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D’après des textes de Dominique Simonnot Mise en scène Michel Didym Collaboration artistique et interprétation Bruno Ricci Comparution immédiate © Éric Didym Jean Balladur - j.balladur@theatre-manufacture.fr - +33(0)3 83 37 78 16 - +33(0)6 61 72 00 77 Marion Raffoux - [email protected] - +33(0)3 83 37 78 13 10 rue Baron Louis 54000 Nancy - www.theatre-manufacture.fr - +33(0)3 83 37 12 99 Production Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture Coproduction La Mousson d’été / CNCDC de Châteauvallon / Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie

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D’après des textes de Dominique Simonnot Mise en scène Michel Didym Collaboration artistique et interprétation Bruno Ricci

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Jean Balladur - [email protected] - +33(0)3 83 37 78 16 - +33(0)6 61 72 00 77 Marion Raffoux - [email protected] - +33(0)3 83 37 78 13 10 rue Baron Louis 54000 Nancy - www.theatre-manufacture.fr - +33(0)3 83 37 12 99

Production Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture Coproduction La Mousson d’été / CNCDC de Châteauvallon / Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie

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Le tribunal est un théâtre où la parole est reine et c’est bien cette parole qui peut faire glisser d’un côté ou de l’autre du monde des vivants : la liberté sous le ciel ou la réclusion à l’ombre. L’exercice de la justice a lieu sur une scène qui n’a pas toujours la résonnance médiatique donnée aux grands procès. Dominique Simonnot, journaliste à Libération, livre dans son ouvrage Justice en France une compilation de ses fameuses chroniques hebdomadaires publiées dans le quotidien à partir de 1998. Michel Didym et Bruno Ricci se sont intéressés au chemin souvent aléatoire qui conduit du Palais de justice à la prison en accolant ces chroniques à des textes d’écrivains amateurs sur qui le filet s’est refermé.La prison est un lieu de création qu’on a tendance à oublier. Pourtant, de grandes œuvres sont nées derrière les barreaux, de celles de François Villon à Jean Genet en passant par Sade, Gramsci, Dostoïevski, Oscar Wilde ou Casanova. Ce qui frappe, dans ces textes recueillis lors d’ateliers d’écriture dans les prisons de Nancy et de Toul, c’est la qualité littéraire d’un lien entre intérieur et extérieur. À l’intérieur, il y a un être humain qui pense ou rêve, une identité qui lutte contre l’anéantissement et la destruction qui le poussent à « se fondre dans la poussière ».Bruno Ricci ne manque pas de tact pour rendre palpable cet univers de privations. Le monde carcéral est évoqué sans cliché. Dans l’air et la lumière qui traversent les barreaux vibrent les mots forts qui viennent du réel et dans lesquels coule une sève riche d’émotion et de douleur, dans le temps suspendu du châtiment, entre rires et pleurs. Ces mots en permission sur le plateau du théâtre dessinent un fil qui nous relie à ces hommes et ces femmes qui assument ou fuient par la poésie tout en transcendant leur condition de reclus pour atteindre une grâce où se niche la vérité de leur singulière humanité.Rien d’idyllique pourtant, ces textes sont un témoignage, pas une dénonciation. Ils posent pourtant la question de la faute et de la punition, d’un système où la violence est reine et qui offre à coup sûr la possibilité de transformer un délinquant en criminel de grande envergure. Á travers ce spectacle, peut naître un regard différent et l’on doit admettre que la culture est une voie pour guider les espoirs de réhabilitation et d’ouverture au-delà de l’enfermement.

Comparution immédiateD’après des textes de Dominique Simonnot Mise en scène Michel Didym Collaboration artistique et interprétation Bruno Ricci

Scénographie ................................................. David Brognon (The Plug) Assistant à la mise en scène ....Anne Marion-Gallois et Charly Breton Lumière ...........................................David Brognon et Sébastien RéboisCréation sonore ................................................................. Michel JaquetCostume .......................................................................Éléonore Daniaud Décor ............................Atelier de construction du CDN Nancy Lorraine

Production Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture

Coproduction La Mousson d’été CNCDC de Châteauvallon Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie

Le CDN Nancy Lorraine remercie Le Canard enchaîné de nous avoir permis d’utiliser les chroniques de sa collaboratrice.

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Théâtre de la justice, poésie des prisons

L’idée est tellement simple qu’elle semble couler de source : mobiliser, pour le théâtre, du matériel recueilli lors des audiences publiques dans différents tribunaux. Sans blabla. Sans fioriture. Mais pas sans écriture pour autant, bien sûr.

