compactage en présence du laboratoire de l’entreprise. Les valeurs d’essais devront atteindre en tout point sur la couche de forme voirie K>50 MPa/m et K>50MPa/m sur plateforme bâtiment

Si l’entrepreneur n’arrive pas à ses résultats, il devra la purge des fonds de forme, la fourniture et la mise en place de matériaux d’apport 0/100 en substitution si nécessaire,

toutes sujétions de mise en œuvre. Une mission type G3 est à prendre par le présent lot (BET sous-traitant sera soumis à approbation de la MOE et MOA). Objectif : PF2 Localisation : toutes les plateformes de parkings, voirie, bâtiments

NB : Le réglage et compactage des fonds de forme des plateforme de voirie et bâtiment de la Villa A est en tranche conditionnelle

2.3 ASSAINISSEMENT EAUX PLUVIALES NB : Le réseau d’assainissement EP de la Villa A est en tranche conditionnelle

2.3.1 Fouilles en tranchée


toutes fournitures et main-d’œuvre ;

l’implantation, le piquetage et la matérialisation des profils ;

la démolition éventuelle de la chaussée, quelle que soit l’épaisseur, y compris découpage préalable de caniveaux ou rigoles, de trottoirs goudronnés ou bétonnés, avec mise de côté des matériaux réutilisables ;

le chargement et l’évacuation en dépôt définitif de l’entreprise des matériaux non réutilisables ;

l’extraction aux engins mécaniques ;

l’extraction manuelle des déblais aux abords des canalisations ou conduites existantes ;

la mise en dépôt provisoire des matériaux réutilisables (sur avis du M.O.) en remblaiement des fouilles et l’évacuation au lieu de dépôt définitif de l’entreprise des éléments impropres ou matériaux excédentaires ;

toutes sujétions pour sur profondeur supérieure à 1,30 m, blindage, boisage et étaiement éventuels ;

toutes sujétions et dispositions en cas de venues d’eau permanentes ou de rabattement de nappes ;

les épuisements ou détournements des eaux souterraines et pluviales quels que soient les débits et les moyens utilisés ;

le réglage du fond de fouilles jusqu’à l’obtention des côtes et pentes voulues moins 10 cm pour lit de pose ;

le compactage du fond de fouilles.

Il rémunère également les opérations suivantes pour le remblaiement des fouilles, conformément au CCTP :

la réalisation de l’aire de stockage provisoire des déblais réutilisables en remblais et tous les frais et sujétions liés à cette aire ;

la reprise des déblais après tri des matériaux réutilisables sis en dépôt provisoire ;


la fourniture et mise en œuvre de GNT 0/80 et 0/315 jusqu’au niveau des fonds de forme pour les tranchées sous chaussée selon les épaisseurs et objectif de densification fixés au CCTP ;

le transport à pied d’œuvre des déblais triés, quelle que soit la distance de transport, ou la fourniture de matériaux d’emprunt y compris transport ;

la mise en œuvre et le compactage des remblais par couches successives ;

l’arrosage éventuel y compris la fourniture et le transport de l’eau ;

l’évacuation au lieu de dépôt définitif des matériaux excédentaires ;

la réalisation d’un bicouche sur les tranchées situées sur une zone circulée ;

la réfection de voirie à l’identique que l’existant ;

le cylindrage et le compactage des remblais à 95 % de l’OPM ;

les essais et contrôles des compacités ;

toutes sujétions inhérentes à ces travaux.

Les fouilles pour regard et mise à niveau ne sont pas incluses au présent prix et rémunérées aux prix correspondant à la fourniture et pose des ouvrages.

Les parois seront réglées à 2 horizontal et 5 vertical pour H > 1,30 m, et verticalement pour H ≤ 1,30 m. Toute dégradation sur canalisations existantes lors des fouilles sera à la charge de l’entrepreneur. Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.3.2 Conduite PVC CR8 en tranchée ouverte

Les travaux sont rémunérés au mètre linéaire et comprennent :

les identifications, repérage et implantation des canalisations ;

le lit de pose en sable sur 0,10 m d’épaisseur ;

la fourniture et pose de canalisations type assainissement PVC CR8, inclus les joints, les découpes, les raccordements et le calage ;

l’enrobage en sable (granulométrie 0/6) des canalisations jusqu’à 0,20 m au-dessus de la génératrice supérieure ;

toutes sujétions pour adaptations des longueurs préfabriquées ;

toutes sujétions de raccordement sur réseau en fonctionnement ;

toutes sujétions de nettoyage dynamique et curage hydraulique ; Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.3.3 Regard de visite et regard à grille

Les travaux sont rémunérés à l’unité et comprennent :

l’identification, repérage et implantation de l’ouvrage ;

la fiche de procédure d’exécution ;

les terrassements quels que soient le type et la nature du terrain rencontré, y compris les surprofondeurs ;

la démolition des ouvrages existants non conservés, rencontrés en fond de fouille et l’évacuation des matériaux de fouilles sur le lieu de dépôt définitif ;

la fabrication et mise en œuvre d’un béton de propreté BCS 250 sur 10 cm d’épaisseur ;

la cunette préfabriquée ou maçonnée en place ;

la construction du regard en béton ou la fourniture et la pose en éléments préfabriqués maçonnés ou de regard en PVC 1.50x1.50 ou 1.00 x 1.00 m ou 0,80 x 0,80 m ou 0.60 x 0.60 ;

la mise en œuvre de joints souples et de manchons courts ;

la protection contre les eaux de toutes natures ;


épuisement ou détournement des eaux souterraines ou pluviales ;

les accessoires pour chutes accompagnées ;

les enduits intérieurs ;

les accessoires intérieurs réglementaires tels qu’échelons, crosse… ;

la protection et couverture provisoire de la tête du regard lors des travaux, avant mise à niveau définitive ;

les opérations d’épuisement ou de détournement des eaux souterraines ou pluviales ;

le réglage et la mise à niveau définitive du tampon et de son cadre ;

l’évacuation des terres en décharge agréée ;

les raccordements de toutes canalisations inclus la destruction partielle des piédroits ;

les surprofondeurs ;

toutes sujétions inhérentes à ces travaux. Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.3.4 Dispositifs de fermeture

Les ouvrages de visites seront fermés par des dispositifs adaptés à leur situation et répondant à la norme EN124. Tampon fonte :

Ouvrages sous chaussées : Tampon fonte D400 ouverture minimale Ø60 non ventilé type TBRE des établissements NORINCO ou similaire Ouvrages sous trottoirs, circulations piétonnes et zones de circulation véhicules légers occasionnelle : Tampon fonte C250 ouverture minimale Ø60 non ventilé type SP antiglissant des établissements NORINCO ou similaire Ouvrages sous espaces verts, hors circulation véhicules Tampon fonte B125 ouverture minimale Ø60 non ventilé de chez NORINCO ou similaire Pieds de chute sous voirie légère ou espaces verts : Tampon fonte C250 rond à cadre carré de dimension 500 x 500 mm Grilles fonte: Grilles plates ou concaves en fonte C250 de dimension 700 x700 mm Les travaux comprennent la fourniture et pose de la couverture, y compris toutes sujétions de scellement du cadre sur le regard. Les grilles des regards EP auront des trous et fentes d’ouverture maximale de 2cm, respectant les normes d’accessibilité PMR.

2.3.5 Regard de pied de chute




les terrassements quels que soient le type et la nature du terrain rencontré ;

l’évacuation des matériaux excédentaires en décharge agréée ;



la construction du regard en béton ou la fourniture et la pose en éléments préfabriqués maçonnés du regard 40 x 40 de profondeur inférieure à 1,50 m ;







la fourniture et la mise en place de la couverture en fonte ou grille fonte, lorsqu’elles seront situées dans les cheminements PMR, elles auront des trous et fentes d’ouverture maximale de 2cm, respectant les normes d’accessibilité PMR ;




2.3.6 Puisard

Les dimensions pressenties sont les suivantes : - Hauteur d’eau dans le puisard 2 m ; - Dimension 1.20 m de diamètre perforé ;

Caractéristiques principales : - Grille plate de 0.8x0.8m ; - Géotextile anticontaminant sur les parois et en fond de fouilles ; - Pierre de drainage 20/80 (Indice de vide 40% en fond sur 0.4m de hauteur.

Un regard de décantation amont sera a prévoir avec une hauteur de décantation de 0.50 m minimum. La sortie du regard sera équipée d’un coude plongeant. Le chiffrage de ces éléments sont à faire au regard de l’étude géotechnique. NB : L’entreprise devra dans le cadre de sa mission G3, confirmer les hypothèses de la G2 AVP (y/c tests de perméabilité complémentaires) et fournir la note de calcul des puisards. Les travaux comprennent notamment :


La fourniture de la note de calcul concernant la vérification du dimensionnement ;




la fourniture et la pose d’éléments de regard béton Ø1200 préfabriqués perforé ou non ;

La fourniture et la pose d’un géotextile anti-contaminant ;

La mise en œuvre de GNT 20/80 ;








La fourniture et la pose d’une grille fonte C 250 de dimension 800x800 mm ;

le réglage et la mise à niveau définitive de la grille et de son cadre ;


les raccordements de toutes canalisations ;




2.3.7 Caniveau à grille

Les travaux sont rémunérés au mètre linéaire et concernent la fourniture et la pose de caniveaux préfabriqués ou coulés en place, avec grille en fonte. Ils seront de type :

- caniveau 1250mm de large avec grille conforme aux normes relatives à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite

Les travaux comprennent :

l'exécution des terrassements nécessaires (reprise de couche de forme notamment, etc.) pour la confection de l'assise et la mise à la cote de celle-ci, le chargement, le transport et la mise en œuvre éventuelle des matériaux d'apport pour réaliser cette assise, la mise en dépôt définitif des déblais excédentaires ;

le réglage du fond de fouille ;

la fourniture, la mise en œuvre et le réglage d'un lit de pose en béton B16 de 0,10 m d'épaisseur minimum ;

le coffrage, le ferraillage et le bétonnage des caniveaux en béton B25, y compris réalisation des feuillures pour scellement des grilles ;

OU

la fourniture, la mise en place et l’assemblage des éléments de caniveaux préfabriqués, y compris le remplissage de la fouille en béton B20 autour des caniveaux jusqu'au niveau de la chassée prévue ;

la fourniture, le transport et la mise en œuvre de la grille en fonte ou acier galvanisé posée sur cornière en acier galvanisé ainsi que les éléments de clavetage entre les grilles ;

la fourniture et la mise en œuvre du joint étanche entre les éléments préfabriqués ;

le nettoyage de l'ouvrage avant mise en place définitive de l'élément de fermeture du caniveau ;

toutes les sujétions de raccordement aux ouvrages d'extrémité et notamment aux ouvrages d'évacuation ;

toutes les sujétions de nettoyage des abords. Les ouvrages seront fermés par des dispositifs adaptés à leur situation et répondant à la norme EN124 et les normes PMR, soit des fentes et trous < à 2cm. Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides, à l’entrée de la villa A.

2.3.8 Raccordement sur ouvrage hydraulique existant


l’identification, le repérage et l’implantation de l’ouvrage de raccordement ;

les terrassements quels que soient le type et la nature du terrain rencontré, y compris les surprofondeurs

la découpe soignée, la démolition et l’évacuation en décharge agréée des revêtements existants jusqu’à l’exutoire, quels que soit leur nature et leur épaisseur ;

Le percement du regard existant y/c le maintien des écoulements ;

l’évacuation des terres à la décharge ;


l’étanchéité du raccordement ;

la réalisation d’un bicouche provisoire sur les tranchées et fouilles situées sur zone circulée ;

la remise en état y compris la réfection définitive de la voie circulée sur tranchée de raccordement et aux abords de l’ouvrage.

Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.


2.3.9 Hydrocurage et contrôle

Les travaux sont rémunérés au forfait et comprennent :

L’hydrocurage général de tous les réseaux.

la vérification de la qualité et la conformité du matériel indiqué,

le contrôle par visite caméra,

la remise du rapport en 3 exemplaires

2.4 ASSAINISSEMENT EAUX USEES NB : Le réseau d’assainissement EU de la Villa A est en tranche conditionnelle – Le dévoiement de réseau EU dans l’emprise de la parcelle de la villa A reste en Tranche ferme

2.4.1 Fouilles en tranchées




la démolition éventuelle de la chaussée, quelle que soit l’épaisseur, y compris découpage préalable de caniveaux ou rigoles, de trottoirs goudronnés ou bétonnés, avec mise de côté des matériaux réutilisables ;




la mise en dépôt provisoire des matériaux réutilisables (sur avis du M.O.) en remblaiement des fouilles et l’évacuation au lieu de dépôt définitif de l’entreprise des éléments impropres ou matériaux excédentaires ;

toutes sujétions pour sur profondeur supérieure à 1,30 m, blindage, boisage et étaiement éventuels ;


les épuisements ou détournements des eaux souterraines et pluviales quels que soient les débits et les moyens utilisés ;


le compactage du fond de fouilles. Il rémunère également les opérations suivantes pour le remblaiement des fouilles, conformément au CCTP :

la réalisation de l’aire de stockage provisoire des déblais réutilisables en remblais et tous les frais et sujétions liés à cette aire ;

la reprise des déblais après tri des matériaux réutilisables sis en dépôt provisoire ;

la fourniture et mise en œuvre de GNT 0/80 et 0/315 jusqu’au niveau des fonds de forme pour les tranchées sous chaussée selon les épaisseurs et objectif de densification fixés au CCTP ;

le transport à pied d’œuvre des déblais triés, quelle que soit la distance de transport, ou la fourniture de matériaux d’emprunt y compris transport ;

la mise en œuvre et le compactage des remblais par couches successives ;

l’arrosage éventuel y compris la fourniture et le transport de l’eau ;

l’évacuation au lieu de dépôt définitif des matériaux excédentaires ;

la réalisation d’un bicouche sur les tranchées situées sur une zone circulée ;

le cylindrage et le compactage des remblais à 95 % de l’OPM ;

les essais et contrôles des compacités ;



Les fouilles pour regard et mise à niveau ne sont pas incluses au présent prix et rémunérées aux prix correspondant à la fourniture et pose des ouvrages. Les parois seront réglées à 2 horizontal et 5 vertical pour H > 1,30 m, et verticalement pour H ≤ 1,30 m. Toute dégradation sur canalisations existantes lors des fouilles sera à la charge de l’entrepreneur. Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.4.2 Conduite PVC CR8 en tranchée ouverte

L'entrepreneur doit la fourniture et l'amenée à pied d'œuvre des canalisations d'assainissement. Le fond de fouille de la tranchée sera réglé, compacté et expurgé de tout élément saillant. Un lit de pose de 0,10 cm de sable sera mis en œuvre, permettant un calage précis des canalisations en altimétrie. Les canalisations seront alors posées, les joints et raccords confectionnés. Il sera alors procédé à un premier essai d'étanchéité. Si l'essai est positif, l'entreprise pourra alors procéder au remblaiement des tranchées, en commençant par le sable d'enrobage jusqu'à 0,20m au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation. Les essais définitifs (essais caméra et essais sous pression) seront réalisés après les travaux de voirie (structure des voiries ou terrassements définitifs sous espaces verts). Les modalités des essais sont précisées au chapitre V du CCTP. Les diamètres des canalisations sont indiqués au plan d'assainissement. Les travaux sont rémunérés au mètre linéaire et comprennent :

l’identification, repérage et implantation des canalisations ;

le lit de pose en sable sur 0,10 m d’épaisseur ;

la fourniture et pose de canalisations type assainissement PVC CR8, inclus les joints, les découpes, les raccordements et le calage ;

l’enrobage en sable (granulométrie 0/6) des canalisations jusqu’à 0,20 m au-dessus de la génératrice supérieure ;

toutes sujétions pour adaptations des longueurs préfabriquées ;

toutes sujétions de raccordement sur réseau en fonctionnement ;

toutes sujétions de nettoyage dynamique et curage hydraulique ; Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.4.3 Regard de visite




l'implantation et le piquetage des ouvrages ;





la construction du regard en béton ou la fourniture et la pose en éléments préfabriqués maçonnés ou de regard en PVC 1.00 x 1.00 m ;




les accessoires pour chutes accompagnées ;











2.4.4 Dispositifs de fermeture

Les ouvrages de visites seront fermés par des dispositifs adaptés à leur situation et répondant à la norme EN124.

