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n o v e m b r e 2 0 1 4 C I N E M A LA COURSIVE SCENE NATIONALE LA ROCHELLE

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la Rochelle • Coursive

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n o v e m b r e 2 0 1 4

C I N E M A

L A C O U R S I V ESCENE NATIONALE LA ROCHELLE

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C I N E M A

Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte MorissonImpression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Chante ton bac d’abord de David André

Information 7 jours sur 7AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVEdu mardi au vendredi de 13 h à 20 h / samedi, dimanche et lundi de 14 h à 20 hPAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14 h à 18 h / 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège •TMVLa Rochelle • UBACTO

Tarifs cinémaTARIF NORMAL 7 €CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS 6 €LUNDI POUR TOUS 5 €MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI 5 €TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS 4 €TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS 3,50 €CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE10 séances (valable jusqu’au mercredi 24 juin 2015) 50 €

TARIFS CARTE LA COURSIVE• Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 €• Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 €

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche,à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche,à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma

Cinéma jeune publicTout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€).FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS

PAT ET MAT de Marek Benes •5 films d’animation, République Tchèque, 2014, 40 ’, couleur, sans parolemà partir de 4 ansmSéances tout public : mer 29 oct 16h15 / jeu 30 oct 15h30 / sam 1er nov 16h15

LE GARÇON ET LE MONDE de Alê Abreu • Animation, Brésil, 2013, 1h19, couleur mà partir de 7 ans mSéances tout public : mer 29 oct 14h30 / jeu 30 oct 14h / ven 31 oct 16h / sam 1er nov 14h30 /dim 2 nov 20h / lun 3 nov 18h15 / jeu 6 nov 16h / ven 7 nov 14h / dim 9 nov 14h30mSéance scolaire possible: ven 7 nov 14h (sur séance tout public)

PEAU D’ANE de Jacques Demy • France, 1970, 1h29, couleur mà partir de 6 ans mSéances tout public : jeu 30 oct 16h30 / mar 11 nov 14h30 / mer 19 nov 14h30mSéances scolaires réservées aux élèves du dispositif national «Ecole et cinéma»

LES QUATRE CENTS COUPS de François Truffaut • France, 1959, 1h33, noir et blanc mà partir de 10-11 ans mSéance tout public : ven 31 oct 14hmSéances scolaires réservées aux élèves du dispositif national «Collège au cinéma»

PANIQUE CHEZ LES JOUETS, programme de 3 films • Animation, Belg./Fr./R.-U., 2009-13, 42 ’, coul.mà partir de 6-7 ans mSéances tout public : mer 26 nov 14h / sam 29 nov 14h30 et 17hmSéances scolaires possibles: en décembre

DE LA NEIGE POUR NOËL de Rasmus A. Sivertsen • Animation, Norvège, 2013, 1h16, coul., version françaisemà partir de 4-5 ans mSéances tout public : mer 26 nov 15h / sam 29 nov 15h30 / dim 30 nov 17hmSéances scolaires possibles: en décembre

POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA:05 46 51 54 00

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CHANSON D’INTRODUCTION DU FILM

«CHANTE TON BAC D’ABORD» DE DAVID ANDRÉ

Si vous avez dix-sept ans

Si un beau jour vous les avez eu

Si vous êtes encore enfant

Au fond

Ou si vous n’y croyez plus

C’est l’histoire de nos dix-sept ans

Comme vous les avez vécus

C’est l’histoire de nos parents

Comme vous l’êtes devenus

Une ville de bord de mer

Loin de ses années dorées, passées

Une ville au grand air

Aux grands airs désenchantés

Mais quand on a dix-sept ans

On se fout évidemment

Du vieux monde des parents

De leurs avertissements

Pas maintenant…

Si vous êtes adolescent

Ou si vous l’avez été

Est-ce que le monde a changé

Est-ce que le monde a changé ?

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National Gallery / Frederick Wiseman

Après avoir promené sa caméra du côté de l’université de Berkeley (Californie) et avant, quisait ?, d’aller explorer la Maison Blanche, le réalisateur américain Frederick Wiseman a choiside faire halte à la National Gallery de Londres. Douze semaines de tournage (entre la mi-janvier et la mi-mars 2012), cent soixante heures de rushs au total, près d’un an de montageet, finalement, un film extraordinaire de près de trois heures. La quintessence de la méthodeWiseman, largement éprouvée depuis le temps qu’il « scanne » les institutions avec sa caméra ;mais, plus encore, une réflexion d’une infinie richesse sur les rapports entre la peinture et lecinéma. Le Monde, mercredi 8 octobre 2014

Le musée, chambre d’écho du monde extérieurComme dans les «symphonies urbaines» du cinéma muet, National Gallery filme d’abordle musée à l’aube, avant que ses salles ne se peuplent de visiteurs et de gardes. Bientôt,Wiseman donne à voir les coulisses de cette institution. Non seulement ses collectionsreposent en partie sur la traite négrière (comme le rappelle une conférencière à desécoliers, noirs pour certains d’entre eux), mais ce lieu public continue à ne pas aller de soipolitiquement, dans une Angleterre libérale.Faut-il s’associer à un téléthon fortement médiatisé, quitte à gêner l’entrée des visiteurs?Comment aller chercher le public qui ne va jamais au musée? La séquence où s’affrontentà mots feutrés le directeur du musée et sa «communicante» pose la question de ce qu’estou doit être le service public –que le précédent film de Frederick Wiseman, At Berkeley (2013),posait également en s’intéressant à la plus prestigieuse université publique américaine.

Monter, c’est donner à voirFrederick Wiseman alterne souvent les gros plans de tableaux de maîtres et les «têtes»des visiteurs qui les contemplent. Ces plans de coupe placent au cœur du film la questiondu regard. Comme si les tableaux, et peut-être l’art en général, ne commençaient à existerqu’une fois les visiteurs entrés. Spectateur par excellence, le réalisateur nous restitue lasingularité de son regard sur les œuvres par la manière dont il les filme. Très tôt, dès lespremiers plans du film, il entre dans le tableau, faisant fi des limites de son cadre : les plansde détail abondent, qui fragmentent la peinture, lui redonnant une dynamique proprepar les moyens du cinéma. Ce «remontage» des tableaux, Wiseman l’effectue aussi dansleur épaisseur quand il s’intéresse au travail des restaurateurs, qui font apparaître d’autres

USA, 2014, 2 h 54, couleur, v.o.

Réalisation, montage, sonFrederick Wiseman

PhotoJohn Davey

DU 29 OCT AU 4 NOV

EN EXCLUSIVITE

LA ROCHELLE

FESTIVALS 2014 : CANNES /

SOUTIEN AFCAE

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Peau d’âne / Jacques Demy

Depuis sa sortie en 1970, la popularité de « Peau d’âne » ne s’est jamais démentie. Degénération en génération ce véritable film-culte, dont on connaît par cœur les chansonset les répliques, continue d’enchanter les enfants et les adultes…

Pourquoi «Peau d’âne»?RÉPONSE DE JACQUES DEMY

Parce qu’une Princesse refuse d’épouser son père.Parce qu’un âne fait bêtement des crottes d’or.Parce qu’une rose qui parle vous regarde toujours dans les yeux.Parce qu’une fée tombe amoureuse et que cela ne se fait pas.Parce qu’un Prince a su rester charmant.Parce qu’enfin cette histoire de doigt et d’anneau, de vous à moi, c’est fort curieux.Il faut en avoir le cœur net.C’est pour cela qu’il est indispensable que «Peau d’âne» nous soit conté.

tracés sous les chefs-d’œuvre que l’on croyait définitifs – manière de réintroduire dutemps dans l’image: temps de la création, de l’esquisse, de la rature.

