BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015,...

32
4 e édition Un rapport sur les priorités des entreprises en TIC BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ AQT 2016 Des entreprises en technologies de l’information et des communications au Québec

Transcript of BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015,...

Page 1: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

4e

édition

Un rapport sur les priorités des entreprises en TIC

BARO

MÈTR

EDE CO

MPÉT

ITIVI

AQT 2

016

Des e

ntre

prise

s en t

echn

ologie

sde

l’inf

orma

tion e

t des

comm

unica

tions

au Q

uébe

c

Page 2: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

ÉDITEUR

L’Association québécoise des technologies (AQT) contribue, à l’échelle du Québec, au rayonnement

des entreprises des TIC et à la croissance de ce secteur de l’économie. Forte de ses 500 membres,

elle rassemble et accompagne les dirigeantes et dirigeants d’entreprises technologiques en les

appuyant dans le développement de leurs compétences et dans la performance de leur entreprise

tout en favorisant l’évolution des pratiques commerciales. Organisme à but non lucratif autofinancé,

l’AQT représente l’ensemble de l’industrie auprès d’instances décisionnelles et constitue aujourd’hui

le plus grand réseau d’affaires des TIC au Québec. Pour en savoir plus : www.aqt.ca

PRÉSIDENCE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Gilles Pépin

DIRECTION GÉNÉRALE

Nicole Martel

COMITÉ-CONSEIL DU BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ AQT

Ann Marie Colizza (Deltacrypt Technologies) Jean‑François Fisicaro (Systèmes Informatiques Unik),

Claude Harvey (Emploi Québec), Charles André Horth (Factora Solutions), Alain

Lavoie (Irosoft), Richard Maltais (Talsom) André Petitclerc (Investissement Québec),

Patrick Tabourin (Logiciels Radio IP), Marie‑Carmen Velasco (Acceo Solutions)

DIRECTION DE L’ENQUÊTE

Éric Lacroix, SOM recherches et sondages

CONTRIBUTION SPÉCIALE

PwC

CONCEPTION GRAPHIQUE

Zen Branding Design & Com.

ISBNDépôt légal ‑ 29 août 2016

Bibliothèques et Archives nationales du Québec

978‑2‑9816129‑0‑8

Page 3: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

MOT DE LA PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALEL’information c’est le pouvoir ! Voilà ce qui résume la pertinence du Baromètre de compétitivité de l’Association québécoise

des technologies (AQT). Cette vaste enquête est menée depuis 2010 par la firme SOM Recherches et Sondages auprès

d’environ 2000 entreprises des technologies de l’information et des communications (TIC).

Elle dresse le portrait de ce secteur d’innovation, offrant à l’industrie une reconnaissance et des points de repère pour

la gestion d’entreprises. Le Baromètre de compétitivité AQT, qui en est à sa 4e édition, permet ainsi de cerner les enjeux

et les besoins pour stimuler la croissance économique de l’industrie des TIC.

En complément à ces données, PwC a développé une analyse de marché permettant de situer le domaine des TIC

dans un contexte canadien. À la suite d’un examen poussé de l’industrie, son équipe de services conseils en stratégies

a su générer des données significatives sur la réalité des entreprises d’ici et déceler les tendances. Cette contribution

exceptionnelle offre aux acteurs de l’industrie une meilleure perspective sur les enjeux et les opportunités à saisir.

Pour cette édition 2016, nous serons donc plus que jamais en mesure de connaître pour mieux décider.

Nicole MartelPrésidente‑directrice générale de l’Association québécoise des technologies (AQT)

SOMMAIREFaits saillants P. 6

Portrait type d’une PME en TIC P. 8

Revenus, ventes, commercialisation P. 14

Ressources humaines P. 18

Fiscalité et investissement P. 21

Québec/Canada P. 25

Les enjeux et tendances P. 29

Page 4: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.4 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

LE BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ AQT 2016

CONTEXTE, OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE ABRÉGÉE

Contexte

La présente enquête vise à sonder un échantillon d’entreprises actives dans le secteur des technologies de l’information. Les objectifs poursuivis par l’enquête étaient multiples :

• Créer un baromètre de l’industrie qui est mesuré de façon récurrente et grâce auquel nous suivons l’évolution de la « santé » de l’industrie ;

• Mesurer les revenus des entreprises, leur nombre d’employés global et le nombre affecté à certaines tâches ;

• Mesurer divers indicateurs reliés à la performance et à la gouvernance des organisations.

Population civile

Entreprises du secteur des technologies de l’information. La base de sondage a été constituée à partir de la liste des membres de l’Association québécoise des technologies (AQT) ainsi qu’à partir d’une liste d’entreprises connues du secteur, compilées par l’AQT. Le tout a été validé à l’aide d’une liste d’Emploi‑Québec contenant les employeurs classés par code SCIAN.

Échantillonnage

Au total, le fichier contenait 2043 entreprises « sondables ». De ce nombre, 1633 disposaient d’une adresse courriel. Elles ont été invitées à répondre de cette façon. Celles qui n’avaient pas répondu par courriel ont été sollicitées par téléphone. Au total, 493 entrevues ont été complétées.

Le rapport final porte sur 393 entreprises, puisque les entreprises de 1 à 3 employés ainsi que celles de plus de 500 employés ont été retirées de l’analyse.

Pondération

Les données ont été pondérées selon le fait d’être membre ou non de l’AQT ainsi que selon la taille des entreprises.

Marge d’erreur

La marge d’erreur maximale sur les proportions est de 4,7 %, et ce, 19 fois sur 20.

Analyse de données complémentaires et secondaires PwC

L’analyse complémentaire produite par PwC est fournie à titre indicatif uniquement et ne fait pas partie du sondage exécuté par la firme de recherches et sondages SOM.

393393 ENTREPRISES ANALYSÉES

30 %30 % DES ENTREPRISES SONDÉES SONT SITUÉES HORS DE LA RÉGION MÉTROPOLITAINE

Page 5: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.5

LES GRANDES LIGNES

L’entreprise type des TIC au Québec en 2015 affiche des revenus moyens de 4,75 M$ avec une moyenne de 35 employés. Elle a été fondée il y a 20 ans et 28 % de ses employés se consacrent à la R et D. Ses ventes hors province représentent 34 % de ses revenus.

Le soutien et la formation sont pour les entreprises en TIC des facteurs importants de réussite. Ainsi, selon les réponses enregistrées, les entreprises membres de l’AQT semblent en bénéficier, car elles affichent des revenus supérieurs de 31 % à la moyenne des entreprises non membres du même secteur d’activité.

Au Québec, les ventes de services restent la source principale de revenus (52 %), devant les logiciels (32 %). Cette situation est stable depuis 2012.