Car, c’est là que réside la délicatesse. Si c’est la réalité d’une situation, garantie par la véracité du document, qui donne tout son poids au tableau, c’est le geste de l’écriture qui lui confère sa grâce. Il faut donc, à la fois, que ce soit vrai et que ce soit ciselé dans la langue. Tel est l’art de Dominique Simonnot, journaliste spécialisée dans la chronique judiciaire. On lui doit, notamment, les « Carnets de justice » publiés par le quotidien Libération de 1998 à 2008, date où elle quitte ce journal pour le Canard enchaîné, où elle tient la chronique « Coups de barre ». Ces textes n’ont pas été écrits pour le théâtre. Et il est important qu’il en soit ainsi. Pour autant, quelque chose les conduit naturellement vers la scène. Au point qu’on se demande s’il n’y a pas, dès la rédaction, si concise et si frappante, une sorte de conception dramatique sous-jacente. Et si le succès rencontré par ces instantanés judiciaires dans les quotidiens qui les publient n’est pas lié à quelque théâtre mental du lecteur qui voit la situation et les personnages comme si il y était. En très peu de mots, l’auteur réussit à dresser des portraits évocateurs de prévenus, de policiers, d’avocats, de procureur… Quelques paroles bien choisies suffisent, sans commentaire superflu, à révéler, en même temps que le fait décrit, le fonctionnement répétitif et désespérant de la justice. C’est-à-dire que l’écriture s’érige finalement, elle-même, en tribunal, un super-tribunal qui ferait du lecteur (ou du spectateur) le véritable juge de la justice de son propre pays. Autant dire que, sans être forcément idéologiquement identifiée, l’écriture de Dominique Simonnot est un geste éminemment politique.

Le projet dramaturgique de Michel Didym consiste à joindre à ce matériau (les chroniques de Dominique Simonnot), un certain nombre de poèmes écrits par des prisonniers (Antoine, Claude, Nicole…). Histoire de montrer l’autre côté de la médaille. Histoire de contraster les voix. Histoire de donner de la profondeur à un éventuel « spectacle ». Paradoxalement, ces textes sonnent, d’emblée, beaucoup plus « littéraires » que ceux de la journaliste.

Parfois maladroits, trop lyriques ou trop sentimentaux, ces poèmes n’en sont pas moins extrêmement poignants, chargés du poids de la même vérité embarrassante. Le monde que nous révèle À l’encre des barreaux n’est pas fait pour nous mettre à l’aise. Il nous place devant ce qu’on préférerait souvent méconnaître, et le plaisir que nous prenons à les entendre, malgré tout, s’entache, inéluctablement, d’un sentiment de culpabilité.

Ce n’est pas la première fois que le théâtre ou le cinéma s’emparent de procès et de prisons. Il y a de grandes scènes de tribunal dans un grand nombre de pièces et de films.

Mais un abîme sépare Les Plaideurs, de Racine, ou la Jeanne d’Arc, de Dreyer, et À l’encre des barreaux. Ni satirique ni historique, le spectacle proposé ici est celui de la justice ordinaire. Plus exactement, ce qui finit inéluctablement par devenir une « pièce » met en évidence l’extraordinaire de l’ordinaire, l’absurdité du quotidien. À travers chaque situation, c’est notre société toute entière et toute notre époque qui sont représentées. En ceci, ce théâtre mérite d’être qualifié de « documentaire », alors même que les situations et les personnages, pour véridiques qu’ils soient, ne sont pas précisément identifiables.

Plus terrifiant que tout, le fait que, pour haïssable que semble cette justice expéditive, pour exécrables qu’apparaissent ces juges qui décident, à l’emporte-pièce, du destin des individus qui défilent, à longueur de journée, devant eux, on soit finalement contraint de reconnaître leur caractère humain. Dans le fond, c’est bien l’image de notre humanité, avec ses faiblesses et ses lâchetés qui nous est renvoyée à la figure. Et c’est cette même humanité douteuse, brutale, qui se dégage, en fin de compte, de la poésie naïve, de la poésie brute écrite par les hommes et les femmes incarérés. Passé au crible de l’écriture et du théâtre, il n’y a quasiment plus de juges ni de prévenus, plus de victimes ni de coupables, dans tout ce petit monde. Il n’y a plus que des hommes.

Olivier Goetz in Temporairement contemporain, journal de la mousson d’été

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Dominique Simonnot

Journaliste française, spécialiste des affaires judiciaires. Embauchée par le quotidien Libération, où elle sera un temps présidente de la Société des rédacteurs, elle crée en 1998 une rubrique de chronique judiciaire, intitulée Carnets de justice. En 2006, elle quitte Libération et est engagée au Canard enchaîné, où elle tient également une chronique judiciaire : Coups de barre.