Les mots et les chosesLe montage (étape capitale dans la méthode de Wiseman, qui y consacre la plupart de sontemps de réalisation) repose également sur une captation de la parole engendrée par lesimages. National Gallery est constitué en grande partie par les discours que suscitent lesœuvres du musée : à partir de cent soixante heures de rushes réduites à à peine troisheures de film, il explore la façon dont la parole asticote le visible, tout en sachant qu’ellen’en aura jamais fini avec lui.A la parole docte, venue « d’en-haut », le film oppose le sens pédagogique desconférenciers du musée, animant l’œuvre en la reformulant –témoin le saisissant voyagedans le Moyen Age que la guide offre à ses auditeurs devant un tableau de 1377–, oupuisant dans la peinture les ressources d’un intense «storytelling» (le Moïse raconté auxenfants, Samson et Dalila). Le montage confronte ainsi la parole –sa puissance de raconter,de faire comprendre, de décrire– face au mystère de l’art, à ce qu’il conserve d’irréductible.Comme dans l’anamorphose des Ambassadeurs de Hans Holbein, quelque chose résisteà la description ou à l’interprétation. Même Léonard de Vinci, qui attire les foules, «peintl’invisible», comme le souligne le commissaire de l’exposition.

La peinture parle au cinémaPeindre l’invisible : ce paradoxe est aussi un programme, que Wiseman reprend volontiersà son compte en partant du visible et de l’audible (ce qu’il tourne) pour avancer grâce aumontage vers un entrelacs complexe, plus abstrait. National Gallery frappe donc par sadimension réflexive. Montage, restauration, regard : Wiseman trouve au musée desmétaphores du cinéma. Comme l’affirme l’une des guides, et comme nous spectateurspourrions le dire à propos des films: «Les tableaux changent. Je le sais car je viens tous lesjours ». Changement dont le regard du spectateur, et a fortiori du cinéaste, est le plus sûrgarant. Lorsque, au dernier plan du film, apparaît un autoportrait de Rembrandt à l’âgemûr, le regard du documentariste a lui aussi changé, glissant du social à l’intime.

Charlotte Garson in «Lumières sur un film… National Gallery » n°1, octobre 2014Ed. Zérodeconduite.net

France, 1970, 1 h 29, couleur

Scénario J. Demy d’après C. Perrault

Musique Michel Legrand

Avec Catherine Deneuve, Jean MaraisDelphine Seyrig, Jacques Perrin…

• pour tous et à partir de 6 ans •

JEU 30 OCTOBRE 16H30MAR 11 NOVEMBRE 14H30MER 19 NOVEMBRE 14H30

ECOLE ET CINEMA

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Le Garçon et le Monde / Alê Abreu

Petit miracle : ce film d’animation venu du Brésil est un pur moment de grâce, de tempssuspendu. Un bonheur total. (TÉLÉRAMA) • Un film d’une ambition et d’une beauté folles.(PREMIÈRE) • Emouvant, fascinant, aussi bien pour les enfants que pour les adultes. (POSITIF)

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O Menino et o MundoAnimation, Brésil, 2013, 1 h 19, couleur

Scénario, animatique et montageAlê Abreu

MusiqueRuben Feffer, Gustavo Kurlat…

• pour tous et à partir de 7 ans •

DU 29 OCT AU 9 NOV

EN EXCLUSIVITE

METRAGE / PRIX DU PUBLIC

ANNECY 2014: CRISTAL DU LONG

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC

Cela commence avec deux coups de crayon, et trois notes de musique. Un petit garçon:deux traits noirs (les yeux), deux pastilles roses (les pommettes) dans un visage tout blanc,tout rond. Un air de flûte tout simple, signature d’un papa monté dans un grand train etparti loin, sans que le petit garçon comprenne bien. Trois fois rien. Mais à l’arrivée, quelvoyage ! Entre les premiers traits de crayon et les dernières notes de musique, le petitgarçon est parti découvrir le monde, et peut-être retrouver son père. Et le monde s’estdéployé, pour lui et pour nous, avec une poésie, un relief et une vigueur que l’on ararement l’occasion de voir, même dans le cinéma d’animation…La campagne familiale, crayonnée à grands traits énergiques et naïfs, a pour enfer la citéimmense, tapissée de collages, hérissée de lignes droites. L’enfance est floue, douce,peuplée de bêtes souriantes comme si l’enfant les avait dessinées. Mais le monde, quifinira par happer le fils comme il a happé le père, tend à devenir net, comme les boucheset les yeux collés qu’Alê Abreu marie pour donner aux visages des présentateurs detélévision une fixité laide. Le monde devient trop net. Il se laisse lentement dévorer par lesmachines qui remplacent les hommes et leurs mains d’artistes.Il y reste encore quelques enclaves de poésie: un jeune homme-orchestre, qui est peut-être le futur de l’enfant, invente chaque jour une musique merveilleuse. Et, chaque nuit,tisse des vêtements fabuleux, colorés comme des arcs-en-ciel, comme autant de manifestessans mots contre la ville, la machine, les hommes en danger de se ressembler tous.On n’entend presque jamais de voix : les adultes parlent une langue incompréhensible (duportugais à l’envers), parce que sans doute inutile. Les images et la musique suffisent :elles parlent en des termes limpides, tantôt pessimistes, tantôt pleins d’espoir, de cestroubles rapports entre la Nature éternelle et la grande fureur mécanique des hommes.Le petit garçon n’a pas de bouche: les yeux grands ouverts, il n’a pas non plus besoin desmots. C’est ce que semble rappeler Le Garçon et le Monde à tous les adultes qui croientsoigner la Terre à coups de belles paroles : commençons par observer et par écouter, sinous voulons vraiment savoir où le monde a mal –et comment le soigner.

Noémie Luciani, Le Monde du 8 octobre 2014

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Les Quatre Cents Coups

François Truffaut est mort le 21 octobre 1984. A l’occasion du trentième anniversaire de sadisparition, la Cinémathèque française lui consacre une grande exposition (jusqu’au 25 janvier2015), conçue à partir de ses archives.Le projet national « A chacun son Truffaut » offre à quinze classes réparties sur tout le territoirela possibilité de découvrir l’œuvre du cinéaste et de faire la rencontre d’un parrain pourévoquer l’univers de François Truffaut. Une journée exceptionnelle, le jeudi 18 décembre,rassemblera tous les élèves à la Cinémathèque française.Sabine Haudepin, qui a fait ses débuts d’actrice, enfant, dans «Jules et Jim» et «La Peau douce»,avant d’incarner en 1980 la jeune comédienne Nadine dans « Le Dernier Métro » viendra à larencontre des élèves du Club vidéo du Collège Fromentin le lundi 17 novembre à 14 heures.

France, 1959, 1 h 33, noir et blanc

Scénario F. Truffaut, Marcel Moussy

Photo Henri Decae

Son Jean-Claude Marchetti

Musique Jean Constantin

Montage Marie-Josèphe Yoyotte

Avec Jean-Pierre Léaud, Albert RémyClaire Maurier, Patrick Auffray…

VENDREDI 31 OCTOBRE 14H

COLLEGE AU CINEMA

France, 1980, 2 h 15, couleur

Scénario F. Truffaut, Suzanne Schiffman

Montage Martine Barraqué

Avec Catherine DeneuveGérard Depardieu, Heinz Bennent Jean Poiret, Andréa FerreolPaulette Dubost, Sabine Haudepin…