L’entente de libre‑échange nord‑américain et l’ampleur des marchés en présence attirent les PME québécoises vers les marchés du sud. Ainsi sur les 34 % de leurs ventes à l’extérieur du Québec, le tiers de celles‑ci est réalisé aux États‑Unis. Le chiffre global des ventes hors Québec est en baisse depuis la dernière enquête, qui était à 37 %.

La croissance des entreprises québécoises passe de plus en plus par les solutions en infonuagique, ainsi, c’est 34 % des logiciels vendus qui l’ont été dans ce mode d’utilisation. Les entreprises fondées il y a moins de 10 ans en vendent en moyenne une plus grande proportion (55 %).

Le secteur manufacturier québécois est le principal donneur d’ordre en TIC avec 35 %, suivi des services financiers et du secteur des assurances avec 31 %, du secteur public avec 28 % et celui du commerce de détail avec 20 %.

Maintenir ses acquis envers la clientèle semble être privilégié au recrutement intensif de nouveaux clients. Bien que le recrutement d’une nouvelle clientèle soit un impératif, les entreprises interrogées ont augmenté leur personnel dans des fonctions comme la formation et le service technique au détriment de la R et D et du marketing, démontrant la volonté des entreprises de soutenir le service après‑vente pour maintenir leur clientèle.

Si l’on exclut les financements marginaux que sont les programmes d’investissements des employés et le crowdfunding (sociofinancement), les capitaux de risque demeurent le financement le moins utilisé chez les PME en TIC au Québec. Cette situation s’explique par un intérêt plus grand de la part des capitaux de risque envers les entreprises pouvant créer de la valeur rapidement pour des projets de développement, de rachat ou de redressement.

L’accès aux crédits d’impôt dédiés au secteur TIC provenant du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre d’affaires des entreprises qui y ont eu droit (2013 : 14 %). Pour cette même année, le montant de crédit d’impôts pour affaires électroniques représentait : 2 % du chiffre d’affaires des entreprises qui en ont eu droit (2013 : 7 %). Pour les titres multimédias, le montant du crédit d’impôt représentait en 2015 1 % pour les entreprises admissibles.

Page 6: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.6 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

FAITS SAILLANTSL’analyse des résultats des quelque 500 entreprises répondantes lors de l’enquête dresse un portrait global de l’industrie des TIC au Québec.

35NOMBRE MOYEN D’EMPLOYÉS DANS LES ENTREPRISES

4,75 MILLIONS $REVENUS ANNUELS MOYENS DES ENTREPRISES SONDÉES

20 ANSL’ÂGE MOYEN DES ENTREPRISES EN TIC

34 %DES VENTES SONT RÉALISÉES HORS QUÉBEC

63 %DES ENTREPRISES ONT VU LEURS VENTES AUGMENTER

27 %DES ENTREPRISES ONT UN COMITÉ CONSULTATIF

P.6 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

Page 7: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.7

ANALYSE

ANALYSE PwCL’apport de PwC au Baromètre de la compétitivité AQT se traduit par une analyse du marché des TIC à l’échelle canadienne. De par son expertise, le cabinet de services conseils en stratégies dresse un portait économique des tendances au sein de la communauté d’affaires des technologies, en se basant sur les plus récentes statistiques.

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.7

31 %DES REVENUS DES ENTREPRISES CANADIENNES PROVIENNENT DE L’EXPORTATION

52 %DES REVENUS DES ENTREPRISES QUÉBÉCOISES PROVIENNENT DE LA VENTE DE SERVICES COMPARATIVEMENT À 37 % POUR UNE ENTREPRISE CANADIENNE HORS QUÉBEC

50 % - 10 %AU QUÉBEC, CE SONT 50 % DES ENTREPRISES QUI COMPTENT ENTRE 10 ET 49 EMPLOYÉS, CE TAUX EST DE 10 % POUR LE RESTE DU CANADA

300 000 $EST LE REVENU MOYEN PAR EMPLOYÉ AU CANADA, UN NIVEAU DEUX FOIS SUPÉRIEUR À CELUI DU QUÉBEC

Page 8: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.8 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

PORTRAIT TYPE D’UNE PME DE L’INDUSTRIE DES TIC AU QUÉBEC1Portrait type des petites et moyennes entreprises (PME) des technologies de l’information et des communications (TIC) au Québec. Les données sont issues de l’analyse des résultats de près de 500 entreprises répondantes.

NOMBRE MOYEN D’EMPLOYÉS

3535 EMPLOYÉS, EST LE NOMBRE MOYEN DES ENTREPRISES SONDÉES

2011

2012

2013

2015

53 %

49 %

47 %

47 %

31 %

36 %

36 %

36 %

16 %

15 %

17 %

17 %

4 À 15 EMPLOYÉS

51 À 500 EMPLOYÉS

16 À 50 EMPLOYÉS

En 2015, les entreprises sondées comptaient en moyenne 35 employés, une proportion similaire aux moyennes des vagues précédentes, puisque les différences entre 2015 et les dernières années ne sont pas statistiquement significatives.

D’une vague de sondage à l’autre, on remarque également des proportions semblables entre les différentes catégories de taille d’entreprises.

Sans surprise, plus les revenus totaux des entreprises sont élevés, plus leur moyenne d’employés augmentent de manière significative.

REVENUS MOYENS PAR EMPLOYÉ

125 000 $125 000 $ REPRÉSENTE LE REVENU MOYEN PAR EMPLOYÉ

Comme on peut le constater, le revenu moyen par employé semble avoir diminué en 2015 (125 000 $), par rapport à 2013 (131 000 $), pour revenir à la moyenne observée en 2011. Comme c’est le cas pour plusieurs des indicateurs analysés dans le présent rapport, cette diminution n’est pas significative sur le plan statistique, pouvant être expliquée par de multiples raisons.

En 2015, le revenu moyen par employé est de 137 000 $ pour les entreprises comptant entre 51 et 500 employés, soit un résultat significativement inférieur à ceux des vagues de sondage précédentes.

On estime qu’en moyenne, les entreprises de 4 à 500 employés ont des revenus annuels de 4,75 millions de dollars.

125 000 $

125 000 $131 000 $116 000 $TOUS

2011201220132015

2011201220132015

2011201220132015

2011201220132015

117 000 $

114 000 $127 000 $105 000 $4 À 15

EMPLOYÉS

124 000 $

115 000 $127 000 $117 000 $16 À 50

EMPLOYÉS

153 000 $

137 000 $149 000 $148 000 $51 À 500

EMPLOYÉS

Page 9: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.9

REVENU MOYEN DES MEMBRES ET DES NON MEMBRES

31 %31 % PLUS DE REVENU POUR UNE ENTREPRISE MEMBRE QUE NON MEMBRE DE L’AQT

2 000 000

3 000 000

4 000 000

5 000 000

6 000 000

7 000 000

8 000 000

REVENU MOYEN(NON MEMBRE AQT)

REVENU MOYEN(MEMBRE AQT)

REVENU MOYEN

2011 2012 2013 2015

ANNÉE DE FONDATION DES ENTREPRISES

2020 ANS EST L’ÂGE MOYEN DES ENTREPRISES QUI ONT ÉTÉ SONDÉES EN 2015

2011

2012

2013

2015

22 %

25 %

25 %

27 %

AVANT 1990

32 %

33 %

37 %

33 %

ENTRE 1990 ET 2000

2011

2012

2013

2015

33 %

23 %

27 %

27 %

ENTRE 2000 ET 2005

2011

2012

2013

2015

13 %

19 %

11 %

13 %

APRÈS 2006

2011

2012

2013

2015

L’âge varie légèrement selon la taille des entreprises. En effet, les plus petites, celles qui comptent de 4 à 15 employés ont 19 ans d’âge moyen, celles dans la catégorie 16 à 50 employés ont en moyenne 21 ans, alors que celles de 51 à 500 employés existent depuis 22 ans en moyenne.

