Ivoiriens en images : la carte postale du premier quart du ...
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4e
édition
Un rapport sur les priorités des entreprises en TIC
BARO
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ITIVI
TÉ
AQT 2
016
Des e
ntre
prise
s en t
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orma
tion e
t des
comm
unica
tions
au Q
uébe
c
ÉDITEUR
L’Association québécoise des technologies (AQT) contribue, à l’échelle du Québec, au rayonnement
des entreprises des TIC et à la croissance de ce secteur de l’économie. Forte de ses 500 membres,
elle rassemble et accompagne les dirigeantes et dirigeants d’entreprises technologiques en les
appuyant dans le développement de leurs compétences et dans la performance de leur entreprise
tout en favorisant l’évolution des pratiques commerciales. Organisme à but non lucratif autofinancé,
l’AQT représente l’ensemble de l’industrie auprès d’instances décisionnelles et constitue aujourd’hui
le plus grand réseau d’affaires des TIC au Québec. Pour en savoir plus : www.aqt.ca
PRÉSIDENCE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Gilles Pépin
DIRECTION GÉNÉRALE
Nicole Martel
COMITÉ-CONSEIL DU BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ AQT
Ann Marie Colizza (Deltacrypt Technologies) Jean‑François Fisicaro (Systèmes Informatiques Unik),
Claude Harvey (Emploi Québec), Charles André Horth (Factora Solutions), Alain
Lavoie (Irosoft), Richard Maltais (Talsom) André Petitclerc (Investissement Québec),
Patrick Tabourin (Logiciels Radio IP), Marie‑Carmen Velasco (Acceo Solutions)
DIRECTION DE L’ENQUÊTE
Éric Lacroix, SOM recherches et sondages
CONTRIBUTION SPÉCIALE
PwC
CONCEPTION GRAPHIQUE
Zen Branding Design & Com.
ISBNDépôt légal ‑ 29 août 2016
Bibliothèques et Archives nationales du Québec
978‑2‑9816129‑0‑8
MOT DE LA PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALEL’information c’est le pouvoir ! Voilà ce qui résume la pertinence du Baromètre de compétitivité de l’Association québécoise
des technologies (AQT). Cette vaste enquête est menée depuis 2010 par la firme SOM Recherches et Sondages auprès
d’environ 2000 entreprises des technologies de l’information et des communications (TIC).
Elle dresse le portrait de ce secteur d’innovation, offrant à l’industrie une reconnaissance et des points de repère pour
la gestion d’entreprises. Le Baromètre de compétitivité AQT, qui en est à sa 4e édition, permet ainsi de cerner les enjeux
et les besoins pour stimuler la croissance économique de l’industrie des TIC.
En complément à ces données, PwC a développé une analyse de marché permettant de situer le domaine des TIC
dans un contexte canadien. À la suite d’un examen poussé de l’industrie, son équipe de services conseils en stratégies
a su générer des données significatives sur la réalité des entreprises d’ici et déceler les tendances. Cette contribution
exceptionnelle offre aux acteurs de l’industrie une meilleure perspective sur les enjeux et les opportunités à saisir.
Pour cette édition 2016, nous serons donc plus que jamais en mesure de connaître pour mieux décider.
Nicole MartelPrésidente‑directrice générale de l’Association québécoise des technologies (AQT)
SOMMAIREFaits saillants P. 6
Portrait type d’une PME en TIC P. 8
Revenus, ventes, commercialisation P. 14
Ressources humaines P. 18
Fiscalité et investissement P. 21
Québec/Canada P. 25
Les enjeux et tendances P. 29
P.4 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
LE BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ AQT 2016
CONTEXTE, OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE ABRÉGÉE
Contexte
La présente enquête vise à sonder un échantillon d’entreprises actives dans le secteur des technologies de l’information. Les objectifs poursuivis par l’enquête étaient multiples :
• Créer un baromètre de l’industrie qui est mesuré de façon récurrente et grâce auquel nous suivons l’évolution de la « santé » de l’industrie ;
• Mesurer les revenus des entreprises, leur nombre d’employés global et le nombre affecté à certaines tâches ;
• Mesurer divers indicateurs reliés à la performance et à la gouvernance des organisations.
Population civile
Entreprises du secteur des technologies de l’information. La base de sondage a été constituée à partir de la liste des membres de l’Association québécoise des technologies (AQT) ainsi qu’à partir d’une liste d’entreprises connues du secteur, compilées par l’AQT. Le tout a été validé à l’aide d’une liste d’Emploi‑Québec contenant les employeurs classés par code SCIAN.
Échantillonnage
Au total, le fichier contenait 2043 entreprises « sondables ». De ce nombre, 1633 disposaient d’une adresse courriel. Elles ont été invitées à répondre de cette façon. Celles qui n’avaient pas répondu par courriel ont été sollicitées par téléphone. Au total, 493 entrevues ont été complétées.
Le rapport final porte sur 393 entreprises, puisque les entreprises de 1 à 3 employés ainsi que celles de plus de 500 employés ont été retirées de l’analyse.
Pondération
Les données ont été pondérées selon le fait d’être membre ou non de l’AQT ainsi que selon la taille des entreprises.
Marge d’erreur
La marge d’erreur maximale sur les proportions est de 4,7 %, et ce, 19 fois sur 20.
Analyse de données complémentaires et secondaires PwC
L’analyse complémentaire produite par PwC est fournie à titre indicatif uniquement et ne fait pas partie du sondage exécuté par la firme de recherches et sondages SOM.
393393 ENTREPRISES ANALYSÉES
30 %30 % DES ENTREPRISES SONDÉES SONT SITUÉES HORS DE LA RÉGION MÉTROPOLITAINE
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.5
LES GRANDES LIGNES
L’entreprise type des TIC au Québec en 2015 affiche des revenus moyens de 4,75 M$ avec une moyenne de 35 employés. Elle a été fondée il y a 20 ans et 28 % de ses employés se consacrent à la R et D. Ses ventes hors province représentent 34 % de ses revenus.
Le soutien et la formation sont pour les entreprises en TIC des facteurs importants de réussite. Ainsi, selon les réponses enregistrées, les entreprises membres de l’AQT semblent en bénéficier, car elles affichent des revenus supérieurs de 31 % à la moyenne des entreprises non membres du même secteur d’activité.
Au Québec, les ventes de services restent la source principale de revenus (52 %), devant les logiciels (32 %). Cette situation est stable depuis 2012.
L’entente de libre‑échange nord‑américain et l’ampleur des marchés en présence attirent les PME québécoises vers les marchés du sud. Ainsi sur les 34 % de leurs ventes à l’extérieur du Québec, le tiers de celles‑ci est réalisé aux États‑Unis. Le chiffre global des ventes hors Québec est en baisse depuis la dernière enquête, qui était à 37 %.