François Truffaut

Si un cinéaste s’est intéressé à l’enfance ou à la jeunesse, c’est bien François Truffaut…[…] Né le 6 février 1932, à Paris, il a grandi dans le quartier de Pigalle, fréquenté plusieursécoles mais fut un mauvais élève. Avec son copain d’enfance Robert Lachenay (lepersonnage proche d’Antoine Doinel dans Les Quatre Cents Coups), il a fait l’écolebuissonnière, fréquenté en cachette de ses parents les salles de son quartier. Le jeuneTruffaut aimait lire, il a dévoré les romans de Balzac, s’identifiant à des personnagesimaginaires. La littérature et le cinéma l’ont sauvé sans doute de la délinquance…La suite, on la connaît… Truffaut voulait faire des films, comme ses amis de la NouvelleVague, Godard, Chabrol, Rivette ou Rohmer… En 1957, Truffaut réalisa le court métrageLes Mistons… L’année suivante ce sera Les Quatre Cents Coups, un film largementautobiographique où François Truffaut revient sur son enfance – l’école buissonnière, lesparents indifférents, les premiers mensonges, la solitude de l’enfance.Il a besoin d’un jeune adolescent pour incarner Antoine Doinel. Que fait Truffaut? Il faitparaître une annonce dans le grand quotidien de l’époque, France-Soir, et plusieursgarçons se présentent lors du casting. Le meilleur d’entre eux, le plus convaincant, le plusaudacieux et le plus juste se nomme Jean-Pierre Léaud. Il a à peine quatorze ans, unegouaille et une vitalité magnifiques. Une nouvelle page de l’histoire du cinéma va s’écrire,avec un adolescent comme héros. Serge Toubiana

Directeur général de la Cinémathèque française

Le Dernier MétroC’est en 1980 que François Truffaut réalise Le Dernier Métro, dont il a écrit le scénario avecSuzanne Schiffman en puisant notamment dans ses souvenirs de gamin de Paris sousl’Occupation. En situant l’action dans les coulisses et sur la scène d’un théâtre parisien,Truffaut réalise alors le pendant pour le théâtre de La Nuit américaine, réalisée sept ansplus tôt. Il y poursuit également son exploration des relations du triangle amoureux,commencée avec Jules et Jim. Porté par une équipe technique et artistique de grandeclasse (la photographie est signée par Nestor Almendros, la musique de Georges Delerue,etc.), et par une distribution éblouissante (Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, JeanPoiret, Andréa Ferreol, Sabine Haudepin…), le film reçut un accueil critique et publicextrêmement chaleureux et remporta dix César en 1981, dont celui du meilleur film.

in Dossier de presseAvec le soutien de la Cinémathèque française et de l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma.

VERSION NUMÉTIQUE RESTAURÉE

LUNDI 17 NOVEMBRE 14H‡ Film présenté par Sabine Haudepin

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Chemin de croix / Dietrich Brüggemann

Comment est né « Chemin de croix » ?DIETRICH BRÜGGEMANN : Je connais bien les milieux catholiques intégristes dans la mesure où j’aiété amené à les fréquenter durant mon adolescence. En fait, au début des années 90, mon père aressenti le besoin de se rapprocher de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. A ce moment précis desa vie, il pensait que c’était la meilleure chose qu’il puisse faire. Cela a duré quelques mois, peut-êtredeux ans, et puis ça lui est passé. Cette expérience a été forcément marquante pour ma famille etmoi. La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X a ainsi inspiré la Fraternité Saint-Paul dans le film, pourautant celui-ci n’a absolument rien d’autobiographique.Quand ma sœur et moi avons démarré l’écriture de Chemin de croix, il n’a jamais été question deraconter notre histoire personnelle, mais celle d’une adolescente qui évolue au sein d’une familledifférente des autres. Notre vécu nous a simplement permis d’être plus précis dans la description decet univers particulier, d’aller plus loin que nous auraient autorisé nos recherches sur le sujet. Vousne pouvez pas aller à la rencontre de catholiques intégristes et leur demander comme ça de raconterleur vie pour nourrir votre récit. Il faut connaître un minimum ce milieu, ses règles, ces gens…En fait, l’idée d’un film qui parlerait de religion était là depuis longtemps. Il fallait juste trouver le bonmoment pour le faire. Certaines décisions controversées du pape Benoît XVI, notamment quand ila levé l’excommunication des cardinaux de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X en 2009, la résurgencede pratiques radicales voire le poids des églises évangélistes dans certaines régions des Etats-Unisont remis la religion au cœur des débats.Le cœur du film est-il moins le portait d’une jeune fille que de pratiques religieuses ?D. B. : Maria est évidemment au cœur du film, c’est même le personnage principal, pour autant je ne peuxpas dire que ce soit seulement son histoire. Chemin de croix décrit un véritable système social, enl’occurrence une famille intégrée à une communauté bien spécifique, et Maria est au cœur de cesystème: elle y vit, elle y a grandi, mais elle n’y est pas seule. Nous voulions avant tout décrire la mécaniquedu pouvoir dans une famille et comment ce pouvoir peut se combiner à une certaine idéologie…Diriez-vous que « Chemin de croix » est un film qui condamne la religion ?D. B. : Non. Il n’est pas question d’un point de vue aussi strict. Je comprends bien sûr que le film puisseêtre vu comme une charge contre l’Eglise, d’ailleurs il n’est pas tendre avec elle, mais il s’agit aussi d’unecharge contre une certaine manière d’élever ses enfants. Personnellement, je n’ai aucun problème avecla religion quand il s’agit de partage, d’entraide, d’échange entre les gens. in Dossier de presse

A la dernière Berlinale, l’Ours d’argent du meilleurscénario est revenu à «Kreuzweg». Porté par desimages exceptionnelles, ce film raconte le cheminde croix d’une jeune fille de quatorze ans vivantdans une famille profondément catholique. Elletente de concilier sa foi avec son quotidiend’adolescente. La conscience du devoir setransforme insidieusement en folie religieuse.Maria se prend pour un soldat du Christ. Elleentend accomplir les quatorze stations duchemin de croix pour accéder à la sainteté.Le réalisateur Dietrich Brüggemann traduit cemotif sur le plan visuel. Les quatorze stations sedéclinent en quatorze séquences dépourvues demontage et sans mouvement de caméra. Chaquetableau se présente comme une cage hermétiqueoù Maria serait enfermée… www.arte.tv

KreuzwegAllemagne, 2014, 1 h 50, scope-couleur, v.o.

ScénarioAnna & Dietrich Brüggemann

PhotoAlexander Sass

MontageVincent Assmann

AvecLea van Acken, Franziska WeiszFlorian Stetter, Lucie AronMoritz Knapp, Klaus Michael Kamp…

DU 29 OCT AU 11 NOV

SORTIE NATIONALE

PRIX ŒCUMENIQUE

DU MEILLEUR SCENARIO

BERLIN 2014 : OURS D’ARGENT

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De l’autre côté du murChristian Schwochow

WestenAllemagne, 2014, 1 h 42, scope-couleur, v.o.

ScénarioHeide Schwochowd’après Lagerfeuer de Julia Franck

PhotoFrank Lamm

SonJörg Kidrowski

MusiqueLorenz Dangel

MontageJens Kluber

AvecJördis Triebel, Alexander ScheerTristan Göbel, Jacky Ido…

DU 5 AU 18 NOVEMBRE

SORTIE NATIONALE

CESAR ALLEMAND MEILLEURE ACTRICE

Fin des années 70, quelques années après la mort de son fiancé, Nelly décide de fuir la RDAavec son fils afin de laisser ses souvenirs derrière elle. La jeune femme croit à un nouveaudépart de l’autre côté du mur, mais en Occident où elle n’a aucune attache, son passé va larattraper… La jeune femme va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté ?