2.4.5 Tampon fonte :

Ouvrages sous chaussées : Tampon fonte D400 ouverture minimale Ø60 non ventilé type TBRE des établissements NORINCO ou similaire Ouvrages sous trottoirs, circulations piétonnes et zones de circulation véhicules légers occasionnelle : Tampon fonte C250 ouverture minimale Ø60 non ventilé type SP antiglissant des établissements NORINCO ou similaire Ouvrages sous espaces verts, hors circulation véhicules Tampon fonte B125 ouverture minimale Ø60 de chez NORINCO ou similaire Les travaux comprennent la fourniture et pose de la couverture, y compris toutes sujétions de scellement du cadre sur le regard.

2.4.6 Regard de branchement 50x50 cm


les identifications, repérage et implantation de l’ouvrage ;


les terrassements quels que soient le type et la nature du terrain rencontré ;

l’évacuation des matériaux excédentaires en décharge agréée ;



la construction du regard en béton ou la fourniture et la pose en éléments préfabriqués maçonnés du regard 50 x 50 de profondeur inférieure à 1,50 m ;



la reprise des réseaux EU et le raccordement au regard y compris fourniture de coude et scellement au mortier ;




la fourniture et la mise en place de la couverture en fonte ;




Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides


2.4.7 Raccordement sur ouvrage hydraulique existant


l’identification, le repérage et l’implantation de l’ouvrage de raccordement ;

les terrassements quels que soient le type et la nature du terrain rencontré, y compris les surprofondeurs

la découpe soignée, la démolition et l’évacuation en décharge agréée des revêtements existants jusqu’à l’exutoire, quels que soit leur nature et leur épaisseur ;

Le percement du regard existant y/c le maintien des écoulements ;

l’évacuation des terres à la décharge ;


l’étanchéité du raccordement ;

la réalisation d’un bicouche provisoire sur les tranchées et fouilles situées sur zone circulée ;

la remise en état y compris la réfection définitive de la voie circulée sur tranchée de raccordement et aux abords de l’ouvrage.

NB : Le raccordement devra se faire conformément aux prescriptions du concessionnaire. Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.4.8 Essais et contrôle


L’hydrocurage général des réseaux

la vérification de l’étanchéité du réseau et des regards ainsi que les caractéristiques des ouvrages sont conformes aux pièces contractuelles et à la règlementation en vigueur.


le contrôle par visite caméra,


2.5 ADDUCTION D’EAU POTABLE


Pour autant que faire ce peut, les canalisations AEP sont prévues en tranchées communes avec les réseaux d'assainissement. Tranchée particulière pour adduction d’eaux potable Les conduites d’eau potable auront une charge de 1.00 m, les parois des fouilles seront réglées verticalement. Les fouilles pour chambres à vanne ou regard compteur et mise à niveau ne sont pas inclus au présent prix et rémunérées aux prix correspondant à la fourniture et pose. Les travaux comprennent :



la démolition éventuelle de la chaussée, quelle que soit l’épaisseur, y compris découpage préalable de trottoirs goudronnés ou bétonnés, avec mise de côté des matériaux réutilisables ;




la mise en dépôt provisoire des matériaux réutilisables (sur avis du M.O.) en remblaiement des fouilles et l’évacuation au lieu de dépôt définitif de l’entreprise des éléments impropres ;



les épuisements ou détournements des eaux souterraines et pluviales, quels que soient les débits et les moyens utilisés ;


le compactage du fond de fouilles. Le prix rémunère également les opérations suivantes pour le remblaiement des fouilles, conformément au CCTP :

la réalisation de l’aire de stockage provisoire des déblais réutilisables en remblais et tous les frais et sujétions liés à cette aire

la reprise des déblais après tri des matériaux réutilisables sis en dépôt provisoire,

la fourniture et mise en œuvre de GNT 0/80 et 0/31.5 jusqu’au niveau des fonds de forme pour les tranchées sous chaussée selon les épaisseurs et objectif de densification fixés au CCTP,

le transport à pied d’œuvre des déblais triés, quelle que soit la distance de transport, ou la fourniture de matériaux d’emprunt y compris transport

la mise en œuvre et le compactage des remblais par couches successives

l’arrosage éventuel y compris la fourniture et le transport de l’eau

l’évacuation au lieu de dépôt définitif des matériaux excédentaires

la réalisation d’un bicouche sur les tranchées situées sur une zone circulée,

le cylindrage et le compactage des remblais à 95 % de l’OPM

les essais et contrôles des compacités

toutes sujétions inhérentes à ces travaux. Toute dégradation sur canalisations existantes lors des fouilles sera à la charge de l’entrepreneur. Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.5.2 Conduite en tranchée ouverte

Les canalisations seront en PEHD pour des diamètres nominaux DN ≤ 90 mm et en fonte ductile 2 GS pour des diamètres > 90 mm. Dans le cadre de son marché, l'entrepreneur exécutera les prestations suivantes :

La fourniture et l'amenée à pied d'œuvre des canalisations, y compris les pièces de raccordement et accessoires ;

La mise en place, l'assemblage et les raccordements des canalisations ; La coupe des tuyaux ; La fourniture et mise en place de béton de calage et de butées ; Les calages tant altimétriques que planimétriques ; Les essais et épreuves définies au CCTP.

Localisation : telle que portée au plan de réseaux humides.

2.5.3 Robinet vanne

Les canalisations principales sont équipées de vannes permettant d'isoler une partie du réseau sans interrompre la totalité de la distribution. Ces vannes sont indiquées au plan, mais sont généralement implantées à chaque raccordement entre deux canalisations et devant chaque pénétration dans les bâtiments. Les vannes de coupures des branchements individuels sont prévues dans la prestation du branchement. Les vannes principales seront de type vanne à opercule OCA de chez Bayard ou similaire. L'entrepreneur réalisera :


La fourniture et l'amenée à pied d'œuvre des vannes, bouches à clef et tubes allonge DN 63 mm ou DN 75 mm,

Le massif en béton, La coupe des tuyaux, La mise en place, l'assemblage et les raccordements des robinets vannes, La peinture et le goudronnage.

Localisation : à chaque raccordement entre deux canalisations, telle que portée au plan de réseaux humides.

2.5.4 Coffret de branchement particulier

L’opération est raccordée au réseau public. Le compteur sera posé par l’entreprise, dans un coffret approprié aux besoins en équipement de l’opération.

Les dimensions du coffret devront permettre l’installation d’un compteur et des descriptifs associés, tel que manchon, bride, boite à boues, vanne…

Les travaux du regard comprennent :

La fourniture, la pose et l’encastrement du coffret compteur, de type SEIFEL AR1 HE ou similaire, y compris toutes sujétions ;

La remise en état du mur en entourage du coffret, réfection à l’identique y compris toutes sujétions de fournitures (réappareillage du mur, reprise au mortier, application d’un enduit et d’une peinture, etc.)

Et toutes les sujétions nécessaires à la réalisation de l’ouvrage.

2.5.5 Raccordement sur réseau en service

Le réseau A.E.P projeté mis en œuvre dans le cadre de notre opération se raccordera sur le réseau existant d’eau potable situé sous domaine public. Le titulaire doit l’ensemble des démarches auprès du concessionnaire (validation de plans, chambres…) ainsi que l’ensemble des travaux de raccordement conformément aux prescriptions du concessionnaire ou exécuté par le concessionnaire a sa charge.

2.5.6 Essais et contrôle


La désinfection

Les analyses

Les essais de pression



NB : Ils devront être réalisés en concertation avec le concessionnaire et selon ses prescriptions.

2.6 GENIE CIVIL RESEAUX SECS NB : Les fouilles en tranchée et les fourreaux pour l’éclairage extérieur de la Villa A est en tranche conditionnelle


L'entrepreneur réalisera toutes les fouilles nécessaires au passage des réseaux de moyenne tension, basse tension, alimentation électriques de portails et portillons, éclairage et France Télécom.

Les fouilles auront les caractéristiques suivantes :

Le fond de fouille sera arasé à 0,10 m au-dessous de la conduite.

La charge sur les réseaux est de 0,60 m sous trottoir et 0,80 m sous chaussée.

Les parois des fouilles seront réglées verticalement.


La largeur sera égale à 0,60 m.

L'entrepreneur réalisera :

le piquetage de ses ouvrages.

La mise en dépôt définitif des matériaux non réutilisables

L'extraction aux engins mécaniques

L'extraction manuelle aux abords des ouvrages existants

La mise en dépôt provisoire des matériaux réutilisables en remblaiement des fouilles et l'évacuation au lieu de dépôt de l'entreprise des éléments impropre

Le blindage, boisage et étaiement éventuel

Les épuisements ou détournement des eaux souterraines et pluviales quels que soient les débits et les moyens nécessaires

Le réglage du fond de fouille jusqu'à l'obtention de la cote et pente voulue moins 10 cm pour le lit de pose

Le compactage du fond de fouille

Le tri des matériaux réutilisables

L'enrobage des canalisations en sable

Le remblaiement des fouilles et le compactage par couches successives

L'arrosage éventuel y compris la fourniture et le transport de l'eau

L'évacuation au lieu de dépôt définitif des matériaux excédentaires

Les essais sur les matériaux - le compactage,

Toutes sujétions inhérentes à ces travaux.

Localisation : Pour les réseaux de télécommunications, Basse tension et courants extérieurs.

2.6.2 Fourniture et pose de fourreaux

Fourreaux pour éclairage, basse tension et courants extérieurs : Les prestations comprennent la fourniture et la pose de fourreaux pour éclairage sous voiries, notamment :

L'implantation et le piquetage La fourniture et la mise en œuvre d’un lit de pose de sable en fond de fouille sur une

épaisseur de 10cm, La fourniture, le transport et la pose de fourreaux (TPC 160, 40 ou 63), La fourniture et la mise en place de l'aiguille de tirage, selon diamètre, L'obturation des extrémités du fourreau, Le béton d’enrobage à l’arrivée dans les chambres Le raccordement aux chambres de tirage, y compris calfeutrage, La fourniture et la pose du grillage avertisseur de couleur rouge.

Localisation : telle que portée au plan des réseaux secs.

Fourreaux pour réseau de télécommunication Le génie civil du réseau téléphonique est prévu depuis la chambre existante. L'entrepreneur aura donc à sa charge :

L'implantation et le piquetage des fourreaux La fourniture, le transport et la pose des fourreaux (PVC 42/50) La mise en place des peignes et des masques Le béton d'enrobage à l'arrivée dans les chambres Le raccordement aux chambres de tirage, y compris calfeutrage La fourniture et pose de grillage avertisseur Le bouchage des réseaux L’aiguillage à 100%

Les essais seront menés selon les directives des représentants de France Télécom, et donneront lieu à un procès-verbal à remettre au Maître d'œuvre.


Localisation : telle que portée au plan de réseaux secs.

2.6.3 Chambres de tirages

Les chambres seront soit préfabriquées et respectant les normes NF, soit coulées en place. L'entrepreneur aura à sa charge :

Les fouilles nécessaires à la mise en place des chambres L1T, 50x50cm, Le béton de propreté La mise en place des chambres préfabriquées Le coffrage, ferraillage et coulage du béton Le scellement des cadres La fourniture et la mise en place des tampons adaptés à la localisation de la chambre

(classe C250 kN sous espaces verts et D400 kN sous voirie).

Localisation : telles que portées au plan de réseaux secs.

2.6.4 Borne pavillonnaire

L'entrepreneur aura donc à sa charge : La borne pavillonnaire qui sera :

- en polyester armé fibre de verre - insensible à la corrosion - esthétique et s’intègre parfaitement dans l’environnement - de dimensions ht=460mm, l=260mm, ép=118mm

Localisation : telles que portées au plan de réseaux secs.

2.6.5 Raccordement sur réseau existant

L'entreprise doit le raccordement des fourreaux de télécommunication sur chambre de tirage existante y compris toutes sujétions de raccordement et conformément aux prescriptions du concessionnaire (masques, aiguillage, percement…)

2.7 VOIRIE ET REVETEMENTS NB : Le stationnement et l’allée béton de la Villa A est en tranche conditionnelle

2.7.1 Graves pour constitution de voirie

Les travaux comprennent : Toutes fournitures et main d’œuvre pour graves 0/80 épaisseur 20 cm pour les

chaussées, parking en couche de forme, Toutes fournitures et main d’œuvre pour grave 0/31,5 épaisseur 20 cm pour les

chaussées, parking et 20 cm sous les allées piétonnes en structure. Toutes sujétions d’exploitation des lieux d’emprunts laissées à l’initiative de

l’entreprise l’extraction des matériaux Les opérations de tri, de criblage et de concassage nécessaire à l’obtention du

fuseau granulométrique Le chargement, le transport et le déchargement au lieu d’emploi quelle que soit la

distance les essais laboratoire à la charge de l’entreprise le réglage et compactage par couches nécessaires jusqu’à obtention de la portance

fixée au CCTP la fourniture, le transport de l’eau et l’arrosage la réalisation des planches d’essai de compactage les sujétions de mise en œuvre en épaulement le piquetage des profils avant levé Toutes sujétions liées à la présence des réseaux La rédaction des PV de réception de nivellement des plateformes avant contrôle M.O


Toutes sujétions et notamment la protection de la plate-forme contre les eaux de ruissellement.

2.7.2 Revêtement en béton balayé

L'entrepreneur aura à sa charge: L'implantation des cheminements et voirie La préparation des supports La fourniture, le transport et la mise en œuvre de béton armé dosé à 350 kg de CPJ 45

épaisseur 12 cm pour trottoir et 20 cm pour voirie circulée La confection des joints, sciés ou réservés lors du coulage 2 cm tous les 2 m, remplis de

mortiers moyens tirés au fer La réalisation de la finition par balayage transversal soigné ou bouchardage Les sujétions de finition. Localisation : tels que portés au plan de revêtement.

2.7.3 Revêtement en Bicouche

L'entrepreneur aura à sa charge: L'implantation des cheminements et voirie La préparation des supports La fourniture, le transport et la mise en œuvre des matériaux la mise en œuvre mécanique au finisher ou manuelle, selon les surfaces à traiter ; les essais en laboratoire ; le cylindrage ; Les sujétions de finition. Le revêtement en bicouche sera réalisé comme suit : 1ère couche :1,5 kg d'émulsion et 10 l de gravillon 6,3/10 par mètre carré de chaussée 2ème couche :1,2 kg d'émulsion et 8 l de gravillon 4/6,3 par mètre carré de chaussée L'émulsion utilisée devra être une émulsion à 60 % de bitume pur 40/50 La réalisation de revêtement bicouche, comprenant les opérations de : - Répandage du liant - Gravillonnage - Cylindrage Le bicouche devra être conforme aux prescriptions du fascicule 26 du C.P.C.