La croissance des entreprises québécoises passe de plus en plus par les solutions en infonuagique, ainsi, c’est 34 % des logiciels vendus qui l’ont été dans ce mode d’utilisation. Les entreprises fondées il y a moins de 10 ans en vendent en moyenne une plus grande proportion (55 %).
Le secteur manufacturier québécois est le principal donneur d’ordre en TIC avec 35 %, suivi des services financiers et du secteur des assurances avec 31 %, du secteur public avec 28 % et celui du commerce de détail avec 20 %.
Maintenir ses acquis envers la clientèle semble être privilégié au recrutement intensif de nouveaux clients. Bien que le recrutement d’une nouvelle clientèle soit un impératif, les entreprises interrogées ont augmenté leur personnel dans des fonctions comme la formation et le service technique au détriment de la R et D et du marketing, démontrant la volonté des entreprises de soutenir le service après‑vente pour maintenir leur clientèle.
Si l’on exclut les financements marginaux que sont les programmes d’investissements des employés et le crowdfunding (sociofinancement), les capitaux de risque demeurent le financement le moins utilisé chez les PME en TIC au Québec. Cette situation s’explique par un intérêt plus grand de la part des capitaux de risque envers les entreprises pouvant créer de la valeur rapidement pour des projets de développement, de rachat ou de redressement.
L’accès aux crédits d’impôt dédiés au secteur TIC provenant du gouvernement du Québec est en baisse. En effet, en 2015, le montant de crédit d’impôt pour la R et D représentait : 8 % du chiffre d’affaires des entreprises qui y ont eu droit (2013 : 14 %). Pour cette même année, le montant de crédit d’impôts pour affaires électroniques représentait : 2 % du chiffre d’affaires des entreprises qui en ont eu droit (2013 : 7 %). Pour les titres multimédias, le montant du crédit d’impôt représentait en 2015 1 % pour les entreprises admissibles.
P.6 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
FAITS SAILLANTSL’analyse des résultats des quelque 500 entreprises répondantes lors de l’enquête dresse un portrait global de l’industrie des TIC au Québec.
35NOMBRE MOYEN D’EMPLOYÉS DANS LES ENTREPRISES
4,75 MILLIONS $REVENUS ANNUELS MOYENS DES ENTREPRISES SONDÉES
20 ANSL’ÂGE MOYEN DES ENTREPRISES EN TIC
34 %DES VENTES SONT RÉALISÉES HORS QUÉBEC
63 %DES ENTREPRISES ONT VU LEURS VENTES AUGMENTER
27 %DES ENTREPRISES ONT UN COMITÉ CONSULTATIF
P.6 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.7
ANALYSE
ANALYSE PwCL’apport de PwC au Baromètre de la compétitivité AQT se traduit par une analyse du marché des TIC à l’échelle canadienne. De par son expertise, le cabinet de services conseils en stratégies dresse un portait économique des tendances au sein de la communauté d’affaires des technologies, en se basant sur les plus récentes statistiques.
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.7
31 %DES REVENUS DES ENTREPRISES CANADIENNES PROVIENNENT DE L’EXPORTATION
52 %DES REVENUS DES ENTREPRISES QUÉBÉCOISES PROVIENNENT DE LA VENTE DE SERVICES COMPARATIVEMENT À 37 % POUR UNE ENTREPRISE CANADIENNE HORS QUÉBEC
50 % - 10 %AU QUÉBEC, CE SONT 50 % DES ENTREPRISES QUI COMPTENT ENTRE 10 ET 49 EMPLOYÉS, CE TAUX EST DE 10 % POUR LE RESTE DU CANADA
300 000 $EST LE REVENU MOYEN PAR EMPLOYÉ AU CANADA, UN NIVEAU DEUX FOIS SUPÉRIEUR À CELUI DU QUÉBEC
P.8 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
PORTRAIT TYPE D’UNE PME DE L’INDUSTRIE DES TIC AU QUÉBEC1Portrait type des petites et moyennes entreprises (PME) des technologies de l’information et des communications (TIC) au Québec. Les données sont issues de l’analyse des résultats de près de 500 entreprises répondantes.
NOMBRE MOYEN D’EMPLOYÉS
3535 EMPLOYÉS, EST LE NOMBRE MOYEN DES ENTREPRISES SONDÉES
2011
2012
2013
2015
53 %
49 %
47 %
47 %
31 %
36 %
36 %
36 %
16 %
15 %
17 %
17 %
4 À 15 EMPLOYÉS
51 À 500 EMPLOYÉS
16 À 50 EMPLOYÉS
En 2015, les entreprises sondées comptaient en moyenne 35 employés, une proportion similaire aux moyennes des vagues précédentes, puisque les différences entre 2015 et les dernières années ne sont pas statistiquement significatives.
D’une vague de sondage à l’autre, on remarque également des proportions semblables entre les différentes catégories de taille d’entreprises.
Sans surprise, plus les revenus totaux des entreprises sont élevés, plus leur moyenne d’employés augmentent de manière significative.
REVENUS MOYENS PAR EMPLOYÉ
125 000 $125 000 $ REPRÉSENTE LE REVENU MOYEN PAR EMPLOYÉ
Comme on peut le constater, le revenu moyen par employé semble avoir diminué en 2015 (125 000 $), par rapport à 2013 (131 000 $), pour revenir à la moyenne observée en 2011. Comme c’est le cas pour plusieurs des indicateurs analysés dans le présent rapport, cette diminution n’est pas significative sur le plan statistique, pouvant être expliquée par de multiples raisons.
En 2015, le revenu moyen par employé est de 137 000 $ pour les entreprises comptant entre 51 et 500 employés, soit un résultat significativement inférieur à ceux des vagues de sondage précédentes.
On estime qu’en moyenne, les entreprises de 4 à 500 employés ont des revenus annuels de 4,75 millions de dollars.
125 000 $
125 000 $131 000 $116 000 $TOUS
2011201220132015
2011201220132015
2011201220132015
2011201220132015
117 000 $
114 000 $127 000 $105 000 $4 À 15
EMPLOYÉS
124 000 $
115 000 $127 000 $117 000 $16 À 50
EMPLOYÉS
153 000 $
137 000 $149 000 $148 000 $51 À 500
EMPLOYÉS
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.9
REVENU MOYEN DES MEMBRES ET DES NON MEMBRES
31 %31 % PLUS DE REVENU POUR UNE ENTREPRISE MEMBRE QUE NON MEMBRE DE L’AQT
2 000 000
3 000 000
4 000 000
5 000 000
6 000 000
7 000 000
8 000 000
REVENU MOYEN(NON MEMBRE AQT)
REVENU MOYEN(MEMBRE AQT)
REVENU MOYEN
2011 2012 2013 2015
ANNÉE DE FONDATION DES ENTREPRISES
2020 ANS EST L’ÂGE MOYEN DES ENTREPRISES QUI ONT ÉTÉ SONDÉES EN 2015
2011
2012
2013
2015
22 %
25 %
25 %
27 %
AVANT 1990
32 %
33 %
37 %
33 %
ENTRE 1990 ET 2000
2011
2012
2013
2015
33 %
23 %
27 %
27 %
ENTRE 2000 ET 2005
2011
2012
2013
2015
13 %
19 %
11 %
13 %
APRÈS 2006
2011
2012
2013
2015
L’âge varie légèrement selon la taille des entreprises. En effet, les plus petites, celles qui comptent de 4 à 15 employés ont 19 ans d’âge moyen, celles dans la catégorie 16 à 50 employés ont en moyenne 21 ans, alors que celles de 51 à 500 employés existent depuis 22 ans en moyenne.