Comment avez-vous découvert le roman « Lagerfeuer » (Feu de camp) de Julia Franck ?CHRISTIAN SCHWOCHOW: J’ai découvert ce roman au début des années 2000. A cette période, denombreux livres de jeunes écrivains de l’Est, traitant de l’époque de la RDA et de ses conséquences,furent publiés. J’étais très intéressé par ces histoires de personnages qui changent de vie, aspirantà en vivre une autre, se retrouvant ainsi coincés dans un lieu transitoire étrange. J’ai eu le sentimentque c’était d’une certaine manière lié à mon histoire personnelle.Vous avez donné le livre à votre mère. Qu’en avez-vous pensé, Madame Schwochow ?HEIDE SCHWOCHOW : Cela m’a fait l’effet d’un ressac. D’autre part, j’ai aimé l’idée de ce mondetransitoire. On pourrait le comparer à une grossesse : en effet c’est comme s’il y avait un bébé àl’intérieur de vous, il est ainsi encore totalement abstrait. C’était la même chose avec notre désird’aller à l’Ouest : nous ne savions pas ce qui nous attendait là-bas mais le désir d’y aller a toujoursété présent.Qu’est-ce qui vous a séduit exactement dans l’histoire de ce livre ?C. S. : Cet endroit très spécial : on savait que ce genre de camps existait, mais pas ce que celaimpliquait d’y vivre sur une aussi longue période. Pour moi, c’était un sujet totalement inédit etpassionnant. Ainsi, j’ai réalisé que cette partie de l’histoire allemande était encore complétementméconnue. Quasiment personne n’était au courant que les services secrets interrogeaient les gensdans ces camps. H. S. : Avant notre émigration, l’Ouest était pour nous comme un fantôme. Nous n’avions aucuneidée de la manière dont fonctionnait la procédure d’immigration. Ni qu’il faudrait dire des phrasestelles que: «J’étais persécuté politiquement».Comment imaginiez-vous votre départ et votre arrivée à l’Ouest ?H. S. : C’était un peu flou, et c’est principalement le départ qui comptait à mes yeux – et passeulement pour des raisons politiques. Julia Franck réussit quelque chose d’extraordinaire dans sonroman : un personnage qui, durant son interrogatoire, affirme qu’elle n’est pas partie pour desraisons politiques, mais qu’elle voulait «se débarrasser des souvenirs». J’ai été impressionnée parcela. Parce qu’à l’Ouest, on pense que les gens partent seulement pour des raisons politiques ouéconomiques. in Dossier de presse

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A Girl at My Door / July Jung

C’est un sidérant mélange entre deux sortes de cinéma qui ne cessent de rivaliser, voirede s’affronter. D’une part, une façon brutale de se ruer à la violence, aussi bien celle dupropos que celle des personnages. D’autre part, une intense délicatesse, pas moinstroublante. Young-nam est une jeune officier de police de Séoul, qu’on découvre lors deson déménagement dans un petit port côtier. Une scène de retour en arrière indique quela raison de ce transfert est liée à un probable «scandale» sexuel.On range cette information dans un tiroir de sa mémoire et on l’oublie tant les premiersplans du film nous aspirent dans d’autres gouffres de fiction. En visite dans le patelin desa relégation, la jeune femme est apostrophée par une mémé en triporteur, ivre morte etpas chiche en invectives. La scène est à la fois comique et inquiétante. Il y a égalementl’étrange affaire d’un carton de bouteilles d’eau minérale que la jeune femme a apportéavec elle de Séoul. Spectateur de cette bizarrerie, il nous vient la même réflexion que lalogeuse de Young-nam: pour qui se prend-elle, cette bêcheuse? L’eau minérale localen’est pas assez bonne pour elle? Ce détail qui aura bientôt une très grande importancedit beaucoup de la façon qu’a July Jung, réalisatrice de A Girl at My Door, de nousharponner.

Corée du Sud, 2014, 1 h 59, couleur, v.o.

ScénarioJuly Jung

PhotoKim Hyung-seok

SonKim Hyun-sang

MusiqueJang Younggyu

MontageLee Young-lim

AvecDoona Bae, Kim Sae-RonSong Sae-Byeok…

DU 5 AU 18 NOVEMBRE

SORTIE NATIONALE

REGARD

CANNES 2014 : UN CERTAIN

Young-nam, jeune commissaire de Séoul, est mutée d’office dans un village de Corée. Elle seretrouve confrontée au monde rural avec ses habitudes, ses préjugés et ses secrets. Elle croiseune jeune fille, Dohee dont le comportement singulier et solitaire l’intrigue. Une nuit, celle-cise réfugie chez elle…

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Lolita n’aime pas sourire. Kévin ne sait pas se vendre. Hamid n’aime pas les chefs. Ils ont vingtans. Ils sont sans diplôme. Ils cherchent du travail. Pendant six mois, les coachs d’un cabinetde placement vont leur enseigner le comportement et le langage qu’il faut avoir aujourd’huipour décrocher un emploi. A travers cet apprentissage, le film révèle l’absurdité de cesnouvelles règles du jeu.

Dans l’espace désincarné d’un cabinet de placement, deux mondes se confrontent. Adéfaut de s’entendre vraiment, des jeunes chômeurs et leurs encadrants font leur possiblepour s’accorder. Les écarts de classe apparaissent d’emblée dans la langue, dans lescontenances comme dans les valeurs affichées : dire la vérité ou choisir le mensonge,refuser l’injustice ou se résigner. Sollicitude d’un côté, application de l’autre : chacun jouele jeu tant que l’illusion tient. Quand les faux-semblants ne sont plus supportables, ladétresse pointe et la colère éclate. Nous partageons la joie sincère des deux parties quandun contrat d’embauche est enfin signé, puis la déconvenue s’impose de nouveau devantla vérité de l’exploitation. A cela s’ajoute le poids des secrets dont la douleur est si intensequ’elle interdit tout espoir. La vie de ces jeunes êtres commence à peine et «c’est déjàtrop tard» pour certains.«Ce qui est terrible sur cette terre, c’est que chacun a ses raisons» disait Jean Renoir danssa propre Règle du jeu, et rien n’est simple en effet. Chacun a sa règle : jouer le jeu dumonde ou le refuser. Le film ne juge pas. Il laisse à chacun le soin de se déterminer.Le film ne juge pas, mais il rappelle la dureté de la vie par des paysages désolés où desusines solitaires apparaissent au loin, à la lisière des friches. Le monde est un jeu facilepour ceux qui acceptent de jouer le jeu du pouvoir. Il est un bagne pour les autres. Il n’ya pas de place pour l’innocence. Jean-Loïc Portron, cinéaste, www.lacid.org

Film présenté à Cannes en 2014 et soutenu par l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion

Les Règles du jeuClaudine Bories et Patrice Chagnard

France , 2014, 1 h 46, couleur

ScénarioClaudine Bories, Patrice Chagnard

PhotoPatrice Chagnard

SonBenjamin Van de ViellePierre Carrasco

MontageStéphanie Goldschmidt

SOUTIEN ACID

JEUDI 6 NOVEMBRE 18H‡Rencontre avecClaudine Bories et Patrice Chagnard

ENTRÉE LIBRE PARTICIPATIVE

Certes, il est beaucoup question de « girl » et de « door ». Une jeune écolière, souffre-douleur des enfants de son âge, est surtout la victime des maltraitances de son père et desa grand-mère, la virago au triporteur. Elle vient toquer à la porte de la fliquette qui laprend sous son aile pour la protéger des coups dont on ne nous épargne en rien la crudité.Quiproquo homosexuel en découlera.Mais, sur le canevas de cette chronique villageoise particulièrement glauque, d’autres filsse nouent, moins visibles mais pas moins sombres. Qui instrumentalise qui quand lagamine met en scène un faux viol par son père ivre mort? Qu’avoue-t-elle exactementquand elle dit aux enquêteurs avoir été «touchée» par la gentille policière? Qui dénoncequoi quand ledit père, crapule notoire, s’avère surtout l’esclavagiste d’un groupe detravailleurs clandestins qui triment sur les bateaux de pêche? L’accident de la circulationqui a coûté la vie à la mémé infernale est-il bien un accident ? Mine de rien, ce filmpointilliste pose la question de l’innocence. Servie par une image horriblement belle etdes acteurs terriblement gracieux, qui eux aussi instillent le doute. Gérard Lefort