2.8 MAÇONNERIE

2.8.1 Maçonnerie de moellons pour murs de soutènement et murets


l’implantation préalable

les fouilles nécessaires à l’ouvrage y compris la surlargeur pour semelles et un débord de 0,10 mètres de chaque côté

l’évacuation des terres excédentaires

l’arrosage et l’humidification des moellons avant mise en œuvre

la mise en œuvre d’un béton de fondation dosé à 250 kg de ciment de classe CPJ CEM II 32,5 par mètre cube en fond de fouille de l’ouvrage sur une épaisseur minimale de 10 cm, variable suivant la hauteur du mur à déterminer par l’entreprise lors de l’établissement des plans EXE

la fourniture et la pose des galets éclatés scellés au mortier de ciment dosé à 500 kg de CPJ CEM II 32,5/m3

le nettoyage après séchage, la reprise des joints et des parements, toutes sujétions d’arase et de finition


la fourniture et pose de fourreaux pour passages de fluides de toutes natures

La réalisation d’une rehausse de 50cm minimum ;

La réalisation de réservations pour supports de clôtures le cas échéant

la réalisation des arases au mortier ou préfabriquées

toutes sujétions de mise en œuvre, finitions et raccordement aux ouvrages existants.

Pour les murs de soutènement, l’entreprise prévoira :

la fourniture de la note de calcul

la fourniture et mise en place des barbacanes, espacées tous les 1.00 m et positionnées en quinconces

la réalisation d’un remblai drainant entouré d’un géotextile en amont du mur, avec drain de récupération en pied raccordé au réseau EP.

L’entrepreneur aura l’obligation de réutiliser en priorité les blocs rocheux issus des terrassements du site. NB : la mission G3 de l’entreprise devra valider les fonds de fouilles et fournir les notes de calcul de dimensionnement des ouvrages. Localisation : telle que portée sur le plan de revêtements. Muret moellons pour encastrement des coffrets: Il s’agira de réaliser un muret pour encastrer les coffrets BT, FT, AEP et BAL. Les coffrets devront être encastrés sur l’ensemble des faces à l’exception de la face avant. La couverture des coffrets en moellon ne pourra se reposer sur les coffrets. Une poutre en béton devra être réalisée si nécessaire. Finition :

- Arase béton ; - Joint lissés.

2.8.2 Enrochement lié et libre

Il s’agira de réaliser des enrochements lié ou libre pour soutenir des talus à pente variable. Les travaux comprennent :

l’implantation préalable

la note de calcul et la validation du fond de forme par la mission G3 entreprise y compris la pente du talus

les fouilles nécessaires à l’ouvrage y compris la surlargeur

l’évacuation des terres excédentaires

l’arrosage et l’humidification des moellons avant mise en œuvre Soit :

la mise en œuvre d’un béton de fondation dosé à 250 kg de ciment de classe CPJ CEM II 32,5 par mètre cube en fond de fouille de l’ouvrage sur une épaisseur minimale de 10 cm, variable suivant la hauteur du mur à déterminer par l’entreprise lors de l’établissement des plans EXE

la fourniture et la pose des galets éclatés scellés au mortier de ciment dosé à 500 kg de CPJ CEM II 32,5/m3

la fourniture et mise en place des barbacanes, espacées tous les 1.00 m et positionnées en quinconces

le nettoyage après séchage, la reprise des joints et des parements, toutes sujétions d’arase et de finition

toutes sujétions de mise en œuvre, finitions et raccordement aux ouvrages existants. Soit :

la fourniture et la pose de galets en habillage d’un talus stable.


toutes sujétions de mise en œuvre, finitions et raccordement aux ouvrages existants. L’entrepreneur aura l’obligation de réutiliser en priorité les blocs rocheux issus des terrassements du site. La taille minimum des moellons sera soumise à visa et fera l’objet d’une note de calcul NB : la mission G3 de l’entreprise devra valider les fonds de fouilles des murs de soutènement ainsi que les hypothèses de dimensionnement. Localisation : telle que portée sur le plan de revêtements / nivellement.

2.9 CLOTURES, MOBILIER

2.9.1 Clôture rigide

Cette prestation sera exécutée selon repérage préalable sur site et accord du Maître d’œuvre, conformément aux plans de revêtement / nivellement.

Clôture urbaine - ht = 1.80m et 1.20m Les travaux comprennent notamment : l’implantation, la fourniture et pose de poteaux plastifiés, l’écartement entre poteaux étant dimensionné

suivant la largeur des panneaux, soit le scellement dans mur moellons, soit la réalisation des massifs d’ancrage et le scellement dans les massifs d’ancrage, la fourniture à pied d’œuvre des panneaux de clôture et leur fixation, les sujétions pour raccordement aux ouvrages existants (clôtures, portails, murs, etc.) Les clôtures à installer seront de type clôture urbaine renforcée en panneaux rigides, hauteur 2.00 m et 1.20m coloris au choix du Maître d’Œuvre, soumise à l’agrément de l’architecte. Cette clôture sera positionnée sur massifs en béton coulés en pleine terre ou sur mur moellons existant ou sur muret agglos et moellons créés. Localisation : tels que portés au plan de revêtement.1.80m pour les clôtures qui font office de Garde corps et 1.20m sur les murets de 60cm

2.9.2 Clôture double torsion

Cette prestation sera exécutée selon repérage préalable sur site et accord du Maître d’œuvre, conformément aux plans de revêtement / nivellement.

Clôture double torsion - ht = 1.80m Les travaux comprennent notamment : l’implantation, la fourniture et pose de poteaux plastifiés la réalisation des massifs d’ancrage et le scellement dans les massifs d’ancrage, la fourniture à pied d’œuvre de clôture et leur fixation, les sujétions pour raccordement aux ouvrages existants (clôtures, portails, murs, etc.) Les clôtures à installer seront de type clôture double torsion, hauteur 1.80m, coloris au choix du Maître d’Œuvre, soumise à l’agrément de l’architecte. Cette clôture sera positionnée sur massifs en béton coulés en pleine terre.. Localisation : tels que portés au plan de revêtement, entre les jardins privatifs

2.9.3 Fourniture et pose de portail double vantaux ouverture manuelle ouverture 4 m, Hauteur 2.00 m

Les travaux comprennent : Les fouilles nécessaires aux fondations


Les massifs de fondations des supports Fourniture et pose des poteaux Fourniture et pose du portail barreaudé L= 4.00, ht : 2.00 m Le cadre de tube carré galvanisé à chaud 60x 60 avec renforts verticaux La fourniture de 3 jeux de clés, RAL au choix du M.O et architecte Localisation : Telle que portée sur le plan de revêtements Entrées de parcelle des Villas NB : Le portail de la Villa A est en tranche conditionnelle

2.9.4 Fourniture et pose de portail double vantaux automatique ouverture 4 m, Hauteur 2.00 m

Les travaux comprennent : Les fouilles nécessaires aux fondations Les massifs de fondations des supports Fourniture et pose des poteaux Fourniture et pose du portail barreaudé L= 4.00, ht : 2.00 m Le cadre de tube carré galvanisé à chaud 60x 60 avec renforts verticaux La fourniture de 3 jeux de clés, RAL au choix du M.O et architecte Motorisation : La motorisation devra être réalisée conformément à la Directive Machines 98/37/CE et les normes EN 13241-1, EN 12453, EN 12445 et EN 12635. Guidage des vantaux par système automatisé de type motoréducteur enterré et armoires de commande testés selon les normes EN12453 – EN 12445, totalement escamotable, « pratiquement invisible ».

Motorisation composée de :

o 1 motoréducteur irréversible enterré avec encodeur, en basse tension (de type 24 V DC) par vantail jusqu’à 3,5m, garantissant le fonctionnement même dans des conditions d’utilisation très exigeantes ;

o caisses de fondation des motoréducteurs en acier inoxydable AISI 304, avec levier de transmission à chaîne avec butée vantail en ouverture réglable ;

o dispositif de déblocage avec clé personnalisée et cylindre EURO-DIN ; o Colonnette pour photocellules sans fil, ht = 50cm ; o Clignotants de signalisation extérieure et intérieure ; o Antenne ; o Emetteur individuel : exemplaires y compris piles à confirmer par le

MOA; o Batterie de secours en cas de coupure de courant.

- Détection automatique d’obstacle par circuit électronique particulier de veille au fonctionnement correct des vantaux, avec arrêt instantané du moteur ou inversion du mouvement en cas de contact avec d’éventuels obstacles ;

- Verrouillage du portail, une fois fermé, pour résister aux tentatives d'ouverture forcée ;

Le système sera commandé par horloge couplée à un interrupteur crépusculaire de sorte que le portail reste ouvert le jour et passe en fonctionnement à la tombée du jour ; et


inversement à l’aube. Localisation : A l’entrée de la voie d’accès à la Villa B et parkings

2.9.5 Fourniture et pose de portillon ouverture manuelle ouverture 1.20 m hauteur 2.00 m

Les travaux comprennent : La fourniture, transport et pose du portillon en acier galvanisé type AXOR de chez

DIRICKX, ht : 2.00m, largeur de passage 1.20m Les fouilles nécessaires aux fondations La réalisation des massifs de fondations L’installation du portillon : piliers 60x60, barreaux verticaux entraxe 110 mm (25x25x1,5) Articulation, un ferme-porte sur pivot de sol La finition galvanisation avec + plastification (RAL au choix du M.O. et architecte) Et toutes sujétions inhérentes à ces travaux. Localisation : Telle que portée sur le plan de revêtements NB : Le portillon côté rue existante de la Villa A est en tranche conditionnelle

2.9.6 Boite aux lettres

Les boîtes aux lettres à installer devront être titulaires de la marque « NF Boîtes aux lettres », ou à défaut avoir fait l’objet d’une demande de la marque en cours d’instruction. Les boîtes aux lettres devront toujours justifier les classes suivantes : Résistance à l’effraction : classe E ; Résistance au vandalisme : classe V3 (résistance maximale) ; Résistance à la corrosion ; Boîtes extérieures : classe C (résistance maximale) Localisation : Telle que portée sur le plan masse NB : La boite aux lettres de la Villa A est en tranche conditionnelle


Titre 3 NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX

3.1 Généralités

3.1.1 Pays d’origine des matériaux – Matériels et fournitures - Normes techniques

Sous réserve des dispositions résultant des traités et accords internationaux, tous matériaux, matériels (engins, machines, appareils, outillages et fournitures) nécessaires à l’exécution des travaux faisant l’objet du présent marché devront être obligatoirement d’origine européenne (C.E.E.) et conformes aux dispositions du cahier des clauses techniques générales (C.C.T.G.). Toutefois, les liants hydrocarbonés, les liants hydrauliques, les aciers et les carburants pourront être d’origine étrangère. Le soumissionnaire devra joindre à sa soumission une liste du matériel en sa possession qu’il compte utiliser ou du matériel qu’il compte acquérir pour la réalisation du marché en précisant les caractéristiques, marque, origine et date d’acquisition éventuellement. En cas d’acquisition de matériel, celui-ci sera d’origine de la C.E.E. Si toutefois l’entrepreneur estime indispensable d’acheter du matériel d’origine et de provenance des pays tiers, il justifiera sa préférence par une note que le maître d’œuvre appréciera. Les achats de carburants, lubrifiants et liants hydrocarbonés, ainsi que tous les matériaux nécessaires à l’exécution du marché seront réputés fait localement et subiront, en conséquence, la fiscalité de droit en vigueur dans le Département de la Réunion sans restriction ni réserve. Tout changement dans l’origine des matériels, matériaux et fournitures doit être préalablement autorisé par le maître d’œuvre L’entrepreneur indiquera les origines, normes et qualités des matériaux et fournitures qu’il se propose d’utiliser et qui devront être conformes à celles prises en compte dans l’élaboration de sa proposition et de ses calculs. Les qualités, les caractéristiques, les types, dimensions et masses, les procédés de fabrication, les modalités d’essais, de marquages, de contrôle et de réception des matériaux et produits préfabriqués seront conformes aux normes françaises, homologuées, enregistrées ou expérimentales. L’entrepreneur pourra, notamment pour des motifs de progrès techniques, demander au maître d’œuvre l’autorisation de déroger aux normes. Les stipulations du Fascicule 65 A sont applicables, y compris en ce qui concerne les fournitures non visées par le Fascicule 65 A.

3.1.2 Provenance des matériaux

Les matériaux destinés à la réalisation des travaux en tout état de cause provenir d’établissements agréés. Les provenances des matériaux qui ne sont pas expressément définies devront être soumises à l’agrément du maître d’œuvre en temps voulu pour respecter le délai d’exécution contractuel et ce, au maximum, dans un délai de QUINZE (15) jours à compter de la réception de l’ordre de service prescrivant de commencer les travaux.

3.1.3. Modalités d’agrément des matériaux Les éléments à soumettre à l’agrément du maître d’œuvre en exécution des clauses du marché doivent être fournis par l’entrepreneur en temps voulu pour ne pas retarder la préparation du chantier et l’exécution des fournitures ou travaux. Le maître d’œuvre se réserve un délai de HUIT (8) jours pour donner sa décision, ce délai courant à partir de la date à laquelle auront été fournis tous échantillons de fabrication et tous renseignements propres à justifier les propositions de l’entrepreneur. Le maître d’œuvre conservera un échantillon conforme au modèle agréé et pourra exiger la remise de plusieurs échantillons en vue d’essais, la fourniture de tous les échantillons est à la charge de l’entrepreneur.


L’entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment la provenance des matériaux au moyen de factures, bon de pesée.

3.1.4. Modalités de réception Avant leur emploi, tous les matériaux seront présentés sur le chantier ou en usine, à la vérification ou à l’acceptation provisoire du maître d’œuvre. Les matériaux soumis à essais ne peuvent être utilisés que si les résultats des essais ont permis de les accepter. L’entrepreneur devra donc prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’un large laps de temps suffisant à la durée des essais soit compris entre l’approvisionnement d’un matériau et sa mise en œuvre. La mention de chaque réception sur le chantier sera faite séance tenante par le représentant du maître d’œuvre sur le journal de chantier et contresigné par l’entrepreneur. Il en sera de même pour les refus éventuels de matériaux. Toute réclamation individuelle de l’entrepreneur, quant à un refus de matériaux, devra être présentée par écrit au maître d’œuvre dans le délai de TROIS (3) jours suivant la mention sur le journal de chantier.

3.2 Caractéristiques et qualités des matériaux fournis par l’entreprise

3.2.1. Terrassements généraux

3.2.1.1 Caractéristiques et qualité des matériaux de déblais

Les renseignements concernant les différentes natures des sols types rencontrés en déblais lors des reconnaissances géotechniques ont été présentés à titre indicatif dans le sous-dossier II du dossier d’appel d’offres. Il appartient à l’entrepreneur de compléter des renseignements par des sondages et analyses complémentaires réalisés à ses frais. La classification des sols fait référence au guide des terrassements routiers (G.T.R.).