On remarque également cette année une plus grande proportion d’entreprises ayant été fondées après 2006 (19 %), en comparaison avec les années précédentes.

Au Canada, selon les données de 2012, le secteur des technologies de l’information comptait 31 000 firmes. Il est à noter que 83 % des entreprises de ce secteur au Canada ont moins de 10 employés et 4 % des firmes ont plus de 50 employés. Pour le Québec, ce sont 47 % des entreprises qui emploient moins de 15 employés. AN

ALYS

E

Page 10: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.10 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

19 %19 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES ONT UN CONSEIL D’ADMINISTRATION AVEC PARTICIPATION EXTERNE

0,0%12,5%25,0%37,5%50,0%62,5%75,0%87,5%100,0%

27 %

28 %

23 %

2011

2012

2013

42 %42 % DES ENTREPRISES RENCONTRENT LEUR CONSEIL D’ADMINISTRATION À 3 OU 4 REPRISES ANNUELLEMENT

6 %

10 %

28 %

42 %

14 %

NE SAIT PAS

10 OU PLUS

ENTRE 5 ET 9

3 OU 4

1 OU 2

27 %27 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES ONT UN COMITÉ CONSULTATIF DE DEUX EXPERTS OU DAVANTAGE

0,0%12,5%25,0%37,5%50,0%62,5%75,0%87,5%100,0%

19 %

19 %

16 %

2011

2012

2013

37 %37 % DES ENTREPRISES RENCONTRENT LEUR COMITÉ CONSULTATIF À 3 OU 4 REPRISES ANNUELLEMENT

5 %

19 %

24 %

37 %

15 %

NE SAIT PAS

10 OU PLUS

ENTRE 5 ET 9

3 OU 4

1 OU 2

La rémunération des membres des conseils

La rémunération annuelle moyenne de l’ensemble des membres externes d’un conseil d’administration est de 13 267 $ et celle d’un comité consultatif est de 7 983 $.

Page 11: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.11

SOURCES DE FINANCEMENT

64 % 64 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES DISENT NE PAS AVOIR EU RECOURS À D’AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT QUE LES REVENUS GÉNÉRÉS PAR LEURS OPÉRATIONS

Plus du tiers des entreprises ont eu recours à d’autres sources de financement.

Les entreprises plus récentes ont davantage recours à d’autres sources de financement au cours du dernier exercice financier complété (49 %).

20 %20 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES DISENT AVOIR EU RECOURS AUX BANQUES COMME AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT QUE LES REVENUS GÉNÉRÉS PAR LEURS OPÉRATIONS

NE SAIT PAS

CAPITAL DE RISQUE(FONDS INSTITUTIONNALISÉS ET PRIVÉS)

CAPITAL DE RISQUE(ANGES FINANCIERS)

MISE DE FONDS / APPORTDES PROPRIÉTAIRES ET ACTIONNAIRES

AIDE GOUVERNEMENTALE

BANQUE

1 %

1 %

4 %

12 %

15 %

20 %

Les banques comme principales autres sources de financement

Les entreprises sondées affirment que leurs principales sources de financement, autres que les ventes, sont le recours aux banques (20 %), à l’aide gouvernementale (15 %) ainsi que les mises de fonds des propriétaires et actionnaires (12 %). Le financement des entreprises par l’utilisation de capital de risque se situe à un faible 4 %.

Page 12: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.12 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

ÉVOLUTION DES REVENUS

63 %63 % DES ENTREPRISES ONT VU LEURS REVENUS AUGMENTER PENDANT LEUR DERNIER EXERCICE FINANCIER

4 %

63 %

24 %

9 %

NE SAIT PAS

ONT AUGMENTÉ

SONT DEMEURÉSSTABLES

ONT DIMINUÉ

Près des deux tiers des entreprises ont vu leurs revenus augmenter lors de leur dernier exercice financier

En fait, 63 % des entreprises sondées affirment avoir augmenté leurs revenus depuis le dernier exercice financier, 24 % sont demeurées stables et seulement 9 % d’entre elles ont vu leurs revenus diminuer.

Les plus récentes entreprises (fondées après 2006) sont proportionnellement plus nombreuses à avoir vu leurs revenus augmenter (79 %).

Plus des deux tiers (70 %) des membres de l’AQT affirment avoir augmenté leurs revenus depuis le dernier exercice financier.

Page 13: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.13

72 %72 % DES ENTREPRISES CROIENT QUE LEURS REVENUS AUGMENTERONT POUR L’EXERCICE FINANCIER EN COURS

3 %

72 %

20 %

5 %

NE SAIT PAS

ILS DEVRAIENTAUGMENTER

ILS DEVRAIENTDEMEURER STABLES

ILS DEVRAIENT DIMINUER

Une plus grande portion d’entreprises prévoient réaliser une augmentation de leurs revenus

Près des trois quarts des entreprises sondées croient que leurs revenus augmenteront pour l’exercice financier en cours, par rapport au dernier exercice financier complété.

À ce chapitre, les membres de l’AQT sont proportionnellement plus nombreux à partager cet optimisme (85 %).

PROPORTION DES VENTES RÉALISÉES HORS QUÉBEC

34 %34 % DES VENTES SONT RÉALISÉES HORS QUÉBEC

Près des deux tiers des ventes sont réalisées au Québec

En moyenne, les entreprises réalisent les deux tiers (66 %) de leurs ventes au Québec. Cette proportion est encore plus élevée pour les entreprises situées ailleurs que dans les grands centres urbains du Québec.

Au Canada deux tiers des exportations sont destinées au marché américain. Pour les entreprises québécoises, le marché américain représente 12 % des ventes, suivi du marché canadien avec 10 % et l’Europe avec 3 %. AN

ALYS

E

Page 14: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.14 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

2Analyse des revenus et des pratiques en ventes et commercialisation en contexte TIC. Les données sont issues de l’analyse des résultats de près de 500 entreprises répondantes.