On remarque également cette année une plus grande proportion d’entreprises ayant été fondées après 2006 (19 %), en comparaison avec les années précédentes.
Au Canada, selon les données de 2012, le secteur des technologies de l’information comptait 31 000 firmes. Il est à noter que 83 % des entreprises de ce secteur au Canada ont moins de 10 employés et 4 % des firmes ont plus de 50 employés. Pour le Québec, ce sont 47 % des entreprises qui emploient moins de 15 employés. AN
ALYS
E
P.10 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
19 %19 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES ONT UN CONSEIL D’ADMINISTRATION AVEC PARTICIPATION EXTERNE
0,0%12,5%25,0%37,5%50,0%62,5%75,0%87,5%100,0%
27 %
28 %
23 %
2011
2012
2013
42 %42 % DES ENTREPRISES RENCONTRENT LEUR CONSEIL D’ADMINISTRATION À 3 OU 4 REPRISES ANNUELLEMENT
6 %
10 %
28 %
42 %
14 %
NE SAIT PAS
10 OU PLUS
ENTRE 5 ET 9
3 OU 4
1 OU 2
27 %27 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES ONT UN COMITÉ CONSULTATIF DE DEUX EXPERTS OU DAVANTAGE
0,0%12,5%25,0%37,5%50,0%62,5%75,0%87,5%100,0%
19 %
19 %
16 %
2011
2012
2013
37 %37 % DES ENTREPRISES RENCONTRENT LEUR COMITÉ CONSULTATIF À 3 OU 4 REPRISES ANNUELLEMENT
5 %
19 %
24 %
37 %
15 %
NE SAIT PAS
10 OU PLUS
ENTRE 5 ET 9
3 OU 4
1 OU 2
La rémunération des membres des conseils
La rémunération annuelle moyenne de l’ensemble des membres externes d’un conseil d’administration est de 13 267 $ et celle d’un comité consultatif est de 7 983 $.
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.11
SOURCES DE FINANCEMENT
64 % 64 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES DISENT NE PAS AVOIR EU RECOURS À D’AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT QUE LES REVENUS GÉNÉRÉS PAR LEURS OPÉRATIONS
Plus du tiers des entreprises ont eu recours à d’autres sources de financement.
Les entreprises plus récentes ont davantage recours à d’autres sources de financement au cours du dernier exercice financier complété (49 %).
20 %20 % DES ENTREPRISES INTERROGÉES DISENT AVOIR EU RECOURS AUX BANQUES COMME AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT QUE LES REVENUS GÉNÉRÉS PAR LEURS OPÉRATIONS
NE SAIT PAS
CAPITAL DE RISQUE(FONDS INSTITUTIONNALISÉS ET PRIVÉS)
CAPITAL DE RISQUE(ANGES FINANCIERS)
MISE DE FONDS / APPORTDES PROPRIÉTAIRES ET ACTIONNAIRES
AIDE GOUVERNEMENTALE
BANQUE
1 %
1 %
4 %
12 %
15 %
20 %
Les banques comme principales autres sources de financement
Les entreprises sondées affirment que leurs principales sources de financement, autres que les ventes, sont le recours aux banques (20 %), à l’aide gouvernementale (15 %) ainsi que les mises de fonds des propriétaires et actionnaires (12 %). Le financement des entreprises par l’utilisation de capital de risque se situe à un faible 4 %.
P.12 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
ÉVOLUTION DES REVENUS
63 %63 % DES ENTREPRISES ONT VU LEURS REVENUS AUGMENTER PENDANT LEUR DERNIER EXERCICE FINANCIER
4 %
63 %
24 %
9 %
NE SAIT PAS
ONT AUGMENTÉ
SONT DEMEURÉSSTABLES
ONT DIMINUÉ
Près des deux tiers des entreprises ont vu leurs revenus augmenter lors de leur dernier exercice financier
En fait, 63 % des entreprises sondées affirment avoir augmenté leurs revenus depuis le dernier exercice financier, 24 % sont demeurées stables et seulement 9 % d’entre elles ont vu leurs revenus diminuer.
Les plus récentes entreprises (fondées après 2006) sont proportionnellement plus nombreuses à avoir vu leurs revenus augmenter (79 %).
Plus des deux tiers (70 %) des membres de l’AQT affirment avoir augmenté leurs revenus depuis le dernier exercice financier.
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.13
72 %72 % DES ENTREPRISES CROIENT QUE LEURS REVENUS AUGMENTERONT POUR L’EXERCICE FINANCIER EN COURS
3 %
72 %
20 %
5 %
NE SAIT PAS
ILS DEVRAIENTAUGMENTER
ILS DEVRAIENTDEMEURER STABLES
ILS DEVRAIENT DIMINUER
Une plus grande portion d’entreprises prévoient réaliser une augmentation de leurs revenus
Près des trois quarts des entreprises sondées croient que leurs revenus augmenteront pour l’exercice financier en cours, par rapport au dernier exercice financier complété.
À ce chapitre, les membres de l’AQT sont proportionnellement plus nombreux à partager cet optimisme (85 %).
PROPORTION DES VENTES RÉALISÉES HORS QUÉBEC
34 %34 % DES VENTES SONT RÉALISÉES HORS QUÉBEC
Près des deux tiers des ventes sont réalisées au Québec
En moyenne, les entreprises réalisent les deux tiers (66 %) de leurs ventes au Québec. Cette proportion est encore plus élevée pour les entreprises situées ailleurs que dans les grands centres urbains du Québec.
Au Canada deux tiers des exportations sont destinées au marché américain. Pour les entreprises québécoises, le marché américain représente 12 % des ventes, suivi du marché canadien avec 10 % et l’Europe avec 3 %. AN
ALYS
E
P.14 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
2Analyse des revenus et des pratiques en ventes et commercialisation en contexte TIC. Les données sont issues de l’analyse des résultats de près de 500 entreprises répondantes.