3.2.1.2 Conditions d’utilisation des sols de déblais en remblais

Les possibilités de réemplois des matériaux issus des déblais sont définies en fonction de leur état (sec, moyen, humide). Les conditions d’utilisation des sols se feront par référence aux dispositions prévues dans le G.T.R. à partir des renseignements et études complémentaires réalisées par l’entrepreneur sur ces sols, comme indiqué au II.5.2. Ces modalités seront proposées par l’Entrepreneur à l’agrément du Maître d’Œuvre. Le projet du plan de mouvement des terres établi par l’entrepreneur en s’aidant du tableau des cubatures donné à titre indicatif au dossier d’appel d’offres doit tenir compte : 1. des provenances et des conditions d’utilisation des matériaux (articles précédents du

chapitre II du CCTP). 2. des contraintes d’exécution définies au chapitre III du CCTP. Il appartiendra notamment à l’entrepreneur de bien coordonner le mouvement des terres, le planning d’exécution et les différentes phases prévues dans le déroulement de son propre chantier et des travaux réalisés par ailleurs (notamment les travaux d’EDF et France Télécom). 3. des communications à travers le site des travaux (usage des voies publiques) et des

conditions de circulation de chantier sur plate-forme et sur pistes. 4. des profils en travers types définis aux plans contractuels. L’entrepreneur a en particulier obligation de respecter les différents dispositifs de construction des remblais (préchargements éventuels, etc.) et d’employer certains types de matériaux pour des usages bien définis, assise de remblai, arase de remblai, talus de remblai, remblai de substitution etc… en fonction de leur classification. 5. des conditions climatiques, certains déblais de la route pouvant être constitués de

matériaux sensibles à l’eau.


3.2.1.3 Utilisation de déblais en remblais

Selon les conditions géotechniques et météorologiques au moment de l’exécution, et sous réserve de l’accord préalable du maître d’œuvre, les matériaux extraits des zones de déblai pourront être utilisés pour la réalisation partielle ou complète de remblais. Le matériau utilisé devra respecter les spécifications suivantes : tamisat en poids au tamis de 80 microns inférieur à 15 % ; absence de vase et matières organiques ; pour la partie inférieure du remblai (jusqu’à - 2 m de l’arase) élimination de tous les

éléments dont la taille est égale ou supérieure à 300 mm (1) ; pour la partie supérieure du remblai (à partir de - 2 m de l’arase), exception faite de la

dernière couche, élimination de tous les éléments dont la taille est supérieure à 250 mm ; pour la dernière couche du remblai, et sur au moins 35 cm d’épaisseur, tamisat en poids

au tamis de 100 mm au moins égal à 95 %. (1) Cette valeur pourra être diminuée si l’atelier de compactage n’est pas suffisamment

puissant.

3.2.1.4 Dépôts

Les lieux de dépôts définitifs et provisoires seront proposés par l’entrepreneur qui aura la charge d’obtenir les autorisations nécessaires et de régler les éventuelles indemnités. Le Maître d’Œuvre pourra toutefois imposer certains lieux de dépôts définitifs sur l’emprise des travaux (modelés de talus, comblements de délaissés etc…) ou à une distance n’excédant pas cinq (5) km. L’emplacement des dépôts provisoires sera protégé contre la venue des eaux extérieures par la création de fosses provisoires. Au droit de l’accès, le franchissement des fossés provisoires ou définitifs, sera assuré par des buses provisoires. Les terres mises en dépôt seront régalées au fur et à mesure de leur déversement. Une fois la mise en stock des terres terminée, l’entrepreneur assurera un réglage général et un nettoyage. Le compactage des terres en dépôt sera réalisé selon les instructions du Maître d’Œuvre.

3.2.2 Assainissement / Fourreaux

3.2.2.1 Tuyaux d’assainissement

Les tuyaux devront répondre aux conditions imposées par le fascicule n° 70 du C.C.T.G. Ils devront présenter impérativement les caractéristiques de rupture minimales telles qu’elles sont définies par le commentaire aux articles susvisés du décret n° 78-1078 du 02 octobre 1978. Les tuyaux circulaires destinés à l’évacuation des eaux pluviales seront en béton armé, en PVC ou PEHD. Les ouvrages seront conçus et calculés pour résister aux charges permanentes, aux poussées des terres et aux surcharges qu’ils sont appelés à supporter en service et telles que prévues au fascicule 70 du C.C.T.G.. Les caractéristiques des canalisations principales sont les suivantes :

Leur longueur utile ne devra pas être inférieure à 2,00 m.

Résistance minimale à la rupture

Type de canalisation Tuyaux posés sous chaussée et trottoirs Tuyaux circulaires en PVC Tuyaux circulaires en PEHD

CR8 CR8


L’entrepreneur aura la charge de vérifier la convenance des séries aux conditions d’utilisation, d’informer le maître d’œuvre des anomalies qu’il relèverait et des modifications qu’il jugerait convenable d’apporter.

3.2.2.2 Ouvrages d’assainissement

Les ouvrages tels que regards, dalots, caniveaux maçonnés à dallettes, têtes de buse, puisards, descentes d’eau, ouvrages d’entrée et de sortie des ouvrages hydrauliques seront soit coulés en place, soit montés en éléments préfabriqués. Ils seront en béton vibré et armé. Les épaisseurs des parois seront conformes au fascicule 70 du C.C.T.G.. Les équipements et dispositifs de fermeture des ouvrages annexes seront en fonte ductile et conformes à la norme AFNOR AF A 32.201. Ils devront répondre aux prescriptions du fascicule 70 du C.C.T.G.. Les tampons alvéoles « sous chaussée » seront remplis de béton bitumineux. Tous les tampons placés sous chaussée et voiries seront de type verrouillable. Tout élément présentant un défaut tel qu’il ne puisse être réceptionné sera immédiatement évacué hors du chantier ou de la zone de stockage des « éléments réceptionnés ». Les échelles, échelons de descente et crosses mobiles, seront également en fonte ductile, non revêtus ou à défaut en acier galvanisé. Tous ces accessoires devront répondre aux prescriptions du fascicule 70 du C.C.T.G..

3.2.2.3 Fontes de voirie

Les équipements et dispositifs de fermeture des regards seront en fonte ductile et conformes à la norme AFNOR AF A 32 201. Ils devront répondre aux prescriptions du fascicule 70 du CCTG. Ils présenteront une résistance à la rupture supérieure à 400 KN pour les tampons type « sous-chaussée » et supérieure à 250 KN pour les tampons type « trottoirs ». Les tampons alvéolés « sous-chaussée » seront remplis de béton bitumineux. Tous les tampons de type « sous-chaussée » seront de type verrouillable. Tout élément présentant un défaut tel qu’il ne puisse être réceptionné sera immédiatement évacué hors du chantier ou de la zone de stockage des « éléments réceptionnés ».

3.2.2.4 Regards

Les regards seront des regards préfabriqués, soit en béton, soit en fibrociment. Ils auront un diamètre intérieur de 1 m et seront équipés d’échelons de descente.

3.2.2.5 Sable pour lit de pose et “ enrobage ” des réseaux

Ce sable devra avoir : un indice de plasticité, non mesurable, un équivalent de sable, mesuré au piston, au moins égal à 30, un pourcentage du poids des éléments passant au tamis de 6 mm égal à cent (100), un pourcentage du poids des éléments passant au tamis de 0,1 mm inférieur ou égal à douze (12).

3.2.2.6 Remblais de fouilles

Le matériau destiné au remblaiement des fouilles sera celui qui en a été extrait ou proviendra d’emprunt en cas de mauvaise qualité ou de déficit. L’entrepreneur prendra ses dispositions pour qu’il soit exempt d’éléments de plus de 80 mm. Il lui appartiendra avant chaque remblaiement de fouilles d’en arrêter avec le maître d’œuvre les modalités en fonction de la qualité du matériau extrait et des conditions météorologiques. Les dispositions du G.T.R. sont applicables.


3.2.2.7 Fourreaux pour réseaux divers

Les fourreaux pour traversées diverses seront en TPC souple et en PVC de Série II.

Désignation Fourreaux TPC (mm) PVC série II (mm)

Traversées de chaussée réservation en attente 63 -

Réseaux EDF - MT 63 -

Réseau BT et électriques 63

Eclairage public 63 -

Réseau France Télécom - 42/50

Les provenances, les qualités, les caractéristiques, les types, dimensions et poids, les procédés de fabrication, les modalités d’essais de marquage, de contrôle et de réception des matériaux et produits fabriqués doivent être conformes aux normes françaises homologuées ou réglementairement en vigueur au moment de la signature du marché, ainsi qu’aux dispositions du fascicule 70 du C.C.T.G.. L’entrepreneur est réputé connaître ces normes. En cas d’absence de normes, d’annulation de celles-ci ou de dérogations justifiées notamment par des progrès techniques, les propositions de l’entrepreneur sont soumises à l’agrément du maître d’œuvre. Les ouvrages sont conçus et calculés pour résister aux charges permanentes, aux poussées de terre et aux surcharges qu’ils sont appelés à supporter en service.

3.2.3 Chaussées et trottoirs

3.2.3.1 Ciments

A - Nature et qualité La fourniture des ciments fait partie de l’entreprise. Les ciments Portland devront satisfaire respectivement aux normes en vigueur à la date de signature du marché et aux circulaires ministérielles d’agrément ou d’emploi, notamment, à la norme NF.P 15 300, NF.P 15 301 et NF.P 15 299 et être titulaire de la marque « NF-VP ». Les ciments ci-après seront utilisés : Ciment Portland Artificiel : CPA – CEM I 42.5 ou 42.5 R Ciment Portland composé à la pouzzolane : CPJ – CEM II 32.5 ® ou 42.5 ® Ils doivent être garantis sans chlore ou produit chloré. Dans tous les cas, les ciments d’une même spécification proviendront d’une même usine, choisie par l’entrepreneur et agréée par le maître d’œuvre. Les ciments non normalisés de type « Baobab » de la C.R.I.C. sont autorisés. Ils seront livrés soit en vrac, soit en sacs plombés de cinquante (50) kilogrammes : dans ce cas, ils seront stockés dans un local spécialement aménagé sur le chantier et l’entrepreneur devra tenir à la disposition du maître d’œuvre, sur le chantier, une bascule permettant de peser la masse de sacs de ciment approvisionnés avec une précision d’un demi (0,5) kilogramme. Lorsque le ciment est livré en vrac, l’entrepreneur assurera le nettoyage préalable des containers et en particulier l’élimination de tout résidu contenant du sucre ou des nitrates. Le stockage devra permettre à tout instant l’exécution de prélèvement et sera soumis à l’agrément du maître d’œuvre. B - Circuits de distribution des ciments a - Les ciments doivent être livrés : Soit directement par l’usine productrice ou un centre de distribution considéré comme terminal de l’usine, Soit par un centre de distribution admis à la marque NF-VP à l’exclusion de tout autre organisme de distribution.


b - L’entrepreneur doit s’assurer que l’ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments depuis le lieu de distribution jusqu’à l’introduction dans le malaxeur à béton sont conçues de manière à éviter tout risque d’atteinte à la qualité, notamment par : Le mélange entre ciments de nature, de classe ou de qualité différentes. La pollution du ciment, notamment lors de son transport. Une erreur d’identification du produit. Les conclusions de ces vérifications sont présentées par écrit au maître d’œuvre. C - Contrôle Si le maître d’œuvre le demande, des essais seront effectués à la charge de l’entrepreneur, pour contrôler le temps de prise, l’expansion à chaud et à la fissurabilité. En cas d’essai défavorable, le lot sera rebuté sauf s’il peut satisfaire à la contre-épreuve prévue au fascicule 3 du C.C.T.G. Dans tous les cas, l’utilisation d’un lot de ciment livré sur le chantier sera subordonnée au résultat positif de l’essai d’identification rapide (NF.P 15 466).

3.2.3.2 Sable pour mortiers et bétons

A - Nature Le sable pour mortiers et bétons sera du sable de rivière ou éventuellement du sable de broyage produit par broyeurs à pierres à l’exclusion absolue de tout sable de concassage sauf accord spécifique du maître d’œuvre sur proposition de l’entreprise et après avis du Laboratoire Régional de la Réunion. Il devra satisfaire à la norme NF P 18-301. B - Propreté Le granulat devra avoir un équivalent de sable mesuré au piston compris entre 70 et 85. La quantité d’éléments très fins inférieurs à 80 microns susceptible d’être éliminée par décantation déterminée conformément aux dispositions de l’article 2-44 de la norme AFNOR NFP 18-301 contenue dans les granulats fins ne devra pas excéder un (1) pour cent pour le sable de rivière et cinq (5) pour cent pour le sable de broyage. Le granulat ne devra pas contenir d’impureté pouvant nuire aux propriétés du béton ou mortier. C - Granularité a- Sable pour bétons de propreté La proportion maximale d’éléments retenus sur le tamis de module trente huit (38) - (maille de cinq millimètres) devra être inférieure à dix (10) pour cent. b- Sable pour mortiers La granularité sera proposée par l’entrepreneur à l’approbation du maître d’œuvre. La proportion maximale d’éléments retenus sur le tamis module trente cinq (35) - (maille de 2,5 mm) devra être inférieure à dix (10) pour cent. c- Sable pour micro-béton La proportion maximale d’éléments retenus sur le tamis module trente cinq (35) - (maille de 2,5 mm) devra être inférieure à cinq (5) pour cent. d- Sable pour bétons à caractère normalisé B 25 – B 30 La granularité devra être contenue dans le fuseau suivant ou dans le fuseau proposé par l’entrepreneur après son étude granulométrique et agrée par le maître d’œuvre : (Le pourcentage de fines utiles (0,08 - 0,315) devra être respecté). Proposition en poids d’éléments traversant le tamis de :

0,08 mm

0,16 mm

0,315 mm

0,63 mm

1,25 mm

2,50 mm 3,15 mm 4,00 mm 5,00 mm

0 à 6 %

5 à 21 %

14 à 38 %

28 à 60 %

45 à 87 %

75 à 100 %

85 à 100 %

92 à 100 %

97 à 100 %

Le sable réunionnais passant généralement entre 9 et 16 % de ce tamis, il sera nécessaire d’employer un sable correcteur.


D - Stockage L’entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins quatre (4) jours ; en conséquence, la capacité de stockage des différents sables devra correspondre à au moins deux (2) fois la plus forte consommation prévue de deux (2) jours de bétonnage. Si le programme fait apparaître des périodes de bétonnage de plus de deux (2) jours consécutifs, l’entrepreneur devra prévoir le stockage supplémentaire nécessaire. Pour éviter toute contamination des sables, les aires de stockage seront bétonnées et drainées. E - Imbibition Les sables seront imbibés préalablement à tout emploi de façon continue pendant une période minimale de quarante huit (48) heures. Le contrôle de la teneur en eau des sables au moment de leur emploi sera obligatoire ; elle devra être supérieure à 11 %, la mesure étant faite par dessiccation. F - Essais L’Entrepreneur a la charge financière des essais définis à l’article II.6 ci-après. En cas de résultat négatif d’un essai effectué en application du paragraphe ci-dessus le maître d’œuvre fera procéder, aux frais de l’entrepreneur, à deux contre-essais. Si le résultat de l’un des contre-essais n’est pas satisfaisant, les matériaux correspondants seront rejetés ; dans le cas contraire ils seront acceptés.