REVENUS, VENTES ET COMMERCIALISATION

PROVENANCE DES REVENUS

52 % 52 % DES REVENUS PROVIENNENT DE LA VENTE DE SERVICES

2012 2012 2015

30 %

32 %

32 %

VENTE DE LOGICIELS

2012 2013 2015

6 % 6 %6 %

MATÉRIEL COMME FABRICANT

2012 2013 2015

6 % 7 %6 %

MATÉRIEL COMME DISTRIBUTEUR

2012 2013 2015

53 %

52 %

53 %

VENTE DE SERVICES

2012 2013 2015

5 % 4 %3 %

AUTRES

Comme pour les autres années, la majeure partie des revenus moyens provient de la vente de services 

En moyenne, 52 % du revenu des entreprises sondées provient de la vente de services et 32 %, de la vente de logiciels, soit des proportions similaires aux vagues de sondage précédentes. On ne remarque pas de différences significatives à cet égard selon les diverses variables analysées.

Page 15: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.15

PROPORTION DE LOGICIELS VENDUS EN MODE INFONUAGIQUE VENTES DIRECTES/INDIRECTES

34 %34 % DES LOGICIELS VENDUS EN MODE INFONUAGIQUE

En moyenne, les logiciels en mode infonuagique représentent le tiers des ventes

Les entreprises sondées affirment qu’en moyenne les logiciels en mode infonuagique représentent le tiers (34 %) de leurs ventes de logiciels. Les entreprises fondées récemment (2006‑2015) vendent en moyenne une plus grande proportion de ces logiciels (55 %).

84 %84 % DES VENTES RÉALISÉES SONT FAITES DIRECTEMENT

La force de vente directe prédominante

De manière générale, les entreprises réalisent en moyenne 84 % de leurs ventes par leur force de vente directe. Ainsi, 16 % des revenus proviennent des réseaux de revendeurs ou de distributeurs. Il n’y a aucune différence significative entre les différents sous‑groupes à ce chapitre.

QUOTAS POUR VENDEURS

44 %44 % DES ENTREPRISES ATTRIBUENT DES QUOTAS DE VENTE

Moins de la moitié des entreprises attribuent des quotas de vente

On observe que la propension à attribuer des quotas aux vendeurs augmente avec la taille de l’entreprise, passant de 26 % (4 à 15 employés) à 75 % (51 à 500 employés).

Les membres de l’AQT (60 %) sont proportionnellement plus nombreux que les non membres (41 %) à imposer des quotas à leurs vendeurs.

29 %29 % DES ENTREPRISES ONT DES QUOTAS ANNUELS PAR VENDEUR INFÉRIEUR À 500 000 $

12 %

16 %

12 %

13 %

18 %

29 %MOINS DE 500 000 $

DE 1 M$ À 1,5 M$

PLUS DE 1,5 M$

NE SAIT PAS

ENTRE 500 000 $ ET 750 000 $

DE 750 000 $ À 1 M$

Au Canada, la vente de services domine comme au Québec, mais dans une moindre mesure avec 37 % des revenus des entreprises, suivi par la vente de logiciels avec 33 %, les solutions pour le commerce de détail avec 25 % et la fabrication de matériaux avec 5 % des revenus totaux. La vente de services est l’activité principale au Canada depuis 2010. AN

ALYS

E

Page 16: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.16 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

PERFORMANCE DE L’ÉQUIPE DE VENTE

53 %53 % DES ENTREPRISES ONT ATTEINT OU DÉPASSÉ LEUR OBJECTIF DE VENTE

EN 2015

11 %

17 %

36 %

36 %

PAS D'OBJECTIF, NE SAIT PAS

LES OBJECTIFS ONTÉTÉ DÉPASSÉS

LES OBJECTIFS ONTÉTÉ ATTEINTS

LES OBJECTIFS N'ONT PASÉTÉ ATTEINTS

EN 2013

6 %

14 %

40 %

40 %

PAS D'OBJECTIF, NE SAIT PAS

LES OBJECTIFS ONTÉTÉ DÉPASSÉS

LES OBJECTIFS ONTÉTÉ ATTEINTS

LES OBJECTIFS N'ONT PASÉTÉ ATTEINTS

Plus de la moitié des entreprises ont atteint leurs objectifs de vente

Ce sont 36 % des entreprises qui disent avoir atteint leurs objectifs de vente et 17 % qui considèrent les avoir dépassés, soit un résultat relativement similaire à 2013.

PRINCIPAUX SECTEURS D’ACTIVITÉS DES CLIENTS

8 %

9 %

9 %

9 %

17 %

20 %

20 %

28 %

31 %

35 %MANUFACTURIER

SERVICES FINANCIERS/ASSURANCES

AUTRES SERVICES PUBLICS

COMMERCE DE DÉTAIL

AUTRES SERVICES SAUFLES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES

SANTÉ

TRANSPORT ET ENTREPOSAGE

PRIMAIRE

ÉDUCATION

COMMERCE DE GROS

12 %

2 %

2 %

2 %

3 %

3 %

3 %

4 %

6 %

8 %COMMERCE DE GROS

DIVERTISSEMENT

CONSTRUCTION

TÉLÉCOMMUNICATIONS

LE GRAND PUBLIC DIRECTEMENT

TOURISME ET VILLÉGIATURE

AÉRONAUTIQUE

INGÉNIERIE

SERVICES JURIDIQUES

AUTRE

Prédominance de clients issus du secteur manufacturier, financier et des services publics

Les entreprises sondées affirment que leurs clients proviennent principalement de l’industrie manufacturière (35 %), des services financiers (31 %) et d’autres services publics (28 %).

Page 17: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.17

ASSOCIATION AVEC DES GRANDS JOUEURS DE L’INDUSTRIE

9 %9 % DES ENTREPRISES S’ASSOCIENT AVEC DE GRANDS JOUEURS

SOUVENT

TOUJOURS

JAMAIS

PARFOIS

8 %

1 %

40 %

46 %

Très peu d’alliances avec d’autres grands joueurs

Moins d’une entreprise sur dix (9 %) affirme s’associer toujours (1 %) ou souvent (8 %) à de grands joueurs pour soumissionner sur des contrats importants.

Il appert que les ventes enregistrées par les entreprises québécoises sont le reflet fidèle du paysage sectoriel québécois. Ainsi, les secteurs manufacturiers, des services publics et des services financiers dominent les ventes des entreprises québécoises. AN

ALYS

E

Page 18: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.18 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

RESSOURCES HUMAINES3Lumière sur les pratiques et les enjeux de la gestion des ressources humaines dans un contexte TIC. Les données sont issues de l’analyse des résultats de près de 500 entreprises répondantes.