Elle publie L’immigration : une chance pour l’Europe ? chez Casterman, 1997 et Justice en France : une loterie nationale, en collaboration avec Michel Vanden Eeckhoudt, Éditions de la Martinière, 2003

Bruno Ricci comédienIl est diplômé de l’École Supérieur d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg (Promotion 1992). Au théâtre, il joue avec Jean-Louis Hourdin, Gildas Bourdet, Laurent Lafargue, Joël Jouanneau, Jean-Marie Villégier, Christophe Perton, Michel Didym. Pendant deux ans, il joue Comment réussir un bon petit couscous, écrit et mis en scène par Fellag. Il écrit et interprète Peppino dans une mise en scène de Mario Gonzales.Il fait ses débuts au cinéma dans L’Appartement aux cotés de Monica Bellucci et Vincent Cassel, il joue également dans Cash d’Éric Besnard et La Loi De Murphy de Christophe Campos en 2009. Suivent les tournages de La Tête En Friche de Jean Becker, Captain America : the first avenger, de Joe Johnston (2010), Le Capital de Costa-Gavras (2012), Three days to kill de Joseph Mc Ginty Nichol (2012) et La Confrérie des Larmes de Jean-Baptiste Andrea (2013).Parallèlement à sa carrière cinématographique, Bruno Ricci mène brillamment sa barque au petit écran et figure au casting de nombreuses séries.

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Michel Didym metteur en scène et comédien

Après une formation à l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, Michel Didym a joué, notamment, sous la direction de Georges Lavaudant et d’Alain Françon dont il a été l’assistant sur plusieurs spectacles. En 1986, il est membre fondateur des APA (Acteurs Producteurs Associés) avec André Wilms, Evelyne Didi, Anouk Grimberg, André Marcon, Sophie Loukachevsky, Anne Alvaro, et réalise sa première mise en scène en collaboration avec Charles Berling, Succubation d’incube, d’après les rencontres des surréalistes sur la sexualité.En 1989, lauréat du prix Villa Médicis-hors les murs, il dirige plusieurs ateliers à New York et à San Francisco sur des textes contemporains français.À son retour, en 1990, il fonde en Lorraine, la Compagnie Boomerang dont le travail est résolument tourné vers le répertoire contemporain.Il met en scène : Ruines Romaines de Philippe Minyana à la Grande Halle du parc de la Villette ; Boomerang, le salon rouge de Philippe Minyana au Théâtre de la Bastille ; Lisbeth est complètement pétée d’Armando Llamas à Théâtre Ouvert ; La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès à l’Abbaye des Prémontrés ; Le Dernier Sursaut de Michel Vinaver à l’Opéra Théâtre de Metz.En 1993, il est invité au Festival d’Avignon pour la première version de La Rue du Château d’après les rencontres des surréalistes sur la sexualité.L’année suivante, il met en scène Visiteur de Botho Strauss au Théâtre de la Ville et est également professeur à l’ENSATT.

Désireux d’approfondir sa relation avec le théâtre contemporain, il fonde en 1995 avec sa Compagnie Boomerang La mousson d’été, événement annuel destiné à la promotion des écritures contemporaines, qui a lieu fin août à l’Abbaye des Prémontrés.En 1996, il met en scène la seconde version de La Rue du Château au Théâtre de la Tempête. Il met également en scène plusieurs opéras. Il interprète et met en scène, en collaboration avec Alain Françon, Le Dépeupleur de Samuel Beckett au Théâtre de l’Athénée.À l’occasion du cinquantième anniversaire du Festival d’Avignon, il tient l’un des rôles principaux dans Edouard II de Marlowe mis en scène par Alain Françon dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes.Il crée Chasse aux rats de Peter Turrini pendant la Mousson d’été. En 1998, il crée Le Miracle de Gyorgy Schwajda à l’Hippodrome, Scène Nationale de Douai et au Théâtre National de la Colline.En 1999, Michel Didym met en espace, dans le cadre des Chantiers de Théâtre Ouvert, Le Langue-à-Langue des chiens de roche de Daniel Danis.Il met en scène Sallinger de Bernard-Marie Koltès à l’Hippodrome, Scène Nationale de Douai et au Théâtre de la Ville -Les Abbesses et interprète La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès, avec la collaboration artistique d’Alain Françon, pour l’inauguration du Théâtre du Saulcy, Metz.En 2000, il crée Yacobi et Leidenthal de Hanoch Levin au Festival d’Avignon et met en espace, dans le cadre des Chantiers de Théâtre Ouvert, Badier Grégoire d’Emmanuel Darley.En 2001, il fonde La Meec (Maison européenne des écritures contemporaines) qui a pour mission de favoriser l’échange de textes, la traduction d’auteurs français et européens et leur création, et collabore avec la Comédie-Française : la Mousson d’été à Paris. A l’instigation de la Maison Antoine Vitez, il poursuit la découverte et la promotion d’écritures des pays de l’Est au Festival d’Avignon et entame un partenariat avec France Culture et la Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon.