Libération du 20 mai 2014

Escales Documentaires14e Festival International du documentairede création de La Rochelle 4 au 9 nov. 2014

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Chante ton bac d’abord / David André

NOTE D’INTENTIONA quoi rêve-t-on quand on a dix-sept ans dans une région de France frappée par la criseéconomique? En débarquant à Boulogne-sur-Mer il y a deux ans, je n’avais qu’une idéeencore imprécise de ce que ce film serait, lorsque j’ai croisé une «bande» au lycée publicAuguste Mariette.L’hilarant Alex, l’innocente Gaëlle, l’émouvante Caroline, le mystérieux Nico et la fièreRachel. Des copains inséparables, qui souvent tenaient les murs du lycée et qui me«tapèrent dans l’œil» lors des repérages autorisés par un proviseur compréhensif –qu’ilen soit ici remercié !Inséparables donc, idéalistes, un peu rebelles aussi : du genre regard en dessous, accrochésà leurs clopes roulées dans les petits matins brumeux, gloussant devant les grilles dulycée, d’un rire vachard à rendre parano les passants.En les approchant, je leur ai expliqué mon idée encore vague «Vous filmer toute l’annéejusqu’au bac, mais surtout raconter l’histoire d’une bande dans une région en crise, vosrêves, vos parents, vos vies. » Non seulement ils étaient pour la plupart dubitatifs (uneuphémisme), mais je ne leur avais pas tout dit et l’entreprise s’annonçait périlleuse :j’imaginais en effet depuis le commencement que ces adolescents pourraient interpréter

Magnifiquement réaliste. […] Enthousiasmant. (TÉLÉRAMA) • Faire entrer de la poésie, maisaussi de l’humour et de la magie dans le réel, renforce le propos tout en lui donnant unedimension supplémentaire qui séduit et fascine. (LE MONDE) • Gonflé et enchanteur. (PREMIÈRE)• Un magnifique documentaire-comédie musicale. (LE NOUVEL OBSERVATEUR) • Un petit bijoubourré d’humanité. (LA CROIX) • Jacques Demy aurait apprécié les chansons qui émaillent le filmet racontent la vie, les espoirs, la crainte de leurs parents face à l’avenir de ces jeunes. […] Uneperle. (L’HUMANITÉ) • Attention, ce film est un petit miracle qui touche à la vérité de l’adolescence.[…] Un film unique. (STUDIO CINÉ LIVE) • Sublime. Un Ken Loach musical. (FRANCE CULTURE)

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France, 2013, 1 h 22, couleur

RéalisationDavid André

PhotoThibault Delavigne

SonLaurent Rodriguez

Chansons écrites et composées parDavid André avec les lycéens

ArrangementsNicolas Weil, Sylvain OhrelAlexandre Lier avec la participationde Grégoire Hetzel

AvecGaëlle Bridoux, Caroline BrimeuxNicolas Dourdin, Alex MargolléRachel Motte, Alice Dutertreet leurs parents

DU 12 AU 25 NOVEMBRE

EN EXCLUSIVITE

PRIX EUROPA 2014

FIPA D’OR DU DOCUMENTAIRE 2014

au fil du documentaire des chansons inspirées par leurs vies ou par leurs rêves. Unemanière de faire basculer le réel dans une autre dimension…Cet univers désenchanté et enchanté à la fois, je l’imaginais proche des films sociauxanglais, sombre et drôle à la fois. A un détail près : c’était un documentaire. Sans scénario.Sans acteurs. Et sans l’assurance que cette bande, qui me plaisait tant, serait d’accord pourme suivre pendant des mois dans ce projet fou. J’avais aussi besoin de l’accord de leursparents, que je projetais de filmer dans leur travail et à qui je voulais réserver une grandeplace dans le film. J’ai soigneusement caché au départ mon intention de faire un filmmusical. Je craignais que cette idée suscite l’incrédulité ou au contraire attire les apprentischanteurs, ce qui n’était pas le projet du film. De leur côté comme du mien, cette périodefut celle des questions et des craintes.Ce qui s’est passé ensuite, comment le décrire? Comme un rêve. Un moment qui a duréun an, où le réel a semblé épouser mon imaginaire. Au fil des saisons, la complicité s’estinstallée. Et le rêve s’est déployé. J’ai vu ces adolescents s’approprier ce que j’avais fini parleur avouer après quatre mois de tournage: l’écriture de chansons sur leur vie, mises enscène dans de petites « virgules » au milieu du réel. Je craignais le sarcasme, la peur,l’incapacité vocale ; ils m’ont offert l’enthousiasme, la créativité, l’émotion.L’histoire de Chante ton bac d’abord, c’est cent jours de tournage, deux cents heures derush dans lesquels nous avons voulu saisir la « fragilité» du monde adolescent, avec unecaméra mouvante, peu de profondeur de champ, la lumière naturelle. C’est aussi onzescènes chantées, enregistrées dans la chambre d’un appartement loué non loin du lycéependant un an. Des mois de montage à chercher l’équilibre entre le réel et la chanson. Etla production musicale à Paris, l’enregistrement des cordes, le mixage.A l’origine, le projet a été soutenu et financé par l’Unité documentaire de France 2.Aujourd’hui, l’accueil réservé au film dans les festivals et le soutien de Bodega Films luiouvrent les portes des salles de cinéma, après une diffusion unique sur France 2 enoctobre 2014.Tout au long de cette histoire, nous nous sommes attachés à ces adolescents qui nousont confié une partie de leur vie, de leurs rêves, de leurs doutes. Pour ces familles et pources bacheliers, une nouvelle aventure commence avec la sortie du film. David André

in Dossier de presse

ILS EN SONT OÙ?CAROLINE Après une année en histoire de l’art qui ne lui a pas plu, elle commence un cursusd’histoire à Lille. L’an prochain, elle poursuivra ses études à la Réunion, où ses parents déménagent.Puis retour sur le continent pour achever sa licence. Et pourquoi pas au-delà? Elle se verrait bientravailler dans un musée.RACHEL Après une année d’hypokhâgne à Boulogne, durant laquelle la rebelle a eu du mal à se plierau moule, elle est sur le départ… pour l’Angleterre et un travail dans une ferme écologique. Pour«voir les choses sous un angle différent».GAËLLE Elle est en deuxième année aux Beaux-Arts de Lille. Elle veut par la suite passer le concoursd’entrée à l’Ecole nationale supérieure des arts de la marionnette de Charleville-Mézières. Elleaimerait se spécialiser dans le théâtre et la mise en scène. Et, pourquoi pas, devenir comédienne.NICOLAS Après une année de lettres modernes à Boulogne, qui l’a ennuyé, il débute en psycho àLille avec Alex, avec lequel il partage une colocation. Les cours l’intéressent, il aimerait devenirpsychologue. Et continue d’écrire poèmes et saynettes de théâtre.ALEX L’an passé, il a eu son bac, avec un dix-neuf en musique. Inscrit en psycho avec Nicolas, il veutpasser le concours d’éducateur spécialisé. Continuer les concerts avec son père et rentrer souventà la maison, parce qu’il s’y sent «heureux». Télérama n°3379, 15 octobre 2014

La séance du jeudi 13 novembreà 20h30 sera suivied’une rencontre avec David André.