REVENUS, VENTES ET COMMERCIALISATION
PROVENANCE DES REVENUS
52 % 52 % DES REVENUS PROVIENNENT DE LA VENTE DE SERVICES
2012 2012 2015
30 %
32 %
32 %
VENTE DE LOGICIELS
2012 2013 2015
6 % 6 %6 %
MATÉRIEL COMME FABRICANT
2012 2013 2015
6 % 7 %6 %
MATÉRIEL COMME DISTRIBUTEUR
2012 2013 2015
53 %
52 %
53 %
VENTE DE SERVICES
2012 2013 2015
5 % 4 %3 %
AUTRES
Comme pour les autres années, la majeure partie des revenus moyens provient de la vente de services
En moyenne, 52 % du revenu des entreprises sondées provient de la vente de services et 32 %, de la vente de logiciels, soit des proportions similaires aux vagues de sondage précédentes. On ne remarque pas de différences significatives à cet égard selon les diverses variables analysées.
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.15
PROPORTION DE LOGICIELS VENDUS EN MODE INFONUAGIQUE VENTES DIRECTES/INDIRECTES
34 %34 % DES LOGICIELS VENDUS EN MODE INFONUAGIQUE
En moyenne, les logiciels en mode infonuagique représentent le tiers des ventes
Les entreprises sondées affirment qu’en moyenne les logiciels en mode infonuagique représentent le tiers (34 %) de leurs ventes de logiciels. Les entreprises fondées récemment (2006‑2015) vendent en moyenne une plus grande proportion de ces logiciels (55 %).
84 %84 % DES VENTES RÉALISÉES SONT FAITES DIRECTEMENT
La force de vente directe prédominante
De manière générale, les entreprises réalisent en moyenne 84 % de leurs ventes par leur force de vente directe. Ainsi, 16 % des revenus proviennent des réseaux de revendeurs ou de distributeurs. Il n’y a aucune différence significative entre les différents sous‑groupes à ce chapitre.
QUOTAS POUR VENDEURS
44 %44 % DES ENTREPRISES ATTRIBUENT DES QUOTAS DE VENTE
Moins de la moitié des entreprises attribuent des quotas de vente
On observe que la propension à attribuer des quotas aux vendeurs augmente avec la taille de l’entreprise, passant de 26 % (4 à 15 employés) à 75 % (51 à 500 employés).
Les membres de l’AQT (60 %) sont proportionnellement plus nombreux que les non membres (41 %) à imposer des quotas à leurs vendeurs.
29 %29 % DES ENTREPRISES ONT DES QUOTAS ANNUELS PAR VENDEUR INFÉRIEUR À 500 000 $
12 %
16 %
12 %
13 %
18 %
29 %MOINS DE 500 000 $
DE 1 M$ À 1,5 M$
PLUS DE 1,5 M$
NE SAIT PAS
ENTRE 500 000 $ ET 750 000 $
DE 750 000 $ À 1 M$
Au Canada, la vente de services domine comme au Québec, mais dans une moindre mesure avec 37 % des revenus des entreprises, suivi par la vente de logiciels avec 33 %, les solutions pour le commerce de détail avec 25 % et la fabrication de matériaux avec 5 % des revenus totaux. La vente de services est l’activité principale au Canada depuis 2010. AN
ALYS
E
P.16 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
PERFORMANCE DE L’ÉQUIPE DE VENTE
53 %53 % DES ENTREPRISES ONT ATTEINT OU DÉPASSÉ LEUR OBJECTIF DE VENTE
EN 2015
11 %
17 %
36 %
36 %
PAS D'OBJECTIF, NE SAIT PAS
LES OBJECTIFS ONTÉTÉ DÉPASSÉS
LES OBJECTIFS ONTÉTÉ ATTEINTS
LES OBJECTIFS N'ONT PASÉTÉ ATTEINTS
EN 2013
6 %
14 %
40 %
40 %
PAS D'OBJECTIF, NE SAIT PAS
LES OBJECTIFS ONTÉTÉ DÉPASSÉS
LES OBJECTIFS ONTÉTÉ ATTEINTS
LES OBJECTIFS N'ONT PASÉTÉ ATTEINTS
Plus de la moitié des entreprises ont atteint leurs objectifs de vente
Ce sont 36 % des entreprises qui disent avoir atteint leurs objectifs de vente et 17 % qui considèrent les avoir dépassés, soit un résultat relativement similaire à 2013.
PRINCIPAUX SECTEURS D’ACTIVITÉS DES CLIENTS
8 %
9 %
9 %
9 %
17 %
20 %
20 %
28 %
31 %
35 %MANUFACTURIER
SERVICES FINANCIERS/ASSURANCES
AUTRES SERVICES PUBLICS
COMMERCE DE DÉTAIL
AUTRES SERVICES SAUFLES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
SANTÉ
TRANSPORT ET ENTREPOSAGE
PRIMAIRE
ÉDUCATION
COMMERCE DE GROS
12 %
2 %
2 %
2 %
3 %
3 %
3 %
4 %
6 %
8 %COMMERCE DE GROS
DIVERTISSEMENT
CONSTRUCTION
TÉLÉCOMMUNICATIONS
LE GRAND PUBLIC DIRECTEMENT
TOURISME ET VILLÉGIATURE
AÉRONAUTIQUE
INGÉNIERIE
SERVICES JURIDIQUES
AUTRE
Prédominance de clients issus du secteur manufacturier, financier et des services publics
Les entreprises sondées affirment que leurs clients proviennent principalement de l’industrie manufacturière (35 %), des services financiers (31 %) et d’autres services publics (28 %).
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.17
ASSOCIATION AVEC DES GRANDS JOUEURS DE L’INDUSTRIE
9 %9 % DES ENTREPRISES S’ASSOCIENT AVEC DE GRANDS JOUEURS
SOUVENT
TOUJOURS
JAMAIS
PARFOIS
8 %
1 %
40 %
46 %
Très peu d’alliances avec d’autres grands joueurs
Moins d’une entreprise sur dix (9 %) affirme s’associer toujours (1 %) ou souvent (8 %) à de grands joueurs pour soumissionner sur des contrats importants.
Il appert que les ventes enregistrées par les entreprises québécoises sont le reflet fidèle du paysage sectoriel québécois. Ainsi, les secteurs manufacturiers, des services publics et des services financiers dominent les ventes des entreprises québécoises. AN
ALYS
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P.18 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
RESSOURCES HUMAINES3Lumière sur les pratiques et les enjeux de la gestion des ressources humaines dans un contexte TIC. Les données sont issues de l’analyse des résultats de près de 500 entreprises répondantes.