En novembre 2001 il crée à la demande de Marcel Bozonnet nouvel administrateur de la Comédie Française, Le Langue-à-Langue des chiens de roche de Daniel Danis au Théâtre du Vieux Colombier et en Lorraine.Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 6

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En 2002, il crée Et puis quand le jour s’est levé, je me suis endormie de Serge Valletti et Normalement de Christine Angot au Théâtre National de la Colline.Il est directeur artistique de Tintas Frescas en Amérique latine, organisée par L’AFAA (Ministère des affaires étrangères) en 2003-2004.

Ses dernières créations sont Les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir de Pierre Desproges (Théâtre de la Ville – Paris), Divans (Mousson d’été, Mexico, Berlin), Lizbeth està completamente trabada de Armando Llamas (Théâtre national de Bogota – Colombie), Histoires d’Hommes de Xavier Durringer avec Judith Magre (Molière 2006), Ma Famille de l’uruguayen Carlos Liscano, Poeub de Serge Valletti aux Célestins– Théâtre de Lyon et au Théâtre National de La Colline, Face de Cuillère de Lee Hall avec Romane Bohringer au Théâtre des Abbesses –Théâtre de la Ville de Paris, Le jour se lève, Léopold ! de Serge Valletti au Théâtre du Gymnase de Marseille, La Séparation des Songes de Jean Delabroy à Théâtre Ouvert, Le Mardi à Monoprix de Emmanuel Darley à Théâtre Ouvert.En février 2010, création à l’Espace Bernard Marie-Koltès - Théâtre du Saulcy de Metz de Invasion ! de Jonas Hassen Khemiri. En juin 2010, Michel Didym a créé à Naples, dans le cadre du Napoli Teatro Festival Italia, Le tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé avec Tchéky Karyo et création musicale de Steve Shehan. En septembre 2011, il créé Chroniques d’une haine ordinaire d’après les textes de Pierre Desproges avec Christine Murillo et Dominique Valadié.

En avril 2011, dans le cadre de Neue Stücke, semaine de la dramaturgie allemande, il met en scène Confessions sur le mode d’un théâtre intime, presque privé, où le spectateur se retrouve seul face à un acteur l’espace d’une confidence.

En juin 2012, il met en place un nouveau rendez-vous : le Théâtre d’Été. À cette occasion, il créé et joue - aux côtés de Catherine Matisse - Savoir-vivre d’après des textes de Pierre Desproges. Il propose par la suite une approche singulière de la psychanalyse avec Divans. Ce travail s’inscrit dans la suite de Confessions. Divans a été présenté à Berlin et Mexico avant d’être à nouveau créé en novembre 2012 à l’occasion du Festival RING (Rencontres Internationales des Nouvelles Générations).

En janvier 2013, il réunit Romane Bohringer et Richard Bohringer dans une mise en scène du texte d’Angela Dematté J’avais un beau ballon rouge. Le « Palmarès du Théâtre » a décerné le prix « Coup de cœur du Théâtre public » à Richard Bohringer et Romane Bohringer pour leur interprétation dans ce spectacle.

En avril 2014, Michel Didym poursuit le travail engagé avec Confessions et Divans et créé Examen. Ces formes théâtrales atypiques cherchant à donner un rôle actif aux spectacteurs en le plongeant dans la peau d’un prêtre, d’un psychanalyste ou d’un examinateur.

Le Malade imaginaire, créé au CDN de Nancy en janvier 2015 est présentée plus d’une centaine de fois en France, en Belgique, en Suisse et en Allemagne.

En décembre 2015, il créera Sales Gosses d’après le texte de Mihaela Michailov.

Michel Didym est directeur du Centre Dramatique National Nancy - Lorraine, La Manufacture depuis le 1er janvier 2010. Il y instaure de nouveaux événements comme le Festival RING (Rencontres Internationales Nouvelles Générations), Neue Stücke (Semaine de la dramaturgie allemande), et le Théâtre d’été (spectacle itinérant en Région Lorraine, au Luxembourg et en Allemagne).