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Qui Vive / Marianne Tardieu

Avec « Qui Vive », son premier long métrage, sélectionné à l’ACID à Cannes (un programmedéfricheur de films indépendants), Marianne Tardieu, trente-sept ans, signe un film de banlieueà la fois tragique et lumineux. Un film ancré dans une certaine violence sociale mais d’unedouceur infinie, dans sa mise en scène comme dans son interprétation. La présence à l’écrande Reda Kateb et Adèle Exarchopoulos, deux grands espoirs du cinéma français, n’y estévidemment pas pour rien. Télérama

France, 2014, 1 h 23, couleur

ScénarioNadine Lamari, Marianne Tardieu

PhotoJordane Chouzenoux

SonNicolas Paturle, Julien Roig…

MusiqueSayem

MontageThomas Marchand

AvecReda Kateb, Adèle Exarchopoulos,Rashid Debbouze, Moussa Mansaly,Serge Renko, Aexis Loret…

DU 12 AU 25 NOVEMBRE

SORTIE NATIONALE

LA ROCHELLE

FESTIVALS 2014 : CANNES /

SOUTIEN ACID

Qui Vive surprend, interpelle, déconcerte… Il nous emmène sur des chemins inattendus,vers l’inconnu qui renouvelle le regard, époussette les clichés. En s’attachant aux pas deChérif, la trentaine, vigile dans le centre commercial proche de sa cité, Marianne Tardieuprend le risque du film de banlieue avec ses codes, l’inévitable conflit de loyauté etd’appartenance, le désir d’échapper à ce territoire balisé.Mais dès qu’on entend Chérif expliquer qu’il s’obstine à passer le concours d’infirmier, onsait qu’on est ailleurs, dans un espace trouble. Un espace inédit qui permet le décalage,le décentrement. Un espace dans lequel les personnages prennent corps avec leurssingularités, leurs désirs, leurs aspirations. C’est ainsi que Chérif, incarné par un Reda Kateben état de grâce, opaque et dense, toujours présent, attachant de délicatesse et deretenue, n’est jamais là où on l’attend. Reda Kateb capte notre empathie aussi bien dansl’action et la bagarre que dans l’émotion gaie de la rencontre avec la lumineuse Jenny,Adèle Exarchopoulos, pétillante.Rien de convenu donc dans le travail avec les acteurs, rien d’attendu dans la mise en scènesobre, épurée, élégante. La cinéaste fabrique avec précision un espace dans lequel chacunoccupe une place originale, singulière et peut déployer avec énergie l’urgence de vivreet de se créer un avenir. Marion Lary, cinéaste, www.lacid.org

Pourquoi ce sujet-là, à ce moment précis ?C’est venu en réaction à mon court métrage précédent, Les Gueules noires (2007), où le personnageprincipal était très sombre, très monolithique. Pour le suivant, j’avais envie d’un personnagecomplexe, lumineux, contradictoire. C’est d’abord ce personnage qui s’est imposé dans ma tête puisj’ai inventé une histoire pour le faire vivre. Je tenais aussi à filmer le monde d’aujourd’hui, urbain,métissé et soumis à de fortes tensions sociales. Marianne Tardieu

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Casanova VariationsMichael Sturminger

Casanova a accepté la proposition du duc de Waldstein : il est bibliothécaire du châteaude Dux, en Bohême. En fin de vie, il s’est mis à y écrire ses Mémoires. C’est là qu’il reçoit lavisite d’Elisa von der Recke, qui s’intéresse de près à son manuscrit. Casanova ne reconnaîtpas dans les traits de cette femme pleine de charme une jeune fille qu’il avait séduitejadis et qui avait voulu mourir pour lui. Pour le fameux libertin, l’arrivée d’Elisa est à la foisstimulante, l’occasion de se lancer un nouveau défi (celui de la conquérir), et menaçante(il s’interroge sur la motivation de la voyageuse). Vient-elle pour se faire confier le texteet le publier ? Est-elle poussée par la curiosité, inquiète de ce qu’il a pu livrer de leurliaison? A-t-elle l’intention de lire le texte convoité afin de s’en inspirer pour écrire elle-même une biographie à charge, comme elle le fit pour Cagliostro dans un ouvrage ayantrencontré un réel succès? Elisa suscite à la fois chez son hôte un sursaut de vie insouciantet la lassitude lucide d’un corps fatigué qui craint la mort.Hymne à la liberté et à toutes les facéties, le film use de plusieurs modes d’expressionartistiques en abîme pour évoquer le symbole de l’hédonisme: cinéma, théâtre, opéra,musique, littérature. Aux extraits d’opéras de Mozart ou des Mémoires d’une vie se mêlentla représentation d’un spectacle, ses jeux de scène en trompe-l’œil, ses coulisses et lesdiscussions captées durant l’entracte, John Malkovich incarnant à la fois l’interprète deCasanova (cet acteur né, expert en mensonge) et l’orchestrateur d’une troupe decomédiens et chanteurs enjoués. Cette remontée endiablée du temps passé ressuscite lajeune Teresa qui tente de se faire passer pour un garçon, la vierge Caterina qui se découvreenceinte des œuvres de Casanova alors qu’elle se morfond au couvent, ou Leonildaassumant de se donner à celui dont elle vient de découvrir qu’il était son père…

in Dossier de presse

France / Allemagne / Autriche / Portugal,2014, 1 h 58, couleur, v.o.

ScénarioMichael Sturmingerd’après Histoire de ma vie de GiacomoCasanova et des scènes d’opéra par LorenzoDa Ponte et Wolfgang Amadeus Mozart

PhotoAndré Szankowski

SonJean Paul Mugel

Costumes et direction artistiqueRenate Martin, Andreas Donhauser

MontageEvi Romen

AvecJohn Malkovich, Veronica FerresFlorian Boesch, Jonas KaufmannAnna Prohaska, Barbara HanniganMiah PErsson, Kerstin Avemo…

DU 19 NOV AU 2 DEC

SORTIE NATIONALE

SAN SEBASTIAN 2014

SOUTIEN AFCAE

En version théâtre, le projet « The Giacomo Variations » visait déjà à dépasser les frontières dugenre. La version film, « Casanova Variations » est l’aboutissement ultime de cette expériencehors du commun. Ce projet est un mélange de cinéma, musique, théâtre, littérature et histoirequi pille les plus grands chefs-d’œuvre de l’opéra – à savoir « Le Nozze di Figaro », « DonGiovanni » et « Così fan tutte » – ainsi que le trésor immense que Giacomo Casanova nous alégué avec son manuscrit autobiographique de cinq mille pages. Michael Sturminger

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L’Homme du peuple / Andrzej Wajda

Lech Wałesa est un travailleur ordinaire, un électricien qui doit composer avec une vie defamille, et sa femme Danuta. Alors que les manifestations ouvrières sont durement répriméespar le régime communiste, il est porté par ses camarades à la table des négociations. Sonfranc-parler et son charisme le conduisent vite à endosser un rôle national. Il ne se doute pasencore que sa vie va basculer, en même temps que la grande Histoire.

NOTE DE PRODUCTION

Le film commence avec Oriana Fallaci (Maria Rosaria Omaggio) qui entre dansl’appartement du couple Wałesa, situé dans une HLM de Gdansk, pour y interviewer celuiqui, plus tard, recevra le Prix Nobel de la Paix. La conversation avec l’une des plus grandesfigures journalistiques de l’époque constitue la trame. Fallaci pose des questions quepersonne jusque-là n’avait voulu –ou osé– poser au leader du mouvement Solidarnosc…

NOTE D’INTENTION

[…] J’ai rencontré Lech Wałesa pendant les grèves des chantiers navals de Gdansk en1980. Je le connais depuis l’époque des négociations entre Solidarnosc et legouvernement. C’est un personnage qui a marqué l’Histoire mais aussi un homme quisuscite encore une controverse… Si nous vivons aujourd’hui dans un pays libre, c’estgrâce à l’imagination et au sens politique de Lech Wałesa… Aussi bien par le biais de sa thématique que par celui de mon engagement personneldans le mouvement de Solidarnosc, L’Homme du peuple est étroitement lié à L’Homme defer et L’Homme de marbre. En évoquant comment les désillusions des ouvriers vis-à-vis ducommunisme ont accéléré sa chute, ce film permet de rappeler mes précédentestentatives de traiter de l’opposition politique en Pologne, dont l’action de Lech Wałesa estl’aboutissement.Comment fut-il possible pour une seule personne de contribuer à changer le monde siradicalement? C’est en m’immisçant dans le cercle privé de Lech Wałesa que j’ai vouluredonner corps à cette métamorphose incroyable, de simple ouvrier à leadercharismatique. Andrzej Wajda in Dossier de presse

Wałęsa, Man of HopePologne, 2013, 2 h 08, couleur, v.o.