POURCENTAGE D’EMPLOYÉS AFFECTÉS AUX DIFFÉRENTES TÂCHES
28 %28 % DES EMPLOYÉS SONT AFFECTÉS À LA R ET D
19 %
12 %
15 %
26 %
28 %
AUTRE
ADMINISTRATION
COMMERCIALISATION
SERVICE À LA CLIENTÈLE,SOUTIEN TECHNIQUE ET FORMATION
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
En moyenne, plus du quart des employés sont affectés à la recherche et au développement ainsi qu’au service à la clientèle
Plus précisément, outre les employés affectés aux tâches reliées à la recherche et au développement, les entreprises sondées affirment, en moyenne, que 26 % des employés occupent davantage des fonctions liées au service à la clientèle, au soutien technique ou à la formation. On remarque que les entreprises dédiées entièrement à la fabrication de produits ont en moyenne davantage de ressources affectées aux tâches de recherche et de développement (R et D).
On remarque également la plus faible proportion de ressources liées aux tâches administratives (12 %) chez les entreprises évoluant dans les technologies de l’information.
Répartition des employés par fonction
À la lumière des années antérieures, le pourcentage d’employés affectés à la R et D est en diminution, ainsi que celui des employés affectés au marketing (commercialisation). Par ailleurs, les employés classés sous « autre » sont en augmentation.
Cela s’explique par une réaffectation des ressources des entreprises au profit du soutien technique, du service à la clientèle et à la formation : une conséquence de politiques axées sur les ventes et le rehaussement du service après‑vente. AN
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BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.19
PERSONNE RESPONSABLE DES RESSOURCES HUMAINES
33 %33 % DES PRÉSIDENTS ET PRÉSIDENTES ASSUMENT LA GESTION DES RH
2 %
1 %
2 %
2 %
4 %
6 %
6 %
21 %
23 %
33 %LA PRÉSIDENCE
L'ÉQUIPE DE GESTION
UN RESPONSABLEDES RESSOURCES HUMAINES
UN ADJOINT EXÉCUTIF
UN CONTRÔLEUR
UN RECRUTEUR OU CONSEILLER ENRESSOURCES HUMAINES À L'EXTERNE
LA DIRECTION GÉNÉRALE
UN DIRECTEUR NON ATTITRÉAUX RESSOURCES HUMAINES
LA VICE-PRÉSIDENCE
NE SAIT PAS
Les ressources humaines souvent prises en charge par la présidence
Environ le tiers (33 %) des entreprises sondées affirment que le président est la personne qui s’occupe principalement des ressources humaines, alors que moins du quart des entreprises ont une équipe de gestion (23 %) ou un responsable des RH (21 %) pour accomplir ces tâches. On remarque sans surprise que les plus petites sentreprises (4 à 15 employés) sont proportionnellement plus nombreuses à voir la gestion des RH assurée par leur président (54 %), alors que les plus grandes entreprises (51 à 500 employés) comptent davantage sur un responsable en RH (62 %).
OUTILS ET POLITIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
84 %84 % DES ENTREPRISES ONT MIS EN PLACE DES DOSSIERS EMPLOYÉS
2 %
28 %
48 %
53 %
63 %
65 %
80 %
82 %
84 %DES DOSSIERS D’EMPLOYÉS
DES ÉVALUATIONSDE RENDEMENT
DES DESCRIPTIONS DE POSTE
UN GUIDE DE L'EMPLOYÉ
DES PLANS DE FORMATION
UN GUIDE DE L'ACCUEILET DE L'INTÉGRATION
UNE GESTION PRÉVISIONNELLEDE LA MAIN D'ŒUVRE
UNE POLITIQUEDE RÉMUNÉRATION
NE SAIT PAS
Plusieurs outils de gestion des ressources humaines utilisés par les entreprises
En plus des dossiers employés, une grande majorité d’entreprises ont mis en place des évaluations de rendement (82 %) et des descriptions de poste (80 %). On remarque que les plus grandes entreprises (51 à 500 employés) sont proportionnellement plus nombreuses à avoir mis en place certains de ces outils, tels que :
• Un guide de l’employé (86 %) ;
• Une politique de rémunération (83 %) ;
• Des plans de formation (80 %) ;
• Un guide d’accueil et d’intégration (72 %) ;
• Une gestion prévisionnelle de la main‑d’œuvre (52 %).
P.20 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
LES PRINCIPAUX DÉFIS D’ATTRACTION ET DE RÉTENTION DES TALENTS
58 %58 % DES ENTREPRISES ÉVOQUENT LA CONCURRENCE DES GRANDES ENTREPRISES COMME DÉFI D’ATTRACTION ET DE RÉTENTION DES TALENTS
1 %
5 %
3 %
1 %
2 %
2 %
3 %
6 %
7 %
11 %
13 %
19 %
49 %
58 %LA CONCURRENCEDES PLUS GRANDES ENTREPRISES
LE REMPLACEMENTDES RESSOURCES EXPÉRIMENTÉES
LA NOTORIÉTÉDE VOTRE ENTREPRISE
LA PLANIFICATION DE LA RELÈVE
LA RÉPUTATION DE L'INDUSTRIE DES TI
LA RARETÉ DE LA MAIND'ŒUVRE DE QUALITÉ
LE CHOC DES GÉNÉRATIONS
TROUVER DES PERSONNESQUALIFIÉES OU SPÉCIALISÉES
LES EMPLOIS EN RÉGION
LA RÉMUNÉRATION
LE TRAVAIL À LA PIGE
AUTRE
AUCUN
NE SAIT PAS/NE RÉPOND PAS
1 %
5 %
3 %
1 %
2 %
2 %
3 %
6 %
7 %
11 %
13 %
19 %
49 %
58 %LA CONCURRENCEDES PLUS GRANDES ENTREPRISES
LE REMPLACEMENTDES RESSOURCES EXPÉRIMENTÉES
LA NOTORIÉTÉDE VOTRE ENTREPRISE
LA PLANIFICATION DE LA RELÈVE
LA RÉPUTATION DE L'INDUSTRIE DES TI
LA RARETÉ DE LA MAIND'ŒUVRE DE QUALITÉ
LE CHOC DES GÉNÉRATIONS
TROUVER DES PERSONNESQUALIFIÉES OU SPÉCIALISÉES
LES EMPLOIS EN RÉGION
LA RÉMUNÉRATION
LE TRAVAIL À LA PIGE
AUTRE
AUCUN
NE SAIT PAS/NE RÉPOND PAS
Deux défis majeurs pour les entreprises des TIC
Plusieurs entreprises mentionnent que la concurrence des plus grandes entreprises (58 %) et le remplacement des ressources expérimentées (49 %) sont leurs principaux défis en termes d’attraction et de rétention des talents. Il n’y a pas de différences significatives entre les sous‑groupes pondérés à ce chapitre.
MOUVEMENT DES EMPLOYÉS
3,1 DÉPARTS
5,8 PERSONNES
EMBAUCHÉESPlus d’embauches que de départs
En moyenne, les entreprises affirment avoir compté 3,1 départs au cours de la dernière année, alors que le nombre moyen d’embauches a été de 5,8. Sans surprise, le nombre de départs et d’embauches observé augmente plus la taille et le chiffre d’affaires de l’entreprise est élevé.