3.2.3.3 Granulats pour bétons

A - Nature Les granulats seront des agrégats alluvionnaires concassés ou roulés et devront répondre aux prescriptions de la norme NFP 18-301 complétée comme suit : La proportion maximale en poids des granulats passant au tamis de 2 mm (module 34) au cours du lavage devra être inférieure à 1,5 %. Dans un délai de quinze (15) jours à compter de la notification de l’ordre de service d’approbation du marché, l’entrepreneur devra communiquer et soumettre à l’agrément du maître d’œuvre. le ou les noms et situations géographiques exactes des exploitations où il compte

s’approvisionner ; la ou les classes granulaires qui seront fournies. B - Granularité Les seuils de granularité des granulats devront permettre de reconstituer avec les moyens du chantier des granularités des bétons d’études. Le fuseau granulométrique de tolérance des granulats pour les bétons à caractère normalisé sera proposé par l’entrepreneur à l’acceptation du maître d’œuvre. C - Stockage Les règles indiquées au d) du II.5.7 pour le stockage des sables seront appliquées aux granulats moyens et gros. D - Imbibition Les granulats moyens et gros seront imbibés préalablement à tout emploi de façon continue pendant une période minimale de quarante huit (48) heures. Le contrôle de la teneur en eau des granulats au moment de leur emploi sera obligatoire, elle devra être supérieure à 2 %, la mesure étant faite par dessiccation. E - Essais et réception L’Entrepreneur a la charge financière des essais définis ci-après à l’article II.6. En cas de résultat négatif d’un essai effectué en application des paragraphes ci-dessus, le maître d’œuvre fera procéder à ses frais à deux contre-essais. Si le résultat de l’un des


contre-essais n’est pas satisfaisant les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas contraire, ils seront acceptés.

3.2.3.4 Adjuvants pour béton

L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. L’emploi d’adjuvants pour la confection des bétons est soumis à l’agrément du maître d’œuvre. Cette demande ne sera prise en considération que si : - il est démontré que les solutions technologiques classiques s’avèrent impuissantes à résoudre les difficultés posées par le bétonnage ; - il est démontré par une étude précise sur les bétons concernés que l’adjuvant apporte l’amélioration escomptée. Toute livraison d’adjuvants donnera lieu à la présentation d’un certificat d’origine indiquant la date limite au delà de laquelle ces produits devraient être mis au rebut. Par ailleurs, dans le cadre de son contrôle extérieur, le maître d’œuvre fera effectuer contradictoirement un prélèvement conservatoire sur chaque adjuvant. L’Entrepreneur est tenu de fournir gratuitement les quantités prélevées. Les essais sont à la charge du maître d’ouvrage si les résultats sont satisfaisants, à la charge de l’entrepreneur dans le cas contraire. Les adjuvants devront avoir été agréés par le Ministère de l’Equipement (COPLA).

3.2.3.5 Bétons et mortiers

Les désignations utilisées pour le mortier et les bétons dans la suite du présent C.C.T.P. sont conformes au fascicule 65.A du C.C.T.G. et la norme NF.P 18 305. Tous les bétons utilisés sont des bétons courants, dont l’exécution est soumise à un contrôle simplifié. M : Mortier MB : Micro-béton B : Béton de structure à caractère normalisé BCS : Béton à caractère spécifié NB1 : Seuls les bétons prêts à l’emploi (B.P.F.) préparés en usine seront agréés. Cette

usine devra être agréée par le Maître d’Oeuvre. NB2 : Seuls les bétons à caractères normalisés (B.C.N.) seront agréés : les bétons à

caractères spécifiés ne seront pas admis, sauf pour le béton de propreté. A. Définition des mortiers et bétons Voir le tableau de la page suivante. Conformément au fascicule 65.A, les classes de consistance sont réparties selon le tableau ci-dessous : Le tableau ci-dessous donne les caractéristiques des mortiers et bétons suivant leur destination.

B. Mortier et micro-béton a - Destination

Classe de consistance Affaissement en cm Désignation

Ferme

Plastique

Très plastique

Fluide

0 à 4

5 à 9

10 à 15

> 16

F

P

TP

Fl


Les mortiers et micro-bétons seront normalement utilisés pour : joints des tuyaux d’assainissement, bordures, caniveaux et collecteurs, maçonnerie, scellements divers, calage des bordures de trottoir. Lorsque l’épaisseur à mettre en œuvre excédera 20 mm, le mortier sera remplacé par un micro-béton dont les plus gros granulats n’excéderont pas 5 millimètres.

Les mortiers sont remplacés par des mortiers spéciaux prêts à l’emploi lorsque les plans de détail le précisent, en particulier dans le cas de scellement d’armatures passives dans des structures déjà réalisées. b- Résistance La résistance des mortiers et micro-bétons sera au moins égale à celle des bétons environnants. Ils devront être parfaitement compacts et imperméables. c- Prescription particulières L’entrepreneur devra soumettre à l’acceptation du maître d’œuvre la formule nominale des mortiers et micro-bétons au plus tard 28 jours avant la date prévue pour leur utilisation. Les ciments utilisés dans la composition des mortiers et micro-bétons seront identiques à ceux employés pour les bétons environnants. C. Bétons à caractère spécifié a - Destination Les bétons à caractère spécifié seront normalement utilisés pour : les bétons de propreté, les bétons de remplissage et de substitution (trottoirs, fouilles en terrain rocheux, etc..), b- Résistance Aucune résistance minimale n’est imposée. c- Prescription particulières Le volume des granulats moyens et gros sera environ égal au double du volume de sable. L’entrepreneur devra proposer à l’acceptation du maître d’œuvre la composition de ces bétons au plus tard 28 jours avant la date prévue pour leur utilisation. D. Bétons de structure a- Classe et désignation des bétons En application du fascicule 65.A du C.C.T.G., il fixe pour chaque béton : la classe de résistance. b- Consistance des béton frais minimale ou imposée et le dosage minimal de ciment. La classe de consistance des bétons est définie au tableau du fascicule 65.A. Ces valeurs sont données à titre indicatif et pourront être modifiées après épreuves d’étude et de convenance des bétons, en accord avec le maître d’œuvre. Les tolérances sur la valeur requise à l’issue de ces épreuves seront celles du chapitre 7 du fascicule 65.A. E. Composition, fabrication, transport et manutention des bétons a- Composition L’étude de composition des bétons à caractère normalisé incombe à l’entrepreneur et fait l’objet d’un mémoire qui sera présenté au maître d’œuvre dans un délai de un mois à compter de la notification du marché. Elle sera conduite conformément au fascicule 65.A du C.C.T.G.. Contenu du mémoire d’étude de composition Pour chacun des bétons étudiés, le mémoire remis au maître d’œuvre devra porter :

Un chapitre indiquant avec précision l’origine de chacun des composants du béton (ciment, granulats, eau, adjuvants éventuels) et regroupant toutes les informations demandées à l’appui de la proposition d’acceptation de ces composants. C’est dans ce chapitre que l’entrepreneur indiquera les fuseaux de tolérance de la granulométrie des différents granulats qu’il propose, ainsi que la formule nominale de composition de chacun des bétons,

Un chapitre indiquant avec précision les caractéristiques du matériel utilisé pour la fabrication du béton et les tolérances qu’elles permettent sur le dosage des constituants,


Un chapitre rassemblant les résultats de l’épreuve d’étude dont les conditions sont fixées à l’article II.5.10.5.2. ci-après.

Un chapitre traitant de l’étude spécifique des bétons traités thermiquement si ceux-ci sont proposés. L’étude est conduite selon le fascicule 65.A. b. Fabrication des bétons Les appareils de fabrication mécanique des bétons seront : soit du type à axe vertical, soit du type à coquilles, soit du type à axe horizontal avec vidange par renversement de marche. Les stipulations du fascicule 65.A du C.C.T.G. sont complétées comme suit: Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de un mètre cinquante (1,50 m) de hauteur par rapport au fond des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec vidange totale et instantanée. Les constituants du béton seront introduits dans l’appareil de fabrication mécanique dans l’ordre suivant : granulats gros, moyens, ciment, sable puis eau. L’entrepreneur ne pourra procéder différemment que s’il est démontré qu’il en résulte une meilleure homogénéité des composants du béton. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches en vue d’une addition ultérieure d’eau est interdite. Le rajout d’eau, après fabrication du béton, est formellement interdit. La durée du malaxage, qui devra être soumise à l’acceptation du maître d’œuvre, sera ajustée au wattmètre. La quantité d’eau à mettre en œuvre pour la fabrication des bétons sera déterminée en tenant compte de l’humidité des granulats qui devra être mesurée au moins une fois par jour et selon une méthode qui devra être soumise à l’agrément du maître d’œuvre. L’humidité des sables devra pouvoir être mesurée de façon continue. L’emploi d’un watt-mètre sur la centrale à béton sera obligatoire. c- Emploi des bétons fabriqués en usine : L’emploi du béton fabriqué en usine est autorisé à la condition expresse que cette usine figure sur la liste d’agrément approuvée par le Ministère de l’Equipement et que la distance de transport entre la centrale et le lieu d’emploi soit compatible avec la durée de prise du béton et avec le raidissement du béton dû à l’emploi de sables et de granulats volcaniques poreux. Il est spécifié à cet égard que le rajout d’eau après fabrication du béton, que celui-ci provienne d’une usine ou d’une centrale de chantier, est formellement interdit. Dans le P.A.Q. remis à l’appui de son offre, l’Entrepreneur aura proposé le mode de fabrication des bétons qu’il aura retenu parmi les suivants : Centrale de chantier ou assimilée, située dans un voisinage proche et contrôlée tant par le

Laboratoire de l’entreprise que du Maître d’Œuvre pour satisfaire aux exigences de niveau 2.

Centrale de béton prêt à l’emploi bénéficiant du Label NF-BPE dans les conditions ci-après.

Dans les deux cas, l’Entrepreneur devra proposer au Maître d’Œuvre une centrale de secours qui devra pouvoir fournir des bétons de composition identique à celle de la centrale principale (poids, nature et origine des constituants des bétons) et satisfaire aux conditions de transport des bétons définies ci-après. Le niveau d’équipement de la centrale principale doit être supérieur ou égal au niveau 2. Si l’entrepreneur propose d’utiliser des bétons prêts à l’emploi pour certaines phases du chantier (ou en totalité), la centrale devra être : du niveau 2 pour les béton Fc 28 < 30 MPa du niveau 3 pour les béton Fc 28 > 30 MPa Par exception, l’utilisation d’une centrale de niveau 2 pour les béton Fc 28 > 30 MPa est subordonnée au respect de la double condition : la centrale ne fabrique pendant le coulage de la partie d’ouvrage concernée que la

composition correspondante ; il doit y avoir unicité de la fabrication ;


des modalités complémentaires du contrôle de fabrication, adaptées pour tenir compte des exigences requises pour le niveau 3 qui ne sont pas satisfaites par la centrale considérée de niveau 2 (notamment, respect des tolérances de dosage) soient proposées par l’entreprise à l’acceptation du Maître d’Œuvre ; ces modalités comprennent notamment la présence continue à la centrale d’un agent vérificateur et l’exécution d’analyse de béton frais à une fréquence appropriée (par exemple, trois par lot d’emploi du béton).

Le niveau d’équipement de la centrale de secours sera soumis à l’acceptation du Maître d’Œuvre. Son niveau d’équipement doit être égal au niveau 2. d. Transport et manutention Les stipulations du fascicule 65.A sont complétées comme suit : L’entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou radio entre les ateliers de fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai maximal compris entre la fabrication du béton et sa mise en place dans les coffrages, et les moyens de déchargement du béton depuis les camions jusque dans les coffrages seront également soumis au visa du maître d’œuvre. Celui-ci pourra subordonner son visa à l’obtention des résultats des épreuves supplémentaires d’information portant sur le béton transporté. Cette épreuve sera entièrement à la charge de l’entrepreneur. F - Assurance de la qualité des bétons 1- Généralités Les stipulations du fascicule 65.A sont rappelées à l’Entrepreneur. En application du fascicule 65.A, les prises en charge et les modes de règlement des actions de contrôle sont assurés de la façon suivante : a - Etudes des bétons de structure La détermination de la formule nominale et l’exécution de l’épreuve d’étude (ou la présentation des références) sont exécutées en totalité à la charge et aux frais de l’entrepreneur (fascicule 65.A). b - Epreuves de convenance des bétons (Fascicule 65.A) Les épreuves de convenance sont exécutées à la charge et aux frais de l’entrepreneur. c - Epreuves de contrôle Les épreuves de contrôle incombent au maître d’œuvre, aux frais du maître d’ouvrage (contrôle extérieur à la chaîne de production). La fourniture du béton incombe à l’entreprise. d - Epreuves d’information Les épreuves d’information, prévues à l’alinéa a) de l’article II.5.5.5.5. du présent CCTP incombent au maître d’œuvre, aux frais du maître d’ouvrage (contrôles extérieurs au producteur). Les épreuves d’information, prévues à l’alinéa b) de ce même article, sont réalisées en totalité à la charge et aux frais de l’entrepreneur (contrôles internes à la chaîne de production). e - Conditions techniques L’emploi des moules en matière plastique de caractéristiques préalablement acceptées par le maître d’œuvre est autorisé pour la confection des éprouvettes de compression, si ces moules sont placés dans des contre-moules rigides en acier lors du moulage des éprouvettes. Les éprouvettes prismatiques pour essais de traction par flexion circulaire auront une section de cent centimètres carré (100 cm2) et cinquante centimètre (50 cm) de longueur. On pourra leur substituer une éprouvette cylindrique de 16 centimètres (16 cm) et longueur 32 centimètres (32 cm). Dans ce cas, l’essai se fera par fendage (essai brésilien). Dans le cas où les essais se feraient sur des éprouvettes de dimensions différentes, il ne sera pas admis de descendre au-dessous des valeurs suivantes : 7 x 7 x 28 centimètres. Les essais de convenance et de contrôle seront effectués par le Laboratoire Régional de la Réunion.


Il est précisé d’autre part que le transport et la fourniture des éprouvettes d’étude, de convenance, de contrôle et d’information au Laboratoire Régional seront effectués à la charge de l’entrepreneur. 2. Epreuves d’étude Seuls sont soumis à l’épreuve d’étude les bétons à caractère normalisé : L’entrepreneur soumettra à l’acceptation du maître d’œuvre le laboratoire chargé de l’étude des bétons. L’entrepreneur indiquera les sujétions sur l’évolution des résistances du béton liées à son programme d’exécution et vérifiera les exigences correspondantes lors de l’épreuve d’étude. L’épreuve d’étude sera conduite et interprétée au fascicule 65.A. Si le béton ne dispose pas de référence, les modalités d’exécution de l’épreuve d’étude sont celles du fascicule 65.A du C.C.T.G., complétées comme suit : Le nombre minimal de gâchées sera de neuf (9) (3 avec la composition nominale et 6 autres avec des compositions modifiées) pour tous les bétons à caractère normalisé. Essais à réaliser : B 25 3 essais de consistance par gâchée (3 x 9 = 27 essais) 1 essai de maniabilité : immédiate, à 1 heure, à 2 heures par gâchée : (9 x 3 = 27 essais) Mesure de la résistance à la compression à 7 jours sur les 3 gâchées nominales, 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : (3 x 3 = 9 mesures). Mesure de la résistance à la compression à 28 jours sur les 9 gâchées : 9 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : (9 x 3 = 27 mesures).