ScénarioJanusz Głowacki

PhotoPaweł Edelman

SonJacek Hamela

MusiquePaweł Mykietyn

MontageGrazyna Gradon, Milenia Fiedler

AvecRobert WieckiewiczAgnieszka GrochowskaZbigniew ZamachowskiMaria Rosaria Omaggio…

DU 19 NOV AU 2 DEC

SORTIE NATIONALE

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L’Incomprise / Asia Argento

IncompresaItalie, 2014, 1 h 43, couleur, v.o.

Scénario et dialoguesAsia Argento, Barbara Alberti

PhotoNicola Pecorini

SonTullio Morganti

MusiqueBrian Molko, Asia ArgentoJames Marlon Magas…

MontageFilippo Barbieri

AvecGiulia Salerno, Charlotte GainsbourgGabriel Garko, Carolina Poccioni…

DU 26 NOV AU 9 DEC

Au vu des deux premiers longs métrages d’Asia Argento, voici une bonne surprise. Dixannées ont passé depuis Le Livre de Jérémie, son précédent essai, et la jeune femme aabandonné sa veine trash et confuse pour raconter avec sensibilité les tribulations d’uneenfant de neuf ans, ballottée entre ses parents qui divorcent. Les plans nocturnes de lagamine qui traverse la ville, seule, avec son sac et son chat en cage pour aller d’unappartement à un autre rythment cette évocation douce-amère qui cite explicitementL’Incompris de Comencini pour mieux s’en détacher. Le ton n’est pas au mélodrame, ni àl’autobiographie, même si, bien sûr, on imagine que la réalisatrice a glissé des élémentspersonnels dans cette évocation d’une enfance dans les années 80, auprès de parentsglamour qui se déchirent. Le travail sur la musique et sur la palette des couleurs contribueà retrouver le charme d’une époque révolue. Le film doit aussi beaucoup à l’extraordinairecharisme de Giulia Salerno, sa jeune interprète. Philippe Rouyer, Positif, juillet 2014

SORTIE NATIONALE

CANNES 2014 : UN CERTAIN REGARD

Vous n’hésitez pas à montrer les différents trajets d’Aria dans la rue et à les répéter …ASIA ARGENTO: Montrer Aria dans la rue avec ses valises, la cage avec son chat dedans, offrait uneimage symbolique évidente. Le poids des bagages, le poids de l’existence, le poids de sa solitude…Elle est toujours entre deux endroits, deux mondes, deux sensations. Il y a dans ces moments unmélange de liberté et de désespoir. C’est un peu Les Quatre Cents Coups de François Truffaut. Je suispartie de cette image pour écrire cette histoire. Aria est livrée à elle-même, ne sait pas où aller, puisse retrouve dans un petit jardin de merde à Rome avec une architecture fasciste. Il n’y a qu’elle etles chats errants. Comme eux, elle s’approche de l’abysse mais ne se fait jamais mal.Vous semblez chercher une certaine légèreté même dans les situations difficiles…A. A. : Les mots de la fin traduisent parfaitement mes intentions. Aria dit : «Je ne vous ai pas racontétout ça pour jouer les victimes. Mais pour que vous me connaissiez un peu mieux. Et peut-être quemaintenant, vous serez un peu plus gentil avec moi.» Oui elle souffre, ses parents, ses soeurs sontméchants avec elle mais elle reste solide jusqu’au bout. Au début du film, dans son journal intime,on peut y lire : «Aria est forte, c’est la meilleure!». Elle a de l’amour propre. Elle sait que tout ce qu’elleendure finira par passer. Elle ne se sent pas responsable de ce qui lui arrive…La beauté physique des parents était importante pour vous ?A. A. : C’est la façon dont Aria les regarde. C’est sa vérité. Elle idéalise ses parents et ça passe par labeauté extérieure. C’est elle qui regarde ici. C’est son rêve. Elle voit la beauté de ses parents et necomprend pas la laideur de leurs actes. in Dossier de presse

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Belgique / France…, 2009-13, couleur, v.f.

durée totale du programme : 42’

• à partir de 6-7ans •

tarif enfant : 4€ / tarif adulte : 5€

DU 26 NOV AU 16 DEC

Pat et Mat sont deux voisins et amis inséparables passionnés de bricolage. Ils déploientbeaucoup d’énergie et d’imagination pour résoudre les petits problèmes de la vie de manièresurprenante. Mais attention aux rebondissements et aux nombreuses cascades !

Créés en 1976 par Lubomir Benes pour la télévision tchèque, Pat et Mat sont désormaisanimés par son fils Marek Benes à l’atelier d’animation Bonton Zlin film. Dans ces épisodeson retrouve le savoir-faire de l’animation en marionnettes d’Europe de l’Est, ainsi que lecomique, parfois absurde des situations.

AU PROGRAMMELA SALLE DE BAIN • LES ASSIETTES EN PAPIER • LA PISCINE • L’ASPIRATEUR • LE PROJECTEUR

SORTIE NATIONALE

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC

Pat et Mat / Marek Benes

Le grand retour des héros de « Panique au village », série culte d’animation déjantée où desfigurines, vivent de belles aventures dans une ambiance rock’n roll…Dans les deux autres films, les jouets aussi prennent vie : figurines au rebut pour « Macropolis »et effigie de Bruce Lee pour « Le Petit Dragon ».

LA BÛCHE DE NOËL de Vincent Patar et Stéphane Aubier (Belgique/France, 2013, 26 ’, couleur)

avec les voix de Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners, Vincent Patar, Stéphane Aubier…

Les fêtes approchent. Noël, le sapin, le réveillon. Indien et Cowboy attendent avec impatience leurscadeaux. Surexcités par les préparatifs de la fête, ils se disputent et détruisent malencontreusementla bûche à laquelle Cheval mettait la dernière touche. Furieux, Cheval décommande les cadeauxauprès du Père Noël. Comment regagner les faveurs de Cheval et du Vieux Barbu? Commentrécupérer les cadeaux? Pour Indien et Cowboy commence une longue, très longue nuit de Noël…

EN COMPLÉMENT DE PROGRAMMEMACROPOLIS de Joël Simon (Royaume-Uni/ Irlande du Nord, 2012, 8 ’, couleur

Deux jouets mis au rebut pour malfaçon s’échappent de l’usine. Déterminés à rejoindre les autresjouets, ils explorent la grande ville…LE PETIT DRAGON de Bruno Collet (France, 2009, 8 ’ 15”, couleur)

Trente-cinq ans après sa disparition, l’âme de Bruce Lee se réincarne dans le corps d’une poupée àson effigie. Avec assurance, le jouet en caoutchouc part à la découverte du monde hors d’échellequi l’entoure…

Panique chez les jouets / 3 films courts

Animation, Norvège, 2013, 1 h 16, coul., v.f.

• à partir de 4-5 ans •

DU 26 NOV AU 16 DEC

SORTIE NATIONALE

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC

Une pépite norvégienne arrive sur nos écrans. Un conte de Noël plein d’action, tendre et décalé.Rasmus A. Sivertsen, jeune réalisateur talentueux, transpose avec justesse au cinéma lescréatures de l’écrivain-dessinateur Kjell Aukrust. L’histoire est aussi drôle qu’intelligente et lespersonnages principaux et secondaires sont attachants et jouent à merveille.