FORMATION EN GESTION
59 %59 % DES ENTREPRISES ONT OFFERT UNE FORMATION À AU MOINS UN GESTIONNAIRE
La majorité des entreprises ont offert une formation en gestion dans la dernière année
À nouveau, on remarque que les entreprises comptant un plus grand nombre d’employés et ayant un plus grand chiffre d’affaires sont proportionnellement plus nombreuses à avoir donné récemment une formation en gestion.
3 %
13 %
6 %
6 %
13 %
59 %DEPUIS MOINS D'UN AN
PLUS DE 1 AN,MAINS MOINS DE 2 ANS
PLUS DE 2 ANS,MAINS MOINS DE 4 ANS
PLUS DE 4 ANS
JAMAIS
NE SAIT PAS
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.21
ANALYSE
Tour d’horizon de la fiscalité et des investissements dans l’industrie TIC au Québec et au Canada. Les résultats proviennent de l’analyse complémentaire de PwC.
FISCALITÉ ET INVESTISSEMENT4
COMPARAISON DES CRÉDITS FISCAUX DU QUÉBEC ET DE L’ONTARIO
QUÉBEC ONTARIO
Concernent seulement des charges de salaires.
Concernent charges de salaires, marketing, distribution, placement d’étudiants, de mentorat et revenus
Couvrent les secteurs de médias, R et D et affaires électroniques.
Couvrent les secteurs de médias, R et D et production
Directs : couvrent les secteurs de médias, R et D, affaires électroniques
Certains crédits aident les nouvelles entreprises et nouveaux projets à payer moins d’impôts et encouragent l’innovation
Indirect : relatif à l’adoption des TIC en entreprise.
Source : Analyse PwC
CHIFFRE CONCERNANT LES CRÉDITS D’IMPÔT POUR LE QUÉBEC
8 %
EN 2015, LE MONTANT DE CRÉDIT D’IMPÔTS POUR LA R ET D REPRÉSENTAIT : 8 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES QUI Y ONT EU DROIT (2013 : 14 %)
2 %
EN 2015, LE MONTANT DE CRÉDIT D’IMPÔTS POUR AFFAIRES ÉLECTRONIQUES REPRÉSENTAIT : 2 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES QUI Y ONT EU DROIT (2013 : 7 %)
1 %
EN 2015, LE MONTANT DU CRÉDIT D’IMPÔTS POUR TITRES MULTIMÉDIAS REPRÉSENTAIT : 1 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES QUI Y ONT EU DROIT
Parmi les entreprises admissibles, le Québec a enregistré une nette diminution de l’utilisation des crédits d’impôt, à titre d’exemple le crédit pour la R et D représente 8 % du chiffre d’affaires en 2015 comparativement à 14 % en 2013. Nous constatons une situation identique en ce qui concerne le crédit d’impôt pour affaires électronique qui représente en 2015, 2 % du chiffre d’affaires comparativement à 7 % deux années plus tôt. Finalement, le crédit pour titres multimédias représente 1 % du chiffre d’affaires des entreprises qui y ont eu droit.
Source : Analyse PwC, Baromètre de compétitivité AQT
4TYPES DE CRÉDITS
11TYPES DE CRÉDITS
P.22 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
INVESTISSEMENTS : COMPARAISON GÉNÉRALE DES SECTEURS D’ACTIVITÉS AU QUÉBEC ENTRE 2012 ET 2014
Rondes Investissements Valeur
Nombre % du total Nombre % du total Valeur (M$) % du total
1. TIC 472 24 1 208 25 4 307 M$ 14
2. Sciences de la vie 102 5 266 6 1 786 M$ 6
3. Technologies propres 108 6 330 7 1 118 M$ 4
4. Transport et logistique 55 3 130 3 1 823 M$ 6
5. Mines et métaux 169 9 399 8 2 051 M$ 7
6. Foresterie 66 3 160 3 535 M$ 2
7. Fabrication aérospatiale 8 0,40 21 0,40 105 M$ 0,40
8. Fabrication agroalimentaire 47 2 137 3 1 798 M$ 6
9. Fabrication – autres 292 15 693 15 3 760 M$ 12
10. Autres 625 32 1 467 30 12 911 M$ 43
TOTAL 1 944 100 4 811 100 30 194 M$ 100
Note : Les pourcentages sont calculés en tenant compte de tous les secteurs (1 944 rondes, 4 811 investissements et 30 G$) et non seulement les 9 secteurs clés.
Le secteur des TIC au Québec compte 24 % des rondes, 25 % des investissements et 14 % de la valeur totale.
Source : Analyse PwC
RONDES, INVESTISSEMENTS ET ACTEURS QUÉBÉCOIS (2012 À 2014) : TIC
NOMBRE D’INVESTISSEMENTS
1 208PAR 348 ACTEURS
AU QUÉBEC DE 2012 À 2014
15 %17 ACTEURS
185 INVESTISSEMENTS
33 %9 ACTEURS
401 INVESTISSEMENTS
12 %141 INVESTISSEMENTS
ACTEURS AVEC >20 INVESTISSEMENTS
5 À 20 INVESTISSEMENTSRONDES AVEC INVESTISSEURS CONNUS
RONDES AVEC AUCUN INVESTISSEUR RÉVÉLÉ
<5 INVESTISSEMENTS
NON RÉVÉLÉ
NOMBRE DE
RONDES AU TOTAL
472AU QUÉBEC
DE 2012 À 2014
5 %
95 %
40 %321 ACTEURS481 INVESTISSEMENTS
Dans le secteur des TIC au Québec, 472 rondes représentant 1 208 investissements ont été réalisées par 348 acteurs. Neuf acteurs principaux ont été responsables de plus de 33 % de toutes les transactions conclues, le reste a été partagé parmi 339 acteurs.
Source : Analyse PwC
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.23
VENTILATION DE L’ORIGINE DES INVESTISSEMENTS EN TIC AU QUÉBEC (2012 À 2014)
NOMBRE D’INVESTISSEMENTS
PAR TYPE
1 208AU QUÉBEC
DE 2012 À 2014
8 %FISCALISÉ
12 %GOUVERNEMENTAL
6 %INSTITUTIONNEL
4 %CORPORATIF
NOMBRE D’INVESTISSEMENTSPAR LOCALISATION
1 208AU QUÉBEC
DE 2012 À 2014
3 %RESTE DU MONDE
19 %ÉTATS UNIS
25 %RESTE DU CANADA
70 %PRIVÉ INDÉPENDANT
53 %QUÉBEC
Au Québec, 53 % des investissements en TIC sont effectués par des acteurs locaux et 70 % par des acteurs privés. (1 % des investissements étrangers au Québec en TIC sont effectués par des investisseurs privés indépendants).