B 30 3 essais de consistance par gâchée (3 x 9 = 27 essais) 1 essai de maniabilité : immédiate, à 1 heure, à 2 heures par gâchée : (9 x 3 = 27 essais) Mesure de la résistance à la compression à 7 jours sur les 3 gâchées nominales : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : (3 x 3 = 9 mesures). Mesure de la résistance à la compression à 28 jours sur les 9 gâchées : 9 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : (9 x 3 = 27 mesures). Mesure de la résistance à la traction à 7 et 28 jours sur les 3 gâchées nominales : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : (2 x 3 x 3 = 18 mesures). Mesure de la masse volumique sur les 9 gâchées nominales : 9 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : (9 x 3 = 27 mesures). 3. Epreuve de convenance Tous les bétons soumis à caractère normalisé devront subir une épreuve de convenance. Celle-ci devra intervenir au moins 14 jours avant la date de bétonnage. L’épreuve de convenance sera conduite conformément au fascicule 65.A, avec les compléments suivants : les granulats utilisés pour l’épreuve de convenance donnent lieu à un essai d’équivalent

de sable, à des mesures de teneur en eau et à un contrôle de granularité ; le ciment utilisé pour l’épreuve de convenance donne lieu à un essai de résistance à la

compression dans les conditions normalisées et à un prélèvement conservatoire ; le nombre de gâchées est fixé à 3 même si le béton dispose de référence. Essais à réaliser : B 25 3 essais de consistance par gâchée (3 x 3 = 9 essais) 1 essai de maniabilité : immédiate, à 1 heure, à 2 heures par gâchée : (3 x 3 = 9 essais) Mesure de la résistance à la compression à 7 jours sur les 3 gâchées : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : 3 x 3 = 9 mesures. Mesure de la résistance à la compression à 28 jours sur les 3 gâchées : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : 3 x 3 = 9 mesures.


B 30 3 essais de consistance par gâchée (3 x 3 = 9 essais) 1 essai de maniabilité : immédiate, à 1 heure, à 2 heures par gâchée : (3 x 3 = 9 essais) Mesure de la résistance à la compression à 7 jours sur les 3 gâchées : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : 3 x 3 = 9 mesures. Mesure de la résistance à la compression à 28 jours sur les 3 gâchées : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : 3 x 3 = 9 mesures. Mesure de la résistance à la traction à 7 à 28 jours sur les 3 gâchées : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : 2 x 3 x 3 = 18 heures. Mesure de la masse volumique sur les 3 gâchées : 3 gâchées, 3 éprouvettes par gâchée : (3 x 3 = 9 mesures). 4. Epreuves de contrôle Les épreuves de contrôle seront conduites conformément au fascicule 65.A. Définition du lot de béton Le lot de béton est, par définition, l’ensemble du béton en place faisant l’objet d’une même sanction de contrôle (déclaration de conformité ou de non conformité aux prescriptions). Il s’agira de l’ensemble du béton mis en œuvre dans une partie d’ouvrage constituant un élément homogène. Dans le cas ou les lots de béton ne seront pas exécutés en une seule phase, le nombre de prélèvements sera augmenté de façon à réaliser au moins un prélèvement par phase de bétonnage. Le nombre des éprouvettes et le rythme de prélèvement seront les suivants 3 prélèvements par jour et par lot. Chaque prélèvement est issu d’une seule gâchée ou charge. Chaque gâchée ou charge ne donne lieu qu’à un seul prélèvement et sera choisie dans

l’ensemble des gâchées ou charges constituant le lot. A partir d’un prélèvement sont réalisées : 3 éprouvettes pour détermination de la résistance à la compression à 7 jours. Les trois éprouvettes donnent lieu à un (1) résultat d’essai. 3 éprouvettes pour détermination de la résistance à la compression à 28 jours. Les trois éprouvettes donnent lieu à un (1) résultat d’essai. 3 mesures pour essai au cône d’Abrams (1 au départ de la centrale, 1 à l’arrivée sur le chantier, 1 à la fin d’utilisation de la charge). Critères de conformité pour la résistance Conformément au fascicule 65.A, le lot est considéré conforme vis-à-vis du critère de résistance si les deux relations suivantes sont simultanément remplies : relation 1 : fc > fc28 + K1 relation 2 : fc1 > fc28 - K2 Les différents termes étant définis au fascicule 65.A. Cependant si le nombre de prélèvements est inférieur à 3 pour un lot donné, il convient de n’utiliser que la relation 2 du critère de conformité. Critère de conformité pour la consistance Le lot sera réputé conforme aux spécifications si les n résultats d’essais de consistance se trouvent dans la fourchette requise par le maître d’œuvre (fourchette requise à l’article II.5.10.0. confirmée lors des épreuves d’étude et de convenance). Si le résultat d’un essai de consistance est extérieur à la fourchette requise, la gâchée correspondante pourra être rebutée et la gâchée suivante fera l’objet d’un nouveau prélèvement pour essai de consistance. Si le résultat est encore extérieur à la fourchette requise, le bétonnage sera arrêté jusqu’à détermination des causes de l’anomalie et modification du réglage. La première gâchée fabriquée à partir de ce nouveau réglage fera l’objet d’un essai qui devra se situer dans la fourchette requise. 5. Epreuves d’information Contrairement aux éprouvettes de contrôle (qui sont conservées dans les conditions normalisées), les éprouvettes destinées aux épreuves d’information doivent être conservées


dans des conditions étudiées pour respecter au mieux les conditions dans lequel se déroule le durcissement du béton de l’ouvrage (voir norme NF-P 18-405). A - Epreuves d’information faites par le maître d’œuvre à la charge du maître d’ouvrage: Lors de prélèvements réalisés en vue des épreuves de contrôle, celui-ci pourra confectionner des éprouvettes supplémentaires pour épreuves d’information. B - Epreuves d’information faites par l’entrepreneur : Les stipulations du fascicule 65.A seront appliquées. L’entrepreneur soumettra à l’acceptation du maître d’œuvre son programme d’épreuves d’information, les délais de transmission des résultats, l’interprétation et les suites données à ces épreuves. H - Réfactions de prix pour non respect des résistances des bétons En principe, les bétons présentant des résistances inférieures à celles requises au présent C.C.T.P. seront refusés. Toutefois, si le maître d’œuvre le juge admissible, de tels bétons pourront être acceptés moyennant application d’une réfaction de prix à l’entrepreneur. Ce dernier ne pourra en aucun cas prétendre à une indemnité si le maître d’œuvre subordonne son acceptation de la partie d’ouvrage en cause à la fourniture d’une note de calculs supplémentaires justifiant la tenue de l’ouvrage avec des caractéristiques réelles de résistance. La réfaction sera calculée de façon suivante : 1ER

CAS : Seule la relation 1 est remplie (référence fascicule 65.A) Pour des résistances (fc1) inférieures à (fc28 - k2) : Réfaction sur le prix du béton égale à 0,08 ((fc28 - k2) - fc1), Soit une réfaction de 8 % par MPa d’écart (réfaction de 100 % pour une insuffisance de 12,5 MPa). 2EME CAS : Seule la relation 2 est remplie (référence fascicule 65.A). Pour des résistances fc inférieures à (fc28 + k1) : réfaction sur le prix du béton égale à 0,06 ((fc28 + k1) - fc), Soit une réfaction de 6 % par MPa d’écart (réfaction de 100 % pour une insuffisance de 16,7 MPa). 3EME CAS : aucune des deux conditions n’est remplie La réfaction retenue sera celle la plus élevée en appliquant respectivement les règles du

1er cas et du 2ème cas. Cette réfaction s’appliquera à la totalité du prix du bordereau et à la totalité du lot de béton de la partie d’ouvrage considérée.

3.2.3.6 Eau de gâchage

L’eau de gâchage sera fournie par l’entrepreneur. Elle répondra aux spécifications données par la norme NFP 18-303, pour le béton et aux spécifications données par le fascicule n° 65.A du C.C.T.G.. Elle devra contenir : moins de deux (2) grammes par litre de matière en suspension ; moins de deux (2) grammes par litre de sels dissous. L’eau devra être propre, pratiquement exempte de matières organiques et notamment exempte de sulfates, de chlorures et de matières grasses. L’entrepreneur soumettra à l’approbation du maître d’œuvre la provenance d’eau. Les bacs à eau et les canalisations doivent être protégés contre l’insolation. La température de l’eau de gâchage n’excédera pas vingt huit (28) degrés Celsius, et l’entrepreneur tiendra à la disposition du représentant du maître d’œuvre un thermomètre permettant la mesure de la température de l’eau.

3.2.3.7 Produits de cure - Badigeons

A. Produits de cure Stipulations du fascicule 65.A, les produits de cure seront soumis par l’entrepreneur à l’agrément du maître d’œuvre. Dans le cas d’emploi d’un enduit temporaire imperméable, le produit figurera sur une liste ministérielle d’agréments. B. Badigeons


Le badigeon pour parements de béton au contact des terres sera soit du goudron désacidifié, soit du bitume à chaud, soit une émulsion non acide de bitume. Le produit, ainsi que sa provenance seront soumis à l’agrément du maître d’œuvre.

3.2.3.8 Armatures à haute adhérence

A - Classe des aciers Les armatures à haute adhérence utilisées seront choisies dans la nuance Fe E 500. Ils seront de qualité soudable. Il ne devra être utilisé simultanément que deux marques d’acier au maximum par nature d’ouvrage. B - Approvisionnement Les armatures seront approvisionnées en longueur telles que le nombre de recouvrements soit minimisé au maximum, de façon à allier à une bonne valeur technique l’économie de l’ouvrage. C - Domaine d’emploi Ces armatures seront utilisées comme armatures principales des éléments en béton armé. D - Soudabilité Lorsque des armatures devront être soudées, l’entrepreneur soumettra à l’agrément du maître d’œuvre la qualité des aciers qu’il compte utiliser avec, à l’appui, la fiche d’identification assurant la soudabilité de ces aciers. Le procédé de soudage sera aussi soumis à l’agrément du maître d’œuvre.

3.2.3.9 Armatures de type « rond et lisse »

A - Nuance des aciers Les armatures rondes et lisses seront de la nuance Fe E 235 de qualité soudable. B - Domaine d’emploi Ces aciers ne pourront être utilisés que dans le cas suivants : armatures de frettage, barres de montage, armatures en attente, de diamètre inférieur ou égal à quatorze millimètres, si elles sont exposées à un pliage puis à un dépliage, chaises, épingles.

3.2.3.10 Bois pour blindage

Les bois pour blindage, échafaudage et supports seront choisis par l’entrepreneur dans le cadre des prescriptions de la norme NF 52 001 et dans les catégories correspondant aux contraintes à prévoir.

3.2.3.11 Coffrages

Le matériau pour coffrage « perdu » du béton sera du polystyrène, de l’isorel mou, ou matériau similaire ; l’emploi du plâtre est interdit. La qualité des parois de coffrage sera de trois types : A - Parois ordinaires : Stipulations conformes au fascicule 65.A. Ces parois ordinaires ne conviennent que pour les surfaces non vues suivantes : toutes les parties non vues des radiers, piédroits et murs, dalles. B - Parois soignées Stipulations conformes au fascicule 65.A. Ces parois devront être utilisées pour les parements simples définis à l’article III.24 du présent C.C.T.P.. C - Parois ouvragées Sans objet.


3.2.3.12 Grave non traitée 0/80

La grave non traitée 0/80 sera extraite de son milieu naturel et exempte d’éléments argileux ou végétaux. Elle sera ensuite criblée après réincorporation des refus concassés et du sable nécessaire pour obtenir sa cohésion. La proportion d’éléments constitutifs du mélange sera comprise dans le fuseau suivant (tamis carrés en mm). - granulométrie 0/80 en une seule fraction.

100 mm 80 50 20 10 5 2 1 0.5 0.2 0.1 0.08

Minimum

Maximum

Moyenne

100 %

100 %

100 %

94

100

97

64

95

80

42

72

57

32

59

45

26

51

39

20

40

30

17

33

25

12

27

20

7

18

12

4

13

8

3

10

6

L’équivalent de sable mesuré au piston sur la fraction 0/2 avec 10 % de fines devra être égal ou supérieur à QUARANTE (40). Attribution et fragmentation : Sauf dérogation du maître d’œuvre, le coefficient Micro-Deval sera inférieur ou égal à VINGT (20). Après criblage, l’indice de concassage sera supérieur ou égal à SOIXANTE (60). Les essais d’agrément se feront à raison d’un essai pour 500 m3 à la charge de l’entrepreneur.

3.2.3.13 Grave 0/31,5

Elle sera obtenue par reconstitution à partir de plusieurs fractions granulométriques. Après criblage, l’indice de concassage de la grave sera supérieur ou égal à SOIXANTE (60) pour cent. Elle sera exempte d’éléments argileux ou végétaux. L’indice de plasticité des éléments fins de la grave sera non mesurable. L’équivalent de sable, mesuré au piston sur la fraction 0/2 avec 10 % de fines, devra être supérieur à QUARANTE (40). La courbe granulométrique devra être contenue dans le fuseau correspondant ci-après.

Ouverture des tamis Pourcentage en poids passant au tamis

Moyenne Minimum Maximum

31.5

20

10 6 4 2

0.5

0.08

95

85

65

52

45

33

22 8

90

75

50

40

32

26

14 4

100

95

80

65

58

50

30

12


Sauf dérogation du maître d’oeuvre, le coefficient Los Angeles sera inférieur à VINGT CINQ (25) et le Micro-Deval humide à VINGT (20). Les essais de réception seront à la charge de l’entrepreneur et se feront à raison d’un essai minimum par 500 m3.

3.2.3.14 Moellons bruts pour maçonnerie

Ils seront bruts au sens du fascicule 64 du C.C.T.G. ; notamment : « les moellons auront au moins 10 cm dans leur plus petite dimension sur 20 cm de queue pour les massifs et 30 cm de queue pour les parements ». Les moellons employés en parements vus sont choisis et dégrossis de manière à ne pas présenter de saillie ni de flaches de plus de 3 cm par rapport au plan du parement de l’ouvrage et de façon à présenter un retour d’équerre de 3 cm au moins ». Les moellons présentant des surfaces lisses (galets de rivières ou de mer) seront exclus.

3.2.3.15 CONTROLE DE LA QUALITE DES MATERIAUX

L’Entrepreneur a la charge financière des essais suivants selon les fréquences définies ci-après :

Désignation des matériaux

Nature des essais Fréquence minimale

Matériaux de remblais et emprunts

- Equivalent de sable - Teneur en eau - Densité sèche - Granulométrie

1 pour 500 m3 1 pour 500 m3 1 pour 500 m3 ou par couche (le plus défavorable des 2) 1 pour 500 m3

Sable - Equivalent de sable - Granulométrie - Teneur en eau

1 par jour de livraison ou 1 pour 50 m3

Granulats pour ciments - Fragmentation (L.A.) - Granulométrie - % en poids passant au lavage au tamis de 2 mm

1 pour 100 m3 au fraction de 100 1 par jour de livraison ou 1 pour 100 m3

Ciment - Temps de prise - Expansion à chaud

1 essai par livraison de ciment

Tout venant 0/80 - Essai Proctor Modifié - Equivalent de sable - Densité sèche en place - Granulométrie - Teneur en eau

1 pour 500 m3 1 pour 500 m3 1 pour 500 m3 1 pour 500 m3 1 pour 500 m3

Grave 0/31,5 Semi concassée

- Essai Proctor Modifié - Equivalent de sable - Densité sèche en place - Granulométrie

1 pour 1000 m3 1 pour 500 m3 1 pour 500 m3 1 pour 500 m3

Granulats pour enduits superficiels

- Granulométrie - Propreté - Fragmentation statique (L.A.)