C’est bientôt Noël à Pinchcliffe. Comme tous les habitants, Solan et Ludvig attendent laneige. Hélas, elle ne tombe pas… Leur ami Féodor décide alors de fabriquer un canon àneige ultra-puissant ! Mais lorsque l’ambitieux directeur du journal local s’empare de lamachine, Solan et Ludvig doivent prendre les choses en main pour éviter la catastrophe…

De la neige pour NoëlRasmus A. Sivertsen

Rép. Tchèque, 2014, 40’, coul., sans parole

• à partir de 4 ans •

tarif enfant : 4€ / tarif adulte : 5€

DU 29 OCT AU 1er NOV

SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC

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mRéservation des placesu Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE.u Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE.u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants :SECRET / Cirque Ici • THE FAMILY / Le Théâtre Semianyki • OPUS 14 • ROBOT • ONCLE VANIA • RENAN LUCE • LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE • AILEY II • DONKA Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte La Coursive.

S P E C TAC L E S E N N OV E M B R E

KLAXON

ON NE PAIE PAS, ON NE PAIE PAS !

KENNETH WEISS

L’ENFANCE DE MAMMAME

SECRET

Klaxon, CIE AKOREACRO ARTS DE LA PISTE

Acrobaties physiques et musicales, burlesques et poétiques par une douzaine d’artistes qui fontleur cirque grandiose et chaleureux sous chapiteau. du 3 au 9 novembre / 6 représentations

sous chapiteau - Le Gabut La Rochelle

On ne paie pas, on ne paie pas! THEATRETEXTE DARIO FO / MISE EN SCÈNE JOAN MOMPART

Dans un quartier ouvrier, en Italie, les femmes se révoltent contre la hausse des prix et décidentde partir du magasin sans payer. Une farce féroce et exquise qui enthousiasme.

du 5 au 8 novembre / 4 représentations

Kenneth Weiss, RÉCITAL DE CLAVECIN MUSIQUE

Un moment rare par l’un des grands maîtres du clavecin, qui célèbre Bach, Scarlatti et Haendel.mercredi 12 novembre 20h30

Cascadeur / Nosfell MUSIQUES ACTUELLES

Deux superbes chanteurs, aux registres différents, dans une même soirée sous le signe de lafascination et de la rareté. jeudi 13 novembre 20h / à La Sirène La Rochelle

concert organisé en partenariat avec La Sirène

James Carter Organ Trio, “DJANGO UNCHAINED” JAZZ

Un des grands du jazz new-yorkais, lumineux, explorateur des répertoires musicaux, à savourerdans l’intimité du Théâtre Verdière. mardi 18, mercredi 19 novembre 20h30

L’Enfance de Mammame DANSECHORÉGRAPHIE JEAN-CLAUDE GALLOTTA / 9 DANSEURS

à partir de 5 ans

L’histoire d’une tribu qui se nourrit d’humour et de gentillesse, et qui danse.mercredi 19 novembre 18h30 / à la Chapelle Fromentin La Rochelle

spectacle présenté en partenariat avec le CCN La Rochelle

Le Petit Poucet ou du bienfait des balades THEATREen forêt dans l’éducation des enfants à partir de 9 ans

TEXTE D’APRÈS CHARLES PERRAULT / MISE EN SCÈNE LAURENT GUTMANN

Une version iconoclaste du célèbre conte, quand les moyens font défaut pour nourrir toutes lesbouches d’un couple avec enfant. mar 25 novembre 20h30 , mer 26 novembre 19h30

Secret, JOHANN LE GUILLERM / CIRQUE ICI ARTS DE LA PISTE

Equilibriste, jongleur, créateur, manipulateur d’objets, ce grand maître du secret n’hésite pas àtraverser la piste sur des goulots de bouteille, chaussé de poulaines d’acier…

du 24 novembre au 6 décembre / 10 représentationssous chapiteau - Port Atlantique La Rochelle - parking La Sirène

Renegades Steel Orchestra MUSIQUE

Répertoire classique – Schubert, Liszt, Bach – pour des instruments qui ne le sont pas et unemusicalité insolite. samedi 29 novembre 20h30, dimanche 30 novembre 15h et 18h

CINEMA novembre 2014_PROGRAMME CINEMA 21/10/14 11:39 Page19

Page 20: 29.10 au 02.12 2014

SA 1er/1114H30

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SAM 8

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MAR 4

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LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00

Le programme cinéma est consultable sur : www.la-coursive.com

N O V E M B R E 2 0 1 4VEN 31

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LU 1er/12

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DU 29 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRELE GARÇON ET LE MONDE de Alê AbreuAnimation, Brésil, 2013, 1h19, couleur PAT ET MAT de Marek Benes5 films d’animation, Rép.Tchèque, 2014, 40 ’, coul., sans paroleNATIONAL GALLERY de Frederick WisemanUSA, 2014, 2h54, couleur, v.o. CHEMIN DE CROIX de Dietrich Brüggemann Allemagne, 2014, 1h50, scope-couleur, v.o. PEAU D’ANE de Jacques Demy • France, 1970, 1h29, couleur LES 400 COUPS de François Truffaut • France, 1959, 1h33, n. & b.

DU 5 AU 11 NOVEMBRELE GARÇON ET LE MONDE de Alê AbreuPEAU D’ANE de Jacques Demy • France, 1970, 1h29, couleur A GIRL AT MY DOOR de July JungCorée du Sud, 2014, 1h59, couleur, v.o. DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR de Christian SchwochowAllemagne, 2014, 1h42, scope-couleur, v.o. CHEMIN DE CROIX de Dietrich Brüggemann

ESCALES DOCUMENTAIRESLES RÈGLES DU JEU de Claudine Bories et Patrice ChagnardFrance, 2014, 1h46, couleur

DU 12 AU 18 NOVEMBREQUI VIVE de Marianne Tardieu France, 2014, 1h23, couleur CHANTE TON BAC D’ABORD de David André France, 2013, 1h22, couleur DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR de Christian SchwochowA GIRL AT MY DOOR de July JungLE DERNIER MÉTRO de François TruffautFrance, 1980, 2h15, couleur

DU 19 AU 25 NOVEMBREPEAU D’ANE de Jacques Demy CASANOVA VARIATIONS de Michael Sturminger France/Allemagne/Autriche/Portugal, 2014, 1h58, couleur, v.o.L’HOMME DU PEUPLE de Andrzej WajdaPologne, 2013, 2h08, couleur, v.o. CHANTE TON BAC D’ABORD de David André QUI VIVE de Marianne Tardieu

DU 26 NOVEMBRE AU 2 DECEMBREPANIQUE CHEZ LES JOUETS, programme de 3 films Animation, Fr. /Royaume-Uni/ Belgique…, 2009-13, 42 ’, couleur DE LA NEIGE POUR NOËL de Rasmus A. SivertsenAnimation, Norvège, 2013, 1h16, couleur, version française L’INCOMPRISE de Asia ArgentoItalie, 2014, 1h43, couleur, v.o. CASANOVA VARIATIONS de Michael Sturminger L’HOMME DU PEUPLE de Andrzej Wajda

Projection «Escales documentaires» du film Les Règles du jeu suivie d’une rencontre avec Claudine Bories et Patrice Chagnardjeudi 6 novembre à 18h. (Entrée libre participative.)

Projection du film Le Dernier Métro de François Truffaut présentée par Sabine Haudepin, lundi 17 novembre à 14h.

Rencontre publique avec David André, jeudi 13 novembre à 20h30 à l’issue de la projection de Chante ton bac d’abord.(Pré-vente billetterie à partir du jeudi 6 novembre.)

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14H (2)

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