Source : Analyse PwC
PROVENANCE DES INVESTISSEURS QUÉBÉCOIS PAR STADE DE DÉVELOPPEMENT (MOYENNE ANNUELLE ENTRE 2012 ET 2014) (EN MILLIONS $)
AMORÇAGE
QUÉBEC ÉTATS-UNISRESTEDU CANADA
149 / 52 % 73 55
133 / 49 % 56 74
46 / 39 % 44 19
150 / 62 % 61 27
55 / 49 % 29 26
RESTEDU MONDE
DÉMARRAGE
POST-DÉMARRAGE
DÉVELOPPEMENT
RACHAT
REDRESSEMENT9 / 100 %
48 %
38 %
51 %
61 %
51 %
286 M$
270 M$
119 M$
243 M$
112 M$
9 M$
CAPITALDE RISQUE
(CR)
TOTAL
CAPITAL DEDÉVELOPPEMENT
(CD)
La provenance des investisseurs par stade de développement est un indicateur complémentaire d’adéquation. L’offre locale (provenant d’investisseurs québécois) est plus faible au niveau du stade de post‑démarrage dans le secteur des TIC avec 39 % des parts.
Source : Analyse PwC
TOTAL
1,4 G$
P.24 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
ÉVOLUTION DE L’OFFRE QUÉBÉCOISE PAR STADE DE DÉVELOPPEMENT (MOYENNE ANNUELLE ENTRE 2012 ET 2014) (EN MILLIONS $)
PASSÉ
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
AUTRES
FUTUR- 6 %
3,7 2,8
1 6,2
15,9 8,2
41,7 11,3
69,1 14,7
8,7
10,6
20,7
8,8
8,8
13,4
77 13,2
31 14,7
27,7 19,9
PASSÉ
FUTUR4 %
PASSÉ
FUTUR 119 %
PASSÉ
FUTUR7 %
PASSÉ
FUTUR27 %
PASSÉ
FUTUR96 %
POST
-DÉMA
RRAG
EDÉ
VELO
PPEM
ENT
RACH
ATRE
DRES
SEME
NTDÉ
MARR
AGE
AMOR
ÇAGE
% D’AUGMENTATION
6,5
6,2
45,6
47,5
24,1
52,9
83,8
90,1
17,4
22,1
10,5
20,6
CAPITALDE RISQUE
(CR)
CAPITAL DEDÉVELOPPEMENT
(CD)
Les investisseurs sondés prévoient augmenter leurs capitaux en TIC de 28 % dans les 5 prochaines années. Les partenaires institutionnels soutiennent plus le secteur que les autres investisseurs privés sondés.
Source : Sondage et analyse PwC
INVESTISSEMENTS ANNUELS TOTAUXPASSÉS : 188 M$FUTURS : 240 M$
+ 28 %
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.25
ANALYSE
Comparaison des secteurs TIC québécois et canadien. Les résultats proviennent de l’analyse complémentaire de PwC.
5 QUÉBEC ET CANADA
CONTRIBUTION DES PROVINCES CANADIENNES AU PIB, TOTAL CANADIEN SECTEUR TIC (2013)
CANADA
70 G$
10 %RESTE DU CANADA
12 %COLOMBIE-BRITANNIQUE 44 %
ONTARIO13 %ALBERTA
21 %QUÉBEC
CANADA
70 G$
Le portrait général de l’industrie des TIC au Canada
Les emplois totaux du secteur des TIC au Canada se situent à 606 000 en 2015 soit 3 % de l’emploi total canadien, tout secteur d’activité confondu. Malgré un fléchissement de 8,5 % entre 2007 et 2013, les dépenses en recherche et développement pour le secteur des TIC s’élèvent à 5 G$ soit 31,8 % des dépenses totales en R et D au Canada.
Source : Analyse PwC, TechnoMontréal, Gouvernement du Canada, Gouvernement du Québec, TECHNOCompétences
RÉPARTITION DES VENTES PAR SECTEUR AU QUÉBEC ET AU CANADA (2013)
30 %
33 %LOGICIELS
MATÉRIAUX EN TANTQUE DISTRIBUTEUR
MATÉRIAUX EN TANT QUE FABRICANT
SERVICES8 %
25 %
5 %
5 %
55 %
37 %
QUÉBEC (2013) CANADA (2013)
La répartition des ventes par secteur entre le Québec et le Canada est équivalente dans le secteur des matériaux en tant que fabricant et est similaire pour le secteur des logiciels. Les entreprises canadiennes du secteur de la distribution représentent trois fois la présence du Québec dans ce secteur.
Au Québec, les entreprises sont surtout concentrées dans la vente de services.
Source : Analyse PwC, Industrie Canada
P.26 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
ÉVOLUTION DU TYPE DE VENTE DE 2010 À 2013 AU CANADA
5 %
10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
35 %
40 %
% DES REVENUS - VENTE DE MATÉRIAUX EN TANT QUE FABRICANT
% DES REVENUS - VENTE DE MATÉRIAUX EN TANT QUE DISTRIBUTEUR
% DES REVENUS - VENTE DE LOGICIELS
% DES REVENUS - VENTE DE SERVICES
2010 2011 2012 2013
La vente de services demeure l’activité principale depuis 2010. Toutefois la vente de matériel a peu de chance de connaître une évolution positive considérant la place qu’occupe l’infonuagique et la mobilité.
Source : Analyse PwC, Industrie Canada
VENTES DES MARCHÉS INTÉRIEUR ET EXTÉRIEUR
31 % 31 % DES VENTES SONT EFFECTUÉES HORS CANADA
Les exportations TIC du Canada représentent 31 % des ventes en 2015, soit 21,7 G$. À titre comparatif, pour le Québec seulement, selon les répondants au Baromètre de compétitivité AQT, c’est 23 % des ventes qui sont faites hors du pays, puisque 11 % des ventes totales hors province (qui correspondent à 34 %) sont effectuées au Canada.
De façon générale, le Québec exporte moins que les autres provinces.
À noter que le niveau plus élevé des exportations canadiennes est influencé fortement par le secteur de la fabrication qui est l’un des principaux secteurs d’activité à l’extérieur du Québec. L’industrie des TIC québécoise est dominée par les services informatiques.
Source : Analyse PwC, Industrie Canada, Baromètre de compétitivité AQT
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.27
TAILLE DES ENTREPRISES (2013)
COMPAGNIES PAR NOMBRE D’EMPLOYÉS
1 %5 %
2 %8 %
11 %50 %
86 %37 %
QUÉBEC (2013) CANADA (2013)
1 À 9
10 À 49
50 À 100
101 ET PLUS
Le Québec a une plus forte proportion d’entreprises de 10 à 49 employés que le reste du Canada où les entreprises de 1 à 9 employés dominent le paysage canadien des TIC.