1 pour 100 m3 1 pour 100 m3 1 pour 100 m3

3.2.4 Revêtements superficiels en béton bitumineux

3.2.4.1 Granulats pour enduits et imprégnation gravillonnée

A - Caractéristiques des granulats Elles seront les suivantes : pour l’imprégnation gravillonnée, la granularité sera de 6,3/10 ;


pour l’enduit monocouche, la granularité sera de 4/6,3 ; pour l’enduit bicouche, la granularité sera de 6,3/10 pour le 1er passage et de 4/6,3 pour le

second passage. Les dimensions des éléments (d/D) seront toujours exprimées en millimètres de maille de tamis. Dans la suite de ce C.C.T.P., la dimension 6,3 mm du granulat sera remplacée par simple commodité par la dimension simplifiée 6 mm, sa définition normalisée restant bien entendu inchangée. B - Granularité La granularité sera conforme aux spécifications suivantes pour chacune des classes : Gravillons Tamisat à : 1,25 D = 100 % - Refus à D, tamisat à d : < ou = 15 %

Variation du refus à D et du tamisat à d par rapport à la moyenne : (±) 5 %

Variation du refus à D + d --------- : (±) 15 % 2

3.2.4.2 Qualité des granulats

Les qualités exigées des granulats seront conformes au C.C.T.G.

3.2.4.3 Correcteurs, dopes et activants

Il n’est pas prévu d’utiliser de correcteurs, dopes ou activants : au cas où il serait nécessaire d’en employer, ils seront fournis par l’entrepreneur après que leurs conditions d’emploi et leur nature aient été agréées par le Maître d’Œuvre.

3.2.4.4 Liants pour couche d’imprégnation et enduits

A - Nature et caractéristiques Les enduits bicouche et monocouche seront réalisés avec de l’émulsion à SOIXANTE pour cent (60) de bitume de la catégorie 40/50 tel que défini au fascicule 24 du C.C.T.G. Le liant utilisé pour la couche d’imprégnation sera une émulsion cationique de bitume pour dosée à 60 % ou 65 % et à rupture lente et diluable ou un bitume fluidifié. B - Conditions et points de livraison Le bitume pour l’enduit bicouche, l’enduit monocouche et la couche d’imprégnation gravillonnée ou non sera acquis par l’entrepreneur au centre de stockage du Port. L’entrepreneur en prendra livraison au centre de stockage et en assurera le transport et le stockage en son centre de fabrication. Il organisera en accord avec le fournisseur les modalités et la cadence des livraisons. C - Contrôle du liant L’entrepreneur assurera à ses frais le contrôle de la fourniture du liant. Si l’entrepreneur constatait que le bitume livré n’était pas conforme aux spécifications du présent C.C.T.P., il serait dégagé de toutes responsabilités consécutives au comportement du liant, dès l’instant où, il en aurait avisé le maître d’œuvre dans les TROIS (3) jours ouvrables qui suivraient le jour de la prise de livraison du liant correspondant.

3.2.4.5 Provenance des matériaux

Tous les matériaux entrant dans la composition des ouvrages proviendront de gisements, carrières, usines ou établissements qui devront être soumis par l’Entrepreneur à l’agrément du Maître d’Œuvre dès la notification du marché. Les matériaux d’une même spécification devront avoir la même provenance. Liant hydrocarboné pour béton bitumineux Le liant hydrocarboné utilisé sera du bitume 40/50


3.2.4.6 Qualité – Préparation des matériaux

Les matériaux proposés par l’Entrepreneur seront contrôlés par ses soins et les résultats communiqués au Maître d’Œuvre, ils devront répondre aux critères portés dans les tableaux ci-après :

3.2.5 Signalisation

3.2.5.1 Signalisation horizontale

Les produits de marquage utilisés doivent être obligatoirement homologués ou autorisés par le ministère des Transports et figurer au dernier répertoire des équipements de la route édité par le SETRA. La peinture sera agréée blanche rétro-réfléchissante, garantie 24 mois.

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX

Matériau Essais à la charge de l’entrepreneur

Désignation Mode opération

Résultats Fréquence

BETON BI- TUMINEUX

Analyse granulométrique par tamissage et sédimentométrie

Ouverture des tamis à

maille carrée en

mm

Grave entièrement concassée satisfaisant au fuseau granulométrique suivant (0/10 mm en 3

fractions, 0/4 mm, 4/6 mm, 6-/10 mm)

1 essai pour 300 T de 0/4 et 600 T

de 4/6 et 6/10

Matériau Pourcentage en poids passant

a) granulats 0-10 0-4 4-6 6-10

Min

Max

Moy

Min

Max

Min

Max

Min

Max

12 100

100

10 90 100

85 100

8 78 88 100

40 65

6 65 75 90 100

0 15

5 56 66 66 100

42 58

4 50 60 90 100

0 10

2 33 41 65 79

1 21 29 46 58

0,5 13 21 33 43

0,2 9 13 20 28

0,8 7 9 12 20


Titre 4 MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

4.1 Protection du site et de l’environnement Les travaux situés aux abords des pavillons seront exécutés dans le respect des constructions et des enduits de façade. L’entrepreneur devra prendre toutes précautions pour éviter de salir la voie publique avec le passage des camions et la circulation de chantier.

4.2 Nettoyage de l’emprise L’entrepreneur devra le nettoyage de l’emprise comportant l’enlèvement de tous les déchets, objets et encombrants (cuve notamment). Il devra également le balayage ou le lavage des surfaces souillées par du sable, de la terre végétale ou des produits de toutes natures. Les objets et déchets divers enlevés des espaces à aménager seront évacués de telle sorte qu’ils ne puissent perturber l’usage, l’aspect ou la conservation des dits espaces.

4.3 Démolitions L’entreprise devra réaliser la démolition du bâti existant et ses annexes sur la totalité de l’emprise des travaux, y compris dallages, fondations, éléments de maçonneries apparentes ou enterrées. Ces matériaux devront être triés selon leur nature, chargés et évacués en décharge agréée, conformément à la réglementation en vigueur. Les démolitions de revêtement seront entreprises sur l’ampleur de l’emprise ; Les contraintes sur les travaux seront importantes et nécessiteront des précautions particulières en protections, signalisations et déviation éventuelles.

4.4 Terrassements Les terrassements seront réalisés conformément aux dispositions du Guide Technique des Terrassements Routier fascicules 1 et 2 du SETRA de septembre 1992 « Réalisation des remblais et des couches de forme ».

4.4.1 Déblai

L’entrepreneur devra exécuter les déblais nécessaires pour obtenir les fonds de forme des différents plans et niveaux. Les déblais seront exécutés mécaniquement par des engins adaptés à la nature du terrain rencontré et comprendront : - le dressement des surfaces, - le dressement des talus à 45° du fond de fouille, - le réglage des surfaces avec une tolérance de + ou - 0,03 m. Le compactage du sol sera conduit de façon à obtenir sur une épaisseur de 0,30 m au moins, une densité égale au moins à quatre vingt quinze pour cent (95 %) de celle de l’OPN ou à un module de restitution à la dynaplaque de 32 MPa. Si des purges sont nécessaires, les excavations seront exécutées jusqu’à la profondeur fixée par le maître d’œuvre; la cote théorique des déblais sera rattrapée par apport de limon de teneur en eau proche de celle de l’OPTIMUM PROCTOR. Les tolérances d’exécution de la plate-forme de déblai sont les suivantes : - profil de la plate-forme support de chaussée : + ou - 0,03 m - profil de la sous couche de forme : + ou - 0,05 m a) Evacuation des eaux : Partout où la topographie des lieux et les dispositions du projet permettent d’assurer un écoulement gravitaire des eaux, l’entrepreneur devra maintenir une pente suffisante à la surface des parties excavées et exécuter les saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l’évacuation des eaux hors des excavations ; au cas où il serait conduit à procéder par pompages, les frais correspondants resteront à sa charge.


4.4.2 Remblai

a) Préparation du terrain sous les remblais Les purges jugées nécessaires en cours d’exécution seront exécutées jusqu’à la cote fixée par le maître d’œuvre et le rattrapage de niveau se fera dans les conditions stipulées au présent C.C.T.P. par apport de matériaux d’apport si nécessaire. L’entrepreneur devra donc s’assurer de la portance des sols en place existants et ou remaniés par des essais à la dynaplaque qui devront donner des résultats satisfaisants tels que EV2 supérieur à 400 bars et EV2/EV1 inférieur à 2. Dans le cas où les résultats des essais complémentaires donneraient des indices de compactage insuffisants, l’entrepreneur devra en avertir le maître d’œuvre qui prescrira la purge des sols en place sur une épaisseur que les essais auront déterminé.

4.4.2.1 Exécution des remblais

Les remblais seront compactés dans les conditions du fascicule 2 du C.C.T.G. a) Prescriptions applicables à tous les remblais

Les couches élémentaires devront présenter après compactage une pente transversale au moins égale en tous points à trois pour cent (3 %). L’entrepreneur effectuera le réglage des talus par la méthode du remblai excédentaire. Les tolérances d’exécution de la plate forme de déblai et des talus sont les suivantes :

- profil de la plate forme support de chaussée : + ou - 0,03 m - profil de la sous couche de forme : + ou - 0,05 m b) Prescriptions applicables aux remblais non rocheux L’entrepreneur devra soumettre à l’accord du maître d’œuvre pour chaque nature de matériaux, l’épaisseur maximale des couches élémentaires qu’il se propose d’obtenir après compactage, cette épaisseur étant déterminée en fonction de la densité à obtenir et des matériels utilisés. La densité sèche du remblai devra atteindre au moins 95 % de la densité sèche à l’OPN dans le corps des remblais. Le compactage du sol sera conduit de façon à obtenir sur la partie supérieure des déblais une classe d’arase de terrassement correspondant à 95 % de la densité sèche de l’OPN ou un coefficient de restitution à la dynaplaque au moins égal à 35 MPA. Ces résultats pourront aussi donner les résultats suivants :

EV2 > 500 bars

EV2/EV1 < 2 L’état des remblais sera contrôlé couche par couche dans les conditions suivantes :

Désignation des essais N° de référence L.C.P.C.

Fréquence minimale des essais

Observations

Essai Proctor S1 1 par 250 m3

Mesure de la teneur en eau S 4 1 par 100 m3

Mesure de la compacité S 5 1 par 100 m3

Mesure du coefficient de restitution à la dynaplaque

1 par 100 m3

L’entrepreneur ne pourra demander la réception d’une couche que si toutes les densités sèches correspondantes ou le coefficient de restitution à la dynaplaque sont supérieurs au minimum prescrit..

4.4.3 Terres excédentaires

Les terres provenant des déblais qui ne peuvent pas être utilisées en remblais ainsi que les divers gravois, détritus, rochers, déchets rencontrés dans les terres seront chargés et évacués en décharge agréée par le maître d’œuvre.


4.5 Repères de nivellement, implantation Au démarrage des travaux l’entrepreneur devra faire implanter par le géomètre du maître d’ouvrage les points principaux (axes de chaussées, limites de terrains, etc.) à l’aide de bornes. Il devra en outre procéder au repérage, par déport, des points implantés, afin de pouvoir à tout moment rétablir ceux-ci pour vérification. L’entrepreneur disposera d’un délai de 15 jours à compter de l’ordre de service de commencer les travaux pour l’implantation de tous les points caractéristiques du projet. Les points éventuellement litigieux seront levés contradictoirement avec le maître d’œuvre. Passé ce délai, il ne sera plus admis de réclamation de l’entrepreneur et les points serviront de base pour l’établissement des cubatures. L’implantation des points principaux réalisée par le géomètre du maître d’ouvrage et celle des points complémentaires réalisée par l’entrepreneur seront établies à la charge financière de l’entrepreneur et sous sa responsabilité.

4.6 Contrôles de mise en œuvre Dans un délai de 15 jours à dater de l’ordre de service lui prescrivant de commencer les travaux, l’entrepreneur devra préciser le matériel et le personnel affectés pour exécuter les essais qui sont à sa charge, en particulier les essais de réception des matériaux et fournitures. Il est rappelé que les contrôles de mise en œuvre des différents matériaux (remblais, couches de chaussées, bétons d’ouvrages, etc.) seront effectués par le maître d’œuvre et aux frais de l’entrepreneur. Au cas où les résultats d’essais effectués montreraient une mise en œuvre non conforme aux spécifications du présent C.C.T.P., l’entrepreneur sera invité à poursuivre la mise en place des matériaux jusqu’à l’obtention des résultats satisfaisants, les essais complémentaires en résultant étant à sa charge.

Désignation des essais Fréquence minimale des essais Observations

DEBLAIS - REMBLAIS

Essai Proctor 1 par 500 m3 ou un essai par nature de

matériau

Mesure de teneur en eau 1 par 150 m3

Mesure de compacité 1 par 150 m3

Pour les mesures de compacité, la méthode qui servira de base de référence pour l’appréciation des résultats est celle en vigueur au Laboratoire Régional de l’Equipement. Pour les enrobés, le maître d’œuvre se réserve la possibilité, après constatations satisfaisantes sur une période suffisamment longue au début du chantier, prouvant qu’avec les matériaux, matériels et méthodes employés les caractéristiques requises sont régulièrement obtenues, de surseoir partiellement aux contrôles des qualités obtenues en les remplaçant pas les contrôles du type prévu du fascicule n° 25 du CCTG. Les essais relatifs aux enrobés (traction, granulométrie, essais « Marshall » et L.C.P.C.) pourront être faits en laboratoire fixe de l’entreprise.

4.7 Composition des bétons

4.7.1 Caractéristiques

Les caractéristiques exigées pour chaque nature de béton figurent dans le tableau ci-après :

Ciment

Classe de

béton

Catégorie Dosage

minimum

(kg/m3)

Granularité Consistance

du béton

frais

Résistance

caractéristique

fc 28


béton courant CPA, CPJ

ou CLK 35

150 0/31,5 F ou P Pas de résistance

exigée

B 16 CPJ 45 250 0/20 P 16 MPa

B 20 CLK 45 300 0/20 P 20 MPa

B 25 CLK 45 350 0/20 P 25 MPa

B 30 CLK 45 400 0/20 P 30 MPa

4.7.2 Destination

Les destinations des bétons seront les suivantes :

Classe du

béton

Destination

Béton courant Béton de propreté

B 16 Béton de remplissage des trottoirs

Béton de renformis

B 20 Ouvrages d’assainissement non armés

Epaulement et assise des bordures - caniveaux

Scellement support panneaux de signalisation

B 25 Superstructures et corniches

B 30 Ouvrage d’art,

Cadres et portiques en béton armé

Murs de soutènement

4.7.3 Composition

La composition des bétons courants sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit double de celui du sable. La composition des bétons B16, B20, B25 et B30 sera déterminée de façon à obtenir les résistances indiquées au tableau ci-dessus et des affaissements mesurés au cône A.S.T.M. suffisants pour permettre une bonne maniabilité du béton.