POURCENTAGE D’EMPLOYÉS AFFECTÉS AUX DIFFÉRENTES TÂCHES

28 %28 % DES EMPLOYÉS SONT AFFECTÉS À LA R ET D

19 %

12 %

15 %

26 %

28 %

AUTRE

ADMINISTRATION

COMMERCIALISATION

SERVICE À LA CLIENTÈLE,SOUTIEN TECHNIQUE ET FORMATION

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

En moyenne, plus du quart des employés sont affectés à la recherche et au développement ainsi qu’au service à la clientèle 

Plus précisément, outre les employés affectés aux tâches reliées à la recherche et au développement, les entreprises sondées affirment, en moyenne, que 26 % des employés occupent davantage des fonctions liées au service à la clientèle, au soutien technique ou à la formation. On remarque que les entreprises dédiées entièrement à la fabrication de produits ont en moyenne davantage de ressources affectées aux tâches de recherche et de développement (R et D).

On remarque également la plus faible proportion de ressources liées aux tâches administratives (12 %) chez les entreprises évoluant dans les technologies de l’information.

Répartition des employés par fonction

À la lumière des années antérieures, le pourcentage d’employés affectés à la R et D est en diminution, ainsi que celui des employés affectés au marketing (commercialisation). Par ailleurs, les employés classés sous « autre » sont en augmentation.

Cela s’explique par une réaffectation des ressources des entreprises au profit du soutien technique, du service à la clientèle et à la formation : une conséquence de politiques axées sur les ventes et le rehaussement du service après‑vente. AN

ALYS

E

Page 19: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.19

PERSONNE RESPONSABLE DES RESSOURCES HUMAINES

33 %33 % DES PRÉSIDENTS ET PRÉSIDENTES ASSUMENT LA GESTION DES RH

2 %

1 %

2 %

2 %

4 %

6 %

6 %

21 %

23 %

33 %LA PRÉSIDENCE

L'ÉQUIPE DE GESTION

UN RESPONSABLEDES RESSOURCES HUMAINES

UN ADJOINT EXÉCUTIF

UN CONTRÔLEUR

UN RECRUTEUR OU CONSEILLER ENRESSOURCES HUMAINES À L'EXTERNE

LA DIRECTION GÉNÉRALE

UN DIRECTEUR NON ATTITRÉAUX RESSOURCES HUMAINES

LA VICE-PRÉSIDENCE

NE SAIT PAS

Les ressources humaines souvent prises en charge par la présidence

Environ le tiers (33 %) des entreprises sondées affirment que le président est la personne qui s’occupe principalement des ressources humaines, alors que moins du quart des entreprises ont une équipe de gestion (23 %) ou un responsable des RH (21 %) pour accomplir ces tâches. On remarque sans surprise que les plus petites sentreprises (4 à 15 employés) sont proportionnellement plus nombreuses à voir la gestion des RH assurée par leur président (54 %), alors que les plus grandes entreprises (51 à 500 employés) comptent davantage sur un responsable en RH (62 %).

OUTILS ET POLITIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

84 %84 % DES ENTREPRISES ONT MIS EN PLACE DES DOSSIERS EMPLOYÉS

2 %

28 %

48 %

53 %

63 %

65 %

80 %

82 %

84 %DES DOSSIERS D’EMPLOYÉS

DES ÉVALUATIONSDE RENDEMENT

DES DESCRIPTIONS DE POSTE

UN GUIDE DE L'EMPLOYÉ

DES PLANS DE FORMATION

UN GUIDE DE L'ACCUEILET DE L'INTÉGRATION

UNE GESTION PRÉVISIONNELLEDE LA MAIN D'ŒUVRE

UNE POLITIQUEDE RÉMUNÉRATION

NE SAIT PAS

Plusieurs outils de gestion des ressources humaines utilisés par les entreprises

En plus des dossiers employés, une grande majorité d’entreprises ont mis en place des évaluations de rendement (82 %) et des descriptions de poste (80 %). On remarque que les plus grandes entreprises (51 à 500 employés) sont proportionnellement plus nombreuses à avoir mis en place certains de ces outils, tels que :

• Un guide de l’employé (86 %) ;

• Une politique de rémunération (83 %) ;

• Des plans de formation (80 %) ;

• Un guide d’accueil et d’intégration (72 %) ;

• Une gestion prévisionnelle de la main‑d’œuvre (52 %).

Page 20: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.20 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

LES PRINCIPAUX DÉFIS D’ATTRACTION ET DE RÉTENTION DES TALENTS

58 %58 % DES ENTREPRISES ÉVOQUENT LA CONCURRENCE DES GRANDES ENTREPRISES COMME DÉFI D’ATTRACTION ET DE RÉTENTION DES TALENTS

1 %

5 %

3 %

1 %

2 %

2 %

3 %

6 %

7 %

11 %

13 %

19 %

49 %

58 %LA CONCURRENCEDES PLUS GRANDES ENTREPRISES

LE REMPLACEMENTDES RESSOURCES EXPÉRIMENTÉES

LA NOTORIÉTÉDE VOTRE ENTREPRISE

LA PLANIFICATION DE LA RELÈVE

LA RÉPUTATION DE L'INDUSTRIE DES TI

LA RARETÉ DE LA MAIND'ŒUVRE DE QUALITÉ

LE CHOC DES GÉNÉRATIONS

TROUVER DES PERSONNESQUALIFIÉES OU SPÉCIALISÉES

LES EMPLOIS EN RÉGION

LA RÉMUNÉRATION

LE TRAVAIL À LA PIGE

AUTRE

AUCUN

NE SAIT PAS/NE RÉPOND PAS

1 %

5 %

3 %

1 %

2 %

2 %

3 %

6 %

7 %

11 %

13 %

19 %

49 %

58 %LA CONCURRENCEDES PLUS GRANDES ENTREPRISES

LE REMPLACEMENTDES RESSOURCES EXPÉRIMENTÉES

LA NOTORIÉTÉDE VOTRE ENTREPRISE

LA PLANIFICATION DE LA RELÈVE

LA RÉPUTATION DE L'INDUSTRIE DES TI

LA RARETÉ DE LA MAIND'ŒUVRE DE QUALITÉ

LE CHOC DES GÉNÉRATIONS

TROUVER DES PERSONNESQUALIFIÉES OU SPÉCIALISÉES

LES EMPLOIS EN RÉGION

LA RÉMUNÉRATION

LE TRAVAIL À LA PIGE

AUTRE

AUCUN

NE SAIT PAS/NE RÉPOND PAS

Deux défis majeurs pour les entreprises des TIC

Plusieurs entreprises mentionnent que la concurrence des plus grandes entreprises (58 %) et le remplacement des ressources expérimentées (49 %) sont leurs principaux défis en termes d’attraction et de rétention des talents. Il n’y a pas de différences significatives entre les sous‑groupes pondérés à ce chapitre.

MOUVEMENT DES EMPLOYÉS

3,1 DÉPARTS

5,8 PERSONNES

EMBAUCHÉESPlus d’embauches que de départs

En moyenne, les entreprises affirment avoir compté 3,1 départs au cours de la dernière année, alors que le nombre moyen d’embauches a été de 5,8. Sans surprise, le nombre de départs et d’embauches observé augmente plus la taille et le chiffre d’affaires de l’entreprise est élevé.

FORMATION EN GESTION

59 %59 % DES ENTREPRISES ONT OFFERT UNE FORMATION À AU MOINS UN GESTIONNAIRE

La majorité des entreprises ont offert une formation en gestion dans la dernière année

À nouveau, on remarque que les entreprises comptant un plus grand nombre d’employés et ayant un plus grand chiffre d’affaires sont proportionnellement plus nombreuses à avoir donné récemment une formation en gestion.

3 %

13 %

6 %

6 %

13 %

59 %DEPUIS MOINS D'UN AN

PLUS DE 1 AN,MAINS MOINS DE 2 ANS

PLUS DE 2 ANS,MAINS MOINS DE 4 ANS

PLUS DE 4 ANS

JAMAIS

NE SAIT PAS

Page 21: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.21

ANALYSE

Tour d’horizon de la fiscalité et des investissements dans l’industrie TIC au Québec et au Canada. Les résultats proviennent de l’analyse complémentaire de PwC.

FISCALITÉ ET INVESTISSEMENT4

COMPARAISON DES CRÉDITS FISCAUX DU QUÉBEC ET DE L’ONTARIO

QUÉBEC ONTARIO

Concernent seulement des charges de salaires.

Concernent charges de salaires, marketing, distribution, placement d’étudiants, de mentorat et revenus

Couvrent les secteurs de médias, R et D et affaires électroniques.

Couvrent les secteurs de médias, R et D et production

Directs : couvrent les secteurs de médias, R et D, affaires électroniques

Certains crédits aident les nouvelles entreprises et nouveaux projets à payer moins d’impôts et encouragent l’innovation

Indirect : relatif à l’adoption des TIC en entreprise.

Source : Analyse PwC

CHIFFRE CONCERNANT LES CRÉDITS D’IMPÔT POUR LE QUÉBEC

8 %

EN 2015, LE MONTANT DE CRÉDIT D’IMPÔTS POUR LA R ET D REPRÉSENTAIT : 8 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES QUI Y ONT EU DROIT (2013 : 14 %)

2 %

EN 2015, LE MONTANT DE CRÉDIT D’IMPÔTS POUR AFFAIRES ÉLECTRONIQUES REPRÉSENTAIT : 2 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES QUI Y ONT EU DROIT (2013 : 7 %)

1 %

EN 2015, LE MONTANT DU CRÉDIT D’IMPÔTS POUR TITRES MULTIMÉDIAS REPRÉSENTAIT : 1 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES QUI Y ONT EU DROIT

Parmi les entreprises admissibles, le Québec a enregistré une nette diminution de l’utilisation des crédits d’impôt, à titre d’exemple le crédit pour la R et D représente 8 % du chiffre d’affaires en 2015 comparativement à 14 % en 2013. Nous constatons une situation identique en ce qui concerne le crédit d’impôt pour affaires électronique qui représente en 2015, 2 % du chiffre d’affaires comparativement à 7 % deux années plus tôt. Finalement, le crédit pour titres multimédias représente 1 % du chiffre d’affaires des entreprises qui y ont eu droit.

Source : Analyse PwC, Baromètre de compétitivité AQT

4TYPES DE CRÉDITS

11TYPES DE CRÉDITS

Page 22: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.22 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

INVESTISSEMENTS : COMPARAISON GÉNÉRALE DES SECTEURS D’ACTIVITÉS AU QUÉBEC ENTRE 2012 ET 2014

Rondes Investissements Valeur

Nombre % du total Nombre % du total Valeur (M$) % du total

1. TIC 472 24 1  208 25 4 307 M$ 14

2. Sciences de la vie 102 5 266 6 1 786 M$ 6

3. Technologies propres 108 6 330 7 1 118 M$ 4

4. Transport et logistique 55 3 130 3 1 823 M$ 6

5. Mines et métaux 169 9 399 8 2 051 M$ 7

6. Foresterie 66 3 160 3 535 M$ 2

7. Fabrication aérospatiale 8 0,40 21 0,40 105 M$ 0,40

8. Fabrication agroalimentaire 47 2 137 3 1 798 M$ 6

9. Fabrication – autres 292 15 693 15 3 760 M$ 12

10. Autres 625 32 1  467 30 12 911 M$ 43

TOTAL 1  944 100 4  811 100 30 194 M$ 100

Note : Les pourcentages sont calculés en tenant compte de tous les secteurs (1 944 rondes, 4 811 investissements et 30 G$) et non seulement les 9 secteurs clés.

Le secteur des TIC au Québec compte 24 % des rondes, 25 % des investissements et 14 % de la valeur totale.

Source : Analyse PwC

RONDES, INVESTISSEMENTS ET ACTEURS QUÉBÉCOIS (2012 À 2014) : TIC

NOMBRE D’INVESTISSEMENTS

1 208PAR 348 ACTEURS

AU QUÉBEC DE 2012 À 2014

15 %17 ACTEURS

185 INVESTISSEMENTS

33 %9 ACTEURS

401 INVESTISSEMENTS

12 %141 INVESTISSEMENTS

ACTEURS AVEC >20 INVESTISSEMENTS

5 À 20 INVESTISSEMENTSRONDES AVEC INVESTISSEURS CONNUS

RONDES AVEC AUCUN INVESTISSEUR RÉVÉLÉ

<5 INVESTISSEMENTS

NON RÉVÉLÉ

NOMBRE DE

RONDES AU TOTAL

472AU QUÉBEC

DE 2012 À 2014

5 %

95 %

40 %321 ACTEURS481 INVESTISSEMENTS

Dans le secteur des TIC au Québec, 472 rondes représentant 1 208 investissements ont été réalisées par 348 acteurs. Neuf acteurs principaux ont été responsables de plus de 33 % de toutes les transactions conclues, le reste a été partagé parmi 339 acteurs.

Source : Analyse PwC

Page 23: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.23

VENTILATION DE L’ORIGINE DES INVESTISSEMENTS EN TIC AU QUÉBEC (2012 À 2014)

NOMBRE D’INVESTISSEMENTS

PAR TYPE

1 208AU QUÉBEC

DE 2012 À 2014

8 %FISCALISÉ

12 %GOUVERNEMENTAL

6 %INSTITUTIONNEL

4 %CORPORATIF

NOMBRE D’INVESTISSEMENTSPAR LOCALISATION

1 208AU QUÉBEC

DE 2012 À 2014

3 %RESTE DU MONDE

19 %ÉTATS UNIS

25 %RESTE DU CANADA

70 %PRIVÉ INDÉPENDANT

53 %QUÉBEC

Au Québec, 53 % des investissements en TIC sont effectués par des acteurs locaux et 70 % par des acteurs privés. (1 % des investissements étrangers au Québec en TIC sont effectués par des investisseurs privés indépendants).

Source : Analyse PwC

PROVENANCE DES INVESTISSEURS QUÉBÉCOIS PAR STADE DE DÉVELOPPEMENT (MOYENNE ANNUELLE ENTRE 2012 ET 2014) (EN MILLIONS $)

AMORÇAGE

QUÉBEC ÉTATS-UNISRESTEDU CANADA

149 / 52 % 73 55

133 / 49 % 56 74

46 / 39 % 44 19

150 / 62 % 61 27

55 / 49 % 29 26

RESTEDU MONDE

DÉMARRAGE

POST-DÉMARRAGE

DÉVELOPPEMENT

RACHAT

REDRESSEMENT9 / 100 %

48 %

38 %

51 %

61 %

51 %

286 M$

270 M$

119 M$

243 M$

112 M$

9 M$

CAPITALDE RISQUE

(CR)

TOTAL

CAPITAL DEDÉVELOPPEMENT

(CD)

La provenance des investisseurs par stade de développement est un indicateur complémentaire d’adéquation. L’offre locale (provenant d’investisseurs québécois) est plus faible au niveau du stade de post‑démarrage dans le secteur des TIC avec 39 % des parts.

Source : Analyse PwC

TOTAL

1,4 G$

Page 24: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.24 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

ÉVOLUTION DE L’OFFRE QUÉBÉCOISE PAR STADE DE DÉVELOPPEMENT (MOYENNE ANNUELLE ENTRE 2012 ET 2014) (EN MILLIONS $)

PASSÉ

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

AUTRES

FUTUR- 6 %

3,7 2,8

1 6,2

15,9 8,2

41,7 11,3

69,1 14,7

8,7

10,6

20,7

8,8

8,8

13,4

77 13,2

31 14,7

27,7 19,9

PASSÉ

FUTUR4 %

PASSÉ

FUTUR 119 %

PASSÉ

FUTUR7 %

PASSÉ

FUTUR27 %

PASSÉ

FUTUR96 %

POST

-DÉMA

RRAG

EDÉ

VELO

PPEM

ENT

RACH

ATRE

DRES

SEME

NTDÉ

MARR

AGE

AMOR

ÇAGE

% D’AUGMENTATION

6,5

6,2

45,6

47,5

24,1

52,9

83,8

90,1

17,4

22,1

10,5

20,6

CAPITALDE RISQUE

(CR)

CAPITAL DEDÉVELOPPEMENT

(CD)

Les investisseurs sondés prévoient augmenter leurs capitaux en TIC de 28 % dans les 5 prochaines années. Les partenaires institutionnels soutiennent plus le secteur que les autres investisseurs privés sondés.

Source : Sondage et analyse PwC

INVESTISSEMENTS ANNUELS TOTAUXPASSÉS : 188 M$FUTURS : 240 M$

+ 28 %

Page 25: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.25

ANALYSE

Comparaison des secteurs TIC québécois et canadien. Les résultats proviennent de l’analyse complémentaire de PwC.

5 QUÉBEC ET CANADA

CONTRIBUTION DES PROVINCES CANADIENNES AU PIB, TOTAL CANADIEN SECTEUR TIC (2013)

CANADA

70 G$

10 %RESTE DU CANADA

12 %COLOMBIE-BRITANNIQUE 44 %

ONTARIO13 %ALBERTA

21 %QUÉBEC

CANADA

70 G$

Le portrait général de l’industrie des TIC au Canada

Les emplois totaux du secteur des TIC au Canada se situent à 606 000 en 2015 soit 3 % de l’emploi total canadien, tout secteur d’activité confondu. Malgré un fléchissement de 8,5 % entre 2007 et 2013, les dépenses en recherche et développement pour le secteur des TIC s’élèvent à 5 G$ soit 31,8 % des dépenses totales en R et D au Canada.

Source : Analyse PwC, TechnoMontréal, Gouvernement du Canada, Gouvernement du Québec, TECHNOCompétences

RÉPARTITION DES VENTES PAR SECTEUR AU QUÉBEC ET AU CANADA (2013)

30 %

33 %LOGICIELS

MATÉRIAUX EN TANTQUE DISTRIBUTEUR

MATÉRIAUX EN TANT QUE FABRICANT

SERVICES8 %

25 %

5 %

5 %

55 %

37 %

QUÉBEC (2013) CANADA (2013)

La répartition des ventes par secteur entre le Québec et le Canada est équivalente dans le secteur des matériaux en tant que fabricant et est similaire pour le secteur des logiciels. Les entreprises canadiennes du secteur de la distribution représentent trois fois la présence du Québec dans ce secteur.

Au Québec, les entreprises sont surtout concentrées dans la vente de services.

Source : Analyse PwC, Industrie Canada

Page 26: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.26 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

ÉVOLUTION DU TYPE DE VENTE DE 2010 À 2013 AU CANADA

5 %

10 %

15 %

20 %

25 %

30 %

35 %

40 %

% DES REVENUS - VENTE DE MATÉRIAUX EN TANT QUE FABRICANT

% DES REVENUS - VENTE DE MATÉRIAUX EN TANT QUE DISTRIBUTEUR

% DES REVENUS - VENTE DE LOGICIELS

% DES REVENUS - VENTE DE SERVICES

2010 2011 2012 2013

La vente de services demeure l’activité principale depuis 2010. Toutefois la vente de matériel a peu de chance  de connaître une évolution positive considérant la place qu’occupe l’infonuagique et la mobilité.

Source : Analyse PwC, Industrie Canada

VENTES DES MARCHÉS INTÉRIEUR ET EXTÉRIEUR

31 % 31 % DES VENTES SONT EFFECTUÉES HORS CANADA

Les exportations TIC du Canada représentent 31 % des ventes en 2015, soit 21,7 G$. À titre comparatif, pour le Québec seulement, selon les répondants au Baromètre de compétitivité AQT, c’est 23 % des ventes qui sont faites hors du pays, puisque 11 % des ventes totales hors province (qui correspondent à 34 %) sont effectuées au Canada.

De façon générale, le Québec exporte moins que les autres provinces.

À noter que le niveau plus élevé des exportations canadiennes est influencé fortement par le secteur de la fabrication qui est l’un des principaux secteurs d’activité à l’extérieur du Québec. L’industrie des TIC québécoise est dominée par les services informatiques.

Source : Analyse PwC, Industrie Canada, Baromètre de compétitivité AQT

Page 27: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.27

TAILLE DES ENTREPRISES (2013)

COMPAGNIES PAR NOMBRE D’EMPLOYÉS

1 %5 %

2 %8 %

11 %50 %

86 %37 %

QUÉBEC (2013) CANADA (2013)

1 À 9

10 À 49

50 À 100

101 ET PLUS

Le Québec a une plus forte proportion d’entreprises de 10 à 49 employés que le reste du Canada où les entreprises de 1 à 9 employés dominent le paysage canadien des TIC.

Source : Analyse PwC, Industrie Canada

COMPARAISON QUÉBEC-CANADA REVENUS ANNUELS MOYENS ET REVENUS MOYENS PAR EMPLOYÉ (2013)

REVENUS ANNUELS MOYENS

REVENUS MOYENSPAR EMPLOYÉ

142 000301 111

REVENUS ANNUELSMOYENS

5 396 0004 321 000

QUÉBEC (2013) CANADA (2013)

REVENUS ANNUELS MOYENS PAR EMPLOYÉLes compagnies du Québec génèrent en moyenne plus de revenus que la moyenne canadienne. Le revenu moyen par entreprise est plus élevé au Québec qu’au Canada, toutefois, le revenu par employé est inférieur.

Source : Analyse PwC, Industrie Canada

Page 28: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.28 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

POIDS DE L’IMMIGRATION DANS LE SECTEUR DES TIC (2013)

40 %

39 %

22 %

20 %

17 %

16 %

8 %ATLANTIQUE

MAN-SASK

ALBERTA

N.É.

QUÉBEC

ONTARIO

C.B.

On note que le ratio de l’immigration en Ontario et en Colombie‑Britannique compte pour près du double par rapport au Québec.

Source : Analyse PwC, Industrie Canada

ÉVOLUTION DU NOMBRE DE BREVETS DÉPOSÉS AU CANADA DE 2006 À 2012

0

500

1000

1500

2000

COLOMBIE-BRITANIQUE

QUÉBEC

ONTARIO

ENSEMBLE DU CANADA

2005 2006 2008 2009 20102007 2011 2012

En 2012, le Québec se classait au deuxième rang avec 183 brevets octroyés, ce qui représente à peine 10 % de l’ensemble des brevets canadiens octroyés, situation qui est due à l’incidence du nombre de brevets ontariens.

Source : Observatoire des sciences et des technologies. Nombre de brevets octroyés par l’USPTO en technologies de l’information et des communications, 1980‑2012 PricewaterhouseCoopers LLP

Source : Analyse PwC, TECHNOCompétences

Page 29: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

43 %DEMANDE DE SALAIRE

TROP ÉLEVÉ

72 %MANQUE

D’EXPÉRIENCE

41 %CONCURRENCE

19 %NE MAÎTRISE PAS SUFFISAMMENT

L’ANGLAIS

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.29

ANALYSE

6Survol des enjeux et tendances de l’industrie des TIC au Québec et au Canada. Les résultats proviennent de l’analyse complémentaire de PwC

LES ENJEUX ET TENDANCES EN TIC

LES ENJEUX À SURMONTER DANS L’AVENIR POUR LES TIC AU CANADA

Au Québec comme au Canada, selon les employeurs en TIC, le défi le plus important est le recrutement de nouveaux talents qualifiés.

Selon l’analyse faite par PwC, la main‑d’œuvre disponible semble trop peu importante pour faire face à la croissance du secteur et combler les départs à la retraite dans les prochaines années. Les trois facteurs d’importance à la source de cette situation sont le nombre de diplômés qui est trop faible, la difficulté à attirer une immigration qualifiée et le départ des talents vers les États‑Unis. À titre d’exemple, selon le Groupe C‑100 Association, un important regroupement de travailleurs œuvrant dans la Silicon Valley, il y aurait 300 000 Canadiens travaillant dans la région. Autre difficulté, les entreprises recherchent une main‑d’œuvre chevronnée possédant de 5 à 7 ans d’expérience selon le Diagnostic sectoriel 2015 de TECHNOCompétences.

Source : Analyse PwC, TECHNOCompétences.

77 %MANQUE DE

COMPÉTENCES OU SPÉCIALISATIONS

12 %LE MANQUE

DE DIPLÔMÉS

Page 30: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

P.30 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ

NOMBRE DE POSTES EN TIC À COMBLER AU CANADA POUR TOUS LES SECTEURS D’ACTIVITÉ D’ICI 2019

COLOMBIE-BRITANIQUE

20 900

ALBERTA

17 300

SASKACHEWAN

3 900

TOTAL

193 200MANITOBA

4 000

ONTARIO

76 300

QUÉBEC

49 600

MARITIMES

17 300

Source : Analyse PwC, Digital Adoption Compass

CROISSANCE DES EMPLOIS EN TIC (PRÉVISION 2019)

Emplois en 2015

Projections des besoins en recrutement en 2019

Projections des besoins en recrutement

Montréal 134 600 35 652 26 %

Québec 25 930 9 939 38 %

Québec – autres 37 470 3 997 10 %

Total province 198 000 49 588 25 %

Page 31: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.31

DÉTAILS DES EMPLOIS EN 2015 POUR LE TOTAL DE LA PROVINCET

1030 .

1220 .

1390 .

2600 .

2740 .DESIGNERS WEB

INGÉNIEUR LOGICIEL

SPÉCIALISES EN TESTS

RESPONSABLES TI

SPÉCIALISTESEN BUREAUTIQUES3470 .

8700 .

9130 .

9520 .

9570 .DESIGNERS GRAPHIQUESET ILLUSTRATEURS

ANALYSTES TI

OPÉRATEURS RÉSEAUXET TECHNICIENS WEB

PROGRAMMEURS

ANALYSTES ET ADMINISTRATEURSDE BASES DE DONNÉES

Les besoins en recrutement au Québec augmenteront de 25 % d’ici 2019.

Au Québec, les départs à la retraite combinés à la croissance du secteur des TIC causeront près de 50 000 postes à combler dans le cycle économique actuel.

Source : Analyse PwC, Digital Adoption Compass

CROISSANCE DES DÉPENSES TI PRÉVUES PAR SECTEUR AU CANADA 2014-2019

CROISSANCE DES DÉPENSES TI PAR SECTEUR AU CANADA, EN G $

2015 2016 2017 2018 2019Croissance 

annuelle composée

Fabrication industrielle 6,6 6,8 6,9 7,1 7,2 2,2 %

Infrastructures 7,2 7,5 7,6 7,8 7,9 2,8 %

Distribution et services 10,5 11,1 11,6 12 12,5 4,5 %

Services financiers 9,9 10,4 10,8 11,2 11,6 3,9 %

Secteur public 10,4 10,7 11 11,4 11,6 3,0 %

Total 44,7 46,5 48 49,5 50,9 3,4 %

Pour la période de 2014 à 2019, les dépenses en TI des entreprises canadiennes vont croître à un rythme moyen de 3,4 %

Cette progression sera surtout dominée par les secteurs de la distribution et des services ainsi que par le secteur des services financiers.

Source : Analyse PwC, IDC

Page 32: BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ - AQT · du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre

ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES TECHNOLOGIES (AQT)32 , rue des Soeurs‑GrisesMontréal (Québec) H3C 2P8514 874‑26671 877 874‑[email protected] www.aqt.ca