Source : Analyse PwC, Industrie Canada
COMPARAISON QUÉBEC-CANADA REVENUS ANNUELS MOYENS ET REVENUS MOYENS PAR EMPLOYÉ (2013)
REVENUS ANNUELS MOYENS
REVENUS MOYENSPAR EMPLOYÉ
142 000301 111
REVENUS ANNUELSMOYENS
5 396 0004 321 000
QUÉBEC (2013) CANADA (2013)
REVENUS ANNUELS MOYENS PAR EMPLOYÉLes compagnies du Québec génèrent en moyenne plus de revenus que la moyenne canadienne. Le revenu moyen par entreprise est plus élevé au Québec qu’au Canada, toutefois, le revenu par employé est inférieur.
Source : Analyse PwC, Industrie Canada
P.28 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
POIDS DE L’IMMIGRATION DANS LE SECTEUR DES TIC (2013)
40 %
39 %
22 %
20 %
17 %
16 %
8 %ATLANTIQUE
MAN-SASK
ALBERTA
N.É.
QUÉBEC
ONTARIO
C.B.
On note que le ratio de l’immigration en Ontario et en Colombie‑Britannique compte pour près du double par rapport au Québec.
Source : Analyse PwC, Industrie Canada
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE BREVETS DÉPOSÉS AU CANADA DE 2006 À 2012
0
500
1000
1500
2000
COLOMBIE-BRITANIQUE
QUÉBEC
ONTARIO
ENSEMBLE DU CANADA
2005 2006 2008 2009 20102007 2011 2012
En 2012, le Québec se classait au deuxième rang avec 183 brevets octroyés, ce qui représente à peine 10 % de l’ensemble des brevets canadiens octroyés, situation qui est due à l’incidence du nombre de brevets ontariens.
Source : Observatoire des sciences et des technologies. Nombre de brevets octroyés par l’USPTO en technologies de l’information et des communications, 1980‑2012 PricewaterhouseCoopers LLP
Source : Analyse PwC, TECHNOCompétences
43 %DEMANDE DE SALAIRE
TROP ÉLEVÉ
72 %MANQUE
D’EXPÉRIENCE
41 %CONCURRENCE
19 %NE MAÎTRISE PAS SUFFISAMMENT
L’ANGLAIS
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.29
ANALYSE
6Survol des enjeux et tendances de l’industrie des TIC au Québec et au Canada. Les résultats proviennent de l’analyse complémentaire de PwC
LES ENJEUX ET TENDANCES EN TIC
LES ENJEUX À SURMONTER DANS L’AVENIR POUR LES TIC AU CANADA
Au Québec comme au Canada, selon les employeurs en TIC, le défi le plus important est le recrutement de nouveaux talents qualifiés.
Selon l’analyse faite par PwC, la main‑d’œuvre disponible semble trop peu importante pour faire face à la croissance du secteur et combler les départs à la retraite dans les prochaines années. Les trois facteurs d’importance à la source de cette situation sont le nombre de diplômés qui est trop faible, la difficulté à attirer une immigration qualifiée et le départ des talents vers les États‑Unis. À titre d’exemple, selon le Groupe C‑100 Association, un important regroupement de travailleurs œuvrant dans la Silicon Valley, il y aurait 300 000 Canadiens travaillant dans la région. Autre difficulté, les entreprises recherchent une main‑d’œuvre chevronnée possédant de 5 à 7 ans d’expérience selon le Diagnostic sectoriel 2015 de TECHNOCompétences.
Source : Analyse PwC, TECHNOCompétences.
77 %MANQUE DE
COMPÉTENCES OU SPÉCIALISATIONS
12 %LE MANQUE
DE DIPLÔMÉS
P.30 BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ
NOMBRE DE POSTES EN TIC À COMBLER AU CANADA POUR TOUS LES SECTEURS D’ACTIVITÉ D’ICI 2019
COLOMBIE-BRITANIQUE
20 900
ALBERTA
17 300
SASKACHEWAN
3 900
TOTAL
193 200MANITOBA
4 000
ONTARIO
76 300
QUÉBEC
49 600
MARITIMES
17 300
Source : Analyse PwC, Digital Adoption Compass
CROISSANCE DES EMPLOIS EN TIC (PRÉVISION 2019)
Emplois en 2015
Projections des besoins en recrutement en 2019
Projections des besoins en recrutement
Montréal 134 600 35 652 26 %
Québec 25 930 9 939 38 %
Québec – autres 37 470 3 997 10 %
Total province 198 000 49 588 25 %
BAROMÈTRE DE COMPÉTITIVITÉ P.31
DÉTAILS DES EMPLOIS EN 2015 POUR LE TOTAL DE LA PROVINCET
1030 .
1220 .
1390 .
2600 .
2740 .DESIGNERS WEB
INGÉNIEUR LOGICIEL
SPÉCIALISES EN TESTS
RESPONSABLES TI
SPÉCIALISTESEN BUREAUTIQUES3470 .
8700 .
9130 .
9520 .
9570 .DESIGNERS GRAPHIQUESET ILLUSTRATEURS
ANALYSTES TI
OPÉRATEURS RÉSEAUXET TECHNICIENS WEB
PROGRAMMEURS
ANALYSTES ET ADMINISTRATEURSDE BASES DE DONNÉES
Les besoins en recrutement au Québec augmenteront de 25 % d’ici 2019.
Au Québec, les départs à la retraite combinés à la croissance du secteur des TIC causeront près de 50 000 postes à combler dans le cycle économique actuel.
Source : Analyse PwC, Digital Adoption Compass
CROISSANCE DES DÉPENSES TI PRÉVUES PAR SECTEUR AU CANADA 2014-2019
CROISSANCE DES DÉPENSES TI PAR SECTEUR AU CANADA, EN G $
2015 2016 2017 2018 2019Croissance
annuelle composée
Fabrication industrielle 6,6 6,8 6,9 7,1 7,2 2,2 %
Infrastructures 7,2 7,5 7,6 7,8 7,9 2,8 %
Distribution et services 10,5 11,1 11,6 12 12,5 4,5 %
Services financiers 9,9 10,4 10,8 11,2 11,6 3,9 %
Secteur public 10,4 10,7 11 11,4 11,6 3,0 %
Total 44,7 46,5 48 49,5 50,9 3,4 %
Pour la période de 2014 à 2019, les dépenses en TI des entreprises canadiennes vont croître à un rythme moyen de 3,4 %
Cette progression sera surtout dominée par les secteurs de la distribution et des services ainsi que par le secteur des services financiers.
Source : Analyse PwC, IDC
ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES TECHNOLOGIES (AQT)32 , rue des Soeurs‑GrisesMontréal (Québec) H3C 2P8514 874‑26671 877 874‑[email protected] www.aqt.ca