4.8 Réception des fonds de forme Le fond de forme des chaussées sera réceptionné par le maître d’œuvre. Le fond de forme ne présentera aucune cuvette susceptible de retenir les eaux et d’empêcher leur écoulement gravitaire vers les points bas prévus à l’assainissement. Une surlargeur de 0,30 m environ par rapport à la limite de voirie sera à prévoir pour permettre la confection du solin. Le fond de forme sera compacté afin d’obtenir sur les 0,40 m une densité correspondante au moins à 95 % de la densité de l’OPM. Tous les fonds de forme de voirie seront arrosés de produits désherbants énergiques. Toute trace de végétation impliquera la démolition de la partie correspondante de l’aménagement et la réfection aux frais de l’entreprise.

4.9 Mise en œuvre de grave naturelle La mise en œuvre de grave sera exécutée en pleine largeur et en une ou deux couches selon l’épaisseur finale. La réalisation de la deuxième couche ne pouvant être exécutée qu’après réception de la précédente par le maître d’œuvre.


Les modalités relatives à la mise en œuvre devront suivre les recommandations contenues dans la directive commune SETRA-LCPC de juin 1983 pour la réalisation des assises de chaussées en graves non traitées. La densité à atteindre est fixée à 100 % de la densité sèche à l’OPTIMUM PROCTOR MODIFIE. Une mesure de densité sera effectuée par tranche de 200 m2. Le nombre de passes et la vitesse des engins seront définis par une planche de compactage réalisée dans les conditions normales du chantier. La couche de matériaux répandue devra avoir une épaisseur telle qu’après compactage elle ait atteint la cote prévue avec une tolérance de 0,01m par rapport aux profils théoriques. Il ne devra en aucun cas être rapporté de matériau après le compactage de la couche. En cas de risque de dessiccation intervenant pendant la mise en œuvre un arrosage modéré mais fréquent et régulier à la rampe fine (répandeuse à eau) peut être nécessaire. Inversement, si des précipitations conduisent à un excès d’eau du matériau au moment de la mise en œuvre, celui-ci pourra être repris à la niveleuse par scarification, aération puis recompacté.

4.10 Déblais et remblais d’assainissement

4.10.1 Déblais

Les tranchées seront ouvertes avec parois verticales, si la nature du terrain le permet, au moins sur la longueur compris entre deux regards et pour des profondeurs inférieures à 1,30 m. Elles seront étayées à partir de 1,30 m de profondeur. Au droit des ouvrages de visite à construire, la tranchée présentera une surlargeur telle que le compactage du remblai, entre l’extérieur de la paroi de l’ouvrage et le bord de la tranchée, soit possible avec un engin mécanique. Les déblais de qualité seront mis en remblais sous les espaces verts. Les déblais de mauvaise qualité ou excédentaires seront évacués aux décharges. L’entrepreneur sera en toute hypothèse responsable :

de tous les éboulements qui pourraient survenir et rétablir dans les conditions initiales et à ses frais les parties de terrains éboulés,

des accidents qui pourraient arriver sur la voie publique quel qu’en soit le motif, même occasionnés par des écoulements d’eaux superficielles ou souterraines dont il a assuré l’évacuation,

de tous les dommages consécutifs à l’exécution des travaux en particulier des dégâts que subiraient les constructions voisines et les canalisations de toutes sortes.

4.10.2 Remblais

Les canalisations situées sous chaussées ou en rive et à moins de 5 m de celles-ci seront remblayées en matériaux d’apport agréés par le maître d’œuvre, soigneusement compacté jusqu’au niveau des fonds de forme des chaussées, allées et trottoirs. La compacité à atteindre pour chaque couche de remblai est fixée à 100 % de celle de l’OPN. La fréquence des essais effectués est de 1 pour 100 m3 de remblai en place. En fonction des conditions atmosphériques et de la teneur en eau du matériau d’apport et du remblai, le maître d’œuvre pourra prescrire un remblai hydraulique. Le remblaiement des tranchées se fera, au-dessus de la couche de 0,20 m de sablon mise en œuvre au-dessus des canalisations, par des terres extraites si elles ont été reconnues satisfaisantes par le maître d’œuvre.

4.10.3 Drainage et consolidation du fond de fouille

L’entrepreneur devra les drainages et consolidations du fond de fouille à son marché.

4.10.4 Epuisement – Evacuation des eaux captées

L’entrepreneur devra tous les épuisements et évacuations des eaux à son marché.


4.11 Pose de canalisations Après exécution des terrassements et réglage de la tranchée, le lit de pose sera réalisé pour la pose de canalisations seulement en terrain sec. En cas de venue d’eau permanente, un drain sera posé en fond de tranchée et le sable sera remplacé par des cailloux 5/15 ou un matériau drainant entouré d’un géotextile. L’épaisseur du lit de pose sera de 0,10 m après compactage au droit des tulipes et au fond des approfondissements à réaliser. Afin d’assurer la pose des tuyaux sur toute leur longueur, il sera réalisé des berceaux en sablon soigneusement compacté qui assurera une assise aux tuyaux sur 120°minimum. Les canalisations seront ensuite alignées et nivelées à la pente voulue sur une longueur comprise entre 2 ouvrages successifs. Les canalisations seront parfaitement rectilignes en plan et en profil en long. Les canalisations dont le recouvrement sera inférieur à 0,80 m seront enrobées de béton. L’entrepreneur devra assurer la découpe des canalisations à la tronçonneuse. Les joints seront alors réalisés selon les modalités des fabricants de tuyaux. Les poches sous les joints seront remblayées à l’aide de sable fin tassé. Les branchements seront obturés pendant les travaux de bâtiment.

4.12 Ouvrages Les ouvrages annexes doivent être exécutés et équipés conformément au présent C.C.T.P. Dans le cas d’ouvrages d’assainissement coulés en place, ceux-ci seront décoffrés 8 jours après bétonnage. L’entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour définir parfaitement la cote d’arase définitive des tampons. Les reprises éventuelles pour remise à niveau ne pourront en aucun cas faire l’objet d’une demande de supplément. Pendant la phase préliminaire des travaux sur les voies de chantier, l’entrepreneur devra la mise à niveau définitive des têtes de regards et bouche à grille, ainsi que la protection par grave bitume au pourtour des ouvrages à protéger.

4.13 Façonnage particulier Les raccordements entre les canalisations et les regards, quels qu’ils soient, comprendront le percement de l’ouvrage, les raccordements, la confection des joints et la construction éventuelle de chutes accompagnées. Les canalisations ne devront pas empiéter à l’intérieur des regards, les découpes des parois des regards seront minimalisées aux dimensions ajustées du diamètre extérieur de la canalisation s’y raccordant, les enduits intérieurs seront repris et se raccorderont et les joints seront étanches tant vis à vis des effluents véhiculés que des infiltrations extérieures. Ces joints seront réalisés par l’intermédiaire de manchons de scellement pour les canalisations en béton et par manchettes collées ou raccordées par produit à base de néoprène pour les canalisations en PCV.

4.14 Chutes accompagnées Les chutes seront réalisées conformément aux directives du fermier du réseau ou selon les prescriptions techniques de la collectivité chargée la réalisation du réseau ou de sa gestion. Les chutes comprendront :

une conduite verticale raccordée par tampon hermétique sur Té à la canalisation d’arrivée et de section identique à celle-ci. Cette conduite sera située à l’intérieur du regard et sa base se situera 0,10 m au-dessus des berges de la cunette du regard,

des fixations en acier galvanisé scellées aux parois du regard,

un renforcement de la partie de cheminée située face à la chute, à l’aide d’une surépaisseur de béton avec armatures en treillis soudé.

Cette chute et cette surépaisseur ne devront pas entraîner de diminution de passage de visite dans l’ouvrage qui verra alors ses dimensions intérieures augmentées d’autant.


4.15 Essais, contrôles

4.15.1 Textes de référence

D’une façon générale, les travaux seront effectués en se référant aux textes suivants :

circulaire du 10 juin 1976,

circulaire 76 124 du 5 novembre 1976 et annexe 2,

circulaire du 23 février 1978,

circulaire 78 115 du 6 septembre 1978,

circulaire du 2 octobre 1978,

circulaire 79 24 du 9 mars 1978,

aux fascicules 39 et 70

le cahier des charges d’assainissement de la ville. L’entrepreneur est réputé connaître les textes de la réforme de l’Assurance Construction et appliquer les contrôles techniques de type A du document COPREC de décembre 1982 de la police « Dommage Ouvrage ». Les essais d’étanchéité des réseaux d’assainissement devront être conformes au Protocole des épreuves préalables à la réception des réseaux de canalisations à écoulement libre de la circulaire du 16 mars 1984.

4.15.2 Entretien des canalisations

Dans le cadre de son marché et sans aucun supplément de prix, l’entrepreneur devra procéder au nettoyage complet des réseaux, ainsi que des branchements avant la réception. Les travaux incombant à l’entreprise comporteront essentiellement :

curage des ouvrages d’assainissement,

rinçage à haute pression des canalisations,

éventuellement dératisation,

nettoyage des sections partiellement obstruées,

réparation des canalisations écrasées ou disjointes.

4.15.3 Essais et contrôles des canalisations

Avant le remblaiement des tranchées, les collecteurs feront l’objet de la part de l’entrepreneur d’une vérification topographique des cotes des radiers et des tampons. Cette vérification sera effectuer sans aucun supplément de prix. Les joints seront quant à eux vérifier visuellement. Il sera procédé à des essais d’étanchéité et au contrôle qualificatif des canalisations d’écoulement. Ces essais seront entrepris par tronçon par l’entrepreneur et à sa charge.

4.15.4 Essais d’étanchéité à l’eau

Ces essais seront exécutés à l’eau par section de canalisation allant d’un regard à l’autre. La pression sera au maximum de 5,00 m et au minimum de 1,50 m ou si cela est impossible de la hauteur du regard aval. Le niveau ne devra pas baisser de plus de 0,05 m pendant 5 heures. Aucun suintement ou fuite ne devra apparaître. Si tel n’était pas le cas, tout désordre constaté entraînera la révision des joints défectueux et la réparation des fissures. Autant d’essais que nécessaire seront réalisés jusqu’à ce que l’étanchéité soit obtenue. Les ouvrages seront maintenus en charge pendant le remblaiement et l’essai sera prolongé de 48 heures après achèvement de ce remblaiement. Pendant toute la durée de cet essai, la baisse ne devra pas dépasser 0,01m à l’heure de moyenne. Le maître d’œuvre pourra exiger le passage d’une boule de curage ou de tampon calibré d’un diamètre inférieur à 10 % à celui des tuyaux qui devra avancer sans accrochage. Tous les ouvrages devront être essayés en même temps que les canalisations auxquelles ils sont raccordés.


4.15.5 Contrôles des branchements

Ils seront contrôlés à la fluorescéine ou à la fumée.

4.15.6 Contrôles des canalisations

Le contrôle sera effectué par l’intermédiaire d’une caméra de télévision qui devra passer dans toutes les canalisations de section permettant son passage. Ce contrôle sera effectué en grande partie en présence du maître d’œuvre par une entreprise indépendante qui lui remettre la cassette vidéo résultant du passage de la caméra à l’intérieur des canalisations et deux exemplaires du rapport de son intervention.

4.16 Fourreaux de traversées

4.16.1 Exécution des travaux

Les tranchées seront réalisées mécaniquement conformément au profil type joint au présent marché. Elles devront présenter des parois planes et verticales pour permettre une implantation des fourreaux aussi précise que possible. Dans les sections où se trouvent des canalisations souterraines existantes ou posées par d’autres corps d’état, les terrassements seront exécutés à la main. Tous les travaux de coffrages, épuisement, etc. sont à la charge de l’entreprise. Les déblais excédentaires provenant des fouilles seront évacués à la décharge publique. L’entreprise s’assurera que le fond de la tranchée offre une résistance homogène et y remédiera si cette condition n’est pas remplie. Un lit de pose en sablon de 0,10 m d’épaisseur sera mis en place dans le fond de tranchées. Les tranchées seront remblayées avec du sablon soigneusement pilonné, par couches successives de 0,20 m d’épaisseur jusqu’au niveau du fond de forme de la chaussée. Le compactage devra être égal à 95 % de l’OPN pour chaque couche de remblai. La fréquence des essais sera de 1 pour 100 mètres cubes de remblai en place. L’entreprise devra fournir et mettre en place un grillage avertisseur à 40 cm au dessus des fourreaux remblayés.

4.16.2 Pose des fourreaux

La pose des fourreaux et la confection des joints seront faites suivant les normes en vigueur. Afin de recevoir les câbles et pour permettre le tirage ultérieur de ceux-ci, il sera prévu des aiguilles en acier à l’intérieur des fourreaux. L’entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires en effectuant les travaux de chaussées pour que ces fourreaux ne soient pas endommagés. En cas de détérioration des fourreaux l’entrepreneur devra en prévoir le remplacement sans supplément de prix. Les fourreaux en P.V.C. de diamètre inférieur à 50 mm seront enrobés de béton maigre sur une épaisseur moyenne de 0,10 m.

4.17 Tranchées communes

4.17.1 Fouilles en tranchées

Les tranchées pour pose de canalisations seront réalisées suivant les indications du présent dossier. Il est signalé toutefois que dans le cas de chaussées, parkings ou aires en remblai, les tranchées pour pose de canalisation ne pourront être entreprises que lorsque le remblai aura atteint une cote telle que les canalisations à mettre en place soient suffisamment enterrées, pour ne pas être détériorées par les engins de transport et de compactage de matériaux. Dans les sections, où se trouvent des canalisations souterraines existantes ou posées par d’autres corps d’état, les terrassements seront exécutés à la main. Dans les sections où ces canalisations seront suffisamment espacées, il pourra être fait usage d’engins mécaniques.


Quelque soit le mode de terrassement employé, l’entrepreneur devra se faire préciser l’emplacement des canalisations et des branchements par les différents services publics ou par les entreprises des autres corps d’état travaillant sur le chantier. Elle restera responsable des dégradations occasionnées qui lui auraient été signalées. Les déblais excédentaires provenant des fouilles seront évacués à la décharge publique.

4.17.2 Préparation du fond de forme

L’entreprise s’assurera que le fond de tranchée offre une résistance homogène et y remédiera si cette condition n’est pas remplie. En particulier, elle arasera à 0,10 m en contrebas de la tranchée toutes les maçonneries s’y trouvant, purgera toutes les parties du sol inconsistantes et comblera le vide ainsi créé au moyen du sablon. La tolérance sur le réglage du fond de la tranchée sera de 0,02 m en plus ou en moins. Un lit de pose en sablon de 0,10 m d’épaisseur sera mis en place dans le fond des tranchées.

4.17.3 Remblaiement

Les tranchées communes seront remblayées avec du sablon soigneusement pilonné jusqu’à :

0,20 m au-dessus de la génératrice supérieure du réseau le moins profond avec 0,30 m mini au-dessus du réseau eau potable (canalisation polyéthylène)

0,10 m au-dessus de la génératrice supérieure pour les réseaux et branchements d’éclairage public et téléphone.

Au-dessus de cette couche :

les tranchées sous voiries seront remblayées en sablon,

tous les déversements à la benne ou au bulldozer directement sur les tuyaux et jusqu’à 0,70 m au-dessus de ceux-ci sont interdits.

Le compactage des matériaux de la tranchée devra être au moins égal à 95 % de l’OPN. L’entreprise devra la fourniture et la mise en place des grillages avertisseurs.

CCTP PRO - Canoprof · titulaire du présent lot devra procéder au remblai contigu de